Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, devra rompre son silence, qu’il s’était imposé depuis la convocation du corps électoral. En effet, devant réunir le Conseil national de son parti, aujourd’hui, puis tenir une conférence de presse ce samedi. Le SG devra faire le point sur de nombreuses questions politiques, dont la très attendue élection présidentielle du mois d’avril prochain. Connu pour son franc-parler, Ouyahia devra encore une fois réexpliquer la position de son parti au sujet de cette échéance électorale prévue le 18 avril prochain.
Ouyahia devra également réitérer son soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qu’il a appelé à «continuer son œuvre» en se portant candidat pour la présidentielle du 18 avril prochain. Outre la présentation du bilan des 20 dernières années du candidat sortant, Ouyahia, qui marquera son retour sur la scène médiatique, devra réunir ses troupes pour lancer la préparation de l’opération de la collecte de signatures.
Ceci étant, le Front de libération nationale (FLN) a, d’ores et déjà, annoncé l’installation d’une instance pour la préparation de l’élection présidentielle. Ladite instance, qui sera subdivisée en commissions, aura pour but de conduire la campagne électorale en vue de la présidentielle. Elle sera composée de tous les ministres actuels issus de l’ex parti unique, les anciens ministres, les cadres, les députés et les sénateurs. Ceci marque le début de la campagne électorale. Le RND ne sera pas en reste puisque, lui aussi, il soutient le candidat sortant.
La convocation du corps électoral, dans les délais, aura également sa part dans l’intervention du SG du RND, qui a toujours affirmé que la présidentielle aura bel et bien lieu dans les délais.
Sur un autre plan, le secrétaire général du RND devra également, donner son avis sur les différents candidats ayant retiré les formulaires de candidatures. Si certains ont défrayé la chronique, en raison de leur profil qui ne témoigne d’aucune expérience politique, il n’en demeure pas moins qu’Ouyahia aura à donner son avis sur le général Ali Ghediri. De surcroît, Ouyahia va incontestablement tenter d’expliquer l’échec de son parti lors des dernières sénatoriales et commenter l’installation des nouveaux membres de la chambre haute du Parlement, avec le maintien d’Abdelkader Bensalah comme président.
Il sera, entre autres, invité à donner sa vision quant à l’installation d’un nouveau président à la tête du Conseil constitutionnel, dont le poste est vacant depuis le décès de Mourad Medelci. Comme le veut la tradition, chaque sortie médiatique du secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, qui occupe également le poste de Premier ministre, vaut son pesant d’or politique. Au lendemain de chaque sortie médiatique, chaque parti fait son analyse des propos formulés par Ouyahia. Ainsi, l’on s’attend à ce que la classe politique s’enfièvre à quelques jours de la clôture de l’opération de retrait des formulaires de souscription à la candidature présidentielle.
Une chose est sûre, désormais, les prétendants désirant occuper le Palais d’El Mouradia doivent déposer leurs dossiers de candidature au plus tard le 4 mars prochain devant le Conseil constitutionnel. En effet, Selon la loi électorale, les candidats disposent de 45 jours pour déposer leurs candidatures. Le Conseil constitutionnel dispose d’un délai de dix jours pour rendre son verdict quant à la validité des dossiers.
Lamia Boufassa
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Amara Benyounès, SG du Mouvement populaire algérien (MPA), était depuis l’été dernier, le gros caillou dans la chaussure des chefs de partis avec lesquels il partage l’Alliance présidentielle.
Son imprécision sur le scrutin présidentiel et ses déclarations qu’il répétait à chaque fois qu’on lui posait la question que « le MPA n’a pas toutes les données sur cette question » et que « personne ne peut obliger un citoyen à se porter candidat » ont suscité pas mal de remous chez ses partenaires au FLN, RND et TAJ. Quand ce proche du cercle présidentiel et également ex-ministre sous le président Bouteflika et aussi son allié lors de la dernière campagne présidentielle de 2014, a pris ses distances avec les autres formations de l’Alliance, des observateurs ironisent et regardent cette position comme un fléchissement du soutien de Benyounès à un cinquième mandat pour Bouteflika.
En rompant demain son silence à l’occasion d’une session ordinaire du Conseil national de son parti, qui se tiendra à l’hôtel Al-Riadh de Sidi Fredj, Amara Benyounès devrait dévoiler clairement l’orientation de sa boussole politique. Le moment aussi de mettre fin à ses incertitudes et de trancher comme l’ont fait ses partenaires depuis longtemps, en faveur d’un nouveau mandat pour le président Abdelaziz Bouteflika. Lors de ses rares sorties médiatiques et dans des discours souvent austères, Benyounès ne manque pas l’occasion de réitérer son soutien au programme du président Bouteflika et fustige, par la même occasion, «une opposition dispersée et sans apport réel pour le pays». N’empêche que son silence énigmatique a alimenté la presse nationale depuis cet été plus que ses paroles. On le désigne comme l’homme qui en sait trop et on se lance ainsi après ses pas.
En réalité, le leader du MPA n’a pas suivi le FLN, le RND et TAJ dans leurs appels à «la continuité», expliquant qu’il faut laisser le président prendre sa décision «en son âme et conscience» et refusant de faire dans «la surenchère» dans le soutien au chef de l’État. Ce qui lui avait valu de violentes attaques de la part de Djamel Ould Abbès, alors SG du FLN et aussi de la part de Belkacem Sahli de l’ANR. Lors de sa dernière réunion en septembre dernier à Boumerdès, le conseil national du MPA «a décidé de reporter la décision concernant la position du parti par rapport à l’élection présidentielle de 2019». «Nous attendrons encore jusqu’à ce qu’il y ait suffisamment d’éléments pour pouvoir trancher (…).
Le conseil national estime que personne n’a le droit d’empêcher un citoyen algérien de se porter candidat à l’élection présidentielle. De même que personne ne doit obliger qui que ce soit à se présenter», avait-t-il expliqué. Une position qui demeura imprécise même après la convocation du corps électoral début de ce mois. «Le MPA réitère sa décision de principe, à savoir que c’est son conseil national qui déterminera, au moment opportun et de manière définitive, la position du parti vis-à-vis de cette élection», a réagi le MPA à l’issue de la réunion de son bureau national le 20 janvier dernier.
Hamid Mecheri
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L’apparition des maladies épizootiques (fièvre aphteuse et peste des petits ruminants) est le résultat de nombreux facteurs qui ont conduit à la perte du cheptel dans plusieurs wilayas. Malgré les assurances des services du ministère de l’Agriculture, le virus de la peste des petits ruminants continue à ravager le cheptel ovin.
Il semble que la mobilisation de tous les moyens pour la prise en charge de cette épidémie, n’a pas suffi pour ralentir ou voire stopper sa propagation. Cette épidémie continue de gagner en effet d’autres wilayas. Récemment, encore, des foyers de peste des petits ruminants ont été officiellement déclarés à Tizi-Ouzou et Bouira par les services concernés, alors qu’à travers la wilaya de Bordj Bou Arreridj, pas moins de 40 foyers de fièvre aphteuse ont été détectés. Joint par nos soins, hier, afin d’avoir de plus amples informations, sur le sujet, le vice-président de la Fédération nationale des éleveurs (FNE), Mezroua Belkacem nous a indiqué que «le seul moyen de stopper la propagation de cette maladie est le vaccin, et vu que les laboratoires n’ont pas reçu encore les antidotes, la mesure de l’isolement des bêtes était une solution temporaire pour limiter les dégâts, le temps de procéder à la vaccination» a-t-il affirmé.
Ce qui l’amène à déclarer, à propos de la mesure en question, que celle-ci «n’a pas donné de résultats, la preuve que des foyers de peste des ruminants continuent d’être signalés, ici et là, comme à Tizi-Ouzou qui vient d’être touchée et aussi Bouira» , et ce malgré, précise-t-il «la fermeture des marchés et de l’interdiction de circulation du bétail» Il souligne, plus loin, dans ses réponses, que «les éleveurs de ces régions semblent désemparés, suite à l’identification de certains foyers de la peste des petits ruminants.» et d’ajouter «malgré les opérations de contrôle» avant de nous préciser que «l’activité ne peut échapper à l’informel». Dans ce même sillage, notre interlocuteur de la FNE n’a pas exclu l’idée de voir d’autres foyers suspectés ou touchés par cette épidémie, en déclarant «il est fort possible qu’il existe d’autres foyers dans certaines régions qui ne sont pas encore signalés a-t-il avoué.
Au sujet des éleveurs qui attendent l’intervention des pouvoirs publics afin de les indemniser, notre interlocuteur nous a déclaré que la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) «a accordé plus de deux milliards DA aux éleveurs assurés, ayant subi des pertes engendrées par la peste des petits ruminants» nous a-t-il indiqué hier.
Med. Wali
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Après une série de rencontres organisées le mois de décembre dernier, n’ayant pas permis de convaincre les syndicats autonomes de renoncer à leur grève du 21 janvier, le ministère de l’Éducation nationale a décidé de renouer avec les négociations pour éviter une autre série de perturbations prévues pour ce mois de février. Le département de Benghebrit a en effet envoyé des invitations à ses partenaires sociaux (syndicats autonomes et ceux affiliés à l’UGTA), les invitant à des rencontres prévues le lundi 4 février ainsi que le mercredi 6 février.
Contacté, à ce propos, le secrétaire général du SNAPEST, Meziane Meriane a indiqué que l’objet de la première rencontre est le dossier des œuvres sociales alors que pour la seconde, il sera question du statut particulier. Cependant notre interlocuteur a émis des réserves quant à l’intérêt de ces deux réunions car pour lui «ça ne va mener nulle part». Notre interlocuteur accuse le ministère de l’Éducation de vouloir à travers ces invitations gagner du temps et retarder au maximum le mouvement de grève annoncée pour le mois de février. Convaincu de l’absence d’un schéma logique à ces rencontres, Meriane explique que pour le statut particulier, à titre d’exemple, la commission ADHOC a déjà été installée sans la concertation des syndicats autonomes.
Le SG du SNAPEST a précisé, d’autre part, que les syndicats ont été invités tous en même temps pour évoquer les deux questions citées-ci dessous. De son côté, le représentant du SATEF, Boualem Amoura a déclaré ne pas se sentir concerné par la réunion autour du dossier des œuvres sociales, puisque selon lui, la ministre du secteur, Nouria Benghebrit persiste dans son erreur. Il a rappelé à ce propos la décision prise par la responsable de prolonger le mandat de la commission chargée de gérer ce dossier et ce de manière illégale et sans la consultation des syndicats autonomes. Pour ce qui est du dossier du statut particulier, Amoura a indiqué que les travaux de la commission mixte chargée de l’étude des incohérences de ce dernier vont reprendre. Selon Amoura, «la balle est dans le camp de Nouria Benghebrit. C’est elle qui détient les clés des solutions».
De plus, il a relevé que les syndicats s’attendent à un dialogue sérieux et direct avec elle, et non pas avec ses conseillers et ses cadres. Au sujet des PV ayant sanctionné les rencontres de décembre dernier, Amoura s’est dit, par ailleurs, étonné d’entendre la ministre dire ne pas avoir reçu les réponses des syndicats. Il a souligné qu’en ce qui concerne le SATEF ; sa réponse a été remise jeudi dernier. Selon lui : «la ministre devrait consulter ses conseillers qui ne lui transmettent apparemment pas tout». Il convient de rappeler que l’intersyndicale prévoit de se réunir à la mi-février pour fixer les dates des prochaines actions de contestations qu’elle compte organiser. Sa plateforme de revendication porte sur des aspects socioprofessionnels et pédagogiques, à l’instar de la reclassification du personnel du service économique, celui de l’orientation scolaire et professionnelle, ainsi que les laborantins et les superviseurs, outre le maintien de la retraite proportionnelle sans condition d’âge et la mise en place de mécanismes rétablissant l’équilibre du pouvoir d’achat.
Sur le plan pédagogique, les représentants des syndicats revendiquent la révision des programmes scolaires en fonction du niveau des apprenants et particulièrement ceux de l’école primaire, l’amélioration de la formation, des conditions de travail et de scolarisation, la réalisation d’un enseignement de qualité, la réduction du volume horaire pour l’ensemble des paliers en respectant le volume de travail et les tâches assignées, la préservation du pouvoir pédagogique des enseignants et la liberté d’exercer le travail syndical.
Ania Nait Chalal
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La violence et le dopage. Deux faces d’une même médaille. Pas belle à voir. En plus des scènes condamnables de bandes de jeunes mettant régulièrement le feu à nos stades que nous sert à en vomir notre football, un phénomène tout aussi grave et entachant une image déjà sensiblement écornée, mine en sourdine une discipline à l’origine de bien des nos peurs.
Hichem Cherif El Ouezzani, le jeune milieu du Mouloudia algérois, vient de tomber dans les filets de la désormais traditionnelle séance de l’antidopage succédant à chaque fin de rencontre. Mal servi par le sort (seulement ?), il devrait être invité (au moment où nous rédigions ces lignes la sentence n’était pas encore tombée) à se rhabiller pour les quatre saisons à venir et oublier le précieux air des vestiaires qui fait vivre nos footballeurs. C’est l’air malsain des petites rencontres nocturnes qui a eu raison (on ne le lui souhaite pas) d’une carrière prometteuse. À charge pour lui d’assumer ses responsabilités et se préparer à rebondir.
Pas de… fumée sans feu ?
Merci bien de nous le rappeler. Et de quelle manière. Bien noté. Mais ça fait vraiment mal. Là où il ne fallait pas. Mais, mais, mais, nous dira-t-on. On nous dira, toute honte bue, que c’est désormais un rituel et il ne faut surtout pas en faire une montagne car, dans le football algérien (ce n’est pas les travers qui manquent à des décors hideux invitant sans cesse à la déprime), on a la mémoire courte. La faculté unique de tout effacer. Sans retenir les leçons. En faisant mine de ne rien voir. Merci de le redire. On nous rappelant que face aux «erreurs de jeunesse», il faut se montrer indulgent. Savoir avancer en reculant quitte à faire perdre (quand le ridicule ne tue plus) à la notion de scandale tout son sens.
Un joueur qui sniffe ? Ce n’est pas les «ouled familia», comme dirait le petit Cherif El Ouezzani, le rejeton de l’autre qui doit ressentir le coup et met momentanément (il ne manque pourtant pas de sollicitations) sa carrière d’entraîneur entre parenthèses le temps de tirer au clair cette tuile qui lui tombe sur la tête et envoie Hichem, sur lequel il fondait bien des espoirs pour le rejoindre dans la postérité mais coupable de dopage avéré à la cocaïne (un délit grave), au frigo pour un bon bout de temps. Le temps (ça va paraître tellement long, quatre interminables et plus que suffisant pour ne plus reprendre- pardon- langue avec le goût particulier du terrain) de digérer une «faute» plus que grossière.
Impardonnable pour n’avoir pas su se prémunir (il avait les moyens pour lui tant sur le plan social avec un salaire à faire saliver d’envie bien des cadres et un papa devenu modèle parmi les modèles à suivre, que sur le plan médiatique ) de ce mal qui tue à petit feu des pans entiers de notre jeunesse. Pour n’avoir, surtout, pas tiré les enseignements des derniers exemples en date qui ont défrayé la chronique (pas du tout) sportive chez nous où le dopage, apparemment érigé en règle, se le dispute aux règlements de comptes violents opposant des groupes de fans rivaux qui ne savent pas pourquoi ils prennent place dans les tribunes, sinon que de casser l’autre quand ils ne déversent pas leur colère sur tout le monde, y compris leur équipe favorite qui n’a pas le droit (c’est du sport ?) de perdre.
Remarque tout aussi valable pour ces vedettes en herbe, à peine sortis de l’adolescence et que des salaires mirobolants «corrompent» au point de ne pas comprendre pourquoi ils en sont là à ne rien … (répétition utile) comprendre à leur compte en banque à plusieurs zéros. De l’argent comme s’il en pleuvait et des trajectoires inattendues. Des destins imprévisibles basculant dans le cauchemar. Le pire.
Le «petit» Cherif El Ouezzani, toutefois majeur et vacciné, s’est «trompé» de match (c’est lui qui le dit, non sans dire qu’il le «regrette amèrement» mais il a tout le temps, au minimum 4 années d’éloignement des terrains et, évidemment et à ses immenses regrets, du seul métier qu’il connaît, à l’image de ces centaines de «stars» en carton richement recrutés et écrasés par ces montagnes de billets et un statut mal assumé) de chemin en s’invitant à ces «parties» de nuit où la «chicha» (il le précise et ne comprend pas comment une dose de drogue dure, punissable par la loi avant la justice sportive, s’est retrouvée dans sa dose, la «thèse du complot» qu’il suggère mais ne devrait pas convaincre énormément de monde, son modèle de géniteur en tête, l’exemple parmi les exemples, l’inénarrable Si Tahar qui accuse le coup du sort et aura du mal à s’en remettre lui qui croyait le passage de témoin réussi) fait des ravages.
La pression de toutes les … pressions
Faire mode parmi de jeunes joueurs abandonnés dans la nature et livrés, sans défense, aux méfaits des boîtes de nuit et autres lieux de rendez-vous décidant (n’est-ce les Belaili et autres noms qui ont fini par tomber dans les mailles des contrôles antidopage, quoique le très inspiré Youcef, enfant de la même ville de Hicham, El-Bahia comme on la surnomme à juste titre, ait pu, à force d’abnégation, se remettre sur rails, éviter l’oubli et relancer sa carrière de fort belle manière d’ailleurs) pour certains, de la suite du parcours de nombre (il ne doit pas y en avoir que des pousseurs de ballon, nageant sous les primes et autres salaires à faire pâlir d’envie ces milliers de supporters, pour la plupart oisifs et sans le sou, bravant le danger pour les aider à gagner des matches sur lesquels, au passage, planent de sérieux soupçons de combines) de ces futurs «ambassadeurs» d’un football algérien nageant dans la m…Qui a f… le camp depuis longtemps.
Sans espoir d’un retour prochain à la raison. Au plus fort des foires d’empoigne (jamais dénuées d’arrières, pensées chauvines, pour ne pas dire régionalistes et c’est plus dangereux) opposant nos si uniques responsables de clubs à l’affût de la moindre occasion (merci pour nos amis de cette presse complaisant attisant quotidiennement le feu en ouvrant ses colonnes à des faiseurs de miracles et autres apôtres de la division, en plus de cette impunité encourageant les appels à la violence), il ne se passe plus un seul jour sans que le fossé se creuse, la pression montant crescendo à l’approche d’«affiches» se transformant en flops et jouées sous le tempo (une réputation qui colle désespérément à la peau de nos vendeurs de «spectacle», parce qu’entre le jeu insipide produit et les agressions caractérisées où l’on use plus du muscle, et donc de l’intimidation sous l’œil bienveillance d’une majorité d’arbitres qui ne voient rien et n’entendent rien, ou ce qu’ils veulent, ou ce qu’on leur propose de voir, la frontière est souvent ténue, ne tient qu’à un fil avant le grabuge) du «je t’aime moi non plus».
Une pression insoutenable qui a eu raison des «convictions» d’un El Ouezzani qui, comme ses prédécesseurs au ban des accusés parce que pris la main dans le sac, aura tout le temps de repenser à cette réunion qui l’a vu (c’est lui qui le dit encore une fois) céder aux démons en s’essayant à un drôle de «jeu» où le perdant… perd gros ? Perd (ce n’’est pas le premier et on peut parier, malheureusement pas le dernier en dépit des campagnes de sensibilisation menées autour d’un fléau aux conséquences désastreuses sur des pans entiers de notre jeunesse, parmi les plus défavorisés en principe) une carrière en plus de son âme ? Perd tout donc? On en reparlera (le nom important peu) à la prochaine affaire. D’ici là, peut-être dès demain, de nouvelles bombes.
D’autres révélations fracassantes. On pourra aussi parler de cas isolés. Qu’il n’ ya pas le feu. Pas de quoi trop s’inquiéter. À titre de meilleur exemple, cette violence ajoutée à la corruption (avérée) qui s’installe dans la durée. Menaces, qui a dit menace ? Faut pas charrier car la situation est «maîtrisée» même si, et du côté même des pouvoirs publics, l’avis, voire le discours, demeure partagé. Merci de nous le rappeler. Dans le noir de préférence. En se piquant, pourquoi pas, pour oublier son quotidien. Merci de nous rappeler que nos footballeurs, comme nombre de nos officiels, ont du mal à se tenir. Sur et en dehors des terrains, mais qu’ils ont le droit de m…der. Méritent le bénéfice de larges circonstances atténuantes. Pendant ce temps-là…
Azzouaou Aghilas
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La justice vénézuélienne a interdit mardi à Juan Guaido, qui s’est autoproclamé président, de quitter le pays, une riposte du président socialiste Nicolas Maduro face à cet opposant soutenu par les Etats-Unis.
Objet d’une enquête préliminaire, notamment pour «des actions ayant porté atteinte à la paix de la République», le chef du Parlement est soumis à une «interdiction de sortir du pays sans autorisation jusqu’à la fin de l’enquête» et à un «gel de (ses) comptes bancaires», a annoncé le président du Tribunal suprême de justice (TSJ), Maikel Moreno. Le TSJ, plus haute juridiction du Venezuela, est acquis au pouvoir, tous ses membres ayant été désignés par le chavisme. La Maison Blanche avait pourtant mis en garde plus tôt. «Ceux qui tentent de saboter la démocratie et de s’en prendre à Guaido en subiront les conséquences», a tweeté John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump.
«L’unique réponse du régime c’est la persécution, la répression», a dénoncé devant la presse Juan Guaido, 35 ans. Il a lancé un appel aux fonctionnaires de la justice: «Vous n’avez pas à vous sacrifier pour l’usurpateur (Maduro, ndlr) et sa bande!». Pour fragiliser encore Nicolas Maduro, les Etats-Unis ont brandi mardi la menace de nouvelles sanctions. «Il n’y a pas de doutes que nous essayons de couper les fonds au régime», a déclaré le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin. Lundi, les Etats-Unis avaient déjà serré la vis sur le pétrole vénézuélien en visant la compagnie pétrolière PDVSA, à laquelle ils ont interdit de faire du commerce avec des entités américaines et dont ils ont gelé les avoirs à l’étranger.
Difficultés d’approvisionnement
«La stratégie des Etats-Unis est de provoquer l’effondrement du système économique du Venezuela pour forcer la sortie» de Nicolas Maduro, explique l’économiste Luis Vicente Leon. Face aux sanctions américaines, les Vénézuéliens, déjà frappés de plein fouet par les pénuries de nourriture et de médicaments, redoutent désormais des difficultés d’approvisionnement en carburant, un comble dans ce pays aux plus importantes réserves de pétrole au monde, mais dont la production a fondu. «Il y a déjà des endroits où il faut faire la queue pendant 24 heures pour obtenir de l’essence», se plaignait Jorge Moncada, un chauffeur.
Le département d’Etat américain a en outre annoncé que les Etats-Unis avaient officiellement donné à Juan Guaido, qu’ils considèrent comme le président, le contrôle des comptes bancaires de son pays sur leur territoire. Déterminé à provoquer le départ de Nicolas Maduro, le Parlement vénézuélien, dirigé par Juan Guaido, s’est réuni mardi pour débattre d’un «plan de sauvetage du pays» et de la possibilité d’»élections libres et transparentes». Juan Guaido appelle ensuite à manifester mercredi puis samedi, à un moment où tous les regards sont tournés vers son pays, en plein naufrage économique. Dans le camp des partisans de Nicolas Maduro, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a fustigé les sanctions «illégales» de Washington.
La Russie a investi des milliards de dollars dans les hydrocarbures et les armes au Venezuela. Principal créancier de Caracas, la Chine s’est elle aussi dite «opposée» à ces sanctions qui «vont mener à une détérioration dans la vie de la population au Venezuela». Nicolas Maduro reste aussi soutenu par la Corée du Nord, la Turquie et Cuba. En Europe, six pays (Espagne, France, Allemagne, Royaume-Uni, Portugal, Pays-Bas) ont donné jusqu’à dimanche au président socialiste pour convoquer des élections, faute de quoi ils reconnaîtront son adversaire. Signe de la tension croissante, le Groupe de Lima, créé en 2017 pour contribuer à une solution pacifique de la crise au Venezuela, a tenu à faire savoir qu’il est contre toute intervention militaire pour renverser le président Maduro.
«En tant que Groupe de Lima, nous avons dit que nous ne soutenons aucune intervention militaire au Venezuela», a déclaré à la presse le ministre péruvien des Affaires étrangères, Nestor Popolizio. Cette prise de position intervient alors que que les Etats-Unis ont déclaré à plusieurs reprises que «toutes les options sont sur la table». Les manifestations d’opposants ont fait plus de 40 morts en une semaine, a affirmé l’ONU. «Le sang qui peut couler au Venezuela sera sur vos mains, Donald Trump», a averti Nicolas Maduro.
«Confrontation entre frères»
Inflexible, le dirigeant socialiste rejette l’ultimatum des Européens et accuse les Etats-Unis d’orchestrer un coup d’Etat. «L’opposition doit ignorer les appels de l’Empire (les Etats-Unis, ndlr) qui visent à la confrontation entre frères», a-t-il tweeté mardi. Mais Juan Guaido, qui a reconnu avoir «discuté avec le président» Trump, continue d’avancer: le Parlement a déjà nommé des «représentants diplomatiques», ambassadeurs et chargés d’affaires, dans une dizaine de pays l’ayant reconnu. A Washington, la secrétaire d’Etat adjoint chargée des Amériques, Kimberly Breier, a rencontré l’opposant vénézuélien Carlos Vecchio, nommé par Juan Guaido nouveau chargé d’affaires aux Etats-Unis, afin de «discuter des prochaines étapes pour soutenir la transition démocratique au Venezuela».
Un deuxième angle d’attaque de l’opposition et de Washington est l’armée, l’autre pilier qui maintient au pouvoir le chef de l’Etat depuis 2013. John Bolton a exhorté l’armée à accepter une transition «pacifique, démocratique et constitutionnelle» du pouvoir. Et Juan Guaido a offert l’amnistie aux fonctionnaires civils et aux militaires qui accepteraient de le soutenir.
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La JS Saoura, auteur d’un mauvais départ en phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique de football, se rendra samedi à Kinshasa pour affronter les Congolais de l’AS Vita Club avec l’intention de se relancer dans la compétition, à l’occasion de la 3e journée (Gr.D).
Auteur d’un seul point lors des deux premiers matchs, la formation de Béchar est appelée à puiser dans ses ressources pour revenir avec un bon résultat pour rester dans la course pour la qualification aux quarts de finale. Nettement battue d’entrée à Dar Es-Salaam par les Tanzaniens de Simba SC (3-0) puis tenue en échec à domicile face aux Egyptiens du Ahly (1-1), la JSS jouera carrément son avenir à ce stade de l’épreuve (phase de groupes), dont elle prend part pour la première fois de son histoire.
Dirigée par l’entraîneur-adjoint Karim Zaoui, qui assure l’intérim après le départ de Nabil Neghiz juste après le nul concédé face aux Egyptiens, la JSS aura fort à faire face à un redoutable adversaire qui reste sur une écrasante victoire à la maison contre Simba SC (5-0), et qui a atteint la finale des deux compétitions africaines à deux reprises en l’espace de quatre années : face à l’ES Sétif en Ligue des champions (2014), et devant les Marocains de Raja Casablanca en Coupe de la Confédération (2018).
Dans l’autre match de ce groupe, Al-Ahly du Caire, finaliste malheureux de la précédente édition, tentera de conforter sa position de leader, en accueillant Simba SC. Le CS Constantine, second représentant algérien dans cette Ligue des champions engagé dans le groupe C, est exempt de cette 3e journée, suite à la décision du jury disciplinaire de la CAF de disqualifier le club égyptien d’Al-Ismaïly, suite aux incidents survenus lors de la réception du Club Africain (défaite 2-1) à l’occasion de la 2e journée.
L’Angolais Helder Martins de Carvalho au sifflet
Un trio d’arbitres angolais, dirigé par Helder Martins de Carvalho, officiera le match entre les Congolais de l’AS Vita Club et la JS Saoura, prévu samedi à 17h00 au stade des «Martyrs» de Kinshasa pour le compte de la troisième journée de la Ligue des champions, a indiqué mardi la Confédération africaine de football (CAF). Le directeur de jeu angolais sera assisté de ses deux compatriotes Jerson Emiliano Dos Santos et Ivanildo Meirelles De O Sanchez Lopez.
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Trois entreprises intervenant dans le projet de la nouvelle aérogare d’Oran «Ahmed Ben Bella» seront prochainement destinataires de mises en demeure, pour rattraper les retards constatés, a indiqué lundi le ministre des Transports et des Travaux publics, Abdelghani Zaalane.
Lors d’une réunion avec les 25 entreprises chargées du projet, le ministre a annoncé que la nouvelle aérogare sera opérationnelle l’été prochain, tout en exprimant une fermeté envers les trois entreprises défaillantes, à savoir «Marti Metal», «Bn Art» et «All Store». «Si elles ne respecteront pas leurs engagements en matière de délais, nous procéderons à la résiliation des contrats et nous exigerons le paiement de pénalités de retard», a déclaré M. Zaalane, ajoutant «la loi des marchés publics nous donne les outils juridiques nécessaires pour palier à ces problèmes, surtout que le projet est en phase des travaux secondaires».
Le ministre a rappelé, au passage, que le projet de la nouvelle aérogare d’Oran fait partie du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, avec le projet de la nouvelle pénétrante du port d’Oran, celui de la nouvelle rocade (5e boulevard périphérique) et ceux du complexe olympique et du téléphérique, entre autres. «Ce n’est pas seulement en prévision des Jeux méditerranéens de 2021 que nous voulons plus de célérité dans la réalisation, mais parce qu’Oran, deuxième ville du pays, mérite ces projets, de par sa population et son économie», a-t-il expliqué. Le ministre a souligné que le président de la République «insiste beaucoup sur les délais, surtout que la nouvelle aérogare devra accueillir quelque 3,5 millions de voyageurs par, ce qui aura des répercussions positives sur le tourisme de toute la région».
Abdelghani Zaâlane a, d’autre part, souligné que le projet de l’aérogare est «un véritable défi, car il est réalisé par des entreprises à 100% algériennes». Par ailleurs, le ministre a souligné que «la gestion de la nouvelle aérogare doit être préparée dès maintenant, ainsi que la mise en place d’un personnel qualifié et bien formé dans cette infrastructure, à tous les niveaux, afin d’être au rendez-vous cet été», insistant également sur l’achèvement des équipements nécessaires dont les portiques de sécurité et les scanners. Les travaux de ce projet doté d’une enveloppe globale de 29,9 milliards DA enregistrent un taux d’avancement d’environ 90%.
La nouvelle aérogare internationale «Ahmed Ben bella» aura une capacité de traitement de 3,5 millions de passagers par an, extensible à 6 millions. Elle disposera d’un parking à étages de 1.200 places et sera alimentée en énergie solaire.
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Le président syrien, Bachar al-Assad, a salué mardi les résultats de la réunion du Haut comité mixte syro-iranien tenue la veille et couronnée par la signature de 11 accords, dont l’accord de coopération économique et stratégique de longue durée, soulignant que ces accords renforceront la fermeté de Damas et de Téhéran faisant face à «la guerre économique» provoquée par certains pays occidentaux.
Le président syrien a examiné mardi avec le premier vice-président de la République islamique iranienne, Eshaq Jahangiri, et la délégation qui l’accompagne, les résultats de la réunion du haut Comité mixte syro-iranien qui s’est déroulée la veille à Damas et les 11 accords conclus au terme de cette rencontre, dont l’accord de coopération économique et stratégique de longue durée, a rapporté l’agence Sana. «Les deux parties ont exprimé leur satisfaction des résultats de la réunion et affirmé la nécessité de poursuivre l’action pour l’exécution rapide des accords conclus», a ajouté l’agence syrienne.
Le président al-Assad a affirmé, à l’occasion, que «ces accords et projets de coopération ont une dimension stratégique et constituent un fondement économique solide capable de renforcer la fermeté de la Syrie et l’Iran face à la guerre économique menée contre eux par certains pays occidentaux», a précisé la même source.
Mettant l’accent sur l’importance de l’intensification des efforts conjoints dans cette phase pour faire échouer les tentatives de certains pays visant à affaiblir les deux Nations, al Assad a souligné que «Damas et Téhéran vont continuer à défendre leurs décisions indépendantes et la volonté de leurs peuples, notamment après avoir réussi à éliminer le terrorisme».
De son côté, M. Jahangiri a indiqué que sa visite et la tenue de la réunion du Comité mixte à Damas est «un message au peuple syrien et à la communauté internationale que l’Iran, qui s’était tenue solidaire aux côtés de la Syrie dans la guerre contre le terrorisme, se tiendra aussi à ses côtés dans la phase de la reconstruction du pays». Le premier vice-président iranien a relevé que «les succès réalisés par la Syrie dans la lutte contre le terrorisme avaient contribué à éviter la propagation de ce phénomène dans d’autres pays».
Le président al-Assad et le responsable iranien ont réitéré que les «relations solides et enracinées entre les deux pays avaient constitué durant ces derniers années un facteur de force pour les deux peuples», mettant l’accent sur la nécessité de «poursuivre cet effort pour développer leurs économies et éliminer tous les obstacles qui entravent le développement de la coopération bilatérale».
Les accords conclus entre la Syrie et l’Iran interviennent dans un contexte favorable marqué par le retour de la stabilité en Syrie, alors que d’intenses efforts son menés pour relancer l’économie du pays à travers la multiplication des projets d’investissements et de reconstruction du pays.
Les accords signés lundi concernent notamment la réhabilitation de certaines infrastructures, à l’instar des ports de Tartous et de Lattaquié, mais aussi la construction d’une grande centrale électrique d’une capacité de 540 mégawatts.
En août dernier, l’Iran et la Syrie avaient signé un accord de coopération militaire, devant permettre de renforcer les capacités défensives syriennes face aux tentatives extérieures d’atteinte à son intégrité territoriale et à la destruction des infrastructures publiques du pays.
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Grève générale inédite, création d’un parti censé servir les ambitions prêtées au Premier ministre… La Tunisie, pionnière et unique rescapée du Printemps arabe, est entrée de plain-pied dans une année électorale à hauts risques pour sa jeune démocratie. Tour d’horizon à quelques mois de ces scrutins législatifs et présidentiel, huit ans après la chute de la dictature.
LES DATES SONT-ELLES CONNUES ?
L’Instance supérieure indépendante chargée d’organiser les élections (Isie) doit les fixer prochainement. La Constitution, dont l’adoption en 2014 fut saluée comme une grande réussite de la transition démocratique, prévoit que les législatives aient lieu dans les 60 jours avant la fin du mandat de l’Assemblée, soit entre début octobre et début décembre. La présidentielle est prévue entre fin octobre et fin décembre. Les législatives sont prévues avant la présidentielle, à moins qu’un parti ne parvienne à convaincre la majorité des députés de bousculer ce calendrier ou que le président ne démissionne. La Cour constitutionnelle, saisie en cas de litiges, n’est pas encore constituée, et l’Isie est fragilisée, le Parlement n’ayant notamment toujours pas désigné de nouveau président. Mais la majorité des élus et les bailleurs de fonds sont opposés à tout report.
LE PRESIDENT SERA-T-IL CANDIDAT ?
Premier président élu démocratiquement au suffrage universel en 2014, Béji Caïd Essebsi, 92 ans, est le doyen des chefs d’Etat avec la reine d’Angleterre. M. Essebsi est envisagé comme candidat par Nidaa Tounes, parti qu’il a co-fondé en 2012 et qui est déchiré par des luttes de pouvoir. Il a indiqué mardi dans un entretien à un journal arabophone qu’il ne visait pas « la présidence à vie » et qu’il ne briguerait un second mandat que « dans l’intérêt de la Tunisie » et à condition que Nidaa se ressoude. Il a par ailleurs attaqué son Premier ministre Youssef Chahed, accusé de s’accrocher au pouvoir via un pacte « secret » avec les islamistes d’Ennahdha. Le fils du président, Hafedh Caïd Essebsi, dont la mainmise sur Nidaa Tounes a précipité les tensions, est lui très largement rejeté, jusque dans son camp.
QUELS CANDIDATS POSSIBLES ?
Si aucun ne s’est prononcé, le Premier ministre, ex-dauphin du président, rassemble ses troupes. Dimanche a été annoncée la création prochaine d’un mouvement dont les référents politiques sont très proches de ceux de Nidaa Tounes (« modernisme », libéralisme…). Si M. Chahed était absent, c’est autour de sa personne et des 44 députés l’ayant rallié cet automne que le mouvement « Tahia Tounes » (« Vive la Tunisie ») se constitue. Tahia Tounes, tout comme Nidaa, doit organiser son congrès en mars. Ennahdha, formation qui s’en est la mieux tirée lors des municipales de 2018, apparaît pour sa part comme la plus structurée pour les législatives. Elle s’est en outre efforcée d’acter sa mutation en parti à simple « référent » islamiste, ou « islamo-conservateur ».
Mais Ennahdha n’a pas encore décidé s’il allait présenter un candidat à la présidentielle ou trouver un allié, tel l’ex-président Moncef Marzouki en 2014. Après ce scrutin perdant, Ennahdha avait scellé une alliance surprise avec M. Essebsi, rompue fin 2018. Le chef de file historique d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a déclaré qu’il ne souhaitait pas être candidat. Mais la décision relève des instances du parti. D’autres personnalités sont évoquées pour ce scrutin, dont l’ex-président Marzouki (2011-14), le chef de file de la gauche Hamma Hammami ou la mécène Olfa Rambourg, dont la Fondation soutient divers projets socio-culturels.
QUELS THEMES DE CAMPAGNE ?
Les 11 millions de Tunisiens attendent avant tout des réponses à la profonde crise sociale et économique, alors que la menace jihadiste a reflué. La reprise de la croissance n’a pas permis de juguler le chômage, et l’inflation a rogné le pouvoir d’achat. Une grève générale inédite a été observée ce mois, et un nouvel appel a été lancé par le puissant syndicat UGTT. Mais la tentation reste forte de placer le débat sur des questions polarisantes comme les droits des femmes ou la religion. « Si Tahia Tounes s’installe et récupère l’électorat de Nidaa, elle pourra décliner » un programme de « réformes économiques », estime Khayam Turki, du centre de réflexion Joussour. « Mais si elle peine à s’affirmer », la campagne pourrait tourner « autour de l’identitaire pour gêner Ennahdha ».
QUEL TYPE DE SCRUTIN ?
Les conditions pour postuler à la présidentielle sont aussi souples que lors du scrutin historique de 2014, et il pourrait y avoir foule de postulants, ouvrant la voie à des candidatures visant à négocier un ministère ou l’abandon de dossiers judiciaires, estime un observateur. Pour les législatives, un projet de loi visant à relever le seuil électoral à 5% est à l’étude, ce qui accentuerait la domination des gros partis. « Le risque est d’appauvrir le débat parlementaire, ce qui n’est pas indiqué dans une démocratie de transition nécessitant des contre-pouvoirs forts », estime Selim Kharrat, de l’observatoire de la vie politique Al-Bawsala.
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À seulement deux mois du Brexit, la Première ministre Theresa May a obtenu mardi des députés britanniques un mandat pour rouvrir les négociations avec Bruxelles, mais l’Union européenne a immédiatement refusé, un dialogue de sourds à l’issue incertaine.
C’est un revirement de taille pour la dirigeante conservatrice, qui proclamait il y a encore quelques semaines que son «Traité de retrait» de l’UE, âprement négocié pendant des mois avec Bruxelles mais rejeté il y a deux semaines par les députés britanniques, était le «meilleur» et «le seul possible». «Mes collègues et moi-même parlerons à l’UE de la manière dont nous pouvons répondre à ce que souhaite la Chambre» des Communes et chercherons à obtenir «des changements juridiquement contraignants», a-t-elle déclaré devant les députés, reconnaissant que «ce ne serait pas facile», étant donné «l’appétit limité au sein de l’UE pour un tel changement».
Ce traité conclu en novembre «n’est pas renégociable», a d’ailleurs immédiatement répliqué à un porte-parole du président du Conseil européen Donald Tusk. Peu auparavant, le président français Emmanuel Macron, en déplacement à Chypre, avait également adressé une fin de non-recevoir, affirmant que l’accord était le «meilleur accord possible et n’était pas renégociable». Il a appelé le gouvernement britannique à «rapidement présenter» au négociateur en chef de l’UE Michel Barnier «les prochaines étapes qui permettront d’éviter une sortie sans accord que personne ne souhaite mais à laquelle nous devons tous malgré tout nous préparer».
Cet accord de divorce, censé organiser un Brexit ordonné, avait été massivement rejeté le 15 janvier par les députés britanniques et la Première ministre s’efforce depuis de remettre le processus sur les rails afin d’éviter une sortie sans accord, un scénario redouté par les milieux économiques. Si elle veut renégocier ce texte, Theresa May devra aussi tenir compte d’une série d’amendements non contraignants votés mardi soir par les députés britanniques. L’un d’eux exclut ainsi une sortie de l’Union européenne sans accord. L’autre, soutenu par l’exécutif, demande à modifier le traité de retrait, en particulier une disposition controversée, le «filet de sécurité» («backstop» ), visant à éviter le retour à une frontière physique entre la province britannique d’Irlande du Nord et la République d’Irlande.
Echanges passionnés
Les députés ont revanche rejeté un amendement de la députée travailliste (opposition) Yvette Cooper, qui aurait pu avoir pour conséquence de repousser la date du Brexit, prévu pour le 29 mars. Ce rejet a provoqué la chute de la livre, signe de l’inquiétude du secteur économique. «Etendre l’article 50 n’empêcherait pas une sortie sans accord», avait balayé Mme May pendant les débats, qui ont donné lieu à des échanges passionnés entre députés de tous bords. La Première ministre s’est engagée à faire voter un accord remanié «dès que possible».
Si aucun accord n’est conclu avec l’UE d’ici le 13 février, elle a annoncé son intention d’organiser un vote le 14 février sur un départ sans accord. Pour Anand Menon, chercheur au King’s College de Londres, «la Première ministre va se servir de tout ça pour prouver aux députés, à part les plus récalcitrants, que le backstop ne peut pas être renégocié et qu’ils vont donc devoir affronter la réalité du Brexit : soit voter pour l’accord, soit pour un nouveau référendum, ou bien une sortie sans accord».
Le chef de l’opposition Jeremy Corbyn s’est cette fois dit prêt à rencontrer Theresa May pour trouver une «solution raisonnable», qui garantisse les «droits des travailleurs». L’idée de rouvrir ces négociations suscitait des réactions contrastées dans les rangs de manifestants partisans et adversaires du Brexit rassemblés devant le Parlement de Westminster. «Il faut les rouvrir car le backstop est inacceptable», a déclaré à l’AFP Philip Aiston, un Brexiter de 66 ans. Nick Jackson, un europhile de 48 ans, dénonçait de son côté la vacuité de l’entreprise : les dirigeants de l’UE «ont déjà dit non (à de nouvelles négociations). Ils ont dit non plusieurs fois. Je ne sais pas pourquoi elle ne comprend pas».
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La consommation de drogues explose dans le milieu des jeunes. Et du fait de la rareté des drogues « traditionnelles », leurs prix flambent.
Ce qui fait rabattre les consommateurs vers un autre type de poisons : les psychotropes. Un produit de moindre coût, à l’effet immédiat, mais dévastateurs pour la santé. la logique de vendre toujours plus et d’augmenter le nombre de clients, des réseaux de dealers n’hésitent plus à proposer des drogues de moins en moins chères. Ainsi, la toute nouvelle pilule proposée sur le marché coûte 30 dinars. Il s’agit d’un psychotrope fabriqué localement à partir du Paracétamol ou d’autres médicaments d’usage courant mélangés à d’autres substances.
C’est ce qu’a révélé le commandant du groupement territorial de la gendarmerie de la wilaya d’Alger, Boukhalda Abdelkader, lors de l’exposition du bilan de la GN pour 2018. Selon le profil dressé par les gendarmes,les consommateurs ont moins de 20 ans.Les dealers quant à eux, sont généralement âgés de plus de 35 ans.
Enfin, selon ce bilan, les différentes brigades de la gendarmerie ont saisi durant l’année écoulée, 15.544 kilogrammes de kif, 254 grammes de cocaïne, et 10.814 pilules psychotropes (Rivotril).
Par R N.
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L’Entente de Sétif a atomisé l’AS Ain M’lila, en s’imposant sur le score large de 4 buts à 0, à l’occasion du match de mise à jour de la 17e journée de la Ligue 1, joué ce mercredi à Sétif.
Grâce à un Djabou des grands jours, l’ES Sétif confirme son regain de forme. Après avoir surclassé l’USM Alger, leader du championnat, en 8es de finale de la Coupe d’Algérie, les Sétifiens ont réalisé une véritable démonstration face à l’ASAM.
Visiblement dans un bon jour, le capitane sétifien a été l’un des grands artisans de cette éclatante victoire. Le métronome de l’ESS a débloqué la situation à la 17e minute avant de récidiver à la 33e minute permettant ainsi à son équipe de rejoindre les vestiaires avec deux longueurs d’avance.
En seconde mi-temps, les visiteurs ont montré un meilleur visage. Le promu est passé tout prêt de réduire la marque, à plus d’une fois, mais le portier sétifien était toujours à la parade. De leur côté, les gars de Ain El Fouara ont géré leur avance intelligemment en procédant par des contres.
Après avoir raté deux autres buts tout fait, par Banouh (62’) et Ferhani (69’), l’ESS s’est mis à l’abri définitivement grâce à la troisième réalisation de la partie, signée Bouguelmouna (80’).
Pour sa part, Djabou a clôturé le festival offensif des Noir et Blanc en portant l’estocade à 4 buts à 0 d’une très belle tête plongée, s’offrant par la même occasion un très joli triplé.
Grâce à ce succès retentissant, l’ESS remonte à la 6e position (27 pts) et se relance dans la course à la troisième place du podium. En ce qui concerne l’ASAM, cette dernière occupe le 11e rang avec un total de 20 points.
Mohamed Kermia
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Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s’est entretenu mardi à Washington, avec le sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques, David Hale.
L’entretien a porté essentiellement sur la situation au Sahara occidental. A ce titre, M. Messahel a réitéré la position de l’Algérie soutenant le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Il a également réitéré le soutien de l’Algérie aux efforts des Nations unies et de l’Envoyé personnel du secrétaire général, Horst Kohler. Les deux parties ont également abordé d’autres questions d’intérêt commun dont la situation dans la région et les défis sécuritaires qui y sévissent.
L’entretien entre MM. Messahel et Hale s’inscrit dans le cadre de la concertation politique régulière entre les deux pays. A ce titre, il est à rappeler que M. Hale avait effectué une visite de travail à Alger les 28 et 29 novembre 2018, où il s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères.
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Tahar Mansour
Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a rappelé avant-hier à Blida que l’Etat avait engagé des moyens financiers très grands, soit 54 milliards de dollars pour arriver à satisfaire les besoins en eau du pays en réalisant des barrages, des infrastructures de dessalement de l’eau de mer, des transferts sur des centaines de kilomètres, mais le grand défi reste celui de la gestion de cette ressource pour une distribution équilibrée aux habitants’. L’Algérie a fait appel à des compétences étrangères en matière de gestion et de distribution de l’eau au niveau des grandes villes comme Alger, Oran, Annaba et Constantine et un grand savoir-faire a été transmis aux spécialistes algériens qui se trouvent au sein de l’Algérienne des eaux à travers tout le territoire national. Rappelant la grande crise dans la distribution de l’eau qu’a connue l’Algérie dans les années 2000, le ministre déclare que le gouvernement, grâce aux orientations du président de la République, a décidé de mettre tous les moyens pour faire face à cette rareté de l’eau potable en Algérie. Les résultats sont là maintenant « et ils sont palpables, la majorité des wilayas disposent de grandes capacités de production et de stockage d’eau potable ou d’irrigation alors que celles qui ne disposent pas de ce liquide vital bénéficient de transferts suffisants pour répondre aux besoins de leurs populations », précise Necib. Il annonce aussi la prochaine réalisation de trente stations d’épuration à travers le territoire national et explique que l’apport des eaux traitées est considérable et peut répondre dans une certaine mesure à la demande de l’agriculture et de l’industrie. Profitant de sa visite au chantier de réalisation d’une station d’épuration à Ben Khelil (Boufarik), le ministre explique que cette station a une capacité de traitement de 60 000 mètres cubes par jour, ce qui pourrait répondre à une partie de la demande du secteur agricole de la région, une fois sa mise en service prévue à la fin du mois de mars prochain. La station d’épuration de Béni Méred, d’une capacité de plus de 50 000 m3/j, devrait aussi être réceptionnée au mois de mars alors qu’une troisième sera lancée à Bouinan pour prendre en charge les eaux usées de ce nouveau pôle d’habitation très important et des villes avoisinantes. Toujours au cours de sa visite effectuée à la wilaya de Blida en compagnie du wali, M. Youcef Cherfa, et du P/APW, M. Abderrahmane Soualmi, le ministre s’est enquis des taux d’avancement des nouveaux systèmes d’AEP pour l’alimentation de la région de Meftah, surtout pour ce qui est du nouveau pôle d’habitation de Saf Saf devant accueillir plus de 10 000 logements, de Larbâ et de sa périphérie qui devraient voir le déficit enregistré en AEP résorbé grâce à ces nouveaux apports. C’est un autre projet de même consistance qui a été inspecté au niveau de Mouzaïa et Aïn Romana qui devrait, lui aussi, améliorer l’alimentation en eau potable de ces deux agglomérations.The post Blida: Des projets pour l’amélioration de la distribution d’eau potable appeared first on .
Tahar Mansour
Faisant suite au dépôt d’une plainte par une dame concernant le vol de la somme de 800 millions de centimes et de tous ses bijoux qui se trouvaient à l’intérieur d’une caisse métallique, les services de la sûreté de daïra ont aussitôt lancé une enquête discrète qui a donné rapidement ses fruits. Sur place, les policiers ont déterminé que les voleurs avaient pénétré à l’intérieur de la maison en escaladant le mur d’enceinte, ce qui leur permet de diriger leurs recherches vers une certaine catégorie de délinquants potentiels tout en activant le côté de la recherche d’informations.Ils réussirent donc à identifier et arrêter cinq suspects chez qui ils récupérèrent 700 g de bijoux et la somme de 140 millions de centimes. Les cinq mis en cause ont été présentés à la justice qui statuera sur leur cas.
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Farid Haddouche
Le recouvrement forcé des cotisations des employeurs dans le système de la sécurité sociale a fait l’objet d’une journée d’étude qui vient d’être organisée par la direction de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) de la wilaya de Bouira en coordination avec le secteur de la justice. Cette rencontre a vu la participation de la présidente de la cour, du procureur général, des magistrats, procureurs, huissiers, avocats et notamment les banquiers. Pour Mohamed RedaAbdeli, le directeur de la Cnas de Bouira, « Il s’agit d’une journée d’étude que nous organisons en commun avec le secteur de la justice sur le thème principal qui est le recouvrement forcé des cotisations. Nous allons débattre également de toutes les informations essentielles relatives à l’exécution et la mise en œuvre de la loi 08/08 relative au contentieux de la sécurité sociale dont l’axe principal est le recouvrement forcé des cotisations.» C’est de la sorte que les mécanismes mis en œuvre et les procédures de recouvrement des cotisations dues à la Cnas ont été débattus entre les représentants de la Cnas et ceux du secteur de la justice. Il a été également fait appel aux délégués des corps de la gendarmerie et de la police considérés comme des partenaires directs de la Cnas pour l’assister en matière de recouvrement. D’où l’arsenal juridique qui a été mis en place afin de permettre à la Cnas de maintenir son équilibre financier et d’assurer la stabilité et la continuité du système de sécurité sociale. L’arsenal juridique comporte des mesures à prendre contre les redevables et contrevenants. Les interventions des conférenciers ont porté essentiellement sur le recouvrement forcé des cotisations des employeurs et les procédures appropriées au règlement des contentieux devant les commissions de recours et le système de contrôle, à savoir le recouvrement.En somme, cette journée d’étude est sortie avec des recommandations qui seront transmises à qui de droit. Nous citerons les plus essentielles parmi celles-ci, dont la nécessité absolue de l’exécution des lois se rapportant au système de sécurité sociale, et des dispositions réglementaires qui ont trait au recouvrement forcé des cotisations. Les banquiers, à leur tour, ont été invités à contrôler l’application des articles du 57 à 60 de la loi 08-08 se rapportant au contentieux, et les forces de l’ordre à assister les agents de recouvrement de la Cnas. Ainsi que les huissiers de justice à notifier les mises en demeure.
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A. Boudrouma
Les habitants d’El Khanga, un hameau dépendant de la commune de Béni Ouelbène, à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya de Skikda, ont érigé un barrage sur la RN 85, un important axe routier, reliant Constantine à Collo, isolant du coup toutes les localités de l’ouest de la wilaya. Par cette action, ils entendaient protester contre leurs conditions de vie éprouvantes qu’ils endurent à chaque saison hivernale, sachant que leur région est connue pour le grand froid qui y sévit. Ils ont reproché aux élus de ne pas avoir tenu leurs promesses de raccorder leur village au réseau de gaz de ville, une situation mise à profit par certains commerçants peu scrupuleux, pour faire grimper le prix de la bonbonne de gaz butane. Ils n’ont pas manqué également de mettre en avant l’état déplorable du réseau routier, confinant dans l’isolement les nombreuses localités dépendant d’El Khanga. Ils ont revendiqué également l’amélioration de l’alimentation en eau potable. Le déplacement sur les lieux d’une délégation d’élus a permis, au bout de longues tractations, de mettre un terme au siège de toute la région de Collo qui a duré plusieurs heures.The post Skikda: Des habitants d’El Khanga bloquent la route appeared first on .
Abdelkrim Zerzouri
«C’est scandaleux», pestent des voyageurs, sous la pluie, trempés jusqu’à l’os, au niveau de la station «Benabdelmalek» du tramway.La station en question se trouve, en effet, depuis quelques semaines, « sans couverture au-dessus de leurs têtes ». Fin de quai des stations, cet arrêt important, donc, a été totalement dégarni de ses abris dans le cadre d’une opération d’embellissement et de relooking des abris des stations voyageurs du tramway de Constantine. Belle initiative. Seulement, à peine quelques jours après leur lancement, les travaux se sont brusquement arrêtés, après enlèvement des anciens abris de cette station. Laissant les voyageurs dans une situation embarrassante, notamment quand la pluie se met de la partie. « On est trempé jusqu’aux os », se plaignent des voyageurs qui attendaient sous la pluie l’arrivée de la rame.
«C’est irresponsable de laisser la station sans abri», lancent d’autres voyageurs en colère, qui disent qu’ils ne trouvent plus où se mettre à l’abri de la pluie avant de monter dans la rame. Des femmes, des élèves, et autres travailleurs qui rentraient chez eux par ces fins d’après-midi, marquées ces derniers jours par les chutes de neige et de pluie, subissent d’énormes désagréments. « Et, personne ne semble éprouver de la peine pour eux. Ni excuses, ni relance rapide des travaux d’embellissement, du moins la pose des abris en urgence par ces temps pluvieux », se plaint-on. Après quelques coups de pinceaux sur les chaises de la station, l’enlèvement des abris et l’entame de la pose de nouveaux poteaux qui portent ces abris, tout s’est brusquement arrêté, figé.Le chantier a, précipitamment, pris ses bagages et quitté les lieux, sans crier gare. Presque sur un air d’un quelconque conflit avec la société Setram, puisqu’il n’y a pas meilleure attitude pour porter atteinte à la dite société que de faire porter le chapeau « trempé » à ses clients. Et, l’arrêt qui perdure depuis quelques semaines, laisse clairement voir que les travaux sur ce chantier resteront longtemps encore en l’état, et les voyageurs n’ont pas d’autre choix que de prendre leur mal en patience durant cette saison d’hiver. Se doter, surtout, de parapluie pour éviter de ne pas trop s’exposer à la pluie.
Nous avons vainement essayé de contacter la cellule de communication de la Setram pour en savoir plus sur cette situation déplorable.
En tout cas, la préoccupation majeure des voyageurs, ces jours-ci, soit les désagréments endurés au niveau de la station Benabdelmalek, totalement découverte après l’enlèvement des anciens abris, aura été transmise aux responsables de la société.
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A.Z.
Un incendie qui s’est déclaré, hier, dans un atelier de peinture-mécanique-auto, au quartier Sidi M’cid, a fait d’énormes dégâts matériels, ainsi qu’une victime indisposée par la dense fumée qui se dégageait de l’intérieur de l’atelier; en question. La victime, une femme de 39 ans, qui souffrait de difficultés respiratoires, logeait à l’étage supérieur de cette bâtisse individuelle, construite en R+1, avec des locaux de mécanique auto au rez-de-chaussée et des habitants au-dessus. Les sapeurs-pompiers de l’unité secondaire Sissaoui Slimane’, appuyés par les éléments des centres avancés Boumaaza Abdelmadjid’ et Masnaf Abderrahmane’, qui se sont déplacés, à 11h10, sur le lieu du sinistre, ont dû déployer d’énormes efforts pour venir à bout des flammes, note un communiqué de la Protection civile.Ajoutant que 5 véhicules et d’autres équipements ont été calcinés à l’intérieur de l’atelier.
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