Il a fallu attendre le troisième jour pour que Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger réagisse à la mort de l’ancien président de la république Abdelaziz Bouteflika. Dans un tweet qu’il a publié aujourd’hui, le chef de la diplomatie Algérienne n’a pas manqué de souligner les qualités du défunt.
Lamamra indique que « le destin a voulu que la disparition de Abdelaziz Bouteflika coïncide avec l’ouverture de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies ». Cette coïncidence, selon Lamamra est là pour « nous rappeler » le « rôle important » et les « réussites diplomates » de Abdelaziz Bouteflika.
Selon Lamamra, Bouteflika a marqué la diplomatie « en présidant la 29e session ». Le chef de la diplomatie Algérienne affirme que Abdelaziz Bouteflika est « maintenant devenu un pan de l’histoire de son peuple de la communauté internationale ».
Un hommage d’un diplomate à un autrePour conclure, Lamamra présente ses « sincères condoléances » pour les « proches et la famille du defunt ». « A Dieu nous appartenons et à lui retournerons », a écrit le diplomate Algérien nommé premier ministre lors des derniers jours du règne de l’ancien président.
Il s’agit là d’un hommage multiple. D’un ministre à son ancien président certes, mais aussi d’un diplomate à un autre, qui ont tous les deux marqué la diplomatie Algérienne. Il est à rappeler que Bouteflika a été le plus jeune ministre des Affaires étrangères dans l’histoire de l’Algérie.
Alors qu’il dépassait à peine la trentaine, Bouteflika recevait à Alger les grands noms de l’histoire mondiale. Outre le Che et Fidel Castro, Bouteflika se faisait une joie de recevoir les leaders africains et ceux des états des non alignés, au point ou Alger a été surnommée la Mecque des révolutionnaires.
رحم الله عبد العزيز بوتفليقة الذي شاءت الأقدار أن توافيه المنية مع افتتاح دورة الجمعية العامة للأمم المتحدة لتذكرنا بدوره الهام ونجاحاته الدبلوماسية، خصوصا خلال رئاسته للدورة 29. ليصبح الآن جزءا من تاريخ شعبه والمجموعة الدولية.تعازينا الخالصة لأهله وذويه.إنا لله وإنا إليه راجعون. pic.twitter.com/Wivcxe1o0e
— Ramtane Lamamra | رمطان لعمامرة (@Lamamra_dz) September 19, 2021
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En 2020, le nombre de visas délivré par la France a fortement baissé par rapport à l’année 2019. En effet, un total de 712 317 visas a été octroyé aux Algériens en 2020 par la France, contre un nombre de 3 534 999 délivré en 2019, soit une chute estimée à 79,8%.
On remarque donc une baisse significative enregistrée quant au nombre de visas français octroyés aux Algériens en 2020, et ce, par rapport aux chiffres enregistrés en 2019.
À cet effet, le ministère de l’Intérieur Français a expliqué que cette baisse est due principalement par la fermeture des frontières à cause de la pandémie mondiale de Coronavirus. Ajoutant ainsi que cette dernière a eu de grandes répercussions sur l’immigration au cours de l’année passée.
« Cette diminution est directement imputable à la crise sanitaire. En outre, les voyages internationaux ont été affectés par le manque de liaisons aériennes et la fermeture de nombreuses frontières. En conséquence, la Chine, traditionnellement le premier pays d’origine des titulaires de visa, est passée à la quatrième place, derrière le Maroc, la Russie et l’Algérie », a fait savoir le ministère de l’Intérieur Français par le biais d’un communiqué.
Le nombre de demandes de permis de séjour pour étudiants légèrement baisséPar ailleurs, et selon la même source, le taux de demandes de permis de séjour pour les étudiants a été relativement maîtrisé. En effet, il a été enregistré une légère baisse de 20% durant l’année passée, par rapport aux chiffres de 2019.
La même source a précisé que la mise en place d’un nouvel outil a participé à l’aide et à la facilitation à soumettre les demandes de permis de séjour sans délai aux étudiants. Sachant que cela a rendu plus rapide le traitement de ces requêtes.
Il est utile de préciser que l’Algérie est le troisième pays dont les citoyens ont le plus bénéficié des visas Schengen, avec un chiffre de 73 276 de visas délivrés au cours de l’année 2020, et ce, après le Maroc et la Russie, a fait savoir la même source.
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À Tebessa, l’usine de transformation du verre fait toujours parler d’elle. Le projet a été lancé au début des années 1990,. Il n’a jamais rien produit. C’est un véritable trou budgétaire. Cette usine a déjà englouti 130 milliards de centimes. Des ouvriers ont même commencé à percevoir leurs retraites sans jamais travaillé une seule journée.
L’usine de transformation de verre, appelée SOVEST, et sise à El Ma Labiod, 40 km au sud de Tébessa, est une véritable honte pour le secteur de l’industrie. Depuis son lancement en 1991, l’usine fait parler d’elle. Elle a été réalisée par l’entreprise nationale COSidER pour un coût avoisinant les 700 millions de dinars. Les travaux se terminent en 1995, et depuis, elle est à l’état d’abandon.
Une usine qui ne produit rienTout le monde croyait que cette usine allait entrer en service en 1995, après sa réception, mais l’impensable arrive. Plus d’un quart de siècle à l’abandon, passant des mains d’une institution à la charge d’une autre. L’absence des travaux n’a pas empêché SOVEST de générer des pertes. Des dizaines d’ouvriers ont été embauchés. Ils n’ont jamais travaillé, mais ils ont pu quand même toucher leurs retraites, indique le député Sadeq Bakhouche, dans une déclaration à El Chourouk.
Ce député assure qu’il a pu en toucher un mot au premier ministre, et que la réponse de ce dernier était « positive ». Toutefois, l’histoire de cette usine indique qu’il faut rester prudent. L’ancien ministre de l’Industrie, Bouchouareb, est passé par là en 2012. Malgré une visite et des instructions strictes que le ministre a donné, les machines n’ont pas pu être lancées.
Un quart de siècle de passation de consignesLe projet a été lancé en 1991. Au début de l’année 1995, l’usine a été livrée. Selon les officiels, l’entrée en service allait se faire au cours de la même année, mais il fallait attendre l’année 2012 pour en avoir des nouvelles. Cette année-là, et dans le cadre d’un forum de partenariat algéro-français, on signa un accord entre le groupe algérien ALVER (Société algérienne des verres) et le groupe français Saint-Gobain.
Suite à cet accord, tout semblait marcher. La totalité des chaînes de production ont été rénovées, plus de 250 ouvriers permanents furent engagés. Malgré tout cela, rien ne sortait de cette usine, et elle continuait à dévorer les budgets. Grace aux efforts de plusieurs syndicalistes et députés, les autorités se tournent encore vers l’étranger, et un nouvel accord a été signé, mais en vain.
Aujourd’hui, l’usine est encore à l’abandon. La rouille dévore les machines tandis que le vol et la corruption rodent sur ce qui reste. Certain affirment que plusieurs équipements ont été déjà détournés.
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Hier, samedi 18 septembre, un supermarché de Saint-Nazaire, à l’Ouest de la France a fait l’objet d’une scène de vol, dont le présumé auteur est un Algérien résidant en France, a fait savoir la radio publique France Bleu.
En effet, la même source a rapporté que les faits de l’histoire se sont déroulés durant la matinée de ce samedi 18 septembre, au supermarché de Saint-Nazaire, rue Jacques Offenbach, où un quadragénaire a volé des produits et s’apprêtait à quitter les lieux, avant qu’un membre du personnel de sécurité ne s’est mis en travers de sa route.
Se trouvant en face d’un vigile avec la marchandise volée, le cambrioleur en question n’a pas hésité à faire sortir un couteau de sa poche afin d’effrayer et de menacer les employés et les vigiles dudit supermarché, pour pouvoir quitter les lieux avec les produits volés, a indiqué la même source.
Le cambrioleur est un ressortissant AlgérienAussitôt alertés, le mis en cause a été interpellé par les éléments de la police de Saint-Nazaire aux environs de 10 h 00. Après enquête, il s’est avéré qu’il s’agit d’un ressortissant Algérien âgé de 44 ans, résidant en France en situation irrégulière, a précisé la source.
Le quadragénaire a été conduit au commissariat de Saint-Nazaire, où il a été placé en garde à vue en attendant son jugement, a ajouté la radio publique France Bleu.
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L’ancien premier ministre sous l’ère de Bouteflika, Noureddine Bedoui, vient d’être rattrapé par de nouvelles accusations de corruption. L’affaire en question remonte à l’époque où il avait été à la tête de la Wilaya de Constantine.
Nouveau revirement dans l’affaire de Noureddine Bedoui ; le prévenu a comparu, hier samedi 18 septembre 2021 dans la matinée, devant le juge instructeur du pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger.
La comparution de l’ancien premier ministre devant le juge est intervenue suite à une convocation qu’il a reçue par le biais de la brigade d’investigation de la gendarmerie nationale, rapporte le quotidien arabophone Echorouk.
Une convocation dont l’objet est lié à des soupçons de son implication dans une affaire de corruption qui remonte à l’époque où il occupait le poste de wali de Constantine. Le juge instructeur de la 2e chambre du pôle pénal, chargé de l’affaire, avait reçu le dossier préliminaire.
Ce dernier avait été constitué par la brigade économique et financière de la sureté de la wilaya de Constantine, chargée d’enquêter sur Bedoui suite à plusieurs commissions rogatoires émises par la Cour Suprême.
Les accusations portées à son encontrePour ce qui est des accusations portées à son encontre, il s’agit d’un nombre de marchés octroyés, de manière douteuse et illégale à travers le gré à gré, à des entrepreneurs qui ne remplissait pas les conditions légales et les normes nécessaires à la réalisation de ces projets.
Il s’agit également, selon des sources citées par le même journal, d’accusations liées à la dilapidation et détournement du foncier. Bedoui sera, en effet, entendu à propos des terrains à caractère industriel, qui avaient été cédés en violation réglementation et de la législation en vigueur.
Ces propriétés de l’État ont été octroyées au profit de certains investisseurs fictifs, qui ont ensuite détourné ces terrains en les vendant ou bien en changeant leur caractère de manière illégale.
Pour rappel, Noureddine Bedoui avait occupé le poste de Wali de Constantine et de plusieurs autres wilayas. Puis, il avait été nommé ministre de la Formation professionnelle, dont Nasser Bouteflika, le frère de l’ancien président, était le secrétaire- général. Ensuite, il a été nommé ministre de l’Intérieur jusqu’au 11 mars 2019, et Premier ministre jusqu’au 19 décembre 2019.
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Football, un sport qui se nourrit de l’énergie des supporters, notamment les supporters algériens, connus partout dans le monde pour leur enthousiasme. Ils font le « show » et apportent leur soutien aux Fennecs. « Allez Les Verts » ou bien « one two three, Viva l’Algérie », on n’entendra pas pour le moment ces chants retentir.
Alors que ces derniers ont été privés de ce plaisir depuis le début de la pandémie en 2020, ils ont reçu une bonne nouvelle, puisque le ministère de la Jeunesse et des Sports a autorisé leur retour dans les stades. Cependant, ils devront présenter un pass sanitaire, un document administratif attestant leur vaccination et ils devront également respecter les mesures préventives.
Il est donc important de préciser que la dernière mesure du ministère de la Jeunesse et des Sports autorisant le retour du public dans les stades et salles de football ne concerne pas l’équipe nationale. Un rendez-vous important pour les Verts s’approche à grands pas ; la troisième journée des éliminations de la Coupe du monde 2022 au Qatar. La rencontre sera à huis clos.
Les supporters de l’équipe nationale doivent encore patienterLe huis clos donc pour la rencontre entre l’Algérie et le Niger aura lieu le 8 octobre à 17 h 00 au stade Mustapha Tchaker à Blida. Les bancs de ce stade resteront vides malgré la décision du 16 septembre du ministère e la Jeunesse et des Sports, autorisant l’accès aux stades pour les personnes vaccinées.
Cette autorisation concerne exclusivement les matchs de championnat en vue de la nouvelle saison sportive 2021-2022, excluant ainsi les compétitions internationales prévues en Algérie.
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L’Algérie a lancé, le 4 septembre une campagne nationale de vaccination pour vacciner plus de personnes possibles. Or, du constat des spécialistes, cela n’a pas eu l’engouement escompté de la part des citoyens.
Du côté des responsables du secteur sanitaire, ils se montrent plutôt « ambitieux », selon le directeur général des services de santé et membre du comité scientifique du suivi de la pandémie du Covid-19, le professeur Lyes Rahal.
Dans un entretien accordé au quotidien le Soir d’Algérie, le responsable affirme d’emblée sue « la vaccination est un travail de longue haleine », soulignant que le rôle des campagnes de vaccination, notamment celle lancée le 4 septembre, « c’est juste un rappel, soit rappeler aux gens l’importance de cette vaccination ».
Cela pour dire que « cette campagne n’est pas une finalité en elle-même ». D’ailleurs, plus « plus d’un million de citoyens ont été vaccinés durant les quatre premiers jours », a-t-il précisé. Il a ensuite tenu à rappeler l’objectif ultime, « qui est de vacciner au minimum 70% de la population pour briser la chaîne de transmission ».
L’élargissement du pass sanitaire n’est pas excluInterrogé sur la question d’une éventuelle réflexion sur l’instauration du pass sanitaire, le Pr Rahal a répondu affirmatif. « Eh ben oui, et nous avons commencé avec l’accord établi avec le ministère de la Jeunesse et des Sports », a-t-il déclaré.
Ainsi, le même responsable n’exclut pas la généralisation du pass sanitaire vers d’autres lieux de travail, et ce, dans le but d’assurer une meilleure immunité collective et mieux s’armer en prévision d’une nouvelle vague épidémique.
Pour ce qui est du risque d’une quatrième vague, l’intervenant affirme que « ce qui nous intéresse, ce n’est pas de ne pas avoir le virus dans notre pays, mais d’essayer de réduire au maximum les formes hospitalières de l’infection et des formes graves qui risquent d’induire le décès ».
A ce propos, il ajoute que « nous pensons qu’actuellement, et nous sommes convaincus, bien évidement que les mesures barrières sont importantes, la vaccination reste la solution ».
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Le taux de change du dinar algérien face aux principales monnaies mondiales connait une stagnation relative ces derniers jours. En voici les cotations en ce début de semaine sur le marché parallèle et officiel.
Au niveau du marché parallèle, la monnaie unique européenne a enregistré une légère baisse, notamment à la vente, par rapport aux jours précédents. Un euro s’échange contre environ 213.00 dinars à l’achat et 211,00 dinars à la vente.
Quant à la monnaie américaine, un dollar s’échangeait, pour le compte de cette journée contre 178,00 dinars à l’achat et 188,00 dinars à la vente, soit une baisse à la vente. Du côté de l’unité monétaire officielle du Royaume-Uni, 1 Livre sterling s’échange contre 223,00 dinars à l’achat et 240.00 dinars à la vente.
Le taux du riyal saoudien à la Banque d’Algérie est d’environ 36,40dinars à l’achat et 36,40 dinars à la vente, tandis que sur le marché parallèle, il s’élève à 47,99 dinars à l’achat et 48,53 dinars à la vente.
Les cotations de la Banque d’AlgérieSelon les dernières cotations publiées par la Banque d’Algérie, 1 euro s’échange à 160,83 dinars sur les cours de l’achat et 160,86 dinars sur les cours de la vente. Avant, il s’échangeait respectivement à 161,26 DA et 161,92 DA.
Pour ce qui est du dollar américain, les cotations commerciales de la monnaie nationale ont fait état d’un dollar contre 136,53 dinars à l’achat et 136,54 dinars à la vente. Soit presque le même niveau que les cotations d’hier.
Concernant le Livre sterling, la BA a indiqué qu’il s’échange contre 188,76 dinars à l’achat et 188,83 à la vente. L’on constate également une hausse comparativement aux jours précédents (189,21/189,28).
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Bouteflika est mort hier, à 22 heures, dans la résidence d’État à Zéralda. Depuis cette annonce, la présidence a été avare en communication. Tout pousse toutefois à croire que l’ex-président aura des funérailles sobres et discrètes, alors qu’il est resté à la tête de l’Algérie pendant les 20 dernières années.
Aujourd’hui, dans la soirée du 18 septembre 2021, la date des funérailles de l’ancien président a été enfin révélée. Abdelaziz Bouteflika sera inhumé demain dimanche, le 19 septembre 2021 à Alger. La disparition de l’ex-chef de l’État a poussé plusieurs personnalités à réagir. Les réactions se sont toutefois exprimées timidement et prudement.
Bouteflika, resté à la tête de l’Algérie pendant 20 ans sera inhumé au cimetière d’El Alia donc, demain dimanche. Celui qui a été adulé par ses partisans, au point où ils se prosternaient devant son cadre, quitte ce monde discrètement, dans un contexte politique tendu, après le soulèvement populaire du 22 février 2020.
Said Bouteflika va-t-il assister aux funérailles de son frère ?Ouyahia a pu assister aux funérailles de son frère, pourquoi pas Saïd ? Selon l’avocat de ce dernier, Saïd Bouteflika a été très affecté par la nouvelle de la disparition de son frère. Le prisonnier d’El Harrach aurait même demandé de revoir son frère une dernière fois.
Alors que tout le monde s’attendait à le voir menotté à El Alia, le média arabophone El Chourouk a dévoilé que la demande de Saïd a été acceptée par le juge, et que le prisonnier a pu jeter un dernier coup d’œil sur son défunt frère à la résidence présidentielle de Zeralda.
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Malgré les appels des spécialistes et la multiplication des campagnes de vaccination, une grande majorité des citoyens demeurent méfiants à l’égard des vaccins anti-covid. Une méfiance qui risque de paralyser certaines activités et entraver le retour à la vie normale. Le pire, c’est que parmi les récalcitrants se trouvent des citoyens travaillant dans le secteur sanitaire.
Il s’agit évidemment du personnel de la santé, le plus exposé au risque de contamination et qui représente de ce fait un vecteur de transmission par excellence. Cependant, une précision s’impose. Le personnel de la santé regroupe le corps médical, le corps paramédical, le personnel administratif, les sages-femmes, les ambulanciers et autres. Ils sont nombreux à être exposé au risque de contracter le maudit virus et beaucoup d’entre eux refusent de se faire vacciner.
Dr Mohamed Bekkat Berkani, président du Conseil national de l’Ordre des médecins, a indiqué « que jusqu’à présent, il n’y pas encore de statistiques sur le nombre de vaccinés parmi tous ces corps ». Le spécialiste n’a pas manqué de préciser qu' »il y a toujours des récalcitrants par rapport à la vaccination, comme dans tous les autres secteurs ».
Opter pour l’obligation ou la sensibilisation ?Tout d’abords, Dr Bekkat Berkani explique que la vaccination n’est plus un acte de prévention, mais plutôt un acte de défense et de protection. « Sur le plan de l’urgence sanitaire imposé par la pandémie de Covid-19, il faut prendre en considération que nous ne sommes pas face à un acte de prévention, mais à un acte de défense et de la personne récalcitrante elle-même et des autres ».
Le spécialiste estime que l’obligation est la seule solution pour imposer la vaccination au personnel de santé qui travaille dans des enceintes sanitaires et peut transmettre le virus aux autres (famille et entourage). Il faut « qu’il y ait obligation administrative » a-t-il précisé, tout en proposant d’appliquer « des mesures de suspension administrative » aux récalcitrants.
Contrairement à ce dernier, Pr Réda Djidjik, chef de service du laboratoire d’immunologie au Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Béni Messous, suggère d’intensifier la sensibilisation auprès des effectifs du secteur. D’autant plus que « les personnes décédées parmi le personnel de la santé, et notamment dans le corps médical, durant la troisième vague de la pandémie n’étaient pas vaccinées ».
Ce constat peut être d’ailleurs un bon argument et une preuve probante capable de convaincre le personnel du secteur sanitaire de l’efficacité du vaccin anti-covid. Pr Réda Djidjik s’oppose complètement à l’obligation vaccinale, en considérant que la vaccination » doit être, surtout dans la Covid-19, un acte volontaire ».
Selon lui, opter pour l’obligation vaccinale peut engendre des répercussions négatives et désorganiser le secteur. Le professeur estime qu’il faudrait miser sur la sensibilisation, car les gens ont besoin d’être rassuré, persuadé et convaincu d’autant plus que cette réticence est le résultat des campagnes anti-vaccins menées surtout sur les réseaux sociaux. De ce fait, il suffit de « casser les tabous et les croyances » et aller dans la grande sensibilisation.
Concernant la vaccination du corps médical, Pr Réda Djidjik confie que 90% sont vaccinés tout en précisant que ce taux est plus élevé chez pour les médecins du secteur privées qui sont plus exposés au danger. « C’est antinomique qu’un médecin ne croit pas au vaccin », a-t-il conclu. Enfin, aucune statistique n’a été révélé concernant la vaccination de l’ensemble du personnel de la santé.
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Le procès de Sellal et de Ouyahia a connu hier les aveux des deux premiers ministres. Alors qu’ils risquent de passer de longues années en prison, les deux anciens responsables ont réagi, chacun à sa manière, après qu’ils ont été appelés à la barre des accusés par le juge du tribunal de Sidi M’Hamed.
Alors que leur coaccusé, Hamid Melzi, s’est distingué avec sa désormais célèbre « Je ne possède que 11 milliards », Sellal et Ouyahia se sont confondus, l’un en supplications et l’autre en dénégations. Face au juge, Sellal évoqua sa femme et son compte bancaire, tandis que Ouyahia paraissait confiant, alors qu’il risque une longue peine d’emprisonnement.
Sellal : « Monsieur le juge, ma femme est malade »Sellal a été appelé à la barre hier vendredi en tant qu’accusé. Ses dernières déclarations, demandées par le juge, en vue de conclure la séance, étaient empreintes de tristesse et de mélancolie. L’ancien premier ministre a plaidé son innocence. Il a notamment supplié le juge de revoir la décision qui porte sur le gel des avoirs bancaires de sa femme.
« Monsieur le juge, je crois que tout le monde l’a compris, je suis innocent », a déclaré hier Sellal. L’ex-premier ministre s’adresse ensuite au juge et lui confie qu’il a quelque chose à lui demander « personnellement ». Suite à cela, il lui confesse que quand il a vu que ses biens et ceux de sa femme ont été confisqués, il s’est « beaucoup attristé », car il dit ne pas être « impliqué dans ces dossiers ni être accusé de corruption ».
« Sellal n’a pas donné et n’a pas reçu de pots-de-vin », a martelé Sellal, avant de sombrer peu à peu dans les supplications. Devant le juge, il dresse le portrait de sa femme et de son couple. Il affirme que leur maison familiale a été bâtie honnêtement, « année après année ». L’ancien premier ministre indique que son épouse est « une experte internationale », « une enseignante universitaire », « une artiste », et une « écrivaine ».
L’ancien bras droit de Bouteflika précise que lui aussi il a travaillé pour l’état « pendant 46 ans ». Après tous ses services, sellal estime qu’il a le droit « à un appartement et à une voiture ». Pour conclure, Sellal supplie le juge de revenir sur sa décision. « Monsieur le juge, ma femme est malade… je vous en conjure, levez la main sur ses avoirs bancaires et sur sa maison ». Sellal assure en outre qu’il ne possède pas d’avoirs à l’étranger, et que son fils est diplômé d’Oxford.
Ouyahia : « ma conscience est tranquille »Ouyahia, contrairement à Sellal, donnait l’air d’être confiant. Ou peut être désespéré. Il déclare, en visioconférence, depuis sa cellule à la prison de Béchar, qu’il s’agit de sa 7ᵉ comparution. Selon lui, il s’agit toujours des mêmes accusations. Ouyahia précise que ces accusations portent notamment sur la gestion des affaires de l’état.
« J’ai servi l’état algérien pendant 43 ans, dont 12 en tant que premier ministre », déclare Ouyahia. L’ex-premier ministre estime que son « parcours n’est pas celui d’un homme qui s’est trompé dans la gestion des affaires de l’état ». Selon Ouyahia « un premier ministre est chargé de tous les dossiers des Algériens. Il faut donc qu’il travaille et qu’il se décide très vite ». Ouyahia ajoute enfin que « les décisions qu’un premier ministre prend se basent sur les données que les ministres et les conseillers lui présentent ».
Ouyahia affirme que sa « conscience est tranquille ». Selon lui, il a livré toutes les raisons qui l’ont poussé à prendre les décisions relatives au Conseil des Participations de l’État (CPE). Ouyahia risque 12 ans de prison.
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Bouteflika Abdelaziz est mort. Loin de la politique, l’homme entretenait une relation très puissante avec son frère Saïd. Ce dernier, après le soulèvement populaire du Hirak, et la purge lancée par les nouveaux occupants d’El Mouradia, se retrouve vite en prison. C’est d’ailleurs là où il va être mis au courant du décès de son grand frère.
Les deux hommes ont marqué l’Algérie et son histoire pendant ces 20 dernières années. On les voyait souvent ensemble. Bien que Saïd ait été nommé conseiller, il n’était un secret pour personne qu’il prenait des prérogatives de plus en plus importantes.
Va-t-on laisser Saïd assister aux funérailles de son frère ?Quand le frère d’Ahmed Ouyahia est mort, on a laissé l’ancien premier ministre assister à ses funérailles. Ouyahia a marqué la toile, menotté et escorté par les gendarmes. Saïd Bouteflika pourra-t-il avoir droit à la même « faveur » ? D’après plusieurs sources médiatiques, la demande a déjà été faite.
Après avoir appris la nouvelle, Saïd Bouteflika a été très affecté, témoigne son avocat Salim Hadjouti. Saïd « a été beaucoup affecté par la mort de son frère. Il a beaucoup insisté pour qu’il puisse le voir une dernière fois », a déclaré l’avocat, rapportent plusieurs sources médiatiques. Les funérailles de l’ancien président auront lieu demain dimanche, au cimetière d’El Alia.
Il est à rappeler que Saïd Bouteflika se trouve dans la prison d’El Harrach depuis le mois de décembre 2020. Aujourd’hui, une demande aurait été déposée par son avocat pour lui permettre d’assister aux funérailles de son frère.
Pour rappel, Saïd Bouteflika est accusé dans plusieurs affaires de corruption. Alors qu’ils paraissaient être très proches, l’homme d’affaire Ali Haddad a déclaré dernièrement, et à la surprise générale : « Saïd Bouteflika n’est pas mon ami ! ».
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Le nombre de cas de contamination en Algérie reste stable. Aujourd’hui, le communiqué du ministère de la Santé confirme encore une fois la décrue. La covid-19 en Algérie, après avoir fait des ravages suite à la troisième vague, observe une pause. Tous les spécialistes s’accordent toutefois à dire qu’il faut continuer à respecter les mesures préventives.
Aujourd’hui, le 18 septembre 2021, l’Algérie enregistre 201 nouveaux cas. C’est ce qu’affirme le dernier communiqué du ministère de la Santé. Le même bilan déplore 11 nouveaux décès, survenus ces derniers 24 heures des suites des complications liées au virus. En outre, 177 nouvelles guérisons ont été annoncées, ainsi que 28 nouveaux cas nécessitant une réanimation.
Suite à ce dernier bilan, le total des cas de contamination à la covid-19 en Algérie s’élève à 201.425 cas. Le virus a tué, depuis mars 2020, 5692 Algériens, selon les chiffres officiels.
Une quatrième vague ?Malgré la décrue, les inquiétudes demeurent. Les Algériens, de qui une véritable panique s’empara en juillet dernier, à cause du variant Delta, ont peur d’une quatrième vague.
Selon le professeur Didjik, personne ne peut prédire une 4ᵉ vague. Le chef de service à l’hôpital de Béni Messous indique toutefois que la prudence est de mise.
Selon lui, la vaccination est le meilleur des moyens de se prémunir contre une éventuelle nouvelle vague. Cette vaccination doit toutefois être combinée au respect des mesures barrières. Cette période de baisse de contamination est la meilleure pour se faire vacciner, estime encore le pr Didjik.
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Aujourd’hui samedi 18 septembre, le ministre des Ressources en eau, Karim Hasni s’est rendu en compagnie du wali d’Alger, Youcef Chorfa, et du directeur général de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL), Lyes Mihoubi à l’agglomération d’Aïn Benian, situé à l’ouest d’Alger.
En effet, cette visite intervient dans le cadre de l’inauguration de la station de dessalement d’eau de mer d’Aïn Benian qui entre en servie aujourd’hui. Dotée d’une capacité de production de 10 000 mètres cubes (m3) par jour, la mise en œuvre de cette station vise à mettre fin aux perturbations de l’alimentation en eau potable dont souffre la population algéroise.
Cette station permettra de renforcer l’alimentation en eau potable des communes d’Aïn Benian, Hammamet et doter également l’ensemble de la chaîne côtière en amont (Zéralda, Mahelma, Staoueli, Ville Nouvelle de Sidi Abdellah et Souidania en partie) », a indiqué un communiqué de Seaal.
Ainsi, il convient de préciser que cette inauguration intervient suite à l’élaboration d’un » plan d’urgence d’amélioration de l’approvisionnement en eau potable de la wilaya d’Alger », a ajouté la même source.
D’autres projets en cours de réalisationLes efforts visant à régler les crises de l’eau que connait la capitale Alger se multiplient. En effet, une autre station implantée à Zéralda, et dotée d’une capacité de production de 10 000 mètres cubes (m3) par jour, sera également mise en service prochainement. Outre la commune de Zeralda, d’autres communes vont en bénéficier notamment « Mahelma et Rahmania et celle de Palm Beach avec une capacité de 7 500 m3 pour les localités de Sidi Fredj, Palm Beach, Moretti et Bridja ».
À cela s’ajoute, la réalisation de « deux grandes stations de dessalement d’eau de mer, d’une capacité de production de 300 000 m3 par jour, à l’ouest et l’est d’Alger », d’ici 2024.
Enfin, SEEAL espère en finir avec les multiples crise de l’eau. « Avec ces acquisitions, le schéma d’alimentation en eau potable de la wilaya d’Alger s’inversera en étant dominé par le dessalement d’eau de mer. Les eaux superficielles et souterraines seront orientées vers les wilayas limitrophes et l’agriculture », conclu le communiqué.
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Bouteflika, président de l’Algérie pendant 20 ans, tire enfin sa révérence. L’homme politique dont le destin a été de faire partie du sérail depuis les balbutiements de l’état Algérien, passe l’arme à gauche. Adulé par certains, haï par d’autres, Bouteflika, et sur ce point tout le monde est d’accord, était l’homme de tous les excès.
« Ce qu’il y a de plus heureux pour les historiens, c’est que les morts ne puissent protester », disait Aurélien Scholl. Sur les réseaux sociaux, depuis l’annonce de la mort de Bouteflika, la toile est bouillonnante. Que faut-il penser de Bouteflika. Si le 22 février a tranché là-dessus quand l’homme était vivant, cela devrait-il changé maintenant qu’il est mort ?
La mort à ceci d’universel qu’elle force à réfléchir, et à faire preuve de respect et de compréhension. En Algérie, comme partout ailleurs dans le monde, la coutume, suite à un décès, est de faire preuve d’humanisme et de raison. Ceci dit, et devant le déchainement des passions que suscite le départ de Bouteflika, on ne peut que conclure qu’il s’agit d’un personnage controversé.
Mort de Bouteflika : le jugement dernier ?Abderrezzak Makri, dans une publication sur sa page Facebook, a profité de la mort de Bouteflika pour faire un véritable éloge de la mort. Pour lui, le décès de l’ex-homme fort du pays, est un avertissement à nos dirigeants actuels. Le chef du MSP n’a même pas hésité à souligné que le jour du jugement dernier est suspendu à la tête de chacun de nous. Makri fait ne manque pas de faire allusion au bilan laissé par Abdelaziz Bouteflika après 20 ans de règne.
La toile Algérienne quant à elle est partagée. Certains trouvent que c’est le moment opportun de dire ce qui a été dit et redit pendant près de 20 ans, d’autres invitent à plus de sobriété, et au respect de la mémoire des morts, peu importe qui ils sont.
Meme sur un plan plus officiel les réactions sont prudentes. Pas d’obsèques en trombe pour le président qui a enterré trois chefs d’État. Bouteflika a été présent rappelons le, aux obsèques de Boumédiene, de Chadli, et de Ben Bella. Il a même décrété des funérailles nationales pendant une semaine à la mort de l’illustre Ait Ahmed.
La présidence, à la mort de Bouteflika n’a pas annoncé un deuil national. Le communiqué d’El Mouradia décrète juste que le drapeau sera en berne sur l’ensemble du territoire national. Signe de tristesse, mais sans plus.
Les Algériens connaissent-ils Bouteflika ?Une chose est sûre. Les Algériens ne savent pas quoi penser. Alors que l’amnésie a frappé certains, qui ont oublié les défauts de l’homme, ou son humanité, d’autres, la majorité, sont trop jeunes pour s’en souvenir de l’entièreté du parcours de Bouteflika.
L’histoire de celui qui n’a pas voulu lâcher le fauteuil présidentiel en 2009, allant même jusqu’à violer la constitution, a commencé avant même l’indépendance. Mais au-delà de l’époque où il était surnommé Abdelkader El Mali, Bouteflika a posé, qu’on le veuille ou pas, son empreinte indélébile sur le fonctionnement de l’État Algérien.
Alors que l’Algérie était « la Mecque des révolutionnaires », Bouteflika était le chef de la diplomatie. Il était là à une époque ou le pays était visité par le Che et par Fidel Castro. Bouteflika était même perçu comme l’homme qui aimait l’Afrique, car il avait reçu tout un panel de dirigeants africains perçus comme étant de « révolutionnaires ».
Il ne faut pas aussi oublier que bon nombre d’Algériens, la majorité de ceux qui animent les réseaux sociaux aujourd’hui, sont nés après l’an 2000. Ce qui leur donne une image incomplète, voire très subjective, de l’épopée Bouteflikienne.
1999 – 2019 : Bouteflika, quel bilanAprès un putsch contre Ben Bella, et une éviction suite à la mort de Boumédiene, suivie par une traversée du désert, Bouteflika revient en Algérie. Un retour en trombe, écartant sur son chemin 6 candidats à a présidentielles, avant même le scrutin. C’était le bon ! On le savait déjà, avant même de voter. Les Algériens ont tous senti que le vote était joué d’avance.
À la surprise de tous, malgré son élection « discutable », Bouteflika a su faire oublier son « illégitimité ». Le petit homme charismatique aux yeux verts va mettre fin, ou presque, à la décennie noire. Bien qu’il avoue n’avoir fait que donner « une couverture légale » à des accords informels qui avaient déjà eu lieu entre l’armée et des groupes armés. Ces accords ont été conclus sous le règne du général Zeroual.
Bouteflika arrive même à charmer le RCD, le FFS, et plusieurs partis de l’opposition. La page de la sécurité fait vite place à celle de l’économie. Bouteflika pense qu’il est touché par la Baraka. La grâce divine. Alors que le baril coutait 15 dollars au milieu des années 90, son prix atteint les 150 dollars sous le règne de Bouteflika. Ceci dit, ceux qui étaient tentés de croire qu’il s’agissait d’une véritable Baraka, ont vite fait de déchanter.
La déchéanceBien qu’il arrive à rembourser l’intégralité de la dette qui a paralysé le pays, faisant de l’Algérie un pays solvable, Bouteflika sombre dans les superflus. Son règne commence se salir par un scandale après l’autre, jusqu’à ce que plus rien ne paraisse scandaleux. C’était le début de la déchéance. L’Algérie commence à naviguer à vue. Personne ne savait dans quelle direction on allait.
Bouteflika n’a pas réussi à faire son devoir de président, à savoir donner au pays une véritable orientation, alors que tous les facteurs lui permettait de le faire. À partir de 2012, ce n’était plus un secret pour personne. L’Algérie se retrouve entre les mains d’une véritable mafia économique. Les Problèmes de santé de Bouteflika n’ont fait qu’empirer les choses. Celui qui aimait tant le pouvoir, s’est retrouvé coincé sur son trône.
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La FIFA a annoncé officiellement la date du match Algérie-Niger qui se déroulera dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022 au Qatar. En effet, Mahrez et ses coéquipiers affronteront le Niger le 8 octobre à 17h00 au stade Mustapha Tchaker de Blida pour le compte de la 3e journée du groupe A.
Quant au match retour, il aura lieu le 11 du même mois au stade du Général Seyni Kountché de Niamey au Niger pour le compte de la 4e journée. Cependant, l’horaire du coup d’envoi du match retour n’a pas encore été fixé sachant que certains médias s’accordent à dire que la rencontre de la 4e journée devrait se dérouler aux environs de 17h00.
Alors, quelques jours uniquement nous sépare d’un match décisif pour les Verts qui espèrent pouvoir maintenir la série d’invincibilités le 8 et 11 octobre prochains.
Possibilité de regarder le match au stade de Mustapha TchakerRappelons par ailleurs, que le ministère de la Jeunesse et des Sports a autorisé le jeudi 16 septembre l’accès aux stades. Une décision qui intervient dans le cadre de l’allègement du confinement partiel et des mesures préventives. Cependant, seuls les vaccinés munis d’un pass sanitaire auront le droit de retrouver les bancs des stades.
C’était en effet la seule condition mentionnée dans le communiqué publié par le ministère de la Jeunesse et des Sports. De ce fait, les supporters algériens ayant reçu le vaccin anti-covid sont autorisé désormais, selon la décision du ministère, à regarder le match Algérie-Niger au stade.
Mais avec un taux de vaccination très faible, cette décision ne vas probablement pas se concrétiser. En effet, seuls cinq 5 millions d’Algériens ont reçu une première dose et 3 millions sont complètement vaccinés, d’après la déclaration du Dr Fourar le 4 septembre 2021.
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L’une des familles habitant la wilaya de Sétif vit dans le désarroi total et l’anxiété extrême suite à la disparition mystérieuse de leur fille. C’est la famille Tribtach qui demande l’aide de tous les Algériens afin de retrouver leur fille, disparu il y a presque une semaine à la veille de son mariage.
Il s’agit d’une jeune femme âgée de 21 ans, baptisée « Nour el Houda » qui habite dans la cité Chouf Lekdad à Sétif. Elle est sortie en compagnie de sa mère pour aller à la mairie avant de retourner seule à la maison. Nour el Houda a envoyé dès son arrivée à la maison, un message à sa maman pour la rassurer qu’elle est bien rentrée chez elle.
Jusque-là, rien d’étonnant. La maman rentre à la maison, ne trouvant pas sa fille, elle essaye de l’appeler, mais en vain le téléphone portable de Nour el Houda est éteint. Des heures sont passées, cette dernière ne donne aucun signe de vie. Sa disparition date maintenant de sept jours. La famille Tribtach affirme que leur fille n’avait aucun problème, elle est plutôt disciplinée, ne sort que rarement et n’a jamais eu de comportement bizarre ou douteux.
La jeune femme devait se marier le prochain moisSelon les faits relatés par nos confrères d’Echorouk, Nour el Houda préparait son mariage, prévu pour le mois prochain. La maman affirme que sa fille a décidé par conviction de se fiancer et n’avait pas eu DE conflit avec son futur époux qui à son tour, se trouve dans la plus profonde perplexité et inquiétude suite à la disparition énigmatique de sa fiancée. Tous les deux aspiraient à une vie de couple épanoui et heureuse, selon ce dernier
Le frère de Nour el Houda a aussi témoigné de la sagesse et la maturité de sa sœur qui ne peut pas selon lui fuguer et avoir ce genre de comportement bizarre et inquiétant. De ce fait, la famille Tribtach qui a alerté les services de sécurité, s’accorde à dire que la future mariée a été victime de kidnnaping.
Outre ses maladies cardiovasculaires et d’hypertension artérielle, la maman de Nour el Houda se trouve actuellement dans un état de détresse psychologique. Quant à son père, il refuse de rentrer à la maison dans l’espoir de retrouver sa fille quelque part dehors.
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L’ancien président, Abdelaziz Bouteflika est mort hier. Le décès de l’homme politique au destin intimement lié au régime d’EL Mouradia, a suscité la réaction de Abderrezak Makri, le chef du MSP. Le parti Islamiste, rappelons le, qui était autrefois très proche du pouvoir.
Makri, à l’occasion de la mort de Bouteflika, revêt son habit de prédicateur religieux. Du haut de son minbar de premier homme du MSP, parti islamiste modéré, il se confond en prêches, avertissant les dirigeants de l’inévitable sort qui les attend, et faisant l’éloge de « la mort », ce qu’il dit être « le meilleur des prédicateurs ».
Le chef du MSP, dans une publication publiée sur sa page Facebook, est loin de présenter des condoléances. Ses mots ressemblent plus à une diatribe. Makri affirme toutefois qu’il s’agit d’un « avertissement aux dirigeants actuels ».
« La mort est le meilleur des prédicateurs »Selon Makri, la mort est un bon prédicateur. Le meilleur même. Son enseignement, selon lui, suffit largement. Le premier homme du MSP, profitant du décès de Bouteflika, n’hésite pas à mettre en garde « les gouvernants ». Selon lui, quoi que ces derniers fassent, « ils ne vont pas vaincre la mort ».
« Malheur à un dirigeant rattrapé par la mort alors qu’il a lésé, triché ou menti… », écrit Makri. Il ajoute que « le jour du jugement dernier viendra », et ce jour sera difficile pour les responsables. C’est un véritable prêche que Makri a publié. L’on comprend aisément qu’il ne porte pas Bouteflika Abdelaziz, qui vient de rendre son dernier souffle, dans son cœur.
Pour Conclure, Makri implore « Dieu d’avoir pitié de tous les morts musulmans ». En véritable islamiste, Makri commet là un véritable pamphlet, un prêche dans lequel la mort d’un homme devient un outil pour mettre en garde les vivants.
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L’ancien président de la République Abdelaziz Bouteflika est décédé, hier vendredi, à l’âge de 84 ans. L’ex-chef de l’Etat avait dirigé l’Algérie de 1999 à avril 2019, avant sa chute spectaculaire en avril 2019 sous la pression du mouvement populaire du Hirak.
Au lendemain de la mort de Bouteflika, le président Abdelmadjid Tebboune a décidé de mettre les drapeaux nationaux en berne pour trois jours afin de témoigner « d’un deuil au niveau national ». Et non d’un « deuil national ». La précision est importante. En effet, l’annonce a été faite par la présidence de la république dans un communiqué rendu public ce samedi 18 septembre.
« Suite au décès de l’ex-président le Moudjahid Abdelaziz Bouteflika ; le Président de la République Abdelmadjid Tebboune a ordonné la mise en berne du drapeau national pendant trois jours, à compter d’aujourd’hui, sur l’ensemble du territoire national », lit-on dans le communiqué.
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Bonjour et bienvenue dans ce direct. L’ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est mort ce vendredi 18 septembre à l’âge de 84 ans. L’Algérie n’avait pas perdu d’ancien président depuis le 6 octobre 2012, et la mort de Chadli Bendjedid.
Victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013, Bouteflika avait été hospitalisé plusieurs fois ; mais cela ne l’a pas empêché de s’agripper au pouvoir jusqu’à sa chute en avril 2019. Depuis, il s’est retiré de la vie publique et politique.
13.05. Suite au décès de l’ex président, Abdelaziz Bouteflika, survenu hier vendredi, le président palestinien Mahmoud Abbas, n’a pas manqué de réagir. Dans une lettre adressée au président Tebboune, Abbas a présenté ses condoléances « fraternelles les plus sincères » suite à la mort de Bouteflika. Le président palestinien dans sa correspondance a souligné les qualités du défunt, et a prié dieu de l’accueillir dans son vaste paradis.
12h40. Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, a lui également, réagi à la mort d’Abdelaziz Bouteflika. Dans une publication sur son compte Facebook ; le premier homme du parti islamiste « modéré », se confond en prêches, en avertissant les dirigeants de l’inévitable sort qui les attend ; faisant aussi l’éloge de « la mort », ce qu’il dit être « le meilleur des prédicateurs ».
12h20. Le président Abdelmadjid Tebboune vient de décider de mettre les drapeaux nationaux en berne pour trois jours afin de témoigner « d’un deuil au niveau national ». Et non d’un « deuil national ». La précision est importante.
11h52. Le vice-président du Conseil présidentiel libyen, Moussa al-Kouni, réagit au décès de Bouteflika. Dans un tweet, Al Kouni a présenté ses condoléances et rendu hommage à l’ancien president.
رحل #بوتفليقة في صمت، تاركاً لبلاده إرثاً من اللحمة الوطنية/والوئام. وقد أخرج #الجزائر من عثرتها، وأودعها للمجد بعد عشر عجاف من التيه والتمزق.
كان نموذجاً لحكمة القيادة أمام القلاقل،مثل #بورقيبة. وكان مثله جديراً بأن يكون الرمز بإطلاق لولا تشبتهما بالسلطة.تعازينا للجزائر/لانفسنا. pic.twitter.com/UD7ew9DVYu
— موسى الكوني Al Kouni (@Moussa_kouni) September 18, 2021
11h47. Selon nos sources, Abdelaziz Bouteflika sera inhumé ce début de semaine au Carré des Martyrs du cimetière El-Alia (Alger). La date de la cérémonie des obsèques devrait être annoncée dans les prochaines heures.
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