CHARM EL-CHEIKH -Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah s’est entretenu, lundi à Charm El-Cheikh (Egypte), avec le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, Josep Borrell, en marge du sommet Ligue arabe/UE.
Lors de la rencontre qui a eu lieu à la demande du ministre espagnol, il a été procédé à l’examen des moyens de renforcement des relations bilatérales, notamment dans le domaine économique.
Les deux parties ont évoqué, également, les questions d’intérêt commun et les derniers développements dans la région arabe dont la situation en Syrie et en Libye, outre les points inscrits à l’ordre du jour de ce sommet.
M.Abdelkader Bensalah participe au sommet Ligue arabe/UE en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
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ALGER – Quelque 3.885 logements ont été distribués, dimanche à Alger, lors d’une cérémonie organisée à la salle omnisports de la commune de Chéraga, en présence du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar et du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.
L’opération de distribution a concerné 2.505 logements de type location-vente (AADL) et 1380 logements sociaux, dont 838 dans le cadre de la politique d’élimination de l’habitat précaire et 542 autres dans le cadre de la formule logement public locatif (LPL) distribués dans 6 communes de la capitale.
Le ministre de l’Habitat a indiqué, dans ce cadre, que le secteur poursuivra les opérations de distribution jusqu’à la fin de l’année en cours.
Après avoir félicité les citoyens à l’occasion du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures, M. Temmar a précisé que le secteur de l’habitat « figure en tête des priorités du programme du gouvernement afin de permettre aux citoyens de bénéficier d’un logement décent ».
Par ailleurs, le ministre a évoqué la question de doter ces nouvelles cités des infrastructures publiques nécessaires, outre la prise en considération des droits de la catégorie des personnes aux besoins spécifiques à travers des plans leur permettant de se déplacer aisément.
M. Temmar a rappelé, par la même occasion, le programme inscrit au titre de l’exercice 2019 comprenant 90.000 unités AADL , 50.000 Logements LPA, 60.000 logements ruraux et 20.000 logements LPP destinés à la communauté nationale établie à l’étranger, en sus des lotissements sociaux.
Quelque 60.000 logements dans différentes formules seront distribués avant la fin du premier trimestre 2019, en sus de la réception de 200.000 unités dont 16.000 au profit de la wilaya d’Alger.
Pour sa part, le wali d’Alger a rappelé les unités de logements distribuées depuis 2014 au niveau de la capitale, consistant en 51.000 logements LPL, plus de 14.000 logements LSP et 31.000 logements Location-vente ainsi que 7.000 logements promotionnels.
Il a évoqué, en outre, le bilan de la 24è opération de relogement qui a vu la distribution de 1200 unités de logements au profit des citoyens résidant dans des habitations précaires et des chalets et 540 unités de LPL au profit des citoyens résidant dans habitations exiguë, outre la récupération de 550 hectares d’assiettes foncières dédiées à la construction de logements, d’infrastructures publiques et d’espaces verts.
Précisant que la 24e opération de relogement devait être la dernière, M. Zoukh a fait savoir que ces services préparaient la 25e opération qui sera consacrée aux citoyens des habitats précaires dans le cadre des efforts consentis par l’Etat pour l’éradication de ce phénomène.
« La wilaya d’Alger compte 30.000 unités de type logement public locatif (LPL) prêtes à être distribuées au cours des prochains mois pour l’éradication des habitats précaires avant de se consacrer au problème de l’exiguité », a déclaré M. Zoukh.
Concernant la formule LSP, M. Zoukh a indiqué que la wilaya d’Alger ont procédé à la distribution de 42.000 logements jusqu’à 2019 dont 12.000 unités distribuées avant 2012 et 15.000 attribuées depuis juin 2014, ajoutant qu’un lot de 15.000 logements sera distribué en 2019.
Pointant du doigt les promoteurs immobiliers ayant causé du retard dans certains chantiers, le Wali d’Alger a appelé les citoyens à faire preuve de patience jusqu’au parachèvement des programmes restants.
Certains promoteurs immobiliers n’ont pas respecté les délais de livraison (…) nous allons poursuivre nos efforts en vue de parachever les projets tracés, nous serons à l’affut de ces promoteurs défaillants », a-t-il ajouté, rappelant que plus de 100.000 familles algéroises avaient bénéficié de logement.
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Ouverte le jeudi 21 février 2019, la phase de dépôt des dossiers de candidatures à la CENA pour les élections législatives d'avril 2019 est prévue pour prendre fin ce mardi 26 février 2019. Sur Urban Fm, Emmanuel Tiando, président de la CENA avertit qu'aucune prorogation ne sera faite pour le délai de dépôt des dossiers de candidatures.
Les partis politiques engagés dans la compétition électorale doivent déposer leur dossier de candidatures à la Commission électorale nationale autonome (CENA) au plus tard le mardi 26 février 2019. Selon le président de la CENA, ils ne doivent pas s'attendre à un prolongement du délai.
Aucun dépôt de pièces, aucun ajout, ni suppression de nom et aucune modification ne peut se faire après le dépôt des dossiers de candidatures, sauf en cas de décès comme l'indique l'article 46, alinéa 12 de la loi n°2018-31 du 09 octobre 2018, portant code électoral en République du Bénin.
Akpédjé AYOSSO
Deux (2) bombes de confection artisanale, ont été détruites dimanche, lors de deux opérations de fouille et de ratissage, menées par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) à Bouira et Skikda, indique lundi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’Armée nationale populaire ont découvert et détruit, le 24 février 2019, deux (2) bombes de confection artisanale, et ce, lors de deux opérations de fouille et de ratissage menées à Bouira (1e Région militaire) et Skikda (5e RM) », précise la même source .
Par ailleurs, et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l’ANP et des éléments de la Gendarmerie nationale « ont appréhendé, à Oran (2e RM), cinq (5) narcotrafiquants et saisi (105,8) kilogrammes de kif traité et quatre (4) véhicules touristiques ».
Par ailleurs, des éléments de la Gendarmerie nationale « ont arrêté, à Ouargla et Laghouat (4e RM), quatre (4) immigrants clandestins de différentes nationalités », rapporte également le communiqué.
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Plusieurs villes du Bénin sont en effervescence depuis la matinée de ce lundi 25 février 2019. Après le blocage du pont de Porto-Novo par des manifestants, les militants de FCBE ont aussi pris d'assaut la voie inter-État à Tchaourou. Le constat est de même au niveau de la route inter-État Allada, Cotonou et Tori. Les populations sont sorties massivement pour manifester leur mécontentent contre le rejet des dossiers de plusieurs partis de l'opposition pour non conformité.
Sur la voie inter-Etat reliant les villes de Tchaourou et Parakou à hauteur de l'ancienne brigade, on remarque depuis quelques heures des pneus en feu sur le goudron rendant ainsi la voie impraticable. Les militants FCBE protestent contre l'exclusion de leur parti pour les législatives d'avril 2019. Mais les forces de sécurité sont intervenues pour rétablir l'ordre. Ils ont évoqué les mêmes raisons que les population d'Allada où les manifestants exigent une élection inclusive de toutes les forces politiques béninoises dans le cadre des législatives du 28 avril 2019.
Si plusieurs personnes ont été interpellées par la police au cours de la manifestation de de ce matin sur le pont de Porto-Novo, ce n'est pas le cas à Tchaourou.
Il faut préciser que d'autres localités seraient aussi contaminées par le mouvement de protestation.
Pour l'instant, la situation est sous contrôle. La police républicaine a déployé des éléments en renfort pour rétablir l'ordre un peu partout.
Akpédjé AYOSSO
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L’accent sera mis plus particulièrement aujourd’hui, au deuxième jour du sommet, sur les dossiers régionaux dont le Yémen, la Libye, la Syrie ou le processus de paix israélo-palestinien.
Les dirigeants de l’Union européenne et de la Ligue arabe se sont réunis hier à Charm el-Cheikh (est de l’Egypte) pour renforcer leur coopération, avec en toile de fond une possible irruption du dossier Brexit. «Sujets régionaux, sécurité et développement sont les trois principaux sujets qui intéressent les Européens», a expliqué une source diplomatique occidentale. Au chapitre du développement économique, l’aspect commercial devrait également être abordé entre les différents leaders, étant donné notamment le volume des échanges entre les deux côtés de la Méditerranée. Dans un tweet, Preben Aamann le porte-parole de l’Union européenne, explique que l’UE «est de loin le plus important partenaire des pays de la Ligue arabe.
La même chose que la Chine, les Etats-Unis et la Russie combinés». «D’autres puissances mondiales sont aussi actives dans la région», comme la Chine et la Russie par exemple, «c’est pourquoi il est important que l’Union européenne soit présente là-bas, ce sont nos voisins du Sud», avait expliqué vendredi le gouvernement allemand. Selon une source de l’UE, le premier sommet entre les deux entités est d’autant plus important que les Etats-Unis se désengagent de la région, tandis que la Russie et la Chine font des incursions, qui ne «sont pas nécessairement dans notre intérêt». «Nous ne voulons pas voir ce vide (laissé par les Etats-Unis, ndlr) absorbé par la Russie et la Chine», a ajouté une autre source avant de préciser que les Européens voient le sommet comme une chance de préserver leurs intérêts diplomatiques économiques et de sécurité.
L’accent sera mis plus particulièrement aujourd’hui, au deuxième jour du sommet, sur les dossiers régionaux dont le Yémen, la Libye, la Syrie ou le processus de paix israélo-palestinien.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a accueilli dès samedi ses premiers hôtes dans la station balnéaire sur la mer Rouge, parmi eux le roi Salmane d’Arabie saoudite, le président roumain Klaus Iohannis dont le pays assume la présidence tournante de l’UE, ou encore le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas. Le président du Conseil européen Donald Tusk, co-hôte du sommet, et le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit, étaient également sur place hier. Au total, près d’une quarantaine de chefs d’Etat et Premiers ministres des deux côtés de la Méditerranée doivent assister à ce premier sommet entre les deux entités, dans la cité balnéaire placée sous très haute sécurité.
Hier matin, la plupart d’entre eux étaient sur place, selon une source européenne. Une première session plénière, hier, fut suivie d’un diner officiel.
Parmi les rares absents côté européen figurent le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, ainsi que les dirigeants lituaniens et lettons.
La France est représentée par son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. Outre la chancelière allemande Angela Merkel, une attention particulière était portée à la Britannique Theresa May, en pleine consultations avec ses partenaires européens pour tenter d’éviter une sortie du Royaume-Uni de l’UE sans accord le 29 mars. Mais les Européens, et leurs homologues des Etats arabes, souhaitent se concentrer sur la coopération arabo-européenne. Selon le secrétaire général adjoint chargé des Affaires internationales, Khaled al-Habbas, la Ligue arabe attend du sommet de Charm el-Cheikh un «nouveau départ».
En outre, selon une source diplomatique occidentale, «il s’agit aussi d’une bonne opération pour l’Egypte qui montre en organisant ce sommet qu’elle revient sur le devant de la scène diplomatique». L’Egypte a connu après la révolte de 2011, qui a provoqué la chute du régime de Hosni Moubarak, une longue période d’instabilité politique et économique à laquelle elle tente de mettre fin.
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Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a affirmé lundi que le « peuple » algérien était « libre de s’exprimer » sur sa « gouvernance », alors que l’Algérie est en proie à des manifestations massives contre un 5e mandat du Président Abdelaziz Bouteflika, rapporte l’AFP.
S’adressant aux médias lors d’un point de presse à Genève après un discours devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, le président tunisien a répondu à une question sur les manifestations en Algérie, précise la même source.
«L’Algérie c’est un peuple qui a beaucoup lutté pour gagner son indépendance après 130 ans de colonisation et c’est maintenant un peuple libre. Evidemment il est libre de s’exprimer comme il l’entend sur sa gouvernance », a déclaré M. Caïd Essebsi, selon toujours l’AFP.
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Pendant que la police dipersait ce lundi matin, les manifestants à l'entrée de la capitale, Porto-Novo, les popupaltions d'Allada et de Tori ont marché aussi pour protester contre la non délivrance du certificat de conformité aux partis de l'opposition. Ces derniers soutiennent que les partis de l'opposition doivent prendre part aux élections législatives d'avril 2019. Les manifestants dans leur mouvement d'humeur ont bloqué la voie inter-état tranversant les deux villes pour exiger l'établissement de ce certificat sans délai à tous les partis politiques.
Le mouvement a créé des pertubations de circulation sur la voie inter-état mais le calme est revenu très vite avec le rappel à l'ordre des forces de sécurité et l'intrevention des autorités locales.
M.H.
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a fait, aujourd’hui lundi, deux lectures des manifestations contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, enregistrées ces derniers jours à travers le pays.
«S’agissant des messages qu’expriment ces manifestations, je retiens, en premier lieu, qu’ils sont en rapport avec les élections présidentielles qui se déroulent dans deux mois. Et je dis à tous que chacun peut s’exprimer en toute liberté (à travers l’urne ndlr) dans deux mois», a-t-il indiqué.
Pour lui, «chacun a le droit de défendre le candidat qu’il soutient, comme chacun a le droit de s’opposer au candidat qu’il ne soutient pas. Sauf que c’est l’urne qui tranche en dernier lieu».
Et d’ajouter : «Je pense qu’après tout ce qu’a vécu l’Algérie comme douleurs et tragédies et ce qu’elle a réalisé en termes de réformes et développement, le pays est parvenu à rendre possible le choix (d’un Président ndlr), de manière pacifique et civilisée».
Quant à la deuxième lecture que fait le Premier ministre de ces évènements, il retient que ces manifestations sont en rapport avec le «changement».
Or, relève-t-il, «le Président a annoncé la tenue, après les élections présidentielles, d’une conférence de consensus national inédite, en ce sens qu’elle sera ouverte à tous et sur tous les sujets à débattre, à l’exception des constantes nationales et le caractère républicain de l’Etat».
Ahmed Ouyahia a également précisé que cette conférence «sera ouverte aux politiques, aux organisations syndicales et patronales, ainsi qu’aux associations citoyennes et aux jeunes».
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Des manifestants ont bloqué très tôt ce lundi 25 février 2019, le pont de Porto-Novo exigeant une élection inclusive de toutes les forces politiques de la mouvance et de l'opposition dans le cadre des législatives d'avril 2019. Plusieurs manifestants ont été interpellés pour troubles à l'ordre public et destruction de biens publics.
Le directeur général de la police républicaine, général Nazaire Hounnonkpè a déclaré à la presse l'arrestation de plusieurs individus qui seront présentés au procureur de la République.
« Des individus ont pris d'assaut le pont de Porto-Novo et nous avons essayé de leur expliquer que conformément aux dispositions en vigueur dans notre pays, toute manifestation est subordonnée à une déclaration de 03 jours à la mairie avant de se mettre dans la rue », a déclaré le directeur général de la police républicaine sur Frissons radio.
L'alerte a été donnée par les éléments de la police qui sont sur le pont, mais ayant déjà pris leurs dispositions pour violer les textes de la République, les manifestants ont envahi automatiquement les lieux.
« Ils ne voulaient rien comprendre, on a été obligé d'utiliser les moyens légaux pour les disperser afin que la circulation puisse reprendre », a ajouté le général Nazaire Hounnonkpè. Le Dgpn rappelle que « toutes les fois qu'ils ne vont pas faire la déclaration préalable et vont se mettre dans la rue, ils tombent sous le coup des dispositions de l'article 237 du code pénal qui réprime les attroupements ». Ils encourent donc des peines d'emprisonnement pour délit d'attroupement.
Selon le général, les manifestants ont fait savoir qu'ils protestent contre le fait qu'on empêche l'opposition de prendre part aux élections. « S'ils veulent protester, ils n'ont qu'à faire seulement la déclaration mais ils ne peuvent aller bloquer le pont empêchant les autres citoyens de jouir de leur liberté », a signalé le patron des flics.
Il annonce l'arrestation de plusieurs personnes qui seront présentées au procureur de la République. « Les arrestations se poursuivent, tous ceux qui ont pris part à cette manifestation seront interpellés. Ça peut prendre des jours puisque nous avons les images, nous allons procéder à leur arrestation et ils vont répondre devant les juridictions », a affirmé Nazaire Hounnonkpè.
« Nous sommes dans un Etat de droit et tout individu doit comprendre que dans un Etat de droit les litiges sont déférés devant les juridictions », a-t-il rappellé.
Selon lui, aucun individu n'a le droit de régler ses problèmes par la force ni par la violence. Si les manifestants veulent se faire entendre, ils doivent utiliser les voies de droit. Par ailleurs, il rappelle que la police a le monopole de l'usage de la violence légitime. Si l'ordre public est troublé avise le général, « nous sommes investis par les lois de la République à rétablir l'ordre ».
Il estime que le peuple est assez mûr pour que tout puisse aller convenablement dans les prochains jours. Le général indique que tout individu qui prend part à une manifestation qui ne respecte pas les dispositions en vigueur, se retrouvera tout simplement en prison. « On a pas besoin de détruire notre pays pour exprimer son mécontentement », a-t-il conclu.
La manifestation de ce lundi matin a bloqué la circulation pendant près de deux heures mais grâce à l'intervention de la police, le trafic a repris sur le pont de Porto-Novo.
Akpédjé AYOSSO
Le pont de Porto Novo est bloqué dans la matinée de ce lundi 25 février 2019, par les militants de l'Union Sociale Libérale (USL) ainsi que les populations béninoises. Le refus du ministère de l'intérieur de leur accorder le certificat de conformité est le motif de cette manifestation.
Les militants de l'Union Sociale Libérale (USL) proteste contre la non délivrance de leur certificat de conformité par le ministre Sacca Lafia. Tous mécontents, ils exigent l'établissement de ce certificat sans délai à tous les partis politiques. Quant aux populations, elles réclament les quitus fiscaux des opposants. Cette masse de manifestants a engendré un grand embouteillage obstruant le passage sur le pont de Porto-Novo.
Les coups de feu et gaz lacrymogène des éléments de la Police républicaine n'ont pas pu pour le moment débloquer la situation.
Les manifestants exigent une élection inclusive de toutes les forces politiques de la mouvance et de l'opposition dans le cadre des législatives du 28 avril 2019.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso représentant son collègue de l'économie et des finances a reçu à son cabinet ce lundi 25 février 2019, une délégation du Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (Giaba). Objectif de cette visite, informer l'autorité ministérielle d'une mission du Giaba au Bénin qui vise à faire une évaluation mutuelle de l'arsenal juridique mise en place par les autorités béninoises pour lutter contre le blanchiment des capitaux et autres infractions connexes.
Le ministre de l'enseignement supérieur, Marie-Odile Attanasso après avoir salué la venue au Bénin de la mission d'évaluation mutuelle, l'a rassurée de la disponibilité des institutions publiques et privées du Bénin pour fournir les informations nécessaires pour une bonne évaluation. Le président Patrice Talon, souligne-t-elle, met un point d'honneur sur la lutte contre le blanchiment, la corruption et le terrorisme. « C'est pour ça qu'il a mis en place avec le parlement béninois la CRIET, une cour spéciale pour réprimer ces infractions qui empêchent le développement du Bénin », a notifié Marie-Odile Attanasso.
Durant son séjour au Bénin, la délégation conduite par Kimelabalou Aba, directeur général du Giaba essayera d'évaluer les forces et faiblesses du dispositif juridique béninois de lutte contre le blanchiment des capitaux et autres infractions connexes ; s'assurer que ce dispositif permet d'atteindre les résultats escomptés.
Le groupe pourra également faire des recommandations au Bénin pour améliorer son arsenal juridique afin de rassurer les investisseurs. Le Giaba apportera également assistance et accompagnement à l'État béninois pour se mettre aux normes requises afin de lutter contre le blanchiment des capitaux sur le continent.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Plus questions pour les populations de subir les coupures intempestives de la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee). La panne quelle qu'elle soit, doit être résolue dans les plus bref délais. C'est désormais le leitmotiv du directeur général de la Sbee, Laurent Tossou. Il l'a démontré dimanche 24 février 2019 à la suite d'une interruption du courant électrique dans les environs de Godomey, Atrokpocodji, Cocotomey et Pahou. Sur ses ordres, les services techniques de la Société ont été mis en branle afin que les populations aient l'énergie électrique dans leurs domiciles.
Aussitôt, le poteau électrique haute tension situé non loin de l'Agence Sbee d'Atropocodji détruit à la suite d'un accident, a été remplacé et les populations ont pu avoir le courant.
Dans ses explications, le directeur régional Atlantique de la Sbee, Saturnin Houenon, a souligné que des câbles rompus sont retrouvés par terre à la suite de cet accident. Il invite les usagers de la route à plus de prudence. « Je voudrais demander aux chauffeurs de faire attention. En dehors de nos installations qui sont détruites chaque jour, ces casses peuvent causer d'incidents sur la vie humaine », a averti Saturnin Houenon.
Profitant de l'occasion, Laurent Tossou a une fois encore, invité les populations à la patience. La Sbee, rassure-t-il est toujours à pieds d'œuvre 24/24 pour les servir.
F. A. A.
Genève, vendredi après-midi, les images de marées humaines inondent les rues des villes algériennes. Presque au même moment, un tract appelant les Algériens de Suisse à se rassembler devant le siège des Nations unies a commencé à circuler sur les réseaux sociaux. L’appel est signé par un collectif de citoyens algériens résidant en Suisse. Un groupe sur Facebook a aussi fait son apparition. Il appelle les “Algériens, Algériennes et amis de l’Algérie à participer à un rassemblement autorisé contre la farce de l’élection présidentielle”.
Aussi, contre la “mafiocratie qui gouverne notre pays, contre l’ingérence du militaire dans les affaires politiques et pour un nouveau mode de gouvernance transparent et juste”. Place des Nations, le samedi à 14h45. Des Algériens, munis de drapeaux et de diverses pancartes, commencent à investir la place des Nations unies. À quelques mètres, un groupe de policiers, devant leur camion, observe de loin et veille. Très vite, un banc public a été improvisé comme tribune devant laquelle on a installé une sono. Dès 15h, des intervenants, de simples citoyens et des personnes connues, comme Mourad Dhina ou Ali Benouari, prennent la parole et déversent leur colère, expliquent l’impasse ou démontrent la nécessité d’une rupture avec le système en place.
Une centaine de personnes ont fini par former un grand cercle humain. Alors que la foule scandait des slogans contre le 5e mandat, le musicien Amar Toumi, muni de son drapeau amazigh, fait son apparition. Beaucoup d’Algériens ont répondu à cet appel sans se poser de questions sur l’identité des organisateurs qui sont, pour la majorité du mouvement Rashad ou d’anciens fissistes en exil en Suisse. Abdelli Abdenour, qui ne cache pas son appartenance au Mouvement Rashad, se défend d’avoir organisé un rassemblement à couleur politique. Pour lui, il s’agit “d’un acte citoyen et contre la mascarade électorale”.
Pour Amar, artiste algérien de Genève, sa “présence est pour soutenir la démocratie en Algérie”. Il s’agit de se solidariser avec la vox populi, renchérit Zina qui est venue de la France voisine. Les propos de Yasmine Mecibat, présidente de l’Association des Berbères du Grand Genève, vont aussi dans le même sens. “Je suis ici pour une Algérie meilleure et une démocratie majeure, pour ainsi reprendre feu Matoub Lounès”, nous affirme-t-elle. Le temps passe vite. Il est déjà 17h. La place commence à se vider. La chaise géante au pied cassé, sculpture monumentale en bois de l’artiste suisse Daniel Berset qui veille sur la place, se sent déjà esseulée.
Vue de loin, elle fait penser au dur système algérien qui vient de perdre un pied après le coup donné hier par le peuple qui a retrouvé sa fierté. Aujourd’hui, Bouteflika passera peut-être devant cette chaise trijambiste. Aurait-il la force de lever la tête pour l’admirer ? Pas sûr.
Par Houchi Tahar
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« La constitution n’est pas respectée en Algérie!!!! » c’est le mot d’ordre du sit-in des avocats en ce moment même au tribunal de Sidi M’hamed. En effet, pour eux, imposer la candidature d’un président dont l’état de santé est incompatible avec l’exercice du pouvoir est un acte anticonstitutionnel, ce qui a motivé leur sit-in.
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Par Saïd MEKKI
L’équipe du CS Constantine a montré, samedi dernier, qu’il faudra bien compter avec elle pour les quarts de finale de la Ligue des champions.
Les joueurs du coach français, Denis Lavagne, ont arraché un précieux point lors de leur déplacement chez les Egyptiens d’Al-Ismaïly (1-1) en match disputé à huis clos au stade Borg Al Arab d’Alexandrie, pour la mise à jour de la 3e journée (Groupe C) de la Ligue des champions africaine de football. Les joueurs du CSC ont bien posé des problèmes aux Egyptiens qui sont rentrés dans le match avec la détermination de marquer en première mi-temps. Mais, la défense bien menée par Aroussi et Zalani a bien tenu. Bahmaboula, Arouna ou encore Benayada ont même raté de belles occasions pour ouvrir la marque.
Les Sanafir y ont cru
La mi-temps est sifflée sur le score de parité (0-0). Ce qui a bien mis en confiance les joueurs de Denis Lavagne. Rahmani et ses coéquipiers ont bien tenu avant de s’avouer vaincus suite à l’ouverture du score à la 69e minute, par l’intermédiaire de leur attaquant international namibien, Benson Shilongo.
La réaction des gars de Constantine a été donc des plus logiques en se ruant vers la cage du gardien de but Mohamed Fawzi puisqu’étant déjà menés au score. Et la pression était telle dans le camp adverse que c’est Imad Hamdy qui a égalisé pour le CSC, en marquant un but contre son camp à la 90’+4.
Corriger ses erreurs
Un but qui a bien eu son pesant d’or puisque grâce à ce résultat, le CSC rejoint le TP Mazembé à la première place du classement général, avec 7 points pour chaque club, au moment où les Egyptiens restent scotchés à la dernière place, avec seulement un point au compteur. Quant au Club africain qui complète cette poule C, il occupe la 3ème place avec un total de 4 points.
Ce nul ramené d’Egypte, met le CSC sur le chemin des quarts de finale. D’ailleurs, Bencherifa le pense si bien en déclarant en fin de partie que «ce nul nous permet de continuer la suite des matchs avec sérénité». Mieux encore, le coach des Sanafir, Lavagne, lui, annonce sans hésiter: «On a mis un pied en quarts de finale», avant d’ajouter: «Désormais, il faut surtout corriger les erreurs commises, surtout sur le plan individuel pour aborder les prochains matchs en force.».
Et là, il faut de suite le préciser, le CS Constantine ne se trouve plus qu’à un pas d’une victoire de la qualification. Et justement, le match retour contre cette même équipe d’Al Ismaily est prévu le 2 mars prochain, au stade Chahid Hamlaoui de Constantine. A rappeler juste que cette double confrontation entre le CSC et Al Ismaily intervient après la décision du jury d’appel de la Confédération africaine (CAF) d’annuler la disqualification du club égyptien de la Ligue des champions après des violences commises par ses supporters.
Le 18 janvier, au stade d’Al-Ismaïlia, le match opposant l’équipe locale aux Tunisiens du Club africain avait été interrompu après des jets de projectiles (pierres et bouteilles d’eau) sur le terrain par les supporters égyptiens. Les Tunisiens menaient au score de 2-1.
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