Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb, s’est réuni, mercredi, avec les présidents des groupes parlementaires pour se concerter autour des mesures relatives aux séances de présentation de la Déclaration de politique générale du gouvernement, indique un communiqué de l’APN.
Le bureau de l’APN avait fixé le lundi prochain pour la présentation de la Déclaration de politique générale par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en séance plénière qui sera suivie d’un débat devant se poursuivre jusqu’au mercredi 27 février, alors que les réponses de M. Ouyahia aux questions et préoccupations des députés sont programmées pour le jeudi 28 février dans l’après-midi, précise la même source.
La Déclaration de politique générale comprend six chapitres relatifs au bilan du gouvernement dans les différents secteurs et une conclusion axée sur « les avantages de la continuité ».
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Mille familles habitant des bidonvilles à Alger seront relogées, dimanche prochain, dans des logements décents, au titre de la finalisation de la 24e opération du programme de relogement de la wilaya d’Alger, a affirmé, mercredi, le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.
En marge de sa visite d’inspection des chantiers de réalisation de parkings et d’un système de régulation du trafic routier dans la wilaya, M. Zoukh a indiqué que la finalisation de la 24e opération du programme de relogement aura lieu dimanche prochain, avec le relogement de 1.000 familles habitant des bidonvilles dans des logements sociaux.
A l’issue de cette opération, les services de wilaya entameront immédiatement les préparatifs de la 25e opération, dont la date de lancement n’a pas encore été fixée, a-t-il poursuivi.
M. Zoukh a ajouté que depuis le lancement des opérations de relogement successives, « les services de wilaya ont récupéré 550 ha », estimant qu’il s’agit d’une importante superficie exploitée actuellement dans la réalisation de projets de développement.
Pour rappel, la troisième phase de la 24e opération de relogement qui avait eu lieu, en décembre 2018, avait concerné 100.423 familles habitant des bidonvilles, des bâtiments menaçant ruine ou des sous-sols. Le wali avait annoncé alors que 420.000 logements, toutes formules confondues, étaient en cours de réalisation dans la wilaya.
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Le monoxyde de carbone a tué une femme, alors que cinq autres personnes asphyxiées par ce gaz ont été secourues par les pompiers, a-t-on appris mercredi à Tlemcen de la chargée de l’information à la direction de la protection civile, le capitaine Djamila Abboudi.
L’accident s’est produit à 2 heures du matin suite à l’émanation de ce gaz toxique d’un chauffe-eau, dans un immeuble de hai « Nassim », dans la commune de Tlemcen.
L’accident a provoqué la mort d’une femme, âgée de 65 ans, suite à l’exhalaison du monoxyde de carbone après avoir tenté, en compagnie de ses deux fils, de sauver des voisins et les faire sortir de leurs appartements ou le gaz s’était infiltré.
Les cinq autres personnes, âgées entre 17 mois et 36 ans (4 d’une même famille), qui avaient des difficultés respiratoires ont été transportées aux urgences médico-chirurgicales de Tlemcen pour recevoir les soins nécessaires, a-t-on fait savoir.
La victime a perdu connaissance sur place et lors de son transfert aux urgences a succombé à son asphyxie. La dépouille a été déposée à la morgue du CHU de Tlemcen.
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Le président de la Commission des Affaires étrangères, de la coopération et de la communauté nationale à l’étranger à l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelhamid Si Afif a passé en revue, avec l’ambassadeur de France Xavier Driencourt la nécessité de renforcer les relations bilatérales et de « tenir compte de leurs spécificités dans le cadre du respect mutuel », indique un communiqué de l’APN.
Se félicitant du rôle de la diplomatie parlementaire dans « la promotion de la coopération à de plus hauts niveaux », M. Si Afif a fait savoir que ce mécanisme « occupe une place importante suite à sa consécration dans la dernière Constitution consensuelle, par le président de la République Abdelaziz Bouteflika », ajoutant que la diplomatie parlementaire contribuera considérablement à relever le niveau de la coopération sur ce plan ».
Par ailleurs, le président de la commission a évoqué l’importance du traitement du dossier mémoriel, exprimant son souhait de voir les commissions compétentes finir leur travail « dans les plus brefs délais ».
L’Algérie « continue de réaliser l’approche du président de la République visant la libération de l’économie nationale de sa dépendance des hydrocarbures », a affirmé, en outre, M. Afif, soulignant que les parlementaires avaient une part de responsabilité dans « le renforcement et la diversification des relations entres les pays amis qui sont en mesure de contribuer à la réussite de cette démarche et ce dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant ».
De son côté, M. Driencourt a mis en avant « les réalisation des deux pays dans le cadre de leur partenariat tant au niveau économique que commercial », ajoutant que les parlementaires des deux pays « étaient conscients de la nécessité de renforcer la coopération bilatérale ».
Il a réaffirmé, dans ce cadre, l’attachement de son pays à tenir la 4e session de la Grande Commission Interparlementaire qui devrait ouvrir la voie à la tenue de plusieurs rencontre entre les parlementaires dans un cadre riche et varié », exprimant son entière disponibilité à « répondre à chaque initiative parlementaire intervenant dans ce contexte ».
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Par Lyes Menacer
Depuis trois mois, les Soudanais manifestent contre le régime en place.
De la contestation du prix du pain à l’exigence du départ du président al-Bachir, la colère populaire s’amplifie de jour en jour.
De nouvelles manifestations ont encore eu lieu hier au Soudan, malgré une vague de répression et d’arrestations qui se poursuit à Khartoum et dans d’autres villes soudanaises, ont rapporté les médias locaux, dont certains sont régulièrement interdits d’impression et leurs journalistes arrêtés.
Ce mouvement de contestation a bouclé hier son troisième mois, mais le régime de Khartoum ne fléchit pas. Pis encore, Omar al-Bachir est parti chercher des soutiens chez son voisin égyptien, Abdel-Fattah al-Sissi et chez ses amis du Golfe, à leur tête l’Arabie Saoudite, deux alliés aux pratiques autoritaires contre leurs opposants.
Déclenchées par la décision du gouvernement de tripler le prix du pain, les manifestations se sont transformées en contestation du président al-Bachir, qui tient le pays d’une main de fer depuis 1989. Selon un bilan officiel, 31 personnes sont mortes depuis le 19 décembre.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) évoque le chiffre de 51 morts, dont des enfants et des personnels médicaux. Des centaines de manifestants, dont des chefs de l’opposition, des militants et des journalistes, ont été emprisonnés par le puissant service du renseignement NISS.
Parti de la petite ville ouvrière d’Atbara (est), ce mouvement s’est propagé à travers le pays jusqu’à la capitale Khartoum et sa ville voisine Omdurman, peinant en revanche à mobiliser dans les États du Darfour, du Nil Bleu et du Kordofan-Sud, touchés par des conflits. “Malgré la violence du régime, le mouvement s’est étendu jusque dans les zones rurales”, se félicite Mohamed Youssef, porte-parole de l’Association des professionnels soudanais (APS), qui regroupe notamment enseignants, médecins et ingénieurs, et mène la contestation. “Nous pensons que le mouvement ne va pas s’arrêter puisque de nouveaux groupes l’ont rejoint”, ajoute-t-il.
Al-Oumma, principal parti d’opposition, a apporté son soutien aux manifestants, tout comme son chef, Sadek al-Mahdi, ancien Premier ministre chassé du pouvoir lors du coup d’État de 1989. L’APS a appelé les formations politiques et les militants à signer un “Document pour la liberté et le changement” qui expose les grandes lignes d’un plan pour l’après-Bachir, prévoyant une refonte du système judiciaire et des mesures pour juguler la crise économique.
Outre une campagne de répression bien orchestrée, en tentant mais vainement d’éloigner les regards critiques de la presse et des ONG, le régime de Khartoum joue la carte de l’usure et de l’essoufflement du mouvement de colère. Cela ne semble pas être le cas et la pression, au niveau international, ne fait que monter elle-aussi.
Toutefois, face à cette impasse, Omar al-Bachir ne manifeste aucune volonté de céder le pouvoir, encore moins à opérer des changements significatifs dans sa politique de gestion des affaires du pays.
Lyès Menacer/Agences
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Le constructeur d’automobiles japonais Honda a annoncé hier son intention de fermer en 2021 son usine de Swindon au Royaume-Uni, une menace sur environ 3500 emplois et un nouveau coup dur pour le pays sur fond de difficile Brexit. “C’est une décision terrible pour Swindon et le Royaume-Uni”, a réagi le ministre britannique des Entreprises Greg Clarg dans une déclaration publiée peu après.
En confirmant une information qui circulait depuis lundi, Honda justifie sa décision brutale par la nécessité de revoir son modèle de production dans un contexte mouvant du marché mondial de l’automobile.
Le siège européen de Honda restera en Grande-Bretagne, a précisé le groupe dans un communiqué. En dépit du fait que l’annonce tombe en pleine confusion sur les conditions de sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, “ce n’est pas le Brexit, mais le choix du principal lieu de production de la prochaine Civic qui a présidé à cette décision”, a insisté le directeur général de Honda, Takahiro Hachigo, lors d’une conférence de presse à Tokyo. “Nous ne songeons pas du tout à quitter l’Europe, mais au contraire à y renforcer notre marque en ayant une structure de production plus adaptée”, a-t-il assuré.
La décision de fermer le site de Swindon est un nouveau camouflet pour le gouvernement britannique qui se bat pour maintenir l’attractivité du pays malgré le brouillard du Brexit et les inquiétudes des milieux industriels quant à une sortie de l’UE sans accord. Début février, un autre constructeur japonais, Nissan, avait suscité la stupeur en renonçant à produire le crossover X-Trail, dans son usine de Sunderland (nord-est de l’Angleterre), évoquant alors indirectement le Brexit. Fin janvier, Airbus avait averti de décisions très douloureuses en cas de Brexit sans accord, une mise en garde également exprimée par le Premier ministre nippon, Shinzo Abe. De fait, plusieurs entreprises japonaises de différents secteurs, ont déjà pris des dispositions parfois radicales en raison des craintes liées au flou du Brexit.
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Brandt Algérie, constructeur et acteur majeur dans le secteur de l’électroménager, investit désormais dans la téléphonie mobile en Algérie.
Fidèle à ses engagements de marque à l’écoute des besoins du consommateur algérien, Brandt Algérie annonce le lancement officiel d’une nouvelle branche d’activité dédiée exclusivement au segment de la téléphonie mobile.
Lors de la phase de lancement, Brandt Algérie a opté pour les modèles BSTAR+ et BSTAR, des terminaux mobiles dans le segment des smartphones.
Disponibles sur le marché, les modèles cités précédemment jouissent d’un très bon rapport qualité/prix. Dotés de technologies essentielles, des finitions léchées et d’un design méticuleux, ils sauront séduire des utilisateurs qui veulent donner du style à leurs vies.
Proposés en trois couleurs noir/bleu/doré, BStar+ et BStar allient élégance et praticité, pouvant ainsi rivaliser avec des concurrents de gamme supérieure. Ces deux petits bijoux se distinguent par un haut-parleur qui permet de faire vivre à leurs utilisateurs une expérience acoustique vibrante et une endurance à toute épreuve grâce au processeur Quad-core 1.3 GHz, les deux téléphones intègrent un appareil photo frontal de 5 mégapixels et un principalde 8 mégapixels.
Le BStar+ est, quant à lui, un modèle plus évolué, possédant un large écran HD+ de 5.45 pouces / 18:9 avec une mémoire vive (RAM) de 2 Goet une capacité de stockage interne de 16 Go l’ensemble tournant sous le système Android-8.1Oreo.
En termes d’autonomie, ce téléphone possède une batterie de 3300 mAh qui correspond à 200 heures en veille ou 15 heures d’utilisation intensive. La plus-value de ce smartphone réside dans son lecteur d’empreinte digitale afin de sécuriser les données personnelles sur le téléphone.
Le BStar, équipé d’un écran de 18:9, permettant ainsi une prise en main facile et une expérience visuelle optimale. Doté d’une multitude de fonctionnalités utiles qui améliorent incontestablement sa convivialité. La batterie du BStar d’une capacité de 2000 mAh offre à ses utilisateurs une autonomie d’usage très satisfaisante.
Brandt a l’ambition de conquérir des parts du marché algérien dans le segment de la téléphonie mobile, et dévoilera davantage de produits prochainement.
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ALGER – Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a reçu, mercredi à Alger, le ministre cubain du Commerce extérieur et de l’investissement étranger, Rodrigo Malmierca Diaz, avec lequel il a évoqué les opportunités d’investissement dans le domaine de l’énergie, a indiqué son département ministériel dans un communiqué.
Durant leur entretien, les deux ministres ont passé en revue l’état des relations de coopération et de partenariat entre l’Algérie et Cuba, notamment dans le secteur énergétique dont les hydrocarbures, ainsi que les perspectives de leur renforcement.
Dans ce sens, ils se sont également dits « satisfaits de la mise en œuvre des contrats d’approvisionnement de Cuba en pétrole brut et produits dérivés à partir de l’Algérie », précise le communiqué.
En outre, les deux parties ont confirmé leur volonté d’élargir la coopération entre les deux pays à d’autres domaines, notamment les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Il ont également relevé les opportunités et possibilités d’investissement et de partenariat et ont particulièrement insisté sur le volet lié à la formation des ressources humaines et à l’échange d’expertise.
Pour rappel, le ministre cubain, qui conduit une délégation, est en visite à Alger pour participer à la 22ème session de la Commission mixte algéro-cubaine, organisée du 19 au 21 février.
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ORAN – L’exposition de photos de la presse mondiale de l’année 2018, organisée au musée d’art moderne d’Oran enregistre une affluence notable de visiteurs surtout des lycéens et étudiants.
Inaugurée lundi, cette exposition met en exergue des photos de la presse mondiale les plus vues reproduisant des paysages et des événements dans le monde. Organisée par l’ambassade de la Hollande en Algérie et abritée par Oran pour la première fois, cette exposition comporte 137 photos d’un total de 80.408 prises par 5.034 photographes de 125 pays.
Ces photos ont été prises dans plusieurs régions du monde traitant de situations et d’événements brûlants dont ceux des dégâts provoqués par la sinistre organisation terroriste « Daech » à Moussoul (Irak), de la souffrance des réfugiés Rohingua au Bangladesh et de la pauvreté dans certains pays.
Cette exposition, qui s’étale jusqu’au 28 février, met en avant aussi des photos sur la pollution et la préservation de la biodiversité et de l’écosystème dans le monde et autres de paysages naturels d’Afrique. Des visiteurs impressionnés sont allés à reprendre certaines photos sur leurs téléphones portables et Smartphones.
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BORDJ BOU ARRERIDJ – Les participants au 16 ème Colloque international Abdelhamid Benhadouga qui s’est ouvert, mardi, à l’université Mohamed El Bachir El Ibrahimi de Bordj Bou Arreridj, sous le thème « Le roman et les schémas culturels », ont souligné le rôle de l’impact du roman sur la dimension culturelle algérienne.
Le président du Colloque, Said Boutadjine, a indiqué, à cet effet, que le thème choisi cette année, relatif aux schémas culturels, représente l’un des nouveaux thèmes abordés dans le milieu de la critique arabe, combinant littérature et philosophie et la tentative d’aborder le récit romancé en recourant aux mécanismes littéraires de critique, mettant l’accent sur son importance majeure pour les étudiants qui entreprennent des études approfondies à ce sujet.
De son côté, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, qui a présidé l’ouverture des travaux de ce Colloque, a affirmé que l’édition de cette année « sera plus proche des étudiants conformément aux recommandations du comité scientifique de la précédente édition, comme elle contribuera à la concrétisation des valeurs culturelles en reconnaissance de ses créateurs ».
Ce Colloque international de trois jours, organisé par la direction de la culture de la wilaya de Bordj Bou Arreridj, en coopération avec l’université Mohamed El Bachir El Ibrahimi, sous l’égide du ministère de la Culture, réunit des hommes de lettres, des critiques littéraires et des traducteurs venus de 7 pays arabes notamment la Tunisie, le Maroc, le Liban et le Sultanat d’Oman, de pays européens à l’instar de l’Espagne et l’Italie, ainsi que des hommes de lettres de plusieurs universités du pays.
Parallèlement à ce Colloque, le « café culturel universitaire » a été inauguré sous l’impulsion du romancier Abderrezak Boukeba, alors que la salle de conférences de l’université El Bachir El Ibrahimi a été baptisée du nom d’Abdelhamid Benhadouga.
Né à Mansoura, dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, Abdelhamid Benhadouga (1925-1996), romancier, dramaturge, traducteur et nouvelliste est l’auteur de « Rih El Djanoub » (Vent du Sud), premier grand roman algérien écrit en langue arabe en 1971 et adapté au grand écran par Mohamed Slim Riad en 1975.
Abdelhamid Benhadouga est l’un des romanciers algériens les plus célèbres possédant à son actif plusieurs ouvrages, notamment le célèbre » Vent du Sud », traduit dans une vingtaine de langues en plus d’autres romans tels que « Ban Essobh » et « Djazia et les Derviches « .
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Cinq éléments de soutien aux groupes terroristes ont été arrêtés mardi à Tessimssilt, Oran et M’Sila par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP), indique mercredi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’ANP ont arrêté, le 19 février 2019 à Tissemsilt, Oran/2e Région militaire et M’Sila/1èreRM, cinq (05) éléments de soutien aux groupes terroristes », précise la même source.
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et « grâce à l’exploitation de renseignements, des éléments de la Gendarmerie nationale ont réussi, lors d’une opération de qualité à Blida/1èreRM, à démanteler un réseau criminel de trafic de drogue composé de douze (12) narcotrafiquants et saisi une immense quantité de kif traité s’élevant à onze (11) quintaux et vingt (20) kilogrammes, ainsi que dix-sept (17) véhicules et une somme d’argent s’élevant à un milliard cinquante-huit millions de centimes », ajoute le MDN, précisant que « l’opération est toujours en cours ».
D’autre part, des détachements de l’ANP ont intercepté, lors d’opérations distinctes menées à Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam/6eRM, « soixante-seize (76) orpailleurs et saisi quatre (04) véhicules tout-terrain, (19) groupes électrogènes, (11) marteaux piqueurs, deux (02) détecteurs de métaux ainsi que divers outils de détonation », conclut le communiqué.
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Les étudiants de 2e et de 3e année Histoire de la faculté des sciences humaines et sociales du pôle universitaire Tamda sont montés au créneau une nouvelle fois, hier en fermant les deux blocs «C» et «E» de la faculté.
Cette action de protestation est la deuxième à être menée par les mêmes étudiants en moins d’un mois, pour exiger le «départ immédiat» de la première responsable de la spécialité, à laquelle ils reprochent le «non respect du statut des étudiants» et son «mauvais comportement» à leur égard. À ce propos, l’un des étudiants rencontrés sur place affirme : «Cette enseignante arrive jusqu’à nous manquer de respect et dire qu’on ne mérite pas d’être à l’université. C’est vraiment grave ! Elle s’est même permis de nous rabaisser, en nous traitant de mal-éduqués».
Par ailleurs, les protestataires diront avoir saisi le doyen et recteur de l’université Mouloud Mammeri et pensent même à rédiger une lettre ouverte au ministère de l’Enseignement supérieur pour solliciter son intervention. «Entre-temps, le mouvement de grève sera maintenu jusqu’à satisfaction totale de nos exigences, parmi lesquelles le départ sans condition de la chef de spécialité», menace-t-on.
«Puisqu’elle nous considère comme des élèves et non pas comme des étudiants, elle n’a rien à faire avec nous. Nous demandons le départ immédiat de cette enseignante qui verse dans l’insulte et l’intimidation», martèle un étudiant en deuxième année. Les multiples mouvements de grève qu’a connus ce département ont induit un énorme retard dans l’exécution du programme pédagogique, puisque les examens du premier semestre n’ont pas encore eu lieu. Ceci au moment où d’autres départements ont déjà entamé leur 2e semestre.
Lyes Mechouek
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ALGER – La facture d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme a atteint près de 3 milliards de dollars en 2018 contre 1,67 milliard de dollars en 2017, a appris l’APS auprès du Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (Cntsid).
Ainsi, les importations des collections CKD des véhicules de tourisme (classés dans le Groupe des Biens de consommation non alimentaires) ont augmenté de plus de 1,32 milliard de dollars, soit une hausse de 79,23% par rapport à 2017.
Cette tendance haussière a également touché les importations des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et de leurs collections CKD avec une facture de 732,14 millions de dollars en 2018 contre 521,22 millions de dollars en 2017.
Les importations des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et des collections CKD de cette catégorie de véhicules (classés dans le Groupe des Biens d’équipement) ont ainsi connu une hausse de l’ordre de 211 millions de dollars (+40,5%).
Ainsi, la facture globale d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ces deux types de véhicules et l’importation des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises (produits finis) s’est chiffrée à plus de 3,73 milliards de dollars en 2018 contre 2,2 milliards de dollars en 2017, en hausse de 1,53 milliard de dollars (+70%).
Concernant les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles (pièces détachées pour les véhicules d’occasion…), elles ont baissé à 374,6 millions de dollars contre 416,23 millions de dollars, soit une baisse de 41,65 millions de dollars (-10,01%).
En outre, les importations des pneumatiques neufs en caoutchouc se sont chiffrées à 147 millions de dollars en 2018 contre 123,62 millions de dollars en 2017 (+19%).
Pour rappel, l’industrie de montage local des véhicules de tourisme a réalisé une production de 180.000 véhicules en 2018 contre 110.000 en 2017, en sus de la production de 4.500 véhicules industriels en 2018.
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Le secteur du transport risque de subir des perturbations, dimanche et lundi prochains, à cause d’une grève à laquelle a appelé le collectif des transporteurs de voyageurs et des transports de marchandises de la wilaya de Tizi-Ouzou. Cette action, faut-il le souligner, est la deuxième du genre après celle observée la semaine dernière pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une «injustice».
En effet, ce sont quelque quatorze associations de transporteurs qui prévoient une grève de deux jours, dimanche et lundi, avec un rassemblement devant le siège de la wilaya lundi à 10h. Ce débrayage, auquel se sont joints le CAME (Collectif d’appui à la micro-entreprise) et l’Union générale des commerçants (UGCAA), risque donc de perturber la circulation durant deux journées.
Ce mouvement de grève est le résultat d’une grande colère parmi les professionnels du créneau. Ces derniers rejettent la décision des services concernés d’instaurer l’obligation de se faire délivrer un brevet de permis pour le transport.
Cette décision matérialisée par l’obligation de passer un examen et d’acquittement obligatoire d’un timbre de quarante mille dinars (40 000 DA) a déclenché la réaction presque généralisée des transporteurs, qui ont répondu massivement à l’appel à la grève de la semaine passée. En effet, questionnés, beaucoup de transporteurs considèrent la décision «injuste» tout en incriminant les services des transports qui ne prennent pas en considération les réelles doléances des professionnels du secteur.
Il convient de rappeler que vu la position des transporteurs à ce sujet, il faut s’attendre à ce que ce bras de fer entre les transporteurs et la direction des transports dure longtemps. Leurs représentants persistent et signent qu’il «est hors de question de passer ce brevet et encore moins de payer la taxe». Les services du transport, de leur côté, continuent de faire la sourde oreille. Et sans dialogue pour une solution définitive, ce sont les voyageurs qui en pâtissent comme d’habitude.
Akli N.
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Pas moins de 75 personnes ont trouvé la mort suite à l’intoxication au monoxyde de carbone, depuis le 1er janvier de l’année en cours, au niveau national. C’est ce qu’a fait savoir le bilan rendu public, avant-hier, par la direction générale de la Protection civile.
«Le bilan des victimes par asphyxie au monoxyde de carbone CO, durant la période allant du 1er janvier au 16 février 2019, est de 75 personnes décédées et plus de 793 autres secourues», lit-on dans le même document.
Ce dernier a ajouté également que durant la période allant du 14 au 16 février 2019, les secours de la Protection civile se sont intervenus pour prodiguer des soins de premières urgences «à 12 personnes incommodées suite à l’inhalation du monoxyde de carbone CO émanant des appareils de chauffage et chauffe-bains à l’intérieur des habitations».
Il s’agit de cinq personnes à Adrar, trois à Alger et quatre autres à Bouira. «Les victimes ont été prises en charge puis transférées dans un état satisfaisant vers les établissements de santé», a encore précisé le dit-bilan. Les services de la Protection civile ont fait état aussi de quatre personnes de la même famille qui sont décédées asphyxiées par le monoxyde de carbone émanant d’un chauffage de leur domicile, à la cité Djebel el Djorf, commune de Tebessa.«Les victimes ont été transportées par les éléments de la Protection civile vers l’hôpital local», a-t-on indiqué. Par ailleurs, plusieurs accidents de la circulation ont été enregistrés durant cette période, «dont 12 accidents mortels, ayant causé dix personnes décédées sur les lieux d’accidents et des blessures à 23 autres personnes», a souligné la même source, ajoutant: «les victimes ont été traitées sur place puis évacuées vers les établissements de santé».
Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya d’Ain Temouchent, avec deux personnes décédées et sept autres blessées suite à deux accidents de la circulation. A retenir que les unités de la Protection civile ont enregistré, durant la même période, 5592 interventions dans les différents types pour répondre aux appels de secours, suite à des accidents de la circulation, accidents domestiques, évacuations sanitaires, extinction d’incendies et dispositifs de sécurité, etc.
S. S.
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Plusieurs centaines d’habitants des communes d’Ath Djellil, Feraoun et Semaoun se sont rassemblés, hier, devant le siège de la wilaya de Béjaïa, pour réclamer la construction d’une route reliant les trois régions montagneuses à la pénétrante autoroutière Béjaïa – Ahnif.
La revendication des habitants de ces trois communes rurales, rappelle-t-on, remonte à 2006, puis réitérée en 2008. A l’époque, ajoute-t-on, une fiche technique avait été établie par les services de la direction des travaux publics de Béjaïa pour la réalisation de cette infrastructure sur seulement 15 kilomètres, à partir du pont Amacine jusqu’à la commune d’Ath Djellil, en passant par Feraoun et Semaoun.«En 2008, même le ministre des Travaux publics s’était engagé à réaliser cette route, mais, hélas, sans suite», se désole l’un des membres de la coordination des associations intercommunales Ath Djellil – Feraoun – Semaoun. Selon lui, «en 2008, d’après les services de la DTP, les coûts de construction de cette route avoisineraient les 150 milliards de centimes».
Un montant appelé désormais, soutient-il, à être «actualisé». Dans une requête adressée aux autorités locales et nationales, les habitants de ces régions, encadrés par la coordination des associations intercommunales Ath Djellil – Feraoun – Semaoun, soutiennent que la réalisation de ce projet permettrait de «désenclaver notre région qui souffre même pour accéder aux régions limitrophes», tout en dénonçant «le désintérêt du wali, avisé dernièrement à ce propos».Et pourtant, souligne-t-on encore, un tel projet, en sus du désenclavement de la région, boostera l’économie locale. «Vu la situation géographique de la région, la réalisation d’un tel projet sera d’un apport indéniable sur les plans économique et social», font-ils observer dans leur requête.
Et de solliciter les autorités locales à prendre en charge «dans les plus brefs délais» leur revendication «légitime». Les habitants des communes de Feraoun, Ath Djellil et Semaoun, régions montagneuses et à vocation agro-pastorale, se disent «absolument résolus à mener cette dynamique de revendication légitime et vitale de manière pacifique jusqu’à l’inscription de ce projet».
Même les habitants des communes de Béni Maouche, M’Cisna et Ath Mouhli bénéficieraient des «retombées positives» de ce projet, sachant que le CW21, desservant ces localités, est dans un état de dégradation.
F. A. B.
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Le soutien qu’apporte le célèbre avocat Mokrane Aït Larbi à la candidature de l’ancien général-major Ali Ghediri a généré des critiques, mais aussi une certaine somme d’interrogations auxquelles il a décidé de répondre dans une lettre transmise hier à la presse.
Dans son ensemble, cette lettre se résume à une série d’explications à travers lesquelles l’avocat justifie son engagement aux côtés d’un candidat pas comme les autres.
Ancien général-major de la marine s’étant attiré les foudres de son ancienne hiérarchie et du système en place pour avoir versé dans l’opposition au régime, il porte aussi l’étiquette de proche du général Médiène lui-même tombé en disgrâce.
Ali Ghediri s’en est cependant démarqué publiquement lors d’une récente interview. Le soutien que lui a apporté Mokrane Aït Larbi n’est de ce fait pas passé inaperçu.
Militant politique de longue date, défenseur des droits de l’Homme, il mène actuellement campagne pour ce dernier. Le fait lui a valu des critiques auxquelles il répond donc. «Qu’est-ce qui peut bien réunir un avocat, engagé depuis longtemps sur le terrain des droits de l’Homme, et un général-major, aujourd’hui à la retraite ?» s’interroge-t-il dans sa correspondance aux médias. «Qu’est-ce qui peut rapprocher un opposant qui a payé de sa liberté la défense de ses convictions» d’un homme «issu de l’armée et qui s’engage tardivement dans la politique ?» Autant d’interrogations «légitimes», selon Mokrane Aït Larbi qui évoque aussi des «déceptions compréhensibles à ce stade» suscitées par sa décision.
«La réalité est aussi simple qu’inédite, écrit-il. Deux citoyens d’origines modestes, aux parcours atypiques et qui ont répudié le choc des ego, ont réussi à trouver un terrain de convergence autour de valeurs communes.»
«Pour les Algériens échaudés par les pratiques sulfureuses de leurs dirigeants, être général-major, même à la retraite, est un handicap qui suscite, au mieux la méfiance, au pire le rejet. Porté par un homme de conviction, intègre, déterminé et au parcours honorable, ce grade est un atout majeur pour imposer aux groupes d’intérêt qui ont pris le pays en otage le changement exigé par le sens de l’Histoire. Et pour s’en convaincre, il suffit de mesurer la violence de leurs réactions, qui défient le droit et la morale, pour tenter de lui barrer la route». Il ajoute : «Il n’y a ni messie, ni homme providentiel, ni sauveur suprême.
L’édification d’une nouvelle République, démocratique, moderne et respectueuse des valeurs d’une société plurielle, passe par la mobilisation des citoyennes et des citoyens, qui doivent occuper la scène politique pour imposer leur volonté de changement et devenir les acteurs de leur propre destin.»
A. C.
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Avec les politiques de Trump et sous la pression des aléas géostratégiques et des réalités économiques, «le marché énergétique demeure instable et incertain», a expliqué l’expert international en énergie, M. Mourad Preure qui était ce, mercredi, l’invité de la rédaction de la radio Chaine 3.
Selon ses prévision, les prix de l’or noir vont «fluctuer autour d’un pivot de 65 dollars le baril en 2019 et très probablement ils peuvent atteindre une moyenne de 70 dollars le baril».
Plus prudent sur l’évolution éventuelle des facteurs déterminants, entres autres, la possibilité du retour des réserves américaines du bassin permien sur le marché, les signaux de rapprochement entre la Chine et les Etats-Unis et les exemptions accordées à 8 pays qui vont prendre fin en mai prochain, la réunion de l’OPEP en avril, l’expert s’attend à «troisième trimestre 2019 délicat».
Le domaine minier algérien recèle de grandes capacités
«Le domaine minier algérien qui est insuffisamment exploité (40% seulement) recèle de grandes capacités», a affirmé l’invité de la Chaine 3 de la radio nationale.
Récusant les pronostics des «esprits défaitistes», M. Preure a avancé, à titre d’exemple, que jusque-là nous n’avons soutiré que 15% des réserves de Hassi Messaoud avec un taux de récupération de 20 à 26%.
«Rien qu’en augmentant ces taux de récupération de 3 à 4% nous obtiendront des décennies de pétrole», explique-t-il avant de citer les réserves de pétrole et de gaz conventionnel et non conventionnel que recèle le pays.
Risque de précarité énergétique : les renouvelables et le renforcement de Sonatrach pour relever les défis
En revanche, M. Preure avertit sur le risque de nous retrouver «à court terme» en «situation de précarité énergétique», car, insiste-t-il, «notre modèle de consommation n’est pas soutenable». Chiffres à l’appui, il cite la croissance de la demande nationale gazière qui progresse de 8% par an et la multiplication de la consommation des produits pétroliers par 3 depuis 2013.
S’interdisant de plaider en faveur de l’augmentation des prix à la consommation locale, l’invité de la Chaine 3 recommande «une politique volontariste» qui peut faire de l’Algérie un leader de la transition énergétique.
Rappelant que le pays dispose d’un ensoleillement de 3 650 heures sur 86% du territoire national et d’importantes ressources en silice pour la production des panneaux photovoltaïques et en lithium pour la fabrication des batteries, il appelle à la «construction de partenariats stratégiques avec des leader technologiques».
M. Preure a, par ailleurs, insisté sur la nécessité du renforcement de la compagne nationale Sonatrach. Car, affirme-t-il, la force d’un pays producteur n’est pas dans ses réserves mais dans la compétitivité de sa compagnie.
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L’usine de traitement de gaz du projet Touat (wilaya d’Adrar) a été mise en gaz, préludant ainsi à sa mise en exploitation qui interviendra prochainement après la réalisation de tous les tests d’usage, a annoncé mercredi le groupe Sonatrach.
Cet ouvrage produira 12,8 millions Sm3/jour de gaz de vente (soit 4,5 milliards m3/an) et 1.800 barils/jour de condensat stabilisé, précise le groupe pétro-gazier national dans un communiqué.
Le projet Touat gaz est localisé sur les blocs 352a et 353 situés dans le périmètre de Touat lequel est rattaché administrativement à la wilaya d’Adrar.
Concernant le plan de développement de ce projet, il consiste à la réalisation d’un forage de 18 puits producteurs de gaz et à la construction d’une usine de traitement de gaz d’une capacité de traitement de 14,3 millions Sm3/jour.
Il s’agit aussi de la réalisation d’un réseau de collecte et d’expédition ainsi que de routes et d’une piste d’atterrissage et d’une base de vie ainsi qu’un camp de sûreté.
Le gaz produit sera acheminé au gazoduc GR5/TRC par un pipeline sur une longueur de 48 km.
Le champ de Touat est développé par Sonatrach (35%) et son partenaire britannique Neptune Energy (65%).
Pour rappel, l’Algérie, qui intensifie ses investissements dans le secteur pétrolier, œuvre également à développer davantage le secteur gazier en lançant de nouveaux projets dans le cadre de la nouvelle stratégie de Sonatrach (SH2030) qui vise à accroître la production et à développer l’industrie de la transformation.
Parmi ces investissement gaziers figurent le champ de Timimoun, entré en production en mars 2018 pour une capacité de 1,8 milliard de m3 de gaz/an à partir de 37 puits, dans le cadre d’un partenariat SonatrachTotal-Cepsa, et le champ gazier de Reggane Nord, opérationnel depuis 2017 et développé par Sonatrach et les partenaires européens Repsol, DEA Deutsche Erdoel et Edison, pour atteindre à terme une production annuelle de 4,5 milliards de m3.
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Très attendue, la déclaration de politique générale du gouvernement, mettant sous les feux de la rampe le bilan d’une année de l’Exécutif, fait face à une avalanche de critiques aussi bien pour ses statistiques fantaisistes que pour le contenu électoraliste qui la caractérise. À l’heure du bilan, dont les indicateurs ne sont guère encourageants, le gouvernement choisit de tourner la page de 2018 et de remonter le temps pour faire l’apologie des vingt ans de Bouteflika.
Les multiples cris d’alarme lancés tantôt par les économistes, tantôt par le FMI et la Banque mondiale sur une économie qui menace ruine n’auront rien changé ; l’Exécutif est décidé à présenter une copie truffée de “réussites”, mais dont l’impact sur l’économie est quasi nul. Alors que l’inquiétude monte sur la hausse du chômage (11,7% à septembre 2018, contre 11,1% à avril de la même année), le gouvernement dit avoir créé 1,7 million d’emplois entre 2017 et 2018. La hausse du chômage, qui affecte essentiellement les catégories jeunes (16-25 ans), avec, au tableau, un taux qui flirte dangereusement avec les 30%, n’est point un problème lorsqu’on voit la facilité avec laquelle le gouvernement crée des emplois.
Les statistiques officielles en matière de création d’emplois sont, néanmoins, très discutables lorsque l’on sait que le taux de chômage n’a que très peu baissé entre 2017 et 2018. Le taux de chômage en Algérie avait atteint 12,3% en avril 2017 contre 10,5% en septembre 2016. Cette hausse de 1,8% correspond à une population de 160 000 personnes en quête d’emploi, puisqu’en avril 2017, le nombre de la population active a atteint 12,277 millions de personnes contre 12,117 millions en septembre 2016. Le taux de chômage a, en revanche, baissé à 11,1% en avril 2018 contre 11,7% en septembre 2017, soit une baisse de 0,6 point entre les deux périodes, correspondant à 128 000 postes d’emplois créés.
Le taux de chômage a néanmoins rebondi à 11,7% à septembre 2018, effaçant ainsi les 128 000 emplois créés entre avril et septembre de la même année. Cette arithmétique fait ressortir un nombre de 160 000 emplois détruits entre avril 2017 et septembre 2018, un chiffre qui contraste immensément avec le 1,7 million d’emplois que revendique le gouvernement dans sa déclaration de politique générale, faisant fi des chiffres que publiaient ses organismes statistiques. L’autre statistique de l’ONS, qui détruit l’argumentaire du gouvernement en faveur du plein-emploi, est liée à la croissance de l’économie qui était d’à peine 1,3% au 1er trimestre de 2018, de 0,7% au second trimestre et de 0,8% au troisième trimestre de la même année.
Elle était d’à peine 2,2% en 2017, selon les statistiques officielles, et de 1,7%, selon les estimations de la Banque mondiale. Quoi qu’il en soit, de tels niveaux de croissance sont insuffisants pour insuffler cette forte dynamique en faveur de l’emploi qui se serait soldée par la création de 1,7 million d’emplois sur la période 2017-2018. Le retour à l’austérité, qui a caractérisé le budget d’équipement de 2018, alors que le budget salaires n’a pas bougé d’un iota, et les embauches dans la Fonction publique presque gelées…, sont autant de mauvais indicateurs qui, non seulement ne favorisent pas l’embauche, mais sont aussi en mesure de détruire des milliers d’emplois dans leur sillage.
Du reste, le défi du chômage, qui ravage particulièrement les jeunes catégories, se poserait avec acuité dans les années à venir, car les arbitrages budgétaires seront aussi complexes que sensibles et l’Exécutif n’aura de choix que de remettre sur les rails le train des réformes.
Ali Titouche
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