La Cour Suprême vient de se déclarer incompétente au sujet du rejet des dossiers des partis Forces cauris pour un Bénin émergeant (Fcbe) et de l'Union sociale libérale (Usl) par le Ministère de l'intérieur.
Les militants des Fcbe et de l'Usl sont fixés sur leur sort. La chambre administrative du tribunal d'instance compétent pour statuer sur le dossier est le Tribunal de Première Instance de Cotonou. Ainsi, leur recours contre la notification de non conformité formulée par Sacca Lafia, ministre de l'intérieur et de la sécurité publique n'a pas prospéré. Incompétente, la chambre administrative de la Cour suprême s'est déclarée ne pourra statuer en premier ressort. C'est dire simplement que la participation de l'USL et des FCBE aux élections legislatives est plus que jamais compromise.
A l'issue de la délivrance de certificat de non conformité aux Forces Cauris pour un Bénin Émergent et l'Union Sociale Libérale, les responsables de ces formations politiques ont saisit la chambre administrative de la Cour Suprême. Attendant une suite favorable à leur requête voilà que l'audience de ce mardi 26 février 2019 s'est déclarée incompétente en premier ressort.
La CENA clôture le dépôt des dossiers de candidature ce jour à minuit. Ce qui sous-entend pour le moment que ces partis sont mis hors jeu pour les législatives prochaines.
G.A.
L’objectif du public n’est pas toujours d’acheter : il peut s’agir, simplement, de profiter de l’ambiance particulière aux ventes en enchères.
“Une fois ! Deux fois ? Trois fois, adjugé !” La formule des commissaires-priseurs résonne dans les ruelles étroites de ce quartier tendance d’Istanbul, interpellant les passants qui découvrent avec surprise qu’on peut y faire de bonnes affaires. Une aubaine, en ces temps économiques troublés.
Les ventes aux enchères ont la réputation d’être la chasse gardée de quelques riches flâneurs en quête d’une toile de maître ou d’un vase antique, où chaque pièce proposée au public est aussi unique que coûteuse, se chiffrant régulièrement en millions d’euros.
Ce n’est pas le cas à Balat, un quartier du coeur historique d’Istanbul. Habité naguère par les minorités chrétienne et juive, c’est aujourd’hui un lieu prisé des touristes et des jeunes branchés qui assiègent ses cafés hipsters et ses églises anciennes.
Depuis 2014, les ventes aux enchères bon marché de Balat sont devenues une attraction à part, attirant le week-end des foules avides de trésors sortis tout droit des greniers, des meubles fatigués aux jouets anciens.
Pour la population locale, ces enchères sont aussi l’occasion de faire de bonnes affaires et de ménager ainsi leur porte-monnaie alors que la situation économique s’est dégradée l’an dernier, dans un contexte de forte hausse des prix.
Certains se débarrassent ainsi de leur mobilier ou mettent en vente des biens hérités de leurs grands-parents. Et pour nombre de personnes rencontrées dans les salles bondées, comme Murat qui vient d’acheter pour son fils un stylo-laser à 10 livres turques (moins de deux euros), c’est une découverte : “J’étais ici en train de me promener avec mon fils, quand on a entendu les cris et vu les écriteaux nous invitant à entrer. On est entrés par curiosité pour voir à quoi ressemblent les ventes aux enchères”, explique Murat. “Je n’en avais jamais vu auparavant, je croyais que c’était pour les riches. J’aime vraiment l’atmosphère ici, c’était assez amusant et les prix sont plus que raisonnables”, ajoute-t-il. “Je vais revenir, c’est sûr.”
Spectacle
Dans cette salle de ventes aux enchères comme dans la dizaine d’autres à Balat, tout est fait pour attirer le chaland qui hésite sur le pas de la porte, se hissant sur la pointe des pieds pour jeter un coup d’œil sans oser entrer. C’est là que le commissaire-priseur, Ali Tuna, entre en scène : il invite les néophytes à s’asseoir, les met à l’aise avec une plaisanterie, se déplace entre les sièges pour montrer de plus près les petits objets comme des stylos, une dague ou un miroir en argent. “Je dois faire en sorte que l’ambiance reste dynamique. Je ne peux pas laisser l’énergie s’évanouir”, explique-t-il à l’AFP.
La performance de M. Tuna, équipé d’un micro-cravate, ressemble à celle d’un humoriste livrant son spectacle. Certains habitués viennent ici juste pour voir cet homme au chapeau qui interpelle des clients par leur prénom et raconte l’histoire des objets mis en vente. Mais en dépit de sa virtuosité, M. Tuna n’est pas un commissaire-priseur professionnel : directeur marketing dans une entreprise, il a fait de la vente aux enchères sa passion. “Ce boulot est une sorte de passe-temps pour moi”, explique-t-il. “On rencontre des gens différents, certains viennent pour étancher leur soif d’antiquités, d’autres pour trouver des bibelots à trois sous”. Il est l’heure pour lui de reprendre le spectacle : “10 livres, j’ai dit 10, mais maintenant je veux 15, 20 maintenant, 35 ! 40, 50…”, égrène-t-il avec un débit saccadé en montrant un modèle réduit de voiture.
La Ford bleue sera vendue à 50 livres (6 euros) à Nil Su, une étudiante qui veut l’offrir à son petit frère. “La compétition a été rude. J’aurais pu l’acheter pour bien moins que cela, s’il n’y avait pas eu ce monsieur”, sourit-elle en désignant un homme âgé assis au premier rang.
“Bonne qualité, prix raisonnables”
Yavuz est un client qui, parfois, vend aussi des objets aux enchères. “Ici, les prix sont très corrects. On peut acheter des objets de bonne qualité à des prix raisonnables parce que les mises commencent très bas”, se félicite-t-il, alors que “le pouvoir d’achat des gens a beaucoup diminué en Turquie”.
L’an dernier, l’inflation a atteint des niveaux record depuis 15 ans et la livre turque s’est effondrée, perdant près de 30% de sa valeur face au dollar. Mais les ventes ne débutent pas toujours à quelques euros, nuance Ercan Altan, propriétaire d’une autre salle de vente aux enchères à Balat, aménagée dans un ancien café qu’il a reconverti. “Pour certains objets, comme ce gramophone, il est impossible de commencer à 10 livres”, dit-il. “On commence, disons, à 1 500 livres (250 euros), et on vend à un prix pas très éloigné de la mise de départ”.
L’objectif du public n’est pas toujours d’acheter : il peut s’agir, simplement, de profiter de l’ambiance particulière aux ventes en enchères. Une buvette (payante) aussi a été aménagée dans certains de ces lieux. “Pour moi, c’est comme une sortie”, sourit Hülya Sahin, la quarantaine. “On s’amuse vraiment beaucoup ici.”
Par Fulya OZERKAN (AFP)
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Dans une note adressée aux médias, le chargé de la communication du FLN avertit que deux de ses cadres, Walid Boulegroune et Abdelmalek Belkacem, ne sont mandatés par personne pour intervenir sur les chaînes de télévision et qu’ils ne représentent pas le parti. Implicitement, il est demandé à ces chaînes de télévision d’éviter de les inviter sur les plateaux.
Le parti se démarque également des propos qu’ils ont tenus, les considérant comme des avis personnels qui n’engagent en rien le FLN et ne reflètent pas ses positions.
Que s’est-il donc passé ? D’autant que le premier cité est connu pour sa proximité avec tous les SG qui se sont succédé à la tête du parti. La nouvelle direction veut-elle les écarter ?
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Collectivement ou même individuellement, les citoyens ne ratent décidément plus aucune occasion, y compris les cérémonies officielles, pour exprimer leur rejet du 5e mandat de Bouteflika.
C’était le cas hier dans la ville des Ouacifs où, au moment du dépôt d’une gerbe de fleurs par le wali de Tizi Ouzou, Abdelhakim Chater, sur la stèle de Hocine Aït Ahmed, un habitant s’est distingué en exhibant, au nez et à la barbe du wali, une pancarte exprimant le rejet du 5e mandat (voir photo).
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Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, qui s’était rendu hier à Douéra, à l’ouest de la capitale, a écourté sa visite de travail.
Selon une source sûre, le wali, qui avait prévu auparavant d’aborder le problème du logement et les démolitions anarchiques, s’est limité à inaugurer une nouvelle unité de la Protection civile.
Visiblement, M. Zoukh a évité les sujets qui fâchent avec la population locale. Il a quitté les lieux en partance vers Rouiba où sa visite n’a duré que quelques minutes.
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Le directeur de la campagne électorale du candidat Bouteflika, Abdelmalek Sellal, s’est réuni hier avec certains responsables d’organisations de masse qui soutiennent le 5e mandat, le SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, entre autres, apprend-on de bonne source.
À cette réunion, qui s’est tenue à Ben Aknoun, dans la villa d’un particulier, réputé pour financer les campagnes électorales de Bouteflika, a pris part le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, précise notre source.
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Une source d’eau sise au village de Bouaïdel sur les hauteurs de la commune d’Ammal (Boumerdès) a été fermée et interdite aux citoyens “à titre préventif”, et ce, en raison de suspicion de pollution de ses eaux, notamment après l’enregistrement, par les services de la santé, depuis deux jours, de plus de 20 cas de diarrhée légère parmi les citoyens du village, a indiqué, hier, le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Boumerdès.
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Par Mohamed Haouchine
Deux semaines seulement après la grève qui avait paralysé, le 10 octobre dernier, toute la wilaya de Tizi Ouzou, les transporteurs privés de voyageurs et de marchandises ont accentué leur pression en optant, cette fois, pour un autre débrayage de deux jours qui a touché l’ensemble de la wilaya durant ces deux derniers jours.
Et pour cause, le collectif des transporteurs en colère a décidé, à l’unanimité, de protester contre la décision du ministère des Travaux publics et des Transports d’instaurer, désormais, un brevet professionnel de conduite pour les transporteurs, qui seront donc soumis à une formation obligatoire et payante à un tarif jugé excessif.
Et en dépit d’un report de l’opération décidée, la semaine passée, par le ministère de tutelle, les transporteurs de la wilaya de Tizi Ouzou avaient décidé de durcir le ton et de maintenir la protesta.
Les différentes associations de transporteurs de la wilaya ont tenu à maintenir cette seconde grève générale de deux jours du fait que les contestataires estiment qu’il s’agit là d’un simple gel de l’opération qui, en fait, n’annule pas le projet d’instauration du brevet professionnel comme exigé par les transporteurs.
M. H.
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Par Hanafi Hattou
Sur les 41 personnes arrêtées vendredi dernier lors de la marche contre le cinquième mandat organisée à Alger, 7 ont été placées en détention provisoire à la prison d’El-Harrach, à l’issue de leur présentation avant-hier en fin de journée devant le procureur de la République au tribunal de Sidi M’hamed. Tous les autres manifestants arrêtés ont été relâchés. Les 7 accusés écroués seront jugés dimanche 3 mars au tribunal de Sidi M’hamed.
Selon Me Amar Bouchareb, les 7 personnes en détention sont accusées d’attroupement, de troubles à l’ordre public et de dégradation de biens d’autrui. “Les 41 inculpés ont plaidé non coupables de tous les faits retenus contre eux. Les accusations sont liées, entre autres, aux troubles à l’ordre public ou aux actes de vandalisme”, expliquera Me Bouchareb.
Il faut savoir que trois dossiers des services de police ont été transmis, dira-t-il, à la justice concernant les arrestations opérées vendredi lors de la grande mobilisation populaire contre le cinquième mandat.
Signalons enfin que les manifestants interpellés dimanche après-midi à la place Audin après l’appel du mouvement Mouwatana ont tous été libérés.
À en croire Me Zoubida Assoul qui a été pour sa part embarquée dans un fourgon cellulaire de la police avant d’être libérée en début de soirée, plus de cent citoyens venus exprimer leur contestation du 5e mandat ont été arrêtés avant d’être relâchés tard dans la soirée. “Toutes les personnes interpellées lors du rassemblement de la place Audin ont été relâchées à l’issue de la procédure de vérification d’identité et d’audition sans aucune poursuite judiciaire”, précisera Me Assoul.
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Par Salami Youcef
L’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment n’avance pas au rythme souhaité, dans le pays.
La réglementation thermique en est la cause. Mais pas que la législation. Les institutions (ministères de l’Énergie, de l’Environnement….) censées conduire les projets de l’éco-bâtiment, sont également critiquées. Elles ne s’impliquent pas suffisamment dans l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments. C’est là le constat essentiel que dresse Abdelkrim Chenak, chercheur au Centre de recherche dans le domaine des énergies renouvelables.
M. Chenak s’exprimait lors d’une conférence sur les énergies renouvelables organisé, hier à Alger par la Chambre de commerce et d’industrie algéro-allemande.
M. Chenak a indiqué que la réglementation thermique existe depuis dix ans, mais qu’à ce jour, elle n’a pas été appliquée. Il a, par ailleurs, ajouté que plus les institutions travaillent en harmonie, plus le programme d’efficacité énergétique a des chances d’être bien perçu et de donner des résultats.
Le programme en question, s’il est mis en œuvre, aura un impact significatif sur la demande en énergie. Il vise globalement la réduction de la consommation à travers la substitution inter-énergétique et l’introduction des équipements et des technologies performantes. Il devrait permettre de générer une économie d’énergie cumulée de plus de 60 millions de tonnes équivalent pétrole, ainsi que le souligne Abdelkrim Chenak. L’évolution de la consommation énergétique, notamment dans le secteur résidentiel, représente 35% de la consommation énergétique finale nationale.
Les bâtiments présentent des architectures non adaptées au climat, intégrant des équipements (chauffage, climatisation, éclairage…) à faible efficacité énergétique. Cette situation va encore durer longtemps tant que la réglementation ne sera pas appliquée, a-t-il fait observer.
Il a été, par ailleurs, souligné que si on arrive à donner du sens à la maîtrise de l’énergie dans le secteur du bâtiment (dans le résidentiel de manière générale), cela va permettre au pays non seulement de faire des économies d’énergie très importantes, mais également de protéger l’environnement.
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Par Smati Said
L’Institut d’études économiques privé français, Xerfi, a dressé hier un tableau noir sur l’économie algérienne. Dans une vidéo publiée sur la chaîne YouTube “Xerfi Canal”, le directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi, Alexandre Mirlicourtois, a estimé que “l’Algérie est une économie à l’agonie. À tel point que la question n’est pas si elle va craquer, mais quand ?”.
L’Algérie est un pays ultradépendant de ses recettes d’hydrocarbures. Les hydrocarbures, ce sont, en effet, directement près du quart du PIB algérien, les 2/3 des rentrées fiscales et 95% des exportations en valeur, a-t-il indiqué ajoutant qu’“en Algérie, quand le pétrole va, tout va”. Mais avec des prix de pétrole trop bas, “c’est l’assurance de tomber dans le rouge”. Or, les cours du pétrole ont commencé à dévisser en 2014, année où il sont passés de près de 110 dollars en janvier, à 60 en décembre. 2014, année où le solde courant algérien entame sa descente aux enfers, avec comme conséquence directe une baisse constante des réserves de changes passées d’un peu plus de 194 milliards de dollars en 2013 à 82 environ en 2018.
Pour Xerfi, à cette vitesse-là, les caisses seront rapidement vides. Or, les réserves de changes sont vitales pour les pays dont la monnaie n’est pas convertible et dont l’accès au marché international des capitaux est limité ou inexistant.
Avec une industrie publique moribonde qui n’a été que très partiellement contrebalancée par le privé, c’est un véritable mur qui se dresse. En effet, Xerfi a souligné que le niveau de la production manufacturière publique représentait en 2017 à peine plus de la moitié de celle de 1989 ; quant au taux d’utilisation des capacités de production, il montre une sous-utilisation structurelle des installations.
Pour le secteur privé, il est principalement présent dans les activités peu ouvertes à la concurrence internationale. Le tissu productif privé est composé à 90% de microentreprises à caractère familial qui opèrent bien souvent dans le secteur informel. Ce qui a amené Xerfi à conclure qu’il est “inutile d’espérer un rééquilibrage des comptes extérieurs en gagnant des parts de marché sur la concurrence étrangère”.
Face à cette situation et étant dans l’impossibilité de s’orienter vers une politique de rigueur, au risque d’un embrasement social, le gouvernement a opté pour le recours exceptionnel à la création monétaire, notamment pour contribuer à “la couverture des besoins de financement du Trésor”. La Banque d’Algérie a ainsi créé plus de 4 000 milliards de dinars de monnaie depuis novembre 2017, l’équivalent de 20% environ du PIB.
Pour Xerfi, cette “solution fait figure de fuite en avant” puisque, à ce stade, le risque est double. D’abord, le décrochage du dinar, notamment sur le marché parallèle, et ensuite, une inflation qui dégénèrerait en hyperinflation. En conclusion, Xerfi a précisé que “grâce à la rente énergétique, l’Algérie a pris l’habitude de vivre avec des moyens considérables. Mais le pays est tombé dans une impasse structurelle : l’argent du pétrole, au lieu de servir à l’investissement, a servi à financer le budget courant et à enrichir une caste (…). Jusqu’à une date récente, c’est le prix du baril qui permettait de couvrir les dépenses algériennes. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui”.
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Les prisonniers ainsi que le personnel de la maison d'arrêt de Natitingou sont en pénurie d'eau depuis trois jours.
Selon l'information rapportée par l'Abp aucun individu n'arrive plus à s'approvisionner en eau potable de la Soneb. « On ne connaît pas la raison de cette coupure d'eau », a déclaré une source de l'Agence.
Les détenus et autres se contentent pour le moment de l'eau d'un puits installé dans l'enceinte de la prison et dont la qualité n'est pas du tout potable. « Comme c'est un prestataire qui amène la ration du dehors, on n'a pas de problème pour le repas des prisonniers », a-t-elle précisé.
Selon la direction départementale de la Soneb de l'Atacora sise à Natitingou tout rentrera d'ici peu dans l'ordre. « Nous sommes à pied œuvre pour régler le problème », a-t-elle rassuré.
Akpédjé AYOSSO
Pour le groupe bancaire français, la qualité de la gouvernance et la stabilité du développement économique sont généralement très fortement corrélées.
“Au-delà de la perception réelle que l’on peut avoir en allant sur le terrain, deux sources solides permettent de déterminer la qualité de la gouvernance et de l’environnement des affaires d’un pays”, souligne le groupe bancaire français, citant, notamment, les indicateurs de la Banque mondiale et le classement CPI (indice de corruption) de l’ONG Transparency International.
La Banque mondiale publie également un indicateur un peu plus controversé, “Doing Business” spécifiquement orienté sur le climat des affaires. “Les changements constatés par ces indices dans les pays du Moyen-Orient permettent de déterminer l’évolution de la gouvernance politique, économique et sociale depuis quelques années”, relève le groupe Crédit agricole.
Première constatation : “La qualité de la gouvernance est globalement moyenne ; la moyenne régionale étant tirée vers le haut par les pays du Golfe où les critères concernant l’État de droit, la qualité réglementaire et la lutte contre la corruption sont nettement au-dessus des autres pays de la zone.” Mais elle est, aussi, tirée vers le bas par les pays en guerre civile où l’État de non-droit prédomine et où l’on constate un effondrement des institutions. “Mais, globalement, depuis les Printemps arabes de 2011, la gouvernance se détériore sur pratiquement tous les critères”, soutient le groupe bancaire français. Concernant l’État de droit, note-t-il, seuls la Tunisie et l’Iran s’améliorent, tous les autres pays stagnent ou chutent dans les classements.
C’est notamment le cas du Liban et de l’Algérie qui ont le plus baissé et qui, en 2017, occupaient les 165e et 169e rangs sur 209 pays. “On retrouve des évolutions assez similaires concernant la lutte contre la corruption”, ajoute le Crédit Agricole, relevant que l’économie informelle reste élevée dans la péninsule Arabique hors pays du CCG, ainsi qu’au Maghreb où elle peut atteindre jusqu’à 50% du produit intérieur brut (PIB). Trois critères sur les six de la Banque mondiale identifient la qualité du politique et des institutions.
Dans ce domaine également, constate le groupe bancaire français, en dépit de l’apaisement récent des conflits en Syrie et en Irak, le risque politique est non seulement assez élevé, mais également en détérioration. “Lorsque l’on croise les deux principaux critères de stabilité et de responsabilité politique, seuls cinq pays se situent dans la zone des risques faibles à modérés.
À l’autre extrémité, on retrouve logiquement dans les risques très élevés les quatre pays en guerre civile et l’Égypte à la frontière de la zone de risque fort où se situe la majorité des pays de la région”, souligne le Crédit Agricole.
L’Algérie se situe dans la zone à risque politique fort. Pour le groupe bancaire français, la qualité de la gouvernance et la stabilité du développement économique sont généralement très fortement corrélées. “L’amélioration de la gouvernance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord est une condition nécessaire au maintien de la confiance des investisseurs et donc à la poursuite du développement économique de la région”, estime le groupe Crédit Agricole. Ce dernier soutient que pour la plupart des pays, “les niveaux de corruption élevés, liés à un déficit de confiance dans les institutions publiques, rendent les investisseurs très prudents dans leur approche financière, préférant souvent se concentrer sur les secteurs d’exportation de matières premières”.
Meziane Rabhi
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Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé, hier, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, les pressions et interpellations que subissent les journalistes algériens chargés de couvrir les manifestations contre le 5e mandat.
L’organisation a également dénoncé les perturbations provoquées sur le réseau internet. “Plusieurs journalistes ont été empêchés de couvrir, voire pour certains ont été violemment agressés par les agents de police. Des journalistes, qui préfèrent garder l’anonymat craignant pour leur sécurité, ont été interpellés dans le centre-ville d’Alger et se sont vu confisquer leur matériel. Face à la pression des forces de l’ordre, d’autres ont dû supprimer leurs photos. Plusieurs autres journalistes ont également été arrêtés pendant plusieurs heures avant d’être relâchés”, a relévé RSF, qui a dit être “alarmée par cette répression que vit la presse algérienne qui ne fait que témoigner de l’actualité politique de son pays”.
RSF a demandé aux “autorités de cesser d’entraver le travail des journalistes et des médias qui ne font que leur travail d’information et participent au débat public sur un événement majeur de la politique algérienne.”
Par ailleurs, RSF a évoqué le cas de la journaliste Meriem Abdou, journaliste et rédactrice en chef à la radio Chaîne III, qui a démissionné pour protester contre l’absence de couverture médiatique par la radio des manifestations du 22 février, et à qui il a été notifié l’arrêt de son émission “L’ histoire en marche”.
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Par Oubira L.
Le collectif des journalistes de radio Soummam de Béjaïa en ont gros sur… le cœur ! Face aux marches grandioses contre le cinquième mandat et le système, notamment celle du 22 février à Béjaïa, qui ont drainé des centaines de milliers de personnes et que leur radio a “ignorées”, ils ont décidé d’interpeller par écrit le DG de la radio algérienne.
En effet, lors d’une assemblée générale des journalistes de cette station, ces derniers ont adressé une lettre pour protester contre la censure de ces événements. “Nous, collectif du personnel de radio Soummam, tenons à vous informer que notre conscience professionnelle ne nous permet pas, un jour de plus, de continuer à occulter une couverture objective et neutre des contestations qui se passent à quelques mètres du siège de notre station, en cette période que vit notre pays”, lit-on dans la missive de nos confrères adressée à leur DG et au directeur de leur radio.
Nos confrères se disent “interpellés par leur conscience professionnelle sur ce ratage des derniers événements, qui est indépendant de notre volonté”.
En outre, ils estiment : “Nous avons failli dans notre mission d’assurer un service public, selon le cahier des charges, qui est après tout une radio au service du citoyen.” Les journalistes de ladite station n’ont pas manqué de lui rappeler les tristes événements du Printemps noir 2001. “Les tristes souvenirs des manifestations du 27 mai 2001 sont une leçon à retenir”, écrivent-ils.
En effet, il serait bon de le rappeler car lors de ce Printemps noir, la station avait été incendiée par les manifestants en furie pour avoir boudé les manifestations sanglantes. “Nous avons décidé de couvrir les prochaines manifestations. Nous sommes au service de la société”, nous a déclaré un confrère.
Contacté par nos soins, le directeur de la station locale de Béjaïa, Mohamed Manouchi, a refusé tout commentaire. Ce dernier, à l’instar des autres directeurs des radios locales, aurait reçu des instructions verbales de la part de son DG, lui demandant de passer sous silence toutes les manifestations contre le cinquième mandat de Bouteflika et pour le départ du système, affirment des sources proches de ce média public.
L’histoire retiendra que ce vent de contestation dans le service public d’information, qui fera sûrement tache d’huile, est soufflé par notre consœur Meriem Abdou, rédactrice en chef à la Chaîne III. Honneur à elle et charge à nous pour qu’elle ne soit pas isolée dans son combat pour le respect de l’éthique et des règles déontologiques de notre noble métier. D’autant plus que son émission hebdomadaire “Rendez-vous avec l’histoire” est suspendue. Une sanction qui ne dit pas son nom.
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Par Farid Belgacem
La situation politique qui prévaut actuellement en Algérie et le risque de sa déstabilisation préoccupent au plus haut point le président français, Emmanuel Macron. C’est ce qui ressort d’un aveu d’un haut responsable français, de surcroît qui exerce une haute fonction à l’Élysée.
Selon le journal L’Obs, ce responsable, interrogé au début du mois en cours, a révélé que “le cauchemar du président de la République, c’est l’Algérie. C’était aussi celui de ses prédécesseurs. Les plus hautes autorités de l’État sont terrifiées par la perspective d’une grave déstabilisation de notre ancienne colonie après la mort de Bouteflika”.
Selon la même source, cette confidence a été faite par ce personnage central avant les manifestations de la jeunesse algérienne contre un cinquième mandat du président grabataire.
On imagine donc aisément qu’aujourd’hui, l’Algérie est plus que jamais le sujet numéro un des préoccupations de l’Élysée. Une grave crise politique dans ce pays si proche, à la suite d’une révolte de la jeunesse et/ou d’une disparition de son président, risque, en effet, de poser des problèmes considérables à la France.
Révélant que l’Élysée était déjà passé par cette forte inquiétude en 2014, ce quotidien français a également révélé, qu’à l’époque, un document confidentiel du centre d’analyse, de prévision et de stratégie du Quai d’Orsay avait souligné que “la mort d’un dirigeant n’est pas forcément source de crise, mais plusieurs pays présentent une fragilité particulière lorsqu’ils réunissent les trois facteurs suivants, l’âge avancé du dirigeant, la concentration excessive du pouvoir et l’absence de mécanisme de succession”.
Pour L’Obs, trois facteurs majeurs font que l’Hexagone craint cette déstabilisation, à savoir que l’Algérie est l’un des principaux fournisseurs d’énergie de la France (10% du gaz importé), en cas de déstabilisation profonde du pays, des centaines de milliers de jeunes pourraient tenter de rejoindre la France par tous les moyens, et la précédente crise politique algérienne à la fin des années 1980 a ouvert la voie aux djihadistes qui ont semé la terreur dans le pays pendant une décennie et menacé la France à plusieurs reprises.
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Un paquet de pennes, 3 aubergines, 2 oignons, blancs de poulet, 5 cl d’huile, 150 g de fromage râpé, 1 c. à soupe de persil ciselé, sel, poivre
Faites cuire les pennes dans de l’eau bouillante salée pendant 10 min puis égouttez-les et rincez-les sous l’eau froide. Réservez. Pelez et émincez les oignons. Pendant ce temps, coupez le blanc de poulet en lanières, ajoutez-les dans la casserole d’oignons et faites-les dorer. Ajoutez les aubergines, salez, poivrez et laissez cuire doucement pendant 20 min. Préchauffez le four position gril. Versez la préparation aubergines-poulet sur les pennes, arrosez du reste d’huile d’olive, parsemez de la moitié du fromage et mélangez bien. Versez les pâtes dans un plat à gratin, parsemez du reste de fromage et enfournez. Faites gratiner environ 10 min. Servez parsemé de persil ciselé.
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