Le constructeur d’automobiles japonais Honda a annoncé hier son intention de fermer en 2021 son usine de Swindon au Royaume-Uni, une menace sur environ 3500 emplois et un nouveau coup dur pour le pays sur fond de difficile Brexit. “C’est une décision terrible pour Swindon et le Royaume-Uni”, a réagi le ministre britannique des Entreprises Greg Clarg dans une déclaration publiée peu après.
En confirmant une information qui circulait depuis lundi, Honda justifie sa décision brutale par la nécessité de revoir son modèle de production dans un contexte mouvant du marché mondial de l’automobile.
Le siège européen de Honda restera en Grande-Bretagne, a précisé le groupe dans un communiqué. En dépit du fait que l’annonce tombe en pleine confusion sur les conditions de sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, “ce n’est pas le Brexit, mais le choix du principal lieu de production de la prochaine Civic qui a présidé à cette décision”, a insisté le directeur général de Honda, Takahiro Hachigo, lors d’une conférence de presse à Tokyo. “Nous ne songeons pas du tout à quitter l’Europe, mais au contraire à y renforcer notre marque en ayant une structure de production plus adaptée”, a-t-il assuré.
La décision de fermer le site de Swindon est un nouveau camouflet pour le gouvernement britannique qui se bat pour maintenir l’attractivité du pays malgré le brouillard du Brexit et les inquiétudes des milieux industriels quant à une sortie de l’UE sans accord. Début février, un autre constructeur japonais, Nissan, avait suscité la stupeur en renonçant à produire le crossover X-Trail, dans son usine de Sunderland (nord-est de l’Angleterre), évoquant alors indirectement le Brexit. Fin janvier, Airbus avait averti de décisions très douloureuses en cas de Brexit sans accord, une mise en garde également exprimée par le Premier ministre nippon, Shinzo Abe. De fait, plusieurs entreprises japonaises de différents secteurs, ont déjà pris des dispositions parfois radicales en raison des craintes liées au flou du Brexit.
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Brandt Algérie, constructeur et acteur majeur dans le secteur de l’électroménager, investit désormais dans la téléphonie mobile en Algérie.
Fidèle à ses engagements de marque à l’écoute des besoins du consommateur algérien, Brandt Algérie annonce le lancement officiel d’une nouvelle branche d’activité dédiée exclusivement au segment de la téléphonie mobile.
Lors de la phase de lancement, Brandt Algérie a opté pour les modèles BSTAR+ et BSTAR, des terminaux mobiles dans le segment des smartphones.
Disponibles sur le marché, les modèles cités précédemment jouissent d’un très bon rapport qualité/prix. Dotés de technologies essentielles, des finitions léchées et d’un design méticuleux, ils sauront séduire des utilisateurs qui veulent donner du style à leurs vies.
Proposés en trois couleurs noir/bleu/doré, BStar+ et BStar allient élégance et praticité, pouvant ainsi rivaliser avec des concurrents de gamme supérieure. Ces deux petits bijoux se distinguent par un haut-parleur qui permet de faire vivre à leurs utilisateurs une expérience acoustique vibrante et une endurance à toute épreuve grâce au processeur Quad-core 1.3 GHz, les deux téléphones intègrent un appareil photo frontal de 5 mégapixels et un principalde 8 mégapixels.
Le BStar+ est, quant à lui, un modèle plus évolué, possédant un large écran HD+ de 5.45 pouces / 18:9 avec une mémoire vive (RAM) de 2 Goet une capacité de stockage interne de 16 Go l’ensemble tournant sous le système Android-8.1Oreo.
En termes d’autonomie, ce téléphone possède une batterie de 3300 mAh qui correspond à 200 heures en veille ou 15 heures d’utilisation intensive. La plus-value de ce smartphone réside dans son lecteur d’empreinte digitale afin de sécuriser les données personnelles sur le téléphone.
Le BStar, équipé d’un écran de 18:9, permettant ainsi une prise en main facile et une expérience visuelle optimale. Doté d’une multitude de fonctionnalités utiles qui améliorent incontestablement sa convivialité. La batterie du BStar d’une capacité de 2000 mAh offre à ses utilisateurs une autonomie d’usage très satisfaisante.
Brandt a l’ambition de conquérir des parts du marché algérien dans le segment de la téléphonie mobile, et dévoilera davantage de produits prochainement.
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ALGER – Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a reçu, mercredi à Alger, le ministre cubain du Commerce extérieur et de l’investissement étranger, Rodrigo Malmierca Diaz, avec lequel il a évoqué les opportunités d’investissement dans le domaine de l’énergie, a indiqué son département ministériel dans un communiqué.
Durant leur entretien, les deux ministres ont passé en revue l’état des relations de coopération et de partenariat entre l’Algérie et Cuba, notamment dans le secteur énergétique dont les hydrocarbures, ainsi que les perspectives de leur renforcement.
Dans ce sens, ils se sont également dits « satisfaits de la mise en œuvre des contrats d’approvisionnement de Cuba en pétrole brut et produits dérivés à partir de l’Algérie », précise le communiqué.
En outre, les deux parties ont confirmé leur volonté d’élargir la coopération entre les deux pays à d’autres domaines, notamment les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Il ont également relevé les opportunités et possibilités d’investissement et de partenariat et ont particulièrement insisté sur le volet lié à la formation des ressources humaines et à l’échange d’expertise.
Pour rappel, le ministre cubain, qui conduit une délégation, est en visite à Alger pour participer à la 22ème session de la Commission mixte algéro-cubaine, organisée du 19 au 21 février.
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ORAN – L’exposition de photos de la presse mondiale de l’année 2018, organisée au musée d’art moderne d’Oran enregistre une affluence notable de visiteurs surtout des lycéens et étudiants.
Inaugurée lundi, cette exposition met en exergue des photos de la presse mondiale les plus vues reproduisant des paysages et des événements dans le monde. Organisée par l’ambassade de la Hollande en Algérie et abritée par Oran pour la première fois, cette exposition comporte 137 photos d’un total de 80.408 prises par 5.034 photographes de 125 pays.
Ces photos ont été prises dans plusieurs régions du monde traitant de situations et d’événements brûlants dont ceux des dégâts provoqués par la sinistre organisation terroriste « Daech » à Moussoul (Irak), de la souffrance des réfugiés Rohingua au Bangladesh et de la pauvreté dans certains pays.
Cette exposition, qui s’étale jusqu’au 28 février, met en avant aussi des photos sur la pollution et la préservation de la biodiversité et de l’écosystème dans le monde et autres de paysages naturels d’Afrique. Des visiteurs impressionnés sont allés à reprendre certaines photos sur leurs téléphones portables et Smartphones.
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BORDJ BOU ARRERIDJ – Les participants au 16 ème Colloque international Abdelhamid Benhadouga qui s’est ouvert, mardi, à l’université Mohamed El Bachir El Ibrahimi de Bordj Bou Arreridj, sous le thème « Le roman et les schémas culturels », ont souligné le rôle de l’impact du roman sur la dimension culturelle algérienne.
Le président du Colloque, Said Boutadjine, a indiqué, à cet effet, que le thème choisi cette année, relatif aux schémas culturels, représente l’un des nouveaux thèmes abordés dans le milieu de la critique arabe, combinant littérature et philosophie et la tentative d’aborder le récit romancé en recourant aux mécanismes littéraires de critique, mettant l’accent sur son importance majeure pour les étudiants qui entreprennent des études approfondies à ce sujet.
De son côté, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, qui a présidé l’ouverture des travaux de ce Colloque, a affirmé que l’édition de cette année « sera plus proche des étudiants conformément aux recommandations du comité scientifique de la précédente édition, comme elle contribuera à la concrétisation des valeurs culturelles en reconnaissance de ses créateurs ».
Ce Colloque international de trois jours, organisé par la direction de la culture de la wilaya de Bordj Bou Arreridj, en coopération avec l’université Mohamed El Bachir El Ibrahimi, sous l’égide du ministère de la Culture, réunit des hommes de lettres, des critiques littéraires et des traducteurs venus de 7 pays arabes notamment la Tunisie, le Maroc, le Liban et le Sultanat d’Oman, de pays européens à l’instar de l’Espagne et l’Italie, ainsi que des hommes de lettres de plusieurs universités du pays.
Parallèlement à ce Colloque, le « café culturel universitaire » a été inauguré sous l’impulsion du romancier Abderrezak Boukeba, alors que la salle de conférences de l’université El Bachir El Ibrahimi a été baptisée du nom d’Abdelhamid Benhadouga.
Né à Mansoura, dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, Abdelhamid Benhadouga (1925-1996), romancier, dramaturge, traducteur et nouvelliste est l’auteur de « Rih El Djanoub » (Vent du Sud), premier grand roman algérien écrit en langue arabe en 1971 et adapté au grand écran par Mohamed Slim Riad en 1975.
Abdelhamid Benhadouga est l’un des romanciers algériens les plus célèbres possédant à son actif plusieurs ouvrages, notamment le célèbre » Vent du Sud », traduit dans une vingtaine de langues en plus d’autres romans tels que « Ban Essobh » et « Djazia et les Derviches « .
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Cinq éléments de soutien aux groupes terroristes ont été arrêtés mardi à Tessimssilt, Oran et M’Sila par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP), indique mercredi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’ANP ont arrêté, le 19 février 2019 à Tissemsilt, Oran/2e Région militaire et M’Sila/1èreRM, cinq (05) éléments de soutien aux groupes terroristes », précise la même source.
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et « grâce à l’exploitation de renseignements, des éléments de la Gendarmerie nationale ont réussi, lors d’une opération de qualité à Blida/1èreRM, à démanteler un réseau criminel de trafic de drogue composé de douze (12) narcotrafiquants et saisi une immense quantité de kif traité s’élevant à onze (11) quintaux et vingt (20) kilogrammes, ainsi que dix-sept (17) véhicules et une somme d’argent s’élevant à un milliard cinquante-huit millions de centimes », ajoute le MDN, précisant que « l’opération est toujours en cours ».
D’autre part, des détachements de l’ANP ont intercepté, lors d’opérations distinctes menées à Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam/6eRM, « soixante-seize (76) orpailleurs et saisi quatre (04) véhicules tout-terrain, (19) groupes électrogènes, (11) marteaux piqueurs, deux (02) détecteurs de métaux ainsi que divers outils de détonation », conclut le communiqué.
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Les étudiants de 2e et de 3e année Histoire de la faculté des sciences humaines et sociales du pôle universitaire Tamda sont montés au créneau une nouvelle fois, hier en fermant les deux blocs «C» et «E» de la faculté.
Cette action de protestation est la deuxième à être menée par les mêmes étudiants en moins d’un mois, pour exiger le «départ immédiat» de la première responsable de la spécialité, à laquelle ils reprochent le «non respect du statut des étudiants» et son «mauvais comportement» à leur égard. À ce propos, l’un des étudiants rencontrés sur place affirme : «Cette enseignante arrive jusqu’à nous manquer de respect et dire qu’on ne mérite pas d’être à l’université. C’est vraiment grave ! Elle s’est même permis de nous rabaisser, en nous traitant de mal-éduqués».
Par ailleurs, les protestataires diront avoir saisi le doyen et recteur de l’université Mouloud Mammeri et pensent même à rédiger une lettre ouverte au ministère de l’Enseignement supérieur pour solliciter son intervention. «Entre-temps, le mouvement de grève sera maintenu jusqu’à satisfaction totale de nos exigences, parmi lesquelles le départ sans condition de la chef de spécialité», menace-t-on.
«Puisqu’elle nous considère comme des élèves et non pas comme des étudiants, elle n’a rien à faire avec nous. Nous demandons le départ immédiat de cette enseignante qui verse dans l’insulte et l’intimidation», martèle un étudiant en deuxième année. Les multiples mouvements de grève qu’a connus ce département ont induit un énorme retard dans l’exécution du programme pédagogique, puisque les examens du premier semestre n’ont pas encore eu lieu. Ceci au moment où d’autres départements ont déjà entamé leur 2e semestre.
Lyes Mechouek
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ALGER – La facture d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme a atteint près de 3 milliards de dollars en 2018 contre 1,67 milliard de dollars en 2017, a appris l’APS auprès du Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (Cntsid).
Ainsi, les importations des collections CKD des véhicules de tourisme (classés dans le Groupe des Biens de consommation non alimentaires) ont augmenté de plus de 1,32 milliard de dollars, soit une hausse de 79,23% par rapport à 2017.
Cette tendance haussière a également touché les importations des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et de leurs collections CKD avec une facture de 732,14 millions de dollars en 2018 contre 521,22 millions de dollars en 2017.
Les importations des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et des collections CKD de cette catégorie de véhicules (classés dans le Groupe des Biens d’équipement) ont ainsi connu une hausse de l’ordre de 211 millions de dollars (+40,5%).
Ainsi, la facture globale d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ces deux types de véhicules et l’importation des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises (produits finis) s’est chiffrée à plus de 3,73 milliards de dollars en 2018 contre 2,2 milliards de dollars en 2017, en hausse de 1,53 milliard de dollars (+70%).
Concernant les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles (pièces détachées pour les véhicules d’occasion…), elles ont baissé à 374,6 millions de dollars contre 416,23 millions de dollars, soit une baisse de 41,65 millions de dollars (-10,01%).
En outre, les importations des pneumatiques neufs en caoutchouc se sont chiffrées à 147 millions de dollars en 2018 contre 123,62 millions de dollars en 2017 (+19%).
Pour rappel, l’industrie de montage local des véhicules de tourisme a réalisé une production de 180.000 véhicules en 2018 contre 110.000 en 2017, en sus de la production de 4.500 véhicules industriels en 2018.
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Le secteur du transport risque de subir des perturbations, dimanche et lundi prochains, à cause d’une grève à laquelle a appelé le collectif des transporteurs de voyageurs et des transports de marchandises de la wilaya de Tizi-Ouzou. Cette action, faut-il le souligner, est la deuxième du genre après celle observée la semaine dernière pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une «injustice».
En effet, ce sont quelque quatorze associations de transporteurs qui prévoient une grève de deux jours, dimanche et lundi, avec un rassemblement devant le siège de la wilaya lundi à 10h. Ce débrayage, auquel se sont joints le CAME (Collectif d’appui à la micro-entreprise) et l’Union générale des commerçants (UGCAA), risque donc de perturber la circulation durant deux journées.
Ce mouvement de grève est le résultat d’une grande colère parmi les professionnels du créneau. Ces derniers rejettent la décision des services concernés d’instaurer l’obligation de se faire délivrer un brevet de permis pour le transport.
Cette décision matérialisée par l’obligation de passer un examen et d’acquittement obligatoire d’un timbre de quarante mille dinars (40 000 DA) a déclenché la réaction presque généralisée des transporteurs, qui ont répondu massivement à l’appel à la grève de la semaine passée. En effet, questionnés, beaucoup de transporteurs considèrent la décision «injuste» tout en incriminant les services des transports qui ne prennent pas en considération les réelles doléances des professionnels du secteur.
Il convient de rappeler que vu la position des transporteurs à ce sujet, il faut s’attendre à ce que ce bras de fer entre les transporteurs et la direction des transports dure longtemps. Leurs représentants persistent et signent qu’il «est hors de question de passer ce brevet et encore moins de payer la taxe». Les services du transport, de leur côté, continuent de faire la sourde oreille. Et sans dialogue pour une solution définitive, ce sont les voyageurs qui en pâtissent comme d’habitude.
Akli N.
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Pas moins de 75 personnes ont trouvé la mort suite à l’intoxication au monoxyde de carbone, depuis le 1er janvier de l’année en cours, au niveau national. C’est ce qu’a fait savoir le bilan rendu public, avant-hier, par la direction générale de la Protection civile.
«Le bilan des victimes par asphyxie au monoxyde de carbone CO, durant la période allant du 1er janvier au 16 février 2019, est de 75 personnes décédées et plus de 793 autres secourues», lit-on dans le même document.
Ce dernier a ajouté également que durant la période allant du 14 au 16 février 2019, les secours de la Protection civile se sont intervenus pour prodiguer des soins de premières urgences «à 12 personnes incommodées suite à l’inhalation du monoxyde de carbone CO émanant des appareils de chauffage et chauffe-bains à l’intérieur des habitations».
Il s’agit de cinq personnes à Adrar, trois à Alger et quatre autres à Bouira. «Les victimes ont été prises en charge puis transférées dans un état satisfaisant vers les établissements de santé», a encore précisé le dit-bilan. Les services de la Protection civile ont fait état aussi de quatre personnes de la même famille qui sont décédées asphyxiées par le monoxyde de carbone émanant d’un chauffage de leur domicile, à la cité Djebel el Djorf, commune de Tebessa.«Les victimes ont été transportées par les éléments de la Protection civile vers l’hôpital local», a-t-on indiqué. Par ailleurs, plusieurs accidents de la circulation ont été enregistrés durant cette période, «dont 12 accidents mortels, ayant causé dix personnes décédées sur les lieux d’accidents et des blessures à 23 autres personnes», a souligné la même source, ajoutant: «les victimes ont été traitées sur place puis évacuées vers les établissements de santé».
Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya d’Ain Temouchent, avec deux personnes décédées et sept autres blessées suite à deux accidents de la circulation. A retenir que les unités de la Protection civile ont enregistré, durant la même période, 5592 interventions dans les différents types pour répondre aux appels de secours, suite à des accidents de la circulation, accidents domestiques, évacuations sanitaires, extinction d’incendies et dispositifs de sécurité, etc.
S. S.
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Plusieurs centaines d’habitants des communes d’Ath Djellil, Feraoun et Semaoun se sont rassemblés, hier, devant le siège de la wilaya de Béjaïa, pour réclamer la construction d’une route reliant les trois régions montagneuses à la pénétrante autoroutière Béjaïa – Ahnif.
La revendication des habitants de ces trois communes rurales, rappelle-t-on, remonte à 2006, puis réitérée en 2008. A l’époque, ajoute-t-on, une fiche technique avait été établie par les services de la direction des travaux publics de Béjaïa pour la réalisation de cette infrastructure sur seulement 15 kilomètres, à partir du pont Amacine jusqu’à la commune d’Ath Djellil, en passant par Feraoun et Semaoun.«En 2008, même le ministre des Travaux publics s’était engagé à réaliser cette route, mais, hélas, sans suite», se désole l’un des membres de la coordination des associations intercommunales Ath Djellil – Feraoun – Semaoun. Selon lui, «en 2008, d’après les services de la DTP, les coûts de construction de cette route avoisineraient les 150 milliards de centimes».
Un montant appelé désormais, soutient-il, à être «actualisé». Dans une requête adressée aux autorités locales et nationales, les habitants de ces régions, encadrés par la coordination des associations intercommunales Ath Djellil – Feraoun – Semaoun, soutiennent que la réalisation de ce projet permettrait de «désenclaver notre région qui souffre même pour accéder aux régions limitrophes», tout en dénonçant «le désintérêt du wali, avisé dernièrement à ce propos».Et pourtant, souligne-t-on encore, un tel projet, en sus du désenclavement de la région, boostera l’économie locale. «Vu la situation géographique de la région, la réalisation d’un tel projet sera d’un apport indéniable sur les plans économique et social», font-ils observer dans leur requête.
Et de solliciter les autorités locales à prendre en charge «dans les plus brefs délais» leur revendication «légitime». Les habitants des communes de Feraoun, Ath Djellil et Semaoun, régions montagneuses et à vocation agro-pastorale, se disent «absolument résolus à mener cette dynamique de revendication légitime et vitale de manière pacifique jusqu’à l’inscription de ce projet».
Même les habitants des communes de Béni Maouche, M’Cisna et Ath Mouhli bénéficieraient des «retombées positives» de ce projet, sachant que le CW21, desservant ces localités, est dans un état de dégradation.
F. A. B.
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Le soutien qu’apporte le célèbre avocat Mokrane Aït Larbi à la candidature de l’ancien général-major Ali Ghediri a généré des critiques, mais aussi une certaine somme d’interrogations auxquelles il a décidé de répondre dans une lettre transmise hier à la presse.
Dans son ensemble, cette lettre se résume à une série d’explications à travers lesquelles l’avocat justifie son engagement aux côtés d’un candidat pas comme les autres.
Ancien général-major de la marine s’étant attiré les foudres de son ancienne hiérarchie et du système en place pour avoir versé dans l’opposition au régime, il porte aussi l’étiquette de proche du général Médiène lui-même tombé en disgrâce.
Ali Ghediri s’en est cependant démarqué publiquement lors d’une récente interview. Le soutien que lui a apporté Mokrane Aït Larbi n’est de ce fait pas passé inaperçu.
Militant politique de longue date, défenseur des droits de l’Homme, il mène actuellement campagne pour ce dernier. Le fait lui a valu des critiques auxquelles il répond donc. «Qu’est-ce qui peut bien réunir un avocat, engagé depuis longtemps sur le terrain des droits de l’Homme, et un général-major, aujourd’hui à la retraite ?» s’interroge-t-il dans sa correspondance aux médias. «Qu’est-ce qui peut rapprocher un opposant qui a payé de sa liberté la défense de ses convictions» d’un homme «issu de l’armée et qui s’engage tardivement dans la politique ?» Autant d’interrogations «légitimes», selon Mokrane Aït Larbi qui évoque aussi des «déceptions compréhensibles à ce stade» suscitées par sa décision.
«La réalité est aussi simple qu’inédite, écrit-il. Deux citoyens d’origines modestes, aux parcours atypiques et qui ont répudié le choc des ego, ont réussi à trouver un terrain de convergence autour de valeurs communes.»
«Pour les Algériens échaudés par les pratiques sulfureuses de leurs dirigeants, être général-major, même à la retraite, est un handicap qui suscite, au mieux la méfiance, au pire le rejet. Porté par un homme de conviction, intègre, déterminé et au parcours honorable, ce grade est un atout majeur pour imposer aux groupes d’intérêt qui ont pris le pays en otage le changement exigé par le sens de l’Histoire. Et pour s’en convaincre, il suffit de mesurer la violence de leurs réactions, qui défient le droit et la morale, pour tenter de lui barrer la route». Il ajoute : «Il n’y a ni messie, ni homme providentiel, ni sauveur suprême.
L’édification d’une nouvelle République, démocratique, moderne et respectueuse des valeurs d’une société plurielle, passe par la mobilisation des citoyennes et des citoyens, qui doivent occuper la scène politique pour imposer leur volonté de changement et devenir les acteurs de leur propre destin.»
A. C.
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Avec les politiques de Trump et sous la pression des aléas géostratégiques et des réalités économiques, «le marché énergétique demeure instable et incertain», a expliqué l’expert international en énergie, M. Mourad Preure qui était ce, mercredi, l’invité de la rédaction de la radio Chaine 3.
Selon ses prévision, les prix de l’or noir vont «fluctuer autour d’un pivot de 65 dollars le baril en 2019 et très probablement ils peuvent atteindre une moyenne de 70 dollars le baril».
Plus prudent sur l’évolution éventuelle des facteurs déterminants, entres autres, la possibilité du retour des réserves américaines du bassin permien sur le marché, les signaux de rapprochement entre la Chine et les Etats-Unis et les exemptions accordées à 8 pays qui vont prendre fin en mai prochain, la réunion de l’OPEP en avril, l’expert s’attend à «troisième trimestre 2019 délicat».
Le domaine minier algérien recèle de grandes capacités
«Le domaine minier algérien qui est insuffisamment exploité (40% seulement) recèle de grandes capacités», a affirmé l’invité de la Chaine 3 de la radio nationale.
Récusant les pronostics des «esprits défaitistes», M. Preure a avancé, à titre d’exemple, que jusque-là nous n’avons soutiré que 15% des réserves de Hassi Messaoud avec un taux de récupération de 20 à 26%.
«Rien qu’en augmentant ces taux de récupération de 3 à 4% nous obtiendront des décennies de pétrole», explique-t-il avant de citer les réserves de pétrole et de gaz conventionnel et non conventionnel que recèle le pays.
Risque de précarité énergétique : les renouvelables et le renforcement de Sonatrach pour relever les défis
En revanche, M. Preure avertit sur le risque de nous retrouver «à court terme» en «situation de précarité énergétique», car, insiste-t-il, «notre modèle de consommation n’est pas soutenable». Chiffres à l’appui, il cite la croissance de la demande nationale gazière qui progresse de 8% par an et la multiplication de la consommation des produits pétroliers par 3 depuis 2013.
S’interdisant de plaider en faveur de l’augmentation des prix à la consommation locale, l’invité de la Chaine 3 recommande «une politique volontariste» qui peut faire de l’Algérie un leader de la transition énergétique.
Rappelant que le pays dispose d’un ensoleillement de 3 650 heures sur 86% du territoire national et d’importantes ressources en silice pour la production des panneaux photovoltaïques et en lithium pour la fabrication des batteries, il appelle à la «construction de partenariats stratégiques avec des leader technologiques».
M. Preure a, par ailleurs, insisté sur la nécessité du renforcement de la compagne nationale Sonatrach. Car, affirme-t-il, la force d’un pays producteur n’est pas dans ses réserves mais dans la compétitivité de sa compagnie.
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L’usine de traitement de gaz du projet Touat (wilaya d’Adrar) a été mise en gaz, préludant ainsi à sa mise en exploitation qui interviendra prochainement après la réalisation de tous les tests d’usage, a annoncé mercredi le groupe Sonatrach.
Cet ouvrage produira 12,8 millions Sm3/jour de gaz de vente (soit 4,5 milliards m3/an) et 1.800 barils/jour de condensat stabilisé, précise le groupe pétro-gazier national dans un communiqué.
Le projet Touat gaz est localisé sur les blocs 352a et 353 situés dans le périmètre de Touat lequel est rattaché administrativement à la wilaya d’Adrar.
Concernant le plan de développement de ce projet, il consiste à la réalisation d’un forage de 18 puits producteurs de gaz et à la construction d’une usine de traitement de gaz d’une capacité de traitement de 14,3 millions Sm3/jour.
Il s’agit aussi de la réalisation d’un réseau de collecte et d’expédition ainsi que de routes et d’une piste d’atterrissage et d’une base de vie ainsi qu’un camp de sûreté.
Le gaz produit sera acheminé au gazoduc GR5/TRC par un pipeline sur une longueur de 48 km.
Le champ de Touat est développé par Sonatrach (35%) et son partenaire britannique Neptune Energy (65%).
Pour rappel, l’Algérie, qui intensifie ses investissements dans le secteur pétrolier, œuvre également à développer davantage le secteur gazier en lançant de nouveaux projets dans le cadre de la nouvelle stratégie de Sonatrach (SH2030) qui vise à accroître la production et à développer l’industrie de la transformation.
Parmi ces investissement gaziers figurent le champ de Timimoun, entré en production en mars 2018 pour une capacité de 1,8 milliard de m3 de gaz/an à partir de 37 puits, dans le cadre d’un partenariat SonatrachTotal-Cepsa, et le champ gazier de Reggane Nord, opérationnel depuis 2017 et développé par Sonatrach et les partenaires européens Repsol, DEA Deutsche Erdoel et Edison, pour atteindre à terme une production annuelle de 4,5 milliards de m3.
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Très attendue, la déclaration de politique générale du gouvernement, mettant sous les feux de la rampe le bilan d’une année de l’Exécutif, fait face à une avalanche de critiques aussi bien pour ses statistiques fantaisistes que pour le contenu électoraliste qui la caractérise. À l’heure du bilan, dont les indicateurs ne sont guère encourageants, le gouvernement choisit de tourner la page de 2018 et de remonter le temps pour faire l’apologie des vingt ans de Bouteflika.
Les multiples cris d’alarme lancés tantôt par les économistes, tantôt par le FMI et la Banque mondiale sur une économie qui menace ruine n’auront rien changé ; l’Exécutif est décidé à présenter une copie truffée de “réussites”, mais dont l’impact sur l’économie est quasi nul. Alors que l’inquiétude monte sur la hausse du chômage (11,7% à septembre 2018, contre 11,1% à avril de la même année), le gouvernement dit avoir créé 1,7 million d’emplois entre 2017 et 2018. La hausse du chômage, qui affecte essentiellement les catégories jeunes (16-25 ans), avec, au tableau, un taux qui flirte dangereusement avec les 30%, n’est point un problème lorsqu’on voit la facilité avec laquelle le gouvernement crée des emplois.
Les statistiques officielles en matière de création d’emplois sont, néanmoins, très discutables lorsque l’on sait que le taux de chômage n’a que très peu baissé entre 2017 et 2018. Le taux de chômage en Algérie avait atteint 12,3% en avril 2017 contre 10,5% en septembre 2016. Cette hausse de 1,8% correspond à une population de 160 000 personnes en quête d’emploi, puisqu’en avril 2017, le nombre de la population active a atteint 12,277 millions de personnes contre 12,117 millions en septembre 2016. Le taux de chômage a, en revanche, baissé à 11,1% en avril 2018 contre 11,7% en septembre 2017, soit une baisse de 0,6 point entre les deux périodes, correspondant à 128 000 postes d’emplois créés.
Le taux de chômage a néanmoins rebondi à 11,7% à septembre 2018, effaçant ainsi les 128 000 emplois créés entre avril et septembre de la même année. Cette arithmétique fait ressortir un nombre de 160 000 emplois détruits entre avril 2017 et septembre 2018, un chiffre qui contraste immensément avec le 1,7 million d’emplois que revendique le gouvernement dans sa déclaration de politique générale, faisant fi des chiffres que publiaient ses organismes statistiques. L’autre statistique de l’ONS, qui détruit l’argumentaire du gouvernement en faveur du plein-emploi, est liée à la croissance de l’économie qui était d’à peine 1,3% au 1er trimestre de 2018, de 0,7% au second trimestre et de 0,8% au troisième trimestre de la même année.
Elle était d’à peine 2,2% en 2017, selon les statistiques officielles, et de 1,7%, selon les estimations de la Banque mondiale. Quoi qu’il en soit, de tels niveaux de croissance sont insuffisants pour insuffler cette forte dynamique en faveur de l’emploi qui se serait soldée par la création de 1,7 million d’emplois sur la période 2017-2018. Le retour à l’austérité, qui a caractérisé le budget d’équipement de 2018, alors que le budget salaires n’a pas bougé d’un iota, et les embauches dans la Fonction publique presque gelées…, sont autant de mauvais indicateurs qui, non seulement ne favorisent pas l’embauche, mais sont aussi en mesure de détruire des milliers d’emplois dans leur sillage.
Du reste, le défi du chômage, qui ravage particulièrement les jeunes catégories, se poserait avec acuité dans les années à venir, car les arbitrages budgétaires seront aussi complexes que sensibles et l’Exécutif n’aura de choix que de remettre sur les rails le train des réformes.
Ali Titouche
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Contrairement à ce qui a été mentionné dans la déclaration de politique générale du gouvernement, les mesures prises par l’Exécutif dans le secteur du commerce ces dernières années n’ont pas pu réduire les importations et réguler le marché local.
Les statistiques avancées par le Centre national des transmissions et du système d’information des douanes (CNTSID), confirmées par le ministère du Commerce, contredisent le bilan présenté dans le document gouvernemental. Le Centre a, en effet, indiqué, récemment, que les importations se sont établies à 46,197 milliards de dollars (mds usd) en 2018 contre 46,059 mds usd en 2017, soit une hausse de 138 millions de dollars (+0,3%). La facture globale des importations des produits alimentaires, qui a représenté près de 19% de la structure des importations, a enregistré une hausse durant les dix premiers mois de 2018.
Le montant a atteint 7,25 mds usd entre janvier et fin octobre 2018 contre 7,12 mds usd durant la même période de 2017, en hausse de 130 millions de dollars (+1,83%), précise le CNTSID. C’est dire qu’en une année de restrictions, à savoir le régime des licences institué en 2016, l’élaboration de listes de produits interdits à l’importation, les résultats escomptés n’ont pas été réalisés. Les importations n’ont pas été réduites. Il reste à savoir si l’on concrétisera de meilleurs résultats avec l’instauration du droit additionnel provisoire de sauvegarde (Daps) dont le taux varie entre 30 et 200% de la valeur du produit importé. Le document dit qu’il a été mis en place en concertation avec les producteurs locaux. “Faux, pas tous”, relèvent de nombreux opérateurs qui avouent ne pas être associés à l’élaboration de cette taxe.
En tout cas, il est attendu que le DAPS apporte des recettes supplémentaires au Trésor public. Ces différents dispositifs visaient en principe la réduction des importations et la promotion des exportations hors hydrocarbures (EHH). Celle-ci est considérée comme le “cheval de bataille” des politiques publiques depuis plus d’une décennie et constitue un objectif stratégique au vu de la réduction des revenus extérieurs de l’Algérie, est-il précisé dans le document de l’Exécutif. Or, sur le terrain, les EHH sont encore à leurs premiers balbutiements. Leurs promoteurs sont toujours au stade de l’apprentissage.
Ce qui a d’ailleurs contraint le rédacteur de la déclaration de politique générale à ne faire mention que des facilitations accordées et des décisions de soutien prises dans ce sens. Car, le montant insignifiant des exportations en 2018, en dehors des hydrocarbures, jette à la face des responsables du secteur la réalité amère du terrain. Une autre preuve par les chiffres officiels : les exportations hors hydrocarbures sont restées marginales en représentant 6,87% du montant global des exportations, soit une valeur de 2,83 mds usd. Le seuil psychologique des 3 mds usd déclarés par les collaborateurs du ministre du Commerce pour la fin de l’exercice 2018 n’a finalement pas été atteint… Néanmoins, le gouvernement nourrit un grand espoir de l’adhésion de l’Algérie à des organismes et autres espaces commerciaux internationaux à l’instar de la Zone continentale africaine de libre-échange (ZCALE), de la Zone arabe de libre-échange (Zale) ou de la zone franche avec l’Union européenne qui sera effective à la fin de cette décennie.
Importations, exportations, marchés, zones de libre-échange, informel…, l’échec d’une politique
Or, force est de constater qu’en adhérant à ces organisations, notre pays a subi, jusque-là, un échec cuisant. Les échanges commerciaux de l’Algérie avec l’Afrique demeurent faibles puisqu’ils ne dépassent pas les 3 mds usd/an et s’effectuent avec seulement cinq pays du continent. Échaudé par les contre-performances de la mise en œuvre de l’accord d’association avec l’UE, notre pays doit, en principe, tirer les enseignements de sa présence dans ces deux espaces commerciaux arabe et africain. L’accord d’association avec l’UE n’a été, aux yeux de tous les Algériens, profitable qu’aux pays du Vieux Continent.
En effet, l’Algérie perd au change dans ses échanges avec les pays européens et arabes. La création de zones de libre-échange devrait, cependant, se faire avec des pays où les produits algériens ont plus de chance de se placer. Au registre de la régulation du marché local, l’Exécutif s’enorgueillit des mesures prises. Mais le marché demeure marqué par de récurrentes perturbations de plusieurs produits, notamment le lait, la pomme de terre…, et ce, à longueur d’année.
Le citoyen fait face à la flambée des prix alors que son pouvoir d’achat poursuit une inexorable érosion. Le gouvernement n’a également pas pu résoudre l’épineuse problématique de l’informel qui représente plus de 40% de l’économie nationale. Pour cela, l’on a projeté la réalisation de nouveaux marchés.
La concrétisation de ces projets, en revanche, accuse un retard flagrant. Le programme présidentiel 2010-2014 a prévu la construction de 1 000 marchés de proximité, de 800 marchés de détail et de 30 marchés de gros.
Cependant, le taux d’avancement de cette opération n’a pas dépassé 30%. En revanche, la seule vérité expliquée dans le document est que le déséquilibre continu de la balance commerciale impacte négativement la balance des paiements extérieurs et contribue fortement à la baisse continue des réserves de changes du pays pour s’établir à 84 milliards de dollars à fin octobre 2018.
B. K.
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Cette association culturelle, historique et scientifique, composée de chercheurs, d’historiens, d’enseignants, d’étudiants et de moudjahidine de l’ALN, a rendu hommage avant-hier au moudjahid Omar Abouadaou, membre fondateur du groupe scout El-Hilal et premier maire de Tizi Ouzou.
Créée en 1991 à Tizi Ouzou, dans le prolongement de l’ouverture du Musée du moudjahid de la ville des Genêts, l’association Tagrawla – qui signifie révolution en tamazight – est une association culturelle, historique et scientifique, composée de chercheurs, d’historiens, d’enseignants, d’étudiants et de moudjahidine de l’ALN qui s’est attelée, depuis près de trois décennies, à la préservation du patrimoine culturel et historique et surtout dans l’écriture des plus belles pages de l’histoire de la guerre de Libération nationale.
Outre les réunions périodiques qui permettent à ses membres de planifier et d’organiser des conférences-débats, des expositions de photos et de documents historiques et des tables rondes à l’occasion des festivités nationales ou des rendez-vous historiques, l’association Tagrawla édite régulièrement des brochures en hommage à de valeureux combattants de la glorieuse Armée de libération nationale (ALN) ou encore des récits des grandes batailles historiques dans les maquis de l’ex-Wilaya III historique ou dans d’autres régions d’Algérie. Si Ouali Aït Ahmed, ancien officier de l’ALN et président de l’association Tagrawla, nous a confirmé hier, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, que “c’est un devoir que d’écrire les plus belles pages de la révolution et nous nous efforçons, depuis la création de l’association Tagrawla en 1991, de remémorer les faits d’armes de nos valeurs martyrs et les grandes batailles de l’ALN contre l’armée coloniale et de rendre régulièrement hommage à de nombreux moudjahidine qui ont sacrifié leur vie pour l’indépendance du pays”.
C’est ainsi que dans le cadre de la célébration de la Journée nationale du chahid, un hommage émouvant a été rendu, avant-hier, au moudjahid Omar Abouadaou, membre fondateur de groupe scout El-Hilal de Tizi Ouzou et ancien chef de réseau du FLN à Tizi Ouzou qui fut arrêté par l’armée française en 1956 et qui connut, jusqu’en 1961, les affres et les tortures des sinistres prisons coloniales de Serkadji, El-Harrach et Lambèse, avant d’avoir eu l’insigne honneur d’être installé comme premier maire de Tizi Ouzou au lendemain de l’indépendance, soit de 1962 à 1967, pour exercer ensuite les fonctions de directeur d’hôpital à Dellys, Draâ El-Mizan et Bordj Menaiel.
“Après l’indépendance, j’ai été promu sous-préfet à Tizi Ouzou et j’ai travaillé et connu le valeureux moudjahid Si Omar Abouadaou, le premier maire de Tizi Ouzou en 1962, et je garde de lui l’image d’un homme brave et intègre qui aimait son pays par-dessus tout”, a tenu à témoigner Si Ouali, qui a saisi une telle occasion pour nous informer que les membres de l’association Tagrawla comptent se rendre ce week-end dans la wilaya de Batna pour se recueillir à la mémoire d’un chahid de la ville de Tizi Ouzou, le regretté Imerzoukène Ahmed, tombé au champ d’honneur le 23 février 1958 dans les Aurès.
Surnommé “Sid Ahmed el-Djadarmi” dans les maquis de l’Aurès, le valeureux chahid Ahmed Imerzoukène est un ancien gendarme du temps de la colonisation française qui exerçait au sein de la brigade de gendarmerie de Seriana (ex-Pasteur), à une trentaine de kilomètres de la ville de Batna, et qui avait pris contact avec le FLN, durant la guerre de Libération nationale, pour faciliter la tâche aux combattants de l’ALN afin d’attaquer ladite brigade le 4 avril 1957 à minuit pour tuer plusieurs gendarmes et récupérer un important lot d’armes, de grenades, de munitions et de tenues militaires. “N’est-ce pas que toutes ces pages d’histoire doivent être immortalisées à jamais pour que les générations actuelles et futures sachent tout sur la révolution algérienne”, conclut le président de l’association Tagrawla de la wilaya de Tizi Ouzou.
Mohamed HAOUCHINE
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: Cisco Algérie a organisé ce mercredi 20 février au Centre International des Conférences d’Alger Abdelatif Rahal (CIC) une rencontre avec ses partenaires baptisée« Cisco Partners Technology Day »,afin de présenter les dernières solutions basées sur des plateformes intelligentes hautement sécurisées, au service de la transformation numérique des entreprises.
L’événement a réuni l’ensemble de la communauté IT ainsi que de nombreux DSI des entreprises algériennes. D’éminents experts ont abordé le thème relatif aux défis de la transformation numérique des entreprises.
A cette occasion, les responsables de Cisco Algérie ont présenté leurs solutions technologiques dans le domaine de la transformation numérique et des réseaux. L’accent a été mis sur Cisco SD-WAN, une architecture basée sur le Cloud, alliant les technologies de Sécurité et de réseau étendu défini par logiciel (SD-WAN), afin d’encourager les entreprises à adopter le Cloud en toute confiance.
Le WAN subit actuellement une profonde transformation. Aujourd’hui, les entreprises ont en effet recours à de multiples Cloud (public, privé et Saas) pour héberger leurs applications. Il est désormais travailler en dehors de son lieu de travail. Les entreprises s’appuient largement sur Internet pour permettre à leurs collaborateurs d’accéder aux applications essentielles pour leur activité. Ainsi est né un nouveau Cloud Edge, au carrefour du réseau et de la sécurité.
Les solutions SD-WAN disponibles contraignaient jusqu’à présent les services informatiques à arbitrer entre expérience utilisateur et sécurité. En enrichissant son portefeuille SD-WAN, Cisco relève les nouveaux défis du Cloud Edge. Cisco SD-WAN permet aux services informatiques de favoriser la productivité des utilisateurs grâce à un usage simplifié et évolutif des applications. Intégrant aujourd’hui les meilleures technologies de sécurité du marché, il garantit un accès sécurisé n’importe où, de l’entreprise au Cloud.
« L’émergence du nouveau Cloud Edge bouleverse les architectures de réseau et de sécurité de nos clients. Aujourd’hui, tout réseau WAN doit être défini par logiciel et sécurisé, explique Karim Sid Ahmed, Directeur Général, Cisco Algérie. Cisco SD-WAN promet aux clients le meilleur du réseau et de la sécurité. Nous bâtissons un pont vers un nouveau monde où les entreprises auront le pouvoir de tirer pleinement parti du cloud, plus rapidement et à moindre risque. »
Lors de cet événement, les partenaires de Cisco Algérie ont, de leur côté, réalisé des démonstrations sur les différentes architectures : Algérie Télécom avec une démonstration de Datacenter hyperconvergeante (HYPEFLEX), Pc Compo sur la Collaboration- Visioconférence, Ares sur le Networking & DNA, IT2S sur Security Cloud et Foxnet sur la solution réseau Meraki.
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Ooredoo exposera des services 5G dont le Smart Fan Experience de la Coupe du monde 2022
Le Qatar présentera le premier réseau commercial 5G du monde
à plus de 107 000 professionnels et experts du secteur des télécoms
Barcelone (Espagne)
Ooredoo, l’un des leaders mondiaux du secteur des TIC et des télécommunications, exposera la force de transformation de la 5G au Congrès Mondial du Mobile (MWC) 2019 qui se tiendra à Barcelone du 25 au 28 février 2019. Le MWC 19 se déroulera sous le thème « Connectivité intelligente » et devrait attirer quelques 107 000 professionnels représentant plus de 200 pays.
Ooredoo effectuera des démonstrations en direct sur la manière dont la technologie peut permettre des services innovants, notamment le contrôle de la localisation des enfants et les applications connectées intelligentes pour assister les visiteurs lors des grands événements à l’instar du prochain mondial de football prévu au Qatar en 2022.
Ooredoo exposera ses prouesses technologiques en matière de 5G et une gamme de services et de solutions d’avenir exploitant les capacités et les vitesses supérieures de la 5G. Durant l’année précédente, Ooredoo a lancé le premier réseau commercial 5G au monde au Qatar et a testé le premier appel international 5G dans le monde arabe. Aujourd’hui, Ooredoo compte plus de 100 sites 5G au Qatar, et a effectué des tests 5G en Indonésie et au Koweït, et a mis en place un centre technologique 5G au Myanmar.
Cheikh Saud Bin Nasser Al-Thani, Président Exécutif du Groupe Ooredoo, a déclaré : « Après le lancement de notre réseau 5G au Qatar en 2018, nous sommes fiers de présenter des services de transformation qui seront exploités sur le réseau, en utilisant des vitesses et des capacités que fournit la 5G. Du transport à la garde des enfants, en passant par les achats, la 5G apportera un monde d’avantages et de commodités à nos clients. Cela correspond parfaitement à la thématique du Congrès Mondial du Mobile, à savoir : la connectivité intelligente. »
Ooredoo présentera également une large gamme de services tel que le « Smart Fan Experience » (technologies intelligentes dédiées aux supporters) conçus pour offrir aux visiteurs du prochain Mondial de football du Qatar une expérience continue tout au long de leur séjour au pays, depuis leur arrivée jusqu’à leur départ. Une zone du « Smart Fan Experience », sera dédiée au pavillon de Ooredoo, pour donner un aperçu de ces services, qui aideront les visiteurs à visiter le Qatar, faire des réservations et payer des marchandises et services via des applications dédiées, interactives et personnalisées depuis leur smartphone.
Des technologies de sécurité novatrices seront, en outre, présentées au niveau du pavillon, notamment des systèmes HD de surveillance des drones et des outils analytiques basés sur une intelligence artificielle, qui seront utilisés pour offrir une sécurité maximale aux supporters en 2022.
Cheikh Saud Bin Nasser Al-Thani a ajouté : « Nous sommes impatients de rencontrer les clients, les partenaires et les utilisateurs finaux pour démontrer notre leadership en 5G et présenter le type de services et de solutions y afférents, notamment lors d’événements sportifs mondiaux. »
Ooredoo utilisera trois écrans tactiles interactifs pour mettre à la disposition des visiteurs de son stand des informations intéressantes, notamment sur le déploiement du premier réseau 5G au monde. Les visiteurs pourront découvrir les démonstrations d’utilisation innovante, entre autres, le football en réalité virtuelle, les yachts connectés, le suivi de la localisation des enfants, la présentation de l’importance du réseau 5G et le rôle des solutions intelligentes et innovantes basées sur les techniques 5G dans la transformation du mode de vie des individus ce dont Ooredoo a pris conscience auparavant en choisissant et en déployant le réseau 5G.
Visitez le pavillon Ooredoo situé dans le hall 2H60, au MWC19 à l’adresse : Fira Gran Via – Fira Montjuïc – La Farga L’Hospitalet (Barcelone).
Pour plus de détails, visitez le site de Ooredoo : www.ooredoo.com.
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TRIPOLI- Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a souligné mardi à quel point il est nécessaire que la Libye sorte de l’impasse politique, a indiqué la Mission d’appui des Nations unies en Libye.
M.Salamé a fait ces remarques lors d’une rencontre avec le président de la Chambre des représentants (parlement) établie à l’est du pays, Aguila Saleh. « Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, Ghassan Salamé, a rencontré aujourd’hui le président du parlement, Aguila Saleh, et a souligné à quel point il est important de mettre un terme à l’impasse politique », a dit la Mission dans un communiqué.
M.Salamé a réaffirmé « la volonté de l’ONU de travailler avec tous les Libyens pour unifier les institutions et dynamiser le dialogue politique et les fonctions législatives », poursuit le communiqué.
En dépit de la signature d’un accord politique et de la formation, sous les auspices de l’ONU, d’un gouvernement d’union nationale, fin 2015, la Libye demeure politiquement divisée entre les gouvernements établis à l’est et à l’ouest du pays.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011, la Libye tente de procéder à une transition démocratique dans un climat de violence et d’insécurité croissantes.
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