Pas moins de 484 patients ont bénéficié tout récemment de soins et consultation médicales en neurologie au niveau de l’Etablissement public hospitalier (EPH) Mohamed Boudiaf à Ouargla, au titre du jumelage inter-hôpitaux.
Encadrée par des équipes médicales spécialisées du CHU Mustapha Pacha, cette action a été effectuée, durant la période allant du mois d’avril dernier à la deuxième quinzaine de mai courant, dans le cadre de 2 missions médicales, auxquelles ont contribué aussi des praticiens relevant de l’EPH d’Ouargla, a précisé M.Ismaïl Salah.
Toutes les mesures nécessaires, notamment en matière de bonne préparation des dossiers des patients concernés, ont été prises pour assurer la réussite de cette action qui intervient en application du programme du jumelage inter-hôpitaux, entre les établissements hospitaliers du Nord et du Sud du pays, initié par le ministère de tutelle, a-t-il ajouté.
Une session de formation par télémédecine sur la neurologie sera organisée en juin prochain entre les deux établissements hospitaliers, dans le but de renforcer la formation continue de la ressource humaine médicale et paramédicale, a fait savoir le même responsable.
S’étalant sur un mois, cette opération qui entre dans le cadre du télé-enseignement est appelée à améliorer les connaissances scientifiques et les aptitudes professionnelles chez les praticiens de l’EPH Mohamed Boudiaf à Ouargla, a-t-il conclu.
La JS Saoura a réussi une qualification historique pour la prochaine Ligue des Champions en terminant à la 2e place de la Ligue 1 Mobilis de football à l’issue de la 30e et dernière journée disputée vendredi, au moment où l’USM Blida a accompagné l’ASM Oran et le RC Arbaâ en Ligue 2, malgré une victoire symbolique contre le leader, l’USM Alger (1-0).
Confrontée à une rude concurrence de la part de la JS Kabylie, le MO Béjaïa, le DRB Tadjenanet et le CR Belouizdad pour cette 2e place qualificative directement pour la plus prestigieuse des compétitions inter-clubs du continent, la JSS a su garder le cap dans la dernière ligne droite du parcours, terminant par une victoire en déplacement chez l’ASM Oran (0-1), qui lui permet de coiffer tous ses adversaires au poteau. Une première historique pour ce jeune club du Sud, créé en 2008, et qui fut assurée par Zaïdi dès la 4e minute.
Un grand exploit, ayant généré une joie immense chez les Bécharois, et qui contraste avec la terrible déception de l’USM Blida, relégué en Ligue 2 Mobilis malgré sa victoire contre l’USM Alger (1-0) et avec le même nombre de points que le premier club non relégable, le RC Relizane.
Le RC Relizane, a en effet obtenu un résultat nul au goût de victoire chez l’USM El Harrach, grâce auquel il assure définitivement son maintien parmi l’élite. Un but en or, inscrit par Manucho dès la première minute de jeu alors que Boucherit avait nivelé la marque pour les Harrachis à la 12e, (1-1).
Le RCR et l’USMB terminent ex-aequo à la 13e place, avec 36 points chacun, mais disposant d’un meilleur goal-average particulier (5-1, 0-1), ce sont les Relizanais qui sauvent leur peau. Autre grande déception, celle de la JS Kabylie, qui se contente finalement de la 3e place après son nul vierge à domicile contre le MC Oran, alors qu’elle avait caressé de très près le rêve de se qualifier pour la Ligue des champions.
Le MC Alger et le NA Hussein-Dey ont été également tenus en échec à domicile, respectivement par l’ES Sétif (2-2) et le MO Béjaïa (0-0), au moment où le CR Belouizdad et le CS Constantine ont terminé sur une bonne note, en s’imposant en déplacement, respectivement chez le DRB Tadjenanet (1-0) et le RC Arbaâ (2-1).
Spécialiste de l’étude des violences en situation coloniale et plus spécifiquement en Algérie, l’auteure Raphaëlle Branche fait partie aujourd’hui des historiennes les plus reconnues en France dans le domaine colonial.
« La torture et l’armée pendant la guerre d’Algérie (1954-1962) » de Raphaëlle Branche, est un nouveau livre qui vient de paraître et qui vient s’ajouter à d’autres qui décrivent plus ou moins le système de la torture érigé en mode opératoire par l’armée française durant la période de la guerre de libération (1954-1962) et même durant toute la période de la colonisation, qui a commencé en 1832.
Les horreurs, les crimes monstrueux, les tortures horribles et inhumaines commises par la France sur la population algérienne, sur ses combattants, sur des femmes et des enfants au cours de ces huit années de guerre, tortures et crimes commis par des généraux, des colonels, et notamment par les parachutistes, tortures et crimes connus et couverts par les gouvernements successifs français, n’ont jamais été portés à la connaissance de l’opinion nationale et internationale par l’Etat français, de droite ou de gauche, qui refuse jusqu’à aujourd’hui de présenter des excuses au peuple algérien. Tous les moyens les plus ignobles sont mobilisés pour exécuter les pires tortures.
Courant de magnéto sur parties intimes et les oreilles, coups de bâton et de nerfs de bœufs, maintien de la tête dans l’eau jusqu’à l’asphyxie, brûlures au plus haut degré, station au soleil brûlant dans une cage grillagée, coup de la porte : on coince la main et on appuie au maximum, et enfin station nu, à cheval sur un bâton, pieds et poings liés.
Pourtant, les deux militaires français qui symbolisent au mieux cette torture, Massu et Bigeard, ont longtemps persisté à nier, après 1962, que l’armée française ait pu employer la torture lors du conflit. Le premier, celui-là même qui a décidé puis encouragé cette pratique, ne l’a finalement reconnue du bout des lèvres que longtemps après, juste avant sa mort, il y a plus de dix ans.
Le second n’a jamais voulu l’admettre jusqu’à sa disparition, en 2010. Plus d’un demi-siècle après les faits, la guerre d’Algérie continue de susciter d’intenses débats.
La thèse centrale de l’ouvrage est énoncée clairement : la torture n’est pas un « dérapage » imputable à quelques « militaires isolés » qui auraient outrepassé les ordres, mais bien un système érigé par l’armée française. Il est tout d’abord le produit direct de la situation coloniale : les Algériens n’ont jamais été considérés comme les égaux des Français métropolitains et la violence est au cœur des pratiques coloniales depuis la conquête initiée en 1830.
Au nom de la guerre révolutionnaire
La torture découle également directement de la vision des « événements d’Algérie » développée par les principaux commandants de l’armée française : la France est ainsi confrontée, d’après le général Salan, à une « guerre révolutionnaire » qui appelle à des méthodes spécifiques. Les combattants algériens étant cachés au cœur de la population civile, le principal objectif de l’armée est d’obtenir des renseignements.
Or, chez les militaires, la confusion entre Algérien et suspect puis entre suspect et coupable est vite faite, justifiant pour eux le recours à la torture.
L’auteure du livre va plus loin et montre qu’il s’agit par ces violences au moins autant de dissuader les rebelles par la terreur et de marquer la domination de la France dans les corps des colonisés, que d’obtenir simplement des renseignements.
Si l’idée que la torture était une pratique courante et acceptée par la grande majorité de la hiérarchie militaire et politique pendant la guerre fait sans doute moins débat aujourd’hui qu’au début des années 2000, la démonstration n’en demeure pas moins magistrale.
L’auteure s’intéresse à tous les aspects de la torture, traitant à la fois des sévices commis lors des interrogatoires et des emprisonnements illégaux, des déplacements de population ou encore des « corvées de bois » au cours desquelles les suspects sont exécutés.
Elle dresse un panorama aussi exhaustif que possible des acteurs impliqués dans la torture en soulignant les rapports, parfois ambigus, qu’ils entretiennent les uns avec les autres et en décrivant précisément les lieux dans lesquels ils agissent. Ce travail repose sur les sources écrites (archives, correspondances, articles de journaux, ouvrages militants, etc.).
L’auteure montre par exemple que les condamnations verbales croissantes des violences par le pouvoir politique à partir de 1960 sont davantage dictées par des impératifs politiques que par des préoccupations morales ou humanistes. Enfin le livre montre que le recours à la torture est bien plus caractérisé par la continuité que par de véritables ruptures.
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa a affirmé samedi à Alger que l’attachement des Algériens à leur référent religieux est un facteur susceptible de les préserver des idées étrangères à la société algérienne.
Dans une conférence de presse à l’ouverture d’une formation au profit des imams concernés par l’encadrement du Hadj 2016, M. Aissa a indiqué que « des milieux étrangers malveillants tentent de semer la confusion en Algérie à travers la propagation d’idées sectaires en particulier au niveau des wilayas frontalières est et ouest du pays ».
Cependant, a-t-il affirmé, l’attachement des Algériens à leur référent religieux et leurs traditions ancestrales, ainsi que la formation de haut niveau des imams sont à même de « préserver le pays de ces idées étrangères à la société algérienne visant à la déstabiliser ».
Il souligné dans ce contexte que le secteur des Affaires religieuses avait pris toutes les mesures pour lutter contre la propagation d’idées étrangères à notre société à travers la création d’un dispositif de lutte contre de telles idées en coordination avec les organes spécialisés.
S’agissant des mesures prises pour le hadj 2016, M. Aissa a indiqué, par ailleurs, que « l’Algérie mettra en application pour la première fois en coordination avec les autorités saoudiennes la mesure visant à doter les hadji d’un bracelet électronique portant des renseignements sur le hadji permettant de l’identifier », précisant que le premier vol vers les Lieux saints de l’islam es prévu le 17 août prochain.
Tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour permettre aux hadji d’accomplir les rites du hadj dans de bonnes conditions a ajouté M. Aissa soulignant dans ce sens que son département planche sur le choix de 100 imams pour l’encadrement du hadj 2016 à la faveur d’un concours qui sanctionnera la session de formation à laquelle participent 200 imams.
A une question sur les critères définis pour le choix des imams chargés d’encadrer la prière d’el Tarawih (surérogatoire) dans certains pays européens, M. Aissa a indiqué que la « compétence est le plus important facteur dans ce choix » précisant que le ministère organise à cet effet des concours pour l’établissement des listes des encadreurs.
Par ailleurs, M. Aissa a indiqué que « l’imam est seul habilité à fixer la durée de la prière d’el Tarawih » réfutant « toute intervention du ministère à ce sujet ».
Le Groument sportif des pétroliers a réussi à conserver son titre de champion d’Algérie de basketball en s’imposant face au CRB Dar El Beida (87-71) dans la 3e manche (belle) de la finale de la Super Division A disputée ce samedi 28 mai à la salle Abdelaziz Bentifour de Hydra (Alger).
Le GS Pétroliers est vraiment trop fort. Les coéquipiers de Mohamed Harrat se sont offerts dans leur salle fétiche un troisième titre de champion d’Algérie de suite, le 18e dans l’histoire de la formation algéroise (ex-MCA), le 6e sous la nouvelle appellation.
Après avoir réussi, vendredi, à égaliser à un manche partout à l’issue d’une large victoire (80-55), le GSP n’a eu qu’a porté le coup de grâce dans une belle, à sens unique, marquée par une domination totale des Pétroliers qui s’est démontrée dès le premier quart temps.
Cap sur la finale de la Coupe
Les joueurs de Faid Bilel doivent patienter un peu pour fêter comme il se doit ce nouveau sacre. En effet, et afin de pouvoir faire aussi bien que la saison dernière, les Pétroliers doivent relever un dernier challenge qui consiste à gagner la finale de la Coupe d’Algérie.
Pour cette confrontation, les Algérois auront comme adversaire la formation de l’Union de Sétif dans une affiche alléchante prévue le vendredi 03 juin prochain à la salle Harcha Hassen (Alger).
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a appelé samedi à Alger les entreprises algériennes publiques et privées à adopter une politique plus audacieuse en matière d’exportation, en souhaitant que l’année 2017 soit « l’année de l’exportation ».
Inaugurant la 49ème édition de la Foire internationale d’Alger (FIA), M. Sellal a mis l’accent sur la priorité que les opérateurs nationaux doivent accorder à l’exportation surtout vers le marché africain mais aussi au partenariat international dans les secteurs hors hydrocarbures.
En sillonnant des stands de plusieurs entreprises nationales, il a exhorté des représentants de l’Entreprise Nationale des Peintures (ENP) à s’orienter vers l’export, mais surtout à former et à accompagner les jeunes de l’Ansej (Agence nationale de soutien de à l’emploi de jeunes) dans le domaine des métiers de la peinture.
La même recommandation a été adressée à un producteur privé de pâtes alimentaires que le Premier ministre a salué pour voir diversifié sa gamme de produits, en l’appelant à « se baser sur la réussite réalisée sur le marché local pour aller sur d’autres marchés à l’étranger ».
Devant le stand d’une entreprise privée spécialisée dans les équipements électriques, et qui exporte déjà vers neuf pays africains, M. Sellal s’est réjoui de cette avancée en incitant l’entreprise à profiter de la prochaine rencontre d’affaires Algérie-Afrique, prévue à Alger fin novembre prochain, pour élargir ses parts de marchés en Afrique.
« Il ne faut plus compter sur le pétrole comme unique ressource », a-t-il dit cette fois-ci à l’adresse des représentants du Crédit populaire d’Algérie (CPA) incitant cette banque publique à diversifier ses financements aux secteurs hors hydrocarbures.
Le même message est adressé à la Banque extérieure d’Algérie (BEA): « il faut intensifier encore plus les crédits à l’investissement pour aider à encourager l’exportation en Algérie », a insisté M. Sellal en appelant la première banque en Algérie à réduire les délais d’octroi des crédits aux investisseurs.
« Il faut que la réponse pour ce type de crédits soit donnée dans un délai qui n’excède pas un mois », a-t-il recommandé.
Au stand de l’ANEP (L’Entreprise nationale d’édition et de publicité), il a appelé ses responsables à « soutenir la presse » tout en invitant cette entreprise à souscrire à l’emprunt national pour la croissance économique.
M. Sellal a invité plusieurs entreprises à aller vers le partenariat et à rationaliser, d’autre part, leur consommation d’énergie.
Il s’est engagé au nom du Gouvernement, à la fin de sa visite au pavillon national, à faciliter l’investissement et l’accès au financement ainsi qu’au foncier et à réduire les contraintes bureaucratiques.
Arrivé aux stands dédiés aux entreprises étrangères, il a notamment appelé les représentants des compagnies turques, françaises et américaines à « investir en Algérie », à « y créer de la valeur ajoutée et à encourager l’intégration industrielle ».
Au stand d’une entreprise iranienne d’engineering et de construction, M. Sellal a souhaité voir « se concrétiser sur le terrain le projet de fabrication de voitures iraniennes en Algérie » dont les accords ont été signés récemment à Téhéran.
La FIA, qui se poursuit jusqu’au 2 juin prochain au Palais des expositions, enregistre la participation de 810 exposants, dont 405 entreprises étrangères en provenance de 33 pays.
Par ailleurs, le Premier ministre a inauguré la 5ème édition su salon Djazair-export qui se tient en marge de la FIA, où il a réitéré l’engagement du Gouvernement à faciliter l’acte d’exporter.
Présent au salon, le directeur général de la Banque arabe de développement économique en Afrique (BADEA) a, de son côté, assuré de la détermination de l’institution financière à accompagner les investisseurs en Algérie mais surtout les exportateurs.
« La BADEA va mettre des ressources à la disposition des institutions financières chargées de l’exportation », a-t-il promis.