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Afrique

Nouakchott King’s renoue avec le succès et reprend la 2ème place

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 01/01/2019 - 00:30
RIM Sport - Une semaine après son nul (1-1) en déplacement face au kaedi Fc lors de la précédente journée , ...
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Discours du président du Front Républicain pour l'Unité et la Démocratie Diop Amadou Tidjani

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 01/01/2019 - 00:00
FRUD - Très chers compatriotes, Filles et fils du Pays des mille un poètes, Frères et sœurs de la Diaspora, Frères africains et amis...
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Victoire Salami, sacrée meilleure cuisinière de l'année

24 Heures au Bénin - Mon, 12/31/2018 - 23:21

L'édition 2018 du festival d'art culinaire « Ado Xo », qui vise à valoriser et promouvoir les mets africains et susciter un engouement au sein de la couche juvénile à savoir cuisiner a connu son épilogue dans la nuit de jeudi 27 décembre 2018 à la maison du peuple de Lokossa. Aux termes de la compétition, Victoire Salami est sacrée meilleure par les spécialistes de l'art culinaire
C'est un grand défi qu'a une fois encore relevé Radis Agbossaga, promoteur du trophée ‹‹Ado Xo ».
La 5éme édition dudit festival restera gravée dans la mémoire des candidats et spectateurs. Une organisation parfaite saluée par la représentante de la direction du fonds des arts et de la culture, Isabelle Gnacadja. « Je salue la bravoure et la détermination du promoteur du festival ‹‹Ado Xo›› pour non seulement la pertinence de son activité mais aussi la réussite de l'organisation », a déclaré Isabelle Gnacadja. « Notre jeunesse, en perte de repères, a besoin de ses genres d'initiative pour la postérité. Le fonds reste disponible à accompagner toutes les initiatives qui apporteront de plus value qualitative au sein de la population », assure-t-elle. Arnaud Sègla Agon, secrétaire général de la préfecture du Mono et parrain de l'événement, se réjouit d'avoir fait œuvre utile. « Nous sommes ravis de voir femmes et hommes compétir pour le même trophée. Ceci prouve que la notion de cuisine n'est pas que l'apanage des femmes », a précisé Arnaud Agon. « Je souhaite que pour les éditions à venir, d'autres départements soient à ce rendez-vous culinaire afin qu'‹‹Ado Xo›› devienne un festival national », a-t-il ajouté.
Radis Agbossaga, après avoir exprimé sa gratitude aux partenaires, promet garder le cap et d'en faire mieux . « Je remercie la direction du fonds des arts et de la culture, pour son soutien permanent et tous les autres partenaires. Quant aux candidats, je vous promets des prix plus intéressants pour la prochaine édition », a indiqué Radis Agbossaga. Et pour une compétition de 6 candidats dont 2 hommes, venus de 4 communes, la dextérité culinaire de Victoire Salami a reçu le satisfecit des membres du jury. « Ma participation était juste une manière de montrer à la population, qu'on peut être fonctionnaire et savoir bien faire la cuisine » a précisé la championne d'‹‹Ado Xo 2018››, Victoire Salami, professeure de français à Athiémé.
Outre les trophées pour les deux premiers, des bouteilles de gaz pour la cuisine, des sacs de riz, des packs de jus de fruits, des coqs et des bons de formation et de coiffure ont été offertes aux candidats.

Cokou Romain COKOU

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Clôture des festivités de la 12e édition du festival de l’Union des littéraires de Mauritanie

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 12/31/2018 - 23:15
AMI - Les travaux de la 12e édition du festival annuel de l’Union des littéraires de Mauritanie ont pris fin dimanche soir. Placée sous le...
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Justice : Biram Dah ABEID est libre

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 12/31/2018 - 22:48
Après 5 mois passés en prison, le leader anti-esclavagiste Biram Dah ABEID a obtenu sa libération, selon une source proche du mouvement...
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Dix soldats nigériens et nigérians tués à la frontière lors de combats contre des "bandits"

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 12/31/2018 - 22:30
Romandie News - Dix militaires - cinq Nigériens et cinq Nigérians - ont été tués lors d'une opération conjointe contre des...
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Un angle à l’horizontal d’un binôme… La « Démocratie des Lettrés » | Par Abdarahmane Ngaïdé

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 12/31/2018 - 21:45
Les Traces de l'Info - « La main horlogère qui frappe les secondes et les heures n’aura point raison de la course textuelle du temps »,...
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Fin d'année sombre pour des défenseurs arabes des droits humains

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 12/31/2018 - 21:00
Romandie News - De Manama à Abou Dhabi, en passant par le Caire, des défenseurs arabes des droits humains ont connu une fin d'année sombre avec...
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Message de vœux du Président de la République à l'occasion du nouvel an 2019

24 Heures au Bénin - Mon, 12/31/2018 - 20:34

Message de vœux du Président de la République à l'occasion du nouvel an 2019
Béninoises, Béninois,
Mes chers compatriotes,
En ces heures où la grâce de vie va nous faire entrer dans une nouvelle année, j'ai une pensée affectueuse pour chacune et pour chacun de vous, particulièrement pour celles et ceux qui ont été éprouvés d'une manière ou d'une autre au cours de l'année qui s'achève.
Le temps qui se succède et qui rythme notre vie ne manque pas d'apporter à chacun, son lot de peines et de joies.
Mais ce que le temps qui passe nous apporte de certain, c'est l'espérance qui justifie notre état d'esprit festif en cette veille de nouvel an.

C'est moins le bonheur d'avoir passé un cap que celui d'en aborder un nouveau.
Nos insuffisances et nos succès, nos attentes et nos satisfactions courant 2018 suffisent à nous motiver pour faire mieux et espérer mieux durant les douze mois à venir.
Globalement, nous nous sommes améliorés en 2018 et je m'en voudrais de ne pas vous exprimer ma fierté d'avoir contribué, avec vous, à cette avancée.
La part que vous y avez prise, quelle que soit sa forme et sa taille, est d'une importance avérée car, c'est la somme de nos actions qui façonne le devenir de notre nation.

Cette nation, le Bénin, je vous exhorte à la magnifier et à ne jamais douter de son avenir radieux et glorieux.
Moi, j'en ai la certitude et voudrais sentir la vôtre aussi de plus en plus ardente.
Tout comme je voudrais sentir votre fierté d'être les propres artisans de la révélation de notre pays à nous-mêmes et au monde.
Chaque bonne idée, chaque action positive pour la République, chaque critique constructive, y contribuent.
C'est pourquoi ma motivation, au regard des résultats déjà engrangés, n'en est que plus grande.

Mes chers compatriotes,
Votre contribution à l'œuvre de construction de notre pays, pour aujourd'hui et pour demain, nécessite que vous soyez davantage en confiance et en bonne santé, mus par la certitude que les fruits de vos efforts vous sont redistribués.
C'est ce qui justifie l'option résolument sociale du budget général de l'Etat exercice 2019, avec près de 430 milliards de FCFA destinés aux investissements sociaux.
Cette option volontariste vise principalement à favoriser les couches les plus vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes, et à renforcer les capacités pour le développement harmonieux de notre pays.

Avec une telle part sociale largement au-dessus de celles consenties ces dernières années, les actions prévues au profit de l'éducation, de l'emploi, de la santé et de l'amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et personnels assimilés, ne manqueront pas d'être visibles.
Ce sera entre autres, le paiement intégral des rappels découlant de la revalorisation du point indiciaire au titre des années 2011 et 2012.
Une mesure qui impactera également les conditions de vie de 23.000 retraités.

Il ne fait donc l'ombre d'aucun doute que des réponses sociales pertinentes seront apportées à de nombreuses préoccupations au cours de la nouvelle année, parce que nos actions de redressement de l'économie nationale et de la gouvernance seront davantage couronnées de réussite.
C'est fort de cette certitude que je vous invite à aborder avec sérénité et confiance, la nouvelle année qui nous ouvre chaleureusement déjà les bras.
Ce que j'implore le Ciel d'accorder à chacune et à chacun, y compris à nos frères et sœurs de la diaspora, c'est la bonne santé et la baraka

Pour le reste qui relève de nous-mêmes, je souhaite à toutes et à tous, plus de talent, de dévouement, de labeur, de persévérance et donc plus de succès, afin que nos conditions de vie individuelles et collectives s'améliorent davantage en 2019.
BONNE ANNEE.

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Procès de Biram Dah ABEID : Le journaliste Deddah Abdallah retire sa plainte

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 12/31/2018 - 20:21
Le journaliste Deddah Abdallah qui avait porté plainte contre Biram Dah ABEID a retiré sa plainte, a appris en début de soirée Cridem auprès...
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Vidéo : sortie d’un nouveau clip de la cantatrice Malouma Mint Meidah

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 12/31/2018 - 20:16
Essahraa - L’artiste Malouma Mint Meidah a distribué un nouveau clip à caractère politique hostile à l’actuel pouvoir...
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Le procès ICC-Services reprend le 3 janvier 2019

24 Heures au Bénin - Mon, 12/31/2018 - 19:45

Les dépositions dans le cadre de l'affaire ICC-Services ont repris, ce lundi 31 décembre 2018, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.

A l'ouverture du procès, le président de la Cour, Cyriaque Dossa, a convié témoins et sachants à se libérer de tout ce qu'ils savent de l'affaire ICC-Services. Selon lui, plus les parties choisissent de cacher ce qu'ils ont fait, plus le procès s'étale dans le temps. Le président estime qu'il faut éviter « de voir le procès consumé dans les flammes du mensonge ». Il a exhorté les déposants à dire la vérité afin que le procès puisse avancer.

Ébullition dans le rang des avocats
Me Gbaguidi, avocat de la défense notifie que la structure ICC-Services n'est pas fautif. Pour lui, c'est l'implication du gouvernement dans la gestion de l'affaire qui complique la tâche.
Un avis qui n'a pas été du goût de Me Olga Anassidé. Selon elle, il faut attendre la fin du procès pour situer la responsabilité de chacun.
Quant à Me Quenum, avocat de l'Etat béninois il déclare : « Je pense que Me Gbaguidi doit garder cette partie pour la phase des plaidoiries. Je considère cela comme de la provocation ».

Problématique sur le montant exact retrouvé chez Tégbénou

La Cour est revenue sur la déclaration de Emile Tégébénou en ce qui concerne la fameuse somme de 27,5 milliards de FCFA. Pépin Adjovi, l'ancien directeur départemental de la police nationale, appelé à la barre, a soutenu qu'aucun franc n'a été découvert dans les coffre-forts, qui se trouvaient dans la cour. « Ces coffre forts éventrés étaient manifestement vides », a affirmé Pépin Adjovi.
Or le directeur général de la police nationale, Anki-Dosso Maïga, sous lequel il a travaillé et avec qui il prétend être une seule fois à la perquisition au domicile du sieur Tégbénou a mentionné une somme de 3 millions FCFA.
« Je ne suis pas sûr que le DGPN puisse dire qu'il a trouvé 3 millions dans les coffre forts de dehors. Et s'il l'a dit, sa déclaration n'engage que lui », a souligné le DDPN.
S'agissant du statut de celui qui a ouvert le coffre-fort, Pépin Adjovi a déclaré que c'est un soudeur puisque pour lui ce dernier s'était muni des outils tels que marteau et burin.
La Cour apprend que lors de la perquisition, l'huissier présent n'a pas signé le procès-verbal fait par les enquêteurs. Pépin Adjovi dit qu'il n'a pas eu la présence d'esprit de constater la présence d'un huissier sur les lieux. Le directeur départemental de la police, affirme : « Je n'ai jamais vu l'huissier Léonard Migan de ma vie. Je n'entends que son nom. Je n'ai pas signé le PV de perquisition bien que je sois présent sur les lieux de perquisition jusqu'à la fin ».
La Cour demande à savoir si ce n'est pas la variation du montant retrouvé chez Emile Tégbénou qui a conduit l'huissier à s'abstenir de signer. « Pour ma part, ce n'est pas évident que tout cet argent soit à la maison. Ils peuvent l'avoir investi », a-t-il répondu.

L'ex-DDPN recevait des enveloppes de 500 000 FCFA

Les conditions d'attribution de garde de corps de Emile Tégbénou est toujours au cœur des débats. Selon Pépin Adjovi, c'est Tégbénou lui-même qui lui a parlé la première fois de son besoin de garde de corps. « Je lui ai dit si il a des entrées libres à la Présidence ou au ministère de l'intérieur et on me donne des instructions, le problème sera réglé. Je ne pouvais pas présumer qu'il pouvait avoir des relations jusqu'au haut niveau », a-t-il expliqué.
Le promoteur de ICC-Services réfute cette déclaration du DDPN et notifie qu'il ne lui a jamais proposé une telle protection. « La première fois que je suis allé rendre visite au DDPN Adjovi pour lui présenter mes civilités, je lui ai signalé qu'il y a des éléments de la CRS qui assurent la sécurité de mon lieu de travail. J'ai profité pour lui expliquer les activités que nous menions. Je ne lui ai jamais parlé de mon envie d'avoir un garde de corps. Je suis allé le voir sur la demande des CRS qui m'ont demandé d'aller voir le nouveau commissaire central sinon ils seront enlevés », renseigne-t-il.
« Je ne sais même pas l'utilité d'un garde de corps et je ne sais pas non plus comment ça fonctionne. Je ne me sentais pas en confiance avec le garde de corps parce que chaque fois le DDPN l'appelait et il allait le voir », ajoute Emile Tégébénou. Ce dernier dévoile aussi que Pépin Adjovi lui envoyait des messages par le biais du garde-corps.
« Le garde-corps me disait souvent que le patron dit que je l'ai oublié. Et je lui disais non que je ne l'ai pas oublié. Je lui envoyais des enveloppes de 500 000 francs », a confié Emile Tégbénou, soit une somme de 4 millions de FCFA.
Le directeur départemental de la police nationale, dément cette déclaration et assure qu'il n'a jamais reçu des enveloppes. « Pour les enveloppes dont il parle, Monsieur Tégbénou avait la possibilité de m'appeler pour vérifier. Et si on m'a remis l'argent, la moindre des choses, c'est de l'appeler pour lui dire merci. Le garde-corps lui disait mon patron a dit mais est ce qu'il a pris la peine de vérifier ça ? », a répondu Pépin Adjovi.

Contradiction Dieudonné Lissagbè et Pépin Adjovi

Selon Dieudonné Lissagbè, 05 perquisitions ont été menées au total, et le DDPN en a assisté à deux. Quant à Pépin Adjovi, il a déclaré avoir pris part à celle où les deux coffre-forts ont été éventrés.
Après quelques minutes de suspension, le procès a repris avec toujours à la barre le directeur départemental de la police. Les questions qui lui sont adressées concernent cette fois-ci les informations qu'il recevait du garde-corps de Emile Tégbénou.
Pépin Adjovi confie que le garde du corps lui parlait des personnes et des lieux qu'ils vont visiter, comme la présidence, et le ministère de l'intérieur. Il soutient également que le garde du corps le renseignait sur les intérêts de la structure ICC-Services et que Tégbénou amenait beaucoup d'argent à la maison.

S'agissant des 4 millions qu'il a versés au Trésor, PépinAdjovi a affirmé que « c'était un remboursement ». Il explique : « Lorsque j'ai été convoqué par la Commission d'enquête, on m'a présenté les faits. J'ai demandé à avoir une confrontation avec lui. On m'a dit non. Donc, au bénéfice du doute, je me suis dit : je vais payer pour avoir ma liberté. Alors j'ai payé deux millions au Trésor et je leur ai envoyé le reçu. Quelque temps après, ils m'ont rappelé pour me dire que Tégbénou avait parlé de 4 millions et que je devais tout payer. Etant pratiquement en position de faiblesse, je n'avais pas le choix ».
Guy Akpolgan est appelé a donné des clarifications sur un fait qui a eu lieu chez lui. Selon le président de la Cour, des bruits parvenaient du domicile du promoteur ICC-Services une nuit vers 3 heures du matin. Les voisins ont rapporté que plusieurs cantines d'argent sont sorties de son domicile.
Interrogé sur le fait, Guy Akplogan a indiqué qu'il avait envoyé un matelassier pour effectuer des travaux à son domicile. Reconnaissant que l'heure n'est pas normale, il rassure qu'aucun sous n'est sorti de son domicile ce jour-là.
Dieudonné Lissagbè est appelé à rendre compte de ce qui a été retrouvé chez le sieur Emile Tégbénou. Il notifie que deux pistolets et une arme à pompe ont été retrouvés chez le promoteur. A la question de savoir qui a envoyé l'équipe pour les perquisitions, Dieudonné Lissagbè certifie que c'est la Brigade économique et financière. Toutefois, il a admis que ces actes de perquisitions posées par la BEF après ouverture d'une information par le parquet sont illégaux.
La session criminelle de la CRIET a été prorogée jusqu'au 18 janvier et va reprendre le jeudi 03 janvier 2019.

Akpédjé AYOSSO

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La Garde s’impose devant l’ASC Tidjikja et quitte la dernière place

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 12/31/2018 - 19:30
RIM Sport - La Garde Nationale a retrouvé le chemin du succès en s 'imposant (2-0) face à l 'Asc Tidjikja ce dimanche 30 ...
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DISPARU IL Y A 10 ANS Cheikh Yahi, ce grand humaniste

Algérie 360 - Mon, 12/31/2018 - 18:54

Comme tous ceux qui, pieusement sont morts au service de l’éducation, tu as droit que sur ta tombe tes disciples viennent et prient.»

Tu as entièrement raison Cheikh d’avoir lancé cette opportune exhortation à tes collègues de l’école algérienne. C’est un juste sentiment qui trouvera, je n’en doute pas, des oreilles attentives pour le perpétuer au sein d’une communauté de sages qui existe naturellement pour s’attacher profondément à l’éducation des générations, à la sagesse, à l’éthique, à la vertu…
Vois-tu, Cheikh, je rentre directement dans le vif du sujet…, mais ne dois-je pas te présenter préalablement aux jeunes pour qu’ils sachent d’abord qui tu es, pardon, qui tu étais il y a dix années de cela? En effet, il fallait commencer par te présenter, dans toute ta grandeur, ta simplicité, ta générosité, ton humilité.
Ainsi, je peux leur dire… Que l’on soit à El-Khemis, ou à Miliana ou à Cherchell, ou à Aïn-Defla, Theniet-El-Had, Ténès et El Asnam, aujourd’hui Chlef, ou partout ailleurs dans les autres villes et villages se situant à proximité de l’ancienne wilaya, et que l’on évoque le sujet de l’Education nationale en prononçant le mot «Cheikh», on est quasiment sûr que tous comprennent qu’il s’agit bel et bien de Cheikh Yahi, cet infatigable pilier de l’enseignement, cet humaniste invétéré qui n’a vécu que pour un idéal, celui d’être utile.

Qui était-il professionnellement?
Oui, un homme charismatique qui avait foi en lui-même et qui s’imposait à être le changement qu’il voulait voir dans son milieu…, un homme qui donnait énormément de son savoir et de son temps, mais qui, également, recevait profusément en termes de satisfaction du fait de la réussite de ses disciples.
«Cheikh Yahi, un grand esprit, disparu il y a 10 ans déjà.», s’exclament ceux qui l’ont bien connu et approché! Alors, aujourd’hui, à l’occasion de cet anniversaire historique pour sa famille, ses amis et surtout ses élèves, il est opportun de le convier en ces moments propices pour ne pas douter de l’avoir aimé. Parce qu’il est vrai que lors de cet hommage, à titre posthume, on peut aborder, avec tout notre amour pour cet Homme qui a été une puissante leçon d’humanisme, une bonne partie de ce qu’il était dans sa vie et ses actions pour le remémorer, en le présentant aux jeunes, sans fards et «sans reproches», afin d’appuyer nos déclarations et nos écrits… Une sorte de preuve évidente d’une présence soutenue, tout au long d’une période, en d’autres termes, d’une existence effective et concrète sur la scène éducative, sociale et même politique que traversent des courants multiples et qu’agitent des événements que nul ne peut éviter, tant que le destin, chez nous, est synonyme de dogme qui se conjugue au même temps que la providence.
Continuons sur sa présentation, et abordons sa vie professionnelle.

Il prendra son premier poste à 21 ans
Le 30 mai 1928 est né à Hadjout, Mohamed Yahi. Il entre en 1945 à l’École normale de Bouzaréah et en sort en 1949, major de sa promotion. Du talent dès son jeune âge, n’est-ce pas?
Pour son premier poste, à vingt et un (21) ans, le jeune instituteur est affecté au groupe scolaire Jules Ferry à Affreville, aujourd’hui Khemis-Miliana. En 1958, nommé professeur des écoles au collège d’enseignement général Victor Hugo, il s’adonne inlassablement à son métier d’enseignant.
Beau-frère du chahid Mustapha Liassine (dont le père, Ahmed, fut également instituteur à Affreville), il milita discrètement pour l’indépendance, gardant le contact avec certains de ses élèves partis au maquis, transportant du courrier secret et des armes soigneusement dissimulées dans son Aronde avant de les cacher dans la cave de son immeuble dont il était le seul résident algérien au milieu d’enseignants français
En 1962, Mohamed Yahi, connu sous le nom de «Cheikh», est nommé maire de la ville. L’été de cette même année, grâce à sa vision éclairée et son esprit fédérateur, il réussit à organiser avec peu d’enseignants et encore moins de moyens, la première rentrée scolaire de l’Algérie indépendante. C’était une gageure en ce temps-là…
Toujours actif, ce pédagogue s’implique dans la formation et l’encadrement des jeunes scouts musulmans d’Algérie.
Infatigable, il préside aussi le comité de wilaya du Croissant-Rouge algérien, le conseil d’administration de l’hôpital de Khemis-Miliana et occupe le poste de vice-président de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale, (Mgen)
Passionné de football, déjà à l’époque de la Bouzaréah, Cheikh Yahi met également son énergie au service de l’équipe locale de football, le SCAF, qu’il présidera de nombreuses années.
En 1965, nommé inspecteur de l’enseignement, il exercera cette fonction avec abnégation jusqu’en 1988.
Pendant ces longues années, il initie et dirige l’institut mixte de technologie de l’Education nationale à Khemis-Miliana. Ses élèves gardent le souvenir d’un homme au charisme exceptionnel, sévère et exigeant, mais bienveillant et attentif. Celles et ceux qu’il a formés se remémorent la phrase qu’il aimait tant répéter: «Nous avons semé du bon grain, Plut à Dieu que la récolte soit bonne…». Pour lui, le métier d’éducateur était plus qu’une passion, un véritable sacerdoce.

Il exercera ses fonctions avec abnégation
Féministe et soucieux de la nécessaire présence d’éducatrices dans le corps enseignant algérien, Cheikh Yahi convainc personnellement les familles de Cherchell, Gouraya, Miliana, Chlef, Ténès, Theniet El Had, qui craignaient d’inscrire leurs filles en internat, de le faire, en se portant garant de leur protection et de leur scolarité.
En 1969, Il réalisa durant les vacances de printemps, du 1er au 10 avril, un voyage inaugural d’études et accompagna les normaliennes et normaliens de la wilaya d’El Asnam, promotion 4eme année dans une tournée historique: Djelfa, Ghardaïa, Ouargla, Hassi Messaoud, Tougourt, El Oued, Biskra, Batna, Timgad, Constantine, Annaba, Djidjeli, Béjaïa, Alger.
Ceux qui ne connaissaient que son côté sévère de directeur, étaient enchantés de découvrir son côté jovial et artiste lorsqu’à chaque fête de fin d’année il prenait le micro pour reprendre quelques passages de Bouadjadj «Ya saheb el Ghamama» ou encore «Azzizaliya Sidi Rssoul Allah»…
Cheikh Yahi nous a quittés le 1er janvier 2009. Nous commémorons avec beaucoup d’émotion le 10ème anniversaire de sa disparition et reprenons la phrase qu’il prononçait à chaque disparition d’un éducateur: «Comme tous ceux qui, pieusement sont morts au service de l’éducation, tu as droit que sur ta tombe tes disciples viennent et prient.»
Cheikh Yahi donc, exclusivement connu sous ce pseudonyme, que lui a bien choisi la vox populi dans son univers de l’éducation – tant le terme «Cheikh» a de la valeur dans notre culture – en le vénérant bien sûr, pour de considérables initiatives que nul autre n’aurait pu accomplir, était profondément convaincu de la mission ô combien noble qu’il effectuait avec détermination, mais surtout avec amour. En effet, parce qu’ardemment convaincu de la noblesse de l’éducation des enfants, il s’était engagé dans un combat au quotidien, sur le terrain de la réalité, bravant tous les obstacles et luttant inlassablement pour la promotion d’une école au diapason des exigences de notre pays…

«On ne devient homme qu’en se surpassant» (Aristote)
Le Cheikh Yahi, ce forcené du travail. Il ne pouvait ne pas voir un jour ce tableau noir de notre enfance, ce morceau de craie qui avait une odeur particulière, ces tables bien alignées et leurs encriers bien astiqués, ces cahiers de classe bien rangés et, pour couronner le tout dans ce climat d’émulation, ces meilleurs résultats qui le faisaient vibrer de tout son être.
C’est ainsi, qu’il y a des gens qui sont nés pour se distinguer dans le sacrifice… et Cheikh Yahi en faisait partie, avec «son syndrome» du culte de la perfection. D’ailleurs, c’est pour cela que pris dans l’engrenage du rendement positif, les termes repos, vacances, détente, relâche, farniente, congés et arrêt de travail, ou je ne sais quel autre terme parmi ceux qu’il rebutait, n’étaient pas dans son logiciel.
Des belles actions avec Cheikh Yahi, il y en a eu tellement. Il les composait et les vivait en acteur principal, souvent sans s’en rendre compte, ni même espérer qu’un jour elles lui seraient comptées parmi les performances inoubliables que d’autres n’ont pu présenter au profit d’une société comme la nôtre qui, aujourd’hui particulièrement, a tellement besoin de ces valeurs d’exemples.
Oui, Cheikh Yahi – j’y reviens, parce que je l’ai bien connu – a été un bourreau de travail, spécialement dans le métier d’éducateur qu’il chérissait au-delà de ses limites. Et c’est là, que je reconnaissais chez lui, «le reflet d’une qualité innée, intérieure, ou la quête d’une compréhension philosophique ou littéraire de l’harmonie, de la raison et de la vérité», comme disait l’architecte britannique John Pawson.
Voilà des hommes qu’il faudrait célébrer en érigeant à leur gloire ce qui doit leur convenir en termes de reconnaissance. Ainsi, s’il y a des distinctions à distribuer – et il doit y en avoir au profit de ce genre de cadres laborieux – ne pourrait-il pas en bénéficier notre Cheikh Yahi, à titre posthume, lui qui s’est exténué dans l’encadrement, la formation, l’éducation et la mobilisation d’une foule d’élèves et d’étudiants devenus, aujourd’hui, de grands et meilleurs cadres dirigeants dans les structures étatiques et le secteur privé en Algérie?
Mais en attendant, le Tout-Puissant, lui réserve sans aucun doute, parce que Reconnaissant et Miséricordieux, sa place parmi ses élus, ceux qui leur prédit le Firdaous pour avoir été de bons croyants, en privilégiant l’oeuvre utile dans la plénitude du travail bien fait et dans la dignité. «Dis: «Agissez! Dieu va apprécier vos actions, ainsi que Son Prophète et les Croyants. Vous ferez ensuite retour à celui qui connaît si bien toute chose, invisible ou apparente. Alors Il vous informera de toutes vos oeuvres» Coran, Sourate 9, verset 105.
Oui, en attendant demain où, à l’heure des bilans que nous espérons honnêtes et sincères, il aura sa place – une bonne place – dans les annales de l’Education nationale qui saura reconnaître les siens, ces combattants du progrès, de la réussite et du bonheur de l’élève et de ses parents, en somme, le bonheur de tout un pays. Et là, Cheikh Yahi demeurera à jamais le symbole d’une époque, d’une génération d’instituteurs, de professeurs, d’inspecteurs et de directeurs – il a occupé toutes ces fonctions – qui ont brillé par leur passion de l’école, par leur dévouement aux besoins des élèves et par leurs espoirs quant au devenir de cette Algérie qui remplissait leur coeur.
Ainsi, pour mon dernier mot, je te dis: Cheikh Yahi, dors en paix, tu as fait ton devoir, tu as occupé convenablement ta mission d’éducateur généreux, attentif et zélé dans un monde qui n’arrêtera pas de louer tes mérites et de célébrer ton appartenance à cette race d’Hommes qui n’ont de cesse de se rassembler autour de grands idéaux.

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LA PRESSE GABONAISE ÉVOQUE UNE MISE SOUS TUTELLE MAROCAINE Mohammed VI a-t-il mis sous sa coupe le Gabon?

Algérie 360 - Mon, 12/31/2018 - 18:53

Le Gabon ne saurait devenir la 11e province du Maroc. Il ne sera pas non plus le Polisario en Afrique subsaharienne», peut-on lire sur le site du journal Matin d’Afrique.

Le roi du Maroc se trouve au Gabon pour y passer les fêtes de fin d’année. Le président de ce pays est quant à lui au Maroc où il poursuit sa convalescence. Une situation plutôt cocasse il faut le reconnaître. Elle intrigue. Les médias s’interrogent et vont même jusqu’à y voir une mise sous tutelle marocaine. La genèse de cette affaire remonte à l’hospitalisation du président gabonais à Riyadh, à la suite d’un accident vasculaire cérébral. Ali Bongo qui devait poursuivre sa rééducation à Londres, en Angleterre s’est finalement retrouvé au Maroc. Et c’est sur insistance du souverain marocain qu’il a été transféré à sa clinique privée à Rabat. Une démarche qui serait revêtue d’arrière-pensées qui n’auraient pour autre dessein que de mettre la main sur les richesses du Gabon. «Depuis lors, c’est Mohammed VI qui est devenu le pater familias des Bongo et régent du Gabon. C’est lui qui détermine l’agenda de Ali Bongo et décide de qui il doit recevoir. De fait, sa démarche procède d’une volonté de contrôler le Gabon, ses richesses et ses terres arables», constate le média Matin d’Afrique dans un éditorial consacré à cette affaire. De là à y voir une similitude avec le Sahara occidental il n’y avait qu’un obstacle à sauter. L’éditorialiste du Matin d’Afrique l’a franchi allégrement. Ecoutons-le: «Mohammed VI et son Maroc veulent gérer le Gabon comme le Polisario, qui a pourtant proclamé, en 1976, une République arabe sahraouie démocratique (Rads) et qui réclame l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour régler le conflit né au moment du départ des colons espagnols», écrit Jonas Moulenda. Et de lancer un conseil au monarque chérifien. «Quelles que soient ses accointances avec Ali Bongo, le roi Mohammed VI doit respecter la souveraineté du Gabon et de son peuple. Celui-ci a clairement affiché sa volonté de rupture lors de l’élection présidentielle du 27 août 2016. Ce choix n’est pas négociable!» a-t-il ajouté. Pour le journaliste d’investigation gabonais il est clair que cette affaire met en exergue la préservation des intérêts et du trône marocain. «Mohammed VI veut continuer de faire main basse sur l’économie gabonaise. Son pays, à travers ses holdings, est présent dans tous les pans de l’économie: banque, télécommunications, transport, mines, etc. L’or exploité à Minkebé, à Ndjolé ou à Mimongo, par exemple, profitent à la famille royale», assène Jonas Moulenda. Il y aurait donc anguille sous roche. Une casserole de plus pour l’héritier de Hassan II dont le pays est secoué par des revendications qui n’ont pas encore trouvé de réponse au point d’avoir instauré l’état de siège à El Hoceima épicentre de la contestation dans la région du Rif. Cette ville rebelle a été quadrillée en juillet 2017. Des check-points avaient été installés sur tous les axes routiers qui y mènent empêchant toute personne désirant se déplacer d’une bourgade à une autre. Signe d’une révolte qui couve comme un volcan alors que le récent assassinat des deux jeunes touristes scandinaves a démontré que le Maroc est un véritable terreau pour les bandes sanguinaires de Daesh. C’est dans un tel contexte que cette affaire a éclaboussé le trône marocain. Les préoccupations de son peuple peuvent attendre…

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400 MILLIARDS DE DOLLARS POUR RECONSTRUIRE LA SYRIE Le retour en grâce de Bachar al-Assad

Algérie 360 - Mon, 12/31/2018 - 18:52

Près de huit ans après une guerre dévastatrice, la Syrie doit panser ses plaies béantes et réunir les conditions indispensables à sa reconstruction.

Avec l’entrée en lice des puissances occidentales dans le conflit syrien, en 2011, le président Bachar al-Assad était devenu à son corps défendant une cible privilégiée des états-majors et des officines, tant des diplomaties occidentales que des groupes extrémistes soutenus par certaines parties régionales. Voué aux gémonies, il se trouvait alors sous la menace d’une condamnation urbi et orbi pour de prétendus «crimes de guerre», alors que les villes syriennes bombardées sans relâche subissaient le sort de Dresde au temps de la seconde guerre mondiale.
Au plus fort de la tourmente, l’homme a démontré qu’il sait tenir le cap et n’a cure des rodomontades de chancelleries plus obsédées par l’appât de l’or noir que par les exigences, toutes relatives, des droits de l’homme. Ni les commentaires invraisemblables d’un dirigeant du Quai d’Orsay, il est vrai très proche d’Israël ni les tentatives d’intimidations d’autres dirigeants de la région moyen-orientale n’ont réussi à l’ébranler et encore moins à le faire renoncer alors que nombreux étaient ceux qui «exigeaient son départ», notamment dans les rounds de «pourparlers» organisés à Genève par l’émissaire onusien Staffan de Mistura avec les représentants des groupes extrémistes rebelles.
Près de huit ans après une guerre dévastatrice, la Syrie doit panser ses plaies béantes et réunir les conditions indispensables à sa reconstruction. Pour le président syrien, plus que jamais en phase de retour en grâce dans la région, au point d’exacerber la hantise et la colère de l’Etat hébreu qui aura tout fait pour son anéantissement, il n’y a plus d’obstacle à sa réintégration au sein de la Ligue arabe dont il avait été injustement expulsé. Baghdad tente la réconciliation avec le Qatar, Le Caire affiche sa disponibilité et des tractations ont lieu pour une présence syrienne au sommet économique de Beyrouth que la Ligue arabe organise les 19 et 20 janvier 2019, trois mois à peine avant son prochain sommet. Les premiers signes sont là, édifiants, avec le retour des Emirats arabes unis, dont l’ambassade a été rouverte jeudi dernier et d’autres pays du Golfe soucieux de voir Damas «réfréner les ambitions de l’Iran et de la Turquie» dans la région. Chacun lorgne vers les investissements que requiert la reconstruction du pays évaluée à plus de 400 milliards de dollars. La guerre s’était complexifiée avec l’implication de puissances étrangères et régionales, ainsi que d’une multitude de groupes terroristes dont celui d’al Qaïda (Al Nosra) et le bilan suffit à en indiquer la dramaturgie: plus de 360 000 morts,
5 millions de réfugiés et un effritement du socle national syrien. Qui plus est, en 2012, le président américain Barack Obama affirmait à qui voulait l’entendre que «les jours d’Assad sont comptés» tandis que ses alliés occidentaux et arabes se frottaient les mains en rivalisant de charme auprès des groupes extrémistes censés incarner l’opposition.
Dès l’entrée en lice de la Russie, en octobre 2015, les forces armées syriennes sont reparties à la conquête des territoires perdus, aussi bien au profit de Daesh, que des groupes comme Al Nosra, baptisée selon les étapes, Fateh al Cham et autres. Moments ultimes comme lors de la bataille de la Ghouta, non loin de Damas, à Alep, Homs, Deir Ezzor ou Idlib, le chemin a été long mais sans cesse victorieux, de sorte qu’il n’y a aucun doute pour que l’Armée arabe syrienne parvienne à libérer le dernier tiers du territoire encore sous domination extrémiste et/ou étrangère, surtout que la population kurde et les FDS-YPG engagés aux côtés des Etats-Unis contre Daesh viennent d’appeler le gouvernement syrien à leur secours pour parer à une intervention militaire turque imminente.
Ceux qui ont été surpris par la décision, le 19 décembre dernier, du président Donald Trump de retirer les 2000 soldats encore présents au nord-est de la Syrie, en particulier ses principaux alliés occidentaux, n’ont pas encore compris que la donne a changé du tout au tout et que la Maison-Blanche n’a fait qu’anticiper les évènements. En témoigne le déploiement, depuis quarante-huit heures, de l’armée syrienne à Manbij. C’est la preuve que le président Bachar al Assad est en passe de restaurer pleinement son pouvoir aussi bien sur le plan militaire que diplomatique, sans même avoir à reprendre par la force une région pétrolière de la plus haute importance pour la Syrie, dés lors qu’il y est appelé, avec supplique, par toute la population kurde.

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L’implacable réquisitoire de Gaïd Salah

Algérie 360 - Mon, 12/31/2018 - 18:50

Face aux agissements «qui ont dépassé, par leur indécence, le seuil de l’intolérable», l’ANP dont la démarche est dictée par son caractère éminemment légaliste et républicain, n’a qu’une seule réponse: appliquer la loi dans toute sa rigueur.

vigoureuse. Percutante. La réponse donnée, hier, par le ministère de la Défense (MDN) à des individus «aigris et sans envergure» qui ne sont «mus (que) par des ambitions démesurées et animés par des intentions sournoises», sonne comme un réquisitoire implacable à l’encontre du général à la retraite Ali Ghediri, l’auteur de trois articles de presse dont un appel au chef d’état-major, le général Ahmed Gaïd Salah, lui demandant de prendre «ses responsabilités historiques» face à ce qu’il a qualifié de «grave situation» du pays.
La réaction du ministère de la Défense se veut une réplique aussi à tous ces militaires à la retraite qui font abstraction de toute considération à l’obligation de réserve à laquelle ils sont astreints. Nul n’est censé ignorer la loi. Surtout pas un militaire. De surcroît si ce dernier occupe ou a occupé des postes de responsabilités. Et à celui qui feint de connaître la législation, le glaive de la loi sera brandi.
C’est là le message véhément du MDN. Une mise en garde à ceux qui à l’approche de la présidentielle «s’arrogent le droit de parler en nom de l’institution militaire». Le général Gaïd Salah et ses hommes considèrent que «ces bavards» cherchent à «s’affubler d’une crédibilité» auprès de l’opinion publique, qu’ils n’ont pas. Mais pas seulement. Pour le MDN, ces «individus» n’ont agi que sur «instructions». Qui instruit donc ces militaires à la retraite à s’essayer à la politique «avec comme seul attribut l’esprit revanchard»? Le MDN semble connaître les commanditaires, mais préfèrent taire leur identité. Il choisit les paraboles pour les citer en affirmant à titre d’exemple que «ces individus (…) ont rejoint des cercles occultes (…) ont été, a priori, instruits de s’adresser au Haut Commandement de l’ANP» ou encore que leur discours «incohérent (…) leur est, vraisemblablement, dicté par leurs mentors». Le MDN s’il préfère recourir au qualificatif «mentors» pour parler de ceux qui sont tapis dans l’ombre, ne se privera, cependant pas d’évoquer des objectifs malintentionnés de ces individus en raison de leur «acharnement contre l’institution qui les a vus grandir».
Et autant le département du général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah n’a aucun doute sur les intentions de ces individus dont «le discours alarmiste et malintentionné» n’a pour seul but qu’«assouvir des ambitions personnelles démesurées», autant il considère plus regrettable «que ces faits sont l’oeuvre de certains militaires à la retraite qui, après avoir servi longtemps dans les rangs de l’ANP, rejoignent des cercles occultes». Mais la déception ne signifie pas l’impunité pour l’Armée. Nullement.
Car ces «narcissiques malades», «sans aucun scrupule» qui ont perdu «le sens de la mesure» en se lançant «dans des affabulations débridées» sur la position de l’ANP vis-à-vis de l’élection présidentielle, ont commis une «grave dérive». Impardonnable aux yeux de l’institution commandée par le général de corps d’armée Gaïd Salah qui s’interroge d’ailleurs comment «ces gens-là (…) se permettent, sans respect de toute forme d’éthique et de déontologie, de s’ériger en donneurs de leçons».
Et à ces donneurs de leçons, l’Armée, dont la démarche est dictée par son caractère éminemment légaliste et républicain, respectueux de l’ordre constitutionnel, face aux agissements «qui ont dépassé, par leur indécence, le seuil de l’intolérable», n’a qu’une seule réponse: appliquer la loi dans toute sa rigueur.

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Gaz : Sonatrach signe 2 accords pour le développement des champs de la périphérie de Gassi-Touil

Algérie 360 - Mon, 12/31/2018 - 18:48

Le groupe national des hydrocarbures Sonatrach a procédé, dimanche à Alger, à la signature de deux (2) accords avec deux entreprises nationales, ayant pour objet la réalisation d’un projet de développement des champs gaziers de la périphérie de Gassi-Touil, qui compte un ensemble de 47 puits.

Ainsi, ces deux contrats d’engineering project construction (EPC) portant sur le développement de ces champs ont été signés distinctement avec la société Cosider Canalisation d’une part et l’Entreprise nationale de grands travaux pétroliers (ENGTP), filiale de Sonatrach.

La périphérie de Gassi-Touil, située à 150 km au Sud-Est de Hassi Messaoud, comporte six (6) champs gaziers avec un total de 47 puits et une production d’environ 12,3 millions de mètres cubes par jour (MMSm3/j).

Ainsi, le premier accord, liant le groupe pétrolier à la société Cosider canalisation, a été paraphé par le Directeur central engineering et projet management auprès de Sonatrach, M. Faiz Zane et le P-dg de Cosider canalisation, M. Fethi Zerouali.

L’accord porte sur la réalisation d’un réseau de collecte pour le raccordement et la mise en production de 25 puits vers le centre de traitement existant au niveau de Rhourde Nouss (Illizi). Son apport total en production de gaz sera de 7 MMSm3/jour, a précisé M. Zane lors de la cérémonie de signature.

D’un montant contractuel de prés de 21 milliards de DA, ce premier contrat devrait être livré en décembre 2020 et comprendra la fourniture par Cosider canalisation des études d’ingénierie de détail, la construction et le montage sur site et les essais et la mise en service.

L’ouvrage à réaliser selon les termes du contrats qui lie les deux sociétés comprendra notamment, outre le réseau de collecte, des installations de surface aux puits, 6 manifolds sur champs et 5 jonctions, un poste de sectionnement ainsi qu’un nouveau système Scada, a expliqué M. Zane.

Quant au second accord, signé par M. Zane d’une part et le P-dg de l’ENGPT, M. Messaoud Mokhnache d’autre part,  il porte sur la réalisation d’un réseau de collecte pour le raccordement et la mise en production de 22 puits vers le centre de traitement de gaz existant au niveau de Gassi -Touil. Son apport total de production sera de 5,3 MMSm3/j.

D’un montant contractuel de plus de 32 milliards de DA, le deuxième contrat sera achevé également en décembre 2020,

Il est également prévu, à travers les termes de ce contrat en EPC, que l’ENGTP fournisse des études d’ingénierie de détail, la construction et le montage sur site et les essais et la mise en service, et ce, en plus de réaliser des installations de surface aux puits, 4 manifolds sur champs et extension de 2 manifolds déjà existants ainsi que l’extension du système Scada existant, a détaillé le même responsable.

Sonatrach mise sur les entreprises nationales pour augmenter le taux d’intégration

Par ailleurs, il est à noter que le choix porté par Sonatrach sur des entreprises nationales pour la réalisation de ces réseaux de collecte, découle de sa volonté d’atteindre un taux d’intégration de l’ordre de 55% tel que prévu par la Stratégie de la compagnie à l’horizon 2030 (SH2030).

Pour rappel, Sonatrach avait également signé en décembre 2017, des accords avec l’ENGTP, GCB, ENAC, Infratelle et Cosider canalisation pour la réalisation d’un réseau de collecte d’une longueur cumulée de 330 km, pour le raccordement de 50 puits producteurs sur les 154 existants du champ gazier de Tinhert (Illizi).

A l’issue de la cérémonie de signature, le P-dg de Sonatrach, M. Abdelmoumen Ould Kaddour a expliqué à la presse que ce projet visait également  » l’optimisation des installations déjà existantes de la compagnie », notant qu’ainsi les investissements de la compagnie devraient être « moins lourds ».

« Nous utilisons les usines déjà existantes, nous ne réalisons que le réseau de collecte pour acheminer le gaz collecté vers Rhourde Nouss et vers Gassi-touil », a expliqué M. Ould Kaddour à la presse.

Revenant sur les réalisations de la compagnie le long de l’année 2018, le P-dg de Sonatrach a évoqué la stratégie SH2030 d’où découle l’option de faire de la compagnie  » une entreprise gazière », et ce, outre le développement de la pétrochimie et la signature de certains contrats.

 » Nous avons beaucoup transformé l’entreprise et nous sommes devenus beaucoup plus dynamiques. Les relations que nous avions avec les partenaires n’étaient pas les meilleures, maintenant les partenaires étrangers veulent travailler avec nous », a noté le P-dg du groupe en prévoyant des partenariats plus intenses en 2019.

Concernant l’exploration en Offshore, M. Ould Kaddour a rappelé la signature de contrats faite en octobre dernier avec ENI (Zone d’intérêt Est sur une superficie de 14.965 km2) et Total (Zone d’intérêt Ouest  sur une superficie 9.336 km2), estimant que le premier forage se fera dans les six (6) prochains mois.

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Le réveillon s’installe timidement au sein des familles

Algérie 360 - Mon, 12/31/2018 - 18:47

L’option réveillon varie d’un âge à un autre, d’une famille à une autre et d’une région à une autre. Pour certains c’est une occasion de réunion familiale, pour d’autres c’est une journée de détente ordinaire, ou de repos dans une ambiance de fête, de quoi passer d’un revers de main – le temps d’une soirée – les souvenirs de toute une année avec ses joies et ses peines et accueillir le nouvel an avec bonne augure.

Les jeunes, quant à eux, préfèrent « tirer » le nouvel an en groupe. L’occasion de s’éclater en bonne ambiance et accueillir 2019 avec des vœux et de l’espoir. C’est dire que chacun le célèbre à sa manière ou selon ses moyens. Une chose, certes commune, c’est que la fête y est, ne serait-ce qu’autour d’un dîner (ou déjeuner) digne des petites cérémonies.

Côté officiel, on balance plutôt  pour la fête de Yennayer. Fête ancestrale coïncidant avec le 12 janvier du calendrier universel. Alors que toutes les familles ont un seul plan de veillée : célébrer le jour de l’an amazigh en apothéose.

Le président de l’APC Alger-centre dévoile à Nour Mokadem, de la chaine 3, les préparatifs pour cette occasion. Plus de détails dans ce reportage.

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Mauritanie : l’opposition réclame un dialogue pour l’unité nationale

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 12/31/2018 - 18:45
Apanews - Le Forum national pour la démocratie et l’unité en Mauritanie (FNDU) a réclamé, lundi dans un communiqué, le lancement d’un...
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