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Mis à jour : il y a 1 mois 3 semaines

« Condor Electronics » et iMadrassa : Pour la réussite scolaire de vos enfants.

lun, 16/01/2017 - 16:20

Condor Electronics, Leader algérien des produits électroniques, électroménagers et Multimédias, vient de lancer un nouveau partenariat ; avec iMadrassa.com cette fois-ci, le site et application mobile de soutien scolaire réalisé par des professionnels et conforme au programme national, du primaire à la FAC.

Condor place la réussite des élèves au cœur de ses réflexions avec le lancement de ce partenariat, une action commerciale couplée à une conviction basée sur des valeurs communes : la réussite scolaire pour tous.

Les deux leaders, chacun dans son domaine souhaitent apporter du contenu algérien à forte valeur ajoutée à leurs clients, en affirmant que « l’éco système TIC made in Algeria est désormais une réalité ».

Pour tout achat de smartphone ou tablette Condor, le client bénéficiera de 03 mois gratuit de cours de soutien en ligne après le téléchargement de l’application (gratuite) iMadrassa ou via le site web www.iMadrassa.com.

Cette offre est notamment valable pour les clients Condor déjà existants. Une fois les trois mois dépassés, les recharges seront disponibles au niveau des showrooms Condor à travers tout le territoire national à partir de 500 dinars par mois.

Pour rappel, iMadrassa.com est un site où déjà 100 000 élèves révisent leurs cours, testent leurs connaissances avec des quiz, s’entraînent avec des exercices interactifs et des vidéos et s’évaluent avec des examens corrigés.

Tous les contenus pédagogiques du site sont produits par des professeurs de plus de 20 ans d’expérience et validés par des inspecteurs de l’éducation nationale.

Les parents et les élèves peuvent suivre l’avancement et les progrès de l’élève grâce à un tableau de bord et comparer leur score avec les autres membres du site.

A propos de Condor Electronics :

SPA Condor Electronics est la figure de proue du Groupe Benhamadi. Fondée en 2002, la filiale grandit vite et devient leader dans son domaine. Elle est spécialisée dans la fabrication, la commercialisation et la maintenance des produits électroniques, électroménagers et multimédia ainsi que des panneaux photovoltaïques.

Certifiée ISO 9001, 14001, 26000 et OHSAS 18001, pour les normes de qualité́, respect de l’environnement, responsabilité́ sociétale et santé et sécurité́, respectivement, la compagnie tend à entre un modelé de sérieux et de compétence. Condor Electronics est l’une des premières entreprises à être certifiée « BASMA DJAZAIRIA », un label délivré par le Forum des Chefs d’Entreprises algérien (FCE) visant à garantir l’origine algérienne les produits.
Misant sur l’innovation et la disponibilité́, Condor Electronics maintient son leadership sur le marché algérien en proposant des produits à la fois performants, d’excellente qualité́ et à un prix très abordable avec une présence sur tout le territoire algérien.

Condor Electronics n’est pas juste un exemple de réussite et de succès, à travers ses réalisations et ses performances, elle est aussi le modèle par excellence de la compagnie qui marque son époque par son innovation et son avant-gardisme. Avec des articles à la pointe de la technologie, certifiée aux normes de qualité́ et de sécurité́ les plus strictes, grâce à Condor le produit « Made In Algeria » devient une référence dans le marché́.

Avec les différentes gammes des produits proposées, Condor Electronics parvient à toucher toutes les cibles possibles et arrive à être présente dans 90% des foyers algériens grâce à ses potentiels humains et techniques, Condor Electronics s’inscrit dans son temps mais aussi dans la pérennité́.

Condor Electronics n’est pas seulement un label marchand mais un opérateur et un compagnon du quotidien de chaque algérien qui propose concrètement plus de confort et d’accessibilité́.

L’enseigne amie inspire par son succès et sa fidélité ; c’est précisément cette proximité́ et la détermination d’élargir les horizons et d’anticiper sur les innovations qui permet à Condor Electronics d’entre un leader. Au fil des années, Condor Electronics a construit une histoire, un parcours où toutes les mutations reflètent aussi l’attachement à nos valeurs et nos aspirations à l’excellence.

Condor Electronics entame une aire d’internationalisation, le géant de l’électronique, de l’électroménager et du Multimédia a tout pour concurrencer les enseignes internationales. Il marque l’année 2016 par son envol vers la conquête des marchés internationaux et l’inauguration de son premier Showroom hors frontières le 18 Novembre 2016 à Nouakchott (Mauritanie).

Dans ce sens, Condor Electronics exprime de grandes ambitions pour l’export, avec un objectif de 50% de chiffre d’affaire en provenance des exportations. Toujours engagée et citoyenne, Condor exprime aujourd’hui sa volonté de promouvoir le savoir-faire algérien et de mettre l’Entreprise Algérienne au cœur d’une dynamique économique internationale.

Catégories: Afrique

Projets Peugeot et Total: Les mises au point de Bouchouareb

lun, 16/01/2017 - 15:50

«Je n’ai jamais dit tant que Peugeot ne répond pas à des conditions, le projet ne sera pas lancé, nous sommes deux partenaires, chacun doit faire ce qu’il faut, le pas nécessaire pour qu’on se retrouve. Les intérêts des uns et des autres doivent être respectés. Je n’ai jamais conditionné d’une manière unilatérale», a déclaré hier à Oran, le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, au sujet du projet Peugeot. Dans ce cas, le blocage se trouve à quel niveau ? Le ministre dira que la visite de travail à Oran «est d’une importance telle que ce projet Peugeot devient secondaire».

Durant sa visite du projet de réalisation d’une unité de fabrication de lubrifiants du groupe Total Algérie, le ministre s’est montré ferme et intransigeant quant au retard qu’enregistre ce projet. «Au bout d’une année, je reviens ici et rien n’est fait, ceci ne peut pas durer pour une raison très simple : pour ne pas faire prendre de risques à d’autres investisseurs, sur ce segment-là, on reste et on n’autorise pas d’autres à investir, on ne peut pas continuer à se suffire de cette situation. Au moment où je continue à importer des produits faits à l’extérieur. Aujourd’hui, ou on joue le jeu et vous aurez tous les appuis ou bien… Je n’ai pas le temps, la seule chose avec laquelle j’ai un problème, c’est le temps. De grâce, faites vite et lancez la production.»
Tentant de rassurer le ministre que tout sera fait pour terminer le projet au plus vite, le représentant de Total dit comprendre l’impatience du ministre.
Ce dernier lui réplique sans attendre : «Il ne s’agit pas d’impatience, chacun a ses priorités, chacun a ses contraintes, mais à un certain moment, il faut qu’on arrive au même endroit au même moment, là il se trouve qu’il y a un décalage. Je comprends vos intérêts mais comprenez aussi les miens, je vous le dis de manière très claire, vous devez lancer le projet au plus vite.» Plus tard, le ministre a évoqué à nouveau le cas des projets qui accusent des retards et s’est montré menaçant : «L’Etat a accordé beaucoup de facilités inimaginables pour le foncier industriel, dès lors nous n’avons pas de temps à perdre dans des projets qui n’avancent pas.

Un véritable industriel doit savoir gérer son projet et celui qui n’y parvient pas, le wali pourra reprendre la parcelle de terre et l’accorder à celui qui est apte à réaliser le projet et lancer la production.» Un message on ne peut plus clair à l’intention de Total Algérie.
Durant sa journée de travail et d’inspection très chargée, le ministre a évoqué avec la presse le volet du recrutement. Il estime que tous les projets de son secteur créent de l’emploi et de déclarer : «C’est la première fois depuis 1991, après la réorganisation et la réforme du secteur public, que le secteur économique public crée de l’emploi permanent. Tous les partenariats que nous sommes en train de visiter sont des emplois nouveaux que le secteur ne créait pas depuis longtemps.»

Catégories: Afrique

Après l’agression de Bab-Ezzouar La communauté chinoise s’organise

lun, 16/01/2017 - 15:45

L’agression d’un ressortissant chinois à Alger a fatalement instauré un sentiment d’inquiétude mais aussi de malaise au sein de la communauté chinoise qui s’exprime dans ce reportage sur l’affaire en elle-même mais aussi sur des conditions de vie et d’intégration beaucoup moins évidentes qu’on ne pourrait le supposer.


 Une vidéo postée sur les réseaux sociaux fait rapidement le buzz. La scène qu’elle révèle est effarante. Dans un quartier de Bab-Ezzouar, un groupe de jeunes intercepte un véhicule utilitaire, ouvre la malle et embarque toutes les marchandises qui s’y trouvent. Le tout appartient à un ressortissant chinois qui s’attelait à transporter, de nuit, un nouvel arrivage pour sa boutique.
Ses agresseurs sont au nombre de trois, mais la scène filmée indique la présence de plusieurs autres personnes, toutes jeunes, autour du lieu de l’agression. Des habitants du quartier assistent au vol sans réagir. Il fait nuit noire, une grande tension règne sur la capitale en raison des évènements qui secouent certaines wilayas limitrophes comme Béjaïa.
Les forces de l’ordre sont en état d’alerte et sont organisées au sein d’un impressionnant dispositif prêt à intervenir à la moindre occasion. Très rapidement, ils ont vent de ce qui se produit. Lorsqu’elles arrivent sur les lieux, les auteurs du forfait ont déjà eu le temps de prendre la fuite, mais les informations qu’elles recueillent leur permettent de procéder à l’arrestation de deux d’entre eux, deux jours plus tard. Un communiqué de la DGSN annonce qu’un troisième complice se trouve toujours en fuite.
La même source nous apprend que les agresseurs s’étaient également rendus coupables d’attaques menées contre des magasins appartenant à des ressortissants chinois. Des armes blanches ont été utilisées.

La réaction des commerçants chinois
Le contexte général dans lequel est survenue cette affaire soulève des interrogations. Les auteurs de l’agression ont-ils profité du climat de tension pour se livrer à ce comportement ? L’hypothèse est très probable, mais elle interpelle les consciences car elle survient peu de temps seulement après une autre affaire, tout aussi dramatique, liée à un comportement singulier observé au sein de la population contre les réfugiés subsahariens. A travers de nombreuses wilayas, et même au sein de la capitale, la communauté africaine a été à plusieurs fois ciblée et attaquée de manière honteuse (jets de pierres notamment) par des groupes de citoyens reprochant un mode de vie contraire aux traditions algériennes.
Cette situation avait même contraint récemment les autorités à expulser (reconduire selon le terme officiel) des centaines d’entre eux vers leur pays d’origine dans des conditions décriées par les organisations des droits de l’Homme. Mais la communauté chinoise établie en Algérie est loin d’en être là. Le dernier bilan officiel livré par l’ambassade de Chine lui-même annonçait, il y a une année, que près de 40 000 Chinois se trouvaient dans le pays. Ils constituent la plus grande communauté étrangère établie en Algérie. Un simple regard dans les rues d’Alger renseigne sur l’importance de leur présence.
Ming Zhong travaille depuis plusieurs années à El-Biar. Elle tient un magasin où elle propose des tas d’articles de maison à un prix raisonnable. Des couvre-lits, des taies d’oreiller, des draps et même des tenues traditionnelles chinoises venues tout droit de Pékin, dit-elle dans un français ponctué de ravissantes connotations chinoises. Ming est naturellement au courant de ce qui s’est passé à Bab-Ezzouar.
Un tel évènement ne peut pas passer inaperçu. Elle aborde pourtant difficilement le sujet : «On ne sait pas ce qui se passe, ils nous ont dit que la situation n’est pas très bonne ici, il y a beaucoup de voyous.» La vendeuse qui l’assiste prend la parole : «Il n’y a jamais eu de gros problèmes, mais depuis quelque temps, on sent que les choses vont moins bien, d’ailleurs depuis cette affaire elle a décidé d’engager un jeune Algérien.» Ce dernier habite dans l’immeuble qui se trouve juste au-dessus du local. Ming lui donne 8 000 DA uniquement pour monter la garde devant la porte du magasin.
Manil, 23 ans, est également chargé de veiller sur un autre local tenu par une Chinoise, quelques mètres plus loin. Il est là, il veille, sans plus. Sa présence rassure et sert de double protection. C’est un enfant du quartier, et en cas de besoin, ses amis pourront lui prêter main-forte. Manil servira également de bouclier contre les railleries et plaisanteries de bas niveau auxquelles font fréquemment face les Chinois. «Certains aiment bien nous taquiner, dit Ming en riant, mais parfois, cela fait mal, ça touche», dit-elle en mettant le poing sur le cœur.

Des plaisanteries mal placées
A Bab-el-Oued, des commerces du même genre foisonnent. A proximité du marché, un local tenu par un Chinois reçoit de vieilles dames à la recherche d’une paire de draps pour une prochaine mariée. Une discussion avec le propriétaire est entamée : «J’ai été volé à plusieurs reprises, une fois un ami que j’avais envoyé très tôt pour ouvrir le magasin à ma place a même reçu un coup à la tête. Un voyou a tenté de l’assommer pour rentrer voler la marchandise. Mais maintenant si quelqu’un vient, je l’attends.

Les Chinois sont forts pour le karaté.»
Comme beaucoup d’autres commerçants chinois, celui-ci a appris à s’appuyer sur le voisinage, les jeunes en particulier, pour éviter d’être confronté à de mauvaises surprises. «Ils sont plus vigilants depuis l’affaire de Bab-Ezzouar. Le vol est partout, mais faire cela contre des étrangers est une honte, certains Algériens sont racistes», commente Mourad un quinquagénaire qui vient acheter des cacahuètes toutes chaudes près du magasin chinois.
A Alger-Centre, comme sur les hauteurs, à Dély-Brahim, les commentaires des commerçants chinois se ressemblent : «Certaines périodes, tout va bien, nous sommes grands amis avec les Algériens, mais d’autres fois, rien ne va, comme en ce moment, on ne sait pas ce qui se passe, la police dit que ce sont des voyous.»
A Dély-Brahim toujours, des rumeurs annonçaient hier un nouveau vol dans un magasin. Le propriétaire aurait été délesté de toute sa marchandise. Intox ou psychose ?
Les témoignages recueillis révèlent, cependant, que de nombreux Chinois ont été forcés de quitter l’Algérie au cours de ces derniers mois. Certains font état de difficultés d’intégration. D’autres, et ils sont plus nombreux, avouent avoir été à leur tour frappés de plein fouet par la crise économique qui touche le pays.
L’information conforte cette déclaration faite il y a près plus d’une année par l’ambassadeur chinois à Alger qui, au cours d’un déplacement à Tizi-Ouzou, annonçait à la presse que sur les 40 000 Chinois établis en Algérie, 30 000 s’apprêtaient à quitter le pays. Le problème d’intégration avait été à nouveau évoqué par son entourage. Très vite, une dépêche de l’APS annonçait, à son tour, que le chiffre avancé par le représentant de la République de Chine allait être revu à la baisse.
Explications : seule une partie des travailleurs chinois, notamment employés dans le secteur de la construction, allaient être libérés et rapatriés, les entrepreneurs ayant opté pour le recrutement d’une main-d’œuvre locale.
Des milliers d’ouvriers étaient arrivés à Alger vers la fin 2010 lors du lancement de grands chantiers dans le BTP. Une bonne partie d’entre eux avait cependant privilégié de se lancer dans le commerce et de rester sur place après l’expiration de leur contrat. Dans des situations parfois peu évidentes, ils tentent de poursuivre une vie normale et une intégration sous le regard admiratif d’Algériens qui condamnent unanimement des attaques et des regards d’un autre âge.
A. C.

Catégories: Afrique

La modernisation de l’administration locale se poursuivra à un rythme « plus accéléré »

lun, 16/01/2017 - 15:34

La modernisation de l’administration locale se poursuivra avec « davantage de détermination et à un rythme plus accéléré », a affirmé lundi à Alger, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui.

« Nous poursuivrons la modernisation de l’administration locale avec davantage de détermination et à un rythme plus accéléré, à travers notamment l’utilisation des nouvelles technologies pour en faire une administration électronique », a indiqué le ministre, dans une lettre lue en son nom par le Secrétaire général du ministère, El Hocine Mazouz, à l’occasion du lancement du programme de renforcement des acteurs de développement local « CapDel ».

M. Bedoui a ajouté que conformément à cette « large vision politique », son département s’attelle actuellement à mettre en oeuvre un « projet global de réforme des collectivités territoriales à travers la définition d’un cadre législatif et organisationnel renouvelé ».

L’objectif, a-t-il explicité, étant de concrétiser une « gouvernance locale consultative ancrant la culture de la participation citoyenne ainsi que l’exploitation rationnelle, équitable et efficace des ressources ». De même que « l’amélioration de la qualité des prestations offertes au citoyen ainsi que le renforcement du rôle économique des collectivités territoriales » et ce, afin de créer une économie locale « solidaire et diversifiée ».

Ce projet, a-t-il rappelé, s’inscrit dans le cadre des réformes politiques « profondes » lancées par le président de la République depuis sa réélection en 2014, lesquelles ont abouti, entre autres, à la dotation par le pays d’une nouvelle Constitution consacrant « pour la première fois le rôle de l’Etat dans l’encouragement d’une démocratie participative au niveau local ».

Ces réformes, a estimé M. Bedoui, se doivent d’être « accompagnées par une gouvernance publique, démocratique et équilibrée en mesure de garantir l’efficacité et le rendement de l’exercice public » et ce, dans l’optique du progrès, de la paix et de la cohésion sociale du pays.

Pour autant, le ministre a considéré que la réalisation de la « bonne gouvernance locale » n’incombait pas aux seules institutions publiques mais aussi à l’ensemble des acteurs sociaux et économiques concernés par la prise de décision.

Abordant l’objet de la rencontre, il a noté que le projet « CapDel » permettra à ses bénéficiaires de « s’exercer à éviter la prise de décision unilatérale », en prenant en considération les opinions et suggestions des citoyens, s’agissant des questions relevant du développement socio-économique des collectivités locales.

Il est, en outre, escompté de ce projet qu’il offre des « outils pédagogiques et des champs d’expériences à de nouvelles pratiques démocratiques locales », autant qu’il « salue » le rôle du mouvement associatif local, considéré comme étant « une école » en matière de démocratie, a renchéri M. Bedoui.

Initié par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, la Délégation de l’Union européenne et le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), le programme CapDel vise à renforcer les capacités des autorités locales et de la société civile comme acteurs de développement local.

Ce programme vise aussi à « améliorer les systèmes de planification stratégique et de démocratie locale » en y intégrant notamment les femmes et les jeunes et leur articulation avec les différents niveaux de gouvernance communal, wilayal et régional.

CapDel est financé par le gouvernement à hauteur de 2,9 millions de dollars, l’UE avec 7,7 millions d’euros et le PNUD avec 200.000 dollars.

Catégories: Afrique

Décès de Charles-Henri Favrod, journaliste et écrivain suisse ami de la Révolution algérienne

lun, 16/01/2017 - 15:31

Le journaliste, photographe et écrivain suisse, Charles-Henri Favrod, ami de la Révolution algérienne, est décédé dimanche à l’âge de 89 ans, a-t-on appris de son entourage.

Le défunt, né en 1927, s’est intéressé à l’Algérie depuis 1952, année durant laquelle il réalisa son premier reportage sur la situation en Algérie pour le compte de la Gazette de Lausanne. Il publia, en 1956, une interview de Ferhat Abbas, devenu par la suite, le président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).

Charles-Henri Favrod, qui a aidé des militants algériens, en Suisse et ailleurs, joua un rôle important dans la prise de contacts en Suisse entre des responsables de la Révolution et les autorités françaises en vue des négociations
qui déboucheront sur les accords d’Evian signés le 18 mars 1962.

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’Algérie, notamment « La révolution algérienne » et « Le FLN en Algérie », publiés respectivement en 1959 et 1962. « Je dois beaucoup à l’Algérie. C’est elle qui m’a donné une conscience politique », témoigna-t-il.

Charles-Henri Favrod était aussi le fondateur du Musée de l’Elysée à Lausanne (Suisse).

Catégories: Afrique

Argent et politique La jonction entre dans les mœurs

lun, 16/01/2017 - 15:27

La pratique n’est plus secrète en Algérie : la jonction entre le monde de la politique et celui de l’argent est de plus en plus perceptible. Récemment, elle a été rendue encore plus évidente à travers l’introduction publique d’hommes d’affaires dans des listes électorales par de puissantes formations politiques telles que le RND.
Lorsque les mots viennent d’Ouyahia, il ne faut pas en chercher le reste. Directeur de cabinet auprès de la présidence de la République et patron du RND, il a récemment tenté de décharger le concept du mélange argent-politique de son aspect le plus sombre, le plus péjoratif en se livrant à des mises au point qui ont pu surprendre.

Au moment où le premier responsable du FCE (Forum des chefs d’entreprises) se faisait publiquement bouder par le Premier ministre, le MAE et d’autres membres du gouvernement à l’occasion du Forum africain, Ouyahia est intervenu à contresens pour «laver» Ali Haddad de toutes les accusations dont il faisait l’objet. «J’ai des sentiments envers lui», affirmait-il alors, tout en précisant qu’il «n’avait pas pour habitude de tourner la veste lorsque je sens que les vents tournent».

Plus qu’une déclaration d’amitié et de soutien, cette position vient prouver le peu d’embarras qu’il éprouve face à ceux qui y verraient une confirmation de sa tendance à mélanger argent et politique. Ahmed Ouyahia le prouve d’ailleurs officiellement en portant sur les listes des candidats RND aux prochaines législatives un candidat comme on n’en avait jusque-là rarement vus.

A Blida, apprend la presse, la tête de liste du Rassemblement national démocratique n’est autre que Tayeb Zeraïmi, patron de SIM connu surtout pour ses activités dans le secteur de l’agroalimentaire. Une première pour ce parti habitué à concevoir uniquement la présence d’hommes d’affaires de moindre envergure sur ses listes électorales. Les détracteurs d’Ouyahia lui accordent cependant une faveur : celle d’avoir porté son choix sur un homme sans dossiers compromettants. Tout l’inverse du FLN sans cesse ciblé pour avoir ouvert la porte à des hommes fortement controversés tels que Baha Eddine Tliba et Mohamed Djemaâ. Les passerelles entre le monde de la politique et celui de l’argent ne sont pas nouvelles. Si à travers le monde, la pratique passe pour un fait des plus connus, elle n’a fait son apparition que très récemment en Algérie.
Au début des années 2000, on le perçoit nettement au sein des partis islamistes. Le MSP du défunt Mahfoudh Nahnah illustrait déjà à cette époque l’existence d’une connexion flagrante entre les hommes d’argent et la politique, situation dont ne se cachait nullement le mouvement basé sur des alliances bien connues avec des milieux d’affaires allant du simple commerçant à l’industriel le plus en vogue.

Le richissime Djillali Mehri incarne à cette époque l’image parfaite de ce ponte qui s’est peu à peu construit entre les deux mondes. Battu à la course électorale lors les législatives de 1991, il devient député de 1997 à 2002 grâce au soutien que lui apporte le MSP.
Le phénomène ne gêne pas outre mesure et s’étend au fil du temps. Les exemples de l’immixtion de l’argent dans le monde de la politique se font plus nombreux. L’épisode Moumen Khalifa en dit long sur le sujet. Même sans avoir trempé directement dans des affaires de politique, l’homme s’y frotte de près en consacrant par exemple un large temps d’antenne de sa télévision à de sévères critiques contre un pouvoir avec lequel il a trop longtemps entretenu des relations ambiguës.

La situation n’est pas propre à l’homme. Une ambiguïté similaire plane aujourd’hui tout autant sur les relations qui caractérisent les hommes d’affaires actuels, les plus en vue du moins, et le pouvoir. Rassemblés dans des organisations patronales censées constituer des garde-fous destinés à éviter les situations d’anarchie et surtout à renforcer le secteur économique privé, ces structures sont encore loin d’avoir atteint leur objectif, les patrons s’inscrivant plus dans la politique que dans l’espace qui leur est astreint.

Ammar Saâdani, l’ancien SG du FLN qui avait la réputation d’incarner l’homme porteur de messages, avait réagi à une tentative du FCE d’inscrire les siens parmi les candidats aux législatives. «Nous n’accepterons pas, avait déclaré ce dernier, de mélanger l’argent et la politique (…) nous ferons face aux mentalités archaïques». Une déclaration qui a poussé Ali Haddad à faire marche arrière en annonçant à son tour que le FCE n’avait aucune intention de faire de la politique. Quelques semaines plus tard, un appel à la mobilisation des Algériens contre le phénomène a été lancé par le président du groupe parlementaire du FFS à l’Assemblée.

Chafaa Bouaïche a, il y a peu, dénoncé «l’ingérence de richissimes hommes d’affaires dans la politique (…) A l’époque, ils étaient au service des décideurs, à présent, ils veulent que ces derniers soient à leur service avant de devenir eux-mêmes décideurs (…) ils veulent se débarrasser de toute tutelle pour prendre en otage les institutions».
Perçus comme étant un phénomène ordinaire dans les pays avancés, les liens qui se sont tissés au fil des années entre les milieux de l’argent et les politiques alimentent de vives inquiétudes en Algérie. A l’origine de ces craintes, l’inexistence d’un système de contrôle des activités financières au profit du politique. Tout reste à faire.

Catégories: Afrique

Un tirage au sort électronique pour les exclus du pèlerinage.

ven, 13/01/2017 - 19:34

Bonne nouvelle pour les citoyens qui n’ont pas eu la chance d’accomplir le rite du pèlerinage.

Le Conseil interministériel présidé par le Premier ministre, jeudi dernier, a recommandé au ministre des Affaires religieuses et des Wakfs la mise en place d’un mécanisme. Ce dernier permettra aux citoyens n’ayant pas été tirés au sort  pendant dix années d’exhausser finalement leur vœu. C’est ce qu’a annoncé le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs dans une réponse à une question du député Abdelhamid Abbès, du FFS, sur le commerce des passeports du hadj et le quota limité. Mohamed Aïssa a assuré que «cette pratique était révolue».

Il a ensuite indiqué qu’une solution à ce problème pourrait intervenir d’ici à la fin du mois de février prochain, avec la possibilité de recourir au tirage au sort électronique par la commission du hadj. Il a, par ailleurs, annoncé que le quota de l’Algérie pour le hadj 2017 sera augmenté, en raison de la fin des travaux d’extension aux Lieux Saints. Le député a également critiqué le niveau des encadreurs et la désignation des mêmes responsables. Le ministre a assuré que tous les imams, dans la campagne du hadj 2016, ont été sélectionnés et soumis à des tests dans la culture générale, les questions religieuses et même l’adaptation physique sous la supervision de la Protection civile.

«Le Conseil interministériel présidé par le Premier ministre a évalué positivement le hadj 2016. Notre objectif est d’assurer un hadj de qualité, tel que prévu dans le programme quinquennal du président de la République de manière à préserver la dignité des hadjis et permettre aux citoyens de choisir les formules d’inscription au hadj. Les réformes se poursuivent toujours.» Enfin, le ministre est revenu sur la numérisation, cette année, du système du hadj notamment les inscriptions de près de 800.000 pèlerins via le Net et la réservation des hôtels et des moyens de transport. Mohamed Aïssa a soutenu que le plan de travail s’améliore.

Catégories: Afrique

Skikda: Identification des deux terroristes abattus mercredi.

ven, 13/01/2017 - 19:29

L’Armée a procédé à l’identification des deux terroristes criminels abattus le 11 janvier dernier à Skikda.

Il s’agit de « Ch. Massaoud» allias «Abou Tamim » et «Dj. Idris» allias «Abou Oumeir», a annoncé, ce vendredi 13 janvier, un communiqué du ministère de la défensa nationale.

Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des éléments de la Gendarmerie Nationale ont intercepté, le 12 janvier 2017 à Tlemcen/2°RM,

Par ailleurs, un narcotrafiquant à bord d’un véhicule chargé de huit (08) quintaux de kif traité a été intercepté jeudi 12 décembre à Tlemcen. D’autre part, plusieurs tentatives de contrebande de 13316 litres de carburant ont été déjouées par la Gendarmerie Nationale à Souk-Ahras, Tébessa, El-Tarf, El-Oued et Tlemcen.

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Hayatou: «L’Algérie parmi les cinq pays favoris pour organiser le Mondial 2026 ! ».

ven, 13/01/2017 - 18:31

Ce n’est pas une blague belge mais une déclaration officielle émanant du premier responsable du football africain. En effet, le président de la Confédération africaine de football Issa Hayatou a révélé que l’Algérie fait partie des cinq pays favoris pour l’organisation du Mondial 2026 bien sûr à condition que l’Algérie présente sa candidature.

« L’Afrique espère avoir 9,5 à 10 places pour la nouvelle formule de la Coupe du monde à 48 équipes à partir de l’édition de 2026. Concernant l’organisation, pour moi ce sera l’un de ces 5 pays : le Maroc, l’Egypte, l’Afrique du Sud, l’Algérie et le Nigeria. », a-t-il déclaré à RFI, il y a quelques jours seulement. Le pays organisateur de la Coupe du Monde 2026 sera choisi par la haute commission de la FIFA le en Mai 2020.

Cette déclaration pour le moins que l’on puisse dire surprenante intervient quelques années après avoir privé l’Algérie d’organiser la CAN 2017 tout en décidant d’attribuer la Coupe d’Afrique de l’édition 2017 au Gabon. Une décision qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. D’autant qu’à l’époque du ministre Tahmi, l’Algérie avait déposé un dossier solide et cela n’a pas suffi pour accueillir une compétition aussi prestigieuse (l’Algérie n’a plus abriter une coupe d’Afrique depuis 1990).

L’on se rappelle que le motif invoqué était le volet sécuritaire en rappelant le nombre de policiers blessés lors de chaque rencontre de championnat. A l’époque, l’Algérie sortait d’un drame avec la mort tragique du joueur camerounais Albert Ebossé. En tous cas, le Maroc et l’Egypte sont prêts à présenter leur dossier.

Les journalistes des deux pays nous ont confirmé l’intention de l’Egypte et le Maroc à organiser le Mondial 2026 (l’Afrique a abrité une seule fois une coupe du Monde : c’était en 2010). Arrivé à Libreville le 12 janvier dernier, le président de la CAF s’est contenté à une brève déclaration aux médias (les envoyés spéciaux de Liberté étaient présents sur place) ou il a indiqué que le Gabon est fin prêt pour l’entame du tournoi africain avant de prendre place dans sa voiture pour rejoindre l’hôtel Radisson Blue. Il sera rejoint quelques instants plus tard par le président de la FAF Mohamed Raouraoua (membre exécutif au sein de la CAF).

Catégories: Afrique

Brahimi : « Remporter le trophée pour marquer l’histoire ».

ven, 13/01/2017 - 18:06

L’international algérien, Yacine Brahimi, a déclaré qu’il ambitionnait de remporter le trophée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de 2017 au Gabon, dont le coup d’envoi sera donné samedi, afin de « marquer l’histoire ».

« On sait qu’on n’a pas un groupe facile, avec trois bonnes équipes. Le plus important, ça va être nous-mêmes. Il faut se concentrer, être présent le jour j, avec une énorme envie de gagner. On va tout faire pour aller le plus loin possible », a confié le joueur du FC Porto (Portugal) au micro de SFR.

« On n’a pas d’objectifs bien précis, mais c’est une échéance importante pour l’Algérie et pour nous, en tant que joueurs. On a une très belle génération, il faut entrer dans l’histoire en gagnant des titres. Sans ça, tu n’existe pas. On a ça en tête. Sans se mettre énormément de pression, on va tout faire pour aller le plus loin possible », a-t-il ajouté.

L’Algérie débutera la compétition dimanche en donnant la réplique au Zimbabwe en ouverture du groupe B, domicilié à Franceville et composé également de la Tunisie et du Sénégal.

Brahimi (26 ans), disputera au Gabon sa deuxième CAN, après celle de 2015 en Guinée équatoriale et qui avait vu les Verts quitter la compétition en quarts de finale, après leur défaite face à la Côte d’Ivoire (3-1).

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CAN 2017 : Que vaut le Zimbabwe ?

ven, 13/01/2017 - 18:01

Premier adversaire des Fennecs dans cette CAN 2017 (dimanche 17h à Franceville), le Zimbabwe est, avec la Guinée-Bissau, le petit poucet de cette compétition. Mais après des qualifications rondement menées et avec leur collectif bien rôdé, les « Warriors » comptent bien profiter de cette compétition pour porter haut leurs couleurs aux yeux du monde. L’Algérie doit-elle se méfier ? Focus sur les points forts et faibles de la sélection dirigée par Kalisto Pasuwa.

Avant tout, il faut dire que le Zimbabwe aborde cette CAN dans un climat politique compliqué. En crise, le pays ne fait pas de petites économies et a revu nettement à la baisse les émoluments promis à ses joueurs pour participer à la compétition. Si le capitaine Willard Katsande a assuré qu’il n’y aurait aucun boycott, le groupe zimbabwéen s’est ligué contre sa fédération (ZIFA), qui en plus de lui refuser les sommes dues pour les qualifications, a proposé des conditions d’entraînement déplorables à ses joueurs.

Le dernier match amical disputé par les Zimbabwéens face au Cameroun (1-1) a tout de même mis en lumière la solidarité qui règne au sein de cette équipe. Auteurs d’un bon 0-0 face à la Côte d’Ivoire fin 2016, les coéqupiers de Knowledge Musona ont confirmé face aux géants du continent leur capacité à défendre de manière efficace. Une constante pour cette sélection ayant concédé seulement trois buts lors de ses onze derniers matchs !

Sortis d’un groupe qualificatif également composé de la Guinée, du Zwaziland et du Malawi, les Zimbabwéens ne flambent jamais offensivement mais ont fait de leur solidité derrière une véritable marque de fabrique.

Depuis le départ à la retraite de l’emblématique Peter Ndlovu, auteur de 38 buts en 100 sélections, le Zimbabwe se repose beaucoup sur Knowledge Musona. A 26 ans, le joueur d’Ostende (Belgique) a déjà inscrit 12 buts en 20 sélections. Expérimenté avec déjà de belles saisons au sein d’une Jupiler League toujours plus offensive mais avec encore de belles années, il devra être serré de près par la défense. Dans un autre registre, le Zimbabwe compte aussi beaucoup sur son capitaine Katsande, évoluant chez les Kaiser Chiefs (Afrique du Sud) et toujours prêt à prendre la parole pour mobiliser ses troupes.

L’Algérie est certes infiniment supérieure à toutes les lignes et beaucoup plus expérimentée, mais devra se méfier de cet adversaire prêt à faire bloc devant son but. D’autant que le petit jeu des confrontations directes n’a jamais réussi aux Fennecs. Les deux nations se sont affrontées trois fois depuis 2004, pour deux nuls et une victoire du Zimbabwe (1-2), lors de la CAN 2004. Un succès qui avait à l’époque privé l’Algérie des quarts de finale, alors que le Zimbabwe était lui déjà assuré d’être éliminé. Les « Warriors » portent bien leur surnom et sont en mission pour représenter de la plus belle des manières un pays en grande difficulté. Qu’on se le dise : l’Algérie devra réaliser un match très sérieux pour s’installer en tête du groupe B.

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Pétrole: Hausse record des exportations du brut algérien vers les raffineries de la côte-est américaine.

ven, 13/01/2017 - 17:55

Les raffineries de la côte Est américaine ont importé 156 000 barils par jour de pétrole algérien en octobre 2016, soit le deuxième plus haut niveau mensuel jamais enregistré depuis 2007, selon les derniers chiffres de l’Agence de l’information sur l’énergie.

Les exportations de l’Algérie vers la même destination ont atteint 7 825 barils par jour en novembre et 109 765 b / j en décembre 2016, selon l’agence de presse Reuters. Cette dernière souligne que les raffineurs américains de la côte Est profitent du « pétrole bon marché » mis à leur disposition.

Ce regain d’intérêt pour le pétrole algérien, indique Reuters, s’explique par « l’accélération des exportations algériennes emboîtant le pas aux autres producteurs africains de l’OPEP, notamment la Libye et le Nigéria qui ont inondé le marché ».

Cette hausse des importations du brut algérien, explique encore la même source, est due, aussi, à la baisse des prix du pétrole algérien en comparaison avec le brut américain notamment après le gel des extractions du schiste.

Le mois d’octobre, explique-t-on encore, donne une image plus claire de la façon dont les approvisionnements de la côte Est des États-Unis se sont faits : le total des importations étrangères dans la région a atteint 1,07 million de bpj. Soit le le plus élevé en 59 mois alors que le brut intérieur a baissé à 129 500 bpj, en 46 mois.

Ce graphe ne connaîtra pas de changement significatif, selon les raffineurs approchés par Reuters.

« C’est vraiment concurrentiel, et je ne pense pas que les achats vont s’arrêter à court terme », a déclaré un négociant américain, cité par l’Agence britannique.

Selon une source de Sonatrach citée par Reuters, les exportations algériennes du pétrole brut ont atteint des sommets records en octobre.

Les principaux acheteurs des exportations algériennes en octobre octobre étaient Philadelphia Energy Solutions et Monroe Energy, suivis par Phillips 66, selon des données de l’EIA. Les achats ont continué en novembre et décembre, avec respectivement 7,825 bpj et 109,765 bpj exportés vers la côte est, précise Reuters.

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Journée nationale des produits du terroir : Valorisation des savoir-faire locaux.

ven, 13/01/2017 - 17:22

Pas moins de 25 producteurs artisans et exposants venus de différentes régions du pays ont été réunis, hier, à la 7e édition de la Journée nationale des produits du terroir. Une manifestation qui vise à mettre en exergue l’art culinaire algérien.

L’objectif est la mise en relief et la promotion des produits du terroir algérien et l’art culinaire ancestral. Organisée à la Safex, la Maison Lahlou, spécialisée en art culinaire et couscous traditionnel a retenu le thème « Terre mère » pour cette nouvelle manifestation culinaire qui coïncide avec la célébration de Yennayer.

Cette manifestation a été organisée avec la collaboration du ministère du Tourisme et de l’Artisanat et le ministère de l’Agriculture, ainsi que le mouvement féminin algérien de solidarité avec la famille rurale.
Elle vise la valorisation des produits du terroir qui nécessite une maîtrise des techniques commerciales et d’adaptabilité aux nouvelles attentes. Comme elle requiert une bonne qualification des acteurs concernés et une connaissance suffisante des spécificités du milieu rural, des produits, des dispositifs réglementaires, une compétence en matière de gestion et de marketing, mais aussi et surtout une forte sensibilité au patrimoine naturel.

Cette manifestation a été notamment marquée par des expositions riches en couleur qui a mis en relief le riche éventail des activités pratiquées sous le thème «terre mère». Huile d’olive, pain traditionnel, miel, recettes de confitures naturelles et fromages de laits de vache, de brebis et de chèvre ont ravi les visiteurs venus apprécier ces produits et retrouver surtout le goût initial des aliments appelés aujourd’hui «bio» qui étaient jadis des aliments de tous les jours. «Il faut vraiment produire algérien… c’est des produits sains et des produits propres», a déclaré M. Sid Ali Lahlou, patron de Dar Lahlou. «Mangez sain, mangez algérien… Notre santé est dans notre assiette !», a-t-il estimé. « Nous avons des références tel que le blé, l’orge, l’huile d’olive, les figues, les dates, etc.».

M. Lahlou est convaincu que ce genre de manifestation à l’étranger est la preuve certaine que l’Algérie bouge, gagne et peut reprendre par petites étapes sa place sur le plan international. Plus que cela, elle permet au tourisme de sortir du cercle du folklore et du patrimoine et d’atteindre une dimension économique. Des hôtes de différentes régions du pays y sont présents avec leurs produits et leurs histoires offrant ainsi la possibilité aux visiteurs de découvrir leurs spécialités et leurs arts culinaire. Dans un kaléidoscope de cultures diverses, les présents étaient emportés par les bonnes odeurs mélangées et les diverses couleurs qui donnent une ambiance chaleureuse dans les différents stands.

Il faut dire que la nourriture a toujours été un composant de l’expérience touristique et constitue une part importante du budget touristique moyen. Il s’agit de pénétrer dans la culture d’une région, voire d’un pays. La gastronomie est devenue un produit culturel à rayonnement mondial. Il existe désormais une compétition planétaire. Nombreux sont les touristes qui souhaitent goûter une spécialité locale lorsqu’ils se trouvent en Algérie. C’est un moyen pour eux de faire plus facilement connaissance avec la destination choisie. Pour le territoire, c’est aussi un moyen de valoriser et soutenir les producteurs. Entre modernité et tradition, le touriste, en quête d’authenticité, est à la recherche de repères ancestraux.

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Opep: Boutarfa s’entretien à Abu Dhabi avec ses homologues saoudien, irakien et koweitien.

ven, 13/01/2017 - 17:17

Le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, et ses homologues de l’Arabie Saoudite, de l’Irak et du Koweït ainsi que le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se sont réunis jeudi à Abu Dhabi, a-t-on appris auprès du ministère de l’Energie.

Ces entretiens, tenus en marge de l’Atlantic Council Global Energy Forum qui se déroule dans la capitale émirati, ont porté sur « l’évolution des marchés pétroliers et de la démarche d’implantation du mécanisme de suivi en vue de la réunion du haut comité de monitoring prévue le 22 janvier à Vienne », a indiqué cette source.

A cet effet, ces ministres se sont dits « satisfaits des premiers éléments de réduction de l’offre suite au dernier accord Opep non Opep », a-t-on ajouté.

« L’Algérie poursuit ses efforts pour maintenir la dynamique impulsée en septembre à Alger et arriver, à terme, à la stabilisation des marchés pétroliers autour de prix justes qui conviennent à la fois aux pays producteurs et aux pays consommateurs », a-t-on souligné de même source.

Pour rappel, en approbation de la proposition algérienne pour mettre en oeuvre l’accord d’Alger, l’Opep a décidé de réduire sa production de 1,2 million de barils par jour (bj) à partir du 1er janvier 2017 pour porter son plafond à 32,5 millions de barils par jour, et ce, tout en imposant des quotas précis aux différents pays avec la mise en place d’un comité de surveillance.

Les plus fortes baisses de production sont supportées par l’Arabie saoudite (-486.000 b/j), l’Irak (-210.000), les Emirats arabes unis (-139.000) et le Koweit (-131.000).

Par contre, l’Iran a obtenu gain de cause et peut augmenter sa production de 90.000 b/j, alors que la Libye et le Nigeria sont exemptés des limitations en raison des conflits auxquels ils font face et de leur impact sur leurs finances, tandis que l’Indonésie, qui a refusé de souscrire à l’accord, a vu son adhésion à l’Opep gelée.

Quelques jours après cet accord, onze (11) pays producteurs non-membres de l’Opep se sont également engagés, lors d’une réunion avec les membres de cette organisation, à réduire leur production d’environ 558.000 barils/jour à compter du 1er janvier 2017.

L’Opep et les onze producteurs non membres ont ainsi conclu un accord, le premier du genre depuis une quinzaine d’années, pour agir ensemble en réduisant leur production d’un total avoisinant 1,8 mbj à partir de janvier 2017.

Les onze pays hors-Opep qui se sont engagés à cette décision sont l’Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan et Sud Soudan.

Un Comité ministériel de suivi de l’accord a été constitué pour suivre la mise en oeuvre de ce deal. Il est composé de représentants de l’Algérie, du Koweït et du Venezuela et de deux représentants de pays non-Opep (Russie et Oman).

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AADL: Aucune distinction entre les wilayas en matière d’affectation des sites.

ven, 13/01/2017 - 17:15

Le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune a affirmé jeudi à Alger qu’il n’y avait aucune distinction entre les souscripteurs des différentes wilayas du pays en matière d’affectation des logements location-vente de l’Agence d’amélioration et de développement du logement (AADL).

M. Tebboune a indiqué, en réponse à une question orale posée par un député de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur le choix des sites dans la wilaya de Blida, que le secteur de l’habitat « n’a jamais fait de distinction entre les souscripteurs d’une région donné », ajoutant que « la nouvelle ville de Bouinan dans la wilaya de Blida est ouverte à tous les Algériens.

« L’AADL a inscrit le site de Bouinan sur la liste des sites de logements proposés au choix des souscripteurs de la wilaya d’Alger, en raison de leur nombre important », a-t-il ajouté.

Les souscripteurs de la wilaya de Blida ont exprimé leur mécontentement en raison de l’inscription de ce site sur la liste des choix des Algérois, alors que l’AADL ne leur a affecté que le site de « Sidi Sarhane », situé dans les hauteurs de la wilaya et dont les travaux de réalisation de logements ne sont qu’à leur début.

« La forte demande sur les programmes de logements AADL à Alger a contraint les autorités locales à recourir aux assiettes foncières attenantes, sans oublier les besoins des wilayas avoisinantes », a indiqué le ministre, affirmant que tous les sites AADL seraient dotés des structures nécessaires.

L’AADL a ouvert son site Internet, le 26 décembre dernier, au profit des 129.000 souscripteurs inscrits au programme de 2013, pour procéder au choix du site.

A une question sur l’examen des recours relatifs aux logements de type location-vente de l’AADL, M. Tebboune a rappelé que cette opération était toujours en cours, soulignant qu’aucun dossier n’avait été négligé.

« Aucun citoyen ne sera lésé, ni privé de son droit » a-t-il estimé, ajoutant que « la lenteur enregistrée dans l’examen des recours vaut mieux que la précipitation, car il s’agit là de la crédibilité de l’opération ».

Le contrôle rigoureux des dossiers des souscripteurs « n’est pas une mesure répressive mais plutôt une nécessité dictée par le principe d’équité dans la distribution de logements », a-t-il soutenu.

Dans une déclaration à la presse en marge de cette session, le ministre a rassuré tous les souscripteurs au programme AADL-2013 que les quotas de logements ajoutés dernièrement, au nombre de 120.000 unités, permettraient de combler le manque enregistré dans différentes wilayas du pays.

« Le financement est disponible et les projets seront lancés, une fois les assiettes foncières affectées », a affirmé M. Tebboune.

Il a rappelé que vers la fin janvier en cours, plusieurs projets de logements seront distribués dans la wilaya d’Oran, englobant essentiellement 2.500 unités de type location-vente, au profit des souscripteurs au programme 2001-2002, outre 2.000 autres unités de type LPP (logement promotionnel public.

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Ghardaia: Un réseau d’espionnage au profit d’Israël démantelé.

ven, 13/01/2017 - 16:34

Selon Ennahar tv, du matériel d’espionnage ainsi que des moyens de communication ultrasophistiqués ont été saisis lors d’une opération des services de sécurité de la wilaya de Ghardaia, visant à démanteler un réseau d’espionnage au profit d’Israël.

Constitué de ressortissants issus de pays africains subsahariens, une source policière affirme qu’ils ont tous été arrêtées ont été mises sous mandat de dépôt.

« C’est un réseau composé de ressortissants africains issus principalement du Libéria, Mali, Éthiopie et autres nationalités, qui était en relation avec des personnes établies à l’étranger », indique la source sans donner plus de détails.

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Le décret fixant les modalités d’établissement et de délivrance de la carte d’électeur publié au JO.

ven, 13/01/2017 - 16:16

Vous voulez établir une carte d’électeur? Le décret exécutif n° 16-336 du 19 décembre 2016 fixant les modalités d’établissement et de délivrance de la carte d’électeur, ainsi que sa durée de validité vient d’être publié dans le Journal officiel.

Selon le dit-décret, les cartes d’électeurs qui sont établies par les services de la wilaya ou par la représentation diplomatique ou consulaire sont valables pour « huit consultations électorales » et « sont remises à leurs titulaires à son domicile au plus tard huit (8) jours avant la date du scrutin ».

Cependant, les cartes qui n’ont pas pu être remises à leurs destinataires sont déposées au niveau des services de la wilaya ou auprès de la représentation diplomatique ou consulaire. Leurs titulaires peuvent les retirer jusqu’à la veille du scrutin.

Dans le cas échéant, ils peuvent les retirer du centre de vote, au vu de la pièce d’identité et après émargement sur un registre. Toutefois, celles non retirées à la clôture du scrutin, elles sont mises « sous pli cacheté et déposées auprès des services habilités de la wilaya ou auprès de la représentation diplomatique ou consulaire concernés ».

Il est en outre précisé dans l’article 4 que l’électeur titulaire d’une carte d’électeur ne peut exercer son droit que dans le bureau de vote dont le numéro et adresse sont mentionnés sur ladite carte.

La carte d’électeur, comme le stipule la législation, doit comporter à ce propos les noms et prénoms, la date de naissance et l’adresse de l’électeur, le numéro d’inscription sur la liste électorale et le numéro et l’adresse du bureau de vote où il est inscrit.

Par ailleurs, le décret note qu’en cas de perte ou de détérioration de cette carte, une nouvelle est délivrée à l’électeur après avoir fait auparavant une déclaration sur l’honneur au niveau du secrétariat de la Commission administrative électorale, ou de daïra, ou de la circonscription administrative ou de wilaya, représentation diplomatique ou consulaire.

« Les caractéristiques techniques de la carte d’électeur sont définies par arrêté du ministre chargé de l’Intérieur », précise par ailleurs le texte, qui indique dans son article 8 que « les cartes d’électeurs délivrées antérieurement à la promulgation de la loi organique n°16-10 (…) du 25 août 2016, susvisée demeurent valables jusqu’à la fin de leur validité.

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« Makeda Algérie », l’expo sur les couples mixtes en Algérie arrive à Alger

ven, 13/01/2017 - 16:13

La mixité dans les relations sentimentales, est le thème du projet photographique de l’artiste Aurore Vinot intitulé « MAKEDA-MIXED COUPLES ». Initié en 2012, les premiers clichés réalisés dans le cadre de ce projet ont été pris en Algérie. Cette artiste a choisi donc de revenir pour exposer les portraits de « Makeda Algérie », le 21 Janvier prochain à Villa Abdelatif.

Aurore Vinot est une artiste photographe indépendante. C’est au Liban que l’idée de ce projet photographique documentaire a germé. Alors qu’elle couvrait le salon du livre à Beyrouth, l’artiste découvre au même temps les multiples codes qui régissent la société. Elle est fascinée et souhaite exploiter ces contrastes dans le cadre d’un travail individuel.

Une rencontre avec un architecte libanais durant ce séjour l’émeut particulièrement, il lui confie qu’il n’a pas pu épouser la femme qu’il aime car elle est musulmane et lui non. Et c’est à partir de là qu’est né « MAKEDA-MIXED COUPLES ».

L’idée : mettre en avant diverses définitions de la mixité à savoir : la mixité de religion de couleur et de culture, à travers des histoires de couples. Le nom donné à ce projet « Makeda » est également inspiré de l’histoire d’une union mixte. Le nom de la Reine de Saba, reine noire d’Éthiopie qui eut une idylle avec le roi Salomon.

Aurore Vinot a réalisé ces portraits en noir et blanc à Beyrouth, Cape Town, Brazzaville, Alger et Paris. Un projet auquel elle s’est consacrée pendant deux ans.

Sur l’Algérie elle dira dans une interview donnée au « fisheyemagazine » qu’il était difficile pour elle de réaliser des photos en Algérie car les Algériens sont très pudiques. Mais le bouche-à-oreille a fini par susciter leur intérêt.

Ces photos ont été prises à Alger et Oran. Les couples qui posent pour Aurore ont tous une histoire à raconter. Une Algérienne mariée à un Égyptien, une Russe marié à un Algérien et bien d’autres, ont confié à l’artiste les circonstances de leur rencontre « atypique ».

De ces confidences l’artiste a estimé que l’interculturalité en Algérie est perçue comme un grand écart. Selon les dires des couples photographiés, cette appartenance multiple provoque souvent des questionnements dans leurs entourages, peut-on lire sur le site du projet Makeda.

Enfin l’artiste photographe revient à Alger, et donne rendez-vous au public pour un vernissage à Villa Abdelatif le 21 janvier.

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Des chutes de neige sur les reliefs de l’Est et du Centre dépassant les 800 m à partir de samedi (BMS).

ven, 13/01/2017 - 16:09

Des chutes de neige affecteront, à partir de la matinée de samedi, les reliefs de l’Est et du Centre du pays dépassant les 800 mètres d’altitude, a annoncé l’Office national de météorologie dans un bulletin spécial (BMS).

Les wilayas concernées sont: Aïn Defla, Blida, Médéa, Tizi Ouzou, Bouira, Béjaïa, Sétif, Bordj Bou-Arreridj, Jijel, Batna, Oum El-Bouaghi, Khenchela et Tébessa. L’épaisseur de la neige prévue atteindra 15 à 20 cm et dépassera localement 30 cm durant la validité de ce BMS qui s’étalera du samedi à 9 heures au dimanche à 12 heures, précise la même source.

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FAO : baisse de 1,5% des prix mondiaux des produits alimentaires en 2016.

ven, 13/01/2017 - 16:05

Les cours mondiaux des produits alimentaires de base ont enregistré une baisse de 1,5% en 2016 par rapport à 2015, mais sont restés stables en décembre en dépit d’une forte baisse des prix du sucre, a indiqué jeudi la FAO sur son site web.

Des récoltes abondantes et de bonnes perspectives concernant les céréales de base compensent une pression à la hausse des produits tropicaux sur l’Indice FAO des prix des produits alimentaires, à l’image du sucre et de l’huile de palme dont la production a été affectée par le phénomène climatique El Nino, indique l’organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans son rapport de l’indice des prix.

L’année 2016 a été marquée par une baisse constante des prix des céréales, qui ont chuté de 9,6% depuis 2015 et de 39% par rapport à leur niveau record enregistré en 2011. Au même moment, les prix du sucre et des huiles végétales ont respectivement augmenté de 34,2% et de 11,4 % cette année, ajoute la même source.

Les prix des céréales restent stables en décembre tandis que ceux des produits laitiers et des huiles végétales augmentent.

En effet, l’Indice des prix des céréales, globalement stable depuis septembre, a augmenté de 0,5% au cours du mois de décembre, une situation favorisée par la hausse des cotations de riz et de maïs et des estimations de production revues à la hausse en Australie, au Canada et en Russie qui ont contribué à faire baisser les prix du blé.

L’Indice des prix des huiles végétales a augmenté de 4,2% depuis novembre, réalisant un gain annuel à deux chiffres pour atteindre son plus haut niveau depuis juillet 2014.

Les cotations d’huile de palme et de soja ont augmenté, pour la première, en raison de la faiblesse des réserves mondiales et de stocks restreints et pour la seconde, du fait des perspectives anticipant une utilisation accrue de soja dans les secteurs ayant recours aux biocarburants en Amérique du Nord et du Sud, explique la FAO.

Pour sa part, l’Indice des prix des produits laitiers a également augmenté de 3,3 % pour depuis novembre, principalement en raison d’une hausse des prix du beurre, du fromage et du lait entier en poudre et d’une production restreinte en Union européenne et en Océanie.

L’Indice des prix du sucre, bien qu’en hausse de près d’un tiers sur l’année, a baissé de 8,6% lors du dernier mois de 2016.

« Cette forte baisse s’explique principalement par un affaiblissement constant du real brésilien face au dollar américain et par des prévisions annonçant une hausse de 18% de la production de sucre dans le centre sud du Brésil, la principale région productrice de canne à sucre du pays », note encore cette organisation.

L’Indice des prix de la viande a baissé de 1,1% depuis novembre. En 2016, sa valeur moyenne affichait une baisse de 7% par rapport à 2015, principalement en raison de la chute des prix internationaux de viande bovine et de volaille. APS

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