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(a) Un résumé en français (10 lignes max.) et un abstract en anglais (si vous ne pouvez pas le fournir, le résumé sera traduit par le Centre Thucydide)
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(c) Une courte bio, publiée en fin de volume, et vos coordonnées postales pour l'envoi du volume et des tirés à part
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The recent interview by Jean-Claude Juncker, President of the European Commission, in which he advocated ‘a joint EU army’ as a means to strengthen European foreign policy and ‘allow Europe to take on responsibility in the world’ has revived an on-going debate in think-tank and academic circles about how to maximise the effectiveness of existing national and Europe-wide efforts in the field of Common Security and Defence Policy (CSDP). The European Council adopted an extensive set of conclusions on the subject in December 2013.
This note highlights a selection of recent studies, reports and commentaries by some of the major international think tanks and research institutes that analyse issues surrounding the development of CSDP.
Commentaries© TebNad / Shutterstock
Federalist rhetoric or political tactics? The what, where, who, when and why of Juncker’s call for a common European army European Policy Centre (EPC), March 12, 2015
Does the EU need its own army? Carnegie Europe, March 11, 2015
The illusion of an independent EU army Carnegie Europe, March 10, 2015
If not now, when? The Nordic EU battle-group
European Union Institute for Security Studies (ISS), February 17, 2015
The EU and the UN: together for peace
European Union Institute for Security Studies, December 18, 2014
Europe’s global power potential: locked in the EU28’s defence silos Friends of Europe, December 4, 2014
2014: a centenary and a discovery Egmont, December 2014
AnalysesThe EU neighbourhood in shambles Bertelsmann Stiftung, March 3, 2015
More Union in European defence Centre for European Policy Studies (CEPS), February 26, 2015
European Defence Trends Center for Strategic and International Studies (CSIS), January 6, 2015
Report: EU as a security provider Clingendael, December 18, 2014
Why Europe must stop outsourcing its security
European Council on Foreign Relations (ECFR), December 15, 2014
Peacemaking: Can the EU meet expectations? Norwegian Institute of International Affairs, December, 2014
Europe’s changing security landscape: What role will the EU play in security and defence?
Finnish Institute of International Affairs, December 12, 2014
Actors in the European defence policy area: roles and developments
Istituto Affari Internazionali, November 24, 2014
Constructing the defence dimension of the EU
International Security Information Service Europe, June, 2014
Security and defence: an issue for the European citizen?
Trans European Policy Studies Association (TEPSA), March, 2014
Livre blanc français de la défense 2013 : lignes de forces autour de la sécurité-défense européenne
L’Institut royal supérieur de défense, December, 2013
Why do Europeans need armed forces? Fride, November, 2013
Related publicationsWhy peacekeeping matters to Europe Friends of Europe, March 11, 2015
The Wales pledge revisited: A preliminary analysis of 2015 budget decisions in NATO member states
European Leadership Network, February, 2015
In the belly of the beast: A European view on sending arms to Ukraine
Brookings Institution, February 4, 2015
Challenges for European Foreign Policy in 2015: How others deal with disorder Fride, January 12, 2015
A new European security order: The Ukraine crisis and the missing post-Cold War bargain
Fondation pour la Recherche Strategique, December 8, 2014
Integrating EU defence and migration policies in the Mediterranean Fride, November, 2014
EP publicationThe Cost of Non-Europe in Common Security and Defence Policy
European Parliamentary Research Service (EPRS), European Added Value Unit, June 2013
Read this At a glance on Common Security and Defence Policy (CSDP) in PDFL’alliance HAROPA s’est rendue au Sénégal les 11 et 12 mars afin de présenter à la communauté portuaire dakaroise les offres de transport et solutions logistiques proposées par les ports de l’axe Seine.
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Parti lundi pour sa première campagne d’essais en mer, le second bâtiment de projection et de commandement réalisé pour le compte de la Russie doit rentrer ce vendredi à Saint-Nazaire. Le Sevastopol (Sébastopol) réalisera d’autres sorties dans les prochaines semaines.
Le Sevastopol à son appareillage lundi (© MER ET MARINE)
Le bâtiment hydrographique Laplace a quitté Brest le 17 mars 2015 pour une mission qui va le conduire à Cotonou (Bénin) et à Lomé (Togo). Son retour à Brest est programmé le 22 juin, soit après 98 jours de mission (57 jours sur zone hors transit). Il s'agira de la mission ZMAtO 2015.
Th. Lamidel, auteur du blog "Le fauteuil de Colbert", blog de stratégie navale (et membre d'EchoRadar), vient de publier une fiche de lecture d’Alliances et mésalliances dans le cyberespace. Utile car décrivant bien l'articulation du livre, elle ouvre sur une question finale intéressante, posée par un stratégiste naval qui s'intéresse aux "Global commons" ou "espaces d'intérêt commun". L'analogie du cyberespace comme "océan" tient-elle vraiment ? Je la reproduis ci-dessous.
C'est avec un grand plaisir que j'ai pu lire le dernier ouvrage d'Olivier Kempf - Alliances et mésalliances dans le Cyberespace (2014, Economica) pour plusieurs raisons.
La première est que ce nouvel opus s'inscrit dans une continuité. L'auteur est directeur de la collection cyberstratégie aux éditions Economica. Qui plus est, entre la deuxième édition de son Introduction à la Cyberstratégie (2015, Economica - avec, notamment, un ajout sur la question de la géographie politique, la géopolitique et la géostratégie dans le cyberespace) et sa participation comme co-auteur au livre de Quentin Michaud (Edward Snowden - Une rupture stratégique, 2014, Economica). Ou encore, avec sa participation aux ouvrages collectifs dont il assurait la direction (Le Cyberespace - Nouveau domaine de la pensée stratégique (2013, Economica) et Penser les réseaux - Une approche stratégique (2014, L'Harmattan). Alors, nous ne pouvons qu'espérer à l'avenir un travail de systématisation de toutes ces approches exploratoires qui se complètent par de nombreux articles dans plusieurs revues (la Revue Défense nationale, Hérodote, etc.).
Deuxièmement, si l'objet central du livre se construit autour de la question des alliances dans le cyberespace, il s'accompagne d'une capacité à englober la question. Bien des annexes au propos central offrent autant de réflexions pour autant de milieux différents du cinquième.
Plongeons dans le cœur du sujet. Une des parties qui pourra grandement intéresser le lecteur est la théorie des alliances (II-Théorie des alliances). Source d'inspiration pour tous les milieux, ce qui en fait son grand intérêt. Nous pouvons en retenir, entre autres exemples, que les alliances se fondent pour partie sur un rapport de forces entre partenaires. Aussi, les alliances observées depuis les premières années du XXe siècle (début de la mondialisation selon une approche stratégique pour l'auteur) peuvent devenir permanente (à l'instar de l'OTAN, du défunt Pacte de Varsovie ou la question du réseau Echelon et ses évolutions). Mais elles peuvent encore et toujours être des alliances de circonstances.
Les première (I. Complexité stratégique et cyberconflictualité) et troisième parties (III. Conditions stratégiques du cyberespace) se complètent à merveille. Elles permettent d'entrer dans la seconde moitié du sujet : la conflictualité dans le cyberespace. Cette troisième partie est une trop brève synthèse d'Introduction à la Cyberstratégie. Nous ne pouvons qu'inviter le lecteur à s'y reporter. Tout comme la lecture d'Attention : Cyber - Vers le combat cyberélectronique de A. Bonnemaison et St. Dossé permettra d'appréhender les angles tactiques et opératifs dans le cyberespace.
La quatrième partie (IV. Le difficile calcul stratégique dans le cyberespace) aborde les conditions de l'action stratégique dans sphère cyber. L'opacité permise par ce milieu, notamment par l'existence du tiers, permet le retour à l'offensive stratégique. "Il n'y a plus de régime suffisamment totalisant pour forcer à la schématisation de l'ami et de l'ennemi." (p. 60). Nous pourrions oser la comparaison avec les XVIIe et XVIIIe siècle quand la chambre noire espionnait toute l'Europe depuis la France. Plus en phase avec notre temps, nous retrouvons là une description des causes et conséquences faisant, selon l'auteur, que les faiblesses se partagent, non les forces.
Ces prérequis stimulants passés, le lecteur s'avance, bien armé, pour la lecture des parties consacrées aux alliances et mésalliances dans le cyberespace. Les parties V à XI tentent d'embrasser la question. Nous passons alors en revue les objectifs de l'alliance dans le cinquième milieu (V), les cas de l'Alliance Atlantique (VI) et de l'Union européenne (VII). Surtout, l'auteur explique les raisons du peu de succès des alliances multilatérales (VIII). Ce qui montre bien toute la pertinence des réflexions sur le pourquoi du comment l'action stratégique dans le cyberespace demeure l'apanage d'une poignée d’États et ne se partage pas, ou très difficilement.
Aussi, nous apprécions le traitement de l'évolution du réseau Echelon au programme PRISM. Un passage qui mériterait un développement tout entier (voir à ce sujet les réflexions de Bonnemaison et Dossé qualifiant cette alliance de traité de Tordessillas dans le cyberespace).
Les parties IX et X invitent à une nouvelle marche en avant grâce à une description systématique des alliances étatiques bilatérales (IX) et des alliances composites (X). L'auteur le souligne : si nous avons peu d'exemples d'alliances multilatérales, nous avons par contre de nombreuses alliances étatiques bilatérales supposées. En effet, les deux acteurs s'entendent pour tenir secrète leur coopération affirme l'auteur. Ce qui renvoie à la question de la diplomatie secrète rejetée avec force lors de la négociation du traité de Versailles (1919) par la diplomatie américaine. Et offre une nouvelle prise à la comparaison avec les autres actions clandestines ou spéciales, dont les opérations sous-marines.
La partie X appréhende les alliances composites dont surtout les actions réciproques entre États et entreprises. Quelque part, nous touchons là aux rouages les plus sensibles de l’État. L'auteur rappelait avec pertinence en première partie que la défense est la première mission de l’État. L'avant dernière partie du livre se propose d'aborder le refus d'alliance. Surtout, ce qui retient mon attention est la question de l'alliance universelle. Le lecteur est invité à partager les réflexions de l'auteur sur la question d'une alliance universelle. Nous n'avons pas, encore, de volonté interétatiques fortes de réguler le cyberespace comme ont pu l'être les mers et océans avec la convention de 1982.
La toute dernière partie de l'ouvrage - "De la souveraineté dans le cyberespace" - semble être la conséquence logique de toute la thèse avancée. Les réflexions portent loin, grâce à toutes les fondations précédentes, sur la capacité, ou non, d'un État à être finalement indépendant des États-Unis dans le cyberespace. Là, nous touchons à un point sensible entre ce qu'est le cyberespace et ce qui le distingue d'autres espaces. En particulier, nous aurions peut-être une rupture avec l'analogie maritime, souvent usitée pour aborder le cyberespace.
Th. Lamidel