Les travaux du 8ème congrès de l’Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) ont débuté samedi dans le camp d’Assouerd des réfugiés sahraouis, en présence de nombreuses délégations étrangères.
Le président sahraoui, Brahim Ghali, a indiqué à l’occasion de ce congrès, qui porte le nom de la Chahida Sidoumé Mokhtar Ahmed, que la femme sahraouie a eu « une large contribution dans le processus d’édification des institutions de l’Etat sahraoui dans les secteurs vitaux, à l’instar de l’Education, la Santé, l’Administration et autres », en dépit des conditions difficiles induites par l’invasion militaire marocaine, les campagnes d’exaction et la situation d’exil.
Le Président Ghali a rappelé la date sombre dans l’Histoire du peuple sahraoui et de l’humanité que celle du 18 février 1976 qui avait vu un « déferlement de bombes de napalm et de phosphore blanc, interdits sur le plan international, dans des raids d’avions des forces aériennes royales marocaines sur les têtes de centaines de femmes, d’enfants et de vieillards sahraouis sans défense dans la région d’Oum Aderbka ».
Ce congrès est marqué par une forte présence de délégations étrangères (quelque 150 invités) d’une vingtaine de pays des quatre coins du monde, ainsi que des délégations féminines internationales, selon le comité d’organisation.
La déléguée de l’Afrique du Sud, Reniva Estaet, a fait part d’un sentiment qui ne fait que se renforcer chez elle que « la femme sahraouie constitue un exemple de la résistance et de la libération », ajoutant que ce 8ème congrès est une synthèse de l’action continue des femmes sahraouies.
Elle a évoqué l’agression subie à travers le monde par les forces de progrès, soulignant, à ce titre, que « la mobilisation permanente est la voie la mieux indiquée face aux parties soutenant le colonialisme (..), et que le message de libération impose aux peuples africains de renforcer leur coopération et de défendre les idéaux de liberté et d’indépendance ».
La déléguée de l’Afrique du Sud a, en outre, appelé à une mobilisation aux cotés de la femme sahraouie, car, a-t-elle dit, la libération de son pays fait partie de la libération du monde, et qu’il n’est possible de jouir de la liberté et des droits que si la femme sahraouie en jouit dans le cadre d’un Etat sahraoui indépendant.
Les travaux de ce huitième congrès de l’UNFS, placé sous le signe de « la femme sahraouie, une force mobilisée pour la libération et la préservation des acquis », se poursuivent avec la lecture par la secrétaire générale sortante de l’UNFS des rapports moral et financier, soumis à l’approbation des congressistes.
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A. M.
Cette présente analyse est une note de synthèse ayant trait au dernier rapport en date du 12 février 2018 du gouverneur de la Banque d’Algérie sur la situation économique et financière de l’Algérie à fin 2017.Selon le gouverneur de la Banque d’Algérie dans sa note de conjoncture en date du 12 février 2018, sur les indicateurs économiques et financiers, le taux de croissance a été seulement 2,2% en 2017 (contre 3,3% en 2016). Ce taux couvre à peine le taux de croissance démographique. La population algérienne a dépassé selon l’ONS 41 millions ‘habitants en janvier 2017, la population active étant estimée à environ 11 millions et la demande additionnelle d’emploi en plus du stock de chômage actuel surestimée incluant les emplois rente non prédictifs ou à productivité très faible varie entre 300 000/350 000 demandes /an.
Or le taux d’emploi est fonction du taux de croissance et des structures des taux de productivité, avec un changement notable dans le profil de la structure du taux de croissance avec l’avènement de la quatrième révoltons économique reposant sur l’économie de la connaissance. Ce qui, fait extrapoler selon le au FMI un taux de chômage de 13,2% en 2018. Car on ne crée pas de l’emploi par décret ou avec des sureffectifs dans l’administration : ce sont les entreprises publiques ou privées concurrentielles en termes de coût/qualité dans le cadre des valeurs internationales qui sont génératrices de création de valeur ajoutée.
Sur un total des exportations le rapport de la banque d’Algérie note un montant de 32,9 milliards USD en 2017 contre 29,3 milliards USD en 2016, les exportations hors hydrocarbures se sont établies seulement à 1,3 milliard USD (70% de dérivées d’hydrocarbures) contre 1,4 milliard en 2016. Les exportations des hydrocarbures ont reculé en volume après une hausse de 10,8% en 2016 alors que leur valeur a progressé à 31,6 milliards USD à la fin 2017 contre 27,9 milliards USD en 2016 et ce qui a donc stimulé les recettes en devises ce sont la hausse des prix au niveau international.. Quant aux importations non compris les transferts légaux de capitaux et les sorties de devises des services, malgré toutes les restrictions elles se sont établies à 48,7 milliards USD en 2017 contre 49,7 milliards en 2016, soit une baisse d’un milliard de dollars seulement par rapport à 2016.
Les pronostics d’une importation de biens de 30 milliards de dollars en 2018 (ce montant avait été avance pour 2017) est –il réaliste lorsqu’on sait que la superficie économique est représentée par 83% de petits commerce-services, que le secteur industriel représente 6,3% du PIB, 97% de ces entreprises sont des PMI-PME peu innovantes et concurrentielles et que la majeure partie des entreprises publiques et privées fonctionnent à plus de 70/75% à partir des matières premières importées ? Il faut être réaliste : en ce mois de février 2019, Sonatrach c’est l’Algérie et l’Algérie c’est Sonatrach. Il s’ ensuit que le déficit de la balance commerciale s’est établi à 15 milliards de dollars et le déficit global de la balance des paiements a clôturé à 23,3 milliards de dollars en 2017 contre 26,3 milliards USD en 2016.
Ce qui donne une sortie de devise hors importation de biens représentant les sorites de devises des services dont le montant a fluctué, 2010/2016, entre 9//11 milliards de dollars plus les sorties légaux de capitaux des firmes étrangères de 8,3 milliards de dollars. Sur le plan budgétaire selon le gouverneur à fin septembre 2017, les recettes budgétaires effectives ont été de 4.740 milliards de dinars contre 3606 mds de dinars en septembre 2016 et les dépenses budgétaires sont restées quasi-stables à 5535 milliards de dinars, soit un déficit de 795 milliards de dinars. Rappelons que pour le FMI dans son rapport de 2017, la dette publique est estimée à 12 % du PIB et la dette extérieure, ne dépasserait pas les 3% du PIB.
Les réserves de change fonction des recettes d’hydrocarbures, 97/98% directement et indirectement avec les dérivées des recettes en devises, ont été estimées à 56 milliards de dollars en 2005, 77,78 milliards en 2006, 110 milliards en 2007 à 138,35 milliards de dollars en 2008, à 147,2 milliards en 2009, à 157 milliards de dollars fin 2010, 188,8 milliards de dollars en 2011, 190, 66 en 2012, 194 milliards de dollars en 2013, 179,9 milliards de dollars en 2014, 144,1 milliards de dollars fin 2015, de 114,4 milliards USD fin 2016, à 97,3 milliards à la fin 2017.
L’Algérie a un répit de trois ans pour éviter un retour au FMI et donc de mettre en place une économie productive concurrentielle, supposant une véritable stratégie hors rente. Elles tiennent la cotation du dinar à plus de 70%. Si les réserves de change tendaient vers 20 milliards de dollars la Banque d’Algérie seraient contrainte de coter le dinar à environ 200 dinars un euro officiellement sans parler de l’écart avec la sphère informelle ou le dinar se cote le 13 février 2018 entre 206/208 dinars un euro. Quant au taux d’inflation officiel, entre 2016/2017 il a approché les 6% incluant les biens subventionnés dont le montant a augmenté selon la loi de finances 2018 d’environ 8% par rapport à 2017.
Ce taux est biaisé ne tenant pas compte qu’en ce XXe siècle le panier qui doit présider au calcul de l’indice doit être historiquement daté, de nouveaux besoins apparaissant ne devant pas se limiter uniquement à la nourriture. Par ailleurs il est prévu environ 17 milliards de dollars pour le financement non conventionnel uniquement pour 2018 : en cas où ce montant ou une fraction importante irait à des dépenses improductifs ou faiblement à faible valeur ajoutée, il faudra s’attendre à une poussée inflationniste, ce qui nécessitera forcément un relèvement des taux d’intérêt des banques primaires si elles veulent éviter la faillite, ce qui freinera l’investissement productif et accélèrera les actions spéculatives.
Justement pour éviter un processus inflationniste incontrôlé se pose la problématique des subventions. L’impact positif des subventions, face aux tensions budgétaires analyses précédemment, la réussite de l’opération subventions ciblées implique trois actions. Premièrement, cette opération est techniquement impossible sans un système information fiable en temps réel, mettant en relief la répartition du revenu national par couches sociales et par répartition régionale : combien perçoivent moins de 20.000 dinars par mois net, combien entre 20.000/50.000, combien entre 50.000/100.000, combien entre 100.000 et 200.000 et plus. Et donc comment distinguer les riches des pauvres, Deuxièmement, cette opération est également impossible sans quantifier la sphère informelle qui permet des consolidations de revenus., existant des données différentes soit que l’on se réfère au produit intérieur brut (entre 40/50% selon l’ONS), par rapport à l’emploi (plus de 33% de la population active selon le ministère du travail) ou à la masse monétaire en Le gouverneur de la banque d’Algérie en date du 12 février 2018 vient de donner le montant, je le cite «la masse monétaire fiduciaire circulant dans l’économie jusqu’au 31 décembre 2017 était de 4780 milliards de dinars et sur les 4780 milliards de dinars environ 2000 milliards de dinars sont, thésaurisés chez les privés et/ou opérateurs économiques» soit exactement 41,84%.
Aussi, pour éviter la confusion dans l‘analyse de la masse monétaire au niveau de la sphère informelle, l’on doit différencier la part normale que détiennent les ménages à usages personnels, du montant stocké à des fins. Troisièmement, de définir avec précision, l’institution chargée de la traçabilité et d’établir une balance qui doit être positive, sinon cette opération n’aurait aucun sens, tant en dinars qu’en devises. En 2012 dans un rapport opérationnel que j’ai transmis au gouvernement suite à un dossier réalisé sous ma direction, que j’ai présenté personnellement au député de la Commission économique de l’APN sur les carburants fin 2008, j’avais préconisé une chambre nationale de compensation chargée d’établir les transferts intra-socioprofessionnels et inter régionale (1).
En résumé, face à la situation actuelle caractérisée par des tensions sociales, les économistes et les politiques, avant d’élaborer une politique socio-économique réaliste, doivent reconnaitre leurs limites ayant besoin de connaitre les mouvements historiques, anthropologique et sociologique des forces politiques, économiques et sociales, souvent influencées par des acteurs externes, donc de connaïtre le fonctionnement de la société toujours en mouvement. D’où l’importance stratégique du dialogue où le lieu naturel est le conseil économique et social consacré par la nouvelle Constitution qui devrait regrouper les meilleures compétences et toutes les composantes de la société représentatives malheureusement gelé depuis des années où serait discuté et élaboré une politique réaliste des subventions ciblées.
L’objectif stratégique 2018/2025/2030 sera de dépasser le statut quo actuel pour éviter l’épuisement progressif des réserves de change, donnant un répit de trois ans. La situation peut être maîtrisable, sous réserve d’une planification stratégique (les plus grands planificateurs étant les transnationales) d’une plus grande rigueur budgétaire et d’une lutte contre les surcoûts, le gaspillage et la corruption renvoyant au mode de gouvernance.
Professeur des universités, expert international Dr Abderrahmane Mebtoul
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Soumia L.
Le secteur de l’Habitat procédera avant la fin du premier trimestre de l’année en cours, à la distribution d’environs 60 000 logements toutes formules confondues, et ce, à l’échelle nationale.En effet, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar a déclaré à Alger, qu’environs 60 000 logements toutes formules confondues seront distribué avant l’achèvement du premier trimestre de l’année en cours à travers tout le territoire national. «Il est également prévu en 2019, la réception de 200 000 logements, dont 13 000 au profit des bénéficiaires de la wilaya d’Alger», a-t-il détaillé. il est utile de noter que durant la même journée (dimanche passé), le premier responsable du secteur a procédé à la distribution de 3 885 logements, lors d’une cérémonie organisée à la salle omnisports de Cheraga, en présence du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.
Cette opération de distribution a concerné 2 505 logements de type location-vente (AADL) et 1380 logements sociaux, dont 838 dans le cadre de la politique d’élimination de l’habitat précaire et 542 autres dans le cadre de la formule logement public locatif (LPL) distribués dans 6 communes de la capitale. Le ministre de l’Habitat a indiqué, dans ce cadre, que le secteur poursuivra les opérations de distribution jusqu’à la fin de l’année en cours. Après avoir félicité les citoyens à l’occasion du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures, M. Temmar a précisé que le secteur de l’habitat «figure en tête des priorités du programme du gouvernement afin de permettre aux citoyens de bénéficier d’un logement décent».
Par ailleurs, le ministre a évoqué la question de doter ces nouvelles cités des infrastructures publiques nécessaires, outre la prise en considération des droits de la catégorie des personnes aux besoins spécifiques à travers des plans leur permettant de se déplacer aisément. M. Temmar a rappelé, par la même occasion, le programme inscrit au titre de l’exercice 2019 comprenant 90 000 unités AADL, 50 000 Logements LPA, 60.000 logements ruraux et 20 000 logements LPP destinés à la communauté nationale établie à l’étranger, en sus des lotissements sociaux.
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par Yazid Alilat
L’Algérie, troisième importateur de poudre de lait au monde derrière la Chine et le Mexique, est en train de mettre en place une stratégie efficace pour s’affranchir des importations.C’est ce qu’a laissé entendre, hier lundi, le directeur général de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), Mourad Alim.
Il a expliqué dans une intervention à la Radio nationale que «nous avons mis en place une stratégie de développement de la production du lait avec l’installation, le 12 février denier, du Conseil national interprofessionnel du lait (CNIFLAIT)». Le CNIFLAIT a pour mission, a-t-il dit, «de gérer la filière avec différents secteurs du lait (producteurs, collecteurs et laiteries)». M. Alim a rappelé que «le développement de la production laitière est une industrie très importante, la plus grosse de l’agriculture», avant de souligner que «nous avons 900.000 vaches laitières, 1/3 moderne, et le reste sont des vaches laitières locales.
En plus, nous avons 200.000 producteurs laitiers». Pour les approvisionnements en poudre de lait, il a affirmé que «nous sommes à l’heure actuelle à près de 600 millions de dollars d’importations, et on était il y a trois ans à 400 millions de dollars. Nous importons une moyenne de 200.000 tonnes de poudre de lait par an, alors que le secteur privé et les laiteries importent 60% de la facture de lait, et vont directement vers les dérivés du lait». C’est ce qui explique, a-t-il indiqué, que «la facture des importations du lait atteint 1,3 milliard de dollars». Selon le DG de l’ONIL, «60% des importations de poudre de lait sont entre les mains du secteur privé». Pourtant, la production locale de lait cru peut atteindre de bons niveaux de rendement, explique-t-il, car il y a dans le sud du pays «des exploitations avec des élevages de 200, 300, voire 1.000 vaches laitières». D’autre part, il a souligné que l’Etat a mis en place des mesures incitatives pour le développement de la filière, dont des primes de 12 DA/l pour les éleveurs, de 5 DA/l pour les collecteurs, de 4 DA/l pour la laiterie qui utilise la poudre de lait et 6 DA/l pour les laiteries qui utilisent le lait de vache cru, en plus des aides pour le matériel d’irrigation, de traction et de mise en place des étables. Dans ce schéma de production, le DG de l’ONIL a indiqué qu’il y a au niveau national trois groupes d’appui à la production d’élevage (Gapel) installés dans les bassins laitiers de Souk Ahras, à Blida et Relizane. Pour atteindre les besoins de la demande nationale en lait, il a expliqué par ailleurs que «nous avons besoin de 200.000 têtes bovines, qui produiraient autour de 20 litres/jour par vache, et donc une moyenne de 6.000 l/an». «C’est faisable à moyen terme», estime-t-il, et «on pourrait régler le problème de l’importation de la facture de lait». «Nous avons de très bons élevages à Naâma et Adrar», a-t-il ajouté, avant de souligner que «l’adaptation de la vache moderne au sud du pays permet d’atteindre les 90 l/an par habitant.
Cela peut être atteint et peut se faire très facilement, car nous produisons actuellement 70% de nos besoins». D’autre part, M. Alim a indiqué que le sachet de lait à 25 dinars pose des problèmes pour ceux qui font de l’élevage, car «tous les laits produits en Algérie partent vers les produits dérivés, c’est très lucratif». Il a annoncé également qu’il n’y aura pas de hausse du prix du lait, qui reste à 25 dinars.
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Modeste Toboula a cédé son fauteuil à son ex-collègue Jean-Claude Codjia le dimanche 24 février 2019, dans la plus grande discrétion à la prison civile d'Akpro-Missérété. La discrète cérémonie aurait eu lieu dans le bureau du gardien chef du centre pénitentiaire.
Nommé en Conseil des ministres, le préfet de l'Atlantique Jean-Claude Codjia va assurer l'intérim de Modeste Toboula jusqu'à nouvel ordre. Ce dernier a passé la main à son successeur dans les locaux de la prison civile d'Akpro-Missérété où il séjourne depuis quelques jours a t-on appris de sources bien renseignées.
Impliqué dans une affaire relative aux opérations irrégulières de lotissement et de transactions sur le domaine de l'Etat à Fiyégnon 1 dans le 12ème arrondissement de Cotonou, Modeste Toboula a été écouté à la Bef après les enquêtes.
L'ex préfet du département de Littoral a été ensuite placé sous mandat de dépôt par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) en attendant le procès fixé au 8 avril 2019.
Akpédjé AYOSSO
La valeur de la production agricole nationale a atteint, l’an dernier, plus de 3.000 milliards DA, a indiqué jeudi à Mostaganem le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui.
Intervenant lors d’un colloque national sur la filière maraichère, organisée à l’université « Abdelhamid Ibn Badis » de Mostaganem, le ministre a souligné que la production nationale végétale et animale a atteint, en 2018, plus de 3.000 milliards DA dont 29 % pour le maraîchage.
La production nationale de maraîchage a augmenté 5 à 6 fois plus dans les vingt dernières années et pas seulement pour ce qui est de la pomme de terre et de la tomate mais d’autres variétés qui ne sont plus importées de l’étranger, a-til fait savoir, signalant que cette a atteint, l’année dernière, 152 millions de quintaux contre 38 millions q en 2000, relevant le ratio de consommation à 320 kg/an par personne.
La production nationale de pomme de terre est passée de 12 millions qx en 2000 à 47 millions q en 2018, celle de la tomate de consommation de 4 millions à 14 millions q à la même période, a indiqué Abdelkader Bouazgui. Il a par ailleurs affirmé que le secteur agricole a franchi, dans les vingt dernières années de grandes étapes et a connu une mue quantitative et qualitative et une diversification du produit. « Aujourd’hui nous n’importons plus de fruits et de légumes et nous exportons même de petites quantités », a-t-il déclaré.
Par la même occasion, le ministre a appelé les agriculteurs à produire 10 à 15 % plus pour doubler les capacités d’exportation dans les prochaines années, surtout que les produits algériens ont une bonne place sur les marchés européens et d’autres, soutenant que la filière maraichère sera le fer de lance de l’agriculture et de l’économie en Algérie.
Abdelkader Bouazgui a inspecté, lors de la deuxième journée de sa visite dans la wilaya de Mostaganem, la ferme pilote de l’arganier relevant de la fondation méditerranéenne de développement durable « Djanattu El Arif » à Debdaba (commune de Sayada), ainsi qu’une exploitation agricole de production de plants et arbustes pour une capacité de 130 millions d’arbustes par an et la forêt de divertissement et de repos d’El Fnar (Phare) dans la commune de Benabdelmalek Ramdane, d’un coût de réalisation de 790 millions DA.
La wilaya de Mostaganem occupe la 4e place au niveau national en terme de valeur de production nationale (121 milliards DA) et la 14e en terme de croissance avec 9,6 % pour une production de plus de 15 millions q de produits végétaux et animaux dont 11 millions q de maraîchage.
Installation du Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchère
Le ministre, a par ailleurs présidé, l’installation du Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchère.
Lors de la cérémonie d’installation, M. Bouazgui a indiqué que la structuration du secteur agricole a permis, à ce jour, d’installer 572 conseils de wilayas interprofessionnels de différentes filières agricoles, signalant que son département ministériel a procédé à l’installation de 20 conseils nationaux interprofessionnels de l’agriculture.
« Cette opération intervient suite aux instructions du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui avait affirmé lors des assises nationales sur l’agriculture, que le secteur a besoin de structuration et d’organisation qui permettent la modernisation de l’agriculture et sa promotion en tant qu’alternative aux hydrocarbures », a souligné le ministre, soutenant que la structuration de l’agriculture permettra la création d’un cadre propice pour améliorer la production.
Abdelkader Bouazgui a exhorté le Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchage à s’engager à cesser l’importation des semences dans les délais impartis afin de maîtriser le produit dans tout le processus technique, à augmenter les opérations d’exportation et à développer les industries agroalimentaires et de transformation.
« Nous importons 25 % (entre 115.000 et 120.000 tonnes) de nos besoins nationaux en semences de pomme de terre et nous comptons mettre fin à l’importation de ces semences dans trois ans et finir aussi avec l’importation des semences d’autres produits maraîchers », a-t-il déclaré dans ce sens. Pour sa part, le président du Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchère, Bachir Naga Abdelkader, a affirmé que cet organisme constituera un espace de concertation et de dialogue entre différents intervenants, déclarant « nous nous engageons d’accompagner les producteurs et prendre en charge leurs préoccupations. »
M. Bachir Naga a souligné que le Conseil œuvrera à développer cette filière en augmentant la superficie agricole, adoptant les techniques modernes, développant les industries de transformation, améliorant la qualité du produit, l’adaptant aux normes et l’orientant vers les marchés étrangers.
Ce conseil aura un rôle de créer un espace d’information et de concertation avec les pouvoirs publics par la revue « Khoudraouate bladi » (Maraîchers de mon pays) dont le premier numéro a été publié, ainsi que des espaces électroniques qui renforceront la communication et une banque de données nationale sur le maraîchage. Lors de la cérémonie d’installation, une convention de coopération a été signée entre le Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchère et la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA).
Recenser des espaces forestiers pour leur exploitation
M. Bouazgui a insisté, sur le recensement des espaces forestiers vagues pour leur exploitation dans le domaine agricole.
Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de deux jours, M. Bouazgui a souligné qu’il ne faut laisser inexploitée aucune parcelle dans aucune wilaya, que ce soient des terres agricoles ou des espaces forestiers ou même relevant de la pêche pour contribuer à une agriculture forte.
Le ministre a déclaré qu’il faut recenser des terres relevant du secteur des forêts inexploitées et non plantées pour les attribuer aux jeunes désirant investir surtout en arboriculture fruitière qui s’adapte à l’espace forestier.
A cet effet, Abdelkader Bouazgui a exhorté les responsables du secteur des forêts à collaborer avec les collectivités locales pour recenser les jeunes désirant investir dans ce domaine et à les encadrer en coopératives afin de résorber le chômage d’une part et préserver la forêt et accroître la production agricole d’autre part.
Le ministre a souligné que la forêt produit des fruits ayant un impact écologique et peuvent contribuer à l’augmentation de la production agricole et des industries de transformation à l’avenir.
M. Bouazgui a inspecté, lors de la première journée de cette visite, une exploitation agricole de production d’arbrisseaux de maraichers au bassin de Hassiane (Sud de Mostaganem) devant produire 30 millions d’arbustes par an pour un investissement de 120 millions DA.
Il a inspecté aussi le projet de réalisation de la forêt de loisirs et de repos sur une aire de 17 ha à El Fnar (Phare) dans la commune de Benabdelmalek Ramdane (Est de Mostaganem), où il a instruit les opérateurs économiques bénéficiaires de permis d’exploitation de ces espaces boisés du respect des engagements contractuels du projet notamment les délais de éalisation et l’application des cahiers de charges.
A.K.
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Des chutes de neige sont prévues aujourd’hui mardi, sur les reliefs de l’est du pays dépassant les 900 mètres d’altitude, selon un Bulletin météorologique spécial (BMS),
de l’Office national de météorologie (ONM). Ces chutes de neigeaffecteront les wilayas de Batna, Khenchela, Tébessa, Oum El Bouaghi et Souk Ahras, où l’épaisseur de la neige cumulée devrait atteindre ou dépasser localement 15 cm, durant la validité de ceBMS en cours mardi de 3h à 12h, précisela même source.
Par : R. N.The post Alerte météo : Retour des chutes de neige à l’est du pays appeared first on .