Le Secrétaire général (SG) au ministère de l’Agriculture, du Développement durable et de la Pêche, Kamel Chadi, a affirmé mercredi à Alger, que les cas des produits algériens destinés à l’exportation et qui avaient été retournés par certains pays, n’avaient aucun lien avec la qualité du produit lui même, mais étaient plutôt liés à des lacunes ou des irrégularités dans les procédures légales et administratives concernant l’opérateur économique, à savoir l’exportateur.
Lors d’une rencontre avec des acteurs intervenants dans la filière tomate en conserve dans le cadre de l’une journée d’évaluation de la filière, M. Chadi a précisé que les cas de produits retournés relevés ces dernières années, « n’ont aucun lien avec la qualité du produit, mais sont en rapport avec les procédures administratives et légales et les opérations d’emballage et d’étiquetage concernant l’opérateur exportateur ».
D’après le même responsable, le secteur de tutelle œuvre à éviter la récurrence de ces cas, en dispensant une formation aux opérateurs exportateurs sur les différentes procédures légales et administratives et les précautions relatives à la sécurité du produit.
« Actuellement, nous œuvrons à accompagner les agriculteurs et les exportateurs afin de leur permettre d’exporter leurs produits sans problèmes », a indiqué M. Chadi qui souligne que le secteur œuvrait à équiper des laboratoires agréés afin de procéder à des analyses d’échantillons dans le pays.
M. Chadi a fait savoir que « concernant les données relatives à l’utilisation des engrais, des pesticides et des médicaments, l’Algérie respecte ces normes, comparé à certains pays voisins et amis limitrophes et amis ».
S’agissant de la tomate en conserve, le Directeur de la Régulation et du développement de la production agricole auprès du ministère de l`Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Mohamed Kharroubi a fait savoir que le Secteur s’employait à accompagner les producteurs et transformateurs de la tomate, en vue d’augmenter les quantités produites et les orienter vers l’exportation.
Le Secteur s’attèle à orienter ces producteurs et transformateurs pour accéder à ce marché qui a enregistré l’exportation d’une quantité dépassant 40 tonnes de tomate en conserve en 2018, contre zéro importation du double concentré de tomate.
L’intervenant a appelé les acteurs dans cette filière à exporter les quantités « ramassées » dans les dépôts, en prévision de la prochaine campagne qui verra l’augmentation de 16% de la superficie plantée, soit 27.557 hectares.
Une décision a été signée en janvier pour permettre aux opérateurs une irrigation au goutte-à-goutte et assurer la protection végétale, selon la même source.
Outre la problématique de la protection du produit national, les producteurs et transformateurs de cette matière ont évoqué plusieurs autres problématiques qui attendent d’être traitées pour la relance de cette filière, dont celles d’ordre financier, notamment la relation entre les transformateurs et les banques et l’impact du produit importé concurrent qui induit le stockage de la production locale, d’où la difficulté de sa commercialisation.
Dans ce cadre, le président du conseil national de la filière Tomate, Mohamed Mazouzi a affirmé que les opérateurs de la filière ont la volonté de travailler et de produire, toutefois les quantités importées qui dépassent 50.000 tonnes (2018) leur causent des problèmes financiers qui entravent la reprise de leurs activités durant les prochaines saisons.
Par ailleurs, les opérateurs ont évoqué les problématiques liées au manque de formation et d’accompagnement, notamment dans le domaine phytosanitaire et en matière de formation des agriculteurs.
A une question de la presse concernant la production de la pomme de terre et de l’ail, le directeur de la régulation, Mohamed Kherroubi a indiqué que le secteur prévoyait la récolte de 18 millions de quintaux de pomme de terre d’arrière saison produite actuellement.
Un programme spécial a été adopté pour le stockage de la pomme de terre qui a atteint jusqu’à présent 25.000 tonnes, a fait savoir le responsable, précisant que l’opération se poursuivra jusqu’à atteindre 80.000 tonnes qui seront commercialisés durant la période de soudure (mois de mars et avril).
Pour ce qui est de l’ail, l’opération de déstockage se fera régulièrement durant la période allant du 15 janvier en cours au 15 avril prochain pour maintenir un prix ne dépassant pas 160 da/kg, selon M. Kherroubi.
Depuis la précédente saison, le ministère a adopté un programme de stockage de cette matière qui avait atteint le prix de 1.000 da /kg en raison d’une production insuffisante, selon le même responsable.
Cette opération vise essentiellement à préserver la stabilité des prix sur le marché et le pouvoir d’achat du consommateur.
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Les membres du gouvernement réunis en session ordinaire du Conseil des ministres ce mercredi 16 janvier 2019, ont décidé de prendre des mesures conservatoires en vue de l'expropriation pour cause d'utilité publique, du domaine objet d'un conflit domanial à Womey, dans la commune d'Abomey-Calavi. Selon le Conseil des ministres, ce conflit oppose les acquéreurs de parcelles à la collectivité Marcos, présumée propriétaire du foncier en litige, en raison de son intention de faire exécuter des décisions de justice qui remonteraient à l'année 1941. Les investigations menées renseignent que le site impactent un nombre importants de personnes et des doutes subsistent sur l'existence et l'authenticité des jugements mis à exécution, de même que sur la superficie réelle du domaine litigieux. Au sujet de la superficie du domaine, le chef de la collectivité Marcos revendique 191 hectares 70 ares et 15 centiares alors qu'un autre membre de la même collectivité soutient que le domaine en question couvre 12 hectares, 67 ares et 76 centiares.
Pour le gouvernement, si les décisions de justice dont se prévaut la collectivité devraient être exécutées, elles génèreraient de graves préjudices pour les acquéreurs dont le nombre est estimé à 3 000.
En vue d'élucider la question et de préserver la paix sociale, le gouvernement a décidé de prendre des mesures conservatoires en vue d'une expropriation pour cause d'utilité publique du domaine en application de la législation en vigueur.
Au terme de l' article 529 du code foncier domanial, explique le relevé du Conseil des ministres, « si l'exécution d'une ordonnance, d'un jugement ou d'un arrêt doit entraîner des démolitions massives d'habitations construites sur des parcelles d'une superficie cumulée à plus de 5000 m², l'Etat procède à l'expropriation pour cause d'utilité publique des parcelles concernées après un juste et préalable dédommagement des propriétaires desdites parcelles ».
Pour parvenir à cette fin, les ministres impliqués dans la gestion de ce dossier sont instruits de faire procéder à toutes investigations destinées à établir la régularité des titres en présence et de prendre toutes les mesures conservatoires nécessaires ; d'étudier les mesures d'expropriation pour cause d'utilité publique envisageables dans le cas où l'authenticité des titres fondant le droit de propriété de la collectivité Marcos serait confirmée ; faire suspendre toutes activités de la Commission nationale des affaires domaniales en la matière sur toute l'étendue du territoire national, et prendre toutes les mesures nécessaires au maintien de l'ordre public dans la localité de Womey concernée par le litige.
F. A. A.
Une secousse tellurique d’une magnitude de 3 degré sur l’échelle de Richter, a été enregistrée, aujourd’hui à 19H27 (GMT+1) dans la wilaya de Boumerdes a annoncé le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG)
L’épicentre de cette secousse a été localisé à 9 km Est de la ville de Bouzegza Keddara.
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Le conseil des ministres en sa séance de ce mercredi 16 janvier 2019 a pris des mesures préventives en vue de mieux gérer la transhumance transfrontalière.
Le gouvernement " tirant leçon des expériences des campagnes de transhumance, caractérisées par des destructions massives de champs de culture, d'affrontements sanglants provoquant des pertes en vies humaines'', a décidé de promouvoir, à terme, l'élevage intensif en lieu et place du mode intensif actuellement en cours.
Le gouvernement a décidé qu'il " il convient de renforcer le dispositif mis en place lors de la campagne 2017-2018 et d'anticiper les incidents et dégâts de la campagne à venir".
Le gouverment invite les ministres impliqués dans la gestion de la transhumance à veiller à l'observance de certaines mesures. Il s'agit pour eux de "Rendre opérationnelle l'organisation de l'accueil et l'orientation des troupeaux transhumants au niveau des points d'entrée", et de "Réactiver les comités départementaux et communaux de transhumance". Aussi doivent-ils veiller à " Faire libérer, en liaison avec les collectivités territoriales, les sites d'accueil et procéder au tracé et/ou réajustement des couloirs de passage des troupeaux transhumants" puis " Sensibiliser les populations sur les comportements à adopter pour une campagne apaisée". Il sera question en fin de compte pour les institutions impliquées de " Renforcer les équipes chargées de surveiller les transhumants en vue de prévenir tout incident au cours de leur séjour". C'est dans cette vision qu'au terme de ces mesures , " le conseil des ministres a autorisé le renfort de la police républicaine par les unités de l'armée dans les communes concernées". Le gouvernement s'engage à gérer cette campagne avec toutes les mesures idoines impliquant sur différents acteurs de la chaîne.
G.A.
Les membres du gouvernement réunis en session ordinaire du Conseil des ministres ce mercredi 16 janvier 2019, ont décidé de l'aménagement du giratoire de la ville de Tchaourou. Selon le relevé du Conseil des ministres, les travaux de la route Bétérou-Tchaourou-Frontières du Nigéria ont occasionné d'importants conflits de circulation dans ladite ville, particulièrement à l'intersection de la route Bohicon-Dassa-Parakou qui constitue le corridor principal vers les pays de l'hinterland desservis par le port autonome de Cotonou. Pour remédier à cette situation, il urge selon le gouvernement, d'aménager convenablement ce carrefour en vue de permettre la fluidité du trafic au niveau de la traversée de l'agglomération de Tchaourou.
En vue de l'exécution de ces travaux, une évaluation des offres a permis de retenir l'entreprise Sogea-Satom pour l'aménagement et le bitumage du giratoire. Le groupement du bureau Déco-Ic/Horse va offrir les prestations de contrôle et de surveillance.
F. A. A.
Le parlement européen a adopté en plénière ce mercredi 16 janvier 2019 à Strasbourg, l'accord agricole entre le Royaume du Maroc et l'Union Européenne (UE). Le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale du Maroc s'est félicité de l'adoption par le Parlement Européen, de l'Echange de Lettres concernant l'Accord Agricole conclu entre le Royaume du Maroc et l'Union Européenne.
A travers la signature de cet accord, les produits agricoles et de pêche issus des provinces du Sud bénéficieront désormais des mêmes préférences tarifaires que ceux couverts par l'Accord d'Association. Il confirme également que tout accord couvrant le Sahara marocain ne peut être négocié et signé que par le Royaume du Maroc dans le cadre de l'exercice de sa souveraineté pleine et entière sur cette partie de son territoire.
Ce vote vient couronner un long processus de négociations techniques, de concertations politiques et de validations juridiques, engagées entre le Maroc et l'UE. Durant ce processus, le Maroc a été animé par une triple logique à savoir, la défense non-négociable de son intégrité territoriale et des fondamentaux de sa position à l'égard du Sahara Marocain, la préservation de ses intérêts économiques dans un secteur important avec un partenaire commercial privilégié et un attachement sincère au partenariat multidimensionnel et profond avec l'UE.
Le Maroc tient également à exprimer son appréciation à l'égard de l'action de toutes les institutions européennes et des Etats membres de l'UE, et de leur engagement continu dans un esprit de responsabilité, en vue de faire face aux manœuvres et attaques menées par l'Algérie et le polisario pour torpiller ce partenariat séculaire. Il considère que l'adoption de cet accord constitue une base solide pour une relance pleine et entière de son partenariat avec l'UE, afin de relever ensemble, les défis auxquels fait face la région, et saisit ses opportunités dans un esprit de clarté, de responsabilité et d'ambition.
Le vote a été sanctionné par une majorité écrasante de 444 députés pour, 167 contre et 68 abstentions.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr. Francois Bla Nguessa, a souligné mercredi à Tissemsilt, que « l’Algérie capitalise une expérience pionnière en Afrique en matière de rapprochement des citoyens des services sanitaires ».
Dans une déclaration à l’APS, en marge de la visite de la délégation de l’OMS de l’établissement public hospitalier (EPH) de Bordj Bounâama, le Dr Nguessa a ajouté que « l’Algérie a réussi à assurer une couverture sanitaire dans ses régions intérieures par le biais de conventions de jumelage entre les hôpitaux du Nord et ceux des Hauts Plateaux et du Sud », estimant dans ce contexte, que l’Algérie compte une expérience pilote en Afrique en ce qui concerne le rapprochement des citoyens des prestations sanitaires ».
« Nous comptons mettre en oeuvre l’expérience algérienne en matière de jumelage entre hôpitaux dans d’autres pays membres de l’OMS car, cette expérience est très réussie en assurant les prestations sanitaires de qualité au profit des malades », a indiqué le Dr. Nguessa.
Il a ajouté que son organisation « enregistre avec intérêt le succès de l’expérience algérienne dans la gestion des ressources humaines au niveau des établissements sanitaires ». « L’Algérie est un pays pionnier dans ce domaine », a-t-il dit .
Par ailleurs, le même responsable a affirmé que la visite de la délégation de l’OMS à l’EPH de Bordj Bounâama a permis de s’enquérir de près de l’efficacité et de la performance de l’opération de jumelage avec l’EHU « Bachir Mentouri » de Kouba (Alger).
Dans ce contexte, il a annoncé que la délégation de l’OMS en Algérie poursuivra, cette année, ses visites aux différents EPH des wilayas des Hauts Plateaux et Sud du pays pour s’enquérir de visu des opérations de jumelage inter-hôpitaux, programmées par le ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière.
A noter que la délégation de l’OMS, qui comprend quatre représentants d’Afrique et d’Europe, a visité l’EPH de Bordj Bounâama où elle a rencontré l’équipe médicale et paramédicale de l’EHU « Bachir Mentouri » de Kouba qui a assuré, au début de l’année en cours, plusieurs interventions chirurgicales dans plusieurs spécialités comme l’ORL, la gynécologie obstétrique et la chirurgie générale.
La délégation de l’OMS s’est également enquis de la gestion par informatique des ressources humaines de cet établissement hospitalier de la wilaya de Tissemsilt.
Cette délégation a été accompagnée des directeurs des services de la santé et des ressources humaines relevant du ministère de tutelle, rappelle-t-on.
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La 7e étape du Challenge national de cross country, prévue samedi à Bouchaoui (Alger), sera dédiée à la mémoire du regretté journaliste Abderazak Seghouani dit « Abdou » décédé le 4 juillet dernier.
« Vadrouilleur, Abdou dit aussi Monsieur omnisport par sa polyvalence, a aimé le sport en général, avec un penchant pour l’athlétisme en général et le cross en particulier. Ce cross que la ligue d’Alger a eu l’initiative de dénommé Abdou-Seghouani restera une compétition commémorative de la mémoire de ce grand homme qui s’était sacrifié pour l’information sportive », a indiqué la Fédération algérienne de la discipline (FAA).
« Cette 12e édition du cross d’Alger sera une opportunité pour les meilleurs de s’illustrer sur un parcours qu’ils connaissent très bien pour l’avoir foulé à plusieurs occasions et en différentes circonstances », ajoute la FAA dans son communiqué, soulignant que cette course sera qualificative au Mondial de cross-country qui aura lieu le 30 mars au Danemark.
A cette occasion, la direction technique nationale de la FAA a conditionné la participation au Championnat du monde par de bonnes prestations lors des Challenges nationaux et le Championnat national de cross du 2 mars prochain à Sétif, supervisant toutes les sorties des athlètes.
La FAA a également indiqué que la ligue d’Alger organisatrice de cette manifestation a pris toutes les dispositions pour parer à toutes éventualités, en cas de temps pluvieux.
Programme du cross d’Alger « Abdou-Seghouani » :
9h00 : Minimes garçons 2500m
9h15 : Minimes filles 2000m
9h30 : Benjamins 2000m
9h45 : Benjamines 1500m
10h00 : Ecole garçons 1500m
10h15: Ecole filles 1500m
10h30: U18 filles 3500m
10h50 : U18 garçons 5000m
11h00 : U20 et seniors dames 5000m
10h40 : U20 hommes 6000m
11h30 : Seniors hommes 8000m.
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Le sort de l’ancien président de Côte d’Ivoire (2000 – 2011), Laurent Gbagbo, et de l’un de ses plus proches partisans, Blé Goudé, acquittés la veille par les juges de la Cour pénale internationale (CPI), était suspendu mercredi à l’examen de l’appel introduit par les Procureurs de la Cour, qui évoquent notamment un « risque concret » que les accusés ne comparaissent pas devant la CPI en cas d’un procès en appel.
Laurent Gbagbo et Blé Goudé dont les affaires ont été jointes en 2015, devant la CPI, étaient accusés de quatre chefs d’accusation de crimes contre l’humanité, à savoir, « meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains ».
Toutefois, les juges Cuno Tarfusser (juge président) et Geoffrey Henderson, formant la majorité de la Chambre, ont noté le conflit politique violent ayant eu lieu dans le contexte de l’élection présidentielle de 2010, à Abidjan et dans d’autres parties du pays.
Mais, la majorité a considéré que le Procureur n’a pas fourni des preuves suffisantes en vue de démontrer la responsabilité de M. Gbagbo et de M. Blé Goudé pour les incidents faisant l’objet de l’examen de la Chambre.
De plus, la Chambre a conclu, à la majorité, que le Procureur n’a pas démontré que des discours publics de M. Gbagbo ou M. Blé Goudé auraient permis d’ordonner, solliciter ou encourager les crimes allégués.
Par conséquent, la Chambre a décidé que la Défense n’avait pas besoin de soumettre des éléments de preuves supplémentaires. Maintenant, il appartient à la Chambre d’appel, composée de cinq autres juges, de statuer sur la requête introduite par les Procureurs de la Cour.
Deux appels sont possibles, un concernant la libération immédiate des prévenus, et un autre concernant la décision même d’acquittement. Pour les procureurs, il existe des « raisons exceptionnelles » de s’opposer à la libération inconditionnelle de M. Gbagbo et de son coaccusé, Blé Goudé.
Ils évoquent notamment un « risque concret » que ce dernier ne comparaisse pas devant la CPI en cas d’un procès en appel. « On ne peut pas dire que la procédure en appel soit un mort-né. Il se pourrait très bien qu’il y ait un nouveau procès », a affirmé le procureur Eric McDonald au cours de l’audience.
L’accusation a cependant déclaré, selon des médias sur place, qu’elle ne s’opposerait pas à une mise en liberté dans un pays membre de la CPI — excepté la Côte d’Ivoire — « si le risque de fuite peut être atténué en imposant une série de conditions ».
Les deux équipes de défense ont également indiqué être prêtes à signer un document de la Chambre qui engage les deux accusés à comparaître à un éventuel procès en appel s’ils sont libérés. En détention depuis plus de sept ans, Laurent Gbagbo a explosé de rire quand, à la demande du juge, une de ses avocate est venue lui demander s’il était prêt à signer un tel document.
« Bien sûr! », a répondu son avocat, Emmanuel Altit, sous les rires euphoriques de la tribune publique, ont rapporté les médias. « L’accusation semble vouloir ignorer le changement sur le fond. Laurent Gbagbo n’est plus un accusé, Laurent Gbagbo a été accusé. Il n’est plus présumé innocent, il est reconnu innocent. Cela change tout », a-t-il martelé.
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