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Afrique

Les corps communs de l’Education renouent avec la protestation: Une grève de 2 jours, les 28 et 29 janvier et un sit-in devant la wilaya

Algérie 360 - Thu, 01/17/2019 - 13:16

par S. M.

Le bureau local du Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l’Education nationale (SNCCOPEN) a décidé, mardi, à l’issue d’une AG extraordinaire d’observer une grève de 2 jours, les 28 et 29 janvier en cours, ponctuée d’un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya.

Le bureau local justifie le recours à la grève, par la perte du pouvoir d’achat des corps communs qui continuent de percevoir des salaires, parfois en-dessous du SNMG, les promesses non tenues par la tutelle, l’exclusion de cette frange de toutes les hausses de salaires et la déception suite à la publication de la loi de Finances 2019.

Dans une déclaration, rendue publique à l’issue de cette AG extraordinaire, le syndicat réclame la révision de la grille de salaires pour préserver le pouvoir d’achat des travailleurs, l’abrogation des articles 19 et 22 du statut général de la Fonction publique, la titularisation des contractuels, la majoration de la prime de rendement à 40% au lieu de 30% actuellement, l’intégration effective des laborantins dans le secteur et enfin la représentativité des corps communs dans les commissions des oeuvres sociales. Il est à rappeler que les articles 19 et 22 du statut général de la Fonction publique stipulent que «les emplois correspondant à des activités d’entretien, de maintenance ou de service, dans les institutions et administrations publiques, sont soumis au régime de la contractualisation (…) les agents visés sont recrutés, selon le cas et en fonction des besoins des institutions et administrations publiques, par voie de contrat à durée déterminée ou indéterminée, à temps plein ou à temps partiel.

Les emplois qu’ils occupent ne leur confèrent ni la qualité de fonctionnaire, ni le droit à une intégration dans un grade de la fonction publique». Le Syndicat autonome dénonce la spoliation des acquis sociaux des corps communs réduits par le statut général à la précarité de l’emploi. Il exige la titularisation automatique de toutes les recrues.

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Oran : 23 quintaux de kif et plus de 20 grammes de cocaïne saisis en 2018

Algérie 360 - Thu, 01/17/2019 - 13:06

Les services de la Gendarmerie nationale ont traité, durant l’année 2018, quelque 401 affaires de trafic de stupéfiants ayant conduit à la saisie de plus de 23 quintaux de résine de cannabis et plus de 20 grammes de cocaïne ainsi que plus de 25.000 comprimés psychotropes, a-t-on appris mercredi du commandant du groupement territorial de la gendarmerie d’Oran.

Le Lieutenant-colonel Ababssa Miloud a indiqué, lors d’un point de presse consacré au bilan des activités 2018 à Oran, que les unités du groupement ont enregistré 401 affaires de trafic de stupéfiants ayant conduit à la saisie de 2.305,54 kilos de kif traité et 20,4 grammes de cocaïne, ainsi que 25.239 comprimés psychotropes. En outre, 312 personnes ont été placées sous mandat de dépôt, dans le cadre de ces affaires.

Le même responsable a signalé une augmentation dans le nombre d’affaires et dans la quantité de kif traité saisie, contre une baisse de la quantité des comprimés psychotropes, en comparaison avec l’année 2017. « Au cours de l’année d’avant, 352 affaires ont été enregistrées et une quantité de 1.240,42 kilos de kif traité saisis, ainsi que 0,8 grammes de cocaïne et 20.927 comprimés psychotropes », a-t-il détaillé.

M. Ababssa a attribué l’augmentation des affaires traitées et des quantités de stupéfiants saisis aux « grands efforts fournis par les unités dans la protection des citoyens et de l’économie nationale contre ces poisons », indiquant que « l’exploitation d’informations, quelque soit sa nature et sa source, et la célérité des éléments des différentes unités de son groupement a permis de réaliser ces chiffres ».

D’autre part, le commandant du groupement a estimé que les opérations d’intervention menées par anticipation par les unités de la gendarmerie dans les milieux du crime et de vol se sont avérées « très efficaces » dans la lutte contre la criminalité, conduisant à une baisse de son taux à Oran.

Les opérations menées dans plusieurs bidonvilles, considérées comme les fiefs de la criminalité en tous genres, notamment à Sidi Bachir, ont contribué en grande partie dans la baisse du taux de criminalité.

A titre d’exemple, le même responsable a indiqué que l’opération de relogement de plus de 1.600 familles du bidonville de Sidi Bachir, réalisée par les services de la wilaya, s’est déroulée sans problèmes, après que les services de la gendarmerie aient mené, plusieurs jours avant, des opérations au niveau dudit bidonville qui se sont soldées par l’arrestation de plusieurs individus jugés dangereux, suspectés de pouvoir créer des problèmes lors du relogement.

Par ailleurs, les mêmes services ont mené 89 opérations dans les milieux de la criminalité, qui ont permis d’arrêter 77 personnes et la saisie de 216 grammes de kif et 276 comprimés psychotropes ainsi que 72 armes blanches, selon la même source.

D’autre part, les services de la Gendarmerie nationale ont enregistré, en 2018, en matière de police judiciaire, quelque 4.549 affaires, dont 239 crimes, 3.591 délits et 719 infractions durant lesquelles 7.370 suspects ont été arrêtées dont 961 ont été internées.

Les mêmes services ont également enregistré, en 2018, quelque 999 affaires d’agressions contre des biens et 1.548 affaires d’agressions contre des personnes et 726 autres affaires concernant les familles et de mœurs.

Concernant la sécurité routière, les services de la gendarmerie nationale ont enregistré, en 2018, une baisse de 26,15% du nombre des accidents de la route par rapport à l’année 2017, ayant causé la mort de 77 personnes et des blessures à 299 autres, alors que l’année 2017 a vu la mort de 75 personnes sur les routes et 380 blessés.

L’élément humain constitue, selon le même officier supérieur, la cause principale dans les accidents de la route, avec un taux de 96%.

Dans le même contexte, 14.126 infractions au code de la route ont été enregistrées en 2018 ayant entrainé 7.015 contraventions et 51.250 contraventions forfaitaires, en plus de 17.099 retraits de permis de conduire.

Concernant les rapts d’enfants, le même responsable a indiqué qu’aucune affaire de rapt n’a été enregistrée en 2018, à l’exception de quelques disparitions d’enfants, notamment durant les périodes des résultats scolaires, mais ces affaires ont toutes été solutionnées.

Evoquant la couverture sécuritaire du territoire de la wilaya, estimée à 88,46%, soit l’équivalent d’un gendarme pour 1.442 citoyens, le commandant du groupement a estimé que cette couverture était « suffisante ». Il a signalé l’existence de projets d’ouverture de nouvelles unités en 2019, notamment dans les zones où le besoin se fait ressentir, ainsi qu’une nouvelle unité d’intervention.

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Ain Temouchent : Temmar préside une cérémonie d’attribution de 2.000 unités de logements de différentes formules

Algérie 360 - Thu, 01/17/2019 - 13:03

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar a présidé, mercredi à Ain Témouchent, une cérémonie de d’attribution de 2.057 logements de différentes formules.

« Je suis dans cette wilaya pour partager avec les citoyens et citoyennes d’Ain Témouchent, la joie de plus de 2.000 familles ayant bénéficié de logements, grâce au programme du président de la République, qui concerne tous les coins du pays », a indiqué M. Temmar.

« Nous espérons maintenir la même cadence en matière de distribution des logements, afin d’alléger au maximum, l’ampleur de la crise de logement, avec ces différentes formules, à savoir le logement public, rural et promotionnel », a-t-il soutenu.

 » Une enveloppe budgétaire considérable a été affectée pour l’achèvement de tous les logements, en termes d’aménagement », a révélé M. Temmar qui a ajouté « nous accompagnerons la wilaya, au cours de l’année 2019, avec cette dynamique qui connaîtra d’autres étapes dans la distribution des logements ».

Supervisée par le ministre, l’opération de distribution du quota de 2.057 unités, a porté sur l’attribution de 1.287 unités de type LPL ( Logement public locatif), ayant bénéficié aux communes de Hammam Bou Hadjar, El Amria et de Hassi El Ghella.

La même opération a également porté sur l’attribution de 420 logements de type LPA (Logement promotionnel aidé), au profit des communes d’Ain Témouchent, de Sidi Ben Adda, Béni Saf et d’Ain Tolba, ainsi que de 350 aides pour la construction de logements ruraux, dans toutes les communes de la wilaya.

Le wali d’Ain Témouchent, Mme Ouinaz Labiba a rassuré que  » l’opération de distribution des logements se poursuivra en 2019 et concernera l’attribution de 938 unités de type LPL et de 1.104 de type AADL, au cours du 1e trimestre de la même année ».

S’adressant à un nombre de demandeurs de logement de type LPL, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, a souligné que  » le travail est en cours pour assainir la liste des bénéficiaires du quota de 250 unités de type LPL, au profit de la commune d’Ain Témouchent, avant le 31 janvier.

A ce titre, le ministre a fait état d’un programme supplémentaire au profit de la wilaya, englobant 1.000 aides supplémentaires pour le logement rural, 500 unités de type LPA, en sus des programmes en cours de réalisation dans la wilaya.

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Education: Guide des bonnes pratiques des réseaux sociaux voit le jour

Algérie 360 - Thu, 01/17/2019 - 12:56

Le ministère de l’Education nationale a annoncé, mercredi, la parution d’un guide de bonnes pratiques pour l’utilisation des réseaux sociaux, visant la mise en garde des jeunes et mineurs contre la « mauvaise » utilisation de ces moyens de communications, à l’instar de l’application « Tik Tok ».

« A mesure que la popularité de ces médias sociaux grandit notamment, l’application « Tik Tok », les risques liés à leur utilisation augmentent aussi. Les pirates, les spammeurs, les auteurs de virus et les voleurs d’identité, et autres criminels suivent également cette tendance », a fait savoir le ministère de l’Education nationale dans un communiqué, appelant les internautes à faire preuve de vigilance et de prudence en suivant les bonnes pratiques.

« Tik Tok », étant une plateforme médiatique sociale qui, à l’image des autres plateformes connues comme Facebook, Twitter et Instagram, constitue un danger surtout pour les mineurs, elle permet le partage des représentations artistiques (chants, danses, clowneries, imitations, défis…) sous forme de courts extraits vidéo.

Organisé autour de quatre (4) chapitres, ce guide est axé sur la protection du compte, de la vie privée, contre les logiciels malveillants, et contre les Spams, abus et harcèlement. Pour le ministère de tutelle, la prévention des mineurs et des jeunes utilisateurs contre ces applications passe par un travail de sensibilisation. « Une sensibilisation qui doit les concerner, eux et leurs parents, sur les dangers que pourrait provoquer une mauvaise utilisation des technologies numériques en général et des réseaux sociaux en particulier ».

Le département de Nouria Benghabrit appelle à définir, à titre d’exemple, un mot de passe fort combinant lettres, chiffres et signes spéciaux, un mot de passe différent de celui utilisé sur les comptes des réseaux sociaux. Il préconise, également, la protection des Smartphones afin d’empêcher son utilisation par un tiers.

Aussi, le guide élaboré par le secteur de l’Education nationale met en avant l’impératif de vérifier régulièrement les paramètres de confidentialité de son profil et effectuer les modifications nécessaires, de ne pas divulguer d’informations personnelles ou professionnelles sur les réseaux sociaux, de ne pas partager de photos, ou d’informations concernant les membres de sa famille, des ses amis ou d’autres personnes sans leur consentement. Vérifier les autorisations requises par les applications avant de les associer à son compte, a également été souligné.

En cas de menace, de harcèlement ou de soupçon qu’on est victime d’escroquerie ou d’abus, il y a lieu d’en informer immédiatement les services de police ou de gendarmerie, a précisé le guide qui met l’accent sur l’importance pour l’utilisateur d’apprendre à distinguer les messages authentiques des messages de phishing.

Pour rappel, ce guide s’inscrit dans le cadre d’une correspondance du ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, numéro 22, du 9 janvier 2019.

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Tourisme : des contrats de performance dans la gestion des hôtels et structures touristiques

Algérie 360 - Thu, 01/17/2019 - 12:49

Le Groupe public Hôtellerie, Tourisme et Thermalisme (HTT) et les différents hôtels publics, ont signé, mercredi à Alger, des contrats de performance portant sur l’amélioration de la gestion de ces structures afin qu’elles contribuent au développement touristique à travers l’amélioration du niveau des prestations et de performance ainsi que le soutien de la formation et la diversification du produit touristique conformément aux normes internationales en vigueur.

Ces contrats visent à pallier les lacunes enregistrées en matière de gestion par la généralisation de l’utilisation des TIC, outre la consécration de l’esprit d’initiative et d’innovation pour faire face à la concurrence touristique sur les plans national, régional et international.

Présidant la cérémonie de signature des contrats, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud a estimé que « l’évaluation des réalisations du secteur touristique public n’est pas une finalité mais plutôt un point de départ d’une nouvelle dynamique pour faire face aux enjeux actuels ».

Ces établissements hôtelières sont une réelle locomotive et un miroir qui reflète les efforts et les moyens fournis par les pouvoirs publics pour la promotion du développement du tourisme d’ou la nécessité de mobiliser tout un chacun afin d’atteindre les objectifs tracés dans ce sens, a-t-il poursuivi.

Il a souligné par la même, l’importance de mobiliser tous les moyens humains et financiers pour le parachèvement de la modernisation des structures touristiques publiques dans les délais impartis tout en améliorant la qualité de prestation.

Dans le même contexte, le ministre a exprimé son rejet de « de toute justification concernant les retards accusés dans la réalisation des travaux d’aménagement », ajoutant que « des mesures fermes seront prises en cas de dépassements ».

Le ministre a appelé à faire de 2019, l’année de la réalisation de l’objectif de la qualité et des services excellents au profit du consommateur, mettant l’accent sur l’impératif de mettre en œuvre le schéma de qualité pour concrétiser ces objectifs au niveau des établissements hôteliers publics.

Il a également insisté sur la nécessité d' »influer sur le marché à travers des programmes de communication et l’utilisation des réseaux sociaux pour faire connaitre le produit touristique et les services proposés tout en faisant preuve d’innovation et d’initiative conformément aux attentes des clients.

Il s’agit également, selon le ministre, d’intensifier les échanges avec les tours opérateurs pour proposer des produits intégrés et compétitifs et maitriser la gestion à travers le recours aux technologies de pointe.

Pour sa part, le directeur général du groupe Hôtellerie, Tourisme et Thermalisme (HTT), Lazhar Bounafaa, a mis en avant « l’importance de la signature des contrats de performance afin d’améliorer le niveau de gestion hôtelière et de permettre à ces établissements de réaliser des bénéfices et le développement économique et commercial ainsi que de renforcer la viabilité du groupe ».

Par ailleurs, le même responsable a mis l’accent sur l’importance « des opérations de qualification auxquelles sont soumises ces établissements à l’effet d’adapter le produit touristique aux exigences des clients ».

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Relizane : saisie de plus de 150 kg de kif traité et 1569 psychotropes en 2018

Algérie 360 - Thu, 01/17/2019 - 12:48

Les unités de la gendarmerie nationale de la wilaya de Relizane ont procédé, en 2018, à la saisie de plus de 150 kg de kif traité et de 1.569 comprimés de psychotropes, a-t-on appris mercredi du commandant du groupement territorial de ce corps constitué, le Lieutenant-colonel Yazid Sekour.

Lors de la présentation du bilan 2018 des activités de la gendarmerie nationale de la wilaya, le Lieutenant-colonel Sekour a indiqué que ses services avaient traité 88 affaires de drogue dont 42 ayant nécessité le recours à l’équipe cynotechnique. Ces affaires élucidées avaient permis l’arrestation de 150 individus.

La justice avait ordonné d’écrouer 82 mis en cause et de relaxer 68 autres. S’agissant de l’activité des unités du groupement territorial dans le domaine de crime organisé, le groupement de la gendarmerie avait traité 147 affaires dont les affaires de drogue avec 88 affaires, suivis de 34 autres concernant le vol de bétail et 24 affaires de trafic de véhicules.

Par ailleurs, les unités de ce groupement avaient traité 430 affaires liées à la vente illégale de boissons alcoolisées ayant permis la saisie de 2.915 unités de spiritueux. Il a été relevé 22 affaires de réalisation et le fonçage de puits sans autorisation et 12 autres concernant l’irrigation de surfaces agricoles à l’aide d’eaux usées.

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Alger : plus de 7.500 apprenants en classes d’alphabétisation dans les écoles coraniques

Algérie 360 - Thu, 01/17/2019 - 12:46

Plus de 7.500 apprenants, majoritairement des personnes âgées, ont été inscrits dans plus de 240 classes d’alphabétisation pour l’année scolaire d’enseignement coranique (2018-2019) à Alger, a indiqué mercredi Farida Djebali, vice-président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) d’Alger.

7.549 apprenants, majoritairement des personnes âgées, ont été inscrits en classes d’alphabétisation, a déclaré Mme Djebali à l’APS en marge d’une sortie sur le terrain des membres de la commission des affaires sociales et des wakfs à l’APW d’Alger dans plusieurs écoles coraniques à Alger.

Lors de cette visite, les membres de la commission ont relevé certaines défaillances, à l’instar du manque des appareils de chauffage et de climatisation, des infiltrations de l’eau, de l’endommagement des toitures, le manque de chaises et de bureaux outre les outils d’enseignement, a indiqué Mme Djebali mettant l’accent sur l’impératif de revoir à la hausse le budget consacré à l’équipement des écoles coraniques qui accueilleront plus de 100.000 apprenants des différents cycles d’enseignement coranique pour assurer les meilleures conditions d’enseignement.

Cette visite sur le terrain a conduit les membres de la commission à l’école coranique Hamza Abdelkrim à la Mosquée de Dely Brahim, à la Mosquée Abi Dher Al Ghafari ainsi que l’école coranique Al Wancharissia à la Mosquée Mouadh Ibn Djabel à Beni Messous.

Dans ce cadre, Mme Djebali a insisté sur l’impératif d’élaborer un code pour la gestion des écoles coraniques et de définir la tutelle pour éviter les défaillances enregistrées, notamment en ce qui concerne les salaires des enseignants, dont la plupart sont des bénévoles. En 2017, la wilaya d’Alger a accordé 50 postes permanents au profit de ces enseignants qui percevaient leurs salaires à partir des cotisations des parents d’élèves, a fait savoir la responsable.

Pour sa part, Ali Alia, inspecteur principal à la direction des affaires religieuses et des wakfs de la wilaya d’Alger a déclaré à l’APS que les enseignants qui prennent en charge 240 classes d’alphabétisation dans les écoles coraniques d’Alger, majoritairement des femmes, perçoivent 80 % de leurs salaires à partir des dons des bienfaiteurs et des cotisations des parents d’élèves. Le reste est couvert par l’Office national d’alphabétisation.

Durant l’année scolaire d’enseignement coranique (2018-2019), plus de 40.000 élèves âgés de moins de 6 ans ont été inscrits dans les classes d’enseignement coranique préscolaire, alors que 60.000 élèves sont inscrits dans les différents cycles de l’enseignement coranique à travers 49 écoles coraniques, dont 13 écoles avec intranet qui comptent un total de 1080 classes coraniques.

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Bilan 2018 du contrôle commercial : le défaut d’hygiène représente près de la moitié des infractions constatées

Algérie 360 - Thu, 01/17/2019 - 12:42

Les services de contrôle du ministère du Commerce ont enregistré 37.330 infractions aux règles commerciales et de protection des consommateurs. Le défaut d’hygiène représente près de la moitié des dépassements de la loi.

« En 2019, le défaut d’hygiène reste la première infraction et occupe 48,43% des 37.330 constatations d’infractions que nous avons effectués. Vient en deuxième position les tromperies et tentatives de tromperies sur les produits avec 10.594 infractions. Le défaut d’étiquetage qui était la deuxième infraction occupe aujourd’hui l’avant dernière position », a annoncé, jeudi matin, le directeur de la qualité et de la consommation au ministère du Commerce, Sami Kolli, qui était L’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.

Le ministère du Commerce fait des efforts, M. Kolli avance pour preuve le recul net du défaut d’étiquetage, dans le classement des infractions, « cela veut dire, ajoute-t-il, que les opérateurs économiques respectent beaucoup plus les dispositions du décret 13/378 relatif à l’information du consommateur ».

Réels dangers et fausse alerte

Abordant les mesures prises à l’encontre de la poudre de jus Amila et de l’eau minérale Texanna, qui ont fait l’objet d’une suspension de production et retrait du marché de plusieurs lots de produits, M. Kolli a expliqué que ces mesures ont été prises après vérification du danger de ces produits sur la santé des consommateurs, conformément au décret 12/203 relatif à la sécurité des produits.

Toutefois, le représentant du ministère du Commerce a tenu à démentir l’information diffusée par la direction de la santé et de la population (DSP) de Djelfa qui a alerté, dans un communiqué émis le 6 janvier dernier, sur un danger de commercialisation de « produits contenant des aditifs alimentaires cancérigènes ».

« Cette information est anonyme parce qu’on s’appui sur des sources inconnues », a répliqué M. Kolli, précisant que les aditifs en question sont « des produits qui sont suspendus d’importation en Algérie depuis une année, ça veut dire qu’ils n’existent pas en Algérie et je défie quiconque de me ramener au moins un de ces produits ».

C’est pourquoi, il a été décidé, annonce M. Kolli, que « dorénavant, toutes les informations qui seront diffusées doivent êtres vérifiées, étayées, argumentées techniquement et scientifiquement, et il faut avoir l’autorisation de son administration de tutelle ». Qui doit valider ? « Tout ce qui est lié à la protection du consommateur relève du ministère du commerce », répond-t-il.

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Début des travaux de construction de la chaîne d’assemblage A220 d’Airbus aux États-Unis

Algérie 360 - Thu, 01/17/2019 - 12:26

Airbus a franchi aujourd’hui une nouvelle étape dans le développement de ses sites de production aux États-Unis avec le lancement officiel de la construction de sa chaîne d’assemblage A220 à Mobile, Alabama, lors d’une cérémonie d’inauguration des travaux.

Cette chaîne d’assemblage permettra de répondre à la demande élevée et croissante des États-Unis pour les appareils de la famille A220, la nouvelle gamme de produits proposée par Airbus dans la famille des avions civils.

Tom Enders, CEO d’Airbus, et Guillaume Faury, Président d’Airbus Commercial Aircraft, ont présidé l’événement et accueilli quelque 700 invités parmi lesquels des dirigeants d’Airbus et d’autres industries, des employés de la production d’Airbus, des dignitaires de l’état et de la nation, ainsi que des responsables de la communauté locale.

Cette nouvelle chaîne d’assemblage, second site de production d’avions civils de l’entreprise aux États-Unis, sera située sur le site Mobile Aeroplex de Brookley, à proximité de la chaîne d’assemblage de la famille A320.

Ce site sera dédié à l’assemblage des A220-100 et A220- 300 destinés aux clients américains. La production des avions doit démarrer au 3e trimestre 2019 et la livraison du premier A220 assemblé à Mobile est prévue en 2020. La nouvelle chaîne d’assemblage A220 sera terminée d’ici l’année prochaine.

Airbus entretient des relations fortes et durables avec les États-Unis et les avions d’Airbus sont exploités par les plus grandes compagnies américaines. En outre, Airbus est un partenaire majeur des entreprises et des professionnels de l’industrie aéronautique et spatiale américaine. Au cours des trois dernières années, Airbus a dépensé 48 milliards de dollars aux États-Unis auprès de centaines de fournisseurs américains dans plus de 40 états, ce qui se traduit par plus de 275 000 emplois américains soutenus par Airbus.

Parmi ses sites aux États-Unis, Airbus compte notamment des centres d’engineering au Kansas et en Alabama, un grand site de formation en Floride et un autre qui ouvrira prochainement au Colorado, un centre de support matériel et le siège en Virginie, une chaîne d’assemblage dédiée à la famille A320 qui assure également les livraisons en Alabama, une cellule de réflexion innovante (A3) en Californie, une entreprise d’analyse de données de drones (Airbus Aerial) à Atlanta en Géorgie, des sites de production et d’assemblage d’hélicoptères au Texas et dans le Mississippi, et un site de production de satellites (OneWeb) en Floride.

L’A220, seul appareil fabriqué sur mesure pour le marché des 100 à 150 sièges, affiche une consommation de carburant inégalée. Il offre le confort d’un véritable gros porteur dans un monocouloir. L’A220 conjugue des caractéristiques aérodynamiques avancées, l’utilisation de matériaux innovants ainsi que des moteurs de nouvelle génération PW1500G Geared Turbofan de Pratt & Whitney, qui permettent de réduire la consommation de carburant d’au moins 20 pour cent par siège par rapport aux avions de la génération précédente. Avec un rayon d’action pouvant aller jusqu’à 3 200 nm (5920 km), l’A220 offre des performances comparables à celles d’un appareil monocouloir de plus grande capacité.

Avec un carnet de commandes de plus de 500 appareils à ce jour, l’A220 a toutes les qualités requises pour gagner une grande part du marché des avions de 100 à 150 sièges, qui, d’après les estimations, devrait représenter au moins 7 000 appareils dans les 20 prochaines années.

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Ses activités sont réduites au strict minimum/ APN : une institution en hibernation

Algérie 360 - Thu, 01/17/2019 - 11:37

Par Ali Boukhlef

Réceptions d’ambassadeurs, questions écrites et orales aux membres du gouvernement et journées parlementaires, voilà de quoi est faite la vie parlementaire depuis quelques semaines. L’Assemblée populaire nationale tourne au ralenti.

En pleine session parlementaire, les députés sont en congé forcé. Depuis la fin des débats sur la loi de finances 2019, les membres de l’Assemblée populaire nationale sont dans une période de chômage qui ne dit pas son nom. Pis encore, depuis la reprise de l’activité parlementaire en septembre dernier, seuls 9 projets de loi ont été examinés et, bien sûr, adoptés sans changement. Ce qui dénote d’une activité au ralenti d’une institution qui, pourtant, doit être au cœur de l’activité institutionnelle. Sur le site de la Chambre basse du Parlement, les rares informations disponibles ont trait à la diplomatie parlementaire.

Le président de l’APN, Moad Bouchareb, reçoit quelques ambassadeurs, tandis que le président de la commission des affaires étrangères et de la coopération, Abdelhamid Si-Afif, a constitué le groupe d’amitié algéro-turc, pendant que deux de ses collègues se trouvaient mardi à Strasbourg pour rencontrer leurs homologues du Parlement européen. Rien de plus.

Dans la journée d’hier, le bureau de l’Assemblée, réduit lui aussi à gérer les affaires administratives courantes, informe qu’une session plénière sera organisée, ce jeudi matin, pour poser huit questions orales à 4 ministres, ceux des Moudjahidine, des TIC, de la Solidarité et des Travaux publics. Ce sont souvent des questions adressées depuis longtemps aux membres du gouvernement. Cette indigence de l’activité parlementaire s’ajoute à la mauvaise image qui se dégage de cette institution depuis bien longtemps. Outre l’absence d’initiative venant de ses membres, l’APN s’est totalement arrimée à l’activité gouvernementale. Et en l’absence de projets de loi venant de l’Exécutif, la Chambre basse tourne à vide. C’est ce qui se passe en ce moment.

Pourtant, lors de l’ouverture de la session du Parlement, qui s’achèvera en juillet prochain conformément à la Constitution révisée en  2016, le président déchu, Saïd Bouhadja, avait énuméré un nombre important de lois à faire adopter. Ce dernier a dû plier bagage, victime d’une destitution à la hussarde. En octobre, au lieu d’une activité parlementaire ordinaire, c’est à un scandaleux bras de fer auquel les Algériens ont assisté durant plusieurs semaines. Le clou de ce spectacle désolant a été la fermeture des portes de l’institution parlementaire à l’aide de cadenas. Bouhadja a été “chassé” par la violence, ouvrant la voie à Moad Bouchareb.

Depuis son arrivée à la tête de la Chambre basse, l’homme n’a présidé que quelques plénières, dont l’essentiel a été consacré aux débats, expéditifs, sur la loi de finances. Attendue comme un grand moment politique de la fin de l’année dernière, la présentation du rapport d’activité du gouvernement n’a pas eu lieu. Les services du Premier ministre ont expliqué cette défection, pourtant prévue par la Constitution, par la densité des activités d’Ahmed Ouyahia. Mais d’aucuns ont vu dans ce geste le manque d’intérêt qu’accorde l’Exécutif à une activité parlementaire réduite à sa plus simple expression.

Ali Boukhlef

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Deux passeurs arrêtés à Aïn El-Turck

Algérie 360 - Thu, 01/17/2019 - 11:26

par Rachid Boutlélis

Deux passeurs ont été appréhendés, hier, par les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de daïra d’Aïn El-Turck, qui ont également saisi un semi-rigide et différents équipements de navigation, apprend-on de sources policières. Les enquêteurs de la PJ ont agi suite à une plainte déposée par des ressortissants du Yémen qui auraient été escroqués d’une somme d’argent en euros par les deux mis en cause.

Ces derniers auraient promis aux Yéménites une traversée pour rallier les côtes de la péninsule ibérique à partir d’une plage d’Aïn El-Turck, indiquent nos sources.

Les mis en cause dans cette affaire de tentative d’émigration clandestine et d’escroquerie seront présentés aujourd’hui, jeudi, devant le tribunal correctionnel d’Aïn El-Turck.

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Trois microcentrales solaires photovoltaïques mises en service dans la vallée de l'Ouémé

24 Heures au Bénin - Thu, 01/17/2019 - 11:25

Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Housou a mis en service dans la journée du mercredi 16 janvier 2019, trois microcentrales solaires photovoltaïques dans les communes d'Adjohoun, d'Adjarra-Ouèrè et de Sakété. Les 3 microcentrales solaires photovoltaïques mises en service sont installées respêctivement dans les villages d'Awonou, de Tatonnoukon et d'Ikpédjilè.
L'inauguration de ces centrales s'inscrivent dans le cadre des actions entreprises par le gouvernement du Nouveau Départ, à offrir l'énergie électrique à toutes les populations.
Au total 80 localités bénéficieront de microcentrales solaires photovoltaïques sur toute l'étendue du territoire national.
L'installation de ces microcentrales vise à accélérer l'expansion de l'accès à l'énergie dans tout le Bénin pour favoriser le développement socio-économique équitable.

F. A. A.

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Boufarik: Un mort dans l’incendie d’un marché couvert

Algérie 360 - Thu, 01/17/2019 - 11:25

par Tahar Mansour

Il a fallu, outre celle de Boufarik, l’intervention de l’unité principale de la Protection civile de Blida, celle d’Ouled Yaich et celle de Soumaa, pour venir à bout d’un important incendie qui s’est déclaré au marché couvert de fruits et légumes connu sous la dénomination de marché Gaoua avant-hier mardi aux environs de 21 h. Les efforts fournis par les sapeurs-pompiers ont permis d’éteindre le feu et de l’empêcher de s’étendre à tout le marché d’une superficie de 700m2 ainsi qu’aux habitations et locaux avoisinants.

Lors de l’intervention, les agents de la Protection civile ont découvert à l’intérieur du marché un cadavre humain complètement carbonisé qu’ils ont évacué vers la morgue de l’hôpital de Boufarik. Une importante quantité de marchandises et des étals ont été détruits par les flammes. Une enquête est ouverte par les services de sécurité concernés pour déterminer les causes exactes de ce sinistre.

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Super D1 : Kaédi FC bat l’Armée et quitte la dernière place

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 01/17/2019 - 10:35
Rimsport - En match de clôture de la 13e et dernière journée de la phase aller du championnat national de football Super D1,...
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L’opposition décide de manifester pour exiger des élections présidentielles transparentes (exclusif)

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 01/17/2019 - 09:54
Adrar Info - L’opposition décide de manifester pour exiger des élections présidentielles transparentes. L’opposition démocratique...
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Co-organisation de la CAN 2025 : Nouakchott et Banjul partants

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 01/17/2019 - 09:12
Essahraa - L’idée d’une co-organisation de la Coupe d’Afrique des nations par des pays membres de la zone ouest A, évoquée par Augustin...
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Sénégal – Mauritanie : le début des travaux de la phase 1 du projet gazier Grand Tortue Ahmeyim prévu au premier trimestre 2019

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 01/17/2019 - 08:29
Energies-media - Les partenaires du projet espèrent boucler les différents contrats des prestataires au cours des trois premiers mois de...
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Alliance électorale de l'opposition démocratique : Communiqué

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 01/17/2019 - 07:45
AEOD - Au niveau de L'alliance électorale de l'opposition démocratique, nous notons avec soulagement l'échec des initiatives visant à violer la...
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Mauritanie – Sénégal : BP Gas Marketing sera l’acheteur "unique" du gaz naturel liquéfié de la phase 1 du projet GTA

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 01/17/2019 - 07:00
Energies-media - La phase 1 du projet vise à produire, à bord d’une unité flottante de liquéfaction de gaz naturel, 2,5 millions de tonnes de...
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« Le montant total dû ne dépasse pas 15 milliards FCFA » (Guy Akplogan)

24 Heures au Bénin - Thu, 01/17/2019 - 02:26

Le 18è jour du procès ICC-Services a débuté ce mercredi 16 janvier 2019, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo aux environs de 10 heures en raison du retard accusé par les avocats. A cette nouvelle audience, Mme Sévérine Lawson, magistrat à la retraite et présidente du comité de suivi, déposant depuis le début de cette semaine est de nouveau appeler à la barre.
A l'entame de l'audience Me Olga Anassidé a tenu à faire des observations relatives à la déposition de la présidente du comité de suivi de la crise liée aux structures de placement d'argent. Pour l'avocate, Mme Lawson fait ‘'beaucoup de développement'' juste pour répondre à une question. Elle souhaiterait ‘'qu'on puisse arrêter ça et se concentrer sur l'essentiel''. Me Anassidé suggère une confrontation entre les représentants des différents comités et commissions mis en place dans cette gestion de crise pour faire jaillir l'étincelle.
Le président de la Cour Edouard Cyriaque Dossa répondant à la demande de Me Anassidé a informé que des instructions ont été données pour que toutes les personnes ayant des informations relatives au dossier soient convoquées. Il renseigne que l'ancien procureur de la République, Justin Gbènamèto, responsable de la commission autonome d'enquête judiciaire, a été déjà convoqué ainsi que le responsable de la structure chargée de l'informatique du ministère des finances.

Mme Lawson ignore les primes perçues

La première question à laquelle Mme Lawson a eu droit, émane de Me Spéro Quenum. Ce dernier aimerait savoir combien elle percevait en sa qualité de présidente du comité de suivi.
Avant de répondre à la préoccupation, la magistrat à la retraite rassure la Cour en ces termes : « Mme Séverine Lawson n'est pas devant votre Cour pour vous faire perdre le temps, elle ne peut pas dire plus que ce qu'elle a fait, et elle vous rassure que toutes les questions qui lui seront posées et auxquelles elle a de réponse, elle le donnera ».
Revenant sur la question qui lui a été posée, la présidente du comité de suivi dit ne pas savoir combien elle a perçu comme prime dans ce dossier. Ceci non pas parce que, ce qu'elle a perçu est insignifiant ou exagéré, mais parce Mme Lawson n'a pas le même rapport avec l'argent que les autres. « Pour moi, ce qui compte c'est le travail accompli et non ce qu'elle aura à gagner », s'est-elle justifiée.
La présidente du comité de suivi a juste retenu « qu'il fallait payer 500.000 FCFA à Mme Séverine Lawson ». « Mais je n'ai jamais perçu un tel montant », a-t-elle clarifié. ‹‹ Quand je fais un petit calcul, ça donne une bagatelle somme de 20 millions que l'Etat me doit », a-t-elle ajouté.
S'agissant de ce que gagne les membres du comité de suivi, elle dit ne pas avoir souvenance de cela puisque c'est un régisseur que le président du comité de crise a délégué pour s'occuper de cet aspect.
Une réponse qui ne satisfait pas la plupart des avocats. Selon Me Alain Orounla « Madame Lawson répond à tout sauf aux questions de la Cour. Elle fait un long développement sans donner la réponse ».
« Loin de moi une quelconque idée de ne pas vous dire la vérité. Je sais qu'il est facile d'obtenir des éléments. C'est le ministère des finances qui a pris soins de mettre à la disposition du comité de crise un fonds », a déclaré Mme Lawson. Elle convie la Cour à mener des investigations au niveau du ministère des finances.
A une question de Me Quenum, la magistrat à la retraite est amenée à faire le même exercice, celui d'exposer les objectifs du comité de suivi. « Comme je sais que tout un chacun ici a le rapport des structures illégales de la collecte d'épargne et de placement de fonds, je souhaiterais une lecture de la page 9 », a laissé entendre Mme Lawson.
Cette sollicitation de la présidente du comité de suivi a fait sortir les avocats de leurs gongs puisque Mme Lawson n'a pas au préalable mis à la disposition de la Cour les documents dont elle se sert pour sa défense. Ce qui a occasionné une suspension.

Reprise du procès

Après quelques minutes de suspension, Me Gbaguidi déclare : « La défense voudrait que le sachant épargne à la Cour sa biographie pour qu'on puisse avancer ».
La présidente du comité doit à présent exposer les actions menées et qui ont rapport avec le premier objectif du comité de suivi.
Selon Mme Lawson, le comité a cherché à comprendre le phénomène avec la présence d'un sociologue. Ce qui a permis d'avoir une approche sociologique du phénomène. Elle indique également que des communiqués ont été faits et le comité a reçu les promoteurs.
Au cours des entretiens avec les promoteurs, explique la présidente du comité de suivi, des informations ont été obtenues relatives à la date de démarrage, le nombre de déposants, le montant collecté, et les intérêts déjà perçus par les déposants.
De même, le comité a eu des renseignements quant aux activités que mènent les promoteurs de ces structures pour pouvoir faire face aux intérêts. Aussi, le comité a-t-il noté que la plupart de ceux qui se sont adonnés à ces activités de collecte et de placement de fonds étaient des diplômés sans emploi.
Les différentes explications de Mme Lawson sont loin de satisfaire les avocats. Ces derniers veulent en connaître davantage sur les différentes activités que menaient les structures, le montant dû par ICC-Services à ses déposants, et si les promoteurs ont pu honorer leurs engagements.
« J'avoue qu'il me sera difficile d'indiquer de façon exhaustive toutes les autres activités satellites que menaient les promoteurs de ces structures », a-t-elle répondu. Mme Lawson informe que c'étaient des activités commerciales, et de placement en ligne. Lors des entretiens avec les promoteurs de ICC-Services, informet-elle, Emile Tégbénou a fait part de ses activités de forage et Guy Akplogan a mentionné qu'il était dans les BTP. D'autres activités ont été par la suite indiquées dans leur plan d'affaires. Le comité n'a pas cherché à savoir ce que ces activités pouvaient générer.
La présidente du comité de suivi signale qu'il y a eu contestation avec les promoteurs de ICC-Services, sur le montant collecté et le nombre de déposants transmis par l'INSAE. Toujours lors de leurs entretiens, ils ont fait part du nombre d'agence qu'ils avaient. Mme Lawson rapporte que Akplogan a notifié que Tégbénou a créé d'autres agences dans l'Ouémé et le Plateau ainsi qu'un autre responsable de la structure.
Selon le recensement fait par l'lINSAE, 204 structures illégales ont été enregistrées et le comité de suivi n'a pu rencontrer que 84 structures.
« Les résultats de l'INSAE étaient parfois sinon souvent contestés par les promoteurs. Et je l'avais dit que ces résultats ne devraient pas être considérés comme exhaustifs parce qu'il y a beaucoup de déposants qui ne sont pas allés se faire recenser », a ajouté Mme Lawson tout en signalant qu'il y en qui se sont inscrits sans être déposant.

ICC-Services n'admet au plus que 15 milliards de dette

« La dette de ICC-Services sur la base du recensement effectué par l'INSAE n'a pas varié jusqu'à ce jour. Si je m'en tiens aux chiffres, la dette est de 68 milliards », a renseigné la présidente du comité de suivi.
Quand on a soumis ces chiffres aux promoteurs de ICC-Services, explique-t-elle ils nous ont dit qu'ils n'ont pas atteint ce chiffre et qu'ils n'ont pas dépassé 15 milliards. Les promoteurs n'ont pu donner les preuves puisque les données de leurs ordinateurs ont été détruites. Or pour la fiabilité des chiffres de l'INSAE, le comité devrait faire une confrontation avec ceux des responsables de ICC-Services.
La Cour aimerait savoir si le comité de suivi qu'a dirigé Mme Lawson a été utile. « Le comité de suivi a eu le sentiment à la fin de ses travaux d'avoir permis à 82 000 déposants d'être remboursés totalement ou partiellement. Le comité de suivi a eu le sentiment d'avoir permis de récupérer 13 milliards qui pourraient être dilapidés par certains promoteurs et donc nous pensons avoir été utile dans le règlement de cette crise », a signalé Mme Lawson.
S'agissant de ICC -Services, martèle-t-elle, le comité de suivi n'a pas eu grand résultat. « L'objectif principal étant de parvenir au remboursement et qu'in fine ICC- Services n'a pas pu payer ses déposants, je peux dire que nous n'avons pas faire grande chose les concernant », a clarifié la présidente du comité de suivi.

Destination des ordinateurs saisis

A la reprise de l'audience aux environs de 14 heures, c'est Me Anassidé qui concentre ses questions sur ce que le comité de suivi a fait concernant ICC-Services. L'avocate veut savoir qui a procédé à la purge des infiltrations dans les clients de ICC-Services. L'ex agent judiciaire du trésor répond : « Je dois dire qu'après le directeur de l'Organisation de l'Informatique, le comité a eu recours à une information, toujours dans la logique de rechercher l'expertise ».
Mme Lawson est appelée à dire ce qu'elle sait des ordinateurs saisis qui ont été conservés à la présidence aux dires des promoteurs de ICC-Services.
« J'avoue que c'est dans cette salle que j'ai entendu pour la première fois que des ordinateurs étaient gardés à la présidence », a déclaré Sévérine Lawson. Selon elle, les ordinateurs saisis devraient être sous scellés. « Lorsqu'on a voulu que les promoteurs de ICC-Services prouvent les chiffres qu'ils avancent, ils ont dit que ces ordinateurs ont été saisis lors des enquêtes. C'est alors que nous leur avons dit de demander la permission au juge d'instruction. Mais finalement, ils sont revenus nous dire, c'est Monsieur Akplogan qui l'a dit : il n'y a plus rien », a rapporté la magistrat à la retraite.
Selon Mme Lawson, le comité de suivi a commencé à avoir des difficultés avec les promoteurs de ICC-Services lorsque ceux-ci en lieu et place d'un plan de remboursement ont plutôt soumis un plan d'affaires.
Pour la magistrat à la retraite, la notion de cessation de paiement n'était pas adaptée. Elle explique : « (...) j'estime qu'ils menaient des activités. Je ne les ai pas rencontrés avant le comité de suivi. Mais pour avoir collecté 109 milliards dont on a payé des intérêts, avec l'avantage de dire que vous n'avez plus le droit de payer les intérêts, les intéressés devaient être en mesure de le faire. C'est ce qui nous a fait penser qu'ils doivent avoir de l'argent quelque part. Sinon, où seraient passés ces milliards ».

Les responsables de ICC-Services à la barre

Les responsables de ICC-Services sont invités à la barre, pour éclairer la Cour sur le nombre des épargnants et leur participation à l'élaboration des chiffres de l'INSAE.
« A aucun moment, ils nous ont associé à une liste ou données. Nous ne savons pas où ils ont tirés ces listes, Nous avons demandé simplement qu'on nous permette d'accéder à nos données (...) Le montant total dû souligne-t-il, ne dépasse pas 15 milliards ».
Le patron de la structure confie qu'ils avaient fait une première liste des derniers déposants qui avoisine 2 milliards. Pour connaître le chiffre exact des fonds collectés, il faut selon Guy Akplogan leur permettre d'avoir les ordinateurs, puisque le solde 68 milliards estimé par l'INSAE n'est pas du tout possible.
Emile Tégbénou ajoute qu'il y a également les registres qui ont été ramassés. « Aujourd'hui, si on veut avoir une liste fiable, il nous faut avoir tous les ordinateurs et même les registres au niveau des différents agences », a soutenu Akplogan.
Dans sa déposition, le patron de la structure indique qu'aux premières heures de leur détention provisoire, les clés de leur fédération à Calavi ont été retirées chez la secrétaire et remis à l'AJT. « Sur demande du président du comité de crise, des huissiers ont été commis pour aller faire l'inventaire des carnets qui seraient dans les agences en présence des promoteurs ou de leurs représentants », précise Mme Lawson. S'agissant des bureaux de Calavi explique-t-elle c'est un déposant qui a dit que les clés se trouvaient chez une secrétaire. Lorsque l'huissier a fini son travail, les clés ont été transmises au juge d'instruction. « A aucun moment, les immeubles en question n'ont été sous la garde du comité de suivi », a clarifié l'ex AJT, en ajoutant qu'elle n'a pas été informée si lesdits bureaux ont été vandalisés.
Tégbénou signale que les déposants repartent avec leurs carnets une fois signés et qu'il n'y a aucun contrat dans les bureaux.
A son tour de se prononcer, Ludovic Dohou affirme : « Monsieur le président c'est si clair que je ne sais plus quoi ajouter ».
Selon Clément Sohounou, chef d'agence de Lalo, tous les contrats et carnets ont été emportés à la présidence.
Au moment de l'éclatement de la crise, Guy Akplogan certifie qu'ils n'étaient pas en cessation de paiement puisqu'il y avait de l'argent dans les comptes en banques et dans les bureaux pour les paiements du jour.
Emile Tégbénou, soutient toujours avoir eu 27 milliards à son domicile au moment des faits. Le chef de l'agence de Lalo, Clément Sohounou avait 48 millions. Quant à Ludovic Dohou Pamphile, il avait plus de 60 millions dans son coffre-fort au bureau.
Mme Lawson rappelle à la Cour qu'elle n'avait aucune connaissance de ces sous : « C'est au cours de ce procès que j'ai entendu parler de 27 milliards, je n'en avais jamais entendu parler auparavant ».
Le comité de suivi n'a jamais été informé d'une découverte de fonds au domicile de Tégbénou.
L'audience est prévue pour reprendre ce jeudi 17 janvier 2019.

Akpédjé AYOSSO.

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