Le premier juin dernier, les frontières de l’Algérie ont connu une ouverture partielle après plus d’une année de fermeture à cause du covid-19. Avec cette réouverture, des dizaines de vols ont été ajoutés au programme des aéroports algériens ; mais cela ne semble pas suffire.
Avec l’augmentation du nombre de vols, les prix des billets d’avion ont baissé, mais ils restent toujours hors de porté. De ce fait, les membres de la diaspora ne cessent de réclamer depuis quelques semaines la réouverture totale des frontières. Selon eux dette dernière poussera les compagnies aériennes à casser les prix.
Ces derniers mois, plusieurs hauts responsables de l’Etat se sont exprimés sur la question de la réouverture totale. Aujourd’hui, c’est au tour du premier ministre Aïmene Benabderrahmane d’y répondre.
Benabderrahmane rappelle les décisions du président TebbouneRépondant aux questions des députés lors de la séance plénière d’hier jeudi, Benabderrahmane a apporté des précisions sur la question de la réouverture totale des frontières, en rappelant les précédentes décisions fermes de l’État qui, selon lui, ont permis la stabilité de la situation sanitaire.
« La décision de la réouverture partielle des frontières ainsi que cette de l’augmentation progressive des vols ont été prises sur des recommandations du Comité scientifique ; afin de répondre aux revendications des Algériens à l’Étranger (…) La fermeture des frontières nous a permis de contrôler la propagation du coronavirus, par rapport aux pays voisins » ; a déclaré le premier ministre, rappelant que toute décision revenait au président Tebboune.
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La présentation du plan d’action du gouvernement par le premier ministre cette semaine a permis de débattre de plusieurs questions pertinentes qui préoccupent actuellement la scène politique algérienne.
Après avoir abordé les sujets relatifs à l’augmentation de l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat ainsi que l’épineuse question de la récupération des fonds détournés par un règlement à l’amiable, c’est au tour de Abdelouahab Yagoubi d’exprimer ses idées.
Étant un député de l’émigration (France), chargé de représenter et de défendre les droits de la communauté algérienne à l’étranger, Abdelouahab Yagoubi a soulevé plusieurs questions relatives à la fermeture des frontières, au nombre de vols effectués et à la cherté des prix de billet.
Tout d’abord, le député de l’émigration a fortement critiqué le maintien de la fermeture partielle des frontières et le nombre limité de vols, qui ont créé selon lui une sorte « d’injustice » subie par la diaspora algérienne.
« Il n’y a plus aucune justification de continuer à fermer les frontières et à ne pas autoriser la reprise de tous les vols et des dessertes maritimes avec les capitales mondiales, ainsi qu’avec de nombreuses villes françaises où la présence algérienne est connue en abondance », a-t-il-déclaré.
En plus du nombre limité, les billets sont extrêmement chers.La question de la cherté des billets refaits surface en pleins débats menés au sein de l’hémicycle du boulevard Zighoout Youcef. Le député de l’émigration a qualifié les pratiques adoptées par les compagnies aériennes algérienne et françaises de « pillage ».
« Quand le gouvernement agira-t-il pour protéger ses citoyens de l’exploitation hideuse de leurs porte-monnaie dans les très rares aéroports d’où ils peuvent se rendre dans leur pays d’origine ? », s’est-il indigné.
L’intervenant a également mis l’accent sur la rareté des vols, tout en précisant que « dans le passé on comptait 18 vols quotidiens entre Alger et Paris », alors que maintenant il y a seulement un vol entre les aéroports des deux capitales.
Abdelouahab Yagoubi réitère les efforts colossaux effectués par les députés de l’émigration auprès de plusieurs ministres et la présidence de la République. Mais en vain, « rien n’a été fait malgré l’existence de solutions facile ». Enfin, le député espère la mise en place de mesure « urgente » afin de clore définitivement ce dossier qui a pris des proportions démesurées.
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Dégradé du grade de Général au rang de Djoundi ; l’ex-patron de la Sécurité Intérieure (DGSI), Wassini Bouazza ne bénéficiera pas de réduction de peine.
Mercredi dernier, la cour militaire de Blida a rouvert le procès du « Djoundi Bouazza« . Après des heures d’auditions et de passages à la barre, le verdict est tombé hier soir : la peine prononcée à son encontre, en première instance, à savoir 16 ans de réclusion criminelle, est confirmé. L’ancien patron ne bénéficiera d’aucune remise de peine.
En effet, il s’agit de la peine prononcée le 1er avril dernier par le tribunal militaire de Blida. Pourquoi cette précision ? En tout, Wassini Bouazza est visé par trois affaires, dont celle qu’on vient d’évoquer.
La première remonte à mars 2020. Lors de son premier procès, Bouazza a été condamné à une peine de 8 ans de prison ferme pour «faux et usage de faux», «détention d’arme à feu et de munitions de type 4» et «atteinte à corps constitué». Quatre mois plus tard, le verdict est validé par la cour d’appel criminelle militaire de Blida.
Plus de détails à venir.
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Après un été marqué par de fortes chaleurs caniculaires sur l’ensemble du territoire national, la mi-septembre s’annonce avec le retour des pluies orageuses sur plusieurs régions du pays notamment celles du Nord.
Depuis Hier, jeudi 16 septembre 5 wilayas à l’instar de Blida et Médéa ont été placés en vigilance jaune orage et pluies orageuses. Ainsi, les températures ont varié entre 23 et 34 degrés sur les zones côtières ; entre 34 et 20 degrés dans les wilayas de l’intérieur ; de 36 à 45 au sud du pays.
Pour ce qui est des prévisions de ce vendredi 17 septembre, des chutes de pluies seront enregistrées sur plusieurs wilayas de l’intérieur, du centre et de l’ouest du pays. Les services de l’office de prévisions météorologiques ont précisé dans un bulletin météo de niveau 1, équivalent à la couleur jaune sur la carte de vigilance que ces perturbations seront enregistrées à partir de 13h00, pour persister jusqu’à 21h00.
Pami les wilayas concernées, citons : Tissemsilt, Laghouat, Tiaret, Djelfa, El Bayadh, Ain Defla et Medea, avec une pluviométrie qui atteindra les 25mm localement. Quant au sud algériens, les températures oscilleront entre 28 et 32 degrés.
Le climat instable du mois de septembreIl convient de rappeler cependant, qu’il y a deux jours une vague de chaleur caniculaire a touché les différentes wilayas du pays. Des températures variant entre 28 et 42 sur les zones côtières ; entre 30 et 41 dans les wilayas de l’intérieur ; de 36 à 47 au sud du pays, ont été enregistrés mercredi 15 septembre.
D’autres wilayas ont connu des vents violents et des soulèvements de sable atteignant les 50 km/h. Il s’agit en effet de Tiaret, Djelfa, Laghouat, El Bayadh et Nâama.
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C’est un Slimani efficace et performant sur le terrain qu’on a vu ce soir. L’international algérien a fait une entrée fracassante, ce jeudi, en Ligue Europa.
Considéré comme l’un des précieux attaquants de l’équipe d’Algérie, Islam Slimani et son club Lyonnais ont bien entamé la Ligue Europa en allant battre les Glasgow Rangers (2-0) sur leur terrain.
Comme l‘avant-dernier match des verts, Slimani s’est démarqué durant cette rencontre, en offrant la victoire à l’olympique Lyon contre le club écossais Rangers dans le cadre de la première journée de la Coupe de l’UEFA.
Un match plein pour SlimaniImpliqués dans plusieurs attaques, Slimani s’est, aujourd’hui, donné à fond pour offrir la victoire à son équipe. Depuis le début de la rencontre, l’international Algérien n’a cessé de créé des occasions, en faisant des accélérations et ses dribles habituels.
Le score du match a été ouvert par Karl Toko Ekambi sur une belle frappe enroulée à la 23e minutes de jeu. 30 minutes plus tard, le travail de Slimani porte enfin ses fruits.
Paqueta intervient à l’entrée de la surface écossaise, qui sert dans la course Aouar dont la frappe est repoussée par McGregor. Ce dernier reprend dans la surface, le ballon se retrouve entre les pieds de Slimani puis il finit dans les filets. Face à un score de 2 à 0, les Glasgow Rangers ont tenté de rattraper le score, mais en vain ; la défense lyonnaise était très présente ce soir.
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Causée par de grosses pertes financières, Air Algérie traverse depuis plusieurs années une crise. Avec la pandémie du covid-19, la crise de la compagnie nationale s’est accentuée poussant une nouvelle fois les responsables à réclamer une aide de l’État.
En dix ans, plusieurs responsables ont défilé à la tête d’Air Algérie, mais aucun d’eux n’a songé à la redresser. Le dernier directeur ayant marqué son passage est Bekhouche Allache.
Nommé en 2017 à la tête de la compagnie, Bekhouche Allache est l’un des premiers responsables de la situation actuelle que traverse Air Algérie. En effet, au lieu de revoir son mode de gestion, l’ancien directeur l’a poussé au bord de la faillite. En quatre ans, aucun développement.
Bekhouche Allache rattrapé par la justiceEn janvier dernier, le Bekhouche Allache se fait limoger par le président Tebboune, après plus de quatre ans passés à de la tête d’Air Algérie. Quelques mois plus tard, il se fait rattraper par des affaires de corruption.
L’ex-patron d’Air Algérie est impliqué dans l’affaire de l’ancien Directeur général de la résidence d’Etat du « Sahel », Hamid Melzi. Dans ce dossier, Bekhouche est poursuivi dans une affaire de réalisation du nouveau siège de l’Air Algérie. Des travaux qui avait coûté des pertes en milliards de dinars au Trésor public.
Après de longues heures d’auditions au tribunal de Sidi M’hamed, Bekhouche s’est retrouvé face un risque de six ans de prison ferme. En effet, le procureur de la République a requis une peine de 6 ans de prison ferme et une amende de 2 millions de DA à son encontre.
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Arrêté mardi dernier à Alger ; l’activiste et militant du mouvement populaire du Hirak, Fodil Boumala, vient d’être placé sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach, dans la banlieue Ouest de la capitale.
La décision de son placement en détention provisoire a été prise, ce jeudi 16 septembre, par le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed (Alger), et ce, après avoir été entendu par ce dernier.
Ancien détenu d’opinion ; Fodil Boumala a été arrêté le 14 septembre dernier vers 14 heures, par les services de sécurité. Après avoir été interpellé, le militant du Hirak a été conduit vers le commissariat central d’Alger où il est resté en garde à vue jusqu’à aujourd’hui, jour de sa présentation devant le tribunal.
Lors de son arrestation, les services de sécurité ont également procédé à la perquisition ainsi qu’à la fouille de son domicile son domicile à Alger.
3e mandat de dépôt en 2 ansIl convient de rappeler que Fodil Boumala avait été placé sous mandat dépôt pour la première fois en septembre 2019 avant d’être libéré en mars 2020 ; après un long procès au tribunal de Dar El Beida (à l’Est d’Alger) qui s’est terminé par une relaxe.
Quelques mois plus tard, en juin 2020, Boumala se fait de nouveau arrêté et placé en détention provisoire, mais il se fait vite libéré après 24 heures de prison. Et aujourd’hui, 15 mois après sa dernière incarcération, il se fait une nouvelle fois incarcéré.
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Alors que les arrestations des membres présumés du MAK se poursuivent en Algérie, Kamel Daoud publie une chronique incendiaire dans laquelle il combat sur tous les fronts. Daoud met principalement en garde contre les amalgames, mais il fait également la psychanalyse du mouvement séparatiste, de ses sympathisants les plus zélés, mais aussi de ses détracteurs les plus féroces.
D’entrée de jeu, Kamel Daoud donne déjà le ton. Dans sa chronique publiée sur le journal Liberté, il affirme que le régime a déclaré la guerre contre le MAK, il précise toutefois, « qu’un Régime le ferait par calcul », alors « qu’un État le ferait par devoir ».
Kamel qui fait son DaoudComme à son habitude, Kamel Daoud tire sur tout le monde. Sur le MAK et ses dirigeants, mais aussi sur les autorités et leur politique “sécuritaire”. Pour le titulaire du prix Goncourt, le plus important dans toute cette histoire c’est d’éviter les amalgames, ce qui est souvent, selon lui, la porte qui mène aux enfers.
Selon Daoud, on ne nait pas séparatiste, on le devient. Il dit que les gens n’adhérent au MAK « car ils sont kabyles », mais à cause de plusieurs facteurs, qui peuvent être personnels, parfois intimes, mais aussi sociaux, ou bien politiques.
Daoud n’a pas hésité a dénombré les raisons qui peuvent mener un Algérien à devenir séparatiste. L’écrivain journaliste s’est lancé dans une véritable psychanalyse, évoquant « les passions » et les « échecs », « les croyances » et « les névroses ».
Suite à cela, mais sans trop s’attarder, Daoud se penche sur le caractère singulier de la Kabylie, et en profite pour incendier ses « courtiers des malheurs », et ses « recruteurs d’amertume », qui veulent faire de la région selon lui, « leur Royaume exclusif ».
Le séparatiste est-il un traitre ?Daoud ne se pose pas la question, mais il n’hésite pas à y répondre, indirectement. Pour lui, en Algérie, on vit toujours sous « le culte de l’Union sacrée ». C’est notamment à cause de cela que le séparatiste est « la figure du traître par excellence ».
Cela, toujours selon Daoud, est « malsain », voire « dangereux ». Il met notamment en garde contre « les possibles dérives dans la lutte contre ce séparatisme ». Le journaliste à qui le président Tebboune a accordé un entretien en mars dernier, n’a pas hésité à remettre en cause la politique menée par l’État qui mène une répression acharnée contre tout ce qui s’apparente au mouvement séparatiste Kabyle.
Daoud assure dans sa chronique que la peur ne s’installe pas chez les Makistes seulement. Beaucoup en Kabylie, selon lui, « craignent la confusion, le malentendu, l’erreur et sa facture en années de prison ». Ceux ci, selon lui, à un moment ou à un autre, se sont laissé charmés par les sirènes des « réseaux sociaux ».
Selon Daoud, le MAK a pu prendre en otage une amazighité qui s’est retrouvé forcée à choisir entre la peste et le choléra. Il affirme que « dans un pays en proie à une longue déliquescence, c’est alors l’expression du MAK qui a eu l’avantage ».
MAK – FIS : le dangereux parallèle de DaoudUn mot revient souvent dans la chronique de Daoud. Dérive. Une dérive qui peut ramener selon lui, l’Algérie nouvelle de 2021, à l’Algérie ensanglantée des années 1990. Nous « connaissons notre histoire en Algérie », affirme Kamel Daoud, qui rappelle la lutte contre le terrorisme islamiste.
Selon lui, « les mêmes erreurs » sont commises. Il évoque les « arrestations abusives, sans enquêtes sérieuses » ainsi que les « “regroupement” dans les fameux camps ». Il met en garde et avertit que tout cela a fini par donner naissance à « la grande école des terroristes du milieu des années 1990 ».
Terroriser les jeunes, selon Daoud, revient à les offrir « à ces identitaires que l’exil confortable rend audacieux ». Le journaliste conclu que « sans communication, clarté, rationalité et extrême prudence, la campagne “sécuritaire” contre le MAK va aggraver les confusions et ouvrir droit aux dérives et aux surenchères des interprétations ».
Au séparatisme, Daoud veut opposer la « pluralité »Daoud s’inquiète, il assure que l’Algérie « n’a pas besoin de rejouer la guerre entre ses enfants encore une fois ». Il indique que le MAK n’était qu’un mouvement minoritaire, et qu’il ne faut pas aggraver la situation « par l’erreur ou le choix “sécuritaire” ». Selon lui, le scenario du MAK peut facilement virer à celui du FIS.
« À un séparatisme possible, affirme Daoud,il est peu productif d’opposer l’unanimisme, mais seulement la pluralité et la prudence ».
Selon Daoud, son point de vue fera sortir de leurs tanières, ceux qui pensent avoir le monopole sur l’Amazighité et la Kabylité, tout comme ceux qui « croyaient qu’Allah et une religion étaient leur propriété ».
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L’Algérie ne cesse de voir briller ses joueurs en Europe, Mahrez, Bennacer, Boudaoui, Bensebaini…et maintenant Adem Zorgane!
Le joueur international algérien, a récemment intégré le club belge Charleroi SC, il s’est facilement adapté et réussi a faire ses preuves sur la pelouse. Elu meilleur joueur du mois d’août, l’ancien joueur du Paradou AC a profité de quatre matchs pour mettre d’accord les supporters et les spécialistes avec une passe décisive et un but.
Le jeune talentueux marque un très bon début de saison en évoluant dans le championnat belge. Dans sa première expérience professionnel à l’étranger, il demeure convoité par beaucoup de clubs.
Le milieu de terrain satisfait également son entraîneur, Edward Still, ce dernier affirme que Zorgane va beaucoup apporter à son équipe, persuadé de sa qualité technique.
Les Verts font parler d’eux à l’internationalRappelons que nos joueurs excellent sur l’échelle nationale, ils se montrent performants et indispensables pour leurs équipes. Mahrez qui est actuellement la Star de Manchester City, auteur d’un but sur penalty contre le RB Leipzig,
Hicham Boudaoui, un des combattant du désert a également été élu joueur du mois d’août dans son club OGC Nice, son nouveau coéquipier Delort impressione aussi, ayant fait une passe décisive couronnée par un but.
Bennacer, élu meilleur joueur maghrébin de l’année 2020, évoluant au Milan AC a eu le sprint le plus rapide de ce début de saison en Italie, son accélération puissante n’est pas passée inaperçue.
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Première mission réussie pour le premier ministre Aïmene Benabderrahmane. Le plan d’action de son gouvernement, a acquis le feu vert des députés à l’APN. Ces derniers ont voté oui, dans leur plus grande majorité. Le plan d’action du gouvernement, sans grande surprise, a été donc adopté aujourd’hui, le 16 septembre 2021.
En effet, et à l’issue d’une séance de vote à main levée, le plan d’action du gouvernement, exposé par le premier ministre Aïmene Benabderrahmane, a été adopté par l’assemblée nationale populaire. Les députés élus au cours des élections législatives précédentes ont majoritairement voté oui.
Sur les 383 députés présents à l’hémicycle du boulevard Zighoout Youcef, 318 députés ont voté oui. Seuls 65 députés donc ont émis des réserves vis-à-vis du nouveau plan d’action du gouvernement. Ils ont voté non. Aucune abstention n’a été enregistrée.
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À l’occasion de l’entrée sociale et parallèlement à la mise en œuvre des mesures du confinement partiel, la Société Nationale des Transports Ferroviaires (SNTF) annonce aujourd’hui pour ses clients son nouveau programme.
En effet, ladite société a fait savoir par le biais d’un communiqué, que son nouveau programme entrera en service à partir de ce samedi 18 septembre de l’année en cours.
Ce nouveau programme, selon la même source, va inclure les lignes des trains de banlieue, ainsi que les lignes régionales de la capitale Alger.
Les lignes ferroviaires programmées par la SNTFEntrer en vigueur à partir de samedi 18 septembre, les lignes programmées par la Société Nationale des Transports Ferroviaires sont les suivantes : Alger – El Affroun ; Alger – Tizi Ouzou – Oued Aïssi ; Agha – Zéralda ; Alger – Thenia.
Dans le même contexte, il y aura des voyages depuis la capitale Alger, vers plusieurs d’autres wilayas, à savoir, Batna, Chlef, Béjaïa et Sétif.
Il convient également d’indiquer que la société en question a précisé que le programme de la circulation des trains sera publié au niveau des gares ferroviaires. Ledit programme sera également disponible sur le site web de la Société Nationale des Transports Ferroviaires (www.sntf.dz), en plus de l’application mobile de la même société.
Notons que le transport ferroviaire a été suspendu pendant une longue période, et ce, à cause de la pandémie du Coronavirus qui a fortement touché notre pays.
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L’un des points du plan d’action du gouvernement ayant suscité la controverse, notamment lors de sa présentation devant l’APN, c’est le règlement à l’amiable dans le processus de récupération des fonds détournés.
Dans sa réponse ce jeudi aux critiques et réserves émises par les membres de l’Assemblée populaire nationale, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a affirmé que le traitement à l’amiable dans ce dossier est un processus qui a démontré son efficacité dans plusieurs pays.
Dans sa réponse aux députés, le même responsable a affirmé que le règlement à l’amiable dans la récupération des fonds détournés à l’étranger ne concerne pas les personnes physiques et ne touchera, en aucun cas, les jugements et peines prononcés à leur encontre.
Cela devra concerner, selon le Premier ministre les personnes morales (entreprises et sociétés) étrangères impliquées dans les opérations de corruption.
« L’État est déterminé à récupérer l’argent détourné »Dans le même sillage, le Premier ministre a souligné que « l’État est déterminé à récupérer l’argent détourné du peuple, et ce, à travers la mobilisation de son poids diplomatique ». En outre, il a ajouté qu’une approche globale a été dédiée à la prise en charge le dossier.
À ce propos, il fait état de la mise en place d’un mécanisme de coordination de haut niveau à travers une coordination avec les pays vers lesquels des fonds ont été transférés. Et ce, dans le cadre de la Convention des Nations Unies contre la corruption et des organisations internationales spécialisées pour repérer et localiser ces biens.
Pour rappel, lors des débats menés à l’APN concernant le plan d’action du gouvernement, des députés ont critiqué le point de « l’adoption d’un mode de règlement à l’amiable garantissant la récupération des biens détournés ».
Pour certains, « il s’agit là d’un renoncement flagrant à une des revendications du mouvement populaire », tandis que d’autres se sont dits « étonnés », tout en s’interrogeant sur les « arrière-pensées » de ce projet de ses « inspirateurs ».
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Encore un nouveau bilan qui affirme que la covid-19 continue de faire des victimes en Algérie. Malgré la décrue confirmée, le virus sème toujours la mort au sein des citoyens. Aujourd’hui, le 16 septembre 2021, le ministère de la Santé a encore annoncé plusieurs décès.
Ces dernières 24 heures, le communiqué du ministère de la Santé a fait état de 219 nouveaux cas de contamination à la covid-19 en Algérie. Toujours selon ce bilan officiel, le pays déplore, une fois encore, le décès de 21 personnes, à cause des complications liées au virus. Les chiffres de ce jeudi indiquent également 182 nouvelles guérisons et 24 patients admis en réanimation.
Suite à ces chiffres annoncés aujourd’hui, le total des cas de contamination à la covid-19 en Algérie s’élève à 200.989 cas depuis le début de la pandémie. Le nombre des morts fait par le virus atteint quant à lui les 5.651 personnes décédées.
Vaccination des enfants : un choix difficileFace à la pandémie qui paralyse le monde depuis plus de deux ans, le vaccin demeure la seule solution. Cependant, quand la vaccination concerne les enfants, beaucoup de paramètres entrent en jeu, alimentant ainsi un débat interminable. C’est d’ailleurs le cas en Algérie, ou le feu vert a été toutefois donné pour vacciner les moins de 18 ans.
Selon le Pr Didjik, cette question est « compliquée ». En effet, ce chef de service à l’hôpital de Béni Messous affirme qu’il s’agit là d’une vaccination altruiste. Le médecin précise toutefois «qu’on ne vaccine pas pour l’intérêt de l’enfant, mais pour l’intérêt collectif».
Didjik affirme qu’il n’est pas contre la vaccination des enfants, bien au contraire. Il déclare que c’est une nécessité absolue, et qu’il serait bénéfique de les vacciner.
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Le joueur international algérien, Riyad Mahrez, ne cesse de se montrer efficace et performant sur le terrain, que ce soit avec les Verts ou avec son Club Manchester City.
Lors de la rencontre Manchester City face au RB Leipzig, les Sky blues se sont imposés avec une large victoire (6-3) où le capitaine des Verts a marqué sur penalty.
Pour leur première sortie de la saison en Ligue des champions, ils ont prolongé leur série d’invincibilités en phase de groupes en remportant leurs 18ᵉ match d’affilée, mais, ce n’est pas tout beau tout rose ! En plus du match incroyable que les supporters ont regardé, ils ont pu voir aussi une altercation entre Mahrez et Guardiola.
Ce dernier est connu pour son tempérament justifié par sa passion du foot, Guardiola a déjà exprimé sa colère contre les joueurs, chose sur laquelle revient Zlatan Ibrahimovic dans son autobiographie.
Quand l’entraîneur gronde ses joueurs au vu de tousPendant le match, le mécontentement de Pep Guardiola n’a pas pu passer inaperçu. Même si on est habitué aux crises et coups de colère de L’ex-entraîneur du FC Barcelone, son comportement envers Mahrez et son coéquipier Grealish, qui pourtant, ont tous les deux marqué lors de ce match, est choquant. Ils ont eu droit à des cris, une gestuelle offensive et une colère ostensible.
Selon leur entraîneur, ils auraient ignoré ses instructions notamment quant à leur placement défensif. Il rassure, tout de même, « les disputes, ça arrive ! » a déclaré l’entraîneur espagnol à la chaîne de BT Sport, « nous avons parlé durant la mi-temps de ce qu’il fallait faire, et ils ne l’ont pas fait », avait-il ajouté.
Malgré l’indignation de beaucoup de personnes, supporters et spécialistes confondus, Grealish ne semble pas être choqué ou offusqué de cet échange, il affirme que c’est tout à fait normal venant de la part d’un manager qui a tant accompli dans le jeu.
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Depuis quelques jours, un malade mental sème la terreur à Oran, notamment parmi les habitants de la rue Larbi Ben M’hidi, et ce, en raison de son caractère violent qui a engendré la mort d’un citoyen habitant le quartier précité.
En effet, et selon nos confrères du quotidien Le Soir d’Algérie, l’histoire remonte aux premiers jours de ce mois de septembre en cours, où un citoyen résidant dans un immeuble à la rue Larbi Ben M’hidi, au centre-ville de la wilaya d’Oran, a sorti de sa maison pour faire un tour, avant qu’il ne soit agressé, indique la même source.
En retournant chez lui, le citoyen répondant aux initiales de S.N, a été surpris par un homme en train de lui asséner par derrière, plusieurs coups au niveau de la tête et de la nuque, ajoute la source.
Ne prenant pas conscience de ce qui venait d’arriver, la victime s’effondrait en pleine rue, où il se met à saigner du nez et de la bouche. Quelques instants après l’incident, des passants ainsi que des voisins ont venu au secours de l’homme agressé, où ils l’ont déposé dans le hall de son immeuble, en lui présentant les premiers soins avant l’arrivée de l’ambulance.
L’agresseur est un aliéné mentalPour l’acteur accusé de l’agression, il s’agit en effet, d’un malade mental qui se baladait depuis quelque temps dans les rues du centre-ville d’Oran. Après avoir commis son crime, l’aliéné mental, ne comprenant sans doute pas ce qu’il a fait, a tout de suite pris la fuite, a fait savoir la même source.
Quant à la victime, elle a été transportée par les éléments de la protection civile à l’hôpital pour lui donner les soins appropriés. Malheureusement, S.N a rendu l’âme à cause de sont état critique, et ce, cinq jours après l’incident, selon la même source.
Par ailleurs, le malade mental en question a été aperçu par l’un des témoins de l’agression. Ce dernier a fait savoir que « le fou » est toujours aussi agressif et agité dans les rues.
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La rentrée sociale de l’année en cours est caractérisée par une hausse flagrante des prix de presque tous produits alimentaires, fournitures scolaires et autres. Le pouvoir d’achat des Algériens se dégrade à vue d’œil. Suite de quoi, les syndicats reviennent à la charge.
Réunie lundi dernier au siège du Cnapeste, la Confédération des syndicats algériens (CSA) a formulé plusieurs exigences pour faire face à la « situation sociale dangereuse que vit le pays et qui affecte plus particulièrement le monde du travail ».
Dans le communiqué ayant sanctionné la réunion, les syndicats qui composent la CSA, n’ont pas écarté le recours à “toutes les formes légales et pacifiques de la contestation pour inciter le gouvernement à prendre des décisions rapides et appropriées pour améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs et des fonctionnaires ».
Il convient de noter que la Confédération des syndicats algériens regroupe 15 syndicats autonomes qui représentent sept secteurs ministres, à savoir la santé, l’éducation, la formation professionnelle, les impôts, l’emploi, la poste, les affaires religieuses et les imams. Ainsi, le CSA a livré un constat alarmant quant à la situation sociale actuelle parquée par « des augmentations effarantes des prix des produits de large consommation ».
« L’ouverture urgente du dossier des salaires et régime indemnitaire »Cela intervient, selon la même source, « devant l’absence totale, depuis plusieurs années, de révision de la politique salariale en dépit de l’augmentation effrénée du taux d’inflation et de la dévalorisation du dinar algérien qui ont induit une dégradation inquiétante du pouvoir d’achat ».
Par conséquent, la Confédération a appelé à la nécessité de trouver des approches, des alternatives et des dispositions pratiques afin de garantir l’équilibre du pouvoir d’achat et son amélioration à travers l’ouverture urgente du dossier des salaires et régime indemnitaire ».
Chose négligée par les politiques gouvernementales successives et actuelles, note-t-on encore. À ce propos, il convient de rappeler que ces dossiers ont été gelés depuis 9 ans. Les travailleurs de la fonction publique n’ont eu aucune augmentation de salaire depuis 2012.
Comme objectif, notamment avec la rentrée sociale imminente, le CSA s’est dit engagé à maintenir parmi ses priorités, la défense des anciens et/ou nouveaux dossiers à l’instar de ceux des retraites, des libertés syndicales, de la santé publique et des assurances sociales.
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Les enfants, qui, jusque-là la covid-19 avait épargné, ont fini par être rattrapé par son variant Delta. La mutation rapide du virus a vite poussé les citoyens, mais aussi les services publics, à se poser la question sur la vaccination des moins de 18 ans. Une affaire qui suscite encore débat en Algérie.
Le Pr Réda Didjik est chef de service d’immunologie médicale au CHU de Beni Messous. Il a été l’invité, hier, de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio nationale. Le professeur s’est penché sur plusieurs points concernant la pandémie de la Covid-19. Outre le risque d’une 4ᵉ vague en Algérie, le médecin a également donné quelques explications concernant la vaccination des enfants.
Vaccination des enfants : une vaccination «altruiste» ?Selon le Pr Didjik, la vaccination, en général, « doit rester un acte volontaire ». Bien qu’elle soit la seule issue de sortie de la pandémie que nous vivons depuis plus de deux ans, la vaccination est avant tout un choix responsable et individuel, estime le médecin.
En ce qui concerne La vaccination des enfants, déjà autorisée en Algérie, le Pr Didjik se montre un tantinet dubitatif. Selon lui, il s’agit d’une vaccination « altruiste ». Le professeur va même jusqu’à affirmer qu’il est « compliqué d’accepter cela sur le plan éthique ».
Pour étayer son point de vue de spécialiste, le Professeur explique qu’il faut bien peser le pour et le contre. Pour lui, «On ne vaccine pas pour l’intérêt de l’enfant, mais pour l’intérêt collectif». Le professeur a tenu toutefois à préciser que les enfants demeurent des vecteurs de transmission.
Le professeur Didjik, est loin d’être contre la vaccination des enfants. Il indique, bien au contraire, que c’est une nécessité absolue, et qu’il serait bénéfique de les vacciner. Le Spécialiste a également mis l’accent sur l’importance de la vaccination en général, et ce, malgré qu’aucun spécialiste « ne peut prédire l’arrivée d’une 4e vague ». Il précise toutefois que personne n’est « l’abri d’une 4e ou d’une 5e ».
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Les Etats-Unis, l’un des pays les plus dangereux au monde, où « The American Dream » ne fait plus rêver, et ce, à cause de la violence envahissant le pays. Fusillades, attentats et homicides volontaires, une réalité qui fait froid dans le dos de tout américain, avec un degré, voire plusieurs de plus, pour les Américains de confession musulmane.
Différence de religion, antécédents douloureux incompris (tel le 9/11) et une obsession des armes à feu, le tout saupoudré de complexe de supériorité et une pincée de suprémacisme blanc, voilà la recette amère que subissent certains musulmans aux États-Unis.
Lorsqu’un acte de terrorisme est qualifié comme tel en fonction d’une origine ou une religion et le prétexte de « non coupable en raison de troubles mentaux » est vite brandi quand il s’agit d’acte terroriste commis par un Américain, les musulmans se sentent de moins en moins en sécurité
L’auteur de l’attentat condamné à 53 ans de prisonEmily Claire Hari, la nouvelle identité récemment annoncée de l’anciennement connue sous le nom de Michael Hari, une quinquagénaire qui a organisé cet attentant contre le centre musulman de Bloomington, dans le Minnesota.
Reconnue coupable en 2020, le juge fédéral décide lundi de 53 ans de prison pour l’attentat qui a eu lieu le 05 août 2017, attaquée avec une bombe artisanale, la mosquée a connu d’énormes dégâts, mais pas de morts, malgré la présence de nombreuses personnes, ces dernières sont reparties avec un traumatisme et une peur à tout jamais.
Lisa Monaco, la ministre adjointe de la Justice, a affirmé dans un communiqué : « la peine retenue montre clairement que de tels actes de haine ne seront pas tolérés »
Pour rappel, si cet attentat a n’a pas fait de victimes, d’autres ont en fait, comme la fusillade de 2015, tuant trois étudiants à proximité du campus de l’université de Caroline.
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La polémique suscitée par le Tamazight et son enseignement a poussé, encore une fois, le ministère de l’Éducation nationale à réagir. Alors qu’elle revêt le caractère de langue nationale et officielle, le berbère, en tant que matière, est marginalisée et confinée dans l’emploi de temps scolaire.
Ces derniers jours, une correspondance du Secrétariat général du ministère de l’Éducation, a mis en rogne la coordination des inspecteurs de la langue Amazighe. Dans un communiqué, la coordination dénonçait « l’exclusion de l’enseignement de Tamazight de l’emploi du temps ». Une chose que le ministère a vite nié.
Après la mise au point du ministère, qui a affirmé « que tamazight est une matière comme toutes les autres », tout en insistant sur son caractère national et officiel, la coordination revient à la charge. Selon elle, les promesses du ministère sont « farfelues », vu que Tamazight se confine encore dans « un moment pédagogique marginal ». Selon ces inspecteurs, «les dépassements sont légion».
Le ministère et le HCA rassurentLe ministère de l’Éducation et le HCA ont fini, avant-hier, par prendre plusieurs dispositions. Notamment sur les « questions liées à la législation et à l’amendement des textes, dont la loi d’orientation scolaire ». Ces dernières vont être transférées au gouvernement. Dans un communiqué rendu public, le ministère a tenu à également assurer la généralisation progressive de l’enseignement de Tamazight à tout le territoire national.
Les deux instances, au terme d’une réunion qui eu lieu avant-hier ont décidé de relancer leur comité mixte. Un comité gelé depuis 2015. Il s’agit, selon le même communiqué, de la meilleure solution pour «dépasser les différents problèmes» concernant Tamazight.
Le ministère et le HCA ont également appelé à organiser des réunions périodiques. Cela vise, selon la même source, à s’éloigner de toutes les pressions «politiques ou idéologiques» qui ne servent pas les élèves. Pour conclure, le ministère a formellement nié toutes les fausses interprétations. Il a assuré que la place de Tamazight demeure « permanente » dans le calendrier officiel.
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À la veille de la rentrée sociale, qui s’annonce déjà assez difficile, la fonction publique risque déjà de renouer avec la protestation. Les appels à préserver le niveau de vie des travailleurs face à la dégradation inquiétante du pouvoir d’achat se multiplient.
Face à la situation actuelle, le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), décide de monter au créneau en appelant à une « grève générale nationale dans tous les secteurs de la Fonction publique » pour le mois d’octobre prochain.
Dans un communiqué signé par le secrétaire général du syndicat, Belkacem Felfoul, le Snapap précise que ce débrayage intervient afin de « défendre la dignité des travailleurs et leurs droits et pour préserver leur niveau de vie face à la dégradation inquiétante du pouvoir d’achat ».
Le syndicat précise, en outre, qu’il « suit avec grande attention les hausses spectaculaires des prix des produits alimentaires essentiels et leurs impacts sur le pouvoir d’achat du citoyen algérien ».
Appels à l’augmentation du salaire de base des AlgériensDans son analyse de la situation actuelle, la représentation syndicale précise que la Banque mondiale a fixé le seuil de pauvreté pour un individu à 1,90 dollar, ce qui équivaut à 7756,8 DA par personne et par mois, soit environ 46720,80 dinars algériens par famille au minimum.
Dans une étude rendue publique, le Snapap souligne également que le salaire de base (SNMG) de l’Algérien ne doit pas baisser sous la barre des 50 000 DA. Et c’est à partir de là qu’il a appelé à « réviser » la politique salariale nationale en augmentant le point indiciaire (de 45 à 90 DA).
Le syndicat a également mis en garde contre cette détérioration, qui entraîne des conséquences désastreuses au vu de l’augmentation continue dans tous les domaines de la vie. Il s’agit, selon la même source, de l’instabilité relative des prix et la prolifération du phénomène du monopole et de spéculation, notamment en ce qui concerne les produits subventionnés.
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