En effet, l’une de leur salle, l’amphithéâtre Aula Magna, est pratiquement inondée dès qu’il pleut. Cela exaspère les étudiants qui ne comprennent pas pourquoi les autorités de leur faculté ne prennent pas les mesures nécessaires pour remédier à cette situation qui les empêche d’étudier dans des conditions idoines. « En plus d’être dégradé dans le domaine des études, notre faculté est confronté à un problème de salubrité.
Les salles d’études sont délabrées et ne sont pas nettoyées. Et avec l’hivernage, l’amphi Aula Magna se trouve envahie par l’eau. Les amphis sont mal entretenus. Que font les autorités universitaires ? », peste un étudiant rencontré sur la colline de Badalabougou.
Aliou Doumbia, stagiaire
Source: Le Républicain
La marche des étudiants dispersée hier par la police avait pourtant été autorisée par le préfet. Après le retour au calme, le préfet Modeste Toboula a livré face à la presse les raisons qui l'ont poussé à ordonné la fin de la manifestation. Lire ci-dessous une partie de sa déclaration:
Le tonitruant secrétaire général du Syndicat des travailleurs des transports et des travaux publics (Syntra-Ttp) a jeté l’éponge. Jacques Ayadji a démissionné de son poste de Sg du syndicat.
Au sein du gouvernement du « Nouveau départ », deux classes de ministres se distinguent. Une première catégorie constituée par les « ministres venus d’ailleurs » « les Tchigans », pour ainsi dire, avec des salaires sans commune mesure avec le salaire standard que perçoit la deuxième catégorie des «Tchivi » constituée essentiellement des cadres promus localement.
L’entreprise publique spécialisée dans l’industrie du papier, de l’emballage et des arts graphiques, Tonic Industrie, qui déverse ses déchets industriels en mer a jusqu’à la fin de l’année en cours pour installer les équipements nécessaires pour le traitement des déchets industriels, faute de quoi, l’État prendra des mesures coercitives à son encontre. C’est une mise en demeure sous-forme d’ultimatum.
Pour réduire l’impact de ces rejets industriels sur l’environnement, le ministre des Ressources en eau Abdelkader Ouali a demandé aux responsables de Tonic Industrie de fermer les unités polluantes du 15 juillet au 15 août de l’année en cours. Cette mesure permettra, a-t-il expliqué, aux estivants de profiter du Front de mer de Bousmaïl (Tipaza) sans s’exposer à un quelconque risque pour leur santé. Interrogé sur ce sujet en marge de la rencontre internationale sur «l’actualisation des plans nationaux de mise en œuvre de la Convention de Stockholm », qui s’est tenue, hier, à l’hôtel Sofitel d’Alger et à laquelle ont pris part les représentants de la Tunisie, Maroc, Lybie, Mauritanie, l’Egypte, Mali et le Niger, Abdelkader Ouali a rappelé l’arsenal juridique exigeant la mise en place des systèmes de traitement des déchets et autres rejets industriels au sein des usines, qu’elles soient publiques ou privées. Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement a promis de désigner très prochainement ses représentants au niveau des usines industrielles conformément à la législation en vigueur. Ces délégués de l’environnement auront la charge de veiller au respect de la législation en matière de protection de l’environnement. Abdelkader Ouali s’est réjoui de voir certaines usines dans la wilaya de Sétif où il a effectué récemment une visite de travail se doter des équipements de gestion de rejets industriels. Le ministre compte sur l’apport des associations activant dans le domaine de l’environnement afin de sensibiliser l’opinion publique sur les questions de l’environnement. Il a rappelé les investissements consentis par l’Etat dans le domaine de la protection de l’environnement qui sont de l’ordre de 2 milliards de dollars pour la réalisation de centres d’enfouissement technique, de centre de tri, de déchetteries, de la prise en charge du passif environnemental industriel, l’augmentation des espaces verts urbains, le classement de plusieurs zones humides et la protection des aires protégées d’importance nationale et internationale ainsi que la formation des cadres des collectivités locales et des unités industrielles dans le domaine de la protection de l’environnement. Par ailleurs, Abdelkader Ouali est revenu sur l’utilisation des produits chimiques de synthèse dans l’agriculture et l’industrie, un thème objet de la rencontre d’hier. Il a rappelé que la signature par l’Algérie de la convention de Stockholm le 05/09/2001 et sa ratification par décret présidentiel le 07/06/2006 après avoir été adoptée le 22 mai 2001 en Suède, et entrée en vigueur le 17 mai 2004. Dans ce contexte, l’Algérie a ciblé en priorité les PCB (huiles à askarels) dans le cadre du premier Plan national de mise en œuvre, une opération d’élimination de ces produits organiques persistants a été réalisée et a porté sur l’élimination de 440 000 tonnes d’huiles à base de PCB (askarels); l’élimination de 605 000 tonnes de terres contaminées par les askarels et l’élimination 34.000 tonnes de déchets souillés par les PCB. à noter qu’a ce jour, la Convention de Stockholm a interdit aux parties signataires la production et l’utilisation de 26 produits chimiques ayant le caractère de polluants organiques et persistants, sauf dérogation spécifique pour certains produits dont les substituants ne donnent pas le même résultat lors de leur utilisation.
Hacène Nait Amara
Le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a affirmé lundi à Alger que les locaux commerciaux situés au niveau des aéroports étaient soumis au contrôle des agents du ministère du Commerce, sans exclusive aucune, à l’instar des autres commerces à travers le territoire national.
Belaïb a indiqué que les services de son Département accordent une grande importance au contrôle des locaux commerciaux situés au niveau des aéroports, car étant la vitrine de notre pays, et ce, en réponse à une question écrite d’un député de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur les mesures prises par le ministère, en matière de contrôle des locaux commerciaux au niveau des aéroports. Pour lui, ’il est inconcevable d’exclure une catégorie de locaux commerciaux, quel qu’en soit le prétexte, du contrôle périodique effectué par nos équipes sur le marché national », a-t-il affirmé. Citant à ce titre le bilan des contrôles des locaux commerciaux situés dans certains grands aéroports, dont l’aéroport international Houari-Boumediene (Alger), ayant enregistré 36 interventions lors du premier semestre 2016, contre 92 en 2015, lors desquels 19 locaux commerciaux et 25 quais ont été contrôlés. Des infractions ont été relevées lors de ces contrôles, mais qui ne nécessitaient pas le lancement de poursuites judiciaires ou la fermeture du local, a-t-il ajouté. À l’aéroport d’Oran, « Ahmed-Ben-Bella, » qui compte 16 locaux commerciaux, 153 kg de sucre ont été saisis en 2015, en raison de l’absence de l’étiquetage, ainsi que 5 procès-verbaux ont été dressés à l’encontre des commerçants contrevenants, outre la fermeture provisoire d’un fast-food en 2014, car ne remplissant pas les conditions d’hygiène et de santé, a-t-il précisé. Des marchandises d’une valeur de 2 500 DA ont été saisies en 2015, en plus de l’établissement de 6 procès-verbaux contre les commerçants contrevenants à l’aéroport « Mohamed-Boudiaf » (Constantine) qui dispose de 10 locaux commerciaux.
Le premier semestre 2016 a été marqué, au niveau du même aéroport, par 12 interventions ayant entraîné la saisie de produits d’un montant de 3 000 DA, et l’établissement de 5 procès-verbaux. Mis en service en mars dernier, l’aéroport « Rabah-Bitat » (Annaba) a connu 22 interventions au niveau des 11 locaux, dont il dispose, entraînant la saisie de 40 kg de marchandises et l’établissement d’un (1) procès-verbal. Les prix appliqués par ces locaux répondent, selon le ministre, au principe de la liberté des prix consacré par les dispositions de l’ordonnance 03-03 amendée et complétée du 19 juillet 2003, relative à la concurrence. Belaïb a fait observer que les prix, relativement élevés de certains produits au niveau des locaux des aéroports, s’expliquent par plusieurs facteurs, dont principalement les tarifs de la location et les charges supplémentaires liées à la spécificité du lieu. Pour le ministre, ces efforts visent à protéger le consommateur, et à lui assurer le droit à l’information sur les produits exposés à travers le respect des conditions légales de la labellisation des produits. Faire obstacle à la fixation des prix par le libre jeu du marché, en favorisant artificiellement leur hausse ou leur baisse. De ce fait, appliquer, à l’égard de partenaires commerciaux, des conditions inégales à des prestations équivalentes en leur infligeant de ce fait un désavantage dans la concurrence. Sont prohibées les offres de prix ou pratiques de prix de vente aux consommateurs abusivement bas par rapport aux coûts de production, de transformation et de commercialisation. Par ailleurs, tout marché des biens ou services concernés par une pratique restrictive, ainsi que ceux que le consommateur considère comme identiques ou substituables, en raison notamment de leurs caractéristiques, de leurs prix et de l’usage auquel ils sont destinés, et la zone géographique dans laquelle sont engagées.
Peuvent être également prises, des mesures exceptionnelles de limitation de hausse des prix ou de fixation des prix en cas de hausses excessives des prix provoquées par une grave perturbation du marché, une calamité, des difficultés durables d’approvisionnement dans un secteur d’activité ou une zone géographique déterminée, ou par des situations de monopoles naturels. D’autre part, les contrôles sont effectués pour éviter des dépassements dans les prix fixés par la règlementation en vigueur principalement dans les aéroports, où les prix affichés doivent être scrupuleusement respectés.
La 27e session ordinaire du Sommet de la Ligue des États arabes, qui vient de s’achever à Nouakchott, la capitale mauritanienne, n’a pas dérogé à la règle qui caractérise, ces dernières années, les réunions du genre : beaucoup de déclarations pompeuses et aucune décision concrète susceptible d’être rapidement traduite en actes.
Le Sommet de Nouakchott, pompeusement –et à la limite, cyniquement– qualifié de «Sommet de l’Espoir» s’est achevé sur des résultats des plus décevants. Au regard du moment historique, dans le sens où il est porteur de tous les périls pour son devenir, que traverse le Monde arabe. Des résultats qui révèlent la mainmise, plus voyante depuis l’avènement du sinistre et mal-nommé «Printemps arabe», paralysante des pétromonarchies du Golfe sur la Ligue arabe. Une lecture rapide du Communiqué final qui a sanctionné ses travaux confirme, en effet et largement, ce constat : les dirigeants arabes présents à cette Rencontre ayant reproduit leur «péché mignon», mais néanmoins fortement préjudiciable aux intérêts bien compris de leurs États et peuples, de «ponte» de déclarations pompeuses qu’ils savent sans lendemain. Et ce n’est pas le rappel de «leur engagement à adopter les meilleurs moyens pratiques pour faire face aux menaces et dangers qui pèsent sur la sécurité» du Monde arabe, qui pourrait inciter les moins acerbes de leurs critiques à travers le monde à changer d’opinion à leur égard. Surtout que sur un plan plus concret, en clair sur tous les graves sujets inscrits à l’ordre du jour de leur Rencontre de Nouakchott, ils se sont contentés de généralités et d’appels à la communauté internationale à participer à leur résolution. Cette attitude, copie conforme de celle qu’ont toujours adoptée les pétromonarchies du Golfe et les États arabes dits modérés, qui frise le défaitisme, transparaît nettement dans les passages du Communiqué final en question consacrés à la Question palestinienne. Rien dans le contenu de ces derniers, comme tout un chacun peut le constater, au demeurant, n’est au diapason des menaces qui pèsent sur le devenir de la Cause palestinienne, pourtant présentée à chaque Sommet arabe, y compris à celui qui vient de se tenir dans la capitale mauritanienne, «de Cause centrale» du Monde arabe. Et encore moins de la dramatique situation que vit, présentement, le peuple palestinien, et ce, au double plan de la sécurité physique de ses membres et de la préservation de ce –très peu– qui reste encore entre ses mains du territoire de la Palestine historique. D’où le sentiment de malaise, face à l’hypocrisie qui ressort de leur formulation, ressenti à la lecture des passages précités. Notamment à la lecture de celui où les dirigeants arabes, feignant en cela d’ignorer que la France, à l’instar, d’ailleurs, de tous les pays occidentaux, demeure un des soutiens les plus fermes à l’Entité sioniste, de «leur accueil favorable à l’initiative française (appelant) à la tenue d’une conférence internationale de paix» qui serait, summum de la duplicité française et de l’hypocrisie desdits dirigeants, «le prélude à l’arrêt de toutes les activités israéliennes de colonisation». Traduit en termes plus clairs, le dernier terme de l’initiative française accueillie favorablement par les dirigeants arabes réunis à Nouakchott, signifie que l’Entité sioniste peut, jusqu’à la tenue de la conférence envisagée, poursuivre allègrement son programme illicite, parce que’en violation de toutes les Résolutions onusiennes sur la Question, de réalisation de colonies de peuplement ; un programme, faut-il le préciser, qui présuppose la confiscation tout aussi illicite des terres palestiniennes. Le choix du recours aux généralités est également patent dans les passages consacrés aux autres points traités, à Nouakchott, par les dirigeants arabes ; un choix imposé également par les divergences existantes au sein de la Ligue arabe à leur propos. Que ce soit à propos des dossiers syrien, libyen, yéménite, irakien et soudanais, les dirigeants présents se sont contentés d’une formulation dans laquelle tout le monde trouve son compte. Mais sans qu’elle n’indique un chemin concret vers une résolution définitive des problèmes traités, qui préserverait l’unité des pays concernés, et la cohésion de leurs peuples respectifs. Cette situation abracadabrante dans laquelle se meut depuis quelques années la Ligue des États arabes, que la teneur du Communiqué final du Sommet de Nouakchott n’a fait que confirmer, était toutefois, pour tous les observateurs avertis de la scène arabe, parfaitement prévisible. Pas uniquement en raison, sommairement, de la division de fait de l’Organisation panarabe en deux groupes antagoniques : les pétromonarchies du Golfe et les pays qui acceptent leur diktat sur la Ligue (arabe), d’un côté, et ceux, dont l’Algérie, qui rejettent ce diktat. Mais du fait de l’attitude adoptée par les monarchies en question, principalement par leur chef de file, l’Arabie saoudite, dans les conflits constituant les dossiers traités; une attitude qui est loin d’être neutre puisque dans au moins deux de ces conflits, ceux syrien et yéménite, ces pétromonarchies ont fini par y devenir partie prenante: elles font, en effet, partie des Coalitions, internationale, dans le cas de la Syrie, et islamique, dans celui du Yémen, qui y interviennent militairement, directement. Cette absence de neutralité des pétromonarchies du Golfe, dans les conflits qui ensanglantent nombre de pays arabes, est ouvertement revendiquée par leurs responsables. Comble du cynisme, c’est à la veille même de l’ouverture du Sommet de Nouakchott que le ministre des Affaires étrangères du royaume des Al Saoud a cru bon de défendre les positions interventionnistes de son pays dans les conflits syrien, où il est allé jusqu’à exiger, comme préalable à toute ouverture d’un dialogue inter-syrien, la mise hors jeu politique du président Bachar al-Assad, et yéménite. Des positions qui s’inscrivent en porte-à-faux avec les résolutions, pourtant, «généralistes» de la Rencontre de la capitale mauritanienne. Et qui, de ce fait, confirment, on ne peut mieux, le double jeu des États du Golfe et de ceux qui, grâce aux vertus des pétrodollars qu’ils reçoivent en contrepartie, leur sont totalement inféodés, sur la scène arabe : en apparence, ils se font les chantres de l’unité du Monde arabe, de son développement et de la cohésion de ses peuples alors que, dans les faits, ils agissent dans un sens totalement opposé ; un sens qui cadre parfaitement avec les objectifs avoués et cachés du plan américano-sioniste de reconfiguration de la carte politique du Grand Moyen-Orient ; dans la terminologie politique étasunienne, toute l’espace qui couvre le Monde arabe, la Turquie, l’Iran, le Pakistan et l’Afghanistan. C’est par le même procédé de l’utilisation d’une formulation «généraliste», dans le sens où elle permet d’éviter d’aller à la précision des voies et mesures devant y mener, que les «pays forts» du moment de la Ligue arabe ont vidé de son sens la revendication récurrente de l’Algérie d’une réforme en profondeur, synonyme de sa démocratisation, du mode de fonctionnement de l’Organisation panarabe ; une réforme dont l’urgence a été une nouvelle fois soulignée, la veille de la tenue du Sommet de Nouakchott, par Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, et, à son ouverture, par Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la Nation, qui y représentait le président Bouteflika. Cette dérive dangereuse que connaît la Ligue arabe vient d’être dénoncée par une personnalité politique tunisienne ; une dénonciation dont l’importance réside dans le fait que son auteur appartienne politiquement à la Mouvance islamiste que l’on dit proche des pétromonarchies du Golfe. Membre du mouvement En-Nahda, Rafik Abdessalam, c’est son nom, qui a été ministre des Affaires étrangères dans les gouvernements qui ont suivi la victoire électorale de son parti aux premières élections législatives la fin du régime de Ben Ali, a, en effet, qualifié la Ligue arabe «d’organisation défaillante». Et ce, pour son incapacité –mais est-ce vraiment le cas ?– à régler les conflits et les crises qui affectent nombre de ses membres. Mais également pour la désignation à sa tête, au poste de secrétaire général –mais est-ce vraiment innocent, là aussi ?– de Ahmed Abou el-Gheit, ancien ministre des Affaires étrangères de Moubarak ; un homme, a-t-il déclaré, «inapte à occuper un tel poste (parce que) lié à des agendas étrangers sans rapports avec les intérêts arabes». Des critiques qui donnent plus de poids, en soulignant la nécessité urgente de sa concrétisation, à la récurrente revendication précitée de l’Algérie d’aller, non moins urgemment, vers une réforme de la Ligue arabe.
Mourad Bendris