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Afrique

Stop à l'état d'urgence et à l'interventionnisme français

Survie - Tue, 01/12/2015 - 09:56
Après les attentats qui ont ensanglanté Paris, l'association Survie souhaite exprimer sa profonde inquiétude face au tout sécuritaire que l'Assemblée nationale et le Sénat ont consacré par un rare unanimisme, résultat d'un dangereux aveuglement politique quant aux causes profondes des attentats. La condamnation sans ambiguïté de ces actes criminels ne doit pas empêcher d'interroger les facteurs qui ont créé un contexte favorable à de tels actes suicidaires et meurtriers. Les réactions officielles jouent la (...) - Françafrique / , , , ,
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L'invité BBC AFRIQUE 01/12/2015 : Macky Sall

BBC Afrique - Tue, 01/12/2015 - 09:20
Le président sénégalais, Macky Sall, considère que l'Afrique attend beaucoup de la COP 21. Le changement climatique simplement "C’est l’Afrique qui souffre le plus" COP 21 : négociations à Bonn
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Vidéo : "Je veux associer tous les Burkinabè à la gestion du pays", Kaboré à France 24

France24 / Afrique - Tue, 01/12/2015 - 08:16
Peu après l'annonce officielle de sa victoire, mardi, à l'élection présidentielle, Roch Marc Kaboré a accordé un entretien exclusif à France 24. Il a notamment déclaré souhaiter "associer tous les Burkinabè à la gestion du pays".
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Burkina Faso : Roch Marc Kaboré remporte l’élection présidentielle dès le premier tour

France24 / Afrique - Tue, 01/12/2015 - 07:26
Roch Marc Kaboré a remporté la présidentielle burkinabè dès le premier tour. Bien qu'ancien Premier ministre de Blaise Compaoré, il a su apparaître comme le candidat du changement dans un pays en crise depuis plus d'un an.
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Un mort et des dizaines de blessés dans une simulation d’attentat terroriste au Kenya Afrique – France 24 - L’Actualité Internationale 24h/24

France24 / Afrique - Mon, 30/11/2015 - 22:05
Lundi, un exercice simulant une attaque terroriste dans une université de Nairobi a provoqué la mort d'une employée. Une quarantaine d'étudiants ont également été blessés. Certains d'entre eux affirment ne pas avoir été informés de l'opération.
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Didier Drogba : " mon engagement"

BBC Afrique - Mon, 30/11/2015 - 16:45
La star ivoirienne du football Didier Drogba a rendu public son autobiographie « Commitment » qui signifie en français Engagement.
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L'invité BBC AFRIQUE 30/11/2015 : Odon Vallet

BBC Afrique - Mon, 30/11/2015 - 08:10
Historien des réligions
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L'Afrique Réelle N°72 - Décembre 2015

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Sun, 29/11/2015 - 15:05
Sommaire :
Actualité :- Burundi : retour vers le chaos- Algérie : l’hypothèse Saïd Bouteflika est-elle crédible ?
Histoire :Ile Maurice : Trois cent ans après...
Dossier : Les changements climatiques en Afrique : mise en perspective
- L’homme est-il responsable du réchauffement climatique ?- Et si l'Afrique avait tout à gagner du « réchauffement climatique » ?- Les changements climatiques expliquent la naissance de la civilisation égyptienne

Editorial de Bernard Lugan
Au Mali rien n'est réglé
La prise d'otages de l'hôtel Radisson à Bamako marque un tournant dans la guerre de conquête déclenchée par les islamistes. Ses auteurs ne sont en effet pas des nordistes « blancs », Maures ou Touareg, mais des sudistes « noirs ». Grâce aux financements des monarchies pétrolières du Golfe, au premier rang desquelles l'Arabie saoudite, un nouvel islam arabo-africain est aujourd'hui en pleine expansion face à l'islam africain traditionnel. Vecteur d'un jihadisme ayant métastasé dans le sud du Sahel, irrigué par les trafics en tous genres, il recrute désormais au sud du fleuve Niger où il offre une perspective de revanche à certains peuples en s'enkystant sur leurs résurgences identitaires.
Comme le Mali partage 1000 kilomètres de frontière avec le Burkina Faso, 858 avec la Guinée et 532 avec la Côte d'Ivoire, les porosités qui en découlent sont annonciatrices de futurs embrasements.Après la région saharo-sahélienne nos forces vont donc devoir se préparer à intervenir dans la bande sahélo-guinéenne. C'est donc à une refondation de notre outil militaire que vont devoir penser les dirigeants politiques français. C'est en effet à un véritable quadrillage de toute cette immense zone qu'il va falloir peu à peu procéder en reconstituant, aux côtés des unités tournantes, des éléments spécialisés. Composés de Français et de nationaux encadrés par des officiers formés aux méthodes des anciennes « Affaires indigènes », ils seront à même à la fois de recueillir le renseignement, de « loger » les groupes armés et d'éviter le basculement des populations.
Le temps long du climat africain
Sans entrer dans la querelle entre « réchauffistes » et « climatosceptiques », au moment où se tient la Conférence sur le climat (Cop21), le passé de l'Afrique permet de mettre en perspective certaines affirmations assénées comme le credo d'une nouvelle religion à laquelle nous sommes sommés de croire avec la même obligation qu'à celle du « vivre ensemble ».
Par le passé, l'Afrique a connu de très amples variations climatiques, et, comme son actuel réchauffement a débuté vers 2500 avant JC, quatre questions méritent d'être posées :
1) Ce réchauffement est-il cyclique ?2) Est-il global ?3) Est-il naturel ou d'origine humaine ?4) Est-il une calamité annoncée ?
C'est à ces questions que répond ce dernier numéro de l'année 2015 en partant d'une réalité scientifique, c'est à dire observable et vérifiée, qui est qu'il est démontré que le désert du Sahara n'a pas toujours occupé l'espace qui est le sien aujourd'hui. Par le passé, il fut en effet tantôt plus vaste, tantôt plus réduit (voir les cartes de la page 11 de la revue) et cela, en fonction de la succession d'épisodes chauds, donc humides, ou bien froids, donc arides, que connut l'Afrique.Or, durant ces lointaines époques, les hommes ne faisaient que saupoudrer de leur présence les immensités continentales, ils ignoraient le moteur diesel et ils n'utilisaient pas l'énergie tirée du charbon. Il est donc difficile de leur attribuer la responsabilité de ces bouleversements climatiques dont les causes étaient bien évidemment naturelles.
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La France que j’aime.

Amadou Amath Blog - Fri, 27/11/2015 - 18:21
L’esprit et le panache. Paradoxalement aux antipodes d’un patriotisme débraillé. Magnifique   (c): Trouvée sur le site du Monde, je sais pas à qui créditer cette superbe image.Classé dans:Uncategorized
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Réécouter le débat sur la présidentielle au Burkina

BBC Afrique - Fri, 27/11/2015 - 14:36
Un débat animé par Godlove Kamwa.
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L'invité BBC AFRIQUE 27/11/2015 : Roch Marc Christian Kaboré

BBC Afrique - Fri, 27/11/2015 - 08:50
Candidat du MPP à la présidentielle burkinabè du 29 novembre 2015. L'invité BBC AFRIQUE 23/11/2015 : Tahirou Barry L'invité BBC AFRIQUE 24/11/2015 : Bénéwendé Sankara L'invitée BBC AFRIQUE 26/11/2015 : Françoise Toé
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Marc Cher-Leparrain : Une France enfermée dans « la guerre contre le terrorisme »

Amadou Amath Blog - Tue, 24/11/2015 - 00:42
Déprimant de justesse. A lire sur Orient XXIClassé dans:Uncategorized
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Derrière la prise d'otages de Bamako

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Sat, 21/11/2015 - 17:15
(Ce communiqué peut être repris à la condition d'en citer la source)

L'attentat tragique de Bamako s'explique par la progression vers le sud d'un islamisme armé ayant profité du vide créé par la désastreuse intervention militaire française de 2011 en Libye. Qui plus est, les réductions opérées sous la présidence de Nicolas Sarkozy ont eu pour conséquence de livrer au gouvernement de François Hollande, un outil militaire très affaibli. Dans ces conditions, malgré les prouesses opérées par les 3000 soldats français chargés de stabiliser un désert de près de 3 millions de kilomètres carrés, il était impossible à nos Armées, en raison même de leur format, de prévenir tout risque d'attentat au Mali. Si le président Sarkozy n'avait réduit de façon si drastique les forces pré positionnées françaises, notamment à Bamako, en déclarant en 2006 dans cette même ville que "la France n'a pas besoin de l'Afrique", il est fort probable que les islamistes n'auraient jamais osé s'en prendre de la sorte aux intérêts européens.
Ceci étant, dans l'affaire de la prise d'otages de Bamako, six éléments ne doivent pas être perdus de vue :
1) Les autorités maliennes ont pour ennemis prioritaires les séparatistes touareg. Les jihadistes qui combattent ces derniers et qui ne demandent pas la partition du Mali sont de fait des alliés.
2) Refusant de reconnaître qu'elles ont laissé les jihadistes gangrener Bamako, ces mêmes autorités maliennes ont donc été promptes à faire porter la responsabilité de l'attaque de l'hôtel Radisson sur l'ennemi "nordiste" (touareg), ou sur des étrangers (le jihadiste algérien Moktar ben Moktar).
3) L'émiettement du pouvoir central s'accélère. L'armée malienne étant incapable de contrôler le pays, les autorités de Bamako ont en effet  encouragé la création de milices ethniques destinées à lutter contre les Touareg. Au nord, nous avons ainsi le GATIA ( Groupe d'auto défense touareg Imghad et alliés) dirigé par le colonel Ag Gamou. Au sud du fleuve, le FLM (Front de libération du Macina), héritier des milices peul d'auto-défense des années 2000 a basculé dans le fondamentalisme inspiré de la secte Dawa d'origine pakistanaise. Or, avec le Macina, c'est le coeur même du Mali qui est touché, et non plus les extrêmes périphéries sahariennes nordistes. Après les Touareg, les Maures et les Peul, les Sénoufo vont-ils à leur tour créer un groupe armé pour revendiquer la renaissance de leur Kénédougou?
4) Contrairement à ce qui est toujours écrit, au Mali, comme dans tout le Sahel, nous ne sommes pas d'abord face à une guerre de religion, mais en présence de résurgences de conflits historiques, ethniques, raciaux et sociaux sur lesquels, avec opportunisme, se sont greffés les islamistes. Le fondamentalisme islamique n’est donc pas la cause de la septicémie  sahélienne, mais la surinfection d’une plaie géo-ethnique.
5) Ceci étant, tout le Sahel est actuellement confronté à une tentative hégémonique de la part d'un islam radical, sorte de fourre-tout sublimant déceptions, désillusions et frustrations, comme hier le marxisme. Cet islam révolutionnaire financé par les monarchies pétrolières du Golfe a connu une progression silencieuse avant de s'affirmer aujourd'hui au grand jour avec l'introduction de normes nouvelles comme la prière de nuit (le tahajjud), la burqa, la séparation des sexes ou encore de nouveaux rites mortuaires.
6) Nous assistons à un renversement du paradigme nordisme = islam et sudisme = christianisme. La conversion galopante des ethnies sudistes a en effet changé la nature de l’islam local à travers la fabrication d’une artificielle identité africaine arabophone musulmane qui échappe de plus en plus aux structures traditionnelles.
NB : Pour tout ce qui concerne l'insolite et dévastatrice guerre que Nicolas Sarkozy, inspiré par BHL, déclencha contre le colonel Kadhafi, ainsi que sur ses conséquences régionales, voir mon livre Histoire et géopolitique de la Libye (novembre 2015), uniquement disponible à l'Afrique Réelle.
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Bernard Lugan
21/11/15
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Filière du lait : la banque de la CNMA à la rescousse des petits éleveurs

Algérie 360 - Thu, 19/11/2015 - 09:26

La filière lait en Algérie vit-elle une crise profonde ? Existe-t-il réellement un risque de rupture de stock au niveau de certaines laiteries ? C’est à ces questions et tant d’autres que le conseiller du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Amari a répondu lors de son passage, hier, sur les ondes de la chaîne III de la Radio algérienne.

D’amblée, l’hôte de la Radio algérienne a assuré que le département de Sid Ahmed Ferroukhi met les bouchées doubles afin de booster la filière, qui constitue un segment important du développement économique du pays.
«On est dans une démarche de construction structurelle, de vision, et de stratégie 2019-2020 », a assuré l’intervenant. Entre autres, à peine quelques jours après que le ministre du secteur ait, annoncé la révision à la hausse de 4 dinars pour le litre du prix de cession du lait cru auprès des laiteries en guise de soutien aux éleveurs, qui est passé de 45 DA à 50 DA, en dépit de la dégringolade des prix du pétrole, l’hôte de la radio chaîne III a assuré que la démarche s’inscrit dans le processus de dialogue lancé par le ministre du secteur.
La mesure a été prise en réponse à l’urgence de la situation des éleveurs, qui font face depuis plusieurs mois à des contraintes liées à l’accès aux aliments de bétail et aux lenteurs enregistrées dans le paiement des primes de soutien aux producteurs du lait cru. De ce fait, le gouvernement va dégager une enveloppe financière de plus de 200 milliards DA sur les cinq prochaines années pour relancer la filière lait. En gros, pour le conseiller du ministère de l’Agriculture, l’État a pris ces décisions en vue de donner «des éléments de réponses pour développer cette filière et lui donner de l’ambition». S’agissant de l’aliment de bétail, qui constitue la question cruciale du développement de la filière, l’intervenant indiqué que le gouvernement travaille sur la question en essayant de se pencher davantage sur l’amélioration et le développement de l’offre fourragère. En termes plus clairs, il a précisé qu’il faut donner des réponses sur la question du foncier. « Nous sommes dans une démarche graduelle, au bout de 2019, pour essayer de développer les cultures fourragères et d’améliorer la production et mettre en places des systèmes d’élevages intensives, à travers des fermes modernes », a-t-il encore rajouté. Ces mesures permettront, selon M. Amari de réduire significativement l’importation de la poudre de lait.
«Notre ambitions est d’arriver dans les cinq prochaines années à 0% d’utilisation de la poudre de lait importée pour la production des produits dérivés (aux prix libres) et d’augmenter la part du marché du lait cru estimée actuellement à 30% », a garanti l’hôte de la radio algérienne, en tablant sur les grandes potentialités dont recèle l’Algérie. Dans un autre sillage, il dira que la stratégie du ministère de l’Agriculture pour booster la filière lait repose essentiellement sur la création et le renforcement des grandes fermes.
Cependant, pour lui, les petits éleveurs sont pris en considération.
Selon le conseiller de M. Sid Ahmed Ferroukhi, la filière lait est constituée par de petits éleveurs, (environs 50 000 qui exercent dans des zones de montagne), ce qui représente, estime-t-il, un handicap pour son essor. Afin de développer la production du lait et réduire les importations de ce produit, les autorités préconisent le développement d’un segment de grands éleveurs. Quant aux élevages de petites tailles, ils ne seront pas abandonnés. Bien au contraire, ils seront «accompagner par des mesures d’encadrement et de mise à niveau», rassure l’invité de la Chaîne III. Parmi ces mesures, il cite la mise en place de la banque de la CNMA destinée prioritairement pour le maintien et le développement des petits éleveurs. Il y aura, entre autres, de grandes fermes, qui seront développés dans le cadre de partenariats avec des étrangers ou des privés algériens. Il a assuré, aussi, que de grands professionnels du lait, vont investir dans el secteur du lait.
Lamia Boufassa

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Selon Mohamed Allioui, Des parties du pouvoir entravent les missions du gouvernement

Algérie 360 - Thu, 19/11/2015 - 09:23

Le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (Unpa) et membre du bureau politique du FLN (Front de libération nationale), Mohamed Allioui, accuse des parties du pouvoir de tout faire pour entraver les missions du gouvernement Sellal, et ce, en constituant un gouvernement «parallèle».
 Intervenant avant-hier sur le plateau d’une chaîne de télévision privée, Mohamed Allioui défend avec ferveur le gouvernement actuel. Selon lui, Abdelmalek Sellal et son équipe n’ont pas échoué. Il accuse par contre, des parties du pouvoir et d’autres en dehors de tout faire pour entraver les missions de l’équipe du Premier ministre et ce, en constituant un gouvernement «parallèle». «Ils ont constitué un gouvernement dans l’ombre et une partie du pouvoir les nourrit», dit-il.
Il n’exclut ainsi que des ministres qui travaillent pour saborder l’action du gouvernement Sellal.
S’agissant du candidat du FLN pour les prochaines présidentielles, Mohamed Allioui affirme que ce sujet n’a pas encore été abordé au bureau politique du parti et que ce rendez-vous demeure encore loin. «Le président de la République est le président du parti. Nous nous inspirons de ses orientations et celui qui veut se porter candidat n’a qu’à se préparer, mobiliser son parti et attendre 2019», dit-il encore.
Le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (Unpa) et membre du bureau politique du FLN considère par ailleurs que Boualem Benhamouda était le meilleur secrétaire général du parti avec lequel il avait travaillé, exprimant son respect et sa considération à l’égard de tous les autres Sg du FLN avec lesquels il avait également collaboré dont Abdelaziz Belkhadem.
A celui-ci, Allioui reproche d’avoir cédé le parti à trois membres du bureau politique et également membres du gouvernement, allusion au trio Amar Tou, Rachid Harraoubia et El-Hadi Khaldi.
Ry. N.

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Soufiane Djilali insiste sur la vacance du pouvoir : «Le Conseil national de sécurité doit se réunir en urgence»

Algérie 360 - Thu, 19/11/2015 - 09:21

Le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, ne mâche pas ses mots : «L’Algérie est entrée dans une anarchie totale ! Toutes les institutions du pays sont bloquées.» Bien entendu, Soufiane Djilali parle de la vacance du pouvoir. «Voilà bientôt quinze jours que Bouteflika est totalement absent. Même ses proches disent qu’ils ne peuvent plus le contacter», assénait encore le président de Jil Jadid au cours d’une conférence de presse qu’il animait, hier mercredi, au siège du parti à Zeralda.
 «L’entourage du Président, avec le consentement de Bouteflika lui-même, prend le pays en otage.» Soufiane Djilali, qui a mené campagne, aux premières lignes, contre le quatrième mandat, persiste et signe : il faut appliquer l’article 88 de la Constitution et prononcer officiellement la vacance du pouvoir. Comment ? «Il y a des institutions habilitées pour cela. La Constitution en prévoit également le mécanisme.» Or, pas du tout dupe, le président de Jil Jadid soulignera sur ce point : «Je sais que ce ne sera surtout pas le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, qui le fera ; lui , il a déjà été complice dans une opération d’usage de faux en acceptant un dossier médical délivré par on ne sait qui.» Il parle, bien sûr, du dossier de candidature de Abdelaziz Bouteflika, déposé en mars 2014. «Même le président du Conseil de la nation, censé assurer l’intérim en cas de vacance du pouvoir, est lui-même malade. Nous sommes dans une situation d’arbitraire totale !»
Pour Soufiane Djilali, les choses sont claires : les décisions sont prises au nom de Bouteflika mais à son insu. «Même pour le groupe des 19, seuls les présidents ou SG des partis du pouvoir y ont répondu. Pourquoi Ahmed Ouyahia, par exemple, qui est directeur de cabinet du Président n’a-t-il pas répondu à ce titre, préférant la casquette de secrétaire général du parti pour le faire ?»
L’absence ou l’incapacité de Bouteflika est d’autant plus vraie, explique encore Soufiane Djilali, que le secrétaire général du FLN, Ammar Saâdani, «se permet même de s’ingérer dans le domaine de la politique étrangère ! N’est-ce pas que cela relève des prérogatives exclusives du président de la République ? Et puis, où est le ministre des Affaires étrangères ?»
La situation est également telle, dira encore Djilali que «l’on a poussé la comédie jusqu’à reproduire la salle du Conseil des ministres de la présidence, pour les besoins de l’image et donner l’impression que Bouteflika tient ses réunions à El-Mouradia alors que tout le monde sait que cela se déroule juste à côté, ici même à Zeralda.» Quelle solution propose-t-il alors, pour mettre fin à cette situation, ou, plus clairement, pour prononcer la vacance du pouvoir ? «Le Conseil national de sécurité doit se réunir pour cela (…) Il ne reste en fin de compte que l’institution militaire pour mettre fin à cette situation. L’armée doit assumer ses responsabilités.
C’est elle qui a ramené Bouteflika et c’est également à elle de trouver une solution.» Ce disant, Soufiane Djilali enchaînera en répondant à Ammar Saâdani. «Ammar Saâdani s’enorgueillit de ce que les faiseurs de rois comme il les appelle ne sont plus là. Pourquoi ne poussera-t-il pas ce raisonnement jusqu’au bout pour réclamer le départ du roi que ces faiseurs de rois ont fabriqué ? Bouteflika est un président artificiel. C’est même devenu une simple image virtuelle.» Bouteflika est même «un Président illégal puisqu’il est élu sur la base d’une Constitution qu’il avait violée en 2008. La révision de la Constitution de 2008 s’est faite en violation de la Constitution elle-même».
Le patron de Jil Jadid croit aussi dur comme fer que la solution réside dans le camp de l’opposition. «Depuis deux ans, cette opposition existe et cela, de l’aveu même du pouvoir.»
Il annoncera par la même occasion une prochaine conférence de l’opposition, analogue à celle dite de Mazafran. «Pour la prochaine réunion de l’Icso, moi je proposerai, au nom de Jil Jadid, d’inviter un membre du groupe des 19, Lakhdar Bouregaa, pour nous expliquer leur démarche.» La proposition de Jil Jadid sera-t-elle acceptée par ses pairs dans l’opposition ?
K. A.

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Equipe nationale, Pour Gourcuff, le plus dur reste à faire

Algérie 360 - Thu, 19/11/2015 - 09:13

Les Verts sous la houlette de l’entraineur français Christian Gourcuff qui ont validé leur ticket qualificatif pour la phase des poules de la coupe du monde 2018 en Russie, sont désormais conscients que le plus dur reste à faire.

Recruté pour qualifier les Verts au prochain mondial 2018 en Russie, le sélectionneur national Christian Gourcuff sait pertinemment que rien n’a été encore acquit.

Les Algériens qui réussi à valider leur ticket qualificatif pour le troisième et dernier tour des éliminatoires de cette prestigieuse compétition planétaire, croisent les doigts et attendent avec impatience le tirage au sort de la phase des poules. Vingt sélections se sont qualifiées pour cette dernière étape avant la phase finale prévue en Russie en 2018. Ces sélections seront reparties en cinq groupes de quatre.

Le premier responsable à la barre technique des Vert qui avoue qu’il a déjà rempli une première partie du contrat à savoir de placer l’Algérie dans une bonne position pour se qualifier à la phase finale de la CAN 2017, confirme en outre que le plus dur reste à faire. « J’estime que nous avons réalisé le plus important à savoir de passer l’écueil de la Tanzanie. Je suis totalement conscient de ce qui nous attend dans l’avenir. Le plus dur sera la phase des poules.

C’est à ce stade de la compétition que nous devrons redoubler d’efforts et bien se concentrer sur notre objectif. Les sélections qui se sont qualifiées au dernier tour des qualifications sont toutes à prendre au sérieux », a indiqué le technicien français Christian Gourcuff après la victoire d’avant-hier.

Restera, restera pas !

Pour ce qui de sont maintien à la tête de la barre technique des Vert, le technicien Français Christian Gourcuff, n’a rien évoqué et compte prendre tout son temps avant de se fixer. En tous cas, Gourcuff aura suffisamment du temps puisque la phase des poules ne débutera qu’à partir du mois de juin prochain. Une réunion est prévue entre l’entraineur Gourcuff et le président de la Fédération algérienne de football Mohamed Raouraoua pour trancher cette affaire.

« Les deux derniers mois ont été particulièrement difficiles pour moi, à tel point que j’aurais pu démissionner à n’importe quel moment. Mais je ne l’ai pas fait, car il n’aurait pas été correct de lâcher l’équipe à la veille d’une double confrontation contre la Tanzanie, décisive pour la qualification au prochain tour des éliminatoires du mondial.

A présent que l’objectif a été atteint, je prendrai quelques jours pour réfléchir, puis je verrai le président Raouraoua », a avoué le premier responsable à la barre technique des Vert, après la large victoire d’avant-hier face à la Tanzanie.

De son côté, le président de la Fédération algérienne (FAF) Mohamed Raouraoua, a refusé catégoriquement de faire le moindre commentaire en ce qui concerne l’avenir du coach Christian Gourcuff à la barre technique des Verts.

Le patron du département de Delly Brahim vaut faire savoir aux medias que cette question n’est pas à l’ordre du jour en ce moment. Gourcuff, signalons-le, a fait l’objet de critiques acerbes dans l’entourage de la sélection après les deux prestations qualifiées de médiocres face à la Guinée et le Sénégal. D’ici à juin, le sors du sélectionneur sera plus claire…

Par : MOURAD SALHI
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Un homme retrouvé mort par balles

Algérie 360 - Thu, 19/11/2015 - 09:04

Le gardien d’une station de pompage d’eau potable de Mechtras (30 km au sud de la wilaya de Tizi Ouzou) a été retrouvé mort par balles, sur son lieu de travail, dans l’après-midi du mardi, a-t-on appris de sources sécuritaires. Selon les précisions fournies par notre source, la victime A. Rachid (35 ans) atteint à la mâchoire a été découvert assis un fusil de chasse entre les mains, peu après 16 h, mardi. Le corps de la victime a été déposé à la morgue de l’hôpital de la localité alors que les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer, avec exactitude les circonstances du drame.

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Un groupe de travail pour le contrôle des produits importés

Algérie 360 - Thu, 19/11/2015 - 08:59

Un groupe de travail a été installé, hier, pour étudier l’opportunité des mesures proposées par le ministère du Commerce en matière de contrôle de la conformité des produits importés, selon un communiqué du ministère.

Ce groupe intersectoriel est composé des représentants des ministères du Commerce, des Finances, de l’Agriculture ainsi que des services douaniers. Lors de la réunion, le groupe de travail a examiné un document du ministère du Commerce, présenté par le directeur du Contrôle Économique et de la Répression des Fraudes, contenant 15 nouvelles propositions de mesures de contrôle à mettre en œuvre et qui doivent être ajoutées à la procédure de contrôle en vigueur, et ce, au niveau des postes frontaliers afin de renforcer le dispositif existant, explique le ministère. Il a été retenu que certaines de ces mesures peuvent, d’ores et déjà, être appliquées dans l’immédiat. Elles concernent les modalités de délivrance des autorisations d’admission de produits sur le territoire national, l’information du consommateur, les conditions d’importation de produits industriels et les frais d’analyse des échantillons prélevés dans le cadre de la répression des fraudes, détaille la même source.

Néanmoins, il a été relevé que la mise en œuvre d’autres mesures opérationnelles nécessitait la révision, à court terme, de certaines dispositions réglementaires. Il s’agit, essentiellement, de trois décrets exécutifs relatifs aux conditions et modalités, respectivement, de contrôle aux frontières de la conformité des produits importés, de l’établissement de la facture, du bon de transfert, du bon de livraison et de la facture récapitulative et celui des modalités de fabrication, de conditionnement, d’importation et de commercialisation des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle.

PRIORITES

En outre, la démarche proposée se veut un instrument technique universellement usité et conforme aux accords de l’OMC «devant permettre de rationaliser les importations et de renforcer les dispositifs de contrôle des marchandises aux frontières», explique encore le ministère. Ainsi, les membres de ce groupe de travail mixte ont mis l’accent, en cette étape, sur les priorités en matière de contrôle des produits aux frontières. Ces priorités concernent la nécessité de coordination entre tous les acteurs intervenant dans le contrôle des marchandises, l’urgence de disposer d’un système d’information et de données partagé entre les différentes institutions, le renforcement du contrôle des produits agricoles en étroite collaboration avec le secteur de l’Agriculture et la modernisation et la mise à niveau des institutions de contrôle aux frontières. L’encadrement et l’assainissement des opérations d’importation des marchandises et le renforcement du dispositif de contrôle des produits industriels et la lutte contre l’introduction sur le marché national de produits contrefaits figurent aussi parmi les priorités de ce groupe. A rappeler que, lundi dernier, une autre brigade centrale mixte avait été installée par le ministre du Commerce pour mener des enquêtes sur les cargaisons bloquées définitivement dans les principaux ports de commerce. Ses missions consistent à procéder à une enquête nationale approfondie au niveau des ports, ports secs, aéroports, postes terrestres et entrepôts sous douanes pour s’enquérir du devenir des cargaisons bloquées définitivement dans les principaux ports de commerce depuis le 1er janvier 2015.

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Crise économique : Alger sollicite l’expertise de la Banque mondiale

Algérie 360 - Thu, 19/11/2015 - 08:50

Une vision plus claire de l’agenda économique de l’Algérie, dont une rapide sortie de la crise née de la baisse des prix pétroliers, est au centre des préoccupations du Conseil national économique et social (CNES).

En recevant, hier mercredi, une délégation de la Banque mondiale qui effectue une visite en Algérie dans le cadre de la coopération, le président du CNES Mohamed Seghir Babes a mis en fait en relief l’impérieuse nécessité pour l’Algérie d’aller vite vers une indépendance vis à vis des hydrocarbures. Un objectif inscrit à l’agenda de la coopération avec la Banque mondiale, selon M. Babes, selon lequel ‘’la visite de la délégation de la Banque mondiale s’inscrit dans la perspective de conduire une coopération plus forte sur des objectifs qui seront de plus en plus élevés et de long terme».

Cité par l’APS, il a expliqué que ‘’les efforts à entreprendre doivent permettre au pays de s’affranchir de sa dépendance aux hydrocarbures », un dossier qui a été dans cette perspective largement discuté avec les représentants de la BM. «Eviter de tomber dans les erreurs du passé est une priorité.

Des erreurs qui ont été générées par la trop forte dépendance aux ressources énergétiques», estime-t-il, avant de relever qu’il est ‘’impératif de revisiter un certain nombre de choses et des façons de faire ainsi que nos systèmes de gouvernance dans leur ensemble». Les solutions de sortie de crise et les moyens de diversifier l’économie nationale ont été, lors de cette entrevue avec les représentants de l’institution de Bretton Woods, largement développés, et M. Babès a fait part de son côté des différentes suggestions du CNES sur les moyens de consolidation de l’économie du pays.

Les deux parties ont également discuté, lors de cette entrevue, des réglementations régissant l’économie algérienne, de la formation, du système bancaire et de la nécessité de sa mise à niveau ainsi que de la politique de subventions assurée par l’Etat au profit de certains produits stratégiques. Une rencontre sur ce dossier des subventions aux produits de large consommation avec des experts sur la conjoncture économique nationale sera organisée le 23 novembre à Alger par le CNES.

Un document portant sur l’analyse de la conjoncture éco-sociale sera présenté par le CNES lors de cette rencontre. M. Babes a indiqué que ‘’lors de cette rencontre, on espère arriver à une vision consensuelle de ce que nous donnent à lire les éléments consignés par le document sur l’analyse de la conjoncture afin de voir ce que cela appelle comme mesures de court, moyen et long termes pour aller à une résilience solide et robuste», avance-t-il.

En point de mire de cette rencontre, l’analyse de la situation dans le domaine des subventions de l’Etat à certains produits de large consommation comme le blé ou les carburants, qui profitent aux couches aisées et celles démunies. Un débat doit être instauré sur ce dossier, d’autant que des experts du CNES avaient formulé un certain nombre de propositions dans le cadre d’une rencontre tenue, en septembre dernier, avec des membres du gouvernement sur la révision du système des subventions de l’Etat.

Pour eux, il est inconcevable que les consommateurs, quel que soit leur niveau de vie, bénéficient tous des subventions assurées pour les produits de large consommation. Ils estiment qu’une politique de subventions plus ciblée serait la meilleure option, d’autant que le tiers des produits subventionnés font l’objet de contrebande vers les pays voisins, réduisant donc l’efficacité de la politique de subvention de l’Etat.

La délégation de la Banque mondiale, composée d’une vingtaine d’experts spécialisés dans différents domaines, est chargée par ailleurs d’élaborer un «document stratégique» qui devrait servir à l’Algérie pour son développement économique à moyen et à long termes, a indiqué le représentant résident de la BM à Alger, Emmanuel Noubissié Ngankam. En septembre dernier, le gouvernement algérien avait sollicité la BM »pour l’accompagnement sur un certain nombre de sujets, notamment une réflexion prospective sur le développement économique de l’Algérie», explique-t-il.

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