En dépit de certaines réactions hostiles de quelques partis politiques, le président tunisien Béji Caïd Essebsi a officiellement chargé Youssef Chahed de former un gouvernement d’union nationale.
Ne perdant guère de temps, le chef de l’État tunisien a rapidement trouvé le successeur de Habib Essid, démissionnaire suite au vote de défiance des élus de l’Assemblée des représentants du peuple, qui lui avaient retiré leur confiance par 118 voix contre 3. Ainsi, Béji Caïd Essebsi a chargé hier le ministre des Affaires locales dans le gouvernement sortant, Youssef Chahed, 41 ans, de former un cabinet d’union nationale.
“J’ai rencontré aujourd’hui le président de la République, qui m’a chargé de former le gouvernement d’union nationale”, a-t-il déclaré à la presse au palais présidentiel de Carthage. “Aujourd’hui, nous entrons dans une nouvelle étape qui requiert des efforts, des sacrifices, de l’audace, du courage, de l’abnégation et des solutions sortant du cadre classique”, a-t-il ajouté, en précisant que ses priorités seraient la lutte contre le terrorisme et la corruption. À noter que Youssef Chahed, qui a 30 jours pour former une nouvelle équipe aux termes de la Constitution, a indiqué que les consultations à ce sujet débuteraient dans la journée.
“Ce sera un gouvernement politique, un gouvernement de compétences, de jeunes”, a-t-il poursuivi, en promettant que les femmes seraient “mieux représentées”. Il a aussi assuré que “le nouveau gouvernement ne sera pas un gouvernement de quotas partisans mais un gouvernement politique”. Dans la foulée, le nouveau chef du gouvernement tunisien a évoqué les cinq priorités de son programme. Il envisage de “gagner la guerre contre le terrorisme” et de “déclarer la guerre contre la corruption et toutes les personnes corrompues”. Sur le plan économique, il veut “accroître le taux de croissance et créer des emplois”, et “la gestion des équilibres financiers”. Enfin, Youssef Chahed compte “se concentrer sur les problèmes de propreté et de l’environnement”.
Rappelons que le président tunisien s’était déclaré le 2 juin dernier en faveur d’un gouvernement d’union nationale face aux critiques contre le cabinet Essid, accusé d’inefficacité alors que la Tunisie traverse une période sensible, confrontée à une économie en crise et des attentats jihadistes meurtriers. Il n’a pas attendu l’expiration du délai de dix jours que lui confère la Constitution pour révéler l’identité de la personnalité qu’il désire voir conduire et former le gouvernement d’union nationale que tout les Tunisiens attendent pour fin août au plus tard. Dès l’évocation du nom de Youssef Chahed ces derniers jours, certains ont salué sa jeunesse (il aura 41 ans en septembre). Mais d’autres ont critiqué la promotion d’un membre du gouvernement sortant, jugé en échec, en dénonçant aussi des liens de parenté par alliance avec Béji Caïd Essebsi. Ceci étant, Youssef Chahed est membre de la direction de Nida Tounes et ancien président de la Commission de la réconciliation au sein du même parti.
Perdre ses cheveux à la suite de traitements anticancéreux, c’est la crainte de nombreux malades. L’alopécie révèle à tous la lutte du patient contre la maladie. Le tatouage au henné permet de surmonter cette étape difficile, en particulier chez les femmes qui se sentent dépossédées de leur féminité.
Le henné naturel, esthétique et artistique peut être une alternative aux prothèses capillaires, bonnets de chimio et autres foulards, synonymes de l’épreuve. Cet onguent de beauté a prouvé ses vertus auprès des cancéreux au Canada. Depuis, cette méthode essaime ailleurs. En France, l’engouement est balbutiant, lié à la méconnaissance de la pratique souvent associée à des rites culturels. Pourtant cette substance ancestrale offrant une palette de teintes variant du rouge profond à l’orange doré, a séduit des célébrités telles que Madonna et Rihanna. Appliquée sur la peau comme un tatouage éphémère, elle exige une dextérité professionnelle et permet une variété de style.
À Nantes, Orlane Pulet, pratique l’art du tatouage au henné naturel depuis plusieurs années. Elle souhaite collaborer avec les institutions médicales pour faire connaître aux patients les bienfaits de ce remède médicinal qui protège et assouplit le derme. Pour la seconde fois, elle reçoit Sandrine atteinte du cancer : « j’ai refusé toutes les perruques, tous les bandeaux, parce ça vous rend malade, ça vous fait une tête de malade, on sait que vous avez perdu vos cheveux, on sait que vous avez fait de la chimio… « .
En mars 2015, Sandrine se sait malade, il lui faudra plusieurs mois pour se soigner : « à cause de mes cheveux. C’était inimaginable de perdre mes cheveux », se souvient-elle. Traitée d’abord pour un cancer du poumon, Sandrine entame les traitements de chimiothérapie : « J’ai été irradiée durant dix séances sur le devant et l’arrière de la tête… Et j’ai perdu mes cheveux ».
C’est la panique, puis la prostration : « j’ai passé 3 jours d’enfer. J’étais allongée par terre à me dire que j’allais me foutre en l’air », raconte-t-elle. « C’est arrivé un week-end. Les perruquiers étaient fermés, je ne savais pas si je devais me raser la tête ou pas, J’ai finalement collé mes cheveux avec du spray. »
Le cheveu symbole de séduction, n’est pas l’apanage des femmes, pour les hommes aussi, la chute capillaire peut devenir un véritable handicap esthétique. Le henné pourrait alors être une solution pour redonner le sourire. Avec l’assentiment de son médecin, Sandrine tente l’expérience.« Il n’y a pas de contradiction avec le traitement de chimio, car j’utilise uniquement du henné pur auquel j’ajoute des huiles essentielles »,précise Orlane Pulet : « il faut être vigilante car tous les hennés ne sont pas naturels ».
Pour ce second rendez-vous, Sandrine a choisi un motif qui habille la nuque avec un délicat mouvement sur la poitrine comme pour compenser l’absence. La main sûre, Orlane dessine sur le crâne, des arabesques, rosaces, et couronnes d’ornements. Le cataplasme rafraîchit la peau irradiée. C’est aussi, un moment propice à l’échange : « on ne pas parle pas que de la maladie. Je n’avais pas d’angoisse vis-à-vis de la maladie, je voulais surtout qu’elle soit satisfaite du résultat et que cela lui redonne le sourire ! ».
Sourire et confiance pour rompre l’isolement, car : « la maladie nous cloisonne, malgré notre entourage. Je sortais uniquement pour faire mes courses », confie Sandrine,« maintenant, je peux me permettre d’aller faire les soldes ! ».
Grâce à cette parure artistique, Sandrine retrouve le sourire et se projette dans la vie : « on marie notre belle-fille en septembre, c’est important pour moi »..
Rappelez-vous, c’était il y a un an : Microsoft lançait Windows 10, un OS présenté comme « le dernier Windows ». Et pour cause, l’éditeur de Redmond avait enfin décidé de changer de stratégie : en finir avec les mises à jour lentes et monolithiques de son OS (ah, le bon vieux temps des Service Pack, ces cinq ans d’attente entre XP et Vista…) et privilégier les mises à jour rapides, un « Windows as a service » dont les éléments logiciels pourraient être améliorés plus rapidement.
La « mise à jour anniversaire », anciennement « Redstone », est le spectaculaire témoin de cette stratégie. Si Windows 10 a déjà connu quelques améliorations notables depuis son lancement, celle-ci est en effet la plus importante à ce jour. Voici un rapide tour d’horizon de ses nombreuses nouvelles fonctions.
Pour rappel, cette mise à jour vous sera proposée par le biais de Windows Update. Si ce n’est pas encore le cas, vous pouvez l’installer tout de même aisément grâce à un outil proposé par Microsoft.
Un menu Démarrer légèrement revu et corrigéPas de gros changements au programme, mais quelques modifications bienvenues tout de même. Le bon vieux menu de Windows affiche désormais toutes vos applications sous la rubrique « les plus utilisées ». Quant aux réglages et aux options de démarrage/extinction, ils sont désormais situés dans une nouvelle petite barre verticale, à gauche. C’est plus clair.
Un centre de notifications plus pratiqueMicrosoft apporte aussi un brin de clarté au menu latéral droit de Windows 10. Il est plus simple d’y accéder, et les notifications sont bien mieux rangées car classées par application. Celles ci peuvent être désormais également enrichies d’images. Le module est également en mesure de synchroniser vos notifications entre votre smartphone et votre ordinateur.
Edge survitaminéMicrosoft a bien du mal à imposer son nouveau navigateur; Avec cette mise à jour, Edge gagne des fonctions essentielles pour pouvoir lutter contre Chrome ou Firefox. A commencer par le support des extensions, qui lui manquait jusqu’à présent cruellement. Il n’y en a pas encore beaucoup (Adblock, Pinterest, Pocket…) et il vous faudra passer par le Windows Store pour les installer.
Edge permet aussi la synchronisation des favoris et mots de passe sur l’ensemble de ses appareils Windows. Ses performances ont également été améliorées, et Cortana lui offre de nouveaux tours. Enfin, il supporte également l’identification biométrique de Windows Hello sur le Web, à condition que le site soit compatible. C’est bien pratique : vous n’avez plus à insérer votre mot de passe : l’analyse de votre visage ou de votre empreinte digitale suffit. Il n’est toutefois pas certain que toutes ces nouvelles fonctions suffisent à vous faire switcher…
Windows InkVoilà plus d’une décennie que Microsoft prône l’écriture à la main sur PC. Avec cette mise à jour, il enfonce le clou. Windows Ink propose une gestion de l’écriture manuscrite intégrée au coeur de l’OS, avec une profonde intégration dans les principales applis de l’éditeur. D’autres programmes voient le jour : Pense-bête vous permet par exemple de coller des notes manuscrites sur votre bureau, que Cortana peut enregistrer. Bloc-Croquis vous permet quant à lui d’effectuer dessins et schémas, et présente même une règle virtuelle -déjà vue sur l’iPad Pro- pour tracer de beaux traits droits. Il est également possible d’annoter des captures d’écrans… Sympa, mais encore faut-il disposer d’une machine compatible, comme un Microsoft Surface.
Cortana, même sur votre écran de verrouillageL’assistant numérique de Microsoft est désormais disponible depuis l’écran de verrouillage… Et ça change tout ! D’un « hey Cortana » lancé à l’autre bout de la pièce, vous pouvez désormais demander tout et n’importe quoi à votre PC. Cortana sera immédiatement réveillé et son fameux logo s’affichera en plein écran. L’assistant se paie au passage quelques nouvelles fonctions, comme des rappels personnalisés. Cela suffira-t-il à vous convaincre de discuter avec votre ordinateur ?
Xbox Play AnywereMicrosoft rapproche la Xbox One du PC avec cette mise à jour, qui bénéficie du programme Xbox Play Anywhere. Désormais, on pourra acheter puis jouer à un titre (compatible) aussi bien sur sa console que sur PC, et succès comme sauvegardes seront synchronisés. A noter également que la Xbox One bénéficie également de nouveautés de la mise à jour.
Le mode sombreMarre de vos fenêtres trop blanches ? Cette mise à jour comprend un nouveau mode « foncé » qui permet d’assombrir vos applications. Enfin… seulement quelques unes d’entre elles pour le moment, dont la nouvelle version de Skype… Ce qui en fait surtout un joli gadget à l’heure actuelle.
Bash !C’était une des nouvelles fonctions les plus applaudies par les développeurs lors de la conférence Build, durant laquelle avait été présentée la mise à jour anniversaire : l’arrivée de Bash, le célèbre interpréteur de commandes de GNU/Linux sous Windows avait en effet de quoi surprendre. Il est bien là, avec le joli logo d’Ubuntu et toutes les commandes bien aimées des linuxiens… même s’il faut aller activer des options développeur pour activer le sous-système Linux pour profiter du fameux shell.
« Chrome vide votre batterie plus vite. Passez à Microsoft Edge pour gagner jusqu’à 36% de navigation en plus ». Ce message anxiogène s’affiche désormais sur certains écrans d’ordinateurs portables des possesseurs de Windows 10 qui persistent à utiliser le navigateur de Google au lieu du nouveau navigateur maison de Microsoft : Edge.
La campagne aurait commencé dès le mois dernier et ciblerait également les utilisateurs de Firefox. Au mois de juin déjà, Microsoft avait mis en ligne unepublicité comparative où l’on voyait quatre Surface Book faire du streaming vidéo à partir de quatre navigateurs différents : Firefox, Edge, Chrome et Opera. Bien entendu, C’est Edge qui obtenait la meilleure performance avec un gain d’autonomie de 70% par rapport à Chrome. Opera avait alors aussitôt répliqué avec son propre test.
Ces notifications de Microsoft sont-elles la réponse du berger à la bergère ? Il y a quelques années, Google avait utilisé une méthode similaire pour inciter les utilisateurs d’Internet Explorer à passer à Chrome à partir de la page d’accueil de son moteur de recherche.
Interrogé par The Verge, Microsoft a déclaré que ces notifications avaient pour but de « fournir de l’information rapide et facile aux gens pour les aider à améliorer leur expérience Windows 10, y compris les aider à prolonger la vie de leur batterie ». Ceux que ces messages importunent peuvent toujours les désactiver.
L’organisation du pèlerinage saison 2016 arrive dans la dernière ligne droite. Tout est presque mis sur rail et il ne reste qu’à s’attaquer aux ultimes procédures, notamment la demande de visa auprès de l’ambassade de l’Arabie saoudite à Alger où l’on rencontre généralement des couacs, si l’on se fie aux expériences passées. Car, à ce niveau, tout problème qui surviendrait est classé dans la catégorie « hors compétence » des autorités algériennes et parfois du service de l’ambassade ellemême, vu que l’octroi des visas est centralisé en Arabie saoudite où l’on traite des centaines de milliers de demandes du genre en quelques jours.
Dans ce cadre, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a annoncé dans un communiqué rendu public hier que « la date limite du dépôt du dossier relatif à la demande de visa spécial hadj 2016 est fixée au jeudi 18 août ». Soit le même jour que le premier vol vers les Lieux saints de l’Islam. « Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales informe que la date limite du dépôt du dossier relatif à la demande de visa est fixée au jeudi 18 août 2016 et la date limite du paiement du pécule hadj et l’acquisition du billet d’avion, au jeudi 11 août 2016 », précise encore le communiqué. « La demande du visa hadj est directement liée au paiement du pécule hadj ainsi que l’achat du billet d’avion », précise-t-on. On ajoute qu’ « après les délais préalablement cités, aucun dossier ne sera accepté ». Selon le directeur des affaires religieuses, M. Lakhdar Fanit, » les hadjis ont largement le temps pour déposer le pécule du hadj, d’une valeur de 37 millions, à la banque ainsi que l’achat du billet d’avion dont le prix atteint les 12 millions de centimes et déposer sans plus tarder leur dossier de demande de visa pour éviter toute mauvaise surprise ».
Le coût du hadj 2016 est ainsi officiellement fixé à 49 millions de centimes, en plus d’autres dépenses qui seraient exigées par les agences agréées dans le cadre des options de « services supplémentaires ». Enfin, « les citoyens détenteurs d’un livret hadj 2016 sont ainsi conviés à se rapprocher du siège de la daïra ou de la circonscription administrative du lieu de résidence ou des agences de tourisme et voyages agréées à l’effet d’organiser le pèlerinage afin de déposer le dossier relatif à la demande de visa spécial hadj 2016 », souligne encore le communiqué du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.
Pour rappel, dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture, dimanche dernier, du Salon du hadj et de la omra au Palais des Expositions (Pins maritimes), le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a indiqué que « 60 agences de tourisme et deux agences publiques ont été retenues pour encadrer le hadj 2016 conformément au cahier des charges en vigueur » et que « quinze (15) nouvelles agences viennent, cette année, renforcer la liste des agences chargées de l’encadrement du hadj ». Notons aussi qu’entre autres nouveautés pour le hadj 2016, « 100 imams feront partie de la mission d’encadrement et d’orientation des hadjis », a indiqué M. Mohamed Aïssa. Globalement, on parle de 500 accompagnateurs pour encadrer les 29.000 pèlerins algériens, un nombre jugé « très insuffisant » par les voyagistes. AEH
Hossin Lagoun, le longiligne (1,98 m) gardien de but algéro-suédois, a quitté l’USM Alger pour le RC Arba. Le portier formé à Malmoë FF, club de Zlatan Ibrahimovic, entend contribuer au retour rapide des Vikings en Ligue 1 Mobilis.
Pourquoi avez-vous décidé de quitter l’USM Alger ?
A mon âge, 20 ans, on doit surtout penser à jouer, quel que soit le club. A l’USMA, pour ma première saison au pays, j’ai été champion d’Algérie avec les U21. Comme les Rouge et Noir jouent la Ligue des champions, ils ont préféré miser sur trois gardiens expérimentés, à savoir Zemmamouche, Mansouri et Berrefane. Il y avait donc peu de place pour un jeune comme moi, ce que je peux comprendre. Du fond du cœur, je souhaite plein succès à l’USMA dans sa nouvelle aventure africaine. Je tiens à remercier toute la famille usmiste, notamment Madjid Benyettou, l’entraîneur des gardiens de but de l’équipe espoir.
Et pourquoi avez-vous opté pour le RC Arba ?
De tous les contacts que j’ai eus, Ligues 1 et 2 confondues, le RC Arba est le club qui a le plus montré son envie de m’engager. D’ailleurs, on a tout conclu au bout d’un quart d’heure autour d’une table. C’est ainsi que j’ai paraphé un contrat me liant au RCA pour quatre saisons. De plus, on m’a dit que l’Arba est un club qui donne la chance aux jeunes talents de briller. A ce titre, pas mal de jeunes de l’USMA ont effectué cet itinéraire avec succès, à l’instar de Darfelou. Il faut dire aussi que les deux clubs entretiennent de bonnes relations ; la direction de l’USMA m’a ainsi volontiers recommandé d’opter pour le RCA. En outre, je ne me sens pas du tout dépaysé dans mon nouveau club et, ce, pour plusieurs raisons.
Lesquelles ?
J’ai rejoint un club dont les supporters sont dénommés les Vikings. Etant né en Suède, vous pouvez donc dire que je suis le vrai Vicking du RC Arba ! (rire). Mais ce n’est pas tout puisque je rejoins un club qui compte déjà pas mal d’anciens Usmistes, à l’image d’Achiou, Chettab et Kara. Enfin, j’ai été très bien reçu par l’ensemble des dirigeants et le staff technique, à sa tête Mustapha Sebaâ, l’entraîneur en chef, qui nous témoigne beaucoup de confiance et qui me fait le plaisir de me parler en arabe et en anglais, ce qui est très important pour moi qui ne maîtrise pas le français.
Quels sont vos objectifs ?
Evidemment, je veux contribuer à remettre rapidement le club parmi l’élite. Après, à titre personnel, je veux jouer le maximum de matches et m’imposer dans le onze titulaire. Je sais que la concurrence sera rude avec Kara et Mehsas, mais je sûr d’une chose, c’est qu’elle sera saine puisqu’on s’entend bien tous les trois. J’ai affaire à des fils de bonne famille.
La sélection algérienne est-elle un autre objectif personnel caché dans un coin de l’esprit ?
Qui n’en rêve pas ! Mais à 20 ans, je dois d’abord travailler, mûrir, donner de l’assurance à ma défense et, le jour où je mériterai une convocation, je répondrai à l’appel en courant. Je ferai le trajet à pied puisque l’Arba n’est pas loin de Sidi Moussa (rire) !
Grosse désillusion que celle vécue avant-hier par Anderlecht face aux Russes de Rostov, cette équipe a mis fin aux espoirs du nouveau club belge de Hanni d’avancer vers la Ligue des Champions, le club a essuyé une défaite amère sur son terrain 2-0
Pourtant, à l’aller, Hanni and Co avaient réussi un bon nul 2-2, il leur suffisait donc de gagner, voire de se contenter, d’un nul avec un minimum de buts, mais un but à la 28’ et un autre à la 47’ ont mis fin aux espoirs des Belges.
Anderlecht ne jouera donc pas la C1 mais pourra se racheter avec un dernier tour préliminaire sous forme de barrages de l’Europa League pour tenter d’aller dans les poules.
Un total de 44 équipes prendront part aux barrages : les 29 vainqueurs du troisième tour ainsi que les 15 perdants du troisième tour de qualification à la Ligue des champions 2016-2017, dont Anderlecht.
A noter que Hanni a été sorti à la 77’ remplacé par l’Egyptien Mahmoud Hassan.
«On est très déçus»
A la fin du match, Hanni n’a pas caché sa déception, lui qui était venu pour goûter aux joies de la C1 : «Rostov a mérité, on a pris un but sur une frappe lointaine, on avait le match en main, on jouait bien, je ne sais pas si c’est la défense, mais prendre un 2e but comme ça… courir derrière le score était très difficile, il faudra relever la tête. On avait à cœur de gagner ce match et de passer pour le dernier tour, mais malheureusement on ne l’a pas fait, donc on est très déçus». Et de continuer : «Ca y est, on a perdu, la déception est là, c’est vrai, on a devant nous d’autres objectifs, on joue en ce moment tous les 3 jours, là il y a un nouveau match qu’il faut préparer, on doit vite relever la tête et penser au match de Courtrai pour le remporter»
Blessé aux adducteurs
Ghezzal manquera le trophée des champions face au PSG
Ecarté pendant presque une semaine de l’équipe pro et contraint de s’entraîner et de jouer en CFA, Rachid Ghezzal a été autorisé hier matin à réintégrer le groupe pro aux entraînements, l’équipe première lyonnaise prépare en effet le match du trophée des champions, qui l’opposera samedi en Autriche au PSG.
Rachid était donc bel et bien présent hier matin aux entraînements, mais pas pour longtemps, le joueur a en effet été rapidement ménagé, il est passé aux soins, au moment où Genesio son coach s’apprêtait à annoncer en fin de matinée la liste des joueurs concernés par le déplacement en Autriche pour y affronter le Paris Saint-Germain.
Rien de grave
Ghezzal s’est blessé aux adducteurs, l’info a fait le tour des réseaux sociaux, notamment ceux des fans lyonnais comme une traînée de poudre, ces derniers qui espéraient une fin heureuse au scénario de la semaine passée du bras de fer entre le joueur et sa direction, ont dû vite déchanter.
Victime d’une petite contracture aux adducteurs, l’ailier des Verts n’a pas participé à l’entraînement malgré sa présence, il est resté aux soins, le milieu offensif a été donc déclaré forfait pour le Trophée des champions, qui opposera l’OL au Paris Saint-Germain, samedi, à Klagenfurt (Autriche).
Blessure diplomatique ?
Du côté du club rhodanien, on se montre toutefois rassurant sur la situation de l’international algérien qui devrait reprendre l’entraînement la semaine prochaine, la blessure annoncée ne serait pas grave, mais cela nourrit quelques doutes quant à la fiabilité de cette info, d’ailleurs hier, les supporters lyonnais ont longtemps douté de cette annonce bizarre qui intervient au moment où l’on évoque avec insistance le probable départ de Ghezzal. Certes Aulas a appelé Ghezzal à venir prolonger, voulant faire croire aux gens que le joueur est un peu trop gourmand, mais il paraît que l’offre lyonnaise est même très loin des espérances, des sources rhodaniennes parlent même d’une offre humiliante et celle-ci ne peut que confirmer l’hypothèse du départ prochain de Ghezzal, reste à savoir quand est-ce que ça va intervenir et est-ce que réellement l’absence du choc face au PSG était liée à une quelconque blessure.
Le port sec de Tixter qui est situé à 40 kilomètres de Bordj Bou Arreridj a été mis en service officiellement hier après-midi. La structure qui dépend du port de Bejaïa a accueilli 15 centenaires en provenance de ce dernier.
Le chargement qui a été acheminé par train est le premier mouvement de marchandise au sein du port sec qui s’étend sur 20 hectares. Le wali de Bordj Bou Arreridj qui a présidé la cérémonie de mise en service a insisté sur le rayonnement attendu de la structure sur le développement de l’investissement dans la wilaya.
Il n’a pas manqué de souligner également commercial à travers le flux attendu de camions et même l’apport social avec les emplois indirects créés ainsi que le progrès prévu pour toute la région. Le directeur régional de la douane au niveau de Sétif a rappelé quant à lui les bienfaits de la structure comme la baisse de la pression sur les routes , la diminution des surestaries et la facilitation des opérations commerciales .
Il a annoncé que les chambres de commerce des wilayas de Biskra et Oued Souf qui ont une expérience en matière d’exportation des fruits et légumes seront contactées pour que les produits des deux régions passent par cette base logistique. Rappelons que 100 kilomètres séparent cette dernière du port de Bejaïa. La base logistique qui emploie 30 directement personnes devra passer à une main d’œuvre composée de 250 personnes dans deux ans.
« Après la remise en marche des Trains 1 et 2 en 2013, le complexe de Tiguentourine retrouve ainsi sa pleine capacité de production avec le démarrage du Train 3 », annonce un communiqué de Sonatrach
Le complexe gazier de Tiguentourine a retrouvé sa « pleine capacité de production » avec le redémarrage récent du Train 3 qui intervient après la remise en marche des Trains 1 et 2 en 2013, a affirmé jeudi Sonatrach dans un communiqué.
« Sonatrach annonce le redémarrage à compter du 27 juillet 2016 du Train 3 du site de Tiguentourine après l’achèvement des opérations de réparation et de contrôle d’intégrité des installations », précise la compagnie nationale des hydrocarbures.
« Après la remise en marche des Trains 1 et 2 en 2013, le complexe de Tiguentourine retrouve ainsi sa pleine capacité de production avec le démarrage du Train 3 », note le communiqué.
L’augmentation de la capacité de traitement du complexe de Tiguentourine se traduira, dès le démarrage du projet de compression d’ln Amenas (IACP), par « un accroissement de plus de 50% de la production actuelle, soit une évolution globale de l’ordre de 60.000 barils équivalents pétrole par jour », souligne la même source.
Le Train 3, rappelle Sonatrach, a été particulièrement endommagé lors de l’attaque terroriste qui avait visé le complexe de Tiguentourine en janvier 2013.
« Prise en charge par une compétence algérienne très professionnelle et consciente des enjeux, l’opération de réhabilitation a été une réussite totale du point de vue économique et politique pour notre pays, pour Sonatrach et pour ses partenaires », soutient la compagnie.
En outre, Sonatrach se félicite de l’esprit de solidarité et d’engagement dont ont fait preuve son personnel et celui de ses partenaires durant toute l’opération de réhabilitation.
C’est quelque chose auquel on ne pense pas quand on avale un comprimé de paracétamol, mais que devient-il? On sait bien évidemment qu’il va se dissoudre dans l’estomac. Le principe actif du médicament va ensuite pénétrer le système sanguin et commencer à faire effet.
Mais comment cette dissolution se passe? C’est à cette question que la vidéo de Macro Room répond. Mise en ligne sur Youtube le 17 juillet, celle-ci nous montre le devenir de pilules et autres cachets une fois qu’ils sont plongés dans un liquide (ici, de l’eau). Des images permettant de se rendre compte du processus de dissolution. Impressionnant et en même temps un peu gluant (et pas très appétissant). A découvrir dans la vidéo ci-dessus.
Deux soldats ivoiriens ont été condamnés jeudi à dix ans de prison ferme chacun pour avoir côtoyé des jihadistes ayant participé à l’organisation de l’attaque de la station balnéaire de Grand Bassam (19 morts en mars).
Les sergents Zanga Zoumana Coulibaly et Brice Touré (membre de la Garde Républicaine ivoirienne) ont été reconnus coupables de « violation de consignes » et « association de malfaiteurs » par le tribunal militaire pour avoir rencontré Assane Barry, dit « Sam », l’un des suspects de l’attentat.
Le tribunal a suivi la réquisition du commissaire du gouvernement, Ange Kessi qui avait demandé « dix ans de prison ferme et 200.000 FCFA (305 euros) d’amende » pour chacun des accusés pour « s’être associé par leur cupidité, aux activités délictueuses (…) qui ont provoqué un désastre, une catastrophe, une calamité, un massacre en Côte d’Ivoire ».
La défense a « plaidé la relaxe pure et simple » de ses clients, estimant que l’enquête sur l’attaque de Grand Bassam en était « à ses balbutiements ».
« Je suis déçu de cette condamnation » a réagi l’avocat de la défense, Me Raoul Gohi Bi, promettant de se pourvoir en cassation.
« Sam », le témoin et l’un des suspect de l’attentat, chauffeur de profession, doit être poursuivi dans un autre procès devant un tribunal civil pour « crimes, terrorisme et association de malfaiteurs ».
Jeudi à la barre, le sergent Coulibaly a déclaré « n’avoir rien à (se) reprocher ». « Je n’ai (pas) collaboré avec un quelconque terroriste », a-t-il lancé.
« Je suis innocent, je n’ai rien avoir avec cette affaire qui me dépasse », a affirmé de son côté le sergent Touré, membre de la Garde Républicaine ivoirienne.
L’arrestation de ces deux soldats avait été annoncée le 13 juillet par le procureur militaire, Ange Kessi.
« On leur reproche d’avoir cohabité avec ces personnes, d’avoir échangé avec le chauffeur (du commando jihadiste). Ils disent qu’ils ne savaient pas que c’était des jihadistes. On leur répond: +Vous auriez dû savoir+ », avait expliqué le 13 juillet M. Kessi lors d’un point de presse à Abidjan.
« C’est une grave erreur, une faute, une infraction militaire que de ne pas avoir dénoncé la présence du conducteur de ce groupe à leurs chefs pour qu’on prévienne ces attentats », avait-il poursuivi.
L’attaque de Grand Bassam, perpétrée le 13 mars 2016 près d’Abidjan, avait fait 19 morts (dont 4 Français) quand des jihadistes avaient ouvert le feu sur des touristes et passants sur la plage et les terrasses du bord de mer.
Revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette attaque était la première de ce type perpétrée sur le territoire ivoirien.
En janvier 2016, le Burkina Faso voisin avait lui aussi été visé par un commando jihadiste qui avait ouvert le feu sur les clients de restaurants et hôtels de la capitale Ouagadougou, faisant 30 morts et 71 blessés, majoritairement des étrangers.
Plus de 80 personnes ont été interpellées en Côte d’Ivoire dans le cadre de ces attentats, avait indiqué en avril le ministre de l’Intérieur ivoirien, alors que l’enquête a des ramifications allant jusqu’au Mali et au Burkina Faso.
Les autorités tchadiennes ont interdit les rassemblements de l’opposition prévus samedi et dimanche avant l’investiture lundi du président Idriss Deby Itno pour un cinquième mandat, selon un décret du ministère de l’Intérieur rendu public jeudi soir.
« Le meeting et la marche de l’opposition prévus le (samedi) 6 et le (dimanche) 7 août sont interdits sur l’ensemble du territoire national », indique l’arrêté du ministère dont l’AFP a obtenu une copie. L’opposition tchadienne conteste la réélection de M. Deby en avril, et avait prévu de manifester contre un « hold-up électoral ».
Les opposants, regroupés la semaine dernière dans un Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement (Fonac), ont également prévu une opération « ville morte sur l’ensemble du territoire national » lundi le jour de l’investiture de M. Deby.
Cette cérémonie d’investiture doit se dérouler en présence de nombreux invités étrangers.
d’investiture doit se dérouler en présence de nombreux invités étrangers.
« La marche est de nature à perturber l’ordre public, déstabiliser la population et intoxiquer l’opinion publique nationale et internationale, nous ne pouvons pas autoriser cela », a déclaré à l’AFP le ministre de l’Intérieur Ahmat Mahamat Bachir.
« Nous sommes dans une logique de lutte contre le terrorisme et par conséquent nous ne pouvons pas tolérer certains regroupements », a-t-il ajouté. Le Tchad est engagé dans la lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram. La capitale N’Djamena est le QG de l’opération militaire française Barkhane contre les groupes jihadistes au Sahel.
Le président Deby, 64 ans, au pouvoir depuis 1990, a été réélu en avril dès le premier tour pour un cinquième mandat avec 61,56% des voix contre 12,80% pour le chef de l’opposition Saleh Kebzabo, selon les résultats officiels.
« Force est de constater que ce régime n’a rien de démocratique et qu’il est dictatorial », a réagi M. Kebzabo joint par l’AFP.
Le chef de l’opposition a ajouté que le Fonac tiendrait une assemblée générale vendredi matin pour décider de la suite des opérations.
« A mon avis, nous allons marcher. C’est un droit que nous ne voulons pas abandonner », a-t-il déclaré.
« Nous avions introduit la demande de cette marche pacifique depuis huit jours en demandant le concours des forces de l’ordre », a-t-il fait valoir.
Le Mali a, pour la première fois, fait état jeudi de soldats maliens portés disparus depuis l’attaque, le 19 juillet, du camp de Nampala (centre), sans cependant commenter une vidéo diffusée par le groupe jihadiste Ansar Dine montrant des militaires maliens otages.
Selon le dernier bilan fourni par le gouvernement, 17 militaires ont été tués et 35 blessés dans l’attaque du camp de Nampala, dans la région de Ségou. L’assaut a été revendiqué par deux groupes armés: un mouvement peul de création récente et Ansar Dine.
« A la suite des événements tragiques de Nampala, une mission d’enquête a été dépêchée sur place. La conclusion de cette mission est qu’il y a eu 17 militaires maliens tués, 37 militaires blessés et six autres disparus », a déclaré devant la presse le colonel Abdoulaye Sidibé, porte-parole du ministère malien de la Défense.
Aucune question des journalistes n’a été autorisée lors de ce point de presse, alors que depuis mercredi soir circule une vidéo d’Ansar Dine montrant cinq hommes, en tenues militaires, se présentant comme des soldats capturés le 19 juillet à Nampala.
Cette vidéo de moins de trois minutes a été diffusée par l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar. On y voit les cinq hommes assis devant une bannière avec des mots écrits en arabe sur fond noir tendue par deux ravisseurs dont on ne distingue pas les visages. Les otages récitent ensuite tour à tour un texte manifestement imposé.
Une source au ministère de la Défense sous couvert d’anonymat a indiqué à l’AFP qu’il s’agissait bien de militaires maliens.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a convoqué jeudi un Conseil de Défense, pour la deuxième fois depuis l’attaque contre Nampala, a constaté un journaliste de l’AFP.
A l’issue de la rencontre, le ministre de la Défense Tièman Hubert Coulibaly a également évoqué « six portés disparus » parmi les militaires et indiqué avoir vu des images « publiées sur Internet », sans plus de commentaire.
Le rapport de l' »enquête de commandement » mentionne « six portés disparus. Nous avons vu les photos publiées sur Internet, mais des analyses sont en cours pour déterminer le statut de ces éléments », a déclaré le ministre.
Selon lui, la réunion de jeudi a notamment permis de « faire le point » sur l’exécution d’une loi de programmation militaire de 2015 et sur le programme de l’année en cours. « Il est prévu des infrastructures et des acquisitions pour renforcer l’armée de terre, et soutenir les investissements en termes d’équipement », a-t-il affirmé.
Le ministre de la Sécurité, Salif Traoré, a également évoqué une loi de même type en cours d’élaboration concernant « la sécurité intérieure ». « L’effectif des forces de sécurité doit augmenter et des formations aussi seront organisées », a-t-il ajouté.
Aucune estimation chiffrée ni calendrier n’ont été communiqués.
Devant la presse, le colonel Abdoulaye Sidibé a fait état d’effectifs militaires importants dépêchés à Nampala, dont le camp a été attaqué plusieurs fois depuis 2015. « Nous avons désormais sur place 500 hommes et 100 véhicules militaires », a-t-il dit.
Ansar Dine fait partie des groupes armés jihadistes qui ont contrôlé le nord du Mali de mars-avril 2012 à janvier 2013, à la faveur de la déroute de l’armée face à une rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013 et qui se poursuit. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.
Le Mali a, pour la première fois, fait état jeudi de soldats maliens portés disparus depuis l’attaque, le 19 juillet, du camp de Nampala (centre), sans cependant commenter une vidéo diffusée par le groupe jihadiste Ansar Dine montrant des militaires maliens otages.
Les cinq soldats précisent qu’ils ont été enlevés lors de l’attaque du 19 juillet 2016 contre le camp de l’armée malienne de Nampala, près de la frontière avec la Mauritanie.
Selon le dernier bilan fourni par le gouvernement, 17 militaires ont été tués et 35 blessés dans l’attaque du camp de Nampala, dans la région de Ségou. L’assaut a été revendiqué par deux groupes armés: un mouvement peul de création récente et Ansar Dine.
« A la suite des événements tragiques de Nampala, une mission d’enquête a été dépêchée sur place. La conclusion de cette mission est qu’il y a eu 17 militaires maliens tués, 37 militaires blessés et six autres disparus », a déclaré devant la presse le colonel Abdoulaye Sidibé, porte-parole du ministère malien de la Défense.
Aucune question des journalistes n’a été autorisée lors de ce point de presse, alors que depuis mercredi soir circule une vidéo d’Ansar Dine montrant cinq hommes, en tenues militaires, se présentant comme des soldats capturés le 19 juillet à Nampala.
Cette vidéo de moins de trois minutes a été diffusée par l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar. On y voit les cinq hommes assis devant une bannière avec des mots écrits en arabe sur fond noir tendue par deux ravisseurs dont on ne distingue pas les visages. Les otages récitent ensuite tour à tour un texte manifestement imposé.
Une source au ministère de la Défense sous couvert d’anonymat a indiqué à l’AFP qu’il s’agissait bien de militaires maliens.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a convoqué jeudi un Conseil de Défense, pour la deuxième fois depuis l’attaque contre Nampala, a constaté un journaliste de l’AFP.
A l’issue de la rencontre, le ministre de la Défense Tièman Hubert Coulibaly a également évoqué « six portés disparus » parmi les militaires et indiqué avoir vu des images « publiées sur Internet », sans plus de commentaire.
Le rapport de l' »enquête de commandement » mentionne « six portés disparus. Nous avons vu les photos publiées sur Internet, mais des analyses sont en cours pour déterminer le statut de ces éléments », a déclaré le ministre.
Selon lui, la réunion de jeudi a notamment permis de « faire le point » sur l’exécution d’une loi de programmation militaire de 2015 et sur le programme de l’année en cours. « Il est prévu des infrastructures et des acquisitions pour renforcer l’armée de terre, et soutenir les investissements en termes d’équipement », a-t-il affirmé.
Le ministre de la Sécurité, Salif Traoré, a également évoqué une loi de même type en cours d’élaboration concernant « la sécurité intérieure ». « L’effectif des forces de sécurité doit augmenter et des formations aussi seront organisées », a-t-il ajouté.
Aucune estimation chiffrée ni calendrier n’ont été communiqués.
Devant la presse, le colonel Abdoulaye Sidibé a fait état d’effectifs militaires importants dépêchés à Nampala, dont le camp a été attaqué plusieurs fois depuis 2015. « Nous avons désormais sur place 500 hommes et 100 véhicules militaires », a-t-il dit.
Ansar Dine fait partie des groupes armés jihadistes qui ont contrôlé le nord du Mali de mars-avril 2012 à janvier 2013, à la faveur de la déroute de l’armée face à une rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013 et qui se poursuit. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.
La coalition arabe menée par l’Arabie saoudite a reconnu jeudi des erreurs dans deux bombardements sur huit condamnés par l’ONU pour avoir visé des civils au Yémen, un pays où elle intervient militairement depuis mars 2015.
« Nous avons trouvé des manquements dans deux cas mais pour le reste, le droit international humanitaire a été respecté », a déclaré lors d’une conférence de presse à Ryad Mansour al-Mansour, le porte-parole d’une commission d’enquête mise en place par la coalition arabe.
Cette commission formée de 14 membres issus des pays de la coalition (Bahreïn, Koweït, Qatar, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Yémen) a enquêté sur des accusations d’attaques contre des zones résidentielles, des hôpitaux, des marchés, un mariage et des camions du Programme alimentaire mondial (PAM).
Elle a conclu que la coalition qui intervient en soutien au gouvernement yéménite contre les rebelles chiites Houthis a « par erreur » frappé un complexe résidentiel dans la ville portuaire de Mokha après avoir reçu « des renseignements imprécis ».
L’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) avait condamné « un apparent crime de guerre » et affirmé que le bombardement avait tué au moins 65 civils en juillet 2015.
La Commission a également jugé que la coalition avait commis des erreurs lors des frappes aériennes qui avaient visé un hôpital géré par Médecins sans Frontières (MSF) à Haydan (nord) en octobre 2015.
Tout en accusant les rebelles d’avoir utilisé l’hôpital pour se cacher, la Commission a estimé que la coalition aurait dû informer MSF qu’elle allait viser le bâtiment. Le bombardement n’avait pas fait de victimes le centre de soins n’abritant pas de patients cette nuit-là.
En revanche, la commission d’enquête a estimé que la coalition n’avait pas commis de faute dans six autres bombardements controversés dont ceux qui avaient visé l’année dernière des camions appartenant au PAM. Selon le porte-parole, l’organisation internationale n’avait pas indiqué clairement sur ses véhicules qu’ils lui étaient liés.
La guerre au Yémen a fait plus de 6.400 morts.
A la suite d’un rapport de l’ONU concluant que la coalition était responsable de la mort de 60% des 785 enfants tués au Yémen l’an dernier, la coalition avait été inscrite en juin sur une liste noire onusienne des gouvernements et entités ne respectant pas les droits des enfants.
Très irritée, l’Arabie saoudite, qui dément ces accusations, avait forcé le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon à revenir sur cette décision en menaçant, selon des diplomates, de réduire les financements saoudiens aux agences de l’ONU.
A la suite de négociations entre l’ONU et des responsables saoudiens, le royaume avait informé M. Ban que la coalition acceptait de partager avec l’ONU les conclusions de dix enquêtes sur d’éventuelles victimes civiles lors de frappes aériennes eu Yémen.
Des militants de la société civile au Gabon ont réclamé jeudi la libération de leur chef de file et d’une quinzaine d’autres activistes, arrêtés début juillet en marge d’un rassemblement de l’opposition, alors que les tensions sont persistantes à l’approche de la présidentielle du 27 août.
Des membres du collectif citoyen Dynamique unitaire ont réclamé lors d’un point de presse la libération du syndicaliste enseignant Jean-Rémi Yama, arrêté le 9 juillet lors d’une contre-manifestation à Libreville non loin d’un grand rassemblement en faveur du président Ali Bongo. M. Bongo, 57 ans, est candidat à sa propre réelection pour un mandat de sept ans.
Une quinzaine d’autres militants sont toujours détenus, d’après Dynamique unitaire.
Des pierres avaient été alors jetées vers les forces de l’ordre.
M. Yama est détenu parce qu’il y a eu « voie de fait », a affirmé à l’AFP le porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Dynamique unitaire a démenti ces propos, affirmant que M. Yama et une quinzaine d’autres militants sont détenus « de manière arbitraire car le dossier est vide », a déclaré à l’AFP l’un des porte-parole du collectif, Louis-Patrick Mombo.
En France, le Parti socialiste au pouvoir a appelé dans un communiqué le 29 juillet « les autorités gabonaises à libérer immédiatement les dizaines de militants politiques arrêtés ces dernières semaines », exprimant « sa vive préoccupation pour le climat social et politique délétère au Gabon, à moins d’un mois du scrutin présidentiel ».
« C’est le complexe du petit colon qui se sent autorisé à donner son point de vue sur des pays qu’il ne connaît pas », a répliqué auprès de l’AFP le porte-parole du gouvernement gabonais.
Quatorze candidats, dont le chef de l’Etat sortant et plusieurs caciques du régime passés à l’opposition, sont en lice pour l’élection présidentielle du 27 août.
Le procès de deux soldats ivoiriens, accusés d’avoir côtoyé des jihadistes ayant participé à l’organisation de l’attaque de la station balnéaire de Grand Bassam (19 morts en mars), s’est ouvert jeudi à Abidjan devant un tribunal militaire.
Les sergents Zanga Zoumana Coulibaly et Brice Touré sont poursuivis pour « violation de consignes » et « association de malfaiteurs » pour avoir rencontré Assane Barry, dit « Sam », l’un des suspects de l’attentat. Le verdict du procès de ces deux soldats pourrait être annoncé jeudi soir, selon un des avocats de la Défense.
« Sam », chauffeur de profession, doit être poursuivi dans un autre procès devant un tribunal civil pour « crimes, terrorisme et association de malfaiteurs ».
Jeudi à la barre, le sergent Coulibaly a déclaré « n’avoir rien à (se) reprocher ». « Je n’ai (pas) collaboré avec un quelconque terroriste », a-t-il lancé, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Je suis innocent, je n’ai rien avoir avec cette affaire qui me dépasse », a affirmé de son côté le sergent Touré, membre de la Garde Républicaine ivoirienne.
L’arrestation de ces deux soldats avait été annoncée le 13 juillet par le commissaire du gouvernement (le procureur militaire), Ange Kessi.
« On leur reproche d’avoir cohabité avec ces personnes, d’avoir échangé avec le chauffeur (du commando jihadiste). Ils disent qu’ils ne savaient pas que c’était des jihadistes. On leur répond: +Vous auriez dû savoir+ », avait expliqué le 13 juillet M. Kessi lors d’un point de presse à Abidjan.
« C’est une grave erreur, une faute, une infraction militaire que de ne pas avoir dénoncé la présence du conducteur de ce groupe à leurs chefs pour qu’on prévienne ces attentats », avait-il poursuivi.
L’attaque de Grand Bassam, perpétrée le 13 mars 2016 près d’Abidjan, avait fait 19 morts (dont 4 Français) quand des jihadistes avaient ouvert le feu sur des touristes et passants sur la plage et les terrasses du bord de mer.
Revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette attaque était la première de ce type perpétrée sur le territoire ivoirien.
En janvier 2016, le Burkina Faso voisin avait lui aussi été visé par un commando jihadiste qui avait ouvert le feu sur les clients de restaurants et hôtels de la capitale Ouagadougou, faisant 30 morts et 71 blessés, majoritairement des étrangers.
Plus de 80 personnes ont été interpellées en Côte d’Ivoire dans le cadre de ces attentats, avait indiqué en avril le ministre de l’Intérieur ivoirien, alors que l’enquête a des ramifications allant jusqu’au Mali et au Burkina Faso.