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Mis à jour : il y a 1 mois 3 semaines

Zoheir Boudehri, expert en stratégie économique : « Sans les subventions, l’Algérien paierait son litre d’essence 150 DA »

dim, 29/01/2017 - 21:12

En dépit de la chute des prix de l’or noir, pour l’instant incapables de dépasser la barre des 55 dollars le baril dans les marchés mondiaux, la politique des subventions est maintenue. Depuis, experts et économistes n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme sur l’impossibilité de maintenir aussi longtemps la générosité de la rente, qu’il faudra tôt ou tard reconsidérer. Parmi les solutions avancées, le « ciblage » de ces subventions afin qu’elles touchent ceux qui en ont réellement besoin.

Reporters : Citoyens et entreprises ont bénéficié en 2016, au titre de subventions dites indirectes,  de 1 500 milliards de dinars pour les « soulager » d’avoir à payer le différentiel entre les prix réels des carburants, y compris les quantités importées, et le prix de leur cession. Il en est de même pour le gaz. Qu’aurait payé réellement l’Algérien s’il n’y avait pas ces subventions ?
Zoheir Boudehri : Dès lors que l’on parle de marché non administré, et donc libre, cela suppose qu’il y a un jeu de la concurrence et que l’application des prix de vente sont conditionnés par l’offre et la demande. Or, l’Etat a le monopole de la fixation des prix à travers les marges administrées sur toute la chaîne de production et de distribution, d’une part. En effet, de l’extraction, au transport par canalisations, au raffinage et, finalement, à la distribution, l’Etat (ministère de l’Energie) donne à chaque entreprise, pour la plupart publiques, un revenu en fonction du prix de vente final du carburant ou du gaz. Pour ainsi dire, c’est la volonté d’afficher un prix public qui conditionne le chiffre d’affaires et la capacité de développement (ou l’absence) des entreprises du secteur. D’autre part, les stations d’essence privées ne disposent pas d’une marge de manœuvre afin de baisser ou d’augmenter leurs prix. Ainsi, pour en revenir à votre question, sans subventions, l’Algérien paierait son litre d’essence au même prix que ce que payent les consommateurs européens, soit plus de 150 DA/litre, moins quelques dinars pour le transport. Mais libéraliser le prix de vente final supposerait que toutes les questions posées sur les marges en amont aient été résolues, c’est-à-dire à quel prix Sonatrach cède le pétrole à Naftec, à quel prix les carburants sont cédés à Naftal et à quel prix Sonatrach vend le gaz à Sonelgaz. Cela toucherait forcément les prix de vente de l’électricité aussi. La part du lion est pour Sonatrach, pas pour l’Etat, compte tenu du fait qu’il n’y a pas de mesure de performance intrinsèque au sein du groupe, et que la réduction de la dépense n’est pas privilégiée quand il y a monopole (absence d’objectifs de maîtrise des coûts). L’Etat, en dehors de la fiscalité pétrolière, ne perçoit des dividendes qu’après que Sonatrach ait consommé ses budgets.
En dehors du produit énergétique, ce sont aussi 413,5 milliards de dinars qui ont été décaissés –

LF 2017 – pour subventionner, cette année, les prix des produits de base, céréales, lait, sucre et huiles alimentaires… Là aussi, quel aurait été le prix réel d’une baguette de pain, d’un bidon d’huile ou d’un kilo de sucre ?

Vous savez, administrer des prix sur un marché ouvert signifie pour une entreprise que quelle que soit votre capacité à produire, vous êtes au même niveau que tous vos concurrents. Ainsi, la compétitivité importe peu du moment que vous ne vous positionnez que par rapport à ce que l’Etat vous soumet. Les prix des « commodities » (matières premières) varient sur les marchés internationaux, et ils ne vont pas qu’à la hausse. Or, le système de compensation, lui, ne fonctionne que vers la prise en charge du différentiel entre le prix public fixé et le coût de production moyen évalué par les pouvoirs publics. Alors que les subventions aux entreprises tiennent compte de la capacité de
production de chacune. Et pour répondre directement à votre question, toutes les céréales ne sont pas soumises à un prix administré, la baguette de pain administrée doit représenter moins de 30 à 40% des ventes de pain, car quand on n’en trouve pas, on ne peut consommer ce qui est disponible ; signifiant ainsi qu’il y aurait des baguettes premier prix plus chères et que, en principe, les autres pains ne devraient pas augmenter. Mais les commerçants algériens en profiteraient pour saler l’addition. Le lait en sachet pourrait être probablement moins cher s’il était uniquement consommé par des citoyens et si toutes les subventions de la filière lait étaient maîtrisées… L’huile et le sucre, en quasi monopole, devraient connaître une concurrence accrue à l’avenir, et l’incidence ne serait pas si terrible si des investissements agricoles liés à ces filières devaient se concrétiser. La compétition peut faire en sorte que les prix baissent, que les investissements augmentent et que la concurrence se développe sainement.

Comment et sur quelle base économique est défini le « différentiel » par la commission « subvention et finances » au ministère de l’Energie et des Mines que vous présidiez vous-même à l’époque ?

Le différentiel se fondait sur des marchés comparables à l’Algérie ; en fait Maroc et Tunisie par exemple. Mais il reste qu’il était limité compte tenu du fait qu’il relevait de l’Energie, alors que ce débat relève de la souveraineté nationale, que même un gouvernement aurait du mal à assumer. Finalement, tout ce travail n’a malheureusement pas servi. D’ailleurs, aujourd’hui, ce différentiel largement dépassé, car une stratégie énergétique relève du long terme et doit être inscrite dans la Constitution.

Dans un précédent échange dans les colonnes de Reporters, vous affirmiez que maintenir les subventions provoquerait du gaspillage dans la mesure où plus on consomme, plus on est subventionné, et vice-versa. N’aviez-vous pas calculé ou attiré l’attention sur cet effet ?

Bien sûr que oui. En 2001 déjà, j’avais insisté sur le fait qu’il fallait travailler sur les habitudes de consommation d’énergie, les énergies renouvelables, que le mode de transport (électrique, rail et transports en communs) devait être privilégié, que le mode de construction devait être rationalisé (isolation) et se diriger très vite vers la réalité des prix. Pourtant, la politique était simpliste et dénuée de toute ombre de stratégie, dixit un très haut responsable à l’époque, et l’approbation de quasiment tous les cadres en réponse à la vision que j’avais exprimée était :
« Pourvu que l’on puisse raccorder les Algériens en gaz, électricité et pouvoir alimenter les stations d’essence ».

Vous aviez également parlé des effets pervers de ces subventions dans les échanges internationaux de l’Algérie, car ils sont de nature à tomber sous le coup des lois sur la violation de règles concurrentielles, que les marchés internationaux appellent du dumping. Est-ce à dire que c’est une question de temps avant de voir la politique des subventions bouleversée, sachant que les pouvoirs publics veulent justement intensifier les exportations, principalement hors hydrocarbures ?
Il ne s’agit pas de futur, mais de passé déjà consommé. Ceux qui ont eu à travailler avec l’Union européenne le savent bien. Il est clair qu’aujourd’hui, non seulement ce dumping est un frein, mais les mesures de restriction dans les importations et les contingentements sont catastrophiques en termes de réciprocité, tout autant que la règlementation des changes et la lourdeur du système financier.

Selon vous, à quel moment la politique de subventions aurait dû faire l’objet d’une remise en cause ?

Quatre hommes, trois Premiers ministres et un ministre des Finances l’ont dit : Hamrouche, durement mais justement, Ghozali avec de la finesse, Benbitour avec prudence et Benachenhou avec insistance. Même si le temps nous est compté, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il convient de ne plus agir de façon sectorielle et d’adopter une politique économique globale, de ne pas confondre développement durable et écologie. <

Catégories: Afrique

Décret Trump concernant les 7 pays musulmans: Panique dans les aéroports

dim, 29/01/2017 - 20:59

La famille irakienne qui est arrivée de la ville d’Erbil en Irak à l’aéroport international du Caire, a été empêchée de prendre l’avion de la compagnie EgyptAir sur le vol 985 à destination de New York, enregistrant ainsi, le premier cas de l’application du décret très décrié du président américain Trump, interdisant aux ressortissants de sept pays (dont l’Irak) l’entrée sur le territoire des Etats Unis. Cette famille devrait rentrer à Erbil, aujourd’hui dimanche sur le vol 636, selon le journal El Yaoum Essabi. Ainsi, Fouad Cherif Souleymane et sa femme Irdhoua Lekouider et leurs enfants Iyad  Chad et Nebiaa, sont les premiers cas de la mise en œuvre de cette interdiction laquelle a exclu les porteurs de visas diplomatiques et les officiels qui travaillent pour des institutions internationales. Une source sécuritaire a affirmé audit journal, que les autorités de l’aéroport du Caire n’ont reçu aucune notification de la part des Etats Unis, leur signifiant d’interdire le voyage des ressortissants des sept pays vers  son sol et que les autorités de l’aéroport n’ont pas le droit d’empêcher quiconque de voyager,  sauf dans le cas où une personne est sous le coup d’une décision judicaire  ou si elle est recherchée par Interpol. Cela peut se faire aussi suite à une demande claire d’un pays d’empêcher certaines nationalités ou personnes bien déterminées d’atteindre son territoire. Sous quelle base on a empêché cette famille de voyager ? La même source indique que les services de sécurité des autorités aéroportuaires américaines ont l’habitude d’entrer en contact avec les compagnies qui organisent des vols directs vers les Etats Unis, pour avoir des informations concernant le nombre de voyageurs , leurs noms et leurs nationalités avant que l’avion ne décolle de l’aéroport concerné pour donner leur consentement ou non sur l’entrée d’une personne sur ses terres. Et c’est ce qui est arrivée pour cette famille irakienne pour laquelle un refus a été signifié.

Le chaos gagne tous les aéroports

Les aéroports ont vécu, hier samedi, une perturbation totale, quelques heures après la décision de Trump. Des voyageurs possédant la fameuse Green Card, ont été refoulés. Ainsi une iranienne a été interdite de prendre l’avion vers les Etats Unis à partir de l’aéroport de Dubai, bien quelle possède une carte de séjour définitive, son père étant résidant aux Etats Unis. En Hollande, une compagnie aérienne a empêché 7 voyageurs de prendre l’avion. Ces derniers étant concernés par la décision de Trump. Par ailleurs 5 réfugiés irakiens et un yéménite possédant des visas d’entrée aux Etats Unis ont été empêchés de prendre l’avion au niveau de Cairo Airport,  et ont été extradés vers leurs pays. Reuters a indiqué que des réfugiés  ont été  interceptés à leur arrivée aux Etats Unis, l’un deux a été relâché selon une chaîne arabe.

Réactions des pays concernés

Dans une première réaction, Téhéran a décidé d’appliquer le principe de la réciprocité. Pour sa part le Soudan a exprimé son regret du fait qu’il figure dans cette liste des 7 pays interdits. L’Iran, par le biais de son ministère des affaires étrangères  a affirmé qu’elle conserve son droit de riposter aux décisions du président américain, dans le cadre de l’annulation des conventions bilatérales et multilatérales. Estimant que cette décision, bien que provisoire, est une atteinte claire au monde musulman, spécialement au grand peuple iranien. Cette décision, selon le ministère des affaires étrangères iranien, est un cadeau offert aux extrémistes et aux terroristes, bien quelle vient dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la protection du peuple américain.

Décret Trump anti-réfugiés: des associations de défense des droits attaquent en justice

Plusieurs associations de défense des droits civiques américaines, dont la puissante ACLU, ont attaqué samedi en justice le décret de Donald Trump interdisant l’accès aux Etats-Unis de ressortissants de plusieurs pays musulmans.

La plainte contre le président Trump et le ministère de la Sécurité intérieure a été déposée samedi matin devant un tribunal fédéral de New York par l’American Civil Liberties Union et d’autres associations de défense des droits et des immigrés, qui exigent notamment la libération de deux citoyens irakiens interpellés vendredi soir à l’aéroport JF Kennedy sur la base du décret qui venait à peine d’être promulgué.


Des associations de défense des immigrés ont manifesté au terminal 4 de JFK, rapidement relayé sur les réseaux sociaux.

Selon le texte de la plainte, les deux Irakiens interpellés à l’aéroport de JFK sont détenteurs de visas leur permettant d’entrer légalement aux Etats-Unis, qui attestent que les autorités américaines ont estimé qu’ils ne représentaient pas de menace pour les Etats-Unis.

Les associations demandent à ce qu’ils soient relâchés et qu’ils puissent au moins exercer leur droit à déposer une demande d’asile aux Etats-Unis pour éviter d’être renvoyés en Irak, où ils ont de bonnes raisons de craindre pour leur sécurité.

Les associations demandent plus globalement à ce que cette plainte soit considérée comme une action en nom collectif pour toutes les personnes dans le même cas qui pourraient être retenues dans des aéroports américains.

Des associations de défense des immigrés ont également lancé samedi un appel à manifester au terminal 4 de JFK, rapidement relayé sur les réseaux sociaux.

Deux représentants démocrates de New York au Congrès, Jerry Nadler et Nydia Velasquez, se sont également rendus sur place pour essayer d’avoir accès aux Irakiens, selon Camille Mackler, une responsable de l’association New York Immigration Coalition, qui participait à la manifestation.

Catégories: Afrique

CAN 2017: le Ghana dompte la RDC et file en demie

dim, 29/01/2017 - 20:52

Ce dimanche 29 janvier, le stade d’Oyem a reçu le troisième quart de finale de la compétition. La RD Congo affrontait le Ghana dans une enceinte loin d’être remplie. Les Back Stars ont finalement réussi à l’emporter et à se qualifier pour les demi-finales en battant les Léopards sur le score de 2-1.

Les Léopards et les Black Stars se sont souvent rencontrés lors de la Coupe d’Afrique des nations, mais trois dates attirent notre attention. La dernière confrontation a eu lieu le 20 janvier 2013 en Afrique du Sud, lors d’un match comptant pour la première journée du groupe B, où les deux équipes se sont quittées sur un nul 2-2. L’unique quart de finale s’est disputé le 28 janvier 1996 en Afrique du Sud, le Ghana l’emportant sur le score de 1-0. Et finalement la seule finale s’est déroulée le 21 janvier 1968 en Ethiopie, les Congolais s’imposant 1-0. Des duels toujours équilibrés et le match de ce dimanche n’a pas failli à la règle.

Les Léopards sortent leurs griffes

A cause d’une gêne au niveau de la cuisse, le capitaine des Léopards Youssouf Mulumbu ne figure pas dans le onze de départ. Pour le remplacer, c’est Dieumerci Mbokani qui va prendre le brassard. Il va d’ailleurs montrer la voie, en étant à deux doigts de marquer. A la 7e minute, l’attaquant de Hull City, lancé en profondeur, efface le gardien, mais frappe mollement pied gauche. Le ballon s’écrase sur le poteau des cages gardées par Razak Brimah.

Les Congolais ne relâchent pas la pression. Ils dominent mais n’arrivent pas à concrétiser leurs offensives. A la 26e minute, Dieumerci Mbokani, à nouveau, reçoit le ballon à l’entrée de la surface de réparation, fait une louche par-dessus un défenseur ghanéen, puis temporise, et donne en retrait à Junior Kabananga qui frappe au dessus. Les occasions sont pour les Léopards, mais le score reste toujours bloqué sans but.

On dit souvent que, jamais deux sans trois, c’est encore une fois le cas. A la 40e minute, l’intenable Dieumerci Mbokani prend le ballon à l’entrée de la surface et frappe cette fois pied droit. Le gardien des Black Stars, Razak Brimah, se couche sans trop de difficultés sur la balle qui lui est arrivée dessus. L’homme de cette première période a été le capitaine de la RD Congo, mais il n’aura pas réussi à ouvrir la marque.

Les Black Stars se rebiffent

La deuxième période part sur les chapeaux de roues pour le Ghana. Les Black Stars ne veulent plus subir la domination des Congolais. Dès la 46e minute, André Ayew frappe pied gauche à l’entrée de la surface. La course du ballon est stoppée par le gardien de la RD Congo, Matampi Ley. Il doit à nouveau s’illustrer cinq minutes plus tard, lorsque Mubarak Wakaso tire un coup franc directement aux cages. Le gardien congolais réussit une nouvelle fois à repousser le danger, mais les Ghanéens sortent enfin de leur apathie.

Leurs efforts vont payer à la 63e minute. Le ballon est récupéré dans la moitié de terrain des Congolais par Mubarak Wakaso qui lance en profondeur Jordan Ayew. L’attaquant d’Aston Villa efface deux défenseurs et frappe fort pied droit, sans aucune chance pour le gardien. Pour répondre à un coup de canon, rien de tel qu’un autre tir surpuissant. A 25 mètres du but, Paul-José Mpoku adresse une frappe tendue qui va se loger le long du poteau gauche du but gardé par Razak Brimah.

On se dirige tout droit vers les prolongations jusqu’à une erreur de la défense congolaise. A la 77e minute, Lomalisa Mutambala commet une faute incontestable sur l’attaquant ghanéen, Christian Atsu. André Ayew, le capitaine des Black Stars, se charge de transformer le penalty. Une réalisation qui anéantit les espoirs de victoire des Léopards, qui n’ont pas réussi à réagir comme lors du premier but encaissé.

Le Ghana s’impose finalement sur le score de 2-1 face à la RD Congo. Les Congolais sortent par la petite porte, eux qui avaient fini à la première place du groupe C avec sept points, devant le Maroc, le Togo et surtout la Côte d’Ivoire, tenante du titre. Quant aux Black Stars, ils vont rencontrer le Cameroun le 2 février prochain à Franceville pour la deuxième demi-finale de la compétition.

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Législatives 2017 : le taux de participation ou la hantise du Pouvoir et de la classe politique

dim, 29/01/2017 - 20:45

Les partis politiques et Pouvoir ont la hantise du faible taux de participation aux prochaines élections législatives, prévues le mois de mai 2017. Les législatives représentent le seul rendez-vous électoral qui enregistre le plus faible taux de participation. Ce qui n’est pas le cas des élections locales (communales) et présidentielles, dont le taux de participation demeure meilleur.

Les partis politiques et les ministres du gouvernement multiplient leurs appels pour amener les citoyens à participer aux législatives, soulignant que la crédibilité de ces élections passe par un taux de participation acceptable. Or, ce taux n’arrive jamais à atteindre les 50%, comme ce fut le cas en 2012, ce qui avait alors amené plusieurs parties à appeler à dissoudre l’Assemblée populaire nationale (APN), laquelle est loin de représenter le peuple.

Cette fois-ci encore, le taux de participation aux législative risque d’être encore plus faible en raison du comportement de certains députés et de tout ce qui est rapporté à leur sujet. L’absentéisme des «élus du peuple» aux séances plénières de l’APN est une très mauvaise image que renvoient des députés, lesquels incitent les citoyens à ne pas voter. Le manque de débat contradictoire et la présentation de l’APN comme une simple chambre d’enregistrement où les députés se sont spécialisés dans la fonction de lever la main pour approuver toutes les lois, sont autant d’éléments qui expliquent les faibles taux de participation au vote.

Les salaires que perçoivent les députés et leur gloutonnerie pour bénéficier de plus en plus d’avantages sans pour autant se soucier des préoccupations des citoyens, ont contraint les votants à abandonner les chemins des bureaux de vote.

Aussi, le discours tenu par certains partis sur l’argent sale dépensé pour la députation n’encourage pas le simple citoyen à voter, alors qu’il a du mal à arrondir ses fins de mois. Il faut aussi préciser que le faible taux de participation au vote n’a rien à voir avec le boycott. Autrement dit, le comportement des Algériens ne doit pas être exploité ou récupéré par ceux qui appellent au boycott.

Il faut relever par ailleurs, que les votants algériens adoptent un autre comportement quand il s’agit des élections communales ou présidentielles. Les communales sont considérées comme étant des élections de proximité. Les citoyens ne votent généralement pas pour les candidats des partis, mais pour des candidats de leurs quartiers dont ils connaissent la réputation voire l’affiliation familiale.

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En présence du wali d’Oran: La Radieuse rend hommage au ministre Tebboune

dim, 29/01/2017 - 20:37

L’association Radieuse, présidée par monsieur Chafi Kada, a honoré le ministre de l’Habitat M. Abdelmajid Tebboune et ce, en présence du wali d’Oran Zaalane Abdelghani, du contrôleur de police chef de sûreté de wilaya, Nouasri Salah ainsi que le commandant du groupement de la gendarmerie d’Oran Aouedj Abdesslam.

Un trophée du mérite et un diplôme de reconnaissance ont été remis par le président de la Radieuse et monsieur Hansal Mohamed, au ministre de l’Habitat. Cette distinction est venue pour récompenser ses efforts soutenus et son excellente gestion, d’une structure sensible, ce qui a permis à des milliers de pères de familles, d’obtenir un logement décent ainsi que la bonne prise en charge du projet de la Grande Mosquée d’Alger.
Cela confirme le bon choix de son Excellence le président de la République monsieur Abdelaziz Bouteflika, de commis de l’Etat compétent, à même de mener à bien son programme dans l’intérêt du citoyen algérien.

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Formations politiques: Le MPA de Benyounès siphonne les autres partis

dim, 29/01/2017 - 20:31

Alors que l’information a commencé déjà à circuler en décembre dernier, le coordinateur du Mouvement populaire algérien (MPA) de la wilaya d’Alger, Abdelhakim Bettache, a tenu hier à présenter les nouveaux élus de l’APW d’Alger qui ont rejoint la formation de Amara Benyounès.

Il s’agit en effet de 8 élus de l’APW d’Alger, dont 5 du RND et 3 du FFS qui ont changé de couleur politique pour rejoindre le MPA qui se trouve en 3ème position à l’APW d’Alger représenté par 8 élus. Prenant la parole lors d’une conférence de presse au siège de son bureau à Alger, le coordinateur d’Alger, a tenu à présenter les nouvelles recrues du MPA. Ainsi, il a tenu également à citer les quelques avantages qu’offre son parti aux militants et qui ont convaincu les militants d’autres formations politiques de rejoindre le MPA. Il citera entre autres l’ouverture démocratique, l’encouragement des jeunes, les débats démocratiques et transparents… Le coordinateur du MPA d’Alger a affiché son optimisme quant à l’avenir de sa formation politique, tout en annonçant que d’autres recrues sont envisageables dans les prochains jours. Il citera notamment les P/APC de la Casbah, Bab El Oued et Rouiba. Abdelhakim Bettache qui rappelle que le MPA compte plus de 1600 élus à l’échelle nationale, a souhaité que le MPA occupera la deuxième place où même la première lors des prochaines législatives. C’est en effet, l’objectif et le souhait du président du MPA, Amara Benyounès qui l’a réitéré à maintes reprises. Ces nouvelles adhésions des élus locaux auront un grand rôle, selon le conférencier, dans le bon classement du MPA dans les différentes élections. «Le parti a gagné une grande place dans l’échiquier politique de la wilaya» a-t-il estimé.
Par ailleurs, le P/APC d’Alger-centre a rappelé que son parti a débuté les opérations de l’installation des commissions de préparation des élections législatives prochaines. Ces commissions veilleront à la réception et l’étude des dossiers de candidatures aux législatives prochaines. Le conférencier a rappelé que la première étape a été concrétisée la semaine dernière avec l’installation officielle de la commission nationale. Concernant le bureau fédéral d’Alger, M. Bettache dira qu’elle «vient d’être installée». La commission en question composée de 5 membres, sera en contact permanant avec la commission nationale qui étudiera et validera à son tour les choix de candidatures recueillies souligne le conférencier.
Il est à noter cinq élus de la formation d’Ahmed Ouyahia et trois élus du plus vieux parti de l’opposition, ont fait allégeance au parti d’Amara Benyounès en créant un groupe MPA au sein de l’APW d’ Alger. Le MPA se retrouve représenté à l’APW d’Alger malgré lui et se positionne comme la troisième force politique au sein de l’APW. Ainsi, sur un total de 55 élus, le Front de libération nationale (FLN), reste leader avec 29 élus, le FFS passe à 11 élus (14-3), le RND quant à lui est passé de 12 élus à 7 élus. Pour ce qui est du MPA, celui-ci se retrouve avec 8 élus.

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Mostaganem | Pour éviter les débordements: Les oueds Tin et Chélif seront mieux protégés par des travaux adéquats

dim, 29/01/2017 - 20:14

Dans le courant de cette semaine, des centaines de familles ont quitté leurs foyers, inondés par les eaux des Oueds Tin et Chélif dans les communes d’El Haciane, Achasta, Sidi Belatar et à Aïzeb et Amarna (Mostaganem), que les grandes chutes de pluie (cent quatre vingt millimètres en quelques jours), ont considérablement grossi et fait déborder. (Voir articles précédents).

Dès l’annonce des intempéries par les services de la météo, le wali a formé une commission de veille formée une commission de veille formée de la protection civile, de la gendarmerie, de la police et de responsables concernés. Ainsi, les secours ont été très vite dépêchés et le wali en personne s’est rendu sur les lieux pour s’enquérir de la situation et d’apporter l’aide morale et matérielle aux familles sinistrées. Lors de la quatrième session de l’APW pour l’année 2016, tenue jeudi dernier, le wali a déclaré que durant la période du sinistre, il avait expliqué la situation, directement au téléphone au ministre des Ressources en Eau. Ainsi, ce membre du gouvernement a accordé un montant appréciable devant permettre les études et les travaux de protection de l’oued Chélif quant au débordement, à la suite des grandes précipitations dira le wali. Celui-ci, annonce également que l’entreprise Cosider canalisations, est déjà sur place pour des travaux de protection de l’oued Tin et de la zone industrielle des Bordjas située à proximité, qui sera mise bientôt en valeur, grâce aux efforts du wali qui a obtenu l’appui et l’accord du Premier ministre et des ministères concernés. Il convient de signaler que le ministre des Ressources en Eau et de l’environnement effectuera incessamment une visite de travail dans la wilaya de Mostaganem, notamment les zones où les eaux desdits oueds ont inondé les maisons.

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Générique, insuline, biotechnologie et anticancéreux: Les quatre fronts de Saïdal

dim, 29/01/2017 - 19:46

Le gros morceau auquel s’attaque Saïdal, concerne les anticancéreux. Un judicieux investissement devant arriver à une production de 25 millions uv/an, réalisé avec une entreprise koweitienne North africa holding company. Lorsque l’on sait que l’essentiel de la lourdeur de la facture du médicament est en rapport avec les importations de produits anticancéreux, on mesure le caractère stratégique de l’investissement.

Le groupe pharmaceutique public Saïdal, affiche une grande ambition pour l’avenir. Selon son Pdg M. Yacine Tounsi, l’entreprise fera un bond appréciable dans le domaine du médicament en réalisant des investissements susceptibles de lui permettre de développer de nouvelles classes de médicaments. Il y a bien entendu le développement du générique, une option mondiale actuellement, eut égard aux économies que cela génère à la Caisse de sécurité sociale. Sur ce registre, trois unités entreront en production avant la fin du premier semestre 2017. Ces usines seront implantées à Cherchell, El Harrach et Constantine.
A côté de ce déploiement disons, classique, Saïdal se lance également dans les unités spécialisées. A ce propos, le Pdg révèlera que projet de production d’insuline humaine à Constantine en partenariat avec le groupe Novonordisk, «est dans un état d’avancement appréciable». La nouveauté de cet investissement est qu’il est orienté sur les produits nouveaux du laboratoire danois. Ainsi, outre l’insuline en flacon, Saïdal produira également de l’insuline nouvelle génération en cartouches (stylos). L’unité débutera son activité fin 2018, assurant ainsi une grande partie de l’approvisionnement du marché national. Ce qui permettra de réduire la facture d’importation. Il faut savoir que l’Algérie importe pour plusieurs millions de dollars d’insuline annuellement.
L’autre gros morceau auquel s’attaque Saïdal, concerne les anticancéreux. Un judicieux investissement devant arriver à une production de 25 millions uv/an,  réalisé avec une entreprise koweitienne North africa holding company. Lorsque l’on sait que l’essentiel de la lourdeur de la facture du médicament est en rapport avec les importations de produits anticancéreux, on mesure le caractère stratégique de l’investissement. Le projet est au stade des études et les travaux devraient être lancés au cours du premier semestre 2017.
L’ambition de Saïdal d’aller le plus haut possible dans la chaîne du savoir en ce qui concerne son métier de base, est visible dans la réalisation prochaine d’un nouveau Centre de Recherche et Développement à la nouvelle Ville de Sidi Abdallah. Un acte essentiellement fondateur d’une vision véritablement intégrée de l’industrie pharmaceutique nationale. Ce centre de recherche ouvrira la voie à la fabrication de médicaments issus de la biotechnologie particulièrement des bio-similaires et des vaccins, «un axe stratégique majeur dans le développement du groupe» affirme le Pdg de Saïdal.
Pour réaliser ce programme, l’entreprise dispose d’une enveloppe financière accordée par l’Etat de l’ordre de 20 milliards de DA. Le redéploiement de Saïdal relève donc d’une volonté politique clairement affirmée par les plus hautes autorités du pays, à l’effet de faire face aux nouveaux défis thérapeutiques que le pays doit affronter dans un proche avenir. Mais il reste que Saïdal est une entreprise et doit dégager des bénéfices. Cela pourra se faire par le biais des exportations de ses produits. Sur le sujet, M. Tounsi soutient que «des accords ont été conclus avec 13 pays africains avec lesquels Saïdal a ficelé des contrats d’exportation, via un distributeur de médicaments en Afrique». Pour cette année, il est prévu des opérations d’exportations vers notamment la Mauritanie, le Niger, la Côte d’ivoire, le Cameroun et le Burkina Faso.

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Open d’Australie: L’incroyable Federer de retour au sommet

dim, 29/01/2017 - 19:33

Près de cinq ans qu’il n’avait pas gagné un trophée majeur… l’incroyable Roger Federer a parachevé son retour au premier plan en remportant dimanche, à l’âge de 35 ans, son 18e titre du Grand Chelem à l’Open d’Australie, au terme d’une superbe finale contre son vieux rival Rafael Nadal, en cinq sets 6-4, 3-6, 6-1, 3-6, 6-3.

Le Suisse a réussi nombre d’exploits dans sa carrière, la plus fructueuse de l’histoire du tennis, depuis son premier succès à Wimbledon il y a quatorze ans. Mais celui-ci tiendra une place à part dans sa légende, à plus d’un titre.

Il n’est pas banal de remporter un tournoi du Grand Chelem à 35 ans: Federer est le deuxième joueur le plus vieux à y parvenir dans l’ère professionnelle après l’Australien Ken Rosewall dans les années 1970.

Il n’est pas facile non plus de continuer à croire en soi-même après une aussi longue période de disette. La dernière fois qu’il avait soulevé un trophée majeur, c’était à Wimbledon en 2012. A Melbourne, personne n’avait attendu plus longtemps que lui entre deux titres, son quatrième datant de 2010.

Le plus époustouflant est d’y parvenir dès son premier tournoi officiel de l’année, après s’être arrêté pendant six mois, de juillet à janvier, pour soigner une blessure au genou.

« Quand nous nous sommes vus à ton académie à Majorque il y a trois ou quatre mois, on n’aurait pas pensé qu’on se retrouverait ici! », a lancé le Suisse à son adversaire, qu’il laisse à quatre titres majeurs de lui (18 à 14).

Avec la manière

Federer a gagné avec la manière. Bien obligé! car en tant que tête de série N.17, son classement le plus bas depuis seize ans, il a eu un parcours extrêmement escarpé. Il est le premier champion de Grand Chelem à battre quatre top 10 en route vers le titre (Tomas Berdych, Kei Nishikori, Stan Wawrinka et Rafael Nadal) depuis 35 ans.

Comme rajeuni par sa période d’éloignement, il a parfaitement su profiter de l’élimination précoce des deux patrons du circuit ces deux dernières saisons, Novak Djokovic, double tenant du titre, et Andy Murray, N.1 mondial.

Que sa victoire ait été remportée aux dépens de Nadal la rend plus savoureuse encore car, toute sa carrière durant, l’Espagnol a été celui qui lui a le plus souvent barré la route. Il ne l’avait pas battu dans une finale de Grand Chelem depuis dix ans et la finale de Wimbledon 2007.

Federer, qui reste mené 6-3 dans ces matchs au sommet, a pris en particulier sa revanche sur la finale de 2009 à l’Open d’Australie, perdue contre Nadal en cinq sets. Cette année-là, il avait ému le public en fondant en larmes pendant la remise des prix. Il en a de nouveau versé une petite après la balle de match, mais pas de la même nature.

La rencontre a été à la hauteur de la légende de ces deux champions: longue (3h 38 min), intense, incertaine et spectaculaire.

Un cinquième set éblouissant

Le Suisse a joué par moments un tennis de rêve, multipliant les coups gagnants. Solide au service (20 aces), il a fait mal bien sûr avec son coup droit, mais aussi en revers, parfois son talon d’Achille contre Nadal.

Il a eu aussi quelques passages à vide et ce sont ses fautes qui ont permis au Majorquin de rester dans le match. C’est Nadal qui a d’ailleurs fait le break le premier dans la cinquième manche, la plus éblouissante. Federer a été mené 2-0 et 3-1, puis il a marqué les cinq derniers jeux du match en retrouvant son tranchant du fond du court.

Peut-être l’Espagnol, revenant lui aussi après deux mois et demi sans compétition, a-t-il payé les cinq heures d’efforts nécessaires pour battre le Bulgare Grigor Dimitrov en demi-finale et le jour en moins qu’il a eu par rapport au Suisse pour récupérer.

« J’aurais été content de faire match nul ce soir et de partager le trophée avec Rafa », a dit le Suisse.

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Merkel: les restrictions américaines à l’immigration « non justifiées »

dim, 29/01/2017 - 19:30

Angela Merkel ne juge pas « justifiées » les restrictions à l’immigration aux Etats-Unis de ressortissants de sept pays musulmans décidées par Donald Trump, a affirmé dimanche le porte-parole de la chancelière allemande, Steffen Seibert.

« Elle est convaincue que même dans le cadre de la lutte indispensable contre le terrorisme il n’est pas justifié de placer sous une suspicion généralisée des gens en fonction de leur origine ou croyance », a dit le porte-parole dans un communiqué.

« La chancelière regrette l’interdiction d’entrée (aux Etats-Unis) imposée par le gouvernement américain contre les réfugiés et les ressortissants de certains pays », a ajouté Steffen Seibert.

Le gouvernement allemand « va maintenant examiner les conséquences » de cette interdiction pour les citoyens allemands ayant une double nationalité et qui sont touchés par les mesures américaines, a-t-il précisé.

La condamnation allemande survient au lendemain d’un entretien téléphonique entre Donald Trump et Angela Merkel. Les communiqués publiés à l’issue de cet échange aux Etats-Unis et en Allemagne ne faisaient pas mention des nouvelles restrictions à l’immigration sur le sol américain.

« La Convention de Genève sur les réfugiés appelle la communauté internationale à accueillir les personnes fuyant la guerre sur une base humanitaire », et « la chancelière a fait valoir » cela lors de son entretien téléphonique avec Donald Trump, a précisé le porte-parole.

Le décret américain sur la « protection de la nation contre l’entrée de terroristes étrangers aux Etats-Unis », entré en vigueur vendredi, interdit pour 90 jours l’entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays jugés à risque par Washington: Irak, Iran, Yémen, Libye, Syrie, Soudan et Somalie.

Le nouveau chef de file des sociaux-démocrates allemands, membres de la coalition gouvernementale d’Angela Merkel, Martin Schulz, a sévèrement critiqué Donald Trump dans le même temps à Berlin.

Avec ses mesures, notamment le projet de mur anti-migrants à la frontière avec le Mexique, M. Trump « a brisé de manière insupportable un tabou », a-t-il dit, reprochant au président américain ses « propos dangereux et honteux » contre les minorités.

Donald Trump a néanmoins aussi des partisans en Allemagne, y compris au sein de la propre famille politique conservatrice d’Angela Merkel.

Le dirigeant du parti bavarois CSU, allié de la CDU de la chancelière, a rendu hommage dimanche à la méthode du nouveau président américain.

« Il applique point par point de manière conséquente et rapide ses promesses électorales » alors qu’en Allemagne tout cela prendrait des mois, a dit Horst Seehofer au journal Bild.

Sans soutenir sur le fond toutes les mesures prises par la nouvelle administration américaine, M. Seehofer a fait valoir que Donald « Trump a été élu dans une élection démocratique et libre et que cela doit être respecté. « Je trouve que ce respect manque en ce moment », a-t-il ajouté.

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Afflux record de visiteurs sur la station climatique de Tikjda

dim, 29/01/2017 - 19:26

BOUIRA – La station climatique de Tikjda, située à une trentaine de kilomètres au nord-est de la ville de Bouira, connaît depuis quelques jours un afflux massif de visiteurs venus de plusieurs wilayas du pays pour admirer la beauté du site en cette période de neige.

Depuis l’arrivée des premiers flocons de neige il y’a quinze jours, les visiteurs, des jeunes et des moins jeunes en famille viennent chaque jour de Bouira et de wilayas limitrophes comme Béjaïa, Bordj Bou Arréridj et M’Sila pour visiter Tikjda et découvrir la beauté que leur offre dame nature en cette période de fortes chutes de neige notamment.

Samedi et dimanche, un grand nombre de véhicules était garé sur les bas-côtés de la route nationale n° 33 menant vers le centre national de sport et de loisir de Tikjda (CNSLT). Un immense embouteillage a empêché beaucoup de visiteurs automobilistes de rejoindre ce centre.

« Nous sommes obligés de trouver un coin où garer la voiture parce que nous ne pouvons pas atteindre le centre de sport vu que la voie d’accès est complètement congestionnée par les véhicules », a confié Chafik, un visiteur venu de Bouira. Lui et sa famille ainsi que bien d’autres visiteurs ont été obligés de parcourir à pied une distance de 3 km pour arriver au CNSLT, qui est doté de toutes les commodités.

A travers les différents coins du site, les enfants et leurs familles organisent des batailles rangées de boules de neige, d’autres immortalisent ces moments par des selfies. Quant aux plus jeunes, à défaut de ski ou de luge, ils improvisent d’autres moyens en s’installant confortablement dans des moitiés de jerricans pour se laisser glisser du haut de petites pentes enneigées.

Dans un climat de joie, plusieurs autres visiteurs confectionnent des bonhommes de neige tout le long de cette route, dont les familles se font prendre en photo à côté de ces sculptures.

« Depuis quelques jours le site draine un grand nombre de visiteurs, des familles notamment, qui viennent chaque jour pour profiter de la période de neige », a indiqué à l’APS Mohamed Ameziane Belkacemi, chargé de la communication au CNSLT.

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Quelque 25.000 familles affectées par les intempéries à travers le pays

mer, 25/01/2017 - 19:41

EL-BAYADH – Quelque 25.000 familles ont été affectées à travers 21 wilayas suite aux dernières intempéries qu’a connues le pays, a affirmé mercredi dans la wilaya d’El-Bayadh la présidente du Croissant-Rouge algérien (CRA).

Présidant une opération de distribution d’aides au profit de 53 familles défavorisées de la commune de Labiodh Sidi-Cheikh (110 km Sud d’El-Bayadh), Saïda Benhabilès a indiqué qu’un appel a été lancé aux âmes charitables et partenaires du son organisation pour s’impliquer dans cette action de solidarité initiée par le CRA afin d’apporter assistance aux familles démunies.

Saluant l’action de proximité manifestée par les bénévoles de cette organisation humanitaire, la présidente du CRA a ajouté que cet élan de solidarité n’a pas ciblé uniquement les familles défavorisées algériennes, mais a profité également à des ressortissants étrangers, à l’instar de la prise en charge de 162 ressortissants étrangers de diverses nationalités africaines dans la commune d’El-Eulma (Sétif).

Mme. Benhabiles a, dans ce contexte, mis en avant l’importance de la solidarité et de la cohésion entre membres de la société qui, a-t-elle dit, « sont un héritage de valeurs nobles et authentiques qu’il appartient d’ancrer dans la société. »

La présidente du CRA a, lors de cette seconde journée de sa visite dans la wilaya d’El-Bayadh, visité plusieurs régions, dont celles d’El-Manhar et de Fedj El-Deffali où les aides de solidarité ont été favorablement accueillies par les bénéficiaires.

Mme Benhabilès s’était, lors de la première journée de sa visite, rendue à la localité enclavée de Dir El-Hassiène, dans la commune de Sidi-Taifour, où elle a procédé à une remise d’aides de solidarité, constituées de couvertures et d’effets vestimentaires, à des familles nécessiteuses, et s’est engagée à faire parvenir des chaises roulantes aux personnes aux besoins spécifiques.

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Zoukh: Relogement de 52.000 familles en trois ans à Alger

mer, 25/01/2017 - 19:38

ALGER – Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a affirmé mercredi à Alger, que plus de 52.000 familles avaient été relogées dans la wilaya d’Alger durant les trois dernières années (de 2014 à 2016).

Lors d’une conférence-débat au Forum du quotidien Echaab sur les projets et ateliers ouverts dans la wilaya d’Alger, M. Zoukh a indiqué qu’un grand nombre de famille avait bénéficié de logements, tous types confondus, à l’instar du logement social ppublic (36.000 unités), du logement public participatif (45.000), ainsi que des programmes AADL et LPP.

Les habitants des bidonvilles, des caves, des terrasses et des batisses menaçant ruine, ont bénéficié des opérations de relogement dans la wilaya d’Alger depuis l’année 2014 (de 1 à 22 opérations), a-t-il affirmé, indiquant que la 22ème opération de relogement dans la wilaya, qui est en cours de préparation, serait affectée aux familles résidant dans des habitations précaires, des haouchs, des caves et des chalets.

Les intempéries ont retardé cette opération et celles relatives à l’aménagement des nouvelles cités, a ajouté M. Zoukh.

La 22ème opération de relogement sera suivie d’autres opérations de relogement de 23 à 27, a-t-il ajouté.

– Plus de 15.000 recours enregistrés depuis 2014 –

Plus de 15.000 recours ont été introduits par les familles exclues des listes des bénéficiaires de logements sociaux depuis le début de l’opération de relogement dans la wilaya d’Alger, dont 7.500 recours acceptés, a déclaré le wali.

M. Zoukh a révélé que plus de 2.000 affaires liées à de fausses déclarations avaient été soumises à la justice. Plus de 70 logements ont été récupérées, a soutenu Zoukh.

En réponse à une question relative aux constructions inchevées, M. Zoukh a indiqué que ce dossier était en cours d’étude, soulignant que « le problème consiste en les personnes ayant érigé leurs construction sur des terres agricoles ou au niveau des forêts, suite à quoi leur situation ne peut être régularisée sauf sur décisions émanant des autorités centrales ».

-Des projets pour l’organisation du trafic routier et la propreté de l’environnement-

M. Zoukh a souligné que la wilaya d’Alger oeuvrait à trouver des solutions efficaces en vue d’organiser le trafic routier, rappelant la création d’une joint-venture algéro-espagnole chargée de l’élaboration d’une étude à même de régler ce problème.

Il a mis l’accent également sur le rôle des Algérois, appelés à contribuer à l’embellissement de la capitale, invitant ces dernier à se déplacer en métro, tramway, train, Etusa et bus privé, pour mettre fin aux embouteillages.

Quant à la propreté de l’environnement, M. Zoukh a fait savoir que 500 points noirs sur Alger avaient été pris en charge et aménagés en espaces verts.

« La capitale compte 25 forêts dont 13 aménagées et 12 à aménager prochainement », a-t-il ajouté.

Concernant la mise en place d’un plan ORSEC, le wali d’Alger a indiqué « qu’un contrat de deux ans a été signé avec un partenaire étranger pour élaborer une étude dans ce sens ».

Le relogement des familles résidant sur les deux rives de Oued El Harrach a permis d’éviter la « catastrophe » (Zoukh)

ALGER- Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh a affirmé mercredi que le relogement, il y a quelques années, des 7.000 familles qui résidaient dans les bidonvilles construits sur les rives de oued El-harrach a permis d’éviter « la catastrophe », compte tenu des récentes intempéries.

Invité du Forum du quotidien Echaab, M. Zoukh qui présentait le plan stratégique d’Alger 2015-2035, a indiqué que Oued El Harrach avait connu cette année sa plus importante crue depuis 1954, précisant que si les services de la wilaya d’Alger n’avaient pas accélérés le relogement des 7.000 familles qui résidaient dans les bidonvilles construits sur les rives de l’Oued, Alger aurait connu une véritable catastrophe ».

Le wali d’Alger a ajouté que la même « catastrophe » aurait pu affecter près de 2.000 familles à Oued Ouchayeh qui ont également été relogées.

Quant aux mesures préventives contre les éventuelles catastrophes naturelles, le wali a rappelé que le bureau d’étude algéro-espagnol spécialisé dans l’aménagement urbain, qui a procédé à l’élaboration d’une étude de deux ans pour l’acquisition de matériels sophistiqués scannant les sols.

Concernant les familles sinistrées du fait de la remontée des eaux de certains oueds, à l’instar d’El Hamiz, et celles résidant dans de vieilles bâtisses à la Casbah et les bidonvilles de Bordj Elkiffan, la wali a indiqué « qu’elles peuvent regagner leurs maisons après les travaux de déblaiement en

attendant de les prendre en charge au titre de la 22e opération de relogement ou des opérations suivantes ».

En réponse à une question sur Oued Ouled Larbi à Dekakna à Douéra, où sont déversés les déchets solides des usines avoisinantes, Le wali d’Alger a affirmé qu’un « dossier concernant ce Oued et la foret de Oued Chebel, objet de pillage et d’actes de destruction, sera bientôt ouvert ».

Récupération de 500 assiettes foncières après élimination   des points noirs

Les services de la wilaya d’Alger ont pu récupérer près de 500 assiettes foncières après avoir éliminé un ensemble de points noirs qui faisaient office de décharges pour déchets solides. Grâce aux efforts de l’entreprise « ASROUT », ces espaces ont été libérés de cette accumulation de déchets empêchant ainsi toute sorte d’activité dans ces lieux, a affirmé M. Zoukh.

« Ces assiettes sont destinées à la construction d’espaces verts et de loisirs pour jeunes et enfants. Dans le cadre du plan vert, les services de la wilaya oeuvrent à l’aménagement de 25 forêts urbaines dont 13 ont été touchées par cette opération en attendant d’affecter des enveloppes financières pour les 12 restantes », a-t-il ajouté.

Ces forêts seront dotées d’éclairage public à l’instar de celles de Ben Aknoun, Bordj El Kiffan et autres dans le but de permettre au citoyen de bénéficier de ces espaces de jour comme de nuit durant la saison estivale.

Installation de 500 nouveaux éclairages à travers la capitale

Dans le cadre du plan d’aménagement, la wilaya d’Alger bénéficiera d’un système nouveau et efficace pour la circulation routière afin de désengorger le trafic routier à l’intérieur comme à l’extérieur de la ville.

M. Zoukh a révélé l’accord conclu récemment dans le cadre du partenariat algéro-espagnol pour la gestion des routes en mettant 500 feux de signalisation pour organiser le trafic routier.

Il a affirmé dans ce sens que le fait de garantir le transport, d’améliorer les conditions et d’obliger les transporteurs à respecter le cahier des charges ainsi que l’application des mesures coercitives, encourageraient les citoyens à utiliser les moyens de transports communs (privés ou publics), limitant ainsi l’utilisation des véhicules.

Dans ce cadre, le délai accordé aux transporteurs privés prendra fin prochainement, ce qui obligera ces derniers à respecter les conditions prévues ou se voir retirer définitivement l’autorisation de transport, a-t-il soutenu.

Répondant à une question sur la statut juridique de certains élus des communes de la capitale poursuivis en justice, M. Zoukh a indiqué que les autorités de wilaya appliqueraient la loi dans ce cadre.

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Numérisation de l’activité douanière début 2018 (DG)

mer, 25/01/2017 - 19:35

SKIKDA- Le directeur général des Douanes algériennes, Kadour Bentahar, a affirmé mercredi à Skikda que l’activité douanière passera officiellement, début 2018, vers « un nouveau système informatique » qui consacrera sa numérisation.

En plus d’un accompagnement de l’investissement productif, la numérisation élèvera l’efficacité de l’appareil douanier dans l’intérêt de l’économie nationale et de sa protection, a ajouté M. Bentahar lors d’une visite de travail à la wilaya.

Le DG a notamment présidé le raccordement de l’inspection divisionnaire principale des hydrocarbures de la grande zone industrielle à la base de données de l’administration des douanes, afin de faciliter les opérations de déclarations douanières et donner davantage de précision aux données sur la valeur et les quantités des divers produits énergétiques et hydrocarbures.

Le nouveau code des douanes qui introduit des amendements de l’ordre de 45%, souligne le rôle économique et sécuritaire de l’administration douanière à travers, notamment, de la lutte contre la criminalité transfrontalière et assiste le douanier dans ses missions, a notamment relevé M. Bentahar.

Le même responsable a porté également l’accent sur le fait que ce nouveau code garantit un accompagnement « efficace » aux opérateurs économiques qui bénéficient de facilités à leur tête le guichet unique qui « sera généralisé à tous les ports ».

Le DG des douanes a également inspecté les services douaniers à l’entreprise portuaire de Skikda avant de visiter le guichet unique réservé à l’exportation au port sec.

Sur ce dernier site, M. Bentahar a insisté sur la présence des services agricoles au niveau des guichets uniques ainsi que des services du commerce et du port, saluant le fait que la wilaya de Skikda ait pris l’initiative d’assurer la présence de ces services.

La direction des douanes de Skikda a réalisé en 2016 des recouvrements douaniers estimés à 80 milliards de DA, alors que les exportations d’hydrocarbures ont connu une hausse de 10 %, ont indiqué les responsables douaniers.

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Renouvellement partiel des membres du Conseil de la concurrence

mer, 25/01/2017 - 19:27

ALGER- Une nouvelle composante du collège du Conseil de la concurrence a été installée mercredi en remplacement des membres dont le mandat a expiré mi-janvier en cours, alors que son président, Amara Zitouni, a été reconduit à la tête du Conseil.

Sur neuf (9) membres du Conseil, quatre (4) ont été nouvellement installés alors que cinq (5) autres ont été reconduits, a expliqué à la presse M. Zitouni lors de la cérémonie d’installation.

Ainsi, Abdelmadjid Dennouni et Abdelmalek Benabbas (spécialistes en économie), Meriem Ammiche et Mohammed Tayeb Medjhahed (spécialistes en droit) ont été désignés comme nouveaux membres permanents dans cette institution de régulation par décret présidentiel.

M. Dennouni, qui préside également la Confédération générale du patronat du BTP, a été nommé vice-président du Conseil.

Concernant les membres reconduits pour un nouveau mandat, il s’agit d’Amara Zitouni en tant que président du Conseil, et Djilali Slimani, Mohamed Mounir Belabdelouahab et Mohamed El-Bey (spécialistes en économie) et Abdelhafid Bougandoura (juriste et membre d’une organisation de protection du consommateur).

Réactivé en 2013 après dix années d’hibernation, le Conseil de la concurrence est composé de douze (12) membres dont six (6) permanents et six (6) non permanents, nommés par décret présidentiel et exercent leurs fonctions à plein temps pour un mandat de quatre ans.

Six (6) membres sont choisis parmi les personnalités et experts ayant des compétences dans les domaines de la concurrence, de la distribution, de la consommation et de la propriété intellectuelle, quatre (4) membres sont choisis parmi les professionnels et deux (2) autres membres représentent

les associations de protection des consommateurs.

« Aujourd’hui, on se retrouve avec neuf membres, un nombre suffisant pour siéger et prendre des décisions en attendant de compléter la formation du collège avec trois autres membres », a indiqué M. Zitouni.

Les trois membres restants devraient être choisis parmi les magistrats de la Cour suprême ou de la Cour des Comptes pour permettre au Conseil de mieux jouer son rôle, a-t-il avancé.

Pour rappel, le Conseil de la concurrence est une autorité administrative autonome qui agit au nom et pour le compte de l’Etat pour faire respecter les règles de la concurrence. Il est placé auprès du ministre chargé du commerce.

Pour garantir une réelle connaissance et mise en oeuvre des principes et règles de concurrence, il a compétence de décision, de proposition et d’avis qu’il exerce de sa propre initiative ou à la demande du ministre chargé du commerce ou de toute autre partie intéressée.

Cette institution a pour principale mission de favoriser et de garantir, par tous moyens utiles, la régulation efficiente du marché et d’arrêter toute action ou disposition de nature à assurer le bon fonctionnement de la concurrence et à promouvoir la concurrence dans les zones géographiques ou les secteurs d’activité ou la concurrence n’existe pas ou est insuffisamment développée.

Le Conseil de la concurrence peut prendre toute mesure sous forme notamment de règlement, de directive ou de circulaire qui est publiée dans le bulletin officiel de la concurrence.

Il peut faire appel à tout expert ou entendre toute personne susceptible de l’informer. Il peut également saisir les services chargés des enquêtes économiques notamment ceux du ministère chargé du commerce pour solliciter la réalisation de toute enquête ou expertise portant sur des questions relatives aux affaires relevant de sa compétence.

Si des pratiques restrictives de concurrence sont relevées, le Conseil engage toutes les actions nécessaires pour y mettre fin de plein droit.

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Poisson: Stagnation de la production nationale

mer, 25/01/2017 - 19:10

ALGER- Le secteur de la pêche enregistre une stagnation dans la production avec 100.000 tonnes de ressources halieutiques produites annuellement contre une demande estimée à 200.000 t/an, a indiqué mercredi à Alger le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdesselam Chalgoum .

Ce net déséquilibre entre l’offre et la demande est la raison pour laquelle les prix du poisson demeurent « inaccessibles » à une large couche des consommateurs, a-t-il relevé lors d’une rencontre avec les professionnels du secteur.

En outre, a-t-il poursuivi, « les réserves des ressources halieutiques dans le bassin méditerranéen sont limitées, et ses 1,2 million de tonnes de ressources sont partagées par 23 pays méditerranéens ».

Dans ce sens, il a considéré que cette situation n’est que « motivante » pour faire en sorte que se développe la filière d’aquaculture dans les zones internes du pays.

Le ministre a fait aussi savoir que 122 projets d’investissements répartis sur le territoire national étaient finalisés et validés par les commissions techniques relevant du secteur.

Ces projets ont pour but de renforcer non seulement les capacités de production dans la filière halieutique (maritime) mais aussi d’investir davantage dans le domaine de l’aquaculture dans les régions internes.

Pour sa part, le directeur général de la pêche et de l’aquaculture auprès du même ministère, M. Taha Hamouche, a affirmé que quelque 2.500 microprojets étaient en phase de finalisation pour les lancer à travers plusieurs wilayas.

Abordant le quota de pêche de thon rouge de l’Algérie pour 2017 qui a été augmenté à 1.046 tonnes, le ministre a indiqué que la campagne de pêche de ce poisson débuterait en mai prochain.

Selon lui, 17 opérateurs nationaux disposent des moyens pour investir dans ce créneau et qu’un appel à manifestation d’intérêt sera lancé dans ce sens par la commission nationale de pêche du thon rouge pour postuler à la campagne de pêche de la saison 2017.

Par ailleurs, le ministre a évoqué l’actuelle forte hausse des prix de la pomme de terre mais a réitéré que le marché s’est vu tout récemment approvisionné par des quantités considérables de stocks de cette tubercule à un prix de 38 DA/kg pour répondre à la demande.

Il a relevé que le prix de la pomme de terre avait enregistré une augmentation pour atteindre un prix moyen national de 65 DA en conséquence des intempéries qui se sont traduites par des ruptures d’approvisionnement du fait que les agriculteurs accèdent difficilement à leurs champs submergés par les eaux de pluie et la neige, sans compter le problème de blocage des axes routiers pour en assurer le transport.

Selon lui, ce phénomène de hausse des prix de la pomme de terre est passager du fait que le problème n’est pas imputable à un manque de production mais plutôt à des perturbations climatiques.

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Le Koweït exécute sept personnes dont trois femmes et un prince

mer, 25/01/2017 - 19:09

Sept personnes condamnées à mort au Koweït dans des affaires de droit commun, dont un membre de la famille régnante des Al-Sabah et trois femmes, ont été pendues mercredi, les premières exécutions depuis juin 2013, a annoncé un porte-parole du procureur général.

L’une des trois suppliciées est une Koweïtienne qui avait été condamnée pour avoir mis le feu à une tente lors d’un mariage, provoquant la mort de 57 personnes. Les deux autres femmes sont de nationalité philippine et éthiopienne.

Cheikh Fayçal Abdallah Al-Jaber Al-Sabah, le premier membre de la famille régnante à jamais avoir été exécuté, avait lui été condamné pour avoir tué par balle en 2010 un autre membre des Al-Sabah avec lequel il avait un différend.

Les autres suppliciés sont deux Egyptiens, condamnés pour meurtre avec préméditation, et un ressortissant du Bangladesh condamné pour enlèvement et viol.

La Koweïtienne Nusra al-Enezi avait été reconnue coupable d’un crime qui avait suscité une vive indignation au Koweït. Selon la justice, elle avait mis le feu en 2009 dans une tente lors du remariage de son époux, provoquant la mort de 57 personnes, principalement des femmes et des enfants.

Cette femme avait déclaré lors de son procès avoir voulu se venger de son mari.

La Philippine et l’Ethiopienne sont des employées de maison qui ont assassiné, selon la justice koweïtienne, des membres des familles de leurs employeurs.

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Accord d’investissement de près de 300 millions usd entre un groupe privé algérien et un groupe agricole américain

mer, 25/01/2017 - 19:05

ALGER- Un protocole d’accord portant sur un investissement de 250 à 300 millions de dollars (environ 25 à 30 milliards de DA), dans le domaine agricole a été signé lundi à Alger entre le groupe laitier algérien privé Tifralait et le groupe agricole international américain.

Aux termes de cet accord, les deux groupes vont créer une joint-venture pour la réalisation d’un méga projet agricole dans la wilaya d’Adrar (sud) s’étendant sur une superficie totale de 25.000 hectares (ha).

L’accord a été signé par le P-dg de Tifralait, Mohamed Medjekane et le président du groupe américain, Dale Didion, en présence du ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche Abdesselam Chelghoum, du président du Conseil d’affaires algéro-américain Smail Chikhoun et du président de la Confédération des industriels et des producteurs (CIPA), Abdelaziz Henni.

Ce projet qui sera réalisé selon la règle du 51/49% régissant l’investissement étranger en Algérie et donnant la majorité du capital à la partie algérienne, touche plusieurs filières agricoles dont la pomme de terre, les engrais, les céréales, l’élevage de bovins laitier, les aliments de bétails, le maïs et le soja.

Concernant la filière lait, les deux partenaires visent à atteindre une production de 190 millions de litres de lait/an et 20.000 tonnes de viandes rouges/an.

Il s’agira également de produire 22.000 tonnes/an de céréales et 105.000 tonnes d’aliments de bétails. Le projet vise la création de 1.500 postes d’emplois.

L’exécution de ce projet se fera par plusieurs phases, la première concernera la culture céréalière avec l’aménagement de 1500 ha dès l’année en cours.

Dans la deuxième étape, les partenaires passeront aux cultures fourragères et à la pomme de terre avant de se lancer dans l’élevage de bovins laitiers avec l’importation de 3.000 vaches laitières en moyenne par an, l’objectif étant d’arriver à 15.000 vaches au bout de cinq à six ans, a expliqué M. Chikhoune.

La troisième phase de ce mega projet sera consacrée à l’activité de transformation de la pomme de terre (flocons de pomme de terre déshydratée) et à la production de poudre de lait.

« C’est un projet très important qui va se réaliser graduellement étant donné les multiples techniques qui seront introduites dans chaque filière et à chaque étape », a souligné M. Chikhoune.

Le consortium américain compte au moins six sociétés américaines dont des multinationales issues notamment de plusieurs Etats dont l’Idaho et la Californie ainsi que des experts dans différents domaines auxquels fera appel la société mixte pour la concrétisation de ses différents projets à Adrar.

L’entreprise Tifralait a commencé comme producteur de lait en 1987 dans la wilaya de Tizi-Ouzou avant de passer à l’activité transformation de lait.

M. Chelghoum a, pour sa part, salué la conclusion de ce partenariat, le deuxième du genre après celui d’El Bayadh conclu en 2016. « Cela signifie que la coopération entre l’Algérie et les Etats-Unis va bien », a-t-il dit, et ce, grâce, a-t-il ajouté, à « la volonté politique » exprimée par les deux pays.

Il a souligné, dans ce contexte, que la stratégie du gouvernement algérien accorde une « importance capitale » à l’investissement privé et au partenariat privé-privé et privé-public.

« Les Américains, par leur pragmatisme ont donné, aujourd’hui la preuve que le marché algérien est porteur notamment dans le domaine agricole », a-t-il soutenu.

« Vous avez tout à gagner en s’associant avec des opérateurs américains », a dit M. Chelghoum en s’adressant aux opérateurs algériens.

En mars prochain, une mission d’affaires composée d’opérateurs algériens sera organisée par le Conseil d’affaires algéro-américain pour visiter des Etats américains et chercher des partenaires dans le domaine agricole, a indiqué M. Chikhoune.

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Messahel souligne la nécessité pour la Libye d’avoir des institutions « fortes »

mer, 25/01/2017 - 19:03

ALGER – Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a souligné mercredi à Alger la nécessité pour la Libye de se doter d’institutions fortes « pour combattre le terrorisme et le crime organisé ».

Lors d’une rencontre avec la presse nationale, M. Messahel a affirmé que l’urgence pour la Libye « est d’aller vers des institutions fortes à leur tête une armée et un gouvernement d’union nationale pour notamment combattre le terrorisme et le crime organisé », estimant que les Libyens « ont les capacités de reconstruire leur pays ».

A cette occasion, le ministre a réitéré la position algérienne pour le règlement de la crise libyenne basée sur le respect de la souveraineté de la Libye, la non-ingérence dans ses affaires internes et le dialogue interlibyen, affirmant que l’Algérie « jouit de la confiance des différentes parties libyennes en étant à équidistance de toutes ces parties ».

Pour M. Messahel, la solution politique à cette crise « ne doit pas être imposée mais doit émaner des Libyens eux-mêmes dans le cadre d’un dialogue  impliquant toutes les parties libyennes concernées ».

Il a indiqué que l’accord politique du 17 décembre 2015, signé sous l’égide de l’Onu, « a été conclu pour gérer une transition » en prévoyant la mise en place de trois institutions, à savoir la chambre des représentants, le Haut comité d’Etat et le Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale.

« Ce processus onusien tarde à être mis en œuvre et il y a risque de dérives », a-t-il fait remarquer.

Concernant les efforts de l’Union africaine (UA) pour le règlement de la crise libyenne, il a rappelé la mise en place d’un Comité de cinq chefs d’Etat africains pour la gestion de cette crise, ajoutant que l’Algérie avait demandé l’élargissement de ce Comité aux pays voisins.

« Notre demande a été entendue et retenue et le Comité s’est transformé en 5+7 », a-t-il souligné.

Dans le cadre de ces efforts, le Comité chargé de la Libye se réunira vendredi à Brazzaville (Congo) au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA.

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Le président Bouteflika charge Sellal de le représenter au sommet sur la Libye à Brazzaville

mer, 25/01/2017 - 18:51

ALGER- Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a chargé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de le représenter aux travaux du sommet du Comité de Haut niveau sur la Libye qui se tiendra vendredi à Brazzaville (République du Congo), indique mercredi un communiqué des services du Premier ministre.

Mandaté par l’Union africaine, le Comité de Haut niveau aura à se pencher sur « l’évolution du dossier libyen et sur les voies et moyens susceptibles de parvenir à une solution rapide et consensuelle à ce conflit », précise-t-on de même source.

Outre les représentants des pays membres du Comité, il réunira, notamment, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays limitrophes de la Libye, ajoute le communiqué.

Le Premier ministre sera accompagné du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.

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