Alors qu’un temps stable domine une grande partie du pays, la journée du mardi 19 novembre 2024 apportera quelques surprises sur le plan météorologique. L’Office […]
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D'après un rapport conjoint de l'Organisation mondiale de la santé et de l'UNICEF, un tiers de la population mondiale - soit environ 2,1 milliards de personnes - n'ont pas accès à l'eau potable et au moins 1,7 milliard d'individus ne disposent pas de services d'assainissement de base, tels que des toilettes privées ou des latrines.
Un rapport de l'UNESCO estime qu'en Afrique subsaharienne, une fille sur dix manque l'école pendant son cycle menstruel, ce qui équivaut à 20 % de la durée d'une année scolaire. Le manque d'accès à des toilettes propres constitue un obstacle énorme à l'éducation, à l'égalité et à la sécurité des enfants. Face à ce constat alarmant, il faut non seulement agir mais intensifier les actions.
Aussi EAU AFRIQUE lance-t-il le lundi 2 décembre 2024, la campagne dénommée # ToilettesScolairesUrgences pour faire avancer la cause de l'assainissement et de l'hygiène en Afrique.
Diagnostic
L'assainissement est un droit fondamental. « Des toilettes sûres pour tous d'ici à 2030 » font partie des cibles de l'objectif de développement durable n° 6.
En Afrique, la question des toilettes reste un sujet tabou. Dans plusieurs établissements scolaires et universitaires, les systèmes de toilettes ne fonctionnent pas correctement. Elles sont insuffisantes, endommagées ou hors d'usage.
Ces infrastructures sanitaires ne répondent pas toujours aux normes, pour des raisons architecturales ou historiques. Chez les élèves et étudiants, les infections urinaires récidivantes sont liées, la plupart du temps, à un défaut d'éducation
. L'hygiène dans les toilettes laisse à désirer. Aussi certains jeunes, font- ils l'option de ne pas fréquenter ces lieux insalubres Certains jeunes renoncent à aller aux toilettes, notamment parce que d'autres utilisent ces locaux comme des lieux de transgression des interdits (utilisation de portables, violences), ce qui leur donne une image peu sécurisante et nuit au besoin d'intimité. Les toilettes ne sont pas des lieux de paix.
Objectifs
Sensibiliser les acteurs de la communauté éducative aux problématiques de santé liées à l'usage des toilettes et impulser des actions collectives pour remédier la crise de l'assainissement et de l'hygiène en milieu scolaire et universitaire, tel est l'objectif principal de cette campagne novatrice et multicanale, qui va durer 90 jours.
Elle se fixe pour objectifs spécifiques de :
Sensibiliser et mobiliser les jeunes sur la question des toilettes dans une approche globale de l'hygiène et du bien-être.
Faire acquérir des comportements respectueux d'un environnement sain, et amener chaque élève et étudiant à avoir une prise de conscience individuelle et collective.
Cette campagne panafricaine s'articule autour de deux axes majeurs :
Bluezoom
Il est de notoriété publique que le cinéma est un puisant moyen de communication pour un changement social comportemental.
Les ciné-débats Bluezoom autour du film documentaire « TOILETTES SCOLAIRES URGENCES » projeté dans les établissements scolaires et universitaires sont d'excellentes occasions pour sensibiliser la communauté éducative. Par ce canal, les jeunes peuvent s'informer et réfléchir sur l'état, l'accès et la gestion des sanitaires.
La projection du film documentaire, suivie d'un débat en présence de professionnels de la santé et de l'hygiène apportera un éclairage précieux sur les risques qu'ils encourent au quotidien. Le court-métrage diffusé pendant la campagne est un appel à l'action.
Konnect
Le deuxième axe de cette campagne est conçu selon une approche participative et inclusive. Le dispositif multimédia regroupe plusieurs outils print, vidéos et digitaux :
Large diffusion d'affichage indoor et outdoor
Diffusion de récits d'expériences de jeunes, parents, enseignants et décideurs via les plateformes digitales.
A Propos de Eau Afrique
Eau Afrique est un organisme panafricain de partage de connaissances et d'innovations sur l'eau. Il garantit une connaissance intime des défis et desproblématiques liés à l'eau, l'hygiène et l'assainissement et promeut depuis 15 ans le
développement humain durable à travers plusieurs programmes. Eau Afrique se positionne aujourd'hui en partenaire privilégié des acteurs de l'eau et du développement durable. Il opère sur tout le continent africain
La Ministre du Travail et de la Fonction Publique, Adidjatou Mathys a défendu, lundi 18 novembre 2024, devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale, le projet de budget de son département ministériel.
C'est un budget de 7.995.442.006 FCFA répartis en dépenses ordinaires à 7.695.442.006 Fcfa et dépenses en capital estimées à 300.000.000 Fcfa que la ministre Ministre du Travail et de la Fonction Publique a présenté lundi 18 novembre 2024 aux députés membres de la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale.
Ce budget marque une augmentation de 4,07 % par rapport à celui de 2024, qui était de 7.682.736.688 milliards de FCFA. Cette hausse est principalement due à une augmentation des charges liées au personnel. Adidjatou Mathys a souligné que ce budget s'inscrit dans une démarche de gestion efficace et rationnelle des ressources publiques, visant à soutenir une croissance économique rapide, à réduire la pauvreté et à construire une administration axée sur le développement.
Les grands projets prévus pour 2025
Le ministère a prévu quatre projets majeurs pour la période 2025-2027. Ces initiatives visent à moderniser et renforcer les capacités administratives à travers 4 Programmes/Projets phares. Il s'agit du Programme de renforcement des capacités du ministère d'un montant de 100 millions FCFA du budget national pour construire et équiper les directions départementales ; du Projet d'appui à la réforme et à la modernisation de l'administration publique (PARMAP) qui vise la modernisation de l'administration publique béninoise ; le Projet d'appui à la restructuration et à la modernisation de la fonction publique (PARMFP) d'un montant de 73 millions de FCFA prévus pour 2025 sur le budget national visant à réformer la fonction publique en adoptant un nouveau modèle de prestation de services publics et le Projet d'appui à la modernisation de la gestion des ressources humaines de l'État (PAMGRHE) d'un financement de 100 millions de FCFA sur le budget national pour optimiser la gestion des ressources humaines de l'État.
Ces projets traduisent l'engagement du gouvernement à renforcer l'efficacité administrative et à moderniser les services publics pour mieux répondre aux besoins des citoyens.
Noter que le don de 165 millions de FCFA pour 2025 sur le PARMAP n'a pas encore été obtenu mais une contrepartie nationale de 27 millions de FCFA est inscrite au budget. La phase 2 dudit projet, cofinancé par le PNUD, est en cours.
M. M.
Les tensions diplomatiques persistantes entre la France et l’Algérie impactent lourdement le commerce, notamment les exportations françaises de blé tendre. Un recul qui s’inscrit dans […]
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L'Ambassadeur des Émirats arabes unis près la République du Bénin a rencontré, ce lundi, la Première Dame de la République du Bénin, au siège de sa Fondation à Cotonou.
Son Excellence Mohammed Saeed Al Kaabi, Ambassadeur des Émirats Arabes Unis près la République du Bénin, a rencontré Son Excellence Madame Claudine Talon, Première Dame de la République du Bénin et Présidente de la Fondation Claudine Talon, ce 18 novembre 2024, au siège de la Fondation à Cotonou.
Au cours de la réunion, les deux personnalités ont discuté des relations de coopération entre les Émirats arabes unis et la République du Bénin et des questions d'intérêt commun.
Les deux parties ont discuté de l'horizon de coopération conjointe entre la Fondation Claudine Talon et les Émirats arabes unis dans le domaine humanitaire et l'autonomisation sociale et économique des enfants et des filles.
La Première Dame du Bénin a salué les efforts humanitaires des Émirats Arabes Unis, leur soutien et leur position humanitaire auprès de divers pays du monde, qui en ont fait un modèle en matière d'autonomisation des jeunes hommes et femmes car ils sont les clé du développement durable.
L’ambassade des États-Unis à Alger a annoncé ce dimanche l’ouverture des inscriptions au programme TechGirls, un programme destiné aux jeunes filles passionnées par les sciences […]
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Le projet de budget, gestion 2025 du Ministère du numérique et de la digitalisation a été présenté, lundi 18 novembre 2024, aux députés à l'Assemblée nationale.
Le projet de budget 2025 du Ministère du Numérique et de la Digitalisation (MND) est estimé à vingt-neuf milliards trente-trois millions neuf cent soixante-six mille cent quatre-vingt-douze (29 033 966 192) de FCFA. Comparativement à l'année 2024, il connait un accroissement 19,29% soit 24 356 549 000 FCFA.
Le montant alloué sera réparti sur les trois (03) programmes du Ministère. Il s'agit du programme pilotage et soutien aux services du MND pour un montant de 2 568 302 575 FCFA ; le programme numérique pour un montant de 16 428 858 510 FCFA et le programme médias pour un montant de 10 036 805 107 FCFA.
Cette enveloppe de plus de 29 milliards Fcfa, selon la ministre Aurelie Adam Soulé Zoumarou, permettra la mise en œuvre de réformes structurantes dans le secteur du numérique, tout en accélérant la digitalisation des secteurs clés de l'économie nationale et la transformation numérique des collectivités locales.
M. M.
La Confédération Africaine de Football a dévoilé ce lundi 18 novembre, la liste des cinq joueurs en lice pour décrocher le ballon africain 2024 lors de la cérémonie des CAF Awards.
Dans cette short-list, on y retrouve Simon Adingra, Serhou Guirassy, Achraf Hakimi, Ademola Lookman et Ronwen Williams. La cérémonie des CAF Awards 2024 se tiendra le 16 décembre à Marrakech, comme ce fut le cas l'année dernière.
Les CAF Awards de cette année englobent la période s'étendant de janvier 2024 à octobre 2024. Les lauréats de chaque catégorie seront désignés par un vote émanant d'un panel diversifié, comprenant le Commission technique de la CAF, des professionnels des médias, ainsi que les entraîneurs et capitaines des associations membres et les clubs participant aux phases de groupes des compétitions interclubs.
J.S
Skikda, le 18 novembre 2024 – Après trois jours d’angoisse et de recherches intenses, le petit Wassim, âgé de 3 ans, a finalement été retrouvé […]
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Après avoir loupé les 33e et 34e éditions de la plus prestigieuse des compétitions africaines, le Bénin sera bel et bien présent au Maroc en 2025. Les Guépards ont décroché leur ticket ce lundi 18 novembre 2024 au terme de la 6e journée des éliminatoires.
Il n'y aura pas de 35e édition de la Coupe d'Afrique des Nations au Maroc en 2025 sans le Bénin. La bande à Gernot Rohr a réussi à briser la malédiction. Avec son match nul contre la Libye ce lundi (0-0), le Bénin compte ainsi 8 points (égalité de points avec le Rwanda) derrière le Nigéria (défaite face au Rwanda 1-2) qui compte 11 points dans le groupe D des éliminatoires. Les Guépards sont favorisés par le nombre de buts inscrits.
Le bilan de ces éliminatoires est donc de deux défaites, deux victoires et deux matchs nuls pour les Guépards. Suite à cette qualification qui va longtemps être un sujet de soulagement pour les amoureux du football béninois, Gernot Rohr et ses hommes vont s'apprêter à relever le prochain grand défi : celui de la qualification pour la Coupe du Monde 2026.
J.S
Le président Abdelmadjid Tebboune a marqué un tournant dans la politique industrielle algérienne en nommant Sifi Gharib, PDG du Groupe algérien de l’Université industrielle, au […]
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Un atelier secret a été démantelé à Alger, dans la région de Saoula. Cette fabrique clandestine, spécialisée dans la fabrication de compléments alimentaires, de miels, […]
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ALGER, le 18 novembre 2024 – Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a procédé, ce lundi, à un remaniement gouvernemental en profondeur. Le Premier ministre, Nadir […]
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Ce lundi 18 novembre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu le Premier ministre Mohamed Nadir Larbaoui. Lors de cette rencontre, ce dernier […]
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L’équipe d’Algérie 360° a eu le privilège de poser ses valises à Djerba, cette île tunisienne qui ne cesse de fasciner. Loin des clichés, nous […]
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La Turquie, bien que membre clé de l'OTAN et candidate de longue date à l'Union européenne, ne se limite pas à ses alliances occidentales. Son intérêt pour les BRICS, notamment manifesté lors du sommet de Kazan en octobre 2024, témoigne d'une stratégie de diversification des partenariats. Ce rapprochement avec les BRICS soulève des questions sur l'avenir de la politique étrangère turque : L'adhésion aux BRICS marquerait-elle une rupture avec le camp occidental ou s'agit-il plutôt d'une complémentarité ? Les autorités turques inclinent pour la deuxième raison. Examinons de près les BRICS et les récentes orientations de la diplomatie turque afin d'apporter une réponse nuancée à cette question.
Ozan Doğan Avunduk, analyste politique, expert de la Turquie.
BRICS : une plateforme aussi puissante que nébuleuse
Le groupe BRICS a été créé en 2009 pour réussir une meilleure coopération financière et de développement entre les pays émergents. Le mot « BRIC » est l'acronyme pour Brésil, Russie, Inde et Chine. La plateforme est devenue « BRICS » avec la participation de l'Afrique du Sud en 2010 et est communément appelée « BRICS+ » depuis l'adhésion de l'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Éthiopie et les Émirats arabes unis en janvier 2024. Avec cette dernière vague d'élargissement, la population totale des BRICS+ a atteint 3,5 milliards d'habitants, soit 45 % de la population mondiale. La taille totale des économies des pays membres est de 28,5 billions de dollars. Cela correspond à environ 28 % de l'économie mondiale. Il importe de noter également que les pays du BRICS produisent également 44 % du pétrole brut mondial. En 2014, les BRICS ont créé un instrument au service d'une nouvelle dynamique économique mondiale, la Nouvelle banque de développement (NBD), dotée alors de 250 milliards de dollars. En amont de leur adhésion aux BRICS, les Émirats et l'Égypte sont devenus membres de la NBD dont l'objectif principal est le financement des projets d'infrastructure dans les pays en développement.
Réunis annuellement sous une présidence tournante, les BRICS forment un bloc économique dynamique où l'Inde et la Chine, grands consommateurs d'énergie, trouvent avec la Russie un fournisseur privilégié. Cependant, l'absence d'une structure institutionnelle solide en fait un ensemble au potentiel encore incertain. Les BRICS n'ont pas de secrétariat permanent, ni de traités contraignants entre leurs membres. En outre, l'hétérogénéité du groupe ne peut être ignorée. Alors que la Russie voit dans les BRICS un soutien pour contrer les sanctions occidentales qui pèsent sur son économie depuis l'invasion de l'Ukraine, d'autres membres comme l'Afrique du Sud et le Brésil évitent une confrontation directe avec l'Occident. Bref, les BRICS sont un groupe de pays en pleine ascension, mais leur cohésion et leur capacité à agir de manière unifiée restent à prouver.
Sommet de Kazan : remise en cause de l'ordre occidental ?
Au dernier sommet des BRICS, les délégations de 35 pays et de six organisations internationales se sont réunies pour échanger sur les questions mondiales et les perspectives d'élargissement des partenariats dans trois domaines principaux : la politique et la sécurité, le commerce et l'investissement, ainsi que les échanges culturels et humanitaires. Les États ont discuté des efforts conjoints possibles pour stimuler la croissance économique dans les États des BRICS et les pays du Sud. Dans ce cadre, par l'intermédiaire de la NBD, ils visent à mettre en œuvre de nouveaux projets communs dans les domaines de l'industrie, de l'énergie, de la logistique et de la haute technologie. Ils ont réaffirmé leur détermination à approfondir les partenariats dans le domaine financier en améliorant la communication interbancaire et en créant de mécanismes de paiement dans les monnaies nationales. La volonté d'établir un tel système pourrait être un défi majeur à l'hégémonie du dollar, monnaie au cœur du système financier international conférant aux États-Unis une influence considérable sur l'économie mondiale.
La Russie, qui préside actuellement les BRICS, a également invité au sommet les dirigeants des États qu'elle qualifie de « partenaires », y compris la Turquie. La déclaration de Kazan souligne l'opposition collective des BRICS à la pratique des sanctions « illégales ».
La Turquie, déjà marginalisée au sein des cercles occidentaux notamment depuis son achat des missiles russes antiaériens S-400, semble s'éloigner de ses partenaires traditionnels. Toutefois, les apparences peuvent être trompeuses.
La Turquie d'Erdoğan en 2024 : entre marasme économique et équilibres diplomatiques fragiles
La Turquie affirme depuis des années sa volonté d'intégrer les BRICS pour équilibrer ses relations internationales. Les propos du président Afrique du Sud de la MÜSİAD, association patronale islamoconservatrice proche du gouvernement, en témoignent : « Les pays tels que la Chine et l'Inde, grâce à leurs fortes populations et leurs efforts sur le plan économique, tentent de briser le monopole des pays occidentaux. Les BRICS prévoient de mettre sur pied un nouveau système financier à l'horizon 2025, ce qui leur permettra non seulement de mieux se soutenir, mais aussi et surtout de trouver des alternatives aux structures financières mondiales, notamment le FMI et la Banque mondiale. (…) La Turquie, bien que non membre des BRICS, a été conviée au sommet avec le statut d'invité spécial. Cette invitation est une grosse opportunité en vue de développer l'économie turque. La coopération économique et la lutte contre le terrorisme seront au menu des échanges tête-à-tête entre le président Erdoğan et les leaders des BRICS (…) le pouvoir économique des BRICS sera supérieur à celui des nations occidentales d'ici 2030. »
La Turquie, sous la direction d'Erdoğan et du parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir depuis 2002, est coutumière de revirements diplomatiques. On note les efforts de réconciliation du président Erdoğan avec d'anciens adversaires : le prince saoudien Mohammed ben Salmane, le président émirati Mohammed bin Zayed Al Nahyane et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Alors qu'il avait porté des accusations très dures contre ces dirigeants depuis 2013, Erdoğan avait entrepris des visites officielles à Riyad, Dubaï et au Caire, marquant ainsi un tournant dans ses relations avec ces pays. Parallèlement, son désir d'intégrer la Turquie aux BRICS, un bloc économique réunissant ces anciens adversaires, témoigne d'un pivot stratégique turc au Moyen-Orient.
Toutefois, les déclarations gouvernementales demeurent souvent équivoques. D'une part, en participant au sommet des BRICS et en demandant à en devenir membre, le gouvernement turc montre qu'il est à la recherche de nouvelles alliances, tandis que d'autre part, il répète à plusieurs reprises que cela ne signifie pas quitter l'OTAN. La Turquie insiste sur le fait que sa collaboration avec les BRICS s'ajoute à son partenariat douanier avec l'UE, sans le substituer.
Le discours d'Erdoğan prononcé seulement quatre jours après le sommet de Kazan, illustre la direction que prend la Turquie : « Nous renforçons notre coopération avec l'Allemagne d'une manière qui sied à deux amis de longue date et alliés de l'OTAN. Notre objectif est d'atteindre 60 milliards de dollars dans les échanges bilatéraux, qui s'élèvent actuellement à 50 millions de dollars (…) Les relations croissantes de la Turquie avec les BRICS ne sont en aucun cas une alternative à ses engagements existants. La Turquie participe à toutes ces plateformes en tant que pays allié de l'OTAN et menant des négociations en vue d'une adhésion à part entière à l'UE ». Le chef de l'État turc continue donc à donner la priorité à la coopération avec l'Occident.
De toute manière, depuis septembre 2024, Moscou tempère les attentes sur l'adhésion de la Turquie aux BRICS. L'organisation a besoin de consolider l'intégration des nouveaux membres accueillis en janvier 2024. Plutôt qu'une adhésion immédiate, un « statut de partenariat » a été proposé à la Turquie et aux autres pays candidats, témoignant d'une approche plus graduelle.
Conclusion
La volonté d'adhésion de la Turquie aux BRICS répond avant tout à une volonté d'éviter l'isolement sur la scène internationale. Les liens historiques, économiques et institutionnels étroits de la Turquie avec l'Europe, notamment avec l'UE, son premier partenaire commercial, et le Conseil de l'Europe dont elle est membre fondateur, créent une interdépendance complexe difficile à rompre.
Face à une situation économique délicate marquée par l'hyperinflation, la Turquie est visiblement à la recherche de nouvelles pistes pour stimuler sa croissance et accéder à de nouvelles sources de financement. L'intégration aux BRICS et à la Nouvelle banque de développement pourrait ouvrir de nouveaux horizons à la Turquie. La matérialisation des opportunités offertes par les BRICS dépendra également de la capacité du groupe à se structurer en une organisation formelle véritablement efficace proposant une alternative crédible aux institutions financières internationales existantes.
Au Bénin, la Fondation Friedrich Ebert Stifung (FES) a une nouvelle Représentante pays.
La Béninoise Nouratou ZATO KOTO-YERIMA a été nommée Représentante pays de la Fondation Friedrich Ebert Stifung (FES) au Bénin.
La nouvelle Représentante a occupé le poste de Chargée de Programmes de la FES avant sa nomination. Nouratou ZATO KOTO-YERIMA est une ancienne Senior Manager Officer.
Friedrich Ebert Stifung (FES) s'inspire de Friedrich Ebert, le premier président démocratiquement élu de la République de Weimar (Allemagne) et promeut la démocratie. Elle œuvre au renforcement des capacités des citoyens pour rendre la démocratie durable et sociale.
La Fondation fêtera ses 100 ans le 2 mars 2025.
M. M.