La Commission d'attribution des parcelles situées le long de la Route des pêches convoque les attributaires provisoires pour une séance d'information le 2 décembre.
Une séance d'information est prévue vendredi 5 décembre 2025, à 10 heures, à la Salle Fleuve Jaune du ministère des Affaires étrangères, à Cotonou. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du Projet d'aménagement de la plage Ouest de Cotonou. Elle intervient après les auditions individuelles menées ces dernières semaines.
La Commission veut clarifier plusieurs points. Elle présentera l'état des informations commerciales liées à chaque parcelle. Elle exposera aussi les modalités de poursuite et de mise en œuvre des projets, afin d'harmoniser la suite des démarches.
Le Partenariat Mondial de l'Eau en Afrique de l'Ouest (GWP-AO), en collaboration avec l'Autorité du Bassin du Mono (ABM) et l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), a organisé, du 25 au 28 novembre 2025 à l'hôtel Camilio de Grand-Popo, un atelier national de formation des Associations Communautaires de Conservation de la Biodiversité (ACCB). Cet atelier de quatre jours a permis de renforcer les capacités des relais communautaires sur la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) ainsi que sur les techniques de sensibilisation et de mobilisation pour une gestion durable des réserves et aires protégées du bassin du Mono.
Partagé entre le Bénin et le Togo, le fleuve Mono est de plus en plus menacé par des inondations récurrentes, des conflits liés à la transhumance et à l'usage des ressources naturelles, l'ensablement des cours d'eau, la pollution, la disparition des frayères et des palétuviers, ainsi que la perte de biodiversité. Ces menaces fragilisent la sécurité alimentaire, la cohésion sociale et la durabilité des moyens de subsistance des communautés riveraines.
Face à ce constat, le Partenariat Mondial de l'Eau en Afrique de l'Ouest (GWP-AO), l'Autorité du Bassin du Mono (ABM) et l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) ont initié l'atelier de Grand-Popo afin de renforcer les compétences des Associations Communautaires de Conservation de la Biodiversité (ACCB), composées de relais communautaires issus des communautés locales du bassin du Mono.
Chargés de mener des activités de sensibilisation, d'information, d'éducation et de communication sur des thématiques liées à l'environnement, la santé et le développement socio-économique, les relais communautaires jouent un rôle essentiel dans la conservation de la biodiversité.
A l'ouverture de l'atelier, le Coordonnateur national du Projet IREE-Mono a situé le contexte et rappelé l'importance de cette mission. « Votre présence témoigne de votre engagement en faveur de la protection de nos ressources naturelles et de la biodiversité du territoire. Vous êtes les premiers remparts contre les menaces qui pèsent sur notre environnement », a déclaré Léonard Oni. Il a précisé que cette formation pratique et participative s'inscrit dans le cadre du projet Initiative régionale pour l'eau et l'environnement dans le bassin transfrontalier du fleuve Mono (IREE-Mono, 2024–2028).
Le Secrétaire Exécutif du Partenariat National de l'Eau du Bénin (PNE-Bénin), a insisté sur la nécessité de préserver l'équilibre écologique. « Lorsqu'un organisme commence à disparaître, nous devons nous intéresser à ce qui se passe pour éviter une rupture de l'écosystème qui pourrait avoir des répercussions sur nous tous, car chaque organisme à son rôle dans l'écosystème », a souligné André Zogo.
« Vous êtes des éco-gardes. Sans vous, la réserve de biosphère risque de disparaître. Cette formation vient à point nommé et je voudrais vous encourager pour votre engagement à relever ce défi », a déclaré au nom du Directeur exécutif de l'ABM, le Directeur Administratif et Financier, Imorou Daouda.
En dehors des sessions, les participants ont travaillé en groupes, avec des restitutions et échanges en plénière.
À l'issue de l'atelier, les participants ont acquis une meilleure compréhension de leurs missions, valeurs et responsabilités, renforcé leurs compétences en communication et animation communautaire, développé des aptitudes en gestion des conflits et gouvernance locale, et contribué à la préservation de la biodiversité et des ressources en eau du bassin du Mono.
Une feuille de route a été élaborée et validée afin de garantir la mise en œuvre effective des acquis de la formation, avec un mécanisme de suivi pour mesurer l'impact des actions menées par les relais communautaires et les éco-gardes.