WASHINGTON – Alors qu’il stagne dans les pays les plus riches tant il est déjà répandu, l’usage du smartphone progresse nettement dans les économies émergentes, selon une étude mondiale publiée mardi.
C’est en Corée du Sud que le smartphone est le plus utilisé, avec 95% des adultes qui tapotent sur leur écran tactile, selon les chiffres du Pew Research Center. Viennent ensuite les Pays-Bas (87%), la Suède (86%), l’Australie et les Etats-Unis (81%), l’Espagne (80%), l’Allemagne (78%), le Royaume-Uni (76%) et la France (75%).
Dans les 18 pays développés étudiés, trois adultes sur quatre utilisaient un smartphone en 2018, tandis que 17% avaient un téléphone basique et 6% n’avaient aucun mobile. Dans les neuf économies émergentes étudiées, l’usage du smartphone est très varié, allant de 60% en Afrique du Sud à 24% en Inde.
En tout, l’étude estime que 45% des adultes en ont un tandis qu’un tiers usent d’un type de mobile moins sophistiqué. L’enquête ne comprend pas la Chine, l’un des plus grands marchés de smartphones au monde.
Autre enseignement, dans tous les pays étudiés, ce sont les personnes les plus jeunes, les plus diplômées et aux revenus les plus élevés qui ont un smartphone. Certains pays émergents voient des progrès rapides dans l’usage du smartphone, surtout chez les plus jeunes adultes.
Par exemple, 85% des Brésiliens de moins de 34 ans avaient un smartphone, contre trois sur cinq en 2015. Aux Philippines, le rythme d’adoption a plus que doublé en trois ans, pour atteindre 71%. L’étude porte sur 30.133 personnes dans 27 pays entre le 14 mai et le 12 août 2018.
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ALGER – Cent quatre-vingt-douze (192) personnes ont trouvé la mort et 5.078 autres ont été blessées dans 4.377 accidents de la route survenus en 2018 dans les wilayas du centre, a indiqué mercredi l’inspecteur régional de la région centre, le contrôleur de police, Mahmoud Rabah.
Présentant le bilan d’activité annuel de la police de la région centre, le même responsable a fait état d’une baisse du nombre d’accidents de (-163) accidents par rapport à 2017 et en nombre de blessés passant de 5.354 à 5.078, alors que celui des décès a augmenté d’un (+1) cas.
La wilaya d’Alger vient en tête de liste de ce bilan avec 50 cas de décès, suivie de la wilaya de M’sila avec 32 cas et Blida avec 18 cas, a ajouté le même responsable.
Le facteur humain reste la principale cause dans 94% des accidents liés notamment aux dépassements dangereux, à l’excès de vitesse, au non respect de la distance de sécurité, et du code de la route ainsi que la conduite en état d’ébriété.
Concernant les actions dissuasives la même région a enregistré, au cours de la même année (2018), 31.093 délits routiers, 115.454 cas de retrait de permis de conduire et la mise en fourrière de 7881 véhicules, a indiqué M.Rabah.
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SOUK AHRAS- Pan d’une mémoire collective entre les deux peuples algérien et tunisien, et témoins de la lutte des peuples maghrébins contre le colonialisme, les événements sanglants de Sakiet Sidi Youcef dont le 61ème anniversaire sera célébré vendredi prochain, demeurent un « champ d’investigation ouvert » à même de rapprocher davantage les deux peuples.
Pour Dr Djamel Ouarti, enseignant d’histoire à l’université Mohamed-Chérif Messaadia de Souk Ahras, les événements de Sakiet Sidi Youcef « n’ont pas suffisamment été étudiés ».
Pour lui, les quelques études et recherches universitaires consacrées à ces événements sont basées sur des informations rapportées par la presse d’alors ou dans le cadre des articles abordant ces événements en tant qu’un « détail » de la Guerre de libération nationale.
Ainsi, cet épisode a été évoqué par le défunt Dr Yahia Bouaziz, dans le second tome de son ouvrage « la révolution d’Algérie aux 19ème et 20ème siècles » et par Abdalah Megalati dans sa thèse de magister sur « le rôle des pays du Maghreb arabe dans le soutien de la révolution de libération algérienne », souligne l’universitaire.
Dr Ouarti affirme également qu’en dépit des efforts des deux ministères des Moudjahidine et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, les chercheurs sur la révolution libératrice trouvent des difficultés d’accès aux diverses archives exigeant des déplacements personnels vers les lieux de leur conservation à l’étranger, à l’instar de la France, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et de la Syrie.
Il a également rappelé que le défunt Achour Bouchama qui enseignait l’histoire à l’université des sciences islamiques, Emir Abdelkader de Constantine, a entamé, de son côté, en 1997 une thèse de doctorat sur « la révolution algérienne à travers les deux quotidiens La dépêche de Constantine et Le réveil de Sétif », où les événements de Sakiet Sidi Youcef constituaient un chapitre de l’histoire, mais il est mort en 2018 avant de la terminer.
Dr Ouarti a appelé, à ce titre, les universitaires à consacrer des mémoires et des thèses à ces évènements en consultant des archives, des journaux (El Moudjahid, la Dépêche de Constantine) et des témoignages en plus des écrits.
« L’agression sur Sakiet Sidi Youcef traduisait la situation confuse de la IVème République et la suprématie de l’idée de l’Algérie française consacrée par la décision de la France prise le 1er septembre 1956 de poursuivre les unités de l’Armée de libération nationale (ALN) même en territoire tunisien », a ajouté le même spécialiste qui a relevé qu’entre juillet 1957 et janvier 1958, l’ALN a mené 84 opérations sur la frontière algéro-tunisienne.
Dr Ouarti a rappelé aussi qu’une série de frappes avait déjà touché Sakiet Sidi Youcef le 1 et 2 octobre 1957 et qu’à la mi-janvier 1958, des djounoud de l’ALN avaient tué, dans une embuscade à une patrouille de l’armée française, 15 soldats et en emprisonnaient 4 autres. Le 30 janvier 1958, la
défense anti-avion de l’ALN tire sur un avion français et le 7 février 1958, des unités de l’ALN ripostent à un autre avion français.
Le 8 février 1958 qui est, ajoute Dr Ouarti, un jour de marché hebdomadaire du paisible village de Sakiet Sidi Youcef et précisément à 9h00, un avion français touché est contraint à atterrir en catastrophe à Tébessa et à 10h00 du même jour, l’état-major des forces armées françaises donna l’ordre de frapper le village de Sakiet Sidi Youcef.
Vingt six (26) chasseurs-bombardiers Corsair lancent le bombardement meurtrier contre le village tuant 79 personnes dont 20 enfants et 11 femmes, blessant 130 autres et rasant des infrastructures, rappelle l’universitaire.
Le bombardement avait détruit quatre camions de la Croix-Rouge suisse et du Croissant-Rouge tunisien chargés de vêtements qui allaient être distribués, assurent plusieurs sources historiques.
Le bombardement de Sakiet Sidi Youcef reflète le désespoir de la France
Le bombardement de Sakiet Sidi Youcef a provoqué sur le plan international un revirement en faveur de la cause algérienne, a indiqué l’universitaire.
« Le commandement de la Révolution a exprimé sa solidarité totale avec le peuple tunisien et placé les unités de l’ALN à la disposition du gouvernement tunisien dans le face-à-face contre l’ennemi Les Etats-Unis avaient qualifié le bombardement d’ »acte fou » note Dr Ouarti, qui souligne que l’événement, contre les attentes françaises, « a dopé le moral des révolutionnaires algériens ».
Il a ajoute que l’Union soviétique avait expliqué l’attaque par « le désespoir de la France devant son incapacité à brider le peuple révolté ».
« L’emplacement de Sakiet Sidi Youcef était stratégique en tant que zone frontalière pour l’activité de l’ALN, centre de transit des armes et munitions et lieu de regroupement des réfugiés », ont relevé Amel Djeddi et Khaoula Bouziane, dans leur mémoire de master présentée en 2016 à l’université de Tébessa et intitulée « l’agression française sur Sakiet Sidi Youcef et son impact sur la position tunisienne envers la révolution ».
Approchées par l’APS, les deux chercheuses ont souligné que parmi les plus importants ouvrages de référence à leur travail figurent le livre « Les tunisiens et la révolution algérienne » du chercheur tunisien Habib Hassan Ellaouleb et l’étude « Les rapports algéro-maghrébins et africains durant la Révolution algérienne » d’Abdallah Megalati.
Pour ces deux universitaires, ces mémoires abordent les évènements étudiés selon des angles multiples malgré le fait de refléter parfois « des points de vue personnels ou des orientations politiques et idéologiques ».
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ALGER- Le groupe parlementaire d’amitié « Algérie-République Tchèque » a été installé mardi à l’Assemblée populaire nationale (APN) pour la promotion et la coordination des positions des deux pays dans les différents fora parlementaires, a indiqué un communiqué de l’APN.
« Les relations entre les deux pays ont connu un +saut qualitatif+ sous la direction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, soucieux de renforcer ces relations », a soutenu le vice-président de l’APN chargé des affaires extérieures, Abderrazak Terbeche qui a présidé la cérémonie d’installation en présence de l’ambassadrice de Tchéquie à Alger, Lenka Pokorna.
Par ailleurs, le même responsable a évoqué « le rôle important des groupes d’amitié dans la création d’espace d’échange sur les questions d’intérêts commun », affirmant que la mise en place de ce groupe vise « la promotion de la coopération et la coordination des positions dans les différents fora parlementaires outre l’accord mutuel sur le soutien des candidats des deux pays pour assumer des fonctions internationales ».
De son côté, l’ambassadrice tchèque a salué « les efforts consentis en faveur de la promotion et de la diversification de la coopération bilatérale au service des aspirations des deux pays pour davantage de réalisations communes dans les domaines économique et culturel ».
Pour sa part, le député Kacem Laid, président de ce groupe, a réitéré « l’attachement de l’Algérie à la promotion de sa coopération avec la Tchéquie », affirmant que ce groupe « encourage à intensifier les visites, à échanger les experiences et à diversifier les formes de coopération ».
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ALGER- Plus de 120 exposants nationaux et internationaux prendront part à la 2ème édition du Salon de l’électricité et des énergies renouvelables (SEER) qui se tiendra du 10 au 13 février en cours à Alger, ont indiqué mercredi les organisateurs de cette manifestation économique et scientifique.
Ce salon est un espace pour présenter les dernières innovations dans les domaines de l’électricité et des énergies renouvelables, ont-ils expliqué lors d’une conférence de presse.
Cette 2ème édition du SEER a pour but également de présenter des solutions innovantes dans la production de l’énergie, de la transmission, de la distribution et du stockage et de l’éclairage, afin d’apporter des solutions pratiques et durables aux différents problèmes à l’instar du gaspillage de l’énergie, ont-ils précisé.
Ce salon ambitionne, notamment, d’être un espace répondant aux besoins énergétiques du pays et d’échanger des solutions innovantes et d’avenir surtout dans les domaines de l’économie de l’électricité et de la lutte contre la contrefaçon ainsi que dans le domaine des énergies renouvelables (solaire et éolienne).
Cette année, le SEER accueille sept (7) pays participants (Allemagne, France, Espagne, Chine, Tunisie, Turquie et Arabie Saoudite) afin qu’ils partagent avec les professionnels algériens leurs solutions novatrices contre le gaspillage de l’énergie et la contrefaçon des équipements pouvant provoquer des accidents domestiques et industriels graves.
En marge du salon, des conférences seront animées par des spécialistes, tandis que des clubs scientifiques seront organisés par des étudiants qui viendront enrichir le salon en termes de réflexions et d’actualités dans le domaine des énergies du futur.
Les thématiques qui seront présentées concernent l’éclairage économique, l’efficacité énergétique du bâtiment et le compteur électrique intelligent.
En outre, un projet « Tipaza Smart-city » sera présenté par l’Unité de développement des équipements solaires du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER).
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ORAN – Une centaine de projets associatifs ont été financés par le Programme d’Appui Jeunesse Emploi (PAJE) depuis son lancement en 2015, dans le cadre de sa Contribution au Développement Associatif (CODEVA), destinés à l’insertion professionnelle des jeunes dans les quatre wilayas-pilotes, a indiqué mercredi à Oran le directeur national de ce programme.
« Depuis son lancement, le PAJE a accompagné techniquement et financé de manière directe ou indirecte pas moins de 95 projets dans le cadre de la Contribution au Développement Associatif (CODEVA), destinés à l’insertion professionnelle des jeunes dans les wilayas d’Annaba, Khenchla, Béchar et d’Ouargla », a précisé à la presse Abderezzak Boucherir, en marge du 2ème séminaire régionale de visibilité du PAJE.
Résultant d’une convention de financement entre l’UE et l’Algérie, le PAJE est un programme d’appui au développement et à la mise en œuvre des politiques nationales de la jeunesse et de l’employabilité des jeunes.
Il est doté d’une enveloppe de 26 millions d’Euros, (dont 23,5 millions représentent la contribution européenne et 2,5 millions la contribution algérienne), ce programme a été entamé en 2015 et se poursuivra jusqu’au mois de décembre 2019.
PAJE se décline en trois dimensions : le renforcement de l’inter-sectorialité et des partenariats, la jeunesse et la société civile et enfin la structuration de l’économie sociale et solidaire et l’appui à la création d’activités favorisant l’employabilité.
L’un des axes d’intervention du PAJE est le renforcement de l’accompagnement des jeunes en vue de leur insertion socioprofessionnelle en s’appuyant sur la société civile, et se traduit par le financement de projets associatifs, par le biais de subventions à travers un fonds dénommé « Contribution au développement associatif » (CODEVA) doté d’une enveloppe de 4 millions d’euros.
Son objectif spécifique étant de renforcer dans les wilayas-pilotes du programme (Annaba Béchar, Oran et Khenchela), les capacités institutionnelles, organisationnelles et opérationnelles des acteurs de la société civile actifs dans le domaine de l’appui à la jeunesse.
Pour le responsable, ces derniers projets ont pris la forme d’aides à l’insertion professionnelle des jeunes (information, conseil, orientation, formation, accompagnement), des financements de projets associatifs visant l’insertion professionnelle de la jeunesse ou encore des projets d’entreprenariat via les dispositifs d’emploi existants.
Les projets financés touchent aux différents secteurs comme l’élevage, l’artisanat, l’environnement, les médias entre autres. « Les résultats sont positifs dans la mesure où aucune difficulté majeure n’a été enregistrée dans la réalisation des projets », a-t-il indiqué.
Un autre axe du PAJE, non moins important, a été évoqué par le même responsable, en l’occurrence, l’inter-sectorialité, caractérisé par l’implication de 13 secteurs dans ce programme.
Pas moins de 130 entreprises de jeunes ont été créées depuis 2015 au titre du PAJE, ce qui a permis l’insertion professionnelle de près de 500 jeunes dans des activités génératrices de richesses et valeur ajoutée, a-t-il fait savoir.
Pour la représentante de l’Ambassadeur de l’UE en Algérie, Silvia Severi, également Cheffe des opérations de coopération à la délégation de l’UE, cette rencontre est une « occasion pour faire le point sur le partenariat Algérie-UE en matière d’appui aux jeunes et à leur insertion dans le monde du travail et leur futur entreprenariat ».
« La rencontre est également une opportunité pour échanger et approfondir les réflexions avec les acteurs dans ce domaine qui vont participer activement à la création d’emplois et à l’intégration de la jeunesse dans la vie économique du pays », a-t-elle ajouté.
Elle a également abordé la plateforme « Cap jeunesse », qui est une plateforme innovante et expérimentale pour favoriser l’employabilité, l’entrepreneuriat des jeunes et l’articulation avec la société civile.
Depuis son lancement en mars 2018, elle a reçu pas moins de 686 personnes pour une information, une orientation et un accompagnement personnalisé des jeunes, dans la durée, pour la construction de leurs projets.
« Ce projet dans les wilayas-pilotes prendra fin en décembre 2019. Nous espérons des résultats positifs pour pouvoir le mettre en œuvre dans d’autres wilayas », a souligné Mme Severi.
De son côté, le directeur local du programme à Oran, Fayçal Saïdi, également directeur local de l’emploi, a fait savoir que dans la wilaya d’Oran plus de 83 entreprises ont été créées grâce à ce programme, ce qui a permis de générer plus de 580 postes d’emplois.
Plusieurs projets ayant bénéficié de l’appui du PAJE ont été présentés, entre autres, le projet « une école-chantier » pour la formation professionnelle et l’employabilité des jeunes de l’association Santé Sidi El Houari (SDH) et le projet « lueurs pour jeunes non-voyants d’Oran » dont a bénéficié l’association sociale pour l’insertion professionnelle des aveugles et amblyopes.
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CONSTANTINE – Trente sept (37) cybercriminels incitant à l’immigration clandestine ont été arrêtés durant l’année 2018 dans la région Est du pays, a révélé mercredi à Constantine le responsable du service des enquêtes de l’Inspection régionale de la police de l’Est, le commissaire-divisionnaire, Mohamed Boubata.
Ces cybercriminels, arrêtés dans la wilaya d’El Tarf, activaient dans une dizaine de réseaux organisés de trafic de migrants, a précisé l’officier supérieur au cours d’une conférence de presse consacrée au bilan des activités de la police de la région dans l’Est du pays, organisée au siège de l’inspection régionale de la police de l’Est.
Soulignant que la démarche s’inscrit dans le cadre de la stratégie mise en place par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) pour la lutte contre ce phénomène, le commissaire divisionnaire a relevé que l’arrestation de ces individus, dont le mode d’opérations (recrutement des candidats à l’immigration clandestine) se fait via les réseaux sociaux, a permis la saisie d’important matériels et outils utilisés dans le domaine naval.
Le démantèlement de réseaux de cybercriminels s’adonnant au trafic de véhicules et de pièces archéologiques, entre autres, a également marqué les activités de l’Inspection régionale de la police de l’Est durant l’exercice 2018, a fait savoir le même responsable, qui a mis l’accent sur les répercussions de tels actes sur l’économie nationale et sur « les réflexes sociétaux et psychologiques des citoyens ».
Rappelant l’ouverture, en 2017, de brigades spécialisées dans la lutte contre la cybercriminalité à travers les différentes wilayas dans l’Est du pays, le commissaire-divisionnaire Boubata a fait part de 1.165 affaires de cybercriminalité enregistrées en 2018 dans les 15 wilayas relevant des compétences de l’Inspection régionale de la police de l’Est.
Ces affaires ont donné lieu à l’arrestation de 1.042 individus, a ajouté le même responsable, rappelant qu’en 2017, il a été enregistré 1.064 affaires de cybercriminalité ayant conduit à l’arrestation de 829 individus.
Considérant que le traitement sécuritaire de la cybercriminalité ne suffisait pas à lui seul pour faire face à ce phénomène de la société, M. Boubata a insisté sur l’intensification des campagnes de sensibilisation auprès des jeunes utilisateurs d’Internet et des réseaux sociaux pour les mettre en garde contre les dangers de « l’utilisation abusive et irresponsable surtout » des nouvelles technologies et des jeux électroniques.
Par ailleurs, le commissaire-divisionnaire du service des enquêtes de l’Inspection régionale de la police de l’Est a fait part d’une augmentation du nombre de comprimés de psychotropes saisis en 2018 atteignant les 335.000 comprimés de psychotropes avec une augmentation de 7.000 comprimés par rapport à l’année 2017.
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ORAN – L’Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (ENTMV) envisage d’ouvrir trois agences à Ghazaouet (Tlemcen), Ain Témouchent et Oran pour une meilleure prise en charge des clients, a-t-on appris mercredi auprès de la direction régionale de l’ENTMV basée à Oran.
Il s’agit d’une agence à Ghazaouet située en face du port à la demande de la Direction générale de l’ENMTV, d’une autre au centre-ville d’Ain Témouchent et une à Oran, a indiqué la directrice régionale de l’ENMTV, Amaria Zerouali.
Cette opération visant à améliorer les conditions d’accueil et à rapprocher l’ENTMV des clients permettra d’épargner les longs déplacements aux voyageurs pour réserver et acheter les billets, surtout en saison estivale qui enregistre le grand flux, a souligné Mme Zerouali, rappelant que l’agence de Ghazaouet est restée fermée depuis 2002 alors que celle d’Ain Témouchent depuis 2008.
La direction régionale de l’ENMTV compte ouvrir une agence avant la saison estivale 2019 à haï Sidi El Houari proche de la gare maritime du port d’Oran, surtout après la réalisation du téléphérique reliant le port au centre-ville, ce qui contribuera à faciliter le déplacement des voyageurs de et vers le port.
Le réseau de l’ENTMV à l’Ouest du pays compte six agences situées à Tlemcen, Maghnia, Sidi Bel-Abbès, Relizane et Mostaganem outre deux à Oran.
Le nombre de voyageurs sur les lignes maritimes de l’ENMTV ouest est de 8.000 chaque saison estivale, sachant que l’entreprise assure au niveau de l’Ouest trois lignes que sont Oran-Alicante, Oran-Marseille et Oran-Barcelone.
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OUARGLA – Les superficies dédiées à la céréaliculture ont connu une extension de près de 50 % cette saison, par comparaison à la saison écoulée (2017/2018), a-t-on appris mercredi auprès de la direction des Services agricoles (DSA).
Les surfaces céréalières (blé dur et tendre, orge et avoine), irriguées sous pivot, sont ainsi passés de 2.700 à 4500 hectares, a précisé à l’APS le chargé de cette filière à la DSA, Mohamed Laâzri.
Plusieurs facteurs ont contribué au développement de ce genre cultural, concentré dans les communes de Hassi-Messaoud (zone de Gassi-Touil), N’goussa (Sahn) et Hassi-Benabdallah, notamment les facilitations accordées par le biais de la Coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS) à travers le guichet unique, a-t-il ajouté.
L’intérêt porté ces dernières années à la filière par les agriculteurs, l’attribution de terres dans le cadre de la concession et l’accompagnement et soutien de l’Etat, expliquent aussi cette relance de la céréaliculture dans la wilaya d’Ouargla.
L’abondance de la ressource hydrique (souterraine), notamment à Gassi-Touil, une zone prometteuse pour le développement de grandes cultures, a favorisé aussi cette tendance.
La campagne des labours-semailles, lancée en octobre dernier, a touché jusqu’ici 3.010 ha, dont 2.229 ha de blé dur, 355 ha de blé tendre, 299 ha d’orge et 127 ha d’avoine, selon les services agricoles.
Les services agricoles tablent cette année sur une prévision de récolte de 100.000 quintaux de céréales, avec un rendement moyen de 35 Qx/ha, soit quelques 15.000 quintaux de plus que l’an dernier.
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WASHINGTON – Le Sahara Occidental occupé demeure un territoire non libre où le respect des droits politiques et civiques connait une régression importante, selon l’ONG Freedom House.
En 2018, les territoires sahraouis illégalement occupés par le Maroc n’ont enregistré aucun progrès en matière de libertés démocratiques, précise l’ONG américaine dans son rapport 2019 sur la démocratie dans le monde, présenté mardi à Washington.
Freedom House leur attribue un score de 4 points sur cent (4/100), l’un des plus mauvais au monde. La situation des libertés au Sahara Occidental occupé, sous occupation marocaine, ne s’est pas améliorée, les territoires cumulent chaque année des notations négatives.
Le rapport qui couvre la démocratie en termes de libertés civiques et de droits politiques s’intéresse, entre autres, au pluralisme et à la participation politiques, ainsi qu’à la liberté d’expression et aux droits d’association.
L’année dernière, le Sahara Occidental a enregistré les pires scores en matière de libertés civiques et droits politiques, cumulant une notation de 7/7 pour ces deux indicateurs ainsi que pour l’indicateur relatif à l’évaluation de la liberté en général.
La notation pour ces trois indicateurs est établie sur ordre décroissant de 1 à 7 où le score 1 (un) représente un degré maximal de liberté et le 7 (sept) le plus mauvais score.
Freedom House a encore intégré cette année le Sahara occidental dans le classement des territoires « non indépendants », en veillant à la faire apparaitre sur la carte géographique comme un territoire complètement séparé du Maroc. Le rapport détaillé sur la situation des libertés au Sahara occidental sera publié incessamment, indique Freedom House.
A l’échelle mondiale, l’ONG constate un recul des libertés en 2018 pour la treizième année d’affilée. Sur les 195 pays évalués, 68 ont connu une régression des droits politiques et des libertés civiques contre 50 seulement qui en ont enregistré une progression.
Ce centre de réflexion alerte sur l’affaiblissement de la démocratie aux Etats-Unis, qui a été en particulier impactée par la régression de l’Etat de droit et des garde-fous contre la corruption.
En matière de libertés, les Etats-Unis connaissent actuellement des « tendances similaires » à celles observées dans des « pays où la démocratie a été rattrapée par l’autoritarisme », avertit cette ONG.
« Le plus grand danger vient du fait que la démocratie aux Etats-Unis n’est pas infiniment durable, surtout si un président montre peu de respect pour ses principes », a explique Michael Abramowitz, président de Freedom House.
L’ONG basée à Washington relève que le score de 86/100 obtenu par les Etats-Unis cette année en matière de libertés « place la démocratie américaine plus près de celles qui sont en difficultés comme en Croatie que des démocraties traditionnelles en Allemagne et au Royaume Uni ».
« La détérioration continue de la démocratie américaine accélérera le déclin en cours de la démocratie mondiale. En effet, elle l’a déjà fait », s’inquiète l’ONG.
Les attaques multipliées du président Trump contre le pouvoir judiciaire, la presse, et sa « résistance aux garde-fous contre la corruption sont toutes des tactiques connues des autocrates étrangers et des démagogues populistes qui cherchent à subvertir le contrôle de leur pouvoir », soutient Freedom House.
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TEHERAN – Le président iranien, Hassan Rohani, a souligné mercredi que « l’instauration de la stabilité et d’une sécurité totale » en Syrie constituaient l’un des objectifs régionaux les plus importants de Téhéran, saluant les victoires remportés par le peuple et le gouvernement syriens face au terrorisme », ont rapporté des médias locaux.
Au cours d’une rencontre avec le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, qui effectue un visite officielle en Iran, M. Rohani a déclaré que « depuis la victoire de la Révolution islamique iranienne, les relations amicales et étroites entre Téhéran et Damas ont commencé avec une attention particulière de la part des dirigeants des deux pays et que ces relations se poursuivront plus rapidement, et ce, dans tous les domaines au service des intérêts des deux peuples », a rapporté l’agence iranienne Fars News.
Le président iranien a félicité, à l’occasion, le chef de la diplomatie syrienne pour « les progrès et les victoires remportés par le peuple et le gouvernement syriens face au terrorisme », a ajouté la même source. « Il ne fait aucun doute que votre victoire face à un complot majeur dans cette région, dirigée par les Etats-Unis et certains pays, est une grande victoire pour le peuple syrien et pour toute la région.
L’instauration de la stabilité et d’une sécurité totale en Syrie et le retour à une vie normale constituent l’un des objectifs régionaux et de la politique étrangère de l’Iran », a souligné le président Rohani, a poursuivi l’agence Fars News.
« Vaincre ces problèmes est un objectif commun aux deux pays. Il est donc nécessaire de renforcer de plus en plus la coopération et la coordination entre nous dans tous les domaines », a précise encore M. Rohani, assurant que « les relations entre les deux pays et les deux peuples devaient rester fermes ».
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, est arrivé mardi à Téhéran pour une visite officielle à l’invitation de son homologue iranien, Mohammad Jawad Zarif. Dans ce contexte, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné la nécessité de la coordination et de la coopération entre les pays de la région, dénonçant le soutien apporté par Israël aux groupes armés sur le territoire syrien.
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Les membres du gouvernement réunis en Conseil des ministres ce mercredi 06 février 2019, ont adopté le Plan d'actions national sur la gestion durable des terres 2018-2027.
Selon le relevé du Conseil des ministres, le défaut de planification de la gestion des terres et des ressources agroforestières a induit au fil des ans, leur dégradation avancée.
En l'espace de 35 ans, précise le Conseil des ministres, le pays a perdu environ 48% de sa forêt dense qui ne couvre désormais que 0,29% du territoire.
Une telle situation selon le gouvernement, est de nature à provoquer de plus graves dégradations physiques et une vulnérabilité accrue des écosystèmes face au changement climatique si rien n'est fait.
Ainsi, prenant la mesure de l'enjeu sur l'environnement et en vue d'y remédier durablement, il a initié en février 2018, un atelier qui a regroupé des acteurs spécialisés d'origines socioprofessionnelles diverses. Les travaux de cet atelier ont permis de mettre en place un Plan d'actions national sur la gestion durable des terres, sur une période de 30 ans. Sa mise en œuvre permettra entre autres, une appropriation et une intégration effectives de cette problématique dans les investissements couvrant plusieurs années.
F. A. A.
Les membres du gouvernement ont décidé en Conseil des ministres, ce mercredi 06 février 2019, de la construction d'un site pour accueillir les pèlerins du Hadj. Selon le relevé du Conseil des ministres, l'absence d'un espace adéquat d'accueil des pèlerins venant de l'intérieur du pays, en partance pour le Hadj, fait que les conditions de séjour et d'hébergement à Cotonou en attendant leur départ, sont difficiles.
Pour mettre fin à cette situation, le gouvernement en accord avec la communauté musulmane a identifié un espace au quartier Akpakpa pour y réaliser des aménagements et ériger quelques bâtiments.
Les travaux consisteront notamment à l'assainissement et au pavage de la cours, en la construction de bâtiments à usage d'hébergement des pèlerins, de local administratif, ainsi que de blocs de toilettes et de douches, en la réalisation d'une allée de circulation des véhicules, puis de zone d'accueil et de repos.
Le début du Hadj 2019 étant prévu pour le mois d'août, le gouvernement entend rendre le site disponible pour le mois de juin.
F. A. A.
Le corps sans vie d'un enseignant en service à l'école primaire publique de Porga, a été découvert pendu, ce mercredi 06 février 2019, à l'entrée de la ville de Tanguiéta. Le corps de Bio N'gobi GUIDADO est déposé à la morgue de l'hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta.
Pour l'instant, aucune précision sur les mobiles de ce décès.
F. A. A.