Les dépositions dans le cadre du procès ICC-Services ont repris ce vendredi 04 janvier 2019 à la Cour de répressions des infractions économiques (Criet) à Porto-Novo.
C'est Grégoire Ahizimé, coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées qui a continué avec sa déposition entamée jeudi 03 janvier 2019.
L'ex coordonnateur assure avoir joué convenablement son rôle tout en informant son ministre de tutelle. « Je crois avoir accompli toutes mes obligations dans ce dossier ICC- Services vis à vis de la République, vis à vis de mes supérieurs hiérarchiques, et vis à vis de la population », a-t-il martelé.
« Si les propositions que j'ai faites à mon supérieur en la personne de mon ministre étaient prises en compte, cela pourrait dissuader les promoteurs et les obliger à arrêter », a-t-il ajouté. L'ex coordonnateur a déploré le fait qu'il n'a pas eu d'accompagnement du gouvernement dans ce dossier.
Grégoire Ahizimé ignore pourquoi le ministre a refusé d'apposer sa signature sur la plainte. « C'est lui qui connaît les raisons. Peut-être aussi qu'il craignait ce que je suis en train de subir aujourd'hui. Parce que je le répète, c'est une vengeance ».
La Cour est revenue sur les 8 millions de FCFA qui ont transité par les mains de l'ex coordonnateur. Grégoire Ahizimé a expliqué que les 3 millions de FCFA étaient pour le cabinet ayant travaillé pour le dossier d'agrément de la structure ICC-Services. Quant au 5 millions, il a reconnu l'avoir gardé. En détenant ces sous, Grégoire Ahizimé a commis une infraction puisque les sous proviennent de ICC-Services, une structure illégale.
« J'ai gardé 5 millions mais je ne savais pas que c'était une infraction », se défend l'ex coordonnateur.
Les transactions financières du sieur Tégbénou
La Cour a appelé le sieur Emile Tégbénou à la barre pour parler de ses transactions financières. Le promoteur de ICC-Services révèle que les banques partenaires avec lesquelles il faisait ses transactions sont : SOCIETE GENERALE, BOA, DIAMOND BANK, CONTINENTAL BANK.
« Je vais retirer régulièrement de l'argent dans leurs agences à Catchi. Quand je veux retirer de l'argent jusqu'à 200 millions j'y vais avec des sacs de jute », a-t-il confié.
Le sieur Emile Tégbénou apprend également qu'il a reçu un jour la visite des inspecteurs de la Société Générale dans son bureau à SNAB. Il était question de savoir pourquoi le promoteur faisait autant de retraits. Emile Tégbénou leur a parlé de SNAB et aussi des activités de ICC-Services.
Louis Biaou, à la barre
Louis Biaou est l'actuel coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées. Appelé à faire sa déposition Louis Biaou confie : « Je dois dire honnêtement que le travail qui a été fait au niveau de la cellule bien sûr, sous la supervision de Monsieur Ahizimé a été un travail pénible mais bien fait notamment quand nous regardons les moyens mis à notre disposition ».
La crise ICC-Services est survenue selon lui à cause d'une absence de synergie optimale entre les différentes structures. Le ministre de tutelle était informé chaque mois sur le cas de ICC-Services soit 18 fiches au total.
« Je dois dire qu'on a fait un travail technique professionnel qui devrait limiter les casses », a-t-il soutenu. Pour Louis Biaou, c'est le gouvernement qui doit mettre les structures en synergie.
Le gouvernement Yayi informé de la structure avant 2010
Pour Louis Biaou, actuel coordonnateur, les autorités ont eu l'information bien avant 2010, puisque les activités de la structure ICC-Services étaient diffusées à la télévision.
Me Alain Orounla cherche à savoir si des alertes ont été données aux banques outre celles données au ministre. « Dans nos différentes fiches que nous avions adressées, on ne s'était pas adressé aux banques. Les banques sont gérées par, la BCEAO sous la tutelle du ministre des finances. Je crois que nous n'avions pas été complaisants. J'ai même osé jusqu'à signer une plainte en lieu et place du ministre des finances », a expliqué Grégoire Ahizimé.
S'agissant de l'agrément, Louis Biaou affirme : « On n'obtient pas automatiquement l'agrément juste après le dépôt des dossiers. Cela suit une procédure et si on ne la respecte pas votre dossier pourrait être rejeté ».
« Nous nous sommes retrouvés entre deux feux. Mais nous ne pouvions donner un agrément alors que le dossier n'était pas bon. Maintenant, s'il y a inaction comme vous le dites, c'est peut-être le manque de synergie », a ajouté l'ex coordonnateur.
Me Affougnon cherche à savoir si le sieur Ahizimé n'a pas été tenté d'escroquer les promoteurs de ICC-Services puisque l'accusé dit qu'il lui a remis 220 millions. « J'ai vu Tégbénou la première fois le 26 octobre 2009. Je continue de dire, ce qu'il dit n'est pas vrai et son patron le sait », a répondu l'ex coordonnateur.
La Cour demande si le sieur Grégoire a eu à discuter de la structure avec son pasteur puisque le sieur Tégbénou dans ses dépositions a dit que ledit pasteur l'appelait sans cesse pour lui demander de l'argent. « Non je n'ai pas parlé de ça avec le pasteur », a-t-il déclaré.
220 millions pour caution selon Tégbénou
La somme de 220 millions de FCFA que le sieur Emile Tégbénou aurait remis à Grégoire Ahizimé revient dans les questionnaires de la Cour. Appelé à la barre Tégbénou maintient toujours sa déclaration. Il confie que cette somme est une caution demandée par le coordonnateur de la cellule de surveillance des structures décentralisées. Emile Tégbénou précise que c'est en 2009 mais ne se souvient pas de la date exacte.
Dans ses déclarations le promoteur de ICC-Services réaffirment que l'ex président Yayi Boni était informé des activités de la structure en 2008.
Me Hervé Gbaguidi pose des questions en ce qui concerne les propositions faites aux promoteurs de ICC-Services par la cellule de surveillance dirigée par Ahizimé. « Il leur ont dit qu'ils sont dans l'illégalité et qu'ils devraient se régulariser », a-t-il répondu. Aussi, ont-ils demandé aux responsables de ne plus enregistrer de nouveaux contrats. « Quand un contrat venait à terme, les responsables ne devaient pas renouveler de nouveaux contrats », a-t-il signalé.
Le sieur Ahizimé renseigne qu'il a cité ICC-Services dans sa plainte déposée le 27 janvier 2010, parce qu'ils n'ont pas respecté les injonctions, notamment les informations statistiques demandées. « La plainte parle de toutes les structures », a ajouté Grégoire Ahizimé.
A la reprise de l'audience après quelques minutes de suspension, Emile Tégbénou est questionné par Me Hounyèmè. Ce dernier cherche à savoir si, au moment où il voulait prendre la liste des pièces est ce qu'il y avait une quelconque caution à payer. Emile Tégbébénou fait savoir qu'il ne s'est pas rendu chez le coordonnateur avec le PDG. C'est lorsque l'autorisation trainait explique-t-il, que le sieur Houngbèmè l'a informé qu'il restait des sous à payer. Sous l'autorisation du DG, il dit l'avoir fait. Toutefois, le promoteur de ICC-Services admet qu'il n'y a pas 220 millions à payer dans les pièces.
Le sieur Emile Tgébénou confie également que lorsqu'on l'a appelé à la présidence de la République par rapport à ICC-Services c'était un choc pour lui. Ces nombreux déplacements effectués dans le mois de février à la présidence indique-t-il, étaient pour chercher de l'aide et savoir pourquoi ça tarde.
Guy Akplogan, sur un prêt de 30 millions à un agent de la cellule de surveillance
Le patron de ICC-Services dans l'une de ses dépositions en date du 16 juillet 2010 a affirmé avoir fait un prêt de 30 millions à un sieur qui se trouvait dans le même bureau que Grégoire Ahizimé. Une déclaration que Guy Akplogan a certifié.
Selon l'ex coordonnateur, il y a un sieur nommé Stanislas d'Almeida dans son service, mais il ignorait qu'il a contracté un prêt.
La Cour demande au patron ICC-Services pourquoi il a cette facilité de sortir de l'argent. « Ce n'était pas une facilité mais ceux qui sont en face de nous étaient dans la posture d'administratifs. Lorsqu'ils demandent un service, on ne pouvait pas refuser », a répondu Guy Akplogan.
Souleymane Chabi, colonel à la retraite à la barre
Après quelques échanges entre les parties sur le statut sous lequel le colonel de la gendarmerie à la retraite, ex directeur des renseignements va faire sa déposition, la Cour décide qu'il sera écouté en qualité de sachant.
A la barre, Souleymane Chabi soutient qu'il n'a pas eu connaissance de l'existence de ICC-Services. « Je suis le directeur est j'ai un personnel. Mes propres contacts peuvent m'aider à avoir des informations. Mais de tout mon séjour, je n'ai jamais entendu parler de ICC-Services », renseigne le colonel, tout en affirmant que par rapport à la sécurité, ils ont essayé de chercher à connaître ceux avec qui le chef de l'Etat Yayi prie.
S'agissant des défaillances au niveau de ses services, Souleymane Chabi notifie que le problème de renseignement est un peu délicat. Il faut selon lui avoir un réseau et cela prend du temps. « Même dans les familles, lorsque ça va, vous n'êtes pas informés. C'est lorsque ça tourne mal qu'on apprend », s'est-il défendu.
« Si j'étais au poste, j'aurais informé le chef de l'Etat quand je l'ai appris en 2009. J'aurais fouillé et rendre compte », annonce le colonel tout en indiquant qu'il ignore si son successeur peut donner des renseignements sur le sujet.
De 2006 à 2008, Souleymane Chabi soutient qu'il n'a pas eu l'information concernant ICC-Services.
Pasteur Michel Alokpo, chargé de mission du ministre Zinzindohoué
Le pasteur Alokpo a déposé à la barre en qualité de sachant puisqu'il dit avoir des révélations à faire sur l'affaire ICC-Services. L'ex chargé de mission du ministre Armand Zinzindohoué a dit avoir été à l'inauguration de l'église du sieur Emile Tégbénou à Malanhoui. A la suite, ils se sont rendus chez le promoteur de ICC-Services pour la réception. Il a également fait part de la cérémonie d'inauguration de château à Akassato à laquelle il n'a pas assisté puisque confie-t-il : « Je suspectais une relation bizarre entre le pasteur Guillaume Sogbossi, Tégbénou et le ministre Armand Zinzindohoué.
Le sieur Tégbénou et Sogbossi renseigne-t-il étaient toutes les semaines au cabinet du ministre Zinzindohoué.
Aux dires du pasteur Alokpo, il était en mission à Abidjan quand la crise ICC-Services est survenue. Quand il a été interpellé à la présidence de la République, le pasteur a confié à Yayi qu'il ne connaît rien du dossier ICC-Services.
Un document de Alokpo mentionne que le ministre Zinzindohoué aurait reçu de la part du sieur Tégbénou des libéralités d'une somme de 52 millions de FCFA. Le pasteur apprend également qu'il a fait une demande de permis de port d'arme dans la même période que Emile Tégbénou ainsi que l'ex- maire de Sèmè-Podji, Mathias Gbèdan. Mais leur demande a été refusée. « J'ai été scandalisé d'apprendre qu'un entrepreneur ait reçu le permis de port d'armes et on se cache sous la bannière d'enquête de moralité qui s'achète aujourd'hui » a-t-il laissé entendre.
En ce qui concerne les séances de prières, il a souligné que c'est lui qui préside la prière et établi la liste des participants avec les policiers. « Je n'ai vu qu'une seule fois Émile Tégbénou au domicile du chef de l'Etat pour les séances de prière », ajoute le pasteur.
Me Gustave Kassa demande à savoir son rôle en tant que chargé de mission. « Je m'occupais des églises et associations. Je suis là pour accompagner le ministre dans ce sens et étudier certains dossiers lorsqu'il me les affecte », annonce Alokpo.
Dans l'exercice de sa mission, il soutient qu'il n'a pas eu connaissance de ICC-Services jusqu'au jour, il a été interpellé par Yayi Boni avec son ministre.
S'agissant des rencontres qu'il qualifie de ‘'bizarre'' entre Tégbénou et Sogbossi le pasteur dit n'avoir rien fait puisqu'elles étaient privées et qu'il n'avait pas à se mêler de cela.
Le pasteur Alokpo apprend que le ministre Zinzindohoué et Tégbénou se sont rencontrées près d'une dizaine de fois.
L'ex chargé de mission dit ne pas être allé à l'inauguration du château parce que le ministre Zinzindohoué n'est pas ministre des mines et de l'eau. Selon lui, il ne devrait pas y aller.
Emile Tégbénou, le donateur de 10 millions
A la barre, le pasteur Alokpo souligne qu'il n'est pas là pour accuser ni pour défendre qui que ce soit. Il révèle dans ses dépositions que Tégbénou a beaucoup investi dans les regroupements des femmes chrétiennes. « Tégbénou ne donne pas moins de 10 millions », a-t-il déclaré tout en clarifiant qu'il n'en a jamais reçu.
Tégbénou ajoute le pasteur Alokpo, finançait régulièrement les activités politiques de la fille de Abou Salomon Yayi bien que le chef de l'Etat lui donnait de l'argent.
L'ex chargé de mission informe que c'est lui qui s'occupait de la distribution des sous destinés aux confessions religieuses. Alokpo recevait 125 millions chaque année du gouvernement Yayi qu'il retirait au trésor en espèce.
Le procureur spécial, notifie que l'acte commis enfreint la loi sur le blanchiment d'argent. « Normalement on devrait les poursuivre et la prescription n'étant pas encore atteinte on peut à tout moment y revenir », a-t-il martelé.
« Je prends acte monsieur le procureur », répond le pasteur Alokpo.
Yayi Boni n'est pas impliqué selon le pasteur Alokpon
Me Anassidé cherche à comprendre sur quels critères le président Yayi n'a pas envoyé sur le champ le pasteur Alokpo à la BEF au moment des faits, au même titre que les autres. « Je crois qu'avant que le président ne nous réunisse dans son cabinet, il y a eu toutes les informations sur tous ceux qui ont pris de l'argent auprès de Tégbénou. Le président a tellement fait pression sur moi, il ne fait que m'appeler chaque jour pour que je dise la vérité », a expliqué l'ex chargé de mission.
Il confie qu'il était véridique avec le président en lui notifiant ne rien savoir sur l'affaire ICC-Services. Le pasteur Alokpo renseigne qu'il a ainsi demandé à faire ses déclarations à la commission d'enquête.
« Personne ne pouvait imaginer que je ne sois dans ce dossier ICC-Services à voir ma proximité avec Zinzindohoué », a-t-il signalé.
Pour sa part l'ex président Boni Yayi aimait son peuple, il voulait régler le problème de son peuple et avoir la vérité.
Michel Alokpo notifie qu'il a fait une brochure « Refondation mythe ou réalité » dans laquelle, il a très critiqué la gestion du gouvernement Yayi, mais aussi des régimes précédentes. Boni Yayi explique-t-il l'a financé malgré que certains de ses proches n'étaient pas d'accord.
Selon Alokpo, l'ex président à ses défauts « mais son problème, c'est son entourage, (...) qui lui crée des difficultés ».
Le président de la Cour demande au pasteur si le docteur Boni Yayi n'est pas impliqué dans ICC-Services. Michel Alokpo répond : « Non ».
La Cour demande à l'ex chargé de mission de laisser la justice fait son travail « Nous sommes dans un procès, laissez la justice fait son travail (...) vous apprécierez à l'issu », a suggéré le magistrat Cyriaque Dossa. Ce dernier a suspendu les débats qui reprendront le lundi 07 janvier 2019.
Akpédjé AYOSSO
Les cours de l’or noir, que l’on annonçait en berne, ont rebondi de manière spectaculaire enchaînant trois séances de hausse consécutives depuis le début de 2019.
Le baril a de ces sursauts dont lui seul a le secret. C’est au moment où on le donnait pour moribond qu’il s’est redressé. Et de quelle manière!
Les cours de l’or noir, que l’on annonçait en berne ont rebondi de manière spectaculaire enchaînant trois séances de hausse consécutives depuis le début de la nouvelle année. Hier, vers 14h45, à Alger, le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, s’échangeait à 57, 30 dollars enregistrant un gain de 1,35 dollar.
Un rebond remarquable qui a pris corps dans l’aussi inattendue baisse de la production saoudienne. L’offre saoudienne s’est rétractée de plus de 400.000 barils par jour en décembre 2018.
Les dernières informations sur l’offre et la demande mondiales assurent elles aussi un soutien solide au baril: le chef de file de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a réduit ses pompages de 460.000 barils par jour le mois dernier indiquent des statistiques livrées par Reuters. Riyadh n’a pas bluffé.
L’Arabie saoudite, premier producteur mondial d’or noir, avait annoncé la couleur.
«Les exportations de brut du royaume (saoudien) pour décembre seront de 500 000 barils par jour, moins élevées qu’en novembre», a indiqué, le 11 novembre 2018, à la presse son ministre de l’Energie, Khaled al-Faleh, lors d’une réunion des pays membres de l’Opep et non membres de l’Organisation, qui s’est tenue dans la capitale des Emirats arabes unis, Abu Dhabi. Ce qui représente la plus forte baisse depuis près de deux ans, tandis que l’American Petroleum Institute (API) a fait état d’une diminution de 4,5 millions de barils des stocks aux Etats-Unis la semaine dernière.
Les chiffres officiels devaient être communiqués par le Département américain de l’Energie. Cette tendance n’est pas étrangère à la baisse de la production de 1,2 million de barils par jour décidée le
8 décembre dernier par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses 11 partenaires hors Opep dont la Russie.
L’accord est entré en action depuis le 1er janvier. Un accord qui court en principe jusqu’à la fin du premier semestre, mais qui doit être impérativement prolongé jusqu’à la fin de l’année si l’alliance Opep-non Opep veut se prémunir contre toute mauvaise surprise si elle veut éviter la chute vertigineuse des prix qui a commencé début octobre.
Les cours de l’or noir qui avaient dépassé les 86 dollars ont perdu depuis une vingtaine de dollars.
Les prix du pétrole pourraient rester au plus bas pour longtemps, en évoluant autour de 55 dollars le baril cette année si l’Opep ne maintient pas ses engagements de réduction de production pour toute l’année 2019, a indiqué le 2 janvier un haut responsable de la banque d’affaires américaine, JP Morgan. «Avant la réunion de l’Opep en décembre, JP Morgan avait déclaré que si l’Organisation n’allait pas réduire de plus de 1,2 million de barils/jour, et c’est ce qu’elle a fait pour le premier semestre et non pas pour l’ensemble de l’année, nous pourrons s’acheminer vers notre scénario de prix bas qui est de 55 dollars pour 2019», avait déclaré Scott Darling chef du département Asie pacifique chez JP Morgan, cité par CNBC. Une recommandation qui ne tombera sans doute pas dans l’oreille d’un sourd.
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(Terminé) ASAM 1 – CRB 1
Buts: Tiaiba (85′) (ASAM); Bechou (29′) (CRB)
(Terminé) NAHD 0 – CSC 1
But: Abid (74′) (CSC)
(Terminé) MOB 1 – OM 1
Buts: Boulediab (80′) (MOB); Baouche (71′) (OM)
(Terminé) CABBA 3 – MCO 1
Buts: Ziad (14′), Zerara (78′) (sp), Driouche (88′) (CABBA); Chibane (42′) (MCO)
(Terminé) USMBA 2 – ESS 0
Buts: Benayad (22′) et (44′) (USMBA)
(Terminé) DRBT 1 – USMA 0
But: Ayeb (24′) (DRBT)
(Terminé) JSS 0 – JSK 1
But: Fiston (52′) (JSK)
(Samedi à 17h45) PAC – MCA
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Le Real Madrid a également été privé de Gareth Bale après la pause, la faute à une douleur au mollet.
L’occasion pour AS de constater qu’il s’agit de la 22e blessure du Gallois depuis son arrivée au Real Madrid à l’été 2013 comme le rapporte Football. 22 blessures dont huit pour son seul mollet gauche qui lui ont fait manquer pas moins de 84 matches sur ces cinq dernières années.
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Relégué à sept longueurs du FC Porto, actuel leader du championnat portugais, Benfica s’est récemment séparé de son entraîneur, Rui Vitoria, et lorgnerait donc du côté de Mourinho, déjà passé sur le banc lisboète en 2000 (6 victoires en 11 matches) comme le rappelle Football.
Record, qui relaye l’information, précise toutefois que le Benfica ne serait pas en mesure de payer les 15 millions d’euros annuels que demande le Special One. Il indique en revanche qu’une pige serait possible, pour tenter d’aider le club à refaire son retard sur Porto d’ici la fin de la saison.
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Hier, dans un match comptant pour la 15e journée du championnat portugais professionnel, le milieu offensif algérien de Porto Yacine Brahimi a participé au 17e succès de suite de son équipe en toutes compétitions confondues.
Yacine n’est pas allé au bout de ce match. Il est sorti en raison d‘une blessure dans ce duel gagné un but à zéro en déplacement contre Aves. Brahimi qui avait délivré une passe décisive sur l’unique but victorieux de son équipe a été remplacé à la 77’ de jeu en raison d’une douleur musculaire ressentie au niveau de la cuisse.
C’est ce que le site officiel du club portugais a indiqué dans un communiqué de presse publié aujourd’hui. L’entraineur Sergio Conceição inquiet pour l’état de santé de son joueur algérien, affirme qu’il ne prendra aucun risque lundi lors de la réception du Nacional de Madère en championnat.
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Acteur culturel, Sébastien Davo initie un nouveau projet à l'endroit des scolaires. L'objectif est de faire ceux-ci, des acteurs de l'éducation civique dans la ville de Cotonou quitte à assurer une relève de qualité au théâtre.
L'initiative semble porter ses fruits au delà des attentes. Des amateurs sur la planche pourvu d'imagination révèlent à travers leurs différents rôles des talents bien séduisants. Cette pépinière révélatrice de talents fera sans doute parler d'elle dans les années à venir au théâtre. Pour le moment trois établissements sont concernés par cette initiative qui plus tard s'étendra à tous les établissements de la ville de Cotonou. Selon le promoteur, il faut faire du théâtre un instrument de lutte contre l'incivisme dans la ville de Cotonou et dans toutes les autres villes du Bénin.
A chaque étape du projet, il y aura des thématiques précises qui seront choisies en fonction des besoins. Il faut dire que Sébastien Davo se félicite des retombées de ce projet qui permet d'avoir aussi bien de jeunes comédiens que des metteurs en scène. Il souligne que c'est grâce au Fonds des arts et de la Culture dont la direction a été le partenaire financier que le projet a été possible dans les trois collèges bénéficiaires.
Il faut préciser qu'une pièce de théâtre sur le harcèlement sexuel en milieu scolaire, a été jouée et mis en scène par des élèves du collège d'enseignement général de Houéyiho et leurs pairs d'autres établissements privés de Cotonou. Mise en scène par Odjo Isaac Adonon, sous la supervision du formateur Barnabé Ayosso et du coordonnateur du projet, Sébastien Davo, celle-ci dénonce un fait de société qui constitue un frein au développement du pays.
Giscard AMOUSSOU
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Les personnes refoulées dernièrement aux frontières sud du pays « ne sont pas des migrants », a affirmé, le jeudi 03 Janvier 2019 à Alger, un cadre au ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, qui qualifie d »erronés et de fallacieux » les éléments d’informations contenus dans des rapports diffusés sur ce sujet.
Des informations faisant état d’un refoulement par les autorités algériennes vers le Niger de dizaines de personnes, en majorité des Syriens, ont été publiées par des médias et des sites internet en se basant sur des informations d’organisations de droits de l’homme. « Il y a des éléments tout à fait erronés et fallacieux et qui ne correspondent pas aux événements tels qu’ils se sont déroulés », a déclaré à l’APS, M. Hassan Kacimi, directeur au ministère de l’Intérieur chargé du centre opérationnel du ministère et du dossier de la migration. « D’abord ils les ont présentés comme étant des migrants alors qu’ils ne le sont pas. Pourquoi ne sont-ils pas des migrants ? Tout simplement ce sont des membres de l’armée syrienne libre qui étaient à Alep », précise le responsable, regrettant que certaines organisations de droits de l’homme reprennent de fausses informations, M.Kacimi a réfuté aussi « les accusations selon lesquelles les autorités algériennes auraient refusé à ces personnes qu’elles demandent l’asile ». »Ces djihadistes, quand ils sont arrivés en Turquie, si vraiment ils étaient menacés dans leur vie, pourquoi n’ont-ils pas demandé le droit d’asile en Turquie? », s’est interrogé M. Kacimi, qui a noté que ces gens-là ont bénéficié de faux passeports avant d’être transférés par avion vers le Soudan et ensuite vers la Mauritanie. Le même responsable pose également une série d’interrogations : quel est le migrant qui peut se permettre le luxe de voyager par tant de capitales et de débourser plus de 200 millions de centimes pour arriver aux frontières sud de l’Algérie ? Qui finance l’organisation, l’encadrement et la protection de ces djihadistes ? Il a relevé, dans ce sens, qu’à partir de la Mauritanie, « ils rentrent vers le Nord du Mali sous une protection de groupes terroristes qui les ramènent vers Ain Khalil pour les faire rentrer dans le territoire national par Timiaouine. Et il y a une deuxième route qui passe (par avion) du Soudan vers Bamako où il y a de fortes complicités locales où on les fait remonter vers Agadez où ils sont pris charge par des groupes armés pour les faire remonter vers les frontières algériennes ».Se posant aussi des questions sur les financements de « ces colonnes de djihadistes », sur la partie qui leur accorde une protection, M. Kacimi regrette que tous ces éléments d’informations ne soient pas évoqués dans les communiqués de ces organisations. Autre chose, a ajouté le même responsable, « si c’étaient vraiment des migrants en détresse et qu’ils avaient besoin de la protection des autorités algériennes, pourquoi, quand ils sont arrivés aux frontières algériennes, ils ne se sont pas adressés aux autorités algériennes qu’ils ont évitées pour échapper au contrôle des autorités publiques». Il a souligné que ces personnes ont été interceptés « en flagrant délit de franchissement illégal des frontières algériennes et ils ont été installés dans le centre d’accueil de Tamanrasset où ont été confirmés leur origine et leur parcours ».
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Désormais les écoliers assurés auprès de la Cnas peuvent bénéficier des lunettes de vue gratuitement une fois par an alors que de nombreux Algériens l’ignorent !
Les enfants scolarisés peuvent prétendre à des lunettes de vue gratuitement sur la simple présentation d’une carte chifa. Mahfoud Idris, directeur de l’agence CNAS d’Alger le confirme est indique au micro de la chaîne Ennahar que cette offre concerne les enfants âgés de trois à six ans et également les élèves âgés de 6 à 21 ans.
Autres conditions : les revenus des parents ne doivent pas dépasser les 40.000 dinars
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