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Afrique

ILS EXIGENT L’AUGMENTATION DE LEURS SALAIRES Les imams campent sur leur position

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 21:43

La coordination des imams menace une nouvelle fois de recourir à une grève nationale si le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs ne cède pas.

Les imams ne comptent pas mettre fin à leur mouvement de protestation. Les récentes déclarations du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, sur l’impossibilité d’une revalorisation salariale n’ont pas été au goût des contestataires. Le secrétaire général de la Coordination nationale des imams, Djelloul Hadjimi, a soutenu qu’il ne fera pas marche arrière et que cette revendication doit être satisfaite à tout prix.
Il a en outre indiqué que les promesses avancées par Mohamed Aïssa portant sur l’étude du reste des doléances soulevées par les imams ne se concrétiseront sûrement pas sur le terrain, ajoutant que la coordination attend de «vraies garanties». Djelloul Hadjimi a ainsi réitéré sa menace de recourir à une grève qui aurait pour conséquence de paralyser toutes les mosquées du pays. Mohamed Aïssa avait annoncé la semaine dernière que les préoccupations des imams seront prises en charge après la présidentielle. Au passage, il avait évoqué la revendication inhérente à la revalorisation salariale, affirmant que cela est inenvisageable. La plateforme de revendications portée par les imams comporte entre autres «la révision du statut de l’imam et la revalorisation salariale…».
Il faut rappeler que le salaire moyen d’un imam est à peu près de 40.000 DA. Chose que n’ont pas manqué de rappeler des sources du ministère des Affaires religieuses, estimant que la conjoncture économique du pays ne «permet nullement d’opérer une augmentation des salaires».
Le 10 du mois en cours, la coordination avait fait savoir qu’une lettre avait été adressée à un plus haut niveau, la présidence de la République en l’occurrence. Mais jusque-là aucune suite n’a été donnée. Les 200.000 membres que compte ce syndicat ont ainsi affiché un certain pessimisme quant à la bonne volonté des autorités sollicitées.
Lesquelles, a-t-on jugé, «font la sourde oreille et n’ont pas l’intention de régler les choses». Le recours à la manifestation «pacifique» impose, d’après les protestataires, comme la dernière carte à jouer, dans l’espoir d’attirer l’attention du gouvernement «sur les conditions peu enviables» des imams en Algérie. La liste des réclamations comprend également le souhait de bénéficier de primes, d’un logement de fonction, un véhicule de service, des promotions aux grades supérieurs, plus de sécurité dans l’exercice de ce métier et la dépénalisation des actes et prêches des imams. Les imams appellent le ministère des Affaires religieuses à réfléchir encore sur l’augmentation des salaires des imams afin d’éviter que les tensions ne s’enveniment entre les deux parties.

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CRÉATION DE L’ORCHESTRE NATIONAL DES JEUNES D’ALGÉRIE Salim Dada l’a fait!

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 21:40

Le Palais de la culture Moufdi Zakaria a abrité samedi dernier un concert de très haute facture musicale. Le résultat de la première session et non la dernière née suite à la constitution du premier orchestre national des jeunes d’Algérie. S’inscrivant en ligne droite des prérogatives de l’Onda, M.Samy Benchikh, le directeur de cet établissement, nous confiera en aparté de ce grand spectacle: «Nous sommes l’organisateur de cet événement. Il se trouve que dans plusieurs pays dans le monde il y a toujours une version B, de l’Orchestre philharmonique national, des professionnels qui sont rattachés à des opéras et il y a un orchestre des jeunes qui fonctionne de la même manière, qui travaille sur des oeuvres universelles mais ce sont des jeunes talents qui sont dans les écoles et les instituts.» Et de rajouter:
«C’est ce que nous avons fait. Il y a eu une opération de sélection. Des gens ont envoyé des vidéos, trois vidéos pour chaque candidat. La commission a travaillé au niveau de l’Onda pendant une quinzaine de jours. Il y a une sélection par instruments, les solistes, les altos, les trombones, le haut bois etc. Nous avons organisé une résidence qui dure depuis 11 jours maintenant. Ce spectacle sanctionne donc la formation. Ils ont travaillé sur des oeuvres qui viennent d’un peu partout, touchant à tous les styles de créativité musicale. Je crois que c’est une excellente idée pour les Algériens.» Satisfait, il explique: «L’Onda est dans son élément puisque notre mission principale est de soutenir les jeunes talents, ceux qui commencent et nous sommes vraiment dans le cas. C’est la première fois que ces jeunes passent officiellement devant un public, dirigé par un chef d’orchestre. C’est magnifique. Je vois le stress, le vois le trac et c’est extraordinaire. Nous allons les accompagner pour les prochaines résidences. Je crois savoir qu’il y en aura une autre à la mi-mars de 7 jours et qui sera suivi bien évidemment par un spectacle et pourquoi pas aller à Constantine, Oran, Tizi Ouzou. C’est une idée que je trouve très pertinente.». Et de conclure enfin: «C’est une véritable aventure dans laquelle nous sommes engagés avec Salim Dada. Salim qui a eu l’honneur et le privilège de diriger un orchestre et jeunes de Belgique, la même variante comme ça, il est venu avec cette idée pour faire la même chose ici.
Nous sommes le premier pays arabe et africain à avoir une variante jeune. Un orchestre philharmonique de jeunes. C’est une excellente chose.»

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PROPOSE AUX FRANÇAIS UNE ANNÉE DE VÉRITÉ, DIGNITÉ ET ESPOIR Les trois voeux du président Macron

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 21:39

Le mouvement populaire et inédit des «gilets jaunes» – ces Français mobilisés depuis mi-novembre contre la politique sociale et fiscale du gouvernement, lors d’actions qui ont été ponctuellement très violentes – a fortement déstabilisé le chef de l’Etat.

Après une année 2018 éprouvée par de «grands déchirements», le président français, très impopulaire, a tenté de reprendre le cap de son quinquennat lundi soir lors de ses voeux aux Français, les exhortant à «faire mieux» et à retrouver la «maîtrise» de leur «quotidien» et de leur «destin».
«Cessons de nous déconsidérer ou de faire croire que la France serait un pays où les solidarités n’existent pas, où il faudrait dépenser toujours davantage», a déclaré le président depuis le palais de l’Elysée, alors que des rassemblements de «gilets jaunes» avaient lieu à Paris et dans plusieurs villes de province. «Nous pouvons faire mieux et nous devons faire mieux», a-t-il lancé.
Le mouvement populaire et inédit des «gilets jaunes» – ces Français mobilisés depuis mi-novembre contre la politique sociale et fiscale du gouvernement, lors d’actions qui ont été ponctuellement très violentes – a fortement déstabilisé le gouvernement d’Emmanuel Macron et fait douter sur sa capacité à poursuivre son programme de réformes.
Les controverses autour de son ex-collaborateur controversé Alexandre Benalla, la démission de deux de ses «ministres stars», des déclarations jugées méprisantes par une partie de l’opinion: 2018 a été une année éprouvante pour Emmanuel Macron, arrivé à la présidence en 2017 à 39 ans, et dont la côte de popularité s’est effondrée.
La «colère» des «gilets jaunes» a montré que «nous ne sommes pas résignés», a lancé M. Macron lundi soir. Sans citer les «gilets jaunes», il a évoqué dans son allocution «de grands déchirements et une colère qui venait de loin: colère contre les injustices, contre le cours d’une mondialisation parfois incompréhensible, colère contre un système administratif devenu trop complexe et manquant de bienveillance (…)».
M.Macron n’a pas fait de nouvelles annonces sociales, trois semaines après son allocution télévisée du 10 décembre au cours de laquelle il avait annoncé 10 milliards d’euros d’aides en faveur du pouvoir d’achat pour tenter de répondre aux demandes des «gilets jaunes». A Bordeaux (sud-ouest), où les «gilets jaunes» ont appelé à «faire la fête» pour le réveillon, très peu parmi la grosse centaine de manifestants présents ont regardé le président sur leur smartphone. Plusieurs partis d’opposition n’ont eux aussi pas été convaincus par cette allocution.
«Le président de la République a récité un texte sans émotion, sans conviction et si loin de la réalité des Français. Un clip de campagne plus que la parole d’un homme d’Etat», a commenté Laurence Sailliet, porte-parole des Républicains (droite).
Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, a décrit «un président moralisateur qui va poursuivre ses réformes sans tenir compte des colères, des attentes de ceux qui aspirent tout simplement à vivre mieux». La présidente du Rassemblement national (extrême droite) Marine Le Pen a, elle, tweeté: «Ce président est un imposteur.» Et dans un autre tweet: «Et un pyromane…».
Après des voeux de «vérité» et de «dignité», M.Macron a souhaité formuler un «voeu d’espoir en nous-mêmes comme peuple, en notre avenir commun, espoir en notre Europe».
«Ce que nous voulons profondément, c’est retrouver la maîtrise de notre vie, c’est assurer la justice fiscale, c’est nous protéger contre nos ennemis, c’est investir pour innover, c’est apporter une réponse commune aux migrations; je crois très profondément dans cette Europe qui peut mieux protéger les peuples et nous redonner espoir.» C’est aussi cela qui doit guider le projet européen renouvelé, que je vous proposerai dans les prochaines semaines», a-t-il ajouté, évoquant ainsi les élections européennes de mai 2019.

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DE L’ACCORD D’ALGER À LA DÉGRINGOLADE DE FIN 2018 Les infortunes d’un baril malmené

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 21:38

Tout semblait pourtant aller pour le mieux jusqu’à la reculade du président américain concernant les sanctions contre l’Iran, qui auraient dû priver le marché de plus de 3 millions de barils par jour.

C’est la douche écossaise. Les cours de l’or noir qui lorgnaient la barre des 90 dollars termineront en principe l’année juste au-dessus des 50 dollars. Un prix qui a servi à l’Algérie de référence pour confectionner sa loi de finances 2019 et qui vient d’être signée par le chef de l’Etat.
L’année 2018 s’annonçait pourtant sous les meilleurs auspices. Les pays producteurs Opep et non Opep ont maintenu la pression. Ils n’ont pas renoncé ou assoupli la baisse de leur production de près de 1,8 million de barils par jour décidée le 10 décembre 2016 à Vienne. Une décision qui a eu pour socle l’accord historique d’Alger qui a vu le jour le 28 septembre 2016 lors d’un sommet de l’Opep qui s’est tenu en marge du 15ème Forum international de l’Energie. Un événement que la presse internationale avait salué. Fruit de l’offensive diplomatique sans précédent, lancée par l’Algérie et initiée par le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, pour sensibiliser les pays producteurs (Opep et non Opep) à la dégringolade des prix du pétrole.
Les cours de l’or noir qui évoluaient autour de 27 dollars à la mi-janvier 2016 ont bondi à plus de 85 dollars le 1er octobre 2018 avant de s’affaisser à nouveau pour se situer dans une fourchette comprise entre 50 et 55 dollars. Un écart où ils devraient terminer l’année. Tout semblait pourtant aller pour le mieux jusqu’à la reculade du président américain concernant les sanctions contre la République islamique d’Iran. Les Etats-Unis ont autorisé huit pays, la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud et l’Italie, la Turquie, la Grèce et Taïwan à continuer d’acheter temporairement du pétrole iranien malgré leurs gesticulations. Des sanctions étaient prévues, à partir du 4 novembre dernier contre tout pays qui continuerait à s’en approvisionner.
La volte-face du président américain n’a finalement pas privé le marché de la production qui s’élève à plus de 3,5 millions de barils par jour. Une décision de Donald Trump qui s’apparente à une manoeuvre. Elle a contribué à enfoncer le baril, puisque l’Arabie saoudite et la Russie se sont empressées d’augmenter leur production pour pallier les exportations iraniennes qui n’ont, en dernier ressort, pas subi les foudres américaines. La goutte qui a fait déborder le vase!
Le marché qui était déjà «abreuvé» par une production américaine record de plus de 11 millions de barils par jour, s’est retrouvé à nouveau en état de saturation. L’Arabie saoudite et la Russie, gros producteurs mondiaux et «figures de proue» de cette alliance Opep-non Opep inédite ont cru pouvoir pomper davantage, convaincus que les sanctions américaines contre Téhéran allaient priver le marché mondial de la production iranienne. Mal leur en a pris. Leur assouplissement par Washington, qui s’apparente à un coup fumeux du président américain, a contribué à faire plonger les prix qui se sont retrouvés à leur plus bas depuis plus d’une année. Il n’y a cependant pas que cette «erreur d’aiguillage» qui les a fait sombrer. Les cours de l’or noir risquent d’être plombés par une demande mondiale qui a été revue à la baisse, une production américaine et des stocks mondiaux qui atteignent des sommets. Autant de facteurs qui ont signé les infortunes du baril. Tout repose désormais sur l’accord de la baisse de la production de 1,2 million de barils par jour conclu le 8 décembre entre les pays producteurs de l’Opep et ses 11 alliés dont la Russie. Il sera actionné le 1er janvier 2019. Sera-t-il suffisant pour faire rebondir les prix?
Le ministre émirati de l’Energie Suhail al-Mazrouei, président en exercice de l’Opep est convaincu que cette limitation de la production devrait s’avérer suffisante pour stopper «la chute des prix». Dans le cas contraire l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires hors Opep n’excluent pas une nouvelle réduction de leur offre. Un nouveau tour de vis se profile…

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VENTE DE BOUQUINS AU JARDIN KHEMISTI À ALGER La foire aux livres

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 21:34

En cette journée ensoleillée, ils ont déjà accaparé les lieux. Sur les différents stands installés les uns à côté des autres formant une sorte de demi-cercle, des éventails de livres, de magazines et de brochures sont étalés de diverses manières sur des tables en forme rectangulaire.

Le jardin Khemisti, sis en plein centre d’Alger, jouxtant la Grande-poste, est l’un des endroits les plus fréquentés par les lecteurs algérois. Et pour cause, cet espace est devenu le lieu privilégié pour nombre de ces derniers! Ici, des centaines d’ouvrages de toutes sortes attendent preneurs!
Les bouquinistes, installent quotidiennement, dès le petit matin leurs stands, exposant une gamme variée de bouquins.
En cette journée ensoleillée, ils ont déjà accaparé les lieux. Sur les différents stands installés les uns à côté des autres formant une sorte de demi-cercle, des éventails de livres, de magazines et de brochures sont étalés de diverses manières sur des tables en forme rectangulaire. Chacune, placée sous une tente de couleur rouge vif.
Il est à peine midi, la placette grouille de monde. Les potentiels acheteurs flânent ici et là. Certains passent en jetant un coup d’oeil furtif sur les livres exposés. Tandis que d’autres s’arrêtent un instant pour feuilleter les premières pages de tel ou tel livre qu’ils jugent intéressant.

les apparences
Abderrahmane, brun, grosses lunettes sur le nez, la quarantaine, est l’un des anciens bouquinistes de la place. Assis sur une chaise à l’ombre, il scrute, l’air pensif, le mouvement de la foule qui va et vient. Seulement deux personnes traînent le long de son stand sans toutefois chercher quelque chose de précis. En l’accostant, celui-ci semble comme arraché à sa séance de méditation. De façon calme et posé il prend le temps de donner les prix de ses livres aux clients qui le sollicitaient. «Je ne me plains pas, y a pas à dire, ça travaille», nous dit-il avec assurance avant de renchérir: «Tous les jours, les gens affluent en grand nombre à toute heure de la journée pour acheter des livres.» S’étalant davantage sur son métier, il tend le bras pour prendre l’un des livres en appuyant: «Regardez, un Zadig de Voltaire à seulement 200 DA, c’est pratiquement donné.»
On constate néanmoins que le bouquin en question n’est pas en très bon état. La couverture et certaines pages du livre sont usées même abîmées, ce qui peut justifier un tel prix.
Comment se procure-t-il ses ouvrages? «Souvent, on les achète chez des particuliers, parfois, des citoyens nous apportent des livres qui traînent dans leurs caves ou greniers avant qu’ils ne soient consumés par l’humidité et le temps.»
Bien que les apparences disent le contraire, parmi ces livres quelque peu usés pour la plupart, se trouvent de vraies perles de la littérature et de l’histoire de l’humanité. «Combien de fois, de simples citoyens sont venus nous remettre des ouvrages rares, ô combien précieux, datant de nombreuses années», insiste Abderrahmane.
Cela est sans doute bénéfique pour le commerce!
Par ailleurs, celui-ci appuie tout de même qu’au-delà du simple geste de vendre un livre en échange d’une somme d’argent, sa profession lui permet aussi de «créer des liens avec des jeunes, des moins jeunes, intellectuels ou simples fonctionnaires, rendant ainsi un simple jardin en un espace de débat constructif et d’échanges permanents».
Quelques mètres plus loin, Réda, un autre bouquiniste, beaucoup plus jeune que le premier nous dépeint lui, sans grand enthousiasme les petites galères auxquelles ils sont souvent confrontés. Occupé à échanger avec ses clients, il prend quand même le temps d’expliquer: «Franchement, en plus d’être peu rentable, ce métier a bien trop d’inconvénients.»
Il poursuit non sans déplorer le fait que cette profession reste marginalisée par les autorités. «Certes, nous avons l’autorisation de la mairie pour vendre nos livres sur cette place, mais aucun règlement nous protège sur le long terme.»

Une foule assez dense
Poussant un soupir de découragement, il dit: «Ce n’est pas un métier stable, du jour au lendemain on peut nous délocaliser de ce lieu». Aussi il appréhende les contraintes du climat: «C’est l’hiver, et c’est la pire saison pour nous, car on ne peut travailler quand il pleut, mais surtout, très peu de monde vient acheter des livres dans le froid.»
Le long de son stand, une variété riche d’ouvrages est étendue. La littérature française et russe est très présente. On trouve de tout, Victor Hugo, Stendhal, Balzac, mais aussi Léon Tolstoï ainsi que le célèbre Fiodor Dostoïevski. «Ces livres sont les plus vendus, en effet», confirme Réda. «Cela dit, des classiques des plus célèbres écrivains algériens à l’image de Kateb Yacine, Mouloud Feraoun, Yasmina Khadra et bien d’autres se vendent aussi comme des petits pains.» En ce qui concerne la catégorie de clients qu’il reçoit tous les jours, Réda fait savoir que son stand est souvent fréquenté par des étudiants «après il y a de tout, car il y en a pour tous les goûts», conclut-il, soulignant au passage que les ouvrages d’histoire de l’Algérie sont très demandés par les acheteurs.
Asma, une jeune étudiante, habituée des lieux, affirme en passant par le stand de Réda que régulièrement «il suffit que je fasse commande pour n’importe quel titre de livre pour qu’il me soit apporté quelques jours après», chose fait-elle remarquer qui n’a pas lieu dans les librairies.
A quelques pas du stand de Abderrahmane, un bonhomme d’un certain âge, d’apparence farfelue, s’affaire à trier et à arranger ses livres de façon compulsive. Une foule assez dense s’amasse au fur et à mesure autour de lui. Les uns lui demandent les prix des livres, les autres cherchent des titres particuliers. Bien qu’occupé, il répond gaiement à toutes les questions de ces lecteurs affolés. Il se nomme Abderrezak, l’un des bouquinistes les plus connus et les plus sollicités par la clientèle.
Ce personnage, dynamique et souriant, grand de taille, a pour particularité vestimentaire, sa casquette de marin. Il n’est ni pêcheur ni navigateur, juste un éternel amoureux du verbe. «Les livres, les feuilles, oui, ça c’est toute ma vie» lance-t-il non sans une pointe de nostalgie dans les yeux. Il poursuit tout sourire «là où certaines personnes ne voient qu’un amas d’ouvrages usés et inutiles, moi, j’y aperçois de véritables trésors, une vraie mine d’or». Des trésors qu’il tient avance-t-il à transmettre perpétuellement au plus grand nombre de lecteurs possible. «Tous les types de lecteurs passent chaque jour que Dieu fait par mon stand, certains me demandent même de les conseiller et de les orienter dans leurs lectures» souligne-t-il.
Un point que s’est empressée d’authentifier une de ses fidèles clientes; Fadhila, la cinquantaine, enseignante à l’université d’Alger 2 «c’est effectivement le cas, je viens régulièrement le voir pour débattre de questions inhérentes aux sciences humaines et autres.» Selon Fadhila, le métier de bouquiniste est salutaire car il sert aussi à compléter le travail des librairies, car dans ces endroits, souvent l’offre ne correspond pas à la demande. «Croyez-moi ou non, mais j’ai trouvé de vraies perles littéraires dans cet espace qui a l’air tellement ordinaire comme ça» conclut la dame avant de quitter les lieux.

le retour du froid
En ouvrant bien les yeux, l’on remarque très vite que sur cette placette, tous se côtoient: adolescents, personnes âgées, jeunes adultes, universitaires, fonctionnaires, l’espace de quelques instants avec comme passion commune «la recherche du savoir».
Lila, étudiante en économie, connaît elle aussi très bien cette place, «ce qui me plaît ici, c’est qu’il y a une ambiance particulière, c’est beaucoup moins froid que dans une bibliothèque ou une librairie» explique-t-elle de manière joviale. Et d’ajouter sur le même rythme: «On peut discuter de nos goûts littéraires avec des gens qu’on connaît à peine, ce qui est assez spécial je trouve.»
Par ailleurs, les bouquinistes rencontrés sur place ont fait savoir que cet emplacement connaît une affluence particulière pendant les week-ends et les vacances scolaires. Néanmoins, la foule risque de diminuer sensiblement dans les semaines qui viennent avec le retour du froid. Ce qui ne va pas faciliter la tâche de ces vendeurs!

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POUR ASSURER UN RÉVEILLON EN TOUTE SÉCURITÉ À CONSTANTINE 48 opérations non-stop de la sûreté de la wilaya

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 21:33

D’un quartier à l’autre, les unités de la BRI et d’intervention se sont appliquées sans réserve. dans leur mission.

Sous les yeux des journalistes des différents organes de presse, en présence des photographes et caméramans, les différentes unités de la sûreté de la wilaya de Constantine ont mené des opérations non-stop durant 48 heures pour assurer un réveillon en toute sécurité. D’un quartier à l’autre, les unités de la BRI et d’intervention se sont appliquées sans réserve dans leur mission. Des opérations qui se sont d’ailleurs soldées par l’arrestation de plusieurs personnes en possession de drogue dont un repris de justice surnommé Clot et d’armes prohibées.
Les unités ne laisseront rien au hasard avec des interventions précises ciblant les quartiers les plus chauds de la ville de Constantine et ses communes. Boumerzoug, en passant par Souika et jusqu’à El Rahba, ces unités ont fait preuve d’un grand professionnalisme et de rigueur, non sans avoir respecté les principes des droits de chaque personne ayant subi une fouille, que ce soit pour une vérification ou une arrestation. Sur les axes routiers et les Routes nationales chaque véhicule suspect passera par une fouille minutieuse. La nouvelle ville Ali Mendjeli, El Khroub, Aïn S’Mara, les barrages fixes et mobiles ont travaillé 24h/24. La sûreté de la wilaya était décidée à assurer un réveillon sans incident. Le but a été atteint puisque l’on n’a noté aucun dépassement. Dans ces opérations, les policiers ont investi même les endroits les plus reculés ou s’installent habituellement des groupes qui s’adonnent aux boissons alcoolisées. Effectivement, c’est à ce niveau-là que plusieurs individus ivres morts ont été appréhendés avec des armes blanches.
Les services de la sûreté de wilaya ont su avec ce dispositif spécial préserver la sécurité des citoyens et de leurs biens ainsi que les activités programmées. Les mesures ont été prises particulièrement au niveau des points marqués par le regroupement des foules en pareille période, ou par d’importantes affluences. Il s’agit surtout des places publiques, des centres commerciaux, des centres culturels et des hôtels où des activités sont programmées de tradition. Toujours dans le même ordre de préoccupations, ayant trait à cette fin d’année, un plan spécial a été mis en place au niveau des entrées et sorties de toutes les villes de la wilaya. L’objectif était d’assurer la sécurité des déplacements des personnes ainsi que veiller à une bonne fluidité de la circulation.
Pour ce faire, des patrouilles renforcées ont été mobilisées au niveau des points de barrage pour les contrôles et la sécurisation nécessaires. Ce n’est pas tout, puisque la presse nationale a été invitée à se rendre au niveau de l’aéroport Mohamed Boudiaf pour s’informer de plus près des mesures entreprises par la sûreté de la wilaya pour la même occasion. Deux officiers avaient reçu les journalistes, le chargé de la communication de la PAF Mohamed Belhattab et Abdelhamid Baâziz. Après avoir fourni des informations sur les vols de l’après-midi du 30 décembre vers Istanbul et la Tunisie, les deux officiers ont autorisé les journalistes à s’informer par eux-mêmes, tout en leur expliquant que les mesures sont habituellement appliquées pour contrer toutes les formes de crime, dont les tentatives de faire fuir la devise, par un système de ciblage du profil d’un suspect ou d’un terroriste.

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LAKHDAR BOUREGAÂ Le fidèle compagnon de lutte de Ait Ahmed

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 21:31

«Lakhdar Bouregaâ est l’un des onze membres fondateurs du FFS», nous a déclaré Djilali Leghima, qui en fait lui-même partie.

Jusqu’à quand allons-nous continuer à laisser salir les symboles du combat libérateur? A qui profite «le crime»? «Lakhdar Bouregaâ n’a jamais été membre fondateur du FFS. Il a simplement lu une déclaration, par opportunisme, de 1963 et retourné casaque immédiatement», écrit Samir Bouakouir. Sur les réseaux sociaux, ceux qui se disputent la mémoire de Hocine Ait Ahmed, la direction du FFS et les militants, d’un côté, et sa famille, de l’autre, offrent un spectacle des plus désolants. Fallait-il en arriver là?
Un des fondateurs du Front des forces socialistes et un de ses chefs militaires lors de l’insurrection de 1963, le chef de la Wilaya IV historique, Lakhdar Bouregaâ, est attaqué par des aventuriers politiques sans repères, anciens cadres du FFS, et s’autoproclamant héritiers de Ait Ahmed.

«Sabaâ snin barakat!»
Ces anciens cadres du FFS, par calculs politiques, se montrent alliés à la famille du défunt pour dénier à la direction du parti la légitimité de commémorer la mémoire de Ait Ahmed. Le commandant Bouregaâ a eu le malheur de répondre présent, comme il l’a toujours fait d’ailleurs, pour rendre hommage à son ancien compagnon de lutte, invité qu’il était par la direction légitime du FFS. Présent aux côtés de la direction du parti, lors de la commémoration du troisième anniversaire de la disparition de Hocine Ait Ahmed, le chef de la Wilaya IV historique est pris pour cible et accusé d’«opportunisme» lors de la révolte armée de 1963 par les vrais opportunistes et revanchards d’aujourd’hui qui se découvrent une proximité avec la famille de Ait Ahmed, laquelle se dit dépositaire et expose un testament du défunt selon lequel sa mémoire ne doit faire l’objet d’aucune exploitation politique. Se recueillir sur la tombe de l’homme dont le nom se confond avec celui du FFS, entouré de cadres fraîchement exclus par la direction du parti et chasser cette même direction en invoquant un testament, cela ne constitue-t-il pas un parti pris? Mieux, cela n’est-il pas en contradiction avec les termes mêmes du prétendu testament? Les dommages collatéraux sont préjudiciables. Lakhdar Bouregaâ est traité d’«analphabète politique». Certes, il ne s’y connaît pas en politique politicienne et en alliances partisanes de circonstances, souvent motivées par des intérêts bassement personnels, mais il s’agit d’un produit pur du mouvement national forgé par le terrain, un militant dont l’engagement et la fidélité – cette denrée rare en politique – ont été reconnus par Krim Belkacem et Ait Ahmed, Boudiaf et d’autres chefs de la Révolution. «Lakhdar Bouregaâ est l’un des onze membres fondateurs du FFS», nous a déclaré Djilali Leghima, qui en fait lui-même partie. Lakhdar Bouregaâ n’avait pas attendu la création du FFS pour s’opposer les armes à la main avec ses troupes de la Wilaya IV historique au coup de force de l’Armée des frontières, contre le GPRA. Il a été membre du Conseil national de la révolution algérienne (Cnra) qui s’est opposé aux résolutions de la rencontre de Tripoli en soutenant le GPRA et son président Benyoucef Benkhedda, auquel le Cnra a adressé une lettre, le 22 juin 1962, lui demandant de prendre des sanctions contre Ben Bella et Boumediene. Et il se trouve encore des personnes qui écrivent sur le Net des inepties du genre «Bouregaâ était proche de Ben Bella»! Après la prise d’Alger par l’armée des frontières, le commandant Bouregaâ ne signe pas sa reddition et continue à lutter contre le régime qui s’est mis en place. Il se met à la disposition de Krim Belkacem et Mohamed Boudiaf qui avaient signé un communiqué commun annonçant la création du Comité de liaison et de défense de la révolution (Cldr).

La mystérieuse rencontre
Ensuite, il rejoint Krim Belkacem en Kabylie, en juin 1963, et prend part à la création de l’Union pour la défense de la révolution socialiste (Udrs), qui allait entrer dans une logique de guerre, déterminé à chasser par la force des armes «les usurpateurs de l’indépendance». Le 3 juillet 1963 devait être la date fatidique pour mener l’assaut contre le groupe dit de Tlemcen. Les grandes manifestations populaires scandant «Sabaâ snin barakat!» (Sept ans, ça suffit!), la position de certains chefs historiques, dont Hocine Ait Ahmed, par principe «contre la violence», et l’arrestation de Boudiaf le 21 juin 1963, sont autant d’éléments qui se sont conjugués pour tuer dans l’oeuf ce projet d’insurrection.

On ne touche pas aux symboles de la révolution
Après sa démission de l’Assemblée nationale fin juin 1963, Aït Ahmed quitte Alger pour Michelet (aujourd’hui Aïn El-Hammam) et déclare son opposition radicale à Ben Bella et à son régime. C’est à ce moment-là que le chef de la Wilaya IV historique se mettra au service de l’union de l’opposition pour faire front contre le pouvoir né du coup d’Etat de l’armée des frontières contre le GPRA. Le commandant Bouregaâ et le colonel Mohand Oulhadj (chef de la Wilaya III historique) serviront de médiateurs entre Krim Belkacem et Ait Ahmed, comme nous l’a confirmé Lakhdar Bouragaâ en personne. «Nous avons été chargés par Krim Belkacem, le chef de la Wilaya III historique Mohand Oulhadj et moi, de rencontrer Ait Ahmed. Nous avons été chez lui à Aïn El-Hammam, nous lui avons soumis la sollicitation de Krim et des militants autour de lui pour combattre ensemble le régime de Ben Bella et Boumediene; mais l’initiative n’a pas marché», nous avait confié Bouregaâ. L’aventure de l’UDRS de Krim Belkacem n’allait pas durer et c’est sur ses ruines que Hocine Ait Ahmed créera le Front des forces socialistes. Et lorsque Ait Ahmed annonça que «le FFS a attaqué les troupes de Boumediene dans la Mitidja», il s’agissait en fait d’opérations menées par les troupes de… Lakhdar Bouregaâ, n’en déplaise aux bonimenteurs et aux falsificateurs de l’Histoire.
Proche de Ait Ahmed, Bouregaâ est associé aux actions les plus délicates et secrètes du chef du FFS, comme la fameuse rencontre de la villa Joly (à laquelle il a assisté) avec Ben Bella au lendemain des premiers accrochages à la frontière marocaine. Lakhdar Bouregaâ nous a confié dans le cadre d’un entretien pour un ouvrage, des détails de cette rencontre: «Dès qu’ils se sont vus, Ben Bella s’enquiert de la famille de Hocine Ait Ahmed: «Comment va Djamila (sa femme) et Jugurtha (son fils)?»; à son tour, Ait Ahmed demande des nouvelles de la famille de Ben Bella. La suite des échanges allait être plus corsée, mais toujours tintée d’une espèce de regrets et de nostalgie: «Jamais je n’ai imaginé qu’un jour, toi Hocine, tu retournerais les armes contre moi!» reproche Ben Bella à son invité. Et Ait Ahmed de répliquer: «Moi aussi, je n’ai pas compris comment tu as pu arrêter et emprisonner Boudiaf?». Selon Lakhdar Bouregaâ, il a été décidé par Ben Bella lors de cette rencontre de relever de ses fonctions le colonel Boumediene et de nommer à sa place Tahar Zbiri.

Ait Ahmed fait toujours parler de lui
C’est d’ailleurs, à cause de cette fameuse rencontre et du début de rapprochement Ait Ahmed-Ben Bella que ce dernier a été renversé par Boumediene. Après l’insurrection du FFS, Lakhdar Bouregaâ demeurera dans l’opposition et subira les pires sévices et tortures du régime de Boumediene. Il sera condamné à 10 ans de prison, accusé d’avoir fait partie du groupe dirigé par Krim Belkacem visant l’assassinat de Boumediene, puis à 20 ans de prison pour avoir participé à la tentative de coup d’Etat menée par Tahar Zbiri. Il passera 7 ans de prison ferme. Lakhdar Bouregaâ a su se tenir loin des rouages du pouvoir et des attraits de la mangeoire. Il est resté fidèle au combat démocratique et aux idéaux du Mouvement national. Il a toujours répondu présent aux rendez-vous commémoratifs de la révolution avec le peuple et loin des cérémonies officielles. Du haut de ses 85 ans, le fidèle compagnon de Hocine Ait Ahmed fait toujours parler de lui et jaser les mauvaises langues. La politique obéit aux fluctuations du moment. L’Histoire est immuable.

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Adrar : le wali s’informe sur l’état d’avancement des travaux de l’aéroport international d’Atar

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 01/02/2019 - 21:00
AMI - Le wali de l’Adrar s’informe sur l’état d’avancement des travaux de réhabilitation et d’extension de l’aéroport international...
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Suspicion de 3 foyers de fièvre aphteuse à Chechar

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 20:24

Trois foyers de fièvre aphteuses ont été suspectés parmi le cheptel à la commune de Chechar, dans la wilaya de Khenchela et ont été mis sous contrôle vétérinaire pour confirmer ou infirmer la maladie, a souligné hier l’inspecteur vétérinaire de la direction de wilaya des services agricoles (DSA), Mohamed Ouchen. Le même responsable a indiqué que la DSA a enregistré durant la semaine écoulée, un cas confirmé de fièvre aphteuse dans la commune d’Ouled Rechache, affirmant que ce cas confirmé par le laboratoire vétérinaire régional de Constantine a été pris en charge, attestant que le cas signalé a été « totalement » rétabli. Des mesures préventives pour éviter la propagation de cette maladie contagieuse menaçant le cheptel ont été prises par l’inspection vétérinaire.

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La Somalie expulse un haut responsable de l'ONU

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 01/02/2019 - 20:16
RFI - Le gouvernement somalien expulse Nicholas Haysom, plus haut diplomate de l’ONU sur son sol. Le Sud-Africain occupait depuis septembre le...
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Effondrement d’un immeuble en Russie : le bilan monte à au moins 21 morts

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 20:14

Les secouristes continuaient mercredi de fouiller dans les décombres d’un immeuble d’habitation dans l’Oural russe qui s’est partiellement effondré deux jours plus tôt à la suite d’une explosion due au gaz, faisant au moins 21 morts dans un nouveau bilan.

Les corps de 21 personnes dont deux enfants ont été retrouvés, selon un bilan du ministère russe des Situations d’urgence établi à 14h30 locales (11h30 GMT).

Un précédent bilan du même département ministériel, faisait état de 18 morts.

« Le travail sur place continue », ajoute dans un communiqué le ministère, précisant que des débris sur 800 m2 avaient été dégagés du site durant les dernières 24 heures et chargés sur cinquante camions.

Une partie d’un immeuble de neuf étages s’est effondrée dans l’explosion survenue tôt lundi à Magnitogorsk, une ville industrielle de la région de Tchéliabinsk, à quelque 1.700 kilomètres à l’est de Moscou, dans les montagnes de l’Oural.

Le Comité d’enquête russe, organisme chargé des principales investigations dans le pays, a annoncé mardi soir qu’aucune trace d’explosifs ou de leurs composants n’avait été découverte sur les décombres déjà déblayés, sur fond de rumeurs avancées par certains médias locaux selon lesquelles l’explosion serait due à un attentat.

Une enquête a été ouverte, mais les services russes de sécurité (FSB) ont confirmé qu’une explosion de gaz avait été à l’origine du drame.

Près de 1.100 personnes habitaient dans ce bâtiment en béton de 35 appartements construit en 1973. Les explosions de gaz meurtrières sont relativement communes en Russie.

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Vacances hivernales : les nationaux plus nombreux à choisir la destination Algérie

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 19:33

Les vacances d’hiver, marqués par une interruption provisoire des sessions scolaires et universitaires, sont, comme chaque année, mises de plus en plus mises à profit par des personnes relativement modeste ou bien nanties financièrement, pour d’aller à la découverte de contrées Algériennes où à l’étranger.

Dans un reportage de Ryadh Lahri, diffusé, ce mardi, la chaine 3 de la Radio Algérienne a fixé son attention sur les destinations choisies par les Algériens pour s’accorder quelques jours de détente.

Contrairement à une idée reçue, il ressort que nombre parmi eux choisissent  d’aller visiter des régions sahariennes, notamment, selon certains parmi eux, en raison des offres intéressantes proposées par des agences touristiques.

Le gérant de l’une de ces dernières, dénommée « El Anab », ne cache pas sa satisfaction d’avoir eu à accueillir, cette année, « beaucoup de monde » désireux de découvrir des destinations Algériennes particulièrement prisées, à l’exemple de celles de Tamanrasset, Ghardaïa ou deTaghit.

L’une des personnes questionnées signale que c’est à travers les réseaux sociaux et certaines agences touristiques organisant des voyages en groupe, qu’elle a jeté son dévolu sur la région de Djanet, mettant en avant « des coûts abordables et des offres de service correctes ».

S’intéressant plus particulièrement à la destination « très prisée » de Ghardaïa, à propos de laquelle elle précise qu’elle accueille de nombreux visiteurs en période hivernale, la journaliste de la chaine 3 fait état de l’architecture atypique de celle-ci et de son pouvoir « à envoûter beaucoup de visiteurs ».

L’un de ces derniers, visiblement conquis par son séjour dans cette antique cité du M’Zab, classée patrimoine immatériel de l’UNESCO, dit sa joie d’avoir eu à découvrir « un très, très beau pays, parsemés de magnifiques paysages et d’un désert extraordinaire ».

L’auteure du reportage, Soraya Ghozlane, tient, par ailleurs, à souligner la particularité des habitants de cette région, « attachés à leurs traditions ancestrales » bâties, dit-elle, sur la chaleur de l’accueil qu’ils réservent habituellement à leurs visiteurs.

Approché, l’un des édiles de la ville signale que les flux de touristes observés durant la période hivernale, en particulier, représente une aubaine « pour les commerçants et l’économie locales ». Les habitants de Ghardaïa, poursuit-il, sont très contents d’accueillir les touristes « lesquels repartent avec de très beaux souvenirs ».

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Crise au Soudan: les raisons de la colère

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 01/02/2019 - 19:30
RFI - Au Soudan, plusieurs partis de l'opposition ont annoncé le 1er janvier qu'ils allaient demander au président de dissoudre le gouvernement...
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Blida : mise en service prochaine de deux stations d’épuration des eaux usées

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 19:29

BLIDA – Deux stations d’épuration des eaux usées seront « prochainement » mises en exploitation dans la wilaya de Blida, a-t-on appris, mercredi, auprès du directeur de l’unité locale de l’Office national d’assainissement, Hocine Ben Maàtar.

Il s’agit, a-t-il ajoute, du projet de la station d’épuration des eaux usées de la commune de Ben Chaàbane, dont la mise en service prochainement devrait profiter à pas moins de sept communes, dont Boufarik, Oued El Alleugue, Beni Tamou, et Soumaà.

Le 2eme projet, représenté par la modernisation et réaménagement de la station de Beni Merad, est destiné quant à lui, à la prise en charge des eaux usées des communes du grand Blida (Bouàrfa, Ouled Aich, Beni Merad et Blida) , a-t-il fait savoir.

Le responsable a signalé, par la même, la programmation à la réalisation d’un nombre de projets similaires, notamment au niveau de la ville nouvelle de Bouinane, comptant plus de 30.000 logements.

« D’autres sont prévus au lancement à Bouàfra, Meftah et Bouguera », a-t-il ajoute, estimant que la mise en service de tous ces projets est de nature « à mettre un terme, aux problème de traitement des eaux usées à Blida, durant les prochaines années ».

Il a souligné, en outre, la contribution attendue de ces projets futurs, « dans la protection des cours d’eau de la wilaya contre la pollution » parallèlement à la destination des eaux épurées à l’irrigation agricole, notamment.

Concernant la campagne d’éradication des fosses septiques lancée à la fin de l’année dernière, M.Hocine Ben Maàtar a fait cas de l’éradication, à ce jour, de prés de 2000 fosses sur un total de 7067 recensées à travers la wilaya.

Une grande partie de ces fosses, représentant un risque majeur pour la prolifération des MTH, ont été recensées à travers les cités d’habitations érigées anarchiquement, durant la décennie noire, à l’instar de la cité Ben Achour, Hai Kef Hammam d’Ouled Yaïch et de nombreux Haouchs.

A noter que le wali de Blida, Youcef Chorfa avait annoncé précédemment l’affectation d’une enveloppe de 2,8 milliards de DA, pour la réalisation de 56 forages d’eau et le renouvellement et extension des réseaux d’assainissement, et ce au titre d’un programme d’urgence visant la relance du développement local et l’amélioration du cadre de vie des citoyens.

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Entrée en exploitation du téléphérique Bab El Oued-Z’ghara à Alger

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 19:22

ALGER – Le téléphérique Bab El Oued-Z’ghara (wilaya d’Alger) est entré en exploitation mercredi en présence du ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane.

Cette ligne vient s’ajouter aux cinq (5) autres que compte la wilaya d’Alger: El Hamma-El Madania, Jardin d’Essai-Riadh El Feth, Palais de la culture-Oued Kniss, Notre Dame d’Afrique-Bologhine et Oued Koriche-Bouzaréah.

Les téléphériques en Algérie sont exploités et gérés par l’Entreprise de transport algérien par câbles (ETAC) qui est une société mixte créée sur le principe 49/51% et regroupant la société Métro d’Alger (EMA) et l’Etablissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA), qui détiennent 51% du capital de l’entreprise, et le partenaire français POMA qui s’occupe des travaux de réalisation avec 49% du capital.

Le transport par téléphérique est assuré dans six (6) wilayas: Alger, Blida, Tizi-Ouzou, Annaba, Constantine et Tlemcen.

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Accidents de la route: 31 morts et 1.275 blessés en une semaine

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 19:20

ALGER – Trente-une (31) personnes ont trouvé la mort et 1.275 autres ont été blessées dans 1.552 accidents de la route survenus en une semaine (du 23 au 29 décembre) à travers le territoire national, selon un bilan de la Protection civile rendu public mercredi.

Le nombre le plus élevé de victimes a été enregistré dans la wilaya d’Alger où trois personnes sont décédées et 141 autres ont été blessées dans 166 accidents de la circulation, précise le même source.

Les services de la Protection civile ont procédé, par ailleurs, à l’extinction de 625 incendies urbains,  industriels et autres.

En outre, plus de 5.000 opérations d’assistance à des personnes en danger et opérations diverses ont été effectuées durant la même période.

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Différend entre les élus de l’APC de Sidi Bel-Abbes: la gestion de la commune confiée à un administrateur

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 19:16

SIDI BEL ABBES – Un administrateur a été installé mercredi pour prendre en charge la gestion de l’Assemblée populaire communale de Sidi Bel Abbes, un poste resté vacant durant l’année écoulée suite à un différend entre les élus, a-t-on appris des services de la wilaya.

L’installation de l’administrateur principal, Mohamed Mérine pour assurer la gestion de la commune de Sidi Bel-Abbes a été effectuée sur décision du wali, Ahmed Abdelhafid Sassi, après une crise qu’avait connue cette APC et les problèmes qui ont découlé suite à un différend entre les membres élus, ayant retardé les projets de développements et les affaires de la commune, a-t-on indiqué de même source.

« Le wali a donné un dernier ultimatum aux membres de l’APC de Sidi Bel-Abbes pour se réunir et placer l’intérêt public avant toute considération, à l’effet de résoudre la crise traversée par l’Assemblée une année durant, après l’élection de ses membres, une situation qui avait  nécessité des mesures règlementaires requises en pareilles situations », a-t-on ajouté.

La désignation de M. Mérine, cadre diplômé de l’Ecole nationale d’administration, a désamorcé la crise qu’a connue cette assemblée élue, ce qui permettra d’enclencher une nouvelle dynamique de développement local et ce, à travers le lancement de divers projets, jusque là à l’arrêt voire carrément gelés, selon la même source.

M. Mérine a souligné la nécessité de mettre à contribution les efforts de tous les intervenants pour donner une impulsion au développement au niveau de la commune de Sidi Bel-Abbes et répondre aux attentes des citoyens.

Pour rappel, l’APC de Sidi Bel-Abbes a connue un différend entre ses membres élus, lesquels qui ne s’entendaient pas sur la manière de gérer les affaires communales et la répartition des taches au sein des différentes commissions.

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Vidéo : Avec mon arrestation, le pouvoir a gagné parce qu’il a limité notre présence dans le Parlement

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 01/02/2019 - 19:12
Le leader anti-esclavagiste Biram Dah ABEID a commenté mercredi 02 Janvier en début d’après-midi le retrait de la plainte du journaliste...
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Sûreté nationale: El Habiri effectue une visite d’inspection au service central de vidéosurveillance

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 19:00

ALGER – Le directeur général de la Sûreté nationale, le colonel Mustapha El Habiri a effectué, mercredi, une visite d’inspection au service central de vidéosurveillance de la sûreté nationale, a indiqué un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).

Au cours de cette visite, le colonel El Habiri s’est enquis des différents services et départements techniques relevant de cette « importante structure » où il a reçu « des explications détaillées sur les différentes missions qui lui sont assignées », notamment « sa contribution technique en matière de soutien aux brigades opérationnelles spécialisées, compte tenu de la haute technologie et des moyens modernes qu’emploi cette structure qui sont mis au service du citoyen pour la préservation de sa sécurité et celle de ses biens », a précisé le communiqué.

Le directeur général a suivi, poursuit la même source, « la carte de déploiement et d’organisation des formations sécuritaires opérationnelles ainsi que les modalités d’utilisation des systèmes intelligents dans la gestion du trafic routier », notamment au niveau des « points noires à travers le contrôle instantané au moyen des flux vidéos des différents caméras de surveillance installées dans les wilayas ».

Ce service permet également d’intervenir rapidement « en cas d’accidents de circulation, d’identifier les véhicules recherchés au niveau national et international à travers la lecture instantanée des plaques d’immatriculation », a ajouté la même service.

Au terme de sa visite, le colonel El Habiri s’est rendu au centre de commandement et de contrôle à Alger où « il a exhorté les cadres et le personnel à redoubler d’efforts dans l’accomplissement de leurs missions pour assurer la sécurité des personnes et des biens », saluant par ,la même occasion, « l’efficacité du plan de sécurité mis en place par la DGSN pour sécuriser les cérémonies de célébration de fin d’année qui se sont déroulées dans de bonnes conditions » à travers l’ensemble du territoire de compétence de la Sûreté nationale.

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El Tarf : plus de 100 millions DA pour le développement des zones frontalières

Algérie 360 - Wed, 01/02/2019 - 18:50

EL TARF – Un montant de près de 106 millions de dinars a été consacré durant l’exercice 2018 aux communes frontalières de la wilaya d’El Tarf, dans le cadre d’un programme spécial dédié au développement socio-économique de ces zones a indiqué, mercredi, le conservateur local des forêts, Moundir Ounada.

Destiné à l’amélioration des revenus de la population et à la diversification des activités économiques ainsi qu’au désenclavement et à la lutte contre l’érosion et les incendies de forêts, ce programme a ciblé les huit (08) communes frontalières de cette wilaya, de l’extrême Nord Est du pays, à savoir, Bouhadjar, Ain Kerma, Ain assel, Oued El Zitoun, Bougous, El Souarekh, El Ayoun et Ramel Essouk, a précisé la même source.

En cours de concrétisation, le programme en question, inscrit dans le cadre du Fonds national de développement rural (FNDR) porte sur une série d’actions devant s’achever au courant « du deuxième semestre 2019 », a-t-il affirmé.

Le conservateur des forêts a fait savoir que près de 200 bénéficiaires de plantations fruitières et 612 autres apiculteurs ont été ciblés par un accompagnement dans le développement de leurs activités, pour un montant de plus de 48 millions de dinars.

Entres autres actions ciblées au niveau des différentes mechtas relevant des huit communes frontalières, le conservateur a cité celles ayant trait à la création de périmètres de plantations fruitières, d’élevages apicole et la plantation d’opuntia.

Aussi dans le cadre de la concrétisation de la stratégie de développement des communes frontalières, des travaux sylvicoles et des pistes  forestières destinées au désenclavement, entres autres, des régions de Bouhadjar, Ain Kerma, Bougous et Ramel Essouk ont été engagés en parallèle avec des travaux de repeuplement de chênes liège en vue de l’extension du patrimoine forestier, a-t-on encore soutenu.

Lancées depuis six mois, ces opérations ayant contribué à la création de quelques 600 emplois saisonniers, visent essentiellement la préservation de la richesse forestière qui, rappelle-t-on, a été sérieusement touchée par les incendies de l’été 2012.

La  wilaya d’El Tarf compte une superficie forestière de 165.000 hectares dont 74.000 hectares de subéraie, rappelle-t-on.

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