«Je suis reconnaissant à mon jeune frère Amadou Toumani Touré dit ATT et ex président de la République du Mali pour avoir initié la journée du paysan. Beaucoup de choses se disent dans nos relations, mais je sais qu’il n’y a rien d’intrigues, ni de méchant. Merci pour l’instauration d’une journée agricole au Mali. ATT, à très bientôt ! ». Ainsi parlait le président IBK, devenu subitement très aimable, qui va plus loin en prenant ses distances avec les tombeurs de son prédécesseur, le président ATT.
Le président IBK, longtemps soupçonné d’être de mèche avec les putschistes du 22 mars 2012, ajoute: « Je n’ai pas fait partir ATT, et ne le bloque pas à Dakar non plus». IBK a-t-il convaincu les Maliens ? A tout point de vue non. Pour avoir trop trainé les pieds dans son geste de conciliateur de tous les Maliens, quel que soit leur bord.
Et pour reconquérir la confiance des Maliens, le peuple n’attend de lui que des actes concrets. Car si le président IBK, depuis son arrivée au pouvoir, ne tarit pas d’hommages et d’éloges à chaque occasion à l’endroit du « soldat de la démocratie », on le sait aussi n’avoir rien fait pour écourter son exil dakarois qui dure depuis près de 5 ans.
Les poursuites engagées contre lui pour « Haute trahison » viennent toujours mettre sa bonne foi en cause. C’est pourquoi le président IBK ne peut être crédible qu’après l’annulation de toutes les poursuites «anti-réconciliation nationale » qui sont toujours pendantes devant la Haute cour de justice contre son prédécesseur.
Toute chose qui maintient encore les Maliens dubitatifs quant aux intentions réelles d’IBK pour ce dossier. Certes, à l’annonce de la nouvelle, les Maliens se sont réjouis, mais ils refusent d’applaudir leur président de la République avant de le voir à l’acte. Et en réalisant ce vœu tant exprimé par les Maliens, le président IBK mettra à son actif deux grands actes majeurs dignes d’un président de la République. Le premier acte consista à mettre fin à la menace que Kati faisait planer sur les institutions de la République. A présent, les Maliens attendent du président de la République la mise en chantier d’une vraie réconciliation nationale. Cela passera par le redressement du tort causé à l’ancien président ATT, injustement accusé de tous les péchés du monde. Du courage donc Mandé Massa !
Youssouf Z
Source: Le Républicain
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