Le wali de la wilaya de Khenchela vient de mettre fins aux fonctions du président de l’Assemblée populaire communale de Khenchela, rapporte le site d’information Alg24.
La décision a été prise suite à des actes de provocation envers les citoyens commis par le maire de cette commune, précise la même source. En effet, le maire en question avait interdit aux habitants de la commune de soutenir Rachid Nekkaz, ce qui a provoqué la colère des citoyens qui n’ont pas hésité à manifester ce matin auprès de cette même APC.
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BECHAR – Une école supérieure de formation d’ingénieurs aux métiers de l’énergie solaire sera créée à Bechar dans le but de développer l’exploitation et l’utilisation de cette énergie renouvelable, a annoncé mardi le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, en visite dans la wilaya.
« Nous prévoyons, en marge du projet de réalisation de l’une des plus grandes centrales photovoltaïques en Afrique dans cette région du pays, qui aura une capacité de production de 300 mégawatts, la création d’une école supérieure de formation d’ingénieurs spécialisés en énergie solaire et ce pour pourvoir cette gigantesque installation énergétique en cadres locaux pour sa prise en charge », a précisé le ministre.
« L’Algérie est le pays africain et méditerranéen disposant du plus important potentiel en matière d’énergie renouvelable à l’échelle régionale, de même que les capacités les plus appropriées au développement et à l’exploitation de ce potentiel énergétique vert. Ce potentiel demeure le plus important en terme disponibilité et de puissance et, sans doute aussi, le plus compétitif à développer à l’avenir sous diverses formes », a souligné M. Guitouni.
L’Algérie est en effet l’un des plus importants gisements d’énergie solaire au monde avec une durée d’ensoleillement de 2.000 à 3.900 heures par an, et une irradiation journalière de 3.000 à 6.000 Wattheures par M2, soit l’équivalent de 10 fois la consommation mondiale, selon des spécialistes nationaux.
« La création de cette école spécialisée va certainement être d’un apport très important au développement de l’énergie solaire tant dans le sud du pays que dans d’autres régions du pays », a estimé le membre du gouvernement, lors d’une cérémonie de lancement du projet d’un centre culturel et sportif de l’entreprise nationale Naftal au nord de Bechar.
Ce centre, qui s’étend sur 10.000 m2 et dont la réception est prévue dans les 24 prochains mois, sera doté de plusieurs infrastructures, dont une piscine semi-olympique, des terrains de sports et d’autre servitudes (cafeteria, structures de restauration et garderie d’enfants). Il a nécessité un investissement de 360 millions DA dégagé par Naftal pour sa concrétisation au profit de ses travailleurs et des habitants de la commune de Bechar.
Vers une délocalisation du centre de carburant de Bechar
Le ministre de l’Energie a achevé sa visite de travail de deux jours dans la wilaya par le lancement des travaux de réalisation d’un nouveau dépôt de carburant d’une capacité de stockage de 21.000 m3, relevant de Naftal qui a projeté sa réalisation à 40 km au Nord de Bechar, pour la délocalisation de l’ancien centre situé en milieu urbain.
Cette structure énergétique, qui sera réceptionnée en 2020, permettra grâce à ses 9 bacs à carburant, une autonomie de la région de 30 jours en matière de disponibilité des différentes variétés de carburant au lieu des 12 jours actuellement, ainsi que la création de 120 emplois et la couverture des besoins de la wilaya de Bechar et de deux localités de la wilaya de Tindouf, à savoir Hassi-Khebbi et Oum-Lassel .
L’ancien dépôt de carburant de Bechar, qui a été créé en 1960 avait une capacité de stockage de carburant de 9.000 m3, selon les responsables locaux de Naftal.
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ALGER- La modernisation bancaire constitue aujourd’hui un jalon « décisif » des réformes structurelles, devant favoriser la diversification de l’économie nationale et la mettre sur la voie d’une croissance plus soutenue, a indiqué mardi à Alger le ministre des Finances,Abderrahmane Raouya.
Lors d’une journée technique sur la modernisation des banques, organisée par l’Association des Banques et établissements financiers (Abef), en présence de responsables de la Banque d’Algérie, du patronat, de la centrale syndicale et de la place financière, M. Raouya a notamment invité les banques à faire plus d’efforts pour mobiliser l’épargne.
« Il est attendu des banques une contribution qualitative par une mobilisation plus intense de l’épargne et une meilleure allocation au profit des agents économiques », a-t-il recommandé.
Les banques de la place sont ainsi invitées à améliorer la qualité de leurs services, promouvoir la couverture territoriale et diversifier davantage la gamme des produits proposés, a soutenu le ministre.
Il est également attendu des banques des efforts conséquents en termes de formation et de valorisation des ressources humaines surtout sur les volets portant sur l’évaluation et la gestion des risques, l’action commerciale et les systèmes d’information, a-t-il insisté.
L’expansion de l’activité bancaire ne doit tout de même pas se faire au détriment de la robustesse des indicateurs de solidité financière, a-t-il ajouté en se réjouissant des efforts de la Banque d’Algérie pour mettre en place des dispositifs réglementaires régissant l’activité bancaire conformément aux standards internationaux de nature à favoriser l’émergence d’un système bancaire moderne et résilient.
A travers quatre panels techniques, les participants à cette rencontre ont débattu des voies et moyens pour mener à bien la réforme des banques face aux mutations économiques, la diversification de l’offre des financements, la modernisation des systèmes d’information ainsi que l’inclusion financière.
Ces thèmes représentent « un échantillon significatif des actions de réformes financières entreprises en Algérie », selon M. Raouya.
Pour sa part, le président de l’ABEF, Achour Aboud, a souligné que le secteur bancaire national était en train d’accélérer sa mue de façon à constituer un véritable vecteur d’intégration de l’économie algérienne dans le nouveau paysage international.
« Toute la communauté bancaire est consciente du chemin qui reste à parcourir pour hisser le secteur aux standards internationaux, mais nul ne peut ignorer les avancées significatives et les réalisations accomplies par le secteur grâce aux différents programme de sa mise à niveau », a-t-il affirmé.
Selon lui, avec une trentaine de banques et établissements financiers, employant près de 35.000 employés, le secteur bancaire et financier algérien détient un réseau commercial de plus de 1.500 agences, gère 14 millions de comptes et un encours de crédits à l’économie de 10.000 milliards de DA.
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ALGER- Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi a annoncé lundi à Alger la réception, fin mars prochain, de 16 millions de doses supplémentaires de vaccins contre la peste des petits ruminants.
Répondant aux questions des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre de l’examen du projet de loi relative à la médecine vétérinaire, le ministre a précisé que l’Algérie réceptionnera, fin février, 8 millions de doses de vaccins contre la peste des petits ruminants et 8 millions autres durant mars prochain.
Ces lots s’inscrivent dans le cadre du marché gré à gré conclu avec un laboratoire indien en vertu duquel il sera procédé à la réception des doses de vaccins dont le nombre total s’élève à 21 millions.
L’Algérie a réceptionné fin janvier dernier le premier lot de 5 millions de doses de vaccins obtenu, à titre exceptionnel, « grâce aux efforts de la diplomatie des ambassadeurs de l’Algérie à l’étranger ».
Dans ce cadre, le ministre a déclaré que « l’opérateur indien a exigé plus de temps pour produire la quantité demandée, mais grâce à nos ambassadeurs, nous avons pu assurer, fin du mois dernier, les premières quantités avant la réception du reste des lots durant février et mars, « .
La peste des petits ruminants a été découverte à Tamanrasset début novembre 2018 suite aux analyses réalisées après les prémices de la fièvre aphteuse qui sont apparues dans la région, a fait savoir M. Bouazghi.
A cet effet, 7 laboratoires algériens spécialisés en cette matière ont procédé à l’analyse des échantillons avant la confirmation des résultats par des laboratoires internationaux auxquels recourent plusieurs organisations internationales à l’image de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
En parallèle, toutes les mesures préventives nécessaires ont été prises, en tête desquelles figure l’interdiction de la circulation du bétail à l’intérieur et à l’extérieur des frontières de l’Algérie du côté sud.
Après constat du diagnostic, des négociations ont été entamées avec deux laboratoires étrangers pour l’approvisionnement des vaccins nécessaires, a ajouté le ministre qui a indiqué que son département ministériel a demandé au gouvernement de lui accorder une licence exceptionnelle pour conclure un marché de gré à gré à cet effet.
Concernant la fièvre aphteuse, un contrat a été conclu avec un laboratoire français pour l’approvisionnement de 2 millions de doses de vaccin dont un million réceptionné le 2 février passé.
Dans l’attente de l’arrivée de ce lot, le ministère de l’Agriculture a recouru aux doses de vaccin acquises en 2018 dans le cadre de sa campagne de prévention ordinaire et dont le nombre s’élève à près d’un million de doses.
Selon le ministre, la réception du lot restant, soit un million de doses, est prévue le mois de mars prochain.
La campagne de vaccination se déroule actuellement « de façon ordinaire avec un suivi et un contact permanent avec les walis », a affirmé le ministre.
A ce propos, M. Bouazgui a affirmé que le programme de vaccination touchera tous les bétails à travers le pays (29 millions têtes ovines et 2 millions bovines).
Des quotas supplémentaires du vaccin seront acquis vers la fin de mars dans le cadre d’un marché conclu fin décembre 2018, portant acquisition de 1 à 4 millions vaccins supplémentaires contre la fièvre aphteuse et de 7 à 21 millions vaccins supplémentaires contre la peste des petits ruminants.
==L’Ordre national des vétérinaires: un espace unificateur des professionnels==
Concernant le projet de loi amendant la loi de 1988 relative aux activités de médecine vétérinaire et à la protection de la santé animale, présenté, lundi, devant les membres de l’APN, le ministre a indiqué que ce texte intervenait « pour instituer un Ordre national des vétérinaires et sera un +acquis+ pour la profession et un espace unificateur pour les vétérinaires ».
Ce projet de loi a pour objectif de s’adapter aux développements marquant ce domaine au niveau international et de répondre aux exigences d’organisation de cette profession en Algérie.
Répondant aux préoccupations des députés qui ont demandé un amendement « large et approfondi » de la loi relative à la médecine vétérinaire, M. Bouazgui a fait observer que « l’objectif de l’amendement en cours se limite à la création de ce nouvel organe, à laquelle les professionnels n’ont eu de cesse d’appeler sans pour autant concerner les autres aspects, dont certains nécessitent d’être modifiés ou complétés.
Mettant en avant l’importance de ce projet de loi relatif à la santé animale et la sécurité alimentaire en Algérie, le ministre a rappelé que la faune algérienne s’élevait à 2 millions têtes bovines, 29 millions têtes ovines, 5,4 millions têtes caprines, 240 millions têtes de volaille destinées à l’abattage, 28 millions volaille de production des œufs, 400.000 têtes de chameaux et 70.000 têtes de chevaux.
« Nous importons actuellement 5 % de notre consommation en viande. Nous somme capable d’arrêter l’importation, mais cela exige de nous une meilleure maitrise et encadrement de notre faune », a-t-il soutenu.
Abordant les réalisations du secteur de l’agriculture en Algérie, le ministre a estimé que « le pays a fait des pas énormes depuis l’an 2000 dans ce secteur qui devrait être « un véritable moteur » de l’économie et une source de revenus pour l’équilibre de la balance de paiements dans les années prochaines .
Dans ce sillage, il a fait état de la plantation de plus de 10 millions d’arbres fruitiers durant les deux dernières années.
« Notre production des fruits nous suffit en plus d’un excédent. Les arbres plantés durant les deux dernières années seront destinés à l’exportation ou la transformation. Cette stratégie donnera ces fruits d’ici cinq ans où les carences seront remédies, notamment en ce qui concerne la distribution, le stockage et les bases logistiques », a ajouté le ministre.
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EL-OUED – Au total 2.288 cas de cancer ont été portés sur le registre du cancer de la wilaya d’El-Oued depuis sa mise en place en 2014, après ouverture du service de chimiothérapie, a-t-on appris mardi des responsables du Centre anticancéreux (CAC) d’El-Oued.
Ces cas ont été recensés au service spécialisé de traitement par chimiothérapie ouvert en 2013 au niveau de l’Etablissement public hospitalier EPH-Benamar Djilani, a précisé un médecin coordinateur du Registre du cancer.
Amine Merigua a précisé que les types de cancer prévalant dans la région concernent notamment les cancers du sein et du col de l’utérus chez les femmes, du poumon, de la prostate et colorectal chez les hommes et le cancer du sang chez les enfants.
51% des cas de cancer ont été dépistés chez des femmes avec 1.184 cas, contre 1.104 chez les hommes, a-t-il expliqué avant de signaler que plus de 45 cas de cancer sont enregistrés chaque mois dans la wilaya d’El-Oued.
L’opération de recensement des cancéreux s’effectue dans la plupart du temps à travers des relations personnelles directes avec les établissements hospitaliers, de proximité et des cliniques privées, loin des mécanismes administratifs garantissant le recensement automatique des cas de cancer à travers les 30 communes de la wilaya, a-t-il ajouté.
Selon M. Merigua, l’absence d’un recensement fiable et exact dans cette opération est liée notamment au retard accusé dans la mise en service de certains services du CAC, dont la radiothérapie et la chimiothérapie pour les petits cancéreux et de la chirurgie générale, contraignant les malades aux déplacements vers d’autres centres hors wilaya.
La cellule d’écoute au niveau du CAC d’El-Oued s’emploie à venir en aide aux patients, aussi bien ceux pris en charge au niveau du centre que les autres se déplaçant vers les structures similaires dans d’autres régions pour leur traitement, et ce en leur apportant toute l’aide voulue, à travers l’orientation, l’accompagnement et des aides médicales gratuites, a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le président de l’association « El-Fedjr » d’aide aux cancéreux a fait état de plus de 3.000 cas de cancer relevés entre 2018 et début 2019 dans la wilaya d’El-Oued, dont certains sont inscrits sur le registre de cancer d’El-Oued, notamment ceux suivant des séances de chimiothérapie.
Mohamed Zeghdi a ajouté que pas moins de 2.000 patients, issus notamment de couches sociales défavorisées, sont pris en charge et accompagnés par l‘association, à travers des aides pour els frais de transport, l’orientation et l’hébergement, avant de souligner que plusieurs cas ne sont pas recensés en raison de la ‘’faible » couverture médicale dans la région, et demeurent ainsi privés de consultations et de dépistage.
Il a expliqué, en outre, que la hausse du nombre de décès par le cancer était due au diagnostic tardif de la maladie, en phase de métastase, la rendant difficile à tout traitement de chimiothérapie et radiothérapie, et requérant dès lors la mise en soins intensifs.
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ALGER – Le président du Conseil de la nation, Abelkader Bensalah a qualifié, mardi, l’approche adoptée par l’Algérie dans le domaine de l’habitat de « judicieuse », car prenant en charge définitivement les préoccupations des citoyens pour l’obtention d’un logement décent.
S’exprimant lors d’une journée parlementaire sur « les politiques de l’habitat, d’urbanisme et de la ville: bilan et perspectives », M. Bensalah a indiqué que les options accordées dans le domaine de l’habitat s’adaptent aux développements enregistrées dans le pays, particulièrement à la faveur de la création d’un cadre juridique et organisationnel « efficace ».
« L’évaluation générale du secteur établit que les réalisations accomplies sont très bonnes », a-t-il indiqué, citant le bilan présenté par les directeurs du secteur.
Ce cadre juridique a permis de créer de nouveaux procédés « plus modernes et plus efficaces » qui ont permis d’adopter une politique audacieuse ayant contribué au règlement de la crise de logement, à travers l’élimination des constructions anarchiques et la réalisation de logements décents, a ajouté M. Bensalah.
La promotion de la ville et de l’urbanisme a permis à l’Algérie de se « hisser » au rang des pays développés, d’autant que les options prises répondent aux demandes des citoyens appelant à assurer le logement décent.
Evoquant l’élection Présidentielle du 18 avril 2019, le président de la chambre haute du parlement a affirmé que « la prochaine échéance électorale est importante et nous souhaitons qu’elle se déroule dans le cadre d’une concurrence loyale et que le discours politique réponde aux aspirations de la Nation », appelant les citoyens à participer massivement à cette élection.
Pour sa part, le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar a mis en avant l’importance des avancées réalisées dans le secteur de l’habitat, des avancées, a-t-il dit, ayant permis d’élargir le parc de logement qui compte actuellement 9.6 millions d’unités et de réduire le taux d’occupation des logements à 4,49 individus.
Le défi demeure, toutefois, « important », poursuit le ministre pour qui le secteur exige des mesures encourageant l’utilisation des matériaux de construction locaux et de l’utilisation des énergies renouvelables, en sus de la modernisation du secteur et de l’adaptation des formules de logement aux spécificités de chaque région.
Il a souligné, en outre, que les résultats réalisés doivent être consolidés et soutenus par les autorités locales et centrales à travers la poursuite de leurs efforts sur le terrain et l’association de tous les acteurs (maîtres d’oeuvre, cadres, bureaux d’études et organisations professionnelles) en vue de rattraper les insuffisances enregistrées et de réviser les textes législatifs et réglementaires qui ont atteint des phases avancées d’élaboration.
Le secteur prépare actuellement le lancement de la formule du logement locatif promotionnel (LLP) visant à créer un marché locatif à des prix de location moyens et étudiés, une formule adoptée en vertu de la loi de Finances 2019, a rappelé M. Temmar.
Par ailleurs, le ministre est revenu à l’augmentation des aides de l’Etat aux citoyens dans le cadre de différents programmes de logement, à l’instar du logement rural (de 700.000 DA à 1 million DA), du logement promotionnel aidé (LPA) (700.000 DA), du logement social et du logement location-vente (contribution du citoyen à hauteur d’un tiers de la valeur et le remboursement mensuel sur 25 ans).
En outre, la formule du Logement promotionnel public (LPP) destiné aux membres de la communauté algérienne établie à l’étranger, a connu une augmentation en termes de nombre des souscripteurs qui ont choisi les wilayas dans lesquelles ils désirent résider, à 11.500 inscrits dont 20.000 inscrits à cette formule.
Dans le même cadre, 560.000 logements ont été inscrits, un quota qui couvre le nombre de souscripteurs ayant procédé au paiement de la première tranche de leurs logements.
La formule de logement public locatif (LPL) a permis à 1.27 millions de familles de bénéficier de logements, a rappelé M. Temmar, soulignant que cette formule était financé totalement par l’Etat en sus de la réalisation de plusieurs structures publiques (écoles, universités, centres médicaux, sûreté).
L’expérience algérienne en matière d’éradication de l’habitat précaire avait été saluée par l’ONU Habitat, dont la directrice exécutive a qualifié l’expérience « d’unique en son genre »
Près de 24.000 entreprises de réalisation nationales, dont 1000 classées dans les catégories 5 à 9 (4%), 8000 architectes et 3000 ingénieurs agrées ont veillé à la réalisation de ces projets, a précisé M. Temmar.
Cette journée parlementaire s’inscrit dans la politique des journées d’études que compte organiser le Conseil de la nation sur les secteurs de l’agriculture, de l’assurance sociale, l’industrie et autres.
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L’USM Annaba a pris une option sur la qualification en demi-finales de la Coupe d’Algérie de football après sa victoire devant l’ES Sétif sur le score de 2 à 0 (mi-temps : 1-0), en quart de finale (aller), disputé mardi au stade 19-Mai-1956 d’Annaba.
Les buts de la rencontre ont été inscrits par Sahbi (18′) et Rebiai (58′, sp) pour l’USM Annaba qui évolue en Ligue 2.
Le match retour aura lieu le 27 février au stade 8-Mai-1945 à Sétif.
Toujours pour le compte des quarts de finale (aller), une autre derby se déroule en ce moment entre le CR Belouizdad et le NA Hussein-Dey au stade 5-juillet 1962 (Alger).
Les quarts de finale (aller) de la Coupe d’Algérie reprendront samedi prochain avec au programme le match entre la JSM Béjaïa et le Paradou AC, alors que le choc CS Constantine – MC Oran a été décalé au 12 mars.
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Le ministre du Commerce, Saïd Djellab et le ministre émirati de l’Economie, Sultan Bin Saeed Al Mansouri ont examiné, mardi à Dubaï (Emirats Arabes Unis), les possibilités d’un partenariat bilatéral pour la réalisation de ports secs et de plateformes logistiques en Algérie, dans le cadre d’une démarche qui permettrait aux deux parties d’investir les marchés africains, outre le développement de la coopération bilatérale dans le domaine de l’industrie « halal ».
« L’établissement de partenariats algéro-émiratis dans le domaine des infrastructures de base du secteur du commerce, à l’instar des ports secs, des plateformes de transit et des chaînes logistiques au Grand Sud, notamment à Tamanrasset et Tindouf, qui viendront s’ajouter à celles déjà réalisées par l’Algérie, est à même de faciliter l’accès des deux parties aux marchés des pays de l’Afrique de l’ouest qui comptent 350 millions de consommateurs », a indiqué M. Djellab, lors d’une rencontre, tenue en marge du salon international de l’agroalimentaire « Gulfood 2019 », organisé du 17 au 21 février en cours à Dubaï.
Mettant en avant les grandes potentialités dont disposent les deux pays en vue de lancer des investissements communs dans le domaine de l’industrie agroalimentaire « halal », le ministre a évoqué les grands progrès réalisés par l’Algérie dans ce domaine, notamment en matière d’organisation, citant le lancement du label « halal » pour un large éventail de produits, outre l’encouragement des opérateurs économiques à investir dans ce domaine.
Rappelant que les Emirats Arabes Unis sont « un partenaire important et stratégique » pour l’Algérie, M. Djellab a invité les opérateurs émiratis à découvrir les opportunités d’investissement offertes dans de nouveaux domaines, en particulier les secteurs du tourisme, de l’agriculture et de l’industrie automobile.
L’Algérie vit de grandes mutations économiques depuis près de deux décennies, a-t-il dit, ajoutant que le secteur privé est la locomotive d’activation du programme du Gouvernement visant la diversification de l’économie et la recherche de nouvelles opportunités d’exportation M.Djellab a indiqué, dans ce sens, que la participation de l’Algérie dans ce salon regroupant les leaders mondiaux de l’industrie alimentaire constituait une véritable opportunité pour les exportateurs algériens afin de mettre en avant leurs capacités de production et leurs atouts en vue de concurrencer les plus grandes marques internationales, en proposant des produits de qualité et à des prix concurrentiels.
Ce salon se veut un espace qui permet aux exportateurs algériens de côtoyer les plus grandes sociétés de distribution des régions du Golfe et du Moyen-Orient qui représentent d’importantes parts de marché s’étendant jusqu’au sud est de l’Asie, en Chine et au sous-continent indien, a-t-il soutenu.
Qualifiant de prometteurs et diversifiés les domaines d’investissement en Algérie, le ministre émirati de l’Economie a affirmé que le partenariat et l’investissement en Algérie ouvraient de larges perspectives aux deux parties, afin d’investir les marchés des continents européen et africain, vu la position stratégique de l’Algérie.
Outre les possibilités de partenariat en matière de réalisation d’infrastructures de base pour trouver de nouveaux accès aux produits algériens dans les marchés extérieurs, M. Al Mansouri a évoqué les diverses opportunités de partenariat offertes dans des domaines vitaux notamment l’économie du savoir, le tourisme, l’agriculture et les produits « hallal ».
Le ministre émirati a exprimé le souhait de voir la participation des operateurs algériens à ce salon sanctionner par la conclusion de contrats commerciaux avec leurs homologues émiratis, annonçant la préparation d’une foire des produits algériens et d’une rencontre d’affaires entre des opérateurs algériens et émiratis à Dubaï avant fin 2019.
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Le consulat général d’Algérie à Montréal organisera mercredi, au siège de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), « la Journée de l’Algérie », une manifestation dont l’objectif est de mettre en exergue le rôle de la communauté algérienne dans le renforcement des relations entre l’Algérie et le Canada et de rendre « visible » son apport scientifique, économique et culturel au sein de la société montréalaise et québécoise.
Organisée en partenariat avec cette université et le mouvement associatif algérien, l’objectif de cette journée, selon ses promoteurs, est également de mettre en évidence la place de la diaspora dans la politique du gouvernement algérien.
Le programme de cette manifestation prévoit un débat qui sera animé par des conférenciers sur l’immigration algérienne au Canada et sur le patrimoine culturel, linguistique et touristique algérien ainsi que sur l’entrepreneuriat. Parmi les intervenants figurent à M. Messaoud Mehila, gérant intérimaire au sein du consulat d’Algérie à Montréal, M. Dominic Toupin, directeur Afrique et Moyen-Orient au ministère des Relations internationales et de la francophonie du Québec ainsi qu’un représentant de la mairie de Montréal.
Le monde académique sera, quant à lui, représenté par des professeurs et spécialistes de l’Université de Montréal, notamment de l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM), de l’école des sciences de la gestion, de la chaire de tourisme transat et de l’école des langues de l’UQAM.
Une exposition œuvres d’art, de livres et de guides touristiques est également prévue en marge de cette journée.
En plus des participants québécois du monde politique, culturel, scientifique et économique, des membres de la communauté algérienne au Canada, notamment l’association « Jeune chambre de commerce algérienne du Canada (JCCAC) et l’association « Communauté des Algériens unifiés du Canada (CAUC), prendront part à cette manifestation.
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L’opposition béninoise a appelé lundi le président Patrice Talon à réunir sans délai toute la classe politique pour amender de façon consensuelle le code électoral avant les élections législatives du 28 avril.
Dans une déclaration lue par son porte-parole Candide Azannaï, président du parti Restaurer l’espoir, elle a rappelé l’exigence faite à tout candidat à l’Assemblée nationale de fournir notamment un certificat de conformité à la loi sur la Charte des partis politiques, délivré par le ministère de l’Intérieur, et un quitus fiscal sur les trois dernières années.
A ce jour, déplore-t-elle, ce certificat de conformité est difficile à obtenir, tandis que la Direction générale des impôts montre son « incapacité » à renseigner la quasi-totalité des candidats sur l’évolution de leur dossier d’obtention de quitus fiscal.
Aussi, « l’atmosphère politique pré-électorale est caractérisée par l’inexistence légale de la quasi-totalité des partis politiques », accuse-t-elle.
Quelque cinq millions d’électeurs répartis dans 7.964 bureaux de vote, dont 55 à l’étranger, seront appelés aux urnes le 28 avril prochain pour élire les 83 députés de l’Assemblée nationale.
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Le ministère du Commerce a été destinataire de pas moins de vingt requêtes depuis l’entrée en vigueur, en janvier dernier, du Droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) applicable aux opérations d’importations de marchandises destinées à la consommation en Algérie.
Un nombre rapporté par le sous-directeur des défenses commerciales auprès du ministère du Commerce, Yacine Zouaoua, lors d’un exposé qu’il a donné sous le thème «Dispositif d’encadrement du commerce extérieur», à l’occasion d’une journée d’étude sur la loi de finances 2019, organisée hier par la Chambre de commerce Mezeghna dans l’enceinte de l’Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex).
Et marquée par la présence d’un nombre important d’industriels et patrons d’entreprise. Certains se sont montrés impatients à prendre la parole après l’exposé de Zouaoua, ce dernier ayant donné des détails sur l’intérêt du DAPS. Des intervenants estiment que certains taux de ce droit, qui varient entre 30 et 200%, sont «irréfléchis», tandis que d’autres sont «incohérents» avec la réalité du terrain.
«Dans de nombreux cas, on peut déduire que la commission chargée de fixer le taux pour chaque famille de produits a manqué de rigueur ou bien ne s’est pas suffisamment concertée avec les filières parties prenantes», a lancé le patron d’une entreprise versée dans l’importation de produits de quincaillerie, notamment les articles de plomberie, sanitaires et d’électricité. Le sous-directeur lui a répondu tout de go : «Les taux ont été élaborés après de nombreuses séances de concertation avec les filières.»
Et de préciser dans ce sens : «La commission a organisé une série de rencontres avec les représentants des différentes filières de production aux fins d’examiner les propositions des produits à soumettre au DAPS ainsi que les taux correspondants.»
Un autre industriel, grossiste en matériel de plomberie, n’a pas hésité d’avancer que «le taux fixé dans la famille des produits sanitaires va provoquer, soit une pénurie, soit faire grimper les prix de façon exorbitante. A croire que les membres de la commission ont fait abstraction que l’offre locale en la matière est très en deçà de la demande du marché, qui va certainement exploser par la multiplication des projets de construction de cités urbaines et autres infrastructures très demandeuses en la matière».
Un autre intervenant, versé dans la vente de logiciels et autres produits informatiques, lancera au responsable : «Avec le taux fixé, il nous reste plus qu’à mettre la clé sous le paillasson.» Un autre n’a pas caché son étonnement devant le fait que «l’on continue de taxer à haut pourcentage des produits d’importation entrant dans la composition des matériels». «C’est une aberration», a-t-il lâché. Après ce dédale d’interventions, on peut vite avancer que le nombre de requêtes qui va être déposé au niveau du ministère du Commerce va se multiplier, comme il faut s’attendre que les opérateurs, se sentant pénalisés par le DAPS, vont monter au créneau pour faire baisser le taux du droit qui les concernent. Pour l’heure, M. Zouaoua a informé que la commission de sauvegarde poursuivra ses travaux d’examen «des requêtes formulées par les opérateurs économiques», a-t-il rassuré.
Concernant les demandes de protection émanant des représentants des filières de la chaussure, des compléments minéraux vitaminés, de la production de batteries automobiles, ainsi que les produits laminés en fer, en acier ou en galvanisé, le sous-directeur a indiqué que leurs requêtes «vont être sérieusement prises en compte», a conclu M. Zouaoui.
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Le sénateur américain Bernie Sanders, candidat malheureux à la primaire démocrate de 2016 face à Hillary Clinton, a annoncé mardi sa candidature à la présidentielle 2020. Bernie Sanders, 77 ans, a fait son annonce lors d’un entretien avec une radio du Vermont, Etat dont il est élu. « Je voulais d’abord en informer les habitants du Vermont », a-t-il expliqué sur la radio publique de cet Etat du nord-est des Etats-Unis. « Ce que je promets, en faisant le tour du pays, est de porter les valeurs dont nous sommes tous fiers dans le Vermont -la croyance dans la justice, dans la communauté, dans la politique au niveau de la base, dans les réunions publiques », a-t-il affirmé.
Au cours de cet entretien, il s’en est également pris au président Donald Trump. « C’est un raciste, un sexiste, un homophobe, un xénophobe, quelqu’un qui grappille des gains politiques à bon marché en tentant de s’en prendre aux minorités, souvent des immigrants sans papiers », a-t-il accusé. Lorsqu’il s’était présenté aux primaires en 2016, Bernie Sanders faisait figure d’outsider, avant de tenir la dragée haute à Hillary Clinton. Celle-ci l’avait emporté, avant d’être battue par Donald Trump. Lors de cette campagne des primaires, Bernie Sanders, qui se présente comme un « démocrate socialiste » avait défendu l’idée d’une couverture de santé universelle, d’une université publique gratuite et d’un salaire minimum à 15 dollars (13,3 euros).
Bernie Sanders, qui demeure populaire au sein des démocrates, a été élu à la Chambre des représentants de 1990 à 2006, avant de devenir sénateur. Il a été confortablement réélu en novembre dernier. Une dizaine de démocrates se sont déjà lancés dans la course à la présidentielle américaine de 2020. La candidature de Joe Biden, ancien vice-président de Barack Obama, est également attendue.
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L’ancien champion du monde de boxe Marvin Hagler, 64 ans, surnommé « Marvelous » à l’époque de sa gloire, veut faire son retour au cinéma, à une condition: « ne pas tourner des scènes d’amour », pour ne pas énerver sa femme. « J’aime les films d’action et d’aventure, j’en ai fait et j’espère en refaire bientôt », a confié Hagler à l’AFP, lors d’un entretien en marge des Laureus World Sports Awards, à Monaco. Il a été champion du monde des poids moyens de 1980 à 1987 et s’est retiré après une défaite contre son grand rival Ray Sugar Leonard.
Le cinéma, Hagler connaît déjà. Mais le dernier film notable dans lequel il ait tourné remonte déjà à 1997: « Virtual Weapon » (Cyberflic), aux côtés de Terence Hill, le spécialiste des western spaghetti. Depuis, « Marvelous » a disparu des écrans et coule une retraite paisible en Italie avec sa deuxième femme, Kay, en commentant des matches de boxe et en participant à des oeuvres de bienfaisance. « J’aime le cinéma parce que ce n’est pas la réalité, tout est faux, imaginaire. Je peux mourir un jour et revenir le lendemain, ça me fait délirer. C’est un jeu, on peut disparaître totalement et devenir un autre personnage. Il faut le vivre à fond, jour et nuit, comme quand je boxais », sourit Hagler.
Fan de Golovkin
Hagler a pris sa retraite avec un palmarès de 62 victoires dont 52 avant la limite, 2 nuls et 3 défaites. Avec la multiplication des organisations professionnelles de boxe (10 en tout, dont les plus connues sont la WBA, la WBC, et l’IBF), Hagler ne comprend pas comment il peut y avoir autant de titres mondiaux actuellement: « Il y en a tellement, c’est comme si on jetait des bonbons aux boxeurs », sourit-il. « A mon époque, ce n’était pas aussi facile. Et je disais souvent: il va falloir me tuer pour me prendre ma ceinture », se souvient-il. Son boxeur préféré aujourd’hui n’est autre que son successeur chez les moyens, le Kazakh Gennady Golovkin (40 combats, 38 victoires, 1 nul, 1 défaite), champion unifié de 2016 à 2018.
« J’ai rencontré ‘Triple G’ (le surnom de Golovkin) et je lui ai dit que j’étais heureux qu’il soit champion (chez les moyens) car cela redonne du crédit à ma catégorie. Il est là pour durer. Alors que la plupart des champions aujourd’hui, ils vont et ils viennent. C’est troublant pour le public, qui ne sait plus qui est le vrai champion, Mike Tyson ou un autre », plaisante Hagler. Hagler, membre de l’Académie Laureus, s’implique beaucoup avec cette Fondation pour venir en aide aux jeunes en difficulté: « J’aime leur donner de l’espoir, des conseils, et mettre un sourire sur leur visage », résume Marvelous. « Je suis allé au Brésil avant les Jeux Olympiques pour voir des petits gars qui avaient pris de mauvaises habitudes. Ma femme m’a dit: ‘Marvin, mais qu’est-ce que tu fais ?’. Mais l’entraîneur d’une salle de boxe m’a encouragé: il faut leur rentrer dedans quand ils sont encore jeunes. C’était excitant et ils ont bien réagi ».
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« Notre agriculture manque de stratégie et de perspective ! La campagne de vaccination est mal menée. La situation sera maîtrisée tôt ou tard, mais à quel prix puisque l’opération d’indemnisation va se dérouler dans des conditions opaques ! Nous ignorons qui possède quoi ? ou encore qui a perdu quoi. Il est indispensable de concevoir une politique agricole adéquate, efficace et efficiente. » Ce sont les points les plus importants qu’a abordés Aïssa Manseur, expert en agriculture, dans un entretien à notre quotidien Reporters.
Reporters : La dernière épizootie des ruminants nous a dévoilé l’incapacité des laboratoires en Algérie, en matière de production de vaccins contre la peste des petits ruminants, à votre avis pourquoi ?
Aïssa Manseur : Vous parlez de la production de vaccins ? Je pense qu’on est très loin pour atteindre cet objectif, s’il est déjà un objectif ! Il faut tout d’abord parler de l’inexistence de laboratoires pour diagnostiquer les différentes maladies qui peuvent affecter nos cheptels. Est-ce que c’est normal qu’un pays comme le nôtre, qui dispose d’une richesse animale importante, dont l’ovin seulement dépasse les 26 millions de têtes, et qui ne dispose pas de laboratoires d’analyses pour la santé animale ? Chaque fois que des symptômes apparaissent sur les animaux, on est contraints d’envoyer des échantillons à l’étranger pour procéder aux analyses !
Comment ne pas penser à réaliser ce genre de projets dans les régions pionnières de l’élevage ovin ? La région steppique est un pôle par excellence de production de viande ovine mais ne dispose d’aucun moyen pour développer cette filière.
On a toujours dit que notre agriculture manque de stratégie et de perspective ! Durant l’application du Plan national de développement de l’agriculture qui a « bouffé » un budget de 3 000 milliards de dinars à travers lequel on a financé et soutenu « n’importe quoi et n’importe comment » Jamais des idées constructives n’ont été avancées pour servir de base au développement du secteur.
Vous avez dit que l’Algérie aurait pu éviter ce budget de vaccins ainsi que la perte des animaux, comment ?
Le budget consacré au vaccin ne peut être évité, il est incontournable de procéder au vaccin pour arrêter la propagation de la maladie et préserver ainsi le cheptel ovin et caprin. Il est à rappeler que les services vétérinaires procèdent annuellement à des campagnes de vaccination contre la fièvre aphteuse pour les bovins et contre la clavelée pour les ovins. Par contre, on aurait pu éviter le taux élevé de mortalité si on avait diagnostiqué correctement et au moment opportun. Ce qui s’est passé est qu’on a soupçonné la rage des petits ruminants (RPR) alors que la maladie qui fait rage c’est bien la fièvre aphteuse. Des foyers de RPR ont apparu dans différentes régions mais les autorités compétentes se sont précipitées pour faire une commande d’importation de vaccin contre cette maladie alors qu’il aurait fallu prendre au sérieux la fièvre aphteuse qui d’habitude affecte les bovins.
Vous avez critiqué la manière dans laquelle le vaccin est distribué, en disant que ça ressemble à un « tirage au sort » des estivants. Pourquoi ? Et quelles seront les conséquences de cette opération ?
La commande effectuée par le ministère de l’Agriculture est de 21 millions de doses. Après plus de deux mois, on n’a pu réceptionner que 5 millions de doses, soit le quart de la commande totale. Comment peut-on gérer la campagne de vaccination avec cette quantité très réduite de vaccins sachant que plus de 30 wilayas sont concernées par cette opération ? Quant au tirage au sort, ce sont les responsables qui ont préconisé cette méthode qui ne repose sur aucun argument logique.
Il s’agit bien d’une maladie qui peut décimer le cheptel, comment peut-on alors procéder par tirage au sort pour bénéficier du vaccin ? Il aurait fallu importer les quantités suffisantes de vaccins dans les meilleurs délais. Un tirage au sort ne peut se faire quand il s’agit de combattre une maladie dangereuse et très contagieuse. Hormis les problèmes déjà cités, il existe également d’autres difficultés d’ordre technique qui entravent la bonne marche et l’efficacité de cette campagne, ce sont les sujets porteurs de virus mais qui ne manifestent aucun symptôme et qui ne devront pas être vaccinés ! Comment peut-on les détecter en l’absence d’un laboratoire d’analyse. Cette vaccination « inutile » peut leur être fatale. En plus, vacciner des sujets non concernés est un gaspillage pur des doses de vaccin !
Le virus continue toujours de tuer les animaux depuis des mois. Est-ce que nous pouvons dire que l’Algérie est incapable de maîtriser la situation ? Quel est votre constat ?
Le virus sévira toujours si on ne développe pas un plan pour le contrecarrer. Le vaccin contre la fièvre aphteuse n’est pas encore disponible et la vaccination ne peut concerner que le cheptel sain, c’est-à-dire les sujets porteurs de virus ne bénéficient d’aucun traitement. Les plus faibles succombent d’autres peuvent développer l’immunité et, par conséquent, vivront. La situation sera maîtrisée tôt ou tard, mais à quel prix ? Même les moyens matériels et humains, dont disposent les services vétérinaires au niveau des wilayas, ne peuvent en aucun cas aider à mener à bien la campagne de vaccination. Lorsqu’on rencontre une crise pareille on se rend compte du marasme profond dont lequel baigne la filière de l’élevage en Algérie, notamment ovin, qui dispose d’un cheptel de plus de 26 millions de têtes. Une filière qui n’est pas du tout organisée et n’est régie par aucune législation.
Vous avez déclaré, dans une publication sur votre page Facebook, « la peste des petits ruminants et la fièvre aphteuse profitent bien aux bandes mafieuses », pouvez-vous nous expliquer ces propos ?
C’est tout à fait normal, puisque l’opération d’indemnisation va se dérouler dans des conditions opaques ! Quand on voit l’anarchie dans laquelle cette profession est exercée, il faut s’attendre à ce que l’indemnisation des éleveurs « sinistrés » ne pourra jamais être juste et justifiée ! En l’absence de l’identification des éleveurs par un fichier national et la non-identification des cheptels, il est quasiment impossible de savoir de façon exacte qui possède quoi, ou encore, qui a perdu quoi. Pour les éleveurs assurés, le problème ne se pose pas, mais cette frange ne représente qu’une minorité ; les éleveurs n’assurent pas leurs cheptels et même s’ils sont recensés et connus, leur cheptel ne l’est pas ! Pour procéder à l’indemnisation de ceux qui n’ont pas de P-V des services vétérinaires, attestant le nombre de sujets atteints, abattus ou incinérés, on a préconisé le témoignage de trois personnes ! Est-il possible d’appliquer une telle procédure pour être indemnisé ? N’est-ce pas un avis d’appel à la dilapidation des deniers publics ?
Selon vous, quelles sont les perspectives que l’Algérie doit prendre en considération désormais pour éviter tous ces dégâts ?
Pour, désormais, éviter les dégâts dans toutes les filières du secteur et mener à bien le processus du développement agricole, il est indispensable de concevoir une politique agricole adéquate, efficace et efficiente, qui prenne en considération tous les atouts dont dispose notre agriculture et les faire développer, avec des programmes qui s’appuient sur une stratégie claire et sans ambiguïtés.
Il est temps de donner à l’agriculture l’importance requise et la priorité absolue et de n’épargner aucun effort pour la mettre sur les rails. Le défi est dur mais pas impossible !
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La librairie Multilivres Cheikh de Tizi Ouzou a fait le plein, samedi dernier, à l’occasion de la vente-dédicaces organisée par l’écrivain Amin Zaoui autour de son essai « la Boîte noire de l’islam».
En plus des habitués des rendez-vous littéraires qu’organise cycliquement Omar Cheikh, le célèbre libraire de la ville des Genêts, les férus de lecture et des romans de l’auteur de «Le dernier juif de Tamentit» ont été nombreux à venir se faire dédicacer le dernier opus de l’écrivain.
Un moment de convivialité et d’échange d’idées avec l’ex-directeur de la BN. Sourire en coin, et arborant sa jovialité habituelle, Amin Zaoui s’est prêté aux prises de photos et autres selfies avec ses lecteurs dont beaucoup de jeunes étudiants et de femmes.
A Tizi Ouzou, Amin Zaoui se sait en terrain conquis, puisque ses lecteurs sont nombreux et ses idées et positions trouvent un terreau et sont partagées par beaucoup de citoyens, pas nécessairement, ses lecteurs. Interrogé sur les raisons qui l’ont amené à écrire et à publier un essai sur les dérives sectaires de l’islam importé et la prolifération de faux dévots et d’adeptes d’une religiosité ostentatoire, signe d’une régression qui imprègne presque tous les compartiments de la société, Amin Zaoui dit vouloir faire œuvre de pédagogie, à travers son ouvrage.
Dans ce champ social gangrené par la confusion faisant reculer, chaque jour, la saine spiritualité et l’attachement à l’islam de nos parents, il se fait, en quelque sorte, lanceur d’alerte sur les menaces qui pèsent sur « la cohésion sociale et le vivre ensemble». « J’ai voulu attirer l’attention sur les blocages que vit le monde musulman. Mon livre s’adresse surtout aux jeunes. C’est un plaidoyer pour la laïcité et contre l’intégrisme et l’islamisme, en disant que la laïcité n’est nullement contre l’islam », dira A. Zaoui.
Il évoquera les autres thèmes contenus dans son opus où est dénoncée la condition peu enviable réservée à la femme qui pâtit le plus du blocage qui touche le champ de la spiritualité dans le monde musulman. L’aliénation historique des Algériens dont beaucoup oublient que leurs racines sont berbères, africaines et méditerranéennes.
« Nous sommes trop orientaux, nous regardons beaucoup vers l’Orient et nous avons oublié que nos racines sont berbères, africaines et nous sommes aussi des Méditerranéens.
Nous nous sommes contentés d’une petite fenêtre pour regarder et être soumis à l’Orient et nous avons oublié que nous pouvons regarder vers le Sud, le Nord et l’Ouest », se désole l’invité de la librairie Multilivres Cheikh de Tizi Ouzou, dont le livre est aussi une défense de la pluralité linguistique et culturelle de notre pays. « Nous sommes un pays fort grâce à sa pluralité sur les plans culturel et linguistique. Les langues parlées en Algérie (arabe, tamazight, français et arabe dialectal) sont un trésor qu’il faut défendre », dira Amin Zaoui qui met en garde « contre un enfermement linguistique et culturel stérilisant ».
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Les financements bancaires, qui ont progressé de près de 14% en 2018 par rapport à 2017, devraient s’orienter davantage vers les industries manufacturières et les services productifs portés par les PME, a indiqué mardi à Alger le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal.
« Dans l’avenir, les financements bancaires devraient s’orienter davantage vers les industries manufacturières et les services productifs portés par les PME, à valeur ajoutée avérée », a avancé M. Loukal lors d’une journée technique sur la modernisation des banques, organisée par l’Association des banques et établissements financiers (Abef) en présence du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, et des responsables de la place bancaire.
M. Loukal a fait remarquer que le financement bancaire destiné à l’économie, même s’il a indéniablement progressé ces dernières années avec une hausse annuelle de crédits passée de 8,7% en 2016 à 12,3% en 2017 et à 13,8% en 2018 , n’a tout de même pas été « totalement inclusif » dans l’ensemble des secteurs de l’économie.
Les crédits à l’économie, qui ont atteint près de 50% du PIB en 2018, passant de 7.909 milliards de DA (mds DA) en 2016 à 10.102 mds de DA en 2018, ont été surtout concentrés sur les secteurs de l’énergie et de l’eau pour ce qui est des crédits à long terme.
La part des crédits à moyen et long termes dans le total des crédits à l’économie est passée de 57% en 2009 à 75% en 2018. Mais cette progression résulte surtout de la hausse des crédits liés au financement des investissements dans l’énergie et l’eau, a-t-il soutenu.
Mais vu l’importance des PME dans le développement économique du pays, l’amélioration de la capacité des banques et du système financier à accompagner la création et le développement des petites et moyennes entreprises productives est plus que jamais requise.
La dynamisation de leurs activités de conseil à la clientèle et notamment l’expertise en matière d’analyse de projets est également recommandé, selon le gouverneur.
« Ce sont des métiers que les banques doivent nécessairement développer pour promouvoir le développement des crédits d’investissement et mieux gérer les risques », a-t-il dit à l’adresse des banquiers présents.
La Banque centrale consacre, selon lui, des efforts permanents pour la promotion de ce segment d’activité notamment à travers la mise à niveau et la modernisation des centrales de la gestion des risques et des impayés.
Abordant les différents axes de la réforme bancaire et financière, il a notamment souligné la faible capacité des banques à collecter l’épargne: « La collecte des ressources est l’un des talons d’Achille du système bancaire algérien ».
Sur les quelque 5.000 mds de DA de monnaie fiduciaire en circulation, soit 32% de la masse monétaire M2, on estime entre 1.500 mds de DA à 2.000 mds de DA l’épargne hors circuit bancaire des agents économiques, a rappelé M. Loukal.
« L’amélioration des services bancaires existants et une politique agressive d’offre de services bancaires innovants, y compris une politique de taux attrayants, permettrait certainement de drainer une grande partie de cette épargne vers le circuit bancaire », a-t-il avancé.
Cette démarche est d’autant plus nécessaire que l’actuelle aisance en matière de liquidité bancaire est générée, dans l’essentiel, par le financement monétaire appelé à prendre fin dans un horizon temporaire limité, a-t-il soutenu.
Notant que le rôle des banques dans un financement sain et durable de l’économie nationale est plus que jamais crucial, surtout que le financement de l’économie demeure largement dominé par la dépense publique, M. Loukal n’a pas manqué de rappeler que le financement non conventionnel, même s’il a permis de desserrer la contrainte financière et d’assurer la continuité de la dépense publique, ne pouvait en aucun cas constituer une solution durable.
Les banques invitées à auditer leurs systèmes d’information
La réforme de la gouvernance des banques doit, à son tour, constituer un axe majeur de la réforme bancaire escomptée, guidée par les principes d’autonomie, d’efficacité et d’obligation de performance, selon le gouverneur qui a invité les banques à accélérer l’amélioration de l’intermédiation bancaire, en se reposant sur la modernisation de leurs systèmes d’information.
A cet égard, la commission bancaire s’apprête à demander la conduite, par les banques et établissements financiers, d’audits de leurs systèmes d’information sur la base d’un cahier des charges exhaustif et uniformisé, a-t-il fait savoir.
Il a, en outre, invité les banques à s’atteler à une mise à niveau permanente de leurs ressources humaines et à sa qualification en vue d’aborder la réforme financière par une aptitude plus marquée à l’égard des nouveaux métiers bancaires.
L’ensemble de ces défis « semblent à la portée de la place bancaire et financière dont la résilience aux chocs externes à été prouvée quatre années durant avec un fort potentiel de rentabilité et une capitalisation adéquate », a-t-il estimé.
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L’ambassadeur Sahraoui à Alger s’est indigné mardi sur les ondes de la radio algérienne, en imputant « à la l’Espagne et à la France la responsabilité de la violation du verdict de la Cour de justice européenne gélant tout accord de pêche euro-marocain incluant les territoires sahraouis » et ce en récompense aux services de colonisateur offerts à l’Union européenne (UE) au su et au vu de tous.
L’invité de l’émission Zaouaya el Ahdat, de la radio Chaine 1, a indiqué que l’Espagne et la France ont poussé les eurodéputés à s’incliner devant l’exécutif pour se rebeller contre la décision de la Cour européenne qui a statué en 2016 que tout accord entre l’Europ et le Maroc incluant des territoires du Sahara Occidental, sans l’autorisation de celui-ci via son représentant le Polisario en l’occurrence, est nul et non avenu, alors que, ajoutera-t-il, le règlement politique connait une redynamisation après six ans d’attentisme.
M. Taleb Omar a souligné que l’accord fut voté en l’absence d’une majorité parlementaire du fait que les eurodéputés sont partagés sur la question à l’instar des 300 eurodéputés contre ledit accord, indiquant qu’une force externe a fait pression pour valider le projet de loi sous prétexte que le Maroc offre à l’Europe des services en matière de migration et de sécurité.
L’orateur a assuré quant à la position du Polisario, appuyé par le peuple sahraoui, qui ne va pas se taire et va introduire un recours auprès de la Cour de justice européenne déplorant « la lenteur des procédures qui dureront deux années durant lesquelles aura lieu une dense spoliation des richesses sahraouies sachant que pas moins de 90% de poissons exportés sont pêchés dans les eaux du Sahara Occidental ».
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Le cycliste algérien Yacine Chalel, triple médaillé de bronze aux derniers championnats d’Afrique en Afrique du Sud, vient de terminer sa préparation en vue des championnats du monde 2019 sur piste, prévus du 27 février en cours au 3 mars à l’Arena de Pruszkow, en Pologne.
C’est d’ailleurs grâce à ses trois médailles de bronze arrachées lors de la 14e édition des championnats d’Afrique de cyclisme sur piste, disputée le 19 janvier dernier à Pietermaritzburg (Afrique du Sud) que Chalel a assuré sa place au Mondial prévu en Pologne. L’unique représentant national dans ce rendez-vous continental, Chalel a arraché sa première médaille sur l’Omnium avant d’ajouter la seconde dans la spécialité du Scratch. Enfin, le sociétaire du Paris Club Olympique (PCO) a bouclé sa participation aux championnats d’Afrique avec une troisième médaille gagnée dans la course aux points.
Tout heureux, Chalel a déclaré : « Troisième médaille de bronze, après une course aux points qui a tourné en guerre des nerfs. Ce n’était pas le triplé que j’étais venu chercher mais je m’en contenterai ». Et c’est d’ailleurs lui-même qui avait alors précisé que cette 6e médaille dans un championnat d’Afrique devrait m’ouvrir les portes du championnat du monde de la discipline, prévu en Pologne entre le 27 février et le 3 mars 2019.
Troyes pour se préparer
C’est ce qui a été concrétisé au début du mois dernier où Yacine Chalal a appris que ces résultats lui permettent de participer à ces championnats du monde sur piste 2019. Réagissant à cette qualification, Chalel déclarait fièrement sur sa page facebook que « c’est une vraie fierté pour moi de vivre cette nouvelle aventure pour la deuxième année consécutive ce qui prouve que je réussis petit à petit à intégrer le circuit international».
Yacine Chalal (23 ans) a choisi la ville de Troyes pour effectuer ce dernier stage de préparation pour le Mondial polonais, au cours duquel il a travaillé plusieurs aspects, comme l’endurance et le sprint. «La préparation a été éprouvante, mais il le fallait bien, car je tiens à mettre toutes les chances de mon côté lors des prochains mondiaux sur piste en Pologne» a indiqué l’international algérien sur les réseaux sociaux.
Les JO de Tokyo en ligne de mire
Ayant donc terminé le plus gros de sa préparation lundi dernier à Troyes, Chalel est retourné à Paris, où il doit « récupérer » des efforts fournis lors du stage de Troyes avant de reprendre les entraînements, dans la perspective de sa première course sur route de la saison. Celle-ci est prévue le 24 février courant à Onjon, dans le département de l’Aube (France).
L’international algérien vise en réalité deux objectifs : il y a d’abord ces Mondiax-2019 sur piste, prévus du 27 février au 3 mars à l’Arena de Pruszkow, en Pologne.
Ensuite et c’est le plus important de ses objectifs, Yacine chalel mise cette saison sur la récolte d’un maximum de points en vue d’une qualification pour les prochains Jeux Olympiques d’été, prévus en 2020 à Tokyo (Japon).
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Les pays européens concernés ont réagi avec tiédeur hier à l’appel de Donald Trump leur demandant de rapatrier leurs ressortissants partis combattre aux côtés du groupe Etat islamique (EI) en Syrie afin de les juger. Le sujet a été évoqué lundi par les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne à Bruxelles, alors que l’EI est sur le point d’être vaincu dans son dernier réduit en Syrie par l’alliance arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS).
«Il n’y aura pas de décision au niveau de l’Union européenne. Elle relève de la compétences de chaque gouvernement», a expliqué la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini à l’issue de la réunion. «Mais nous pouvons avoir une réflexion commune pour apporter une réponse coordonnée», a-t-elle souligné. La Belgique avait appelé dimanche à une «solution européenne». Pour la France et le Royaume-Uni, les combattants étrangers devraient être traduits en justice là où les crimes ont été commis, «conformément à la procédure légale adéquate dans la juridiction la plus appropriée», a déclaré un porte-parole de la Première ministre Theresa May.
Berlin voudrait bien répondre favorablement au président américain mais estime qu’à ce stade une telle opération serait «extrêmement difficile», selon son ministre des Affaires étrangères Heiko Maas. «Nous n’avons en Syrie aucun gouvernement sur lequel nous appuyer, (le président syrien Bachar al-) Assad ne peut pas être notre partenaire, les Forces démocratiques syriennes (FDS, alliance rebelle arabo-kurde, ndlr) ne sont pas un gouvernement», a d’ailleurs pointé la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen.
Paris réticent
Le chef de la diplomatie allemande a mis également en avant un manque d’informations en provenance de Syrie permettant de garantir des poursuites judiciaires en Allemagne. Berlin veut «se concerter avec la France et la Grande-Bretagne (…) sur la façon de procéder», a-t-il encore précisé dimanche. Mais la France se montre particulièrement réticente: «Nous nous sommes préparés au cas où quelque chose adviendrait de nouveau, mais à ce stade la France ne répond pas à ces injonctions et garde sa politique au cas par cas», a noté la ministre de la Justice Nicole Belloublet lundi sur la chaîne France 2.
«Pour le moment nous ne changeons pas de politique», a-t-elle insisté. Une source proche du dossier a évoqué le cas de 150 Français, dont 90 mineurs. Pour la Belgique, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a rappelé lundi que son pays avait décidé de faire revenir les enfants de moins de 10 ans «dès que ça sera possible en fonction des conditions et puis d’examiner tous les autres cas, dossier par dossier». «Il n’est pas exclu que des pays de la région souhaitent juger ces jihadistes sur leur propre territoire pour des faits commis dans la région. Je pense en particulier à l’Irak», a ajouté M. Reynders qui souhaite «une concertation entre les pays concernés en Europe».
L’aspect «pratique» de tels rapatriements est également mis en avant par l’Autriche, qui compterait une trentaine de combattants en Syrie, selon les services autrichiens de renseignement. «On parle d’une zone de conflit, et nous ne pouvons rien faire qui mette nos propres collègues en danger», a fait valoir le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Peter Guschelbauer.
Camps de déplacés
La Suède, en retard sur le plan pénal, se montre aussi très rétive. Le fait de partir rejoindre une organisation terroriste ne tombe sous le coup de la loi que depuis 2016, soit avant les grands départs de 2014 et 2015, et le crime consistant à appartenir à une organisation terroriste ne doit être créé que cette année. Sans voies de poursuite, la Suède ne souhaite donc pas voir revenir environ une centaine de combattants qu’elle ne pourrait juger. «Les Suédois de l’EI qui ont commis des crimes doivent en priorité être jugés dans les pays où ils se trouvent», a prévenu lundi le ministre de l’Intérieur Mikael Damberg. Le président américain Donald Trump a exhorté dimanche les Européens à reprendre leurs centaines de ressortissants détenus en Syrie après avoir rejoint les rangs de l’EI, afin de les traduire en justice.
L’administration semi-autonome kurde pour sa part refuse de juger les étrangers et veut les renvoyer vers leurs pays d’origine. Pour l’heure, s’agissant des étrangers, les hommes qui sont arrêtés sont emprisonnés, les femmes et les enfants retenus dans des camps de déplacés.(AFP)
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