Citant le témoignage d’un Syrien, la Ligue souligne que ces personnes se trouveraient «en détresse absolue, quelque part entre l’Algérie et le Niger» et souffriraient de faim et de froid.
« Ce refoulement vers la frontière aurait été effectué par bus, avec l’implication des éléments du Croissant rouge algérien. Le groupe qui comprend aussi des Palestiniens et des Yéménites, et dans lequel figurent des femmes et des enfants, notamment une femme enceinte à son neuvième mois, était en rétention dans le centre de Tamanrasset depuis plus de deux mois », affirme le communiqué diffusé par la LADDH.
la LADDH considère que cet acte est une « violation délibérée de la Convention de Genève sur les réfugiés ratifiée par l’Algérie ». « Le refoulement de femmes enceintes et d’enfants dans de telles conditions, constitue une violation multiple des différentes conventions internationales ratifiées par l’Algérie et peut être qualifié de crime au regard du droits international », déplore l’organisation.
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« M’hamed Issiakhem : père de la peinture moderne algérienne », est le titre d’un documentaire sur la vie et l’œuvre de ce peintre réalisé par Hafida Meraksi, a appris l’APS de cette artiste oranaise.
Cette œuvre, soutenue par la maison de la culture « Zeddour Brahim Belkacem » d’Oran, est l’aboutissement d’une recherche approfondie sur M’hamed Issiakhem (1928/1985), sa vie, son itinéraire artistique et sa contribution au développement de l’art pictural national, a souligné Hafidha Meraksi, cadre de cet établissement culturel.
Ce documentaire se base sur des témoignages des proches du défunt artiste et traite également de ses œuvres artistiques qui reflètent ses souffrances, ses blessures physiques et intérieures et son fort attachement à son peuple et à sa société.
Cette oeuvre audiovisuelle vise à faire découvrir aux jeunes artistes M’hamed Issiakhem, cette figure de la peinture algérienne, l’une des plus connues et des plus appréciées à l’échelle mondiale.
Le documentaire a été projeté, lors de la cérémonie de clôture du salon national d’arts plastiques, organisé dernièrement à Oran en présence d’un grand nombre d’artistes de différentes générations.
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Le MB Rouissat, club évoluant en Inter-régions, a composté mardi son billet pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Algérie de football en s’imposant devant le CRB Aïn Oussara sur le score de 2-0 (mi-temps: 1-0), alors que le match CR Village-Moussa – MC Alger a été arrêté par l’arbitre en raison de débordements.
Les deux buts du MBR ont été inscrits par Sayeh (38′) et Jeram (83′).
A Jijel, l’arbitre a décidé d’arrêter la partie dans le temps additionnel de la première mi-temps alors que les Mouloudéens menaient au score 3 à 0, grâce à Bourdim (5′, s.p), Souibaâ (17′) et Benchouiyeb (30′, c.s.c).
Cette rencontre a été interrompue une première fois pour 13 minutes à la suite de la blessure du milieu de terrain du MCA, Sofiane Bendebka, à la tête, puis pour 6 autres minutes, avant que l’arbitre ne décide de l’arrêter définitivement en raison des débordements.
La dernière rencontre de ce tour entre l’Amel Boussaâda et l’ES Sétif est reportée à une date ultérieure.
Mardi 1er janvier:
MB Rouissat – CRB Aïn Oussara 2-0
Déjà joués:
IB Lakhdaria – CS Constantine 0-1
USM Khenchela – NA Husseïn-Dey 1-1 NAHD qualifié aux t.a.b : 7-6
USM Alger – USM Bel-Abbès 2-1 (a.p)
CR Bouguirat – CRB Kaïs 1-1 Bouguirat qualifié aux t.a.b: 4-2
SA Mohammadia – ARB Ghriss 1-0
USM Annaba – MB Bazer Sakhra 3-0
RA Aïn Defla – MC Oran 1-2
AS Aïn M’lila – JSM Béjaïa 1-2 (a.p)
CABB Arreridj – WA Tlemcen 0-0 CABBA qualifié aux t.a.b: 6-5
US Remchi – NC Magra 0-3
USM El-Harrach – MO Béjaïa 1-0 (a.p)
CA Batna – CR Belouizdad 0-1
USB Douala – Paradou AC 0-2
Reporté à une date ultérieure:
A Boussaâda : Amel Boussaâda – ES Sétif.
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Pour le chef du service de néphrologie à l’hôpital d’Hussein Dey (Alger), « le gros problème » qui se pose en matière de greffe rénale, est constitué par la difficulté à prélever cet organe sur des personnes décédées. Accueilli, le dimanche 30 décembre 2018, à l’émission ‘’L’Invité de la rédaction’’ de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le professeur Tahar Rayan explique que toutes les greffes effectuées, « depuis plus de 30 ans », l’ont été à partir de donneurs vivants apparentés. Commentant la loi qui vient d’être adoptée, laquelle confirme l’autorisation de pratiquer des greffes d’organes, de tissus et de cellules souches, il estime qu’elle a ouvert de nouveaux horizons, en permettant des prélèvements sur des personnes décédées qui ne se sont pas opposées, de leur vivant, à cette possibilité, ce qui n’exclut pas, relève-t-il, le consentement préalable de leur famille. Concernant ces prélèvements sur des cadavres, il annonce que l’Agence nationale des greffes en collaboration avec le ministère de la Santé, est en train de multiplier la création de centres habilités à faire ce type d’opération, dont trois ont déjà été agréés à Blida, Batna et Alger . Revenant aux prélèvements d’organes sur des personnes apparentées au malade, ce praticien précise que la nouvelle loi autorise désormais d’élargir « le cercle des donneurs» potentiels, c’est-à-dire aux conjoints, aux frères, aux sœurs, aux pères aux mères, aux cousins, aux tantes, aux neveux et nièces et jusqu’aux membres de la belle famille. En matière de transplantations rénales, à propos desquelles il fait état d’un taux de réussite de 90 à 95%, il signale qu’il ne s’agira plus de se contenter de « faire du chiffre », mais d’accorder un plus grand intérêt à l’aspect qualitatif de ces types d’interventions. Annonçant, par ailleurs, l’élaboration en cours d’une liste des personnes en attente d’une greffe rénale, le professeur Rayan indique que celle-ci va regrouper tous les malades dialysées, les enfants en priorité, parmi lesquels, précise-t-il, seront sélectionnées sur des « bases équitables » et dans le plus strict anonymat, ceux susceptibles d’être « greffables ».
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Le douar d’Ouled Youcef dans la commune d’Achaacha,dans la wilaya Mostaganem, est dépourvu d’école primaire, ce qui a poussé les habitants de cette localité en question à protester, revendiquant ainsi la construction urgente d’un établissement scolaire.
En effet, malgré la disponibilité d’une terre, offerte par un bienfaiteur pour la réalisation d’une école primaire, des centaines d’élèves se trouvent dans la difficile situation de se déplacer à trois kilomètres, obligés de parcourir chaque jour à pied pour rejoindre leurs classes. Cette situation est durement vécue par leurs parents, impuissants et inquiets sur la scolarité de leurs enfants qui se fait dans des conditions insupportables, surtout en hiver, vu l’éloignement, le froid, les intempéries, le réveil de bonne heure, la fatigue, De plus, il n’y a pas d’éclairage public.
En ce sens, les habitants du douar d’Ouled Youcef interpellent les autorités locales pour la construction d’une école primaire, qui tarde à se concrétiser.
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Le directeur des services vétérinaires (DSV) au ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, M.El Hachemi Karim Kaddour a fait état, le dimanche 30 décembre 2018, de la perte de 1.000 à 1.200 têtes de bétail en raison de la peste des petits ruminants à travers 12 wilayas.
Ces pertes ont été enregistrées au niveau de plusieurs wilayas, dont Biskra, Djelfa, Oum el Bouaghi, Tébessa, Médéa, Saïda, Tiaret, Laghouat, Naama et Tlemcen, a précisé M. El Hachemi lors d’une réunion avec les services vétérinaires relevant des directions des services agricoles des différentes wilayas.
A ce propos, il a indiqué qu’une enveloppe de 400 millions de dinars a été débloquée pour l’acquisition, début 2019, d’un vaccin contre cette épidémie. Concernant la fièvre aphteuse qui touche les bovins, le même responsable a évoqué « un doute ou une suspicion » d’existence de cette épidémie dans trois wilayas, en l’occurrence Blida, Djelfa et Tébessa, soulignant que des échantillons prélevés sur les bêtes mortes ont été envoyés à des laboratoires internationaux pour confirmer la nature du virus et acquérir le vaccin adéquat. Les éleveurs dont les bovins ont été abattues au niveau des abattoirs publics pour raison de santé ont été remboursés pour un montant global de 85 millions de dinars.
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Durant les 11 premiers mois de 2018, pas moins de 3.091 personnes ont trouvé la mort sur la route en Algérie alors que 30.561 autres ont été blessées dans les 21.568 accidents enregistrés, a indiqué lundi directeur du Centre national de prévention et de sécurité routière, M. Ahmed Naït El Hocine. Ce dernier, qui intervenait sur les ondes de la radio nationale, a souligné que le nombre de morts dans les accidents de la route continue de baisser depuis 2016 en rappelant que celui-ci était passé de 4500 à 3600 morts en 2017.Néanmoins l’Algérie continue de recenser ses morts sur les routes avec une moyenne de 8 à 12 décès par jour. Pour M.Ahmed Naït El Hocine, d’énormes efforts ont été déployés par l’Etat pour parvenir à cette tendance baissière en dépit d’une « croissance effrénée » du parc automobile notamment, ce travail de sensibilisation et de contrôle renforcé sur le terrain par les différents services concernés.
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La nouvelle année démarre avec un drame à Owodé. Le commissariat frontalier de Owodé est parti en fumée. C'est un camion chargé des produits pétroliers a pris feu juste à hauteur du commissariat vers 3 heures, ce 1er janvier 2019. Le bilan ne fait état d'aucune perte en vie humaine mais de dégâts matériels. Plusieurs véhicules en fourrière, ceux des agents et les bureaux du commissariat sont partis en fumée.
G.A.
Près de 4000 ‘’harraga’’ ont été interceptés par les éléments des garde-côtes algériennes durant l’année 2018, indique mardi un communiqué du Ministère de la Défense Nationale (MDN).
Durant l’année écoulée les éléments des garde-côtes ont mis « en échec 3983 tentatives d’émigration clandestine », précise la même source. Le même bilan du MDN fait état de l’arrestation de 6834 immigrants clandestins de différentes régions du pays notamment, celles de la bande frontalière au Sud de l’Algérie.
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Douze (12) personnes ont été arrêtées et 3 fusils de chasse, des munitions et des outils d’orpaillage ont été saisis lundi lors d’opérations distinctes menées par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) à Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et In Salah dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, indique mardi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements de l’Armée nationale populaire ont intercepté, le 31 décembre 2018 lors d’opérations distinctes à Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et In Salah (6ème Région militaire), douze (12) personnes et saisi trois (3) fusils de chasse, une quantité de munition, quatre (4) véhicules tout-terrain, trois (3) groupes électrogènes, (3) marteaux piqueurs, ainsi que divers outils d’orpaillage », précise le communiqué.
Par ailleurs, d’autres détachements de l’ANP « ont appréhendé deux (2) contrebandiers et ont saisi à El Oued et Biskra, 1.550 boites de tabac et une quantité de différentes boissons tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté, à Bejaïa (5ème RM), un individu en possession de six (6) drones équipés de caméras », note la même source.
D’autre part, des éléments de la Gendarmerie nationale « ont mis en échec, à Annaba et Jijel, des tentatives d’émigration clandestine de huit (8) personnes », ajoute le communiqué.
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La pièce théâtrale « Baccalauréat » du théâtre régional de Mostaganem a remporté le Prix du meilleur spectacle, le Grand prix de la 13ème édition du Festival national du théâtre professionnel (FNTP), qui a pris fin lundi à Alger.
Mise en scène par Azzedine Abbar, cette pièce traite de nombreux problèmes sociaux des jeunes à travers l’histoire d’un groupe d’étudiants qui se préparent à passer le Baccalauréat.
La pièce de théâtre « Khawana Wa Sareq » (des traitres et un voleur) du théâtre régional de Djelfa s’est vue également attribuer le Prix du Jury, tandis que le Prix de la meilleure interprétation masculine est revenu à Mohammed Lahouas pour la même pièce.
La pièce théâtrale « Mackbett », produite par le théâtre national algérien et mise en scène par Ahmed Khoudi, a décroché le Prix de la meilleure mise en scène, alors que la Prix de la meilleure interprétation féminine est revenu à Fissa Monira Rouabhi.
La pièce théâtrale « Juba II », produite par le théâtre régional de Tizi-Ouzou a décroché le Prix du meilleur texte, attribué à Lyes Mokrab, tandis que le Prix de la meilleure scénographie est revenu à Youcef Djamel, du théâtre régional de Mascara pour la pièce « Hanine ».
Le Prix de la meilleure musique a été décroché, en ex-aequo, par Mohammed Zani du théâtre régional d’Annaba pour « Rabie En ‘Nissae » (Le printemps de femmes), et Djamel Kelouane du théâtre régional de Tizi-Ouzou pour la pièce « Juba II ».
A cette occasion, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi s’est félicité « du retour en force » du théâtre, estimant, dans ce cadre, que cette 13ème édition a été marquée par la variation des sujets traités. Dans ce sens, il a salué « la nouvelle génération de metteurs en scène, des acteurs et des scénographes… »
Pour sa part, le jury a critiqué « la majorité des œuvres participant à cette édition.
Le 13e Festival national du théâtre professionnel qui a débuté le 22 décembre 2018 a mis en lice 18 spectacles.
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Le tribunal criminel près la cour de Biskra a prononcé mardi une peine capitale à l’encontre de cinq accusés et la perpétuité pour deux autres d’une même famille impliqués dans l’assassinat d’une jeune fille et la mutilation de son corps.
L’affaire, selon l’arrêt de renvoi, remonte au 27 février 2018 suite à la découverte de sachets en plastiques contenant des membres d’un cadavre humain démembré, jetés dans plusieurs quartiers de la ville de Biskra.
Les services de la Protection civile sont intervenus avec les éléments de la brigade anti-criminalité de la police judiciaire et les premières investigations ont permis d’identifier la victime, la jeune fille, H.S. âgée de 2 3ans au moment des faits et signalée disparue.
L’intensification des investigations de la brigade anti-criminalité a permis l’arrestation de 7 personnes d’une même famille, une mère et ses 6 enfants (3 garçons et 3 filles), voisins de la victime, impliqués dans cette affaire.
L’identification de ces personnes a été possible grâce aux enregistrements d’une vidéo surveillance montrant la victime arrivée à son domicile familial, dans un immeuble, et puis les personnes arrêtées, sortir du même immeuble, le lendemain, emportant des sachets en plastiques, indique le même document selon lequel le principal accusé a été identifié parmi le groupe arrêté par l’ADN de la victime qui, dans sa tentative d’échapper au meurtrier, avait éraflé son visage.
Lors du procès de 16 heures, l’accusé principal (S-M) âgé de 34ans a reconnu les faits qui lui sont reprochés et avoué qu’il n’entretenait aucune relation avec la victime et qu’il avait agi par vengeance parce que la victime avait refusé sa demande au mariage, d’une manière qu’il a jugée « humiliante ».
Le meurtrier a avoué avoir tendu à la victime un guet-apens et l’avait forcé à rentrer à son (meurtrier) domicile familial, où il l’a étranglé avant de lui asséner des coûts à l’aide d’un outil tranchant et de découper, par la suite, son corps avant de le mettre dans des sachets en plastique.
Les membres de la famille du principal accusé dans l’affaire, représentés par la mère (H-B) 61 ans, ses fils (M-M) 36 ans et (W-M), 27ans et sa fille (A-M) 32 ans, ont nié les faits qui leur sont reprochés d’homicide volontaire avec préméditation, guet-apens, actes de barbarie et délit de mutilation et dissimulation du corps de la victime.
Les deux autres sœurs (S-M) 39 ans et (K-M) 28 ans ont avoué le délit de dissimulation du corps de la victime et sa dispersion dans plusieurs endroits de la ville, arguant avoir agi sous la menace de leur frère, l’accusé principal dans l’affaire.
Lors du réquisitoire, le représentant du parquet avait requis la peine maximale pour tous les accusés sans aucune circonstance atténuante car, a-t-il considéré, « ce crime crapuleux, qui a choqué l’opinion publique était injustifiable ».
Dans leur plaidoirie, les avocats de la défense ont plaidé pour une expertise psychologique et mentale de l’accusé principal, et ont réclamé l’annulation du chef d’inculpation de constitution d’association de malfaiteurs pour, selon la défense, « absence d’un accord au préalable entre les membres de la famille accusée du meurtre de perpétuer ce crime ».
Le tribunal a prononcé la peine capitale pour l’accusé principal, sa mère et ses frères (A-M), (M-M) et (S-M), et la perpétuité pour (K-M) et (W-M) qui ont bénéficié de circonstances atténuantes.
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Le complexe intégré des métiers du textile « Tayal » implanté dans la zone industrielle de Sidi Khettab dans la wilaya de Relizane, est entré en production en mars 2018, ouvrant de larges perspectives pour le développement de la région.
Ce projet est le fruit d’un partenariat algéro-turc dans le domaine des textiles selon la règle 49/51. C’est une joint-venture entre la société turque Intertay (filiale du groupe Taypa) et des sociétés algériennes publiques « S & H » et « TEXALG », ainsi que la société nationale de tabac et des allumettes (SNTA). Le partenariat a donné lieu à la naissance de la société mixte « Tayal ».
Ce complexe, dont les travaux de réalisation ont démarré en février 2016 sur une surface de 250 has et pour un investissement de 171 milliards DA soit l’équivalant de 714 millions USD, est la plus grande usine de ce type à l’échelle africaine selon la direction locale de l’industrie et des mines.
Cet acquis économique s’inscrit dans le cadre du programme du gouvernement visant à réduire les importations, diversifier l’économie nationale et contribuer à former une main d’oeuvre locale spécialisée, comme l’avait souligné le ministre de l’industrie et des mines, Youcef Yousfi, lors de sa dernière visite en 2018 à ce complexe.
La mise en place de ce projet se subdivise en deux étapes. La première porte sur la réalisation de 8 unités de fabrication du textile et de filature dont quatre ont été réalisées, une école de formation dans les métiers du tissage pour une capacité de 40 stagiaires achevé avec le lancement de la formation des stagiaires.
Il s’agissait également de construire un pôle immobilier de résidence des personnels (567 logements). Le projet est en cours de réalisation.
Premières exportations
La seconde étape portera sur l’installation de dix usines spécialisées dans la production des matières premières de tissus (fibres synthétiques), ainsi que des tissus techniques et autres linges de maison.
Ce projet emploiera au total 25.000 personnes, soit 10.000 durant la première étape et 15.000 autres lors de la seconde étape, ont indiqué les responsables du complexe.
D’autre part, afin d’assurer les opérations d’exportation de ses produits, le complexe « Tayal » est entré progressivement en phase de production dès mars 2018.
La capacité productive de cette usine a atteint les 30 millions de mètres de fils pour le textile, 12.000 tonnes de filature et 30 millions d’unités pour la confection de pantalons et chemises.
Le complexe industriel a exporté le premier chargement de fils en juin dernier vers la Turquie, l’Italie, la Belgique, le Portugal et la Pologne. Ce chargement comprend 11 containers pour un volume global de 200 tonnes de matières premières (fils).
L’opération a été suivie par un autre chargement de 4 containers de fils de coton et des chemises vers la Belgique et la Pologne, selon le directeur-adjoint du complexe, Fikret Kobanglu, qui a signalé que jusqu’à la fin décembre 2018, il a été procédé à l’exportation d’un total de 40 containers représentant une valeur de 3,5 millions USD.
Ces quantités de filature et de textiles produites par le complexe permettront d’augmenter des capacités du secteur de textile en Algérie, notamment en ce qui concerne les tissus, la confection de vêtements et autres pour la couverture des besoins du marché national et atteindre des marchés internationaux selon les responsables du complexe.
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