Airbus a franchi aujourd’hui une nouvelle étape dans le développement de ses sites de production aux États-Unis avec le lancement officiel de la construction de sa chaîne d’assemblage A220 à Mobile, Alabama, lors d’une cérémonie d’inauguration des travaux.
Cette chaîne d’assemblage permettra de répondre à la demande élevée et croissante des États-Unis pour les appareils de la famille A220, la nouvelle gamme de produits proposée par Airbus dans la famille des avions civils.
Tom Enders, CEO d’Airbus, et Guillaume Faury, Président d’Airbus Commercial Aircraft, ont présidé l’événement et accueilli quelque 700 invités parmi lesquels des dirigeants d’Airbus et d’autres industries, des employés de la production d’Airbus, des dignitaires de l’état et de la nation, ainsi que des responsables de la communauté locale.
Cette nouvelle chaîne d’assemblage, second site de production d’avions civils de l’entreprise aux États-Unis, sera située sur le site Mobile Aeroplex de Brookley, à proximité de la chaîne d’assemblage de la famille A320.
Ce site sera dédié à l’assemblage des A220-100 et A220- 300 destinés aux clients américains. La production des avions doit démarrer au 3e trimestre 2019 et la livraison du premier A220 assemblé à Mobile est prévue en 2020. La nouvelle chaîne d’assemblage A220 sera terminée d’ici l’année prochaine.
Airbus entretient des relations fortes et durables avec les États-Unis et les avions d’Airbus sont exploités par les plus grandes compagnies américaines. En outre, Airbus est un partenaire majeur des entreprises et des professionnels de l’industrie aéronautique et spatiale américaine. Au cours des trois dernières années, Airbus a dépensé 48 milliards de dollars aux États-Unis auprès de centaines de fournisseurs américains dans plus de 40 états, ce qui se traduit par plus de 275 000 emplois américains soutenus par Airbus.
Parmi ses sites aux États-Unis, Airbus compte notamment des centres d’engineering au Kansas et en Alabama, un grand site de formation en Floride et un autre qui ouvrira prochainement au Colorado, un centre de support matériel et le siège en Virginie, une chaîne d’assemblage dédiée à la famille A320 qui assure également les livraisons en Alabama, une cellule de réflexion innovante (A3) en Californie, une entreprise d’analyse de données de drones (Airbus Aerial) à Atlanta en Géorgie, des sites de production et d’assemblage d’hélicoptères au Texas et dans le Mississippi, et un site de production de satellites (OneWeb) en Floride.
L’A220, seul appareil fabriqué sur mesure pour le marché des 100 à 150 sièges, affiche une consommation de carburant inégalée. Il offre le confort d’un véritable gros porteur dans un monocouloir. L’A220 conjugue des caractéristiques aérodynamiques avancées, l’utilisation de matériaux innovants ainsi que des moteurs de nouvelle génération PW1500G Geared Turbofan de Pratt & Whitney, qui permettent de réduire la consommation de carburant d’au moins 20 pour cent par siège par rapport aux avions de la génération précédente. Avec un rayon d’action pouvant aller jusqu’à 3 200 nm (5920 km), l’A220 offre des performances comparables à celles d’un appareil monocouloir de plus grande capacité.
Avec un carnet de commandes de plus de 500 appareils à ce jour, l’A220 a toutes les qualités requises pour gagner une grande part du marché des avions de 100 à 150 sièges, qui, d’après les estimations, devrait représenter au moins 7 000 appareils dans les 20 prochaines années.
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Par Ali Boukhlef
Réceptions d’ambassadeurs, questions écrites et orales aux membres du gouvernement et journées parlementaires, voilà de quoi est faite la vie parlementaire depuis quelques semaines. L’Assemblée populaire nationale tourne au ralenti.
En pleine session parlementaire, les députés sont en congé forcé. Depuis la fin des débats sur la loi de finances 2019, les membres de l’Assemblée populaire nationale sont dans une période de chômage qui ne dit pas son nom. Pis encore, depuis la reprise de l’activité parlementaire en septembre dernier, seuls 9 projets de loi ont été examinés et, bien sûr, adoptés sans changement. Ce qui dénote d’une activité au ralenti d’une institution qui, pourtant, doit être au cœur de l’activité institutionnelle. Sur le site de la Chambre basse du Parlement, les rares informations disponibles ont trait à la diplomatie parlementaire.
Le président de l’APN, Moad Bouchareb, reçoit quelques ambassadeurs, tandis que le président de la commission des affaires étrangères et de la coopération, Abdelhamid Si-Afif, a constitué le groupe d’amitié algéro-turc, pendant que deux de ses collègues se trouvaient mardi à Strasbourg pour rencontrer leurs homologues du Parlement européen. Rien de plus.
Dans la journée d’hier, le bureau de l’Assemblée, réduit lui aussi à gérer les affaires administratives courantes, informe qu’une session plénière sera organisée, ce jeudi matin, pour poser huit questions orales à 4 ministres, ceux des Moudjahidine, des TIC, de la Solidarité et des Travaux publics. Ce sont souvent des questions adressées depuis longtemps aux membres du gouvernement. Cette indigence de l’activité parlementaire s’ajoute à la mauvaise image qui se dégage de cette institution depuis bien longtemps. Outre l’absence d’initiative venant de ses membres, l’APN s’est totalement arrimée à l’activité gouvernementale. Et en l’absence de projets de loi venant de l’Exécutif, la Chambre basse tourne à vide. C’est ce qui se passe en ce moment.
Pourtant, lors de l’ouverture de la session du Parlement, qui s’achèvera en juillet prochain conformément à la Constitution révisée en 2016, le président déchu, Saïd Bouhadja, avait énuméré un nombre important de lois à faire adopter. Ce dernier a dû plier bagage, victime d’une destitution à la hussarde. En octobre, au lieu d’une activité parlementaire ordinaire, c’est à un scandaleux bras de fer auquel les Algériens ont assisté durant plusieurs semaines. Le clou de ce spectacle désolant a été la fermeture des portes de l’institution parlementaire à l’aide de cadenas. Bouhadja a été “chassé” par la violence, ouvrant la voie à Moad Bouchareb.
Depuis son arrivée à la tête de la Chambre basse, l’homme n’a présidé que quelques plénières, dont l’essentiel a été consacré aux débats, expéditifs, sur la loi de finances. Attendue comme un grand moment politique de la fin de l’année dernière, la présentation du rapport d’activité du gouvernement n’a pas eu lieu. Les services du Premier ministre ont expliqué cette défection, pourtant prévue par la Constitution, par la densité des activités d’Ahmed Ouyahia. Mais d’aucuns ont vu dans ce geste le manque d’intérêt qu’accorde l’Exécutif à une activité parlementaire réduite à sa plus simple expression.
Ali Boukhlef
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par Rachid Boutlélis
Deux passeurs ont été appréhendés, hier, par les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de daïra d’Aïn El-Turck, qui ont également saisi un semi-rigide et différents équipements de navigation, apprend-on de sources policières. Les enquêteurs de la PJ ont agi suite à une plainte déposée par des ressortissants du Yémen qui auraient été escroqués d’une somme d’argent en euros par les deux mis en cause.
Ces derniers auraient promis aux Yéménites une traversée pour rallier les côtes de la péninsule ibérique à partir d’une plage d’Aïn El-Turck, indiquent nos sources.
Les mis en cause dans cette affaire de tentative d’émigration clandestine et d’escroquerie seront présentés aujourd’hui, jeudi, devant le tribunal correctionnel d’Aïn El-Turck.
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Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Housou a mis en service dans la journée du mercredi 16 janvier 2019, trois microcentrales solaires photovoltaïques dans les communes d'Adjohoun, d'Adjarra-Ouèrè et de Sakété. Les 3 microcentrales solaires photovoltaïques mises en service sont installées respêctivement dans les villages d'Awonou, de Tatonnoukon et d'Ikpédjilè.
L'inauguration de ces centrales s'inscrivent dans le cadre des actions entreprises par le gouvernement du Nouveau Départ, à offrir l'énergie électrique à toutes les populations.
Au total 80 localités bénéficieront de microcentrales solaires photovoltaïques sur toute l'étendue du territoire national.
L'installation de ces microcentrales vise à accélérer l'expansion de l'accès à l'énergie dans tout le Bénin pour favoriser le développement socio-économique équitable.
F. A. A.
par Tahar Mansour
Il a fallu, outre celle de Boufarik, l’intervention de l’unité principale de la Protection civile de Blida, celle d’Ouled Yaich et celle de Soumaa, pour venir à bout d’un important incendie qui s’est déclaré au marché couvert de fruits et légumes connu sous la dénomination de marché Gaoua avant-hier mardi aux environs de 21 h. Les efforts fournis par les sapeurs-pompiers ont permis d’éteindre le feu et de l’empêcher de s’étendre à tout le marché d’une superficie de 700m2 ainsi qu’aux habitations et locaux avoisinants.
Lors de l’intervention, les agents de la Protection civile ont découvert à l’intérieur du marché un cadavre humain complètement carbonisé qu’ils ont évacué vers la morgue de l’hôpital de Boufarik. Une importante quantité de marchandises et des étals ont été détruits par les flammes. Une enquête est ouverte par les services de sécurité concernés pour déterminer les causes exactes de ce sinistre.
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Le 18è jour du procès ICC-Services a débuté ce mercredi 16 janvier 2019, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo aux environs de 10 heures en raison du retard accusé par les avocats. A cette nouvelle audience, Mme Sévérine Lawson, magistrat à la retraite et présidente du comité de suivi, déposant depuis le début de cette semaine est de nouveau appeler à la barre.
A l'entame de l'audience Me Olga Anassidé a tenu à faire des observations relatives à la déposition de la présidente du comité de suivi de la crise liée aux structures de placement d'argent. Pour l'avocate, Mme Lawson fait ‘'beaucoup de développement'' juste pour répondre à une question. Elle souhaiterait ‘'qu'on puisse arrêter ça et se concentrer sur l'essentiel''. Me Anassidé suggère une confrontation entre les représentants des différents comités et commissions mis en place dans cette gestion de crise pour faire jaillir l'étincelle.
Le président de la Cour Edouard Cyriaque Dossa répondant à la demande de Me Anassidé a informé que des instructions ont été données pour que toutes les personnes ayant des informations relatives au dossier soient convoquées. Il renseigne que l'ancien procureur de la République, Justin Gbènamèto, responsable de la commission autonome d'enquête judiciaire, a été déjà convoqué ainsi que le responsable de la structure chargée de l'informatique du ministère des finances.
Mme Lawson ignore les primes perçues
La première question à laquelle Mme Lawson a eu droit, émane de Me Spéro Quenum. Ce dernier aimerait savoir combien elle percevait en sa qualité de présidente du comité de suivi.
Avant de répondre à la préoccupation, la magistrat à la retraite rassure la Cour en ces termes : « Mme Séverine Lawson n'est pas devant votre Cour pour vous faire perdre le temps, elle ne peut pas dire plus que ce qu'elle a fait, et elle vous rassure que toutes les questions qui lui seront posées et auxquelles elle a de réponse, elle le donnera ».
Revenant sur la question qui lui a été posée, la présidente du comité de suivi dit ne pas savoir combien elle a perçu comme prime dans ce dossier. Ceci non pas parce que, ce qu'elle a perçu est insignifiant ou exagéré, mais parce Mme Lawson n'a pas le même rapport avec l'argent que les autres. « Pour moi, ce qui compte c'est le travail accompli et non ce qu'elle aura à gagner », s'est-elle justifiée.
La présidente du comité de suivi a juste retenu « qu'il fallait payer 500.000 FCFA à Mme Séverine Lawson ». « Mais je n'ai jamais perçu un tel montant », a-t-elle clarifié. ‹‹ Quand je fais un petit calcul, ça donne une bagatelle somme de 20 millions que l'Etat me doit », a-t-elle ajouté.
S'agissant de ce que gagne les membres du comité de suivi, elle dit ne pas avoir souvenance de cela puisque c'est un régisseur que le président du comité de crise a délégué pour s'occuper de cet aspect.
Une réponse qui ne satisfait pas la plupart des avocats. Selon Me Alain Orounla « Madame Lawson répond à tout sauf aux questions de la Cour. Elle fait un long développement sans donner la réponse ».
« Loin de moi une quelconque idée de ne pas vous dire la vérité. Je sais qu'il est facile d'obtenir des éléments. C'est le ministère des finances qui a pris soins de mettre à la disposition du comité de crise un fonds », a déclaré Mme Lawson. Elle convie la Cour à mener des investigations au niveau du ministère des finances.
A une question de Me Quenum, la magistrat à la retraite est amenée à faire le même exercice, celui d'exposer les objectifs du comité de suivi. « Comme je sais que tout un chacun ici a le rapport des structures illégales de la collecte d'épargne et de placement de fonds, je souhaiterais une lecture de la page 9 », a laissé entendre Mme Lawson.
Cette sollicitation de la présidente du comité de suivi a fait sortir les avocats de leurs gongs puisque Mme Lawson n'a pas au préalable mis à la disposition de la Cour les documents dont elle se sert pour sa défense. Ce qui a occasionné une suspension.
Reprise du procès
Après quelques minutes de suspension, Me Gbaguidi déclare : « La défense voudrait que le sachant épargne à la Cour sa biographie pour qu'on puisse avancer ».
La présidente du comité doit à présent exposer les actions menées et qui ont rapport avec le premier objectif du comité de suivi.
Selon Mme Lawson, le comité a cherché à comprendre le phénomène avec la présence d'un sociologue. Ce qui a permis d'avoir une approche sociologique du phénomène. Elle indique également que des communiqués ont été faits et le comité a reçu les promoteurs.
Au cours des entretiens avec les promoteurs, explique la présidente du comité de suivi, des informations ont été obtenues relatives à la date de démarrage, le nombre de déposants, le montant collecté, et les intérêts déjà perçus par les déposants.
De même, le comité a eu des renseignements quant aux activités que mènent les promoteurs de ces structures pour pouvoir faire face aux intérêts. Aussi, le comité a-t-il noté que la plupart de ceux qui se sont adonnés à ces activités de collecte et de placement de fonds étaient des diplômés sans emploi.
Les différentes explications de Mme Lawson sont loin de satisfaire les avocats. Ces derniers veulent en connaître davantage sur les différentes activités que menaient les structures, le montant dû par ICC-Services à ses déposants, et si les promoteurs ont pu honorer leurs engagements.
« J'avoue qu'il me sera difficile d'indiquer de façon exhaustive toutes les autres activités satellites que menaient les promoteurs de ces structures », a-t-elle répondu. Mme Lawson informe que c'étaient des activités commerciales, et de placement en ligne. Lors des entretiens avec les promoteurs de ICC-Services, informet-elle, Emile Tégbénou a fait part de ses activités de forage et Guy Akplogan a mentionné qu'il était dans les BTP. D'autres activités ont été par la suite indiquées dans leur plan d'affaires. Le comité n'a pas cherché à savoir ce que ces activités pouvaient générer.
La présidente du comité de suivi signale qu'il y a eu contestation avec les promoteurs de ICC-Services, sur le montant collecté et le nombre de déposants transmis par l'INSAE. Toujours lors de leurs entretiens, ils ont fait part du nombre d'agence qu'ils avaient. Mme Lawson rapporte que Akplogan a notifié que Tégbénou a créé d'autres agences dans l'Ouémé et le Plateau ainsi qu'un autre responsable de la structure.
Selon le recensement fait par l'lINSAE, 204 structures illégales ont été enregistrées et le comité de suivi n'a pu rencontrer que 84 structures.
« Les résultats de l'INSAE étaient parfois sinon souvent contestés par les promoteurs. Et je l'avais dit que ces résultats ne devraient pas être considérés comme exhaustifs parce qu'il y a beaucoup de déposants qui ne sont pas allés se faire recenser », a ajouté Mme Lawson tout en signalant qu'il y en qui se sont inscrits sans être déposant.
ICC-Services n'admet au plus que 15 milliards de dette
« La dette de ICC-Services sur la base du recensement effectué par l'INSAE n'a pas varié jusqu'à ce jour. Si je m'en tiens aux chiffres, la dette est de 68 milliards », a renseigné la présidente du comité de suivi.
Quand on a soumis ces chiffres aux promoteurs de ICC-Services, explique-t-elle ils nous ont dit qu'ils n'ont pas atteint ce chiffre et qu'ils n'ont pas dépassé 15 milliards. Les promoteurs n'ont pu donner les preuves puisque les données de leurs ordinateurs ont été détruites. Or pour la fiabilité des chiffres de l'INSAE, le comité devrait faire une confrontation avec ceux des responsables de ICC-Services.
La Cour aimerait savoir si le comité de suivi qu'a dirigé Mme Lawson a été utile. « Le comité de suivi a eu le sentiment à la fin de ses travaux d'avoir permis à 82 000 déposants d'être remboursés totalement ou partiellement. Le comité de suivi a eu le sentiment d'avoir permis de récupérer 13 milliards qui pourraient être dilapidés par certains promoteurs et donc nous pensons avoir été utile dans le règlement de cette crise », a signalé Mme Lawson.
S'agissant de ICC -Services, martèle-t-elle, le comité de suivi n'a pas eu grand résultat. « L'objectif principal étant de parvenir au remboursement et qu'in fine ICC- Services n'a pas pu payer ses déposants, je peux dire que nous n'avons pas faire grande chose les concernant », a clarifié la présidente du comité de suivi.
Destination des ordinateurs saisis
A la reprise de l'audience aux environs de 14 heures, c'est Me Anassidé qui concentre ses questions sur ce que le comité de suivi a fait concernant ICC-Services. L'avocate veut savoir qui a procédé à la purge des infiltrations dans les clients de ICC-Services. L'ex agent judiciaire du trésor répond : « Je dois dire qu'après le directeur de l'Organisation de l'Informatique, le comité a eu recours à une information, toujours dans la logique de rechercher l'expertise ».
Mme Lawson est appelée à dire ce qu'elle sait des ordinateurs saisis qui ont été conservés à la présidence aux dires des promoteurs de ICC-Services.
« J'avoue que c'est dans cette salle que j'ai entendu pour la première fois que des ordinateurs étaient gardés à la présidence », a déclaré Sévérine Lawson. Selon elle, les ordinateurs saisis devraient être sous scellés. « Lorsqu'on a voulu que les promoteurs de ICC-Services prouvent les chiffres qu'ils avancent, ils ont dit que ces ordinateurs ont été saisis lors des enquêtes. C'est alors que nous leur avons dit de demander la permission au juge d'instruction. Mais finalement, ils sont revenus nous dire, c'est Monsieur Akplogan qui l'a dit : il n'y a plus rien », a rapporté la magistrat à la retraite.
Selon Mme Lawson, le comité de suivi a commencé à avoir des difficultés avec les promoteurs de ICC-Services lorsque ceux-ci en lieu et place d'un plan de remboursement ont plutôt soumis un plan d'affaires.
Pour la magistrat à la retraite, la notion de cessation de paiement n'était pas adaptée. Elle explique : « (...) j'estime qu'ils menaient des activités. Je ne les ai pas rencontrés avant le comité de suivi. Mais pour avoir collecté 109 milliards dont on a payé des intérêts, avec l'avantage de dire que vous n'avez plus le droit de payer les intérêts, les intéressés devaient être en mesure de le faire. C'est ce qui nous a fait penser qu'ils doivent avoir de l'argent quelque part. Sinon, où seraient passés ces milliards ».
Les responsables de ICC-Services à la barre
Les responsables de ICC-Services sont invités à la barre, pour éclairer la Cour sur le nombre des épargnants et leur participation à l'élaboration des chiffres de l'INSAE.
« A aucun moment, ils nous ont associé à une liste ou données. Nous ne savons pas où ils ont tirés ces listes, Nous avons demandé simplement qu'on nous permette d'accéder à nos données (...) Le montant total dû souligne-t-il, ne dépasse pas 15 milliards ».
Le patron de la structure confie qu'ils avaient fait une première liste des derniers déposants qui avoisine 2 milliards. Pour connaître le chiffre exact des fonds collectés, il faut selon Guy Akplogan leur permettre d'avoir les ordinateurs, puisque le solde 68 milliards estimé par l'INSAE n'est pas du tout possible.
Emile Tégbénou ajoute qu'il y a également les registres qui ont été ramassés. « Aujourd'hui, si on veut avoir une liste fiable, il nous faut avoir tous les ordinateurs et même les registres au niveau des différents agences », a soutenu Akplogan.
Dans sa déposition, le patron de la structure indique qu'aux premières heures de leur détention provisoire, les clés de leur fédération à Calavi ont été retirées chez la secrétaire et remis à l'AJT. « Sur demande du président du comité de crise, des huissiers ont été commis pour aller faire l'inventaire des carnets qui seraient dans les agences en présence des promoteurs ou de leurs représentants », précise Mme Lawson. S'agissant des bureaux de Calavi explique-t-elle c'est un déposant qui a dit que les clés se trouvaient chez une secrétaire. Lorsque l'huissier a fini son travail, les clés ont été transmises au juge d'instruction. « A aucun moment, les immeubles en question n'ont été sous la garde du comité de suivi », a clarifié l'ex AJT, en ajoutant qu'elle n'a pas été informée si lesdits bureaux ont été vandalisés.
Tégbénou signale que les déposants repartent avec leurs carnets une fois signés et qu'il n'y a aucun contrat dans les bureaux.
A son tour de se prononcer, Ludovic Dohou affirme : « Monsieur le président c'est si clair que je ne sais plus quoi ajouter ».
Selon Clément Sohounou, chef d'agence de Lalo, tous les contrats et carnets ont été emportés à la présidence.
Au moment de l'éclatement de la crise, Guy Akplogan certifie qu'ils n'étaient pas en cessation de paiement puisqu'il y avait de l'argent dans les comptes en banques et dans les bureaux pour les paiements du jour.
Emile Tégbénou, soutient toujours avoir eu 27 milliards à son domicile au moment des faits. Le chef de l'agence de Lalo, Clément Sohounou avait 48 millions. Quant à Ludovic Dohou Pamphile, il avait plus de 60 millions dans son coffre-fort au bureau.
Mme Lawson rappelle à la Cour qu'elle n'avait aucune connaissance de ces sous : « C'est au cours de ce procès que j'ai entendu parler de 27 milliards, je n'en avais jamais entendu parler auparavant ».
Le comité de suivi n'a jamais été informé d'une découverte de fonds au domicile de Tégbénou.
L'audience est prévue pour reprendre ce jeudi 17 janvier 2019.
Akpédjé AYOSSO.
Sur instruction du directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle de l'Ouémé, le directeur du Ceg1 d'Avrankou, André Oussou, à travers une note de service en date de ce mercredi 16 janvier 2019, a déchargé 16 professeurs honoraires dans son établissement.
Selon la note de service, le censeur est invité à prendre toutes les dispositions pour la mise en application sans faille de la décision qui prend effet dès sa signature.
F. A. A.
Encadré
Les professeurs honoraires concernés sont :
HOUNKONNOU Prudence
ALOVOKPINHOU Gérard
AKPAHI Maurice
AZAGBA Jérôme
AKOGBETO Daniel
LAWANI Sophia
GAYET Aristide
ADANTODIYI Epiphane
HOUEKPETODJI A. Félix
HONFO Innocent
ALASSANI Akadiri
AIONSI Adrien
HOUNKPATIN Nestor
HOUNGBO Paul
BONOU Bruno
AGBODJOGBE Wilfried
Selon les services de sécurité espagnols, cette cellule dormante était sur le point de commettre un attentat à Barcelone…
18 éléments constituant une cellule terroriste ont été arrêtés mardi dernier à Barcelone et dans une ville de la région, dans le cadre d’une opération antiterroriste, a indiqué la police catalane. La même source précise qu’au moins trois Algériens sont parmi ses éléments, de différentes nationalités.
La cellule est soupçonnée de vouloir commettre un attentat, indique encore la police régionale de Catalogne, dont «cinq se situaient dans un processus de radicalisation avancée avec l’intention de perpétrer un attentat». Dans son communiqué, la police catalane a précisé que ces cinq présumés terroristes arrêtés étaient âgés de 33 à 44 ans et résidaient à Barcelone, parmi lesquels trois sont originaires d’Algérie, un de Libye et un autre d’Irak. Il a été également précisé que «les autres terroristes arrêtés sont de différentes nationalités: algérienne, espagnole, égyptienne, irakienne, marocaine et libanaise». Selon la même source «le groupe défendait les principes de doctrine et d’action du mouvement terroriste et se servait d’un important volume de publications prônant les thèses de l’organisation Etat islamique ou Daesh». Selon toujours le communiqué des Mossos d’Esquadra, la police catalane, «l’opération antiterroriste a été menée mardi matin à Barcelone et Igualada, petite ville située à une soixantaine de kilomètres à l’ouest de la capitale catalane». Les suspects sont accusés d’avoir préparé un attentat qu’ils étaient sur le point de commettre, celui-ci «a pu être empêché et mis en oeuvre grâce à l’intervention de la police», souligne le responsable de l’Intérieur au sein du gouvernement régional catalan, Miquel Buch. La presse internationale et locale rapporte que «plus de 100 agents ont été déployés dans le cadre de cette opération lancée mardi matin sur ordre de l’Audience nationale, haut tribunal madrilène chargé notamment, des affaires de terrorisme, pour délits de terrorisme et organisation criminelle». Il a également été précisé que «six perquisitions ont eu lieu à Barcelone et Igualada». Les policiers étaient lourdement armés et le visage masqué. «La police est sortie avec des sacs contenant le matériel saisi.» Comme dans toutes les capitales du monde, en prévention à des tentatives d’attentats, Barcelone avait été placée en état d’alerte pendant les fêtes de fin d’année après un avertissement des autorités américaines au sujet d’un risque d’attaque terroriste».
Le risque terroriste n’a jamais quitté la capitale espagnole qui a longtemps souffert d’attentats. Al Qaïda était à l’origine de plusieurs attaques. En 2004, Madrid a été le théâtre d’attentats terroristes.
Le réseau Al-Qaïda avait revendiqué les sanglants attentats de Madrid, dans lesquels 191 personnes avaient trouvé la mort après l’explosion de bombes dans plusieurs trains de banlieue.
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La première responsable du secteur, Nouria Benghebrit, avait dernièrement justifié l’échec des négociations avec les syndicats autonomes par le fait que ces derniers n’arrivent pas à accorder leurs violons sur les principales doléances à soumettre au débat.
A quelques jours de la tenue d’une grève nationale, les syndicats autonomes de l’éducation attendent toujours un geste matériel de la tutelle. Ainsi, l’intersyndicale s’accroche à sa plate-forme de revendications. Toutefois, même si les organisations composant celle-ci sont d’accord sur le fond, des dissemblances résident néanmoins sur certaines questions. La première responsable du secteur, Nouria Benghebrit, avait dernièrement justifié l’échec des négociations avec les syndicats autonomes par le fait que ces derniers n’arrivent pas à accorder leurs violons sur les principales doléances à soumettre au débat.
Faisant un point sur la situation, le responsable du bureau local de Béjaïa du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation professionnelle (Satef) Nabil Ferguenis, a clarifié hier à L’Expression que «certes, les divergences sont là, mais elles ne constituent nullement une mésentente entre tous les syndicats».
Notre interlocuteur a expliqué que ces différences résident autour de certains points tels que la décentralisation de la gestion des oeuvres sociales ainsi que l’autre revendication phare qui est celle du statut particulier. Concernant la première question, Nabil Ferguenis a fait savoir que certains syndicats ne souhaitent pas forcément cette décentralisation. Idem pour le statut particulier qui n’entre pas en première ligne des doléances de ces mêmes entités syndicales.
A ce titre, il a insisté que pour sa part le Satef est fermement attaché à la réclamation inhérente à «décentraliser cette gestion à travers des comités de wilayas», car d’après lui «chaque wilaya a le droit de récupérer l’argent des oeuvres sociales et de l’utiliser selon la propre volonté des travailleurs concernés».
Nabil Ferguenis a en outre insisté sur la question du décret présidentiel «14-266 du 28/09/2014, fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires». Celui-ci doit être exécuté rapidement, fait-il savoir, et pour cause, «dans la promotion du personnel de l’Education, beaucoup de corps sont lésés».
Le responsable du Satef Béjaïa mettra par ailleurs l’accent sur la nécessité de «réviser le statut particulier des travailleurs».
Par ailleurs, Nabil Ferguenis a avancé que le débrayage du 21 janvier prochain est maintenu mais que si «la tutelle répond en faveur ne serait-ce que de deux revendications, l’intersyndicale pourrait potentiellement y renoncer». Les syndicats demeurent donc, «ouverts au dialogue». De son côté, Nouria Benghebrit a encore assuré, hier, qu’aucun syndicat ne sera lésé dans le cadre des négociations. Cette dernière affirme qu’elle veillait à «consulter et à associer tous les syndicats aux séances de dialogue» autour des questions intéressant la famille de l’éducation et le secteur, affirmant que les portes du ministère demeuraient «ouvertes» à la concertation avec les partenaires sociaux autour de ces questions.
Le ministère de l’Education n’opte pas pour un mode de «gestion unilatérale» du secteur, a-t-elle fait savoir, réaffirmant la pleine disponibilité de la tutelle «au dialogue et à la concertation» avec les syndicats de l’éducation, dont certains avaient appelé à une grève nationale, à partir de la semaine prochaine. «Près de 98% des propositions, pertinentes d’ailleurs, formulées par les syndicats, ont été prises en considération», a souligné la ministre, relevant, toutefois, l’impossibilité de satisfaire certaines revendications.
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Opposée au Milan AC ce mercredi soir, la Vieille Dame s’est imposée 1-0 grâce à un but de l’inévitable Cristiano Ronaldo, qui remporte son premier trophée avec les Bianconeri.
Alors que le Milanais Cutrone avait trouvé la barre de Szczesny en début de seconde période, Ronaldo cadrait le premier tir de la Juve à la 59e minute et ouvrait le score deux minutes plus tard d’une tête sur un excellent service de Pjanic (1-0, 61e) comme l’indique Maxifoot. Réduits à dix après l’expulsion de Kessié pour un geste dangereux sur Can, les Rossoneri ont même failli encaisser un second but lorsque le ballon heurtait le poteau de Donnarumma. Le gardien milanais a aussi dû s’employer en fin de match sur une frappe puissante de Ronaldo.
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Afin de fournir une carte de paiement internationale (VISA, MASTER CARD…), les banques publiques en Algérie demandent souvent au client l’ouverture de deux comptes, libellés en dinar et en Euro respectivement. Quant aux banques privées, elles ne donnent accès à ce service qu’à un nombre limité leurs clients. Il ne reste donc plus qu’à se tourner vers des fournisseurs internationaux comme Paysera.
Paysera est une entreprise Lituanienne qui fournit à ses clients depuis 2004, plusieurs solutions de paiement électronique parmi lesquelles des cartes VISA dont elle se charge de la gestion. Malheureusement, l’entreprise elle-même ne prend pas en charge les livraisons de ses cartes, mais il existe un nombre d’intermédiaires en Algérie qui assureront les démarches nécessaires, ainsi que la recharge de votre solde, qui se fera en Dinar convertis, contrairement aux banques qui demandent que le virement soit effectué en devise.
Les frais de l’utilisation de cette carte varient selon le pays destinataire des fonds, mais restent tout de même très compétitifs par rapport à l’offre des banques : son obtention ne vous coûtera que 3500 DA payable en deux tranches. Quant à la recharge, elle se fait au niveau de l’entreprise algérienne et donc payable en Dinar selon les taux du marché.
Pour les frais de l’utilisation, il faudra compter 0,45 Euros par mois (environs 100 DA) contre 330 DA chez les banques qui proposent ce service. Quant aux frais applicables à l’achat, ils se divisent comme suit :
Pour plus d’informations sur les frais applicables, veuillez consulter les informations contenues dans le site officiel de Paysera, ou simplement en cliquant ici. Pour l’obtention de la carte, vous pouvez vous rapprocher directement de l‘intermédiaire algérien afin de commencer la procédure qui dure souvent entre 3 et 4 semaines.
Notez que cette carte peut être utilisée pour tous les services acceptant le paiement par carte VISA, c’est à dire entre autres : Le paiement des frais de e-VISA, l’obtention de réservations d’hôtel confirmée, achat depuis les sites chinois d’import, Ebay….
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Sans surprise, la première vente flash du Redmi Note 7 qui a eu lieu le 15 Janvier dernier, a été franc succès, avec plus de 100.000 unités écoulée en moins de 8 minutes !
Bons débuts donc pour la marque Redmi qui venait juste de séparer de Xiaomi, et qui a réalisé des ventes records de son premier modèle, le Redmi Note 7 qui, par son prix et ses caractéristiques représente l’un des, si ce n’est le meilleur rapport qualité/prix actuellement sur le marché. Redmi ne compte néanmoins pas en rester là, et s’est fixé comme objectif d’en vendre au moins un million d’unités avant la fin du mois de janvier.
Pour ceux intéressés par l’acquisition d’un Redmi Note 7, ils devront impérativement passer par les prochaines ventes Flash sur internet, qui auront lieu ce vendredi 18 Janvier 2019, et le paiement devra donc être fait par carte de crédit internationale.
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Netflix vient d’augmenter ses prix de souscription aux États-Unis, suite à un investissement massif dans un contenu original pour contrer une concurrence toujours plus croissante de la part d’autres plateformes de streaming de contenu.
L’abonnement le plus populaire de la plateforme, c’est-à-dire celui qui permet le visionnage en haute définition sur deux écrans, a vu son prix sauter de 10.99 $ à 12.99 $ par mois, quant au plan le moins cher, qui permet un visionnage en définition standard (480p) est passé de 7.99 $ à 8.99 $ et le plan Premium de 13.99 $ à 15.99 $.
Cette augmentation qui est la plus grande depuis que l’entreprise a lancé son service de streaming vidéo il y a 12 ans, a engendré une réponse très positive à Wall Street, où le prix de l’action Netflix a augmenté de 6.5% ce mardi. L’augmentation est prévue pour toucher non seulement les consommateurs américains qui sont au nombre de 58 Millions à avoir un abonnement -, mais aussi ceux de pays d’Amérique latine et les Caraïbes où Netflix facture en dollars américains, y compris en Uruguay, la Barbade et le Belize.
« Nous modifions les prix de temps à autre en continuant d’investir dans du contenu original afin d’améliorer l’expérience globale de Netflix au profit de nos membres », avait déclaré le porte-parole de Netflix au NPR, le réseau public de diffusion de contenu Radio aux États-Unis.
Toujours maitre dominant du streaming, Netflix commence de plus en plus à ressentir de la pression venant d’autres rivaux comme Amazon et Hulu, ainsi que de futurs concurrents ayant prévu de pénétrer le marché, comme Disney, NBC et Apple.
Dans ce contexte de rude concurrence, Netflix a fait un geste inhabituel, mais qui illustre bien les ambitions de production de l’entreprise : la plateforme a récemment diffusé l’une de ses œuvres dans des salles de cinéma avant qu’elle ne soit disponible en ligne, il s’agit du film en noir et blanc Roma qui peut même devenir candidat aux Oscars, et qui a déjà remporté plusieurs prix de la part de médias spécialisés dans la critique vidéo.
Seul point positif, cette augmentation ne concernera pas l’Algérie, où plusieurs personnes disposent d’un abonnement Netflix, payée par des carte de crédit internationales.
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