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Afrique

Kiffa : atelier d’évaluation de la loi portant criminalisation de l’esclavage et des pratiques esclavagistes

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 01/24/2019 - 07:45
AMI - Les travaux d’un atelier d’échanges et d’évaluation des tribunaux spécialisés et de la loi 031/2015 portant criminalisation de...
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Éducation/Impôts : Lancement d’une campagne de fermeture des écoles privées à Nouakchott

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 01/24/2019 - 07:00
Tawary - Plusieurs centaines d’écoliers dans différents quartiers de Nouakchott ont été surpris de voir, ce matin, du mercredi 23 janvier,...
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Jacques Ayadji engagé pour la bonne exécution des travaux

24 Heures au Bénin - Thu, 01/24/2019 - 00:38

Le directeur général des infrastructures Jacques AYADJI a conduit, ce mercredi, une délégation dans l'Ouémé pour suivre l'évolution des travaux de construction de la route sur le tronçon Porto-Novo- Pobè -Ouinhi.
Le gouvernement s'investir dans la réalisation des infrastructures. C'est dans ce cadre que le directeur général des infrastructures était à la tête d'une délégation est allé constater l'évolution des travaux du chantier Porto-Novo- Pobè -Ouinhi.
La délégation s'est réjouie de l'évolution des travaux. Jacques AYADJI n'a manqué de dire son satisfécit quant à l'expertise affichée de l'entreprise Ofmas qui conduit les travaux.
La politique de faire la promotion des entreprises locales s'avère indispensable au regard des résultats de l'entreprise en charge des travaux.
Après ce constat, la délégation s'est rendue sur le chantier de revêtement de la route Porto-Novo - Avrankou, confié à l'entreprise Adeoti. Sur ce chantier, Jacques AYADJI et sa délégation sont un peu déçus puisque seulement 16% des travaux ont été exécutés contre 60 % de consommation de délai. Les travaux sont conduits par une entreprise étrangère. Face à la situation, le directeur général des infrastructures a ordonné le retrait de ladite entreprise jusqu'à nouvel ordre.
Le gouvernement reste attaché à la bonne exécution de tous les chantiers en cours.
G.A.

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Entretien avec Woodi Wiljo Oosterom, présidente de l’ONG "Silent Wook"

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 01/24/2019 - 00:30
Terroir Journal - A l’occasion des journées culturelles organisées par la "Jeunesse de Dabbé" avec le "Daande Leniol" de...
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Alain Hinkatin , nommé administrateur provisoire à la Ccib

24 Heures au Bénin - Thu, 01/24/2019 - 00:26

Sur proposition du ministre du commerce et de l'industrie, Serge Ahissou, Alain Hinkatin a été nommé en conseil des ministres ce mercredi 23 janvier 2019, administrateur provisoire à la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin (Ccib) en vue de conduire les élections consulaires.
Selon certaines sources, le mandat des organes dirigeants de la Ccib vient à termes ce jeudi 24 janvier 2019, à 00h.
Pour éviter le vide juridique, le Conseil des ministres a décidé de mettre sur pied une administration provisoire afin de finaliser pendant une phase transitoire, les réformes statutaires et faire tenir les élections conformément aux nouveaux textes qui seront adoptés.
Le choix a été porté sur le sieur Alain Hinkatin comme administrateur provisoire de la Ccib pour la gestion des affaires courantes.
F. A. A.

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Le pasteur Dimon accuse Boni Yayi d'être responsable du scandale

24 Heures au Bénin - Thu, 01/24/2019 - 00:21

Les dépositions dans le cadre du procès ICC-Services se sont poursuivies, ce mercredi 23 janvier 2019, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo.
Le 23ème jour d'audience a débuté avec à la barre Yannick Lègba, commissaire principal de police. Le sachant étant venu à la barre en tenue de travail, la Cour lui a demandé de se délester des attributs de son corps de profession. Yannick Lègba a affirmé qu'il a été désigné au moment des faits par la direction générale de la police nationale en qualité de statisticien pour donner un avis technique sur la base des données découlant du recensement réalisé par l'INSAE. « J'ai eu aussi à les aider à faire une simulation de paiement », ajoute Lègba. Dans la base de données qui a été mise à ma disposition, explique le commissaire, j'ai eu à sortir le solde des déposants qui a été positif et également négatif. Selon lui, le montant de 72 milliards FCFA est un chiffre qui provient de l'INSAE. « Je n'ai jamais eu de contact avec l'INSAE et je puis dire à la Cour que c'est bien l'INSAE qui a fait l'apurement et qui a envoyé la base de données finales », a-t-il clarifié.
La Cour cherche à savoir quels sont les motifs qui lui permettent d'affirmer que c'est l'INSAE qui a procédé à l'apurement. Le commissaire a énoncé que la base de données brute qui lui a été donnée la première fois était inexploitable parce qu'il avait des codes. Il a donc demandé à l'INSAE de procéder à l'apurement.
Yannick Lègba dans l'exercice de sa mission n'a jamais eu de contact avec la Direction de l'organisation et de l'informatique du ministère des finances. « La base de données m'a été remise par le comité de suivi et j'ai travaillé avec les membres du comité de suivi », a-t-il souligné.
Suite aux nombreuses questions des avocats, le commissaire est amené à expliquer clairement à la Cour comment il a procédé à ses calculs. Il explique : « Mon avis technique a consisté à faire la somme des soldes. La somme des soldes positifs a donné 68 milliards FCFA, celle des soldes négatifs a donné 4 milliards FCFA et la somme des soldes nuls a donné 0 FCFA ». Yannick Lègba pour faire son travail a indiqué à la Cour qu'il a utilisé un logiciel connu de tous les statisticiens. « Dans la base de données, il y avait les variables et les colonnes. Nous avons les noms, les prénoms et les montants déposés », précise-t-il. Le sachant indique que l'INSAE dispose de toutes les compétences pour faire le travail qu'il a eu à faire.
Yannick Lègba signale qu'au terme de son travail, il a fait une copie au collaborateur de la présidente du comité de suivi. « Je n'ai pas gardé copie et je n'ai pas non plus donné copie à mon DGPN puisqu'il fait partie du comité de suivi », a-t-il mentionné tout en ajoutant que les collaborateurs de Mme Lawson qui sont restés avec lui n'ont fait aucun travail technique. Ils n'étaient que des intermédiaires avec la présidente du comité de suivi.
Tout au long de sa déposition, la Cour n'a obtenu d'autres explications que celles d'un avis technique qu'il a donné sur la base des éléments d'informations fournies par l'INSAE.

Michel Agbonon, de stagiaire à Chef d'agence de ICC-Services

Poursuivi au même titre que les responsables de ICC-Services pour association de malfaiteurs et escroquerie, Michel Agbonon est passé de stagiaire à l'agence de Lokossa à chef d'agence provisoire de la structure à Bazounkpa. L'accusé qui a travaillé sous Etienne Tihoundro, directeur financier de ICC-Services, a dirigé l'agence juste 03 mois avant l'éclatement du scandale.
Il a confié qu'à son agence, les clients n'ont pas encore commencé à percevoir les intérêts avant l'éclatement de la crise. A l'entame de sa direction à l'agence de Bazounkpa, il faisait le compte rendu à Etienne Tinhoundro jusqu' au moment où ce dernier l'a instruit de le faire dorénavant à la fédération.
L'accusé est amené à se prononcer sur le mécanisme de fonctionnement. « Quand je prends par exemple la formule COSTA, quand le client dépose 150.000 FCFA, il revient 3 mois après pour prendre 60.000 FCFA comme intérêts », a-t-il expliqué.
Le chef d'agence de Bazounkpa renseigne qu'à un moment donné les clients ont commencé par demander lorsqu'il était à Lokossa comment ils font pour payer ces intérêts mirobolants. « On a demandé aux patrons et ils nous ont dit qu'ils sont en partenariat avec les industries pétrolières et minières et une fois de retour à l'agence c'est ce qu'on servait aux clients », a notifié Michel Agbonon.
S'agissant des autres activités de ICC-Services, il dévoile à la Cour que c'est au cours du procès qu'il a appris beaucoup de choses. « Les activités citées par nos patrons au cours du procès m'ont été étrangères », a-t-il mentionné.
Au sujet de la lettre transmise au PDG à l'issue d'une réunion avec les responsables d'agences ICC-Services, Michel Agbonon raconte : « Un jour, Etienne Tihoundro nous a convoqués chez lui et a dit que ces derniers moments quand les clients viennent c'est pour retirer leurs intérêts et le nominal au point où il n'a plus d'argent mais qu'il tente de joindre le PDG en vain. Ce jour, il nous a suggérés de rédiger une lettre qu'on ira déposer au PDG et le contenu était d'exiger au PDG de payer nos clients faute de quoi on va porter plainte contre lui ». Il a certifié que la lettre a été déposée à la fédération.
L'accusé a précisé à la Cour que le montant total collecté au niveau de son agence était de 56.070.000 FCFA. Du mois d'avril 2010 jusqu'au 15 juin, il a fait le point à Étienne Tihoundro. Michel Agbonon a fait un point d'environ 43 millions FCFA au directeur financier de ICC-Services et le reste à la fédération.

ICC-Services me reste devoir 2 mois de salaire

Déposant à la barre, Michel Agbonon précise qu'au début en tant que stagiaire, il gagnait 25.000 FCFA. « Je me suis marié en 2008 et quand on m'a nommé chef d'agence à Bazounkpa, on m'a fixé un salaire de 80.000 FCFA, ce que j'ai reçu une seule fois », témoigne-t-il en ajoutant que ICC-Services lui reste devoir 02 mois de salaire.
L'accusé travaillant à ICC-Services a aussi placé une somme de 120.000 FCFA à l'agence de Dantokpa. Il en a pris certains et reconduit d'autres. Quant au nominal, le sieur Agbonon ne l'a pas repris avant l'éclatement de la crise.
S'agissant des carnets, il déclare : « Je rappelle que quand je faisais le point à Etienne Tihoundro, c'est des carnets que je délivrais aux clients mais quand la fédération a pris la main, ce sont des contrats qu'on donnait mais signés par Pamphile Dohou ».
Le procureur spécial lui demande s'il est possible selon lui d'avoir 45 000 FCFA avec un fonds de commerce de 120 000 FCFA. « Moi, si je me bats, je peux avoir ce bénéfice. Je ne parle pas de ICC-Services. Je parle de moi », a-t-il répondu.
Poursuivi pour escroquerie, Michel Agbonon regrette son passage à ICC-Services. « Je n'ai jamais travaillé quelque part dans ma vie et c'est la première fois que je l'ai fait et voilà là où ça me conduit. Je ne vais jamais travailler pour quelqu'un dans ma vie et s'il faut vendre de l'eau pour vivre je vais le faire », se désole-t-il. L'accusé a signalé qu'il n'a pas eu le soutien de ses patrons pendant tout son séjour à la prison.
Interrogé sur ses biens, Michel Agbonon signale qu'il n'a ni compte en banque, ni maison. Il a fait l'achat de sa moto avec l'aide de sa sœur. L'accusé mentionne à la Cour qu'il n'a jamais reconnu les faits qui lui sont reprochés. « C'est arrivé en prison qu'on m'a lu mon mandat de dépôt et qu'on m'a expliqué ce qui est écrit sur ça », a-t-il révélé.
Me Affougnon veut savoir les moyens utilisés dans son agence pour attirer les déposants. Michel Agbonon témoigne : « Tout le monde connaissait ICC-Services avant l'ouverture de l'agence de Bazounkpa. On ne leur disait rien avant qu'ils ne viennent déposer eux-mêmes leurs sous ».
La somme de 120 000 FCFA qu'il a placée dans ICC-Services est issue de ses petites économies de commerce.
En ce qui concerne le poison d'Avril, il a souligné l'avoir su au cours de l'assise de 2017. « Moi je pense que c'est l'arrestation de mes patrons qui a occasionné les problèmes qu'a connu ICC-Services », soutient Michel Agbonon. Ne sachant rien de la provenance de son salaire, la Cour lui notifie qu'il peut être poursuivi puisqu'il s'agit des fonds d'origine criminelle.
L'accusé ignore le nombre d'agences de ICC-Services mais atteste que c'est celle de Bazounkpa la dernière. « Tous les autres chefs d'agence ont été libérés et je ne sais pas pourquoi je suis toujours en prison. Parfois, je me dis que c'est parce que je n'ai personne que je suis toujours en prison », se désole-t-il.
Pour lui, si on lui reproche l'exercice illégal d'activités de microfinance, « on peut le reprocher également aux déposants ».
Au niveau de son agence, les dépôts tournent autour de 150.000 FCFA et 400.000 FCFA.

Un conseiller spirituel de Boni Yayi à la barre

Justin Dimon, pasteur sur lequel pèse des soupçons de recel de produits d'escroquerie et association de malfaiteurs était conseiller spirituel de Boni Yayi au moment des faits. N'ayant pas d'avocat, Hervé Gbaguidi s'est constitué pour défendre ses intérêts.
« Ce qu'on me reproche, c'est ce qu'on m'a collé pour m'envoyer en prison et l'auteur principal est le Président Boni Yayi. Je l'ai dit compte tenu des faits », tels sont les premiers mots du pasteur Dimon.
La Cour le sollicite alors a fait part de ces faits. Il raconte : « Un jour j'étais là quand le major d'homme du président Boni Yayi, Désiré Koutchoni m'a appelé et m'a demandé si j'ai appris ce qui s'est passé et j'ai dit non. Il m'a dit que la maison brûle et qu'on voulait déposer le cousin du président Abou Salomon Yayi et une autre personne. Et je lui ai demandé pourquoi il me dit ça ? »
Après cela, il a reçu l'appel du cousin Abou Yayi au terme duquel le président a demandé qu'ils aillent faire une déposition au commissariat central et avoué tout sur ICC-Services. Une fois au commissariat, le pasteur leur a souligné qu'il ne connaît rien de ICC-Services.
La Cour recadre le débat et lui demande de justifier son accusation. « C'est le Président Boni Yayi qui m'a collé cette affaire et qui m'a jeté en prison parce qu'il est juge, procureur et tout à la fois. Le commissaire m'a dit que Boni Yayi a demandé qu'on me dépose », a-t-il avancé. Le jour de son placement sous mandat dépôt il affirme que le procureur est allé voir le président à l'aéroport et il leur a donné l'instruction. « Ce jour, le ciel a pleuré et il y a eu une grande pluie. Le ciel a pleuré pour moi », déclare-t-il à la Cour.

Le pasteur Dimon souligne qu'une fois devant le juge du premier cabinet, on l'a contraint a signé un papier sans avoir lu le contenu. « J'ai donc signé et on m'a jeté en prison. C'est pourquoi j'ai dit que c'est le président Boni Yayi qui a été commissaire, procureur et juge à la fois », informe-t-il.

Le pasteur Dimon prétend porter plainte contre Boni Yayi

Selon les explications de l'accusé, sa mission était de porter à la connaissance des présidents les révélations qui lui parviennent. Le pasteur Dimon a dévoilé à la Cour que Dieu lui a donné un don permettant de voir tout ce qui va se passer dans le futur.
Par exemple, renseigne-t-il le crash d'avion qu'il y a eu au temps de Kérékou, j'ai eu le message et je lui ai révélé cela mais il ne m'avait pas cru. « Et quand ça s'est produit, il m'a dit qu'il va toujours m'écouter », rapporte le pasteur Dimon.
Devant la Cour, l'accusé lance : « Aujourd'hui, je porte plainte contre lui (Boni Yayi, ndrl) et je lui demande de venir dire ce qu'il me reproche pour que je me retrouve 3 fois en prison ».
Aussi, grâce à son don, soutient-il, Dieu a-t-il révélé au pasteur que la CRIET est une juridiction qui vient de Dieu››. Selon lui, la CRIET « est venue rétablir la juridiction que le Président Boni Yayi a enfouie sous la mer ».
Des informations reçues en prison, il a su que c'est le garde-corps rapproché de Boni Yayi au nom de Bachirou qui a inventé des choses sur lui dans le but qu'il soit envoyé en prison. Ce dernier a-t-il notifié à la Cour avait une dent contre lui.

Le pasteur Dimon avait connaissance de ICC-Services

La Cour veut bien savoir si l'homme de Dieu avait connaissance de ICC-Services. L'accusé avoue qu'il a entendu parler de ICC en 2008 lorsque ses fidèles sont venus lui demander de conseil avant d'y adhérer. Après explications du fonctionnement de ICC-Services, il leur a refusé cela sous prétexte que Dieu n'aime pas la facilité.
L'accusé persiste et soutient que c'est l'ex président Boni Yayi qui est responsable de la situation actuelle. Il estime que Yayi « ne peut pas avoir tous ces agents de renseignements sans être informé de ça ». « Je pense aussi que les déposants sont également responsables parce que c'est la recherche du gain facile qui les a poussés à ça », ajoute le pasteur Dimon. Ce dernier renseigne la Cour qu'il avait vu venir le danger. Le serviteur de Dieu développe : « Je me suis dépêché d'aller à une montagne de 3 jours pour expliquer la révélation en 2010. Dès mon retour, j'ai appelé le majordome de Boni Yayi pour lui dire que j'ai des choses à révéler au préalable. Trois jours après ma révélation, je me suis retrouvé en prison pour le compte de cette affaire ».
Pasteur Dimon ne connaissait ni Guy Akplogan ni Pamphile Dohou avant de les rencontrer en prison. L'accusé a également signalé qu'il ne participait à aucune des séances de prières qui s'organisaient au domicile du président Boni Yayi.
D'après le pasteur, la période où se passait la chose était celle des élections et « l'ex président voulait livrer les gens pour que lui ne soit pas livré ».
En ce qui concerne les 50 millions FCFA que Emile Tégbénou leur donnait pour le projet de mobilisation des femmes chrétiennes pour des fins politiques, il a dévoilé que ce n'est pas l'idée de Abou Yayi mais plutôt du pasteur André Tinkpon. Ce dernier aurait instruit sa femme d'en parler au chef de l'Etat. « Pour ce projet, il prenait de l'argent chez Boni Yayi et en même temps chez Emile Tégbénou », ajoute-t-il en précisant qu'il l'a appris de la bouche de Abou Salomon Yayi. Ce comportement du pasteur André Tinkpon ne lui plaisait pas vu qu'il est un serviteur de Dieu.
« Je n'ai aucune relation avec ICC-Services. J'attends l'arrivée de Boni YAayi devant cette Cour pour savoir pourquoi il s'en prend à moi. C'est compte tenu de l'onction que je porte que je suis venu ici pour que lumière soit faite sur ma responsabilité dans cette affaire. Je ne peux pas fuir la justice de mon pays en tant que serviteur de Dieu », rappelle-t-il à la Cour.

Les libéralités reçues par le pasteur Dimon,
Conseiller spirituel de Emile Tégbénou.
Le pasteur Dimon a reçu plusieurs libéralités du patron de SNAB dont un véhicule et une somme de 10 millions de FCFA. Le premier jour de leur rencontre Tégbénou lui a donné une enveloppe de 1 million pour la carburation.
Dans ses dépositions, le pasteur Dimon a admis avoir reçu ses libéralités. Le conseiller spirituel a notifié qu'il a déposé le véhicule au commissariat une fois avoir su que Emile Tégbénou est membre de ICC-Services. Quant au 10 millions de FCFA, la somme a contribué à porter une aide aux sinistrés d'un village.

Emile Tégbénou à la barre

Le patron de SNAB doit se prononcer sur les déclarations du pasteur Dimon. Il signale que le serviteur de Dieu est son ami, et à la fois son conseiller spirituel. « Justin Dimon ne m'a pas grugé », a indiqué Tégbénou. Il poursuit :« C'est moi-même qui lui ai donné les libéralités de ma propre volonté. Les pasteurs à qui j'ai fait les libéralités en dehors de Justin Dimon sont : le pasteur Sogbossi et le pasteur André Tinkpon ».
S'agissant de son financement aux femmes chrétiennes, il atteste que c'est le président de la République Yayi qui lui a envoyé son beau-fils le pasteur André Tinkpon et sa femme. « Ce sont eux qui ont tracé les programmes de mobilisation des femmes chrétiennes avec moi. C'est également eux-mêmes qui m'ont dit que le président les a envoyés vers moi », a-t-il expliqué à la Cour.
Tégbénou a signalé qu'à l'assise de 2016, il a dit au juge que le pasteur Justin Dimon ne connaissait rien de ICC-Services. « J'ai même eu à dire que les 10 millions que je lui ai donné ne provient pas de ICC- Services. On ne s'est vu seulement en prison, même au commissariat je l'ai vu et j'étais étonné. Comme il s'agit de ceux qui ont bénéficié des libéralités de moi, j'attends que la Cour fasse une décentralisation des faits », a confié le promoteur de ICC-Services.

Le point des avoirs de ICC-Services

Iréné Acrombressi, actuel Agent judiciaire du trésor est appelé à faire le point des avoirs disponibles au trésor. Il indique que le compte est domicilié depuis 2010 et apparaît ans les livres du trésor public. « Après notre demande au directeur du trésor, il nous a répondu qu'il s'agit du solde des mouvements effectués jusqu'au 17 janvier 2019. Il a également mentionné que le dernier mouvement effectué sur ce compte est intervenu depuis 2016.
Le compte est intitulé : fonds affaires placement d'argent B et le solde est 684 millions de FCFA. À la question de savoir si les fonds sont destinés à ICC-Services seule, rapporte l'AJT, il nous a répondu qu'il ne peut pas se prononcer et que seul le signataire de ce compte peut le dire.
Selon lui, pour savoir à qui le montant est destiné, on peut se référer au montant inscrit dans le rapport déposé par le comité de suivi. Le solde initial de ce compte est de 1.500.000 FCFA et le dépôt est fait par un certain Bio Djibril. La Cour l'a invité à faire des investigations supplémentaires.
La suite du procès est prévue pour ce jeudi 23 janvier 2018.
Akpédjé AYOSSO

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"1er CAMP de vacances sportives" Nouakchott, du 29 mars au 7 avril 2019

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 01/24/2019 - 00:00
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Malaise dans l’opinion publique malienne après la découverte de violences contre des esclaves

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Le Pib du Bénin estimé à 6,3% en 2019 (BAD)

24 Heures au Bénin - Wed, 01/23/2019 - 20:46

L'économie béninoise se porte bien. C'est ce que révèle un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) publié la semaine écoulée. Selon ce rapport qui retrace les perspectives économiques en Afrique pour les années 2019 et 2020, les prévisions de croissance économique pour le Bénin sont globalement bonnes nonobstant la vulnérabilité du pays aux chocs extérieurs.
Pour l'édition 2019, la BAD a pris en compte dans son rapport, trois domaines. Il s'agit des performances et les perspectives macroéconomiques de l'Afrique ; l'emploi, la croissance et le dynamisme des entreprises ; et enfin les mesures d'intégration en faveur de la prospérité économique de l'Afrique. Selon cette étude, la croissance du Produit intérieur brut (Pib) réel du Bénin a été de 6,0% en 2018, contre 5,4 % en 2017. Pour cette année, la BAD table sur une prévision de 6,3% et 6,8% pour 2020. Une hausse qui s'explique par les bonnes performances de l'agriculture et du coton en particulier (+5,6 %). Le document de la BAD précise aussi que la croissance a été tirée principalement par la consommation finale (+3,6 %).
Le secteur industriel quant à lui, est de +6,7 % et tiré par les usines d'égrenage (+18 %) et du secteur du bâtiment et travaux publics (+8,5 %).
Le secteur des services a progressé de 7,5 % grâce au dynamisme des transports, des postes et des télécommunications (+10,6 %), des banques et autres institutions financières (+9,5 %), du commerce et des industries alimentaires et hôtelières (+6,9 %).
La BAD n'a pas occulté les déficits dans le rapport publié. Ces déficits selon l'institution financière, ont baissé. Le déficit commercial s'est légèrement réduit, passant de 9,1 % du Pib en 2017 à 8,3 % en 2018.
Le déficit budgétaire, les dons y compris, a été réduit à 4,7 % du Produit intérieur brut en 2018, contre 5,9 % en 2017, grâce à la mobilisation des recettes (1,2 % du Pib) et à la réduction des dépenses courantes.
F. A. A.

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PILLAGE DE L’OR ALGÉRIEN : Des hommes d’affaires pointés du doigt

Algérie 360 - Wed, 01/23/2019 - 20:46
Selon Echorouk, l’affaire des arrestations record des orpailleurs arrêtés par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) a dévoilé que des hommes d’affaires seraient impliqués et ce à travers l’exploitation des ressortissants africains dans l’exploration illégale de l’or.

En effet, la même source rapporte qu’en application des instructions du Haut commandement de l’Armée nationale populaire, des brigades de recherche relevant de la Gendarmerie nationale ont procédé à des enquêtes approfondies après l’arrestation par des éléments de l’Armée de plus de 200 orpailleurs. Les enquêteurs sont en effet parvenus à un constat au sujet des personnes impliquées qu’il ne s’agit pas de jeunes désœuvrés mais des hommes d’affaires. Ceux-ci sont accusés d’avoir transporté illégalement des ressortissants africains vers le Sahara algérien, à la frontière avec le Niger, afin de les exploiter dans la fouille illégale de l’or en contrepartie de sommes d’argent dérisoires. En passant aux aveux, quinze (15) ressortissants tchadiens -appréhendés par un détachement de l’Armée en collaboration avec les gardes-frontières  à Tamanrasset- ont fait des révélations fracassantes en avouant qu’ils travaillent pour le compte de cinq (5) hommes d’affaires algériens qui ont des commerce au Ghana, au Togo et au Gabon. Selon toujours les enquêtes, la région montagneuse de “Tiririne” à l’extrême-sud du pays est devenue un endroit préféré des milliers d’Algériens et Africains qui se mettent en quête illégale du précieux métal. A cet égard, le ministère de la Défense nationale a donné des instructions en vue de veiller au grain dans cette région et intensifier les contrôles en vue d’empêcher le pillage des richesses du pays en or. Force est de souligner que le MDN a relevé dans son bilan de 2018 que pas moins de 950 orpailleurs ont été arrêtés, 486 détecteurs de métaux et 945 véhicules ont également été saisis.

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Football/Coupe d’Algérie : le NAHD bat le MC Alger 1-0 et se qualifie en 1/4 de finale

Algérie 360 - Wed, 01/23/2019 - 20:43

ALGER – Le NA Husseïn-Dey a validé son billet pour les quarts de finale de la Coupe d’Algérie de football, en battant le MC Alger sur le score de 1 à 0 (mi- temps : 0-0), mercredi en match comptant pour les huitièmes de finale disputé au stade du 20-Août (Alger).

L’unique but de la rencontre a été inscrit par Gasmi sur penalty (83′) pour le NAHD. Le NA Husseïn-Dey affrontera en quarts de finale le CR Belouizdad en aller et retour. Sept formations ont déjà composté leur billet pour les quarts de finale.

Il s’agit de l’ES Sétif, le Paradou AC, l’USM Annaba, la JSM Béjaia, le CR Belouizdad, CS Constantine et le NAHD, en attendant la rencontre MC Oran – NC Magra, prévue le mardi 29 janvier à Oran.

Résultats partiels

Lundi 21 janvier :

CR Belouizdad – SA Mohammadia 3-0

USM Annaba – CABB Arréridj 3-1

JSM Béjaïa – CRM Bouguirat 4-1

Mardi 22 janvier :

Paradou AC – USM El-Harrach 3-0

ES Sétif – USM Alger 3-1

Mercredi 23 janvier :

Ouargla : MB Rouissat – CS Constantine 1-2

Alger (20-Août) : NA Husseïn-Dey – MC Alger 1-0

Mardi 29 janvier :

Oran : MC Oran – NC Magra (17h00).

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Comité de sécurité algéro-malien: le niveau de coopération « exige davantage d’intensification »

Algérie 360 - Wed, 01/23/2019 - 20:42

ALGER – Le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, Salah-Eddine Dahmoune a affirmé, mercredi à Alger, que le niveau atteint, jusqu’à présent, par le Comité mixte de sécurité algéro-malien en matière de coopération et d’échange « exige davantage d’intensification », en raison de la « faible » mise en oeuvre de différentes recommandations, issues des précédentes sessions de ce mécanisme de sécurité.

Dans son allocution d’ouverture de la 4ème session du comité mixte de sécurité algéro-malien, M. Dahmoune a relevé que « le niveau atteint, jusqu’à présent, en matière de coopération et d’échange, à travers les différents mécanismes de coopération sécuritaire, notamment dans le cadre du Comité mixte de sécurité, dont la dernière session s’est tenue en octobre 2017 à Bamako, exige davantage d’intensification, au regard de la volonté de nos deux pays de hisser la coopération au plus haut niveau ».

Il a déploré la faible mise en oeuvre des recommandations, issues des précédentes sessions, restées lettre morte sur les procès verbaux de ces sessions », d’ou la nécessité, aujourd’hui, « d’œuvrer davantage au soutien du bilan de notre coopération, de remédier aux insuffisances et de lever les entraves aux impacts négatifs sur la réalisation des objectifs que nous fixons ensemble, au mieux des intérêts de nos deux pays et peuples frères ».

Les liens profonds de fraternité liant les deux pays, leurs intérêts, les défis communs complexes de la région et la réalité du voisinage « nous incitent, plus que jamais, à davantage de solidarité et de coopération aux niveaux bilatéral et régional », a-t-il estimé.

Pour M. Dahmoune, l’Algérie et le Mali appartiennent à une région, de plus en plus, menacée par les différentes formes du crime organisé transfrontalier, d’autant que le terrorisme et le crime organisé sont désormais étroitement liés, en particulier le trafic illicite d’armes et de drogues, à travers des réseaux criminels organisés ayant tissé des liens solides avec les groupes terroristes activant dans le Sahel ».

Après avoir rappelé que la sécurité dans la région commune est indivisible, le SG du ministère de l’Intérieur n’a souligné que le voisinage et le destin commun exigent des deux parties « le développement d’une coopération efficace, la mobilisation de tous les moyens de lutte contre le  crime et le terrorisme ainsi que le tarissement de leurs financements, outre l’affrontement de l’extrémisme et des idées destructrices diffusées par les groupes terroristes, en vue d’ébranler la stabilité de nos pays et la sécurité de notre région ».

Le retour des combattants terroristes étrangers « aggravera davantage la situation », a-t-il affirmé, ce qui exige, de tout un chacun, de relever le niveau de vigilance, pour se prémunir des graves répercussions qui en découleront, de relancer la coordination bilatérale et prendre des mesures  unifiées, coordonnées et concrètes.

M. Dahmoune a saisi cette occasion pour souligner l’importance du Comité d’état-major opérationnel conjoint (CEMOC) et saluer son rôle « efficace » dans la coopération et la coordination pour la lutte contre le crime transfrontalier.

L’Algérie réaffirme sa volonté d’accompagner le Mali dans la démarche de paix et de Réconciliation nationale

Réaffirmant la volonté de l’Algérie d’accompagner le Mali dans la démarche  de paix et de réconciliation nationale, et ce, en mettant sa propre expérience à la disposition des Maliens, le SG du ministère de l’Intérieur  a rappelé que la réalisation de la paix et de la sécurité au Mali, « est une démarche pour laquelle l’Algérie a toujours œuvré, à travers les orientations judicieuses du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à la faveur notamment de l’Accord de paix issu du processus d’Alger, lequel a enregistré un progrès considérable dans les étapes de sa mise en œuvre, a-t-il précisé.

Cet accord, a indiqué M. Dahmoune, demeure le cadre et la seule issue à la  crise au Mali, à travers la consécration du dialogue, pour préserver  l’unité territoriale du Mali, sa souveraineté et la cohésion de son peuple ».

Le responsable a dit que la Réconciliation nationale était « le noyau » de ce processus, en vue de restaurer la paix, resserrer les rangs et promouvoir la culture de la tolérance.

A cet égard, M. Dahmoune a salué la réunion qui a regroupé, en juin  dernier, des cadres du ministère et des experts maliens, consacrée à la présentation de l’expérience algérienne en matière de Réconciliation nationale, notamment les principes contenus dans le projet initié par le président Bouteflika, avec l’objectif, a-t-il expliqué, d’unifier les Algériens et d’instaurer la sécurité et la stabilité en Algérie.

Il s’est également félicité de la visite effectuée, en novembre dernier, par une délégation composée de membres de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation et d’un représentant du bureau  du haut émissaire du président de la République malien, chargé de l’exécution de l’Accord de paix et de réconciliation nationale, appelant les experts, dans le cadre des travaux de cette commission, à examiner  l’éventualité de créer un mécanisme technique commun de suivi et de poursuite de la concrétisation de la coopération entre les deux pays, en vue de tirer profit de l’expérience algérienne en matière de Réconciliation nationale.

L’Algérie et le Mali appelés à renforcer leur coopération en matière de  lutte contre la migration clandestine

Le SG du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales a évoqué le phénomène de migration clandestine, en recrudescence, indiquant que l’Algérie est désormais « une destination pour un nombre important de migrants, dont le flux constant a des retombées négatives sur l’ordre et la  sécurité publics ».

Il a souligné que la migration clandestine constitue désormais « un des aspects du crime organisé, à travers les réseaux criminels et terroristes qui ciblent la sécurité et la stabilité du pays », rappelant, à cet effet, les efforts consentis par l’Algérie en matière de prise en charge des migrants clandestins, notamment sur le plan santé, et leur rapatriement dans le respect total de leurs droits et dignité humaine, ce qui n’est pas étranger aux valeurs et traditions de la société algérienne.

Cependant, il a déploré le recours de « certaines parties à l’exploitation de cette question pour ébranler la stabilité de l’Algérie et ternir son image sur les plans régional et international ».

« Je suis convaincu que vous partagez mon avis quant à l’importance de la dimension humaine dans les relations entre nos deux pays, au regard de l’impact de ce volet sensible sur les liens entre les deux peuples, et partant sur la coopération fructueuse et efficace profitables à tous », a poursuivi le même responsable.

« L’établissement d’une coopération solide pour l’appui de cette démarche consistant à lutter contre la migration clandestine qui est devenue un  impératif pour juguler ce phénomène et mettre en échec toute tentative visant à utiliser cette question pour ébranler la stabilité et la sécurité de nos deux pays ou prétexte pour porter atteinte à nos relations bilatérales exceptionnelles », a-t-il conclu.

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Le rôle du pouvoir judiciaire dans la garantie de la crédibilité des élections salué

Algérie 360 - Wed, 01/23/2019 - 20:40

ALGER – Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh, a salué, mercredi, le rôle du pouvoir judiciaire dans la garantie de la crédibilité des rendez-vous électoraux, précisant que 1541 magistrats sont répartis à travers les communes du pays dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales, en prévision de la prochaine présidentielle.

Intervenant à l’ouverture de la session ordinaire du conseil de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), M. Louh a déclaré que le pouvoir judiciaire, en tant que garant des droits élémentaires et libertés « appuiera cette instance qui se trouve aujourd’hui face à une grande responsabilité ».

Affirmant que « la HIISE a prouvé, lors de toutes les précédentes occasions, qu’elle s’acquitte pleinement de son devoir et veille à l’application de la loi, étant l’une des parties garantes de l’égalité entre tous », faisant savoir que « toutes les saisines faites par l’Instance dans le cadre des dernières élections législatives et locales ont été prises en charge, y compris les mesures de poursuites pénales ». Plusieurs jugements ont été rendus concernant les faits à caractère pénal, a-t-il assuré.

Concernant les préparatifs de la présidentielle 2019, le ministre a expliqué que les tribunaux trancheront les recours introduits au sujet des décisions prises par les commissions des circonscriptions électorales relatives au refus d’opposition à l’inscription et la radiation des listes électorales.

Les magistrats répartis à travers les communes, à la tête des commissions électorales, se chargeront de la validation des listes définitives après achèvement de la période de révision exceptionnelle, a-t-il ajouté.

Dans le cadre de leurs prérogatives, en cas de signalement, saisine ou doléance par la HIISE au sujet de faits à caractère pénal, les parquets engagent directement des poursuites judiciaires à l’encontre de ceux qui commettent des actes punissables à même de troubler le déroulement normal et bon de la prochaine élection, a ajouté M. Louh.

Le ministre a également mis l’accent sur le rôle important de la HIISE, « l’un des principaux mécanismes constitutionnels qui garantissent transparence et crédibilité des élections », de par leur indépendance, leurs prérogatives et leur composante, ce qui contribuera à l’édifice politique et institutionnel du pays, faisant remarquer que « ce rôle exige un climat approprié auquel contribuent tous ceux qui veulent que l’Algérie gagne l’enjeu de la prospérité et de la stabilité ».

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Foot/Coupe d’Algérie : CRB – NAHD, choc des quarts de finale

Algérie 360 - Wed, 01/23/2019 - 20:38

ALGER  – Le match CR Belouizdad-NA Hussein-Dey sera le choc des quarts de finale de la coupe d’Algérie de football, à l’issue des sept rencontres de huitièmes de finale disputées lundi, mardi et mercredi.

Pour les autres quarts de finale, une deuxième affiche pourrait mettre aux prises le CS Constantine au MC Oran en cas de victoire de ce dernier devant NC Magra,dans le dernier match des 8es de finale programmé pour mardi 29 janvier à Oran.

Deux formations du championnat de Ligue 2 sont, pour le moment, présentes en 1/4 de finale, à savoir l’USM Annaba et JSM Béjaia, en attendant une probable qualification du NC Magra.

Les rencontres des quarts de finale se disputeront en aller et retour (19 et 20 février aller, 26 et 27 février retour).

Programme des 1/4 de finale : 

JSM Béjaïa-Paradou AC

CR Belouizdad- NA Husseïn-Dey

USM Annaba- ES Sétif

CS Constantine-Vainqueur MC Oran-NC Magra.

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La quantité de poudre de lait distribuée aux laiteries a atteint 18.900 tonnes mensuellement

Algérie 360 - Wed, 01/23/2019 - 20:38

ORAN – Le directeur de l’appui à l’Office national du lait et ses dérivés, Benhacine Rafik, a souligné, mercredi à Oran, que la quantité de la poudre de lait, distribuée aux laiteries et aux éleveurs du pays, a atteint 18.900 tonnes mensuellement, après la hausse de cette quantité, décidée l’année dernière, par le gouvernement.

En marge de l’ouverture de la 4ème édition du Salon international de l’agriculture, au Centre des conventions d’Oran, le même responsable a déclaré que la quantité de la poudre de lait, distribuée aux laiteries et aux éleveurs qui permet de fournir le marché en sachets du lait subventionné à 25 dinars le litre, a atteint 18.900 tonnes par mois soit une hausse de 30 pc.

Le gouvernement avait décidé, en avril 2018, d’augmenter cette quantité suite à la pénurie du lait en sachets enregistrée à cette période, rappelle-t-on. Selon le même responsable, la hausse de 30 pc de la poudre de lait a atteint les 4.500 tonnes mensuellement distribuées à 119 laiteries, liées par une convention de distribution de poudre avec l’Office précité dont 15 laiteries publiques et 101 autres privées. Le nombre global des unités activant au niveau national est de 210 laiteries.

Par ailleurs, Rafik Benhacine a révélé que l’Office du lait effectue, dans le cadre des conventions avec les secteurs public et privé, le suivi du système de soutien à la production de cette filière, avec la participation des directions des services agricoles des wilayas. À travers le système de soutien, l’Office accompagne les éleveurs dans différentes étapes de production en leur fournissant un suivi technique par des équipes spécialisées.

« Ces équipes sont présentes dans certaines wilayas seulement et nous aspirons étendre leur présence au niveau d’autres wilayas disposant de compétences et de moyens de production du lait, à l’instar de Souk Ahras, Blida et Relizane », a-t-il dit, précisant que « le suivi technique assuré aux éleveurs leur donne accès à des informations leur permettant d’améliorer leur rendement et fournir des données sur le marché , sur les approvisionnement et les mécanismes de financement, les assurances et l’investissement ».

Concernant les dispositions prises pour éviter la pénurie du lait en sachets subventionné, M. Belhacine a évoqué l’accord entre l’Office et les laiteries concrétisé par la feuille de route permettant de connaitre les quantités produites, leur traçabilité depuis le début de la production pour jusqu’à la mise en vente chez le détaillant. « Ce qui nous permet de relever l’amélioration de la distribution et d’éviter les pénuries de cette denrée de première nécessité », a-t-il expliqué.

Pour la consommation du lait cru, le même responsable a signalé que les besoins du citoyen en ce produit sont en augmentation face à la hausse de la collecte du lait. Celle-ci est passée de 300 millions de litres durant la décennie dernière à 800 millions de litres en 2018. L’Algérie compte un cheptel bovin de 2 millions de têtes dont 1 million de vaches laitières et 30 pc de races développées, importées et destinées à la production laitière.

La 4ème édition du Salon international d’agriculture a débuté, mercredi, avec la participation de 100 exposants, a souligné son commissaire, Belhadj Amara Chamseddine. Cette manifestation vise à initier un partenariat entre les différents acteurs du secteur agricole pour impulser ce dernier afin qu’il soit une alternative aux hydrocarbures, ont fait savoir les organisateurs.

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Les douanes béninoises et nigériennes interconnectées dès ce 25 janvier

24 Heures au Bénin - Wed, 01/23/2019 - 20:20

Les services de douane du Bénin et du Niger vont procéder au lancement officiel de l'interconnexion de leurs systèmes informatiques, ce vendredi 25 janvier 2019, au Poste de contrôle juxtaposé (PCJ) de Malanville. L'annonce a été faite le samedi 19 janvier 2019 à Niamey par le directeur général de la douane nigérienne, Amadou Oumarou. Cette réforme des douanes béninoises et nigériennes s'inscrit dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la douane (JID), célébrée le 26 janvier de chaque année.
En prélude à cette manifestation, une délégation des douanes béninoises s'est rendue, le week-end dernier, au Poste de Contrôle Juxtaposé de Malanville pour une séance de travail avec les douaniers nigériens. L'objectif de cette rencontre est de discuter de l'organisation pratique de l'édition 2019 des Journée internationales de la douane (JID), d'élaborer la liste des participants, d'identifier les mesures de sécurité et autres dispositions idoines en vue de la réussite de l'événement.
Plusieurs activités sont prévues pour marquer cette journée historique. Il s'agit entre autres, de la revue conjointe de troupe par les deux directions générales ; la présentation de l'interconnexion entre le Bénin et le Niger ; la présentation de la procédure de transit électronique (T1) ; la présentation du programme OEA du Bénin et des réformes engagées par les douanes du Niger.
L'édition 2019 des JID est placée sous le thème : « Des frontières SMART pour des échanges commerciaux fluides et le mouvement sans entrave des personnes et marchandises ». A travers ce thème, l'Organisation mondiale des douanes (OMD) entend dédier l'année 2019 au mouvement transfrontalier fluide et rapide des marchandises, des personnes et des moyens de transport. Elle s'est aussi engagée à promouvoir le changement de frontière, en frontière plus intelligente ou « SMART », plaçant ainsi la douane dans un rôle de pivot central, de liaison et de coordination de toutes les actions visant la facilitation du commerce par la sécurité. L'
Le concept de frontière « SMART » vient d'être ainsi introduit pour renforcer les efforts des pouvoirs publics afin de faciliter le commerce et le mouvement des personnes, tout en atténuant les menaces inhérentes aux flux transfrontalières des marchandises, des voyageurs et des moyens de transport.
« SMART » permet également de sécuriser les frontières, de mesurer la performance, d'automatiser les procédés, de gérer les risques et d'intégrer la technologie.
La douane, les services partenaires aux frontières et les opérateurs économiques sont appelés à poursuivre leurs efforts en vue de l'objectif commun du renforcement de la sécurité de la chaîne logistique et de l'efficacité fondée sur la confiance mutuelle et la transparence. La mesure de la performance réelle de la douane dans la facilitation des échanges, le contrôle des frontières et l'évaluation du travail global de l'organisation douanière, constituent deux piliers fondamentaux de la prise de décisions fondées pour les administrations douanières.
F. Aubin AHEHEHINNO

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