Quand on trouve enfin la porte de la cave, on entre dans un cabinet de curiosités d’objets à deux roues, tableau surréaliste d’un monde englouti dans les tréfonds de Budapest.
Au plafond, une trentaine de vélos sont accrochés, pour optimiser l’espace. Dans la partie atelier, réservée aux membres du collectif qui fabriquent les vélos, les Lilliputiens s’activent sur leur cadre et soudent. De l’autre côté, des adhérents aux roues voilées, boîtiers de pédalier cassés, chaîne mal huilée font des bricoles.
Le lieu est né il y a deux ans et demi, porté par le hasard des rencontres. Adrien, ancien ingénieur-transport en Suisse débarque en Hongrie, fabrique alors des carrioles pour vélos, dans la banlieue de Budapest. Avec Gyuri, les deux Laci et Vincent, ils portent l’ambition des projets spontanés : avec 1500 euros en poche, Cyclonomia sera la première pierre d’un Centre de recherche et d’expérimentation sur la Décroissance et la Transition.
Dans ce projet de Décroissance qui se développe dans le microcosme budapestois, le symbole du vélo est tout trouvé, et Illich, le philosophe régional, est souvent mis en avant par les cogitateurs du collectif : l’industrialisation produit des outils perçus comme progrès indispensables, mais qui finalement rendent l’homme dépendant et le conduisent à travailler toujours plus pour les acquérir.
Alors, Cyclonomia se lance à la reconquête de l’autonomie perdue. L’apprentissage des rudiments de la mécanique permet à l’homme de garder le contrôle de l’outil et se le réapproprier. La création d’outil low-tech éloigne l’homme des mégastructures dans une dynamique d’émancipation.
Porté par cet esprit, le véloce collectif a fait sortir de drôles d’engins des murs de la cave en deux ans et demi. Outre les nombreux vélo-cargos, l’équipe a aussi construit un vélo-essoreur de salades pour la ferme avec qui elle collabore à travers le projet Cargonomia, des vélos tour-mix, pour réaliser des smoothies avec le seul pouvoir de la pédale ou encore des vélos pour moudre le blé, broyer des végétaux ou du papier.
Au-delà de la réflexion autour du low-tech, le collectif convivial donne finalement un sens global à sa démarche, et son fonctionnement exprime sa radicalité. La vie de la cave, c’est «la permaculture des hommes» comme le résume Adrien. Ainsi, face à la bureaucratisation ou la montée des Bullshit jobs, Cyclonomia rejette le travail salarial aliénant et asservissant. Contre la centralité de la valeur travail, c’est l’oeuvre et l’interdisciplinarité qui sont mises en avant. Pour reprendre l’expression de Serge Latouche, le collectif est «ingénieux sans être ingénieur, entreprenant sans être entrepreneur, industrieux sans être industriel».
On y pratique aussi l’autogestion, aussi bien dans le collectif ouvert que dans la partie «atelier» des locaux ; en plus d’être un regroupement d’inventeurs fous, Cyclonomia est le seul lieu de la ville où les cyclistes peuvent venir réparer eux-mêmes leurs vélos. A raison de trois fois par semaine, les apprenti-bricolos côtoient les plus expérimentés et viennent passer des heures à diagnostiquer et tenter de résoudre les maux de leur deux-roues.
Laboratoire d’expérimentations, Cyclonomia est un lieu de vie. Au temps d’une extension du champ des déplacements possibles et du nomadisme promis par la révolution des transports, le groupe revendique l’ancrage au lieu de l’existence par le vélo. Pied de nez à l’hyper-modernité, Cyclonomia veut même prendre racine : l’espace n’est pas régi par une seule fonction, l’atelier est aussi un moyen de dynamiser la vie de quartier. Des apéros démontage, des débats, des projections sont régulièrement organisés, débouchant sur des discussions animées, et de nouvelles idées.
Des synergies et des projets s’y développent donc : à la compétition, Cyclonomia préfère une collaboration, pas rationnelle mais raisonnée. Le capitalisme sauvage et le néolibéralisme outrancier, constantes post-soviétiques hongroises, sont remis en question pour revendiquer l’héritage de la pensée de l’austro-hongrois Polányi et «réenchâsser l’économie dans le social». Cyclonomia peut compter sur un réseau de solidarité important à l’échelle de la communauté, faisant fonctionner une économie de la réciprocité basée sur des liens sociaux forts et des services mutuels. Le système de prix libre est pratiqué dans l’atelier, et Cyclonomia prête et loue gracieusement des vélos aux autres alternatives de la ville. A la recherche de sécurité par l’économie du modèle capitaliste, Cyclonomia privilégie la sécurité sociale du sens commun retrouvé, et participe ainsi au changement de paradigme.
On peut aisément tomber dans la romanisation de cette alternative, comme si son mode d’organisation la rendait imperméable à tout problème. Cela éluderait la galère certaine, le «putain de facteur humain» de toute entreprise humaine et la difficulté à survivre dans un environnement économique défavorable à ces initiatives en rupture. Si d’autres équilibres se dessinent, Cyclonomia n’a rien de l’alternative parfaite, cherchant simplement à continuer son activité de manière organique.
Dans cette atmosphère sans pareille, les utopistes ancrent la pensée dans le réel et la vivent concrètement. Adrien imagine une ville polycentrique avec des tyroliennes, une utilisation du Danube plus intelligente, la fin du contrôle social par la consommation et de la ville purement utilitaire. Il pratique l’onirisme pour mettre en branle la sinistrose. L’engagement par le faire fait office de manifeste politique discursif ; l’expérimentation propose un avant-goût de ce que pourrait être une autre société.
Dans le coin, un biker s’acharne sur une cuisse de poulet, ramené d’une ferme de la campagne de Budapest. D’autres grimpent au mur d’escalade. Ca parle, ça rigole, ça bricole, ça picole. Même si les Hongrois gardent leur distance avec les revendications politiques du projet, la volonté de bien-vivre en filigrane fait consensus et rassemble près de 200 adhérents : Cyclonomia est une hymne au système débrouille. Sans jamais parler de développement, l’atelier continuera à vivre son éternel provisoire, et faire sa part contre la fin de l’Histoire.
Ma elszállítják a Vertoleti Rosszii (valószínűleg) novoszibirszki üzemébe nagyjavításra a honvédség négy Mi-17-esét.
Itt az egyik N változatot húzzák be a Volga-Dnyepr Ruszlánjába (RA-82081).
Közepes esőben jött be a 30-as pályára.
0943 loc. A kecskeméti fénysor fölött a "Gelekszkij". A kutatóintézeti út felől dolgoztunk.
Reggel egy tréler hozta Kecskemétre az Malév GH vontatóját, mely a behemótnak földi mozgékonyságot biztosított. A 30-as végéről a gurulóra sasszézva fordították meg a pakoláshoz.
Érkezik a fenti első gép az Ancsához.
Várakozik a maradék három Mi-17-es. A középsőnél valaki nagyon vicces kedvében volt.
Az An-124-es útja Szófiából vezetett Kecskemétre a Flightradar24 tanúsága szerint...
...és este helyi idő szerint éjfél körül ment el szép hosszú útjára Novoszibirszkbe.
Napi tanulságok: Az óriásgép érkezése előtt akiknek a blokkolás miatt menniük kellett, elmentek. A titániumból készült csapatot követte Dongó 57 is, hasonló konfigurációban, lásd szárnyvég. HUF 406 vitte a földieket. Nem tudom, hogy fordult-e elő már ilyen időtartamban távollétük, és éjszakázás is Szolnokon vagy másutt, mindenesetre jól illusztrálta, hogy települni idehaza is lehet, és kell(ene) is, nemcsak a Baltikumba, vagy még egzotikusabb helyekre. Merthogy a HONvédelem az elsődleges feladat. Persze ettől függetlenül a kecskeméti HNS képesség/infrastruktúra korlátairól is sokat elmondott a mai nap, ahogy annak idején a C-5/Abrams (2002) és An-124/Mi-8 (2014) esetében is.
Zord
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