Vous êtes ici

Algérie 360

S'abonner à flux Algérie 360 Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Mis à jour : il y a 1 mois 3 semaines

Plus 8,8 millions mines de l’ère coloniale détruites, fin des opérations de déminage

mer, 25/01/2017 - 18:27

ALGER- Le nombre de mines datant de l’ère coloniale détruites par l’Armée nationale populaire le long des frontières Est et Ouest du pays s’élèvent à 8.854.849 mines, a indiqué mercredi à Alger un responsable du ministère de la Défense nationale, qui a annoncé la fin des opérations de déminage et de destruction de ces mines.

« L’achèvement de l’opération de déminage couronne plus de 50 années d’efforts continuels et de travail sur le terrain pour l’éradication définitive du fléau des mines de notre pays, ce qui a permis la destruction de 8.854.849 mines », a déclaré le général Boualem Madi, directeur de la communication, de l’information et de l’orientation de l’Etat-Major de l’ANP, dans une allocution au nom du général de Corps d’Armée, Vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’ANP.

M. Madi, qui intervenait lors d’un point de presse organisé au niveau du Musée Central de l’Armée, a mis aussi l’accent sur l’importance de la réussite de l’opération de déminage et ses résultats positifs aux dimensions humanitaires et de développement.

L’achèvement de l’opération de déminage et de destruction des mines a permis « la livraison aux autorités locales de 62.421,194 ha de terres assainies afin de les exploiter dans le cadre de la relance du développement local dans les zones frontalières », a-t-il indiqué.

« Ces opérations accomplies par des détachements spécialisés du Génie de Combat relevant du Commandement des Forces terrestres, se sont déroulées dans des conditions très difficiles, à commencer par l’effet des conditions météorologiques, la difficulté des reliefs, l’intensité des massifs forestiers ainsi que l’effacement des repères des lignes minées », a-t-il expliqué.

« Les efforts laborieux de l’ANP en termes de destruction des mines témoignent du respect de l’Algérie envers ses engagements internationaux, notamment l’article 5 de la convention d’Ottawa, relatif à l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transport des mines antipersonnel, ce qui a été couronné par l’organisation de la première opération de destruction des stocks de mines antipersonnel, au mois de décembre 2004 au polygone de tirs de Hassi Bahbah

(1ère Région militaire), supervisée par le Président de la République, Chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale », a-t-il poursuivi.

Cette première opération « a été suivie par plusieurs autres opérations de destruction de mines, clôturées lors d’une cérémonie organisée au mois de novembre 2005, sous l’égide du Président de la République, et ce, en présence du corps diplomatique accrédité en Algérie, des observateurs internationaux, des organisations non gouvernementales, ainsi que des représentants de la société civile », a-t-il rappelé.

Le responsable du MDN a affirmé que « l’intérêt particulier qu’accorde le Haut Commandement de l’ANP, à sa tête le général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’ANP, à l’assainissement total de nos frontières des mines, à travers la mobilisation de tous les moyens humains et matériels pour la réussite de ce projet humanitaire

et de développement, atteste du solide lien entre l’Armée et sa Nation et reflète la détermination de l’Algérie et de son Armée nationale populaire à anéantir ce fléau hérité de la période coloniale ».

Ce fléau « a coûté la vie à des citoyens innocents et causé des milliers de victimes tout au long des bandes frontalières Est et Ouest du pays, que ce soit durant la période coloniale ou même après l’Indépendance, et confirme une fois encore le professionnalisme et la compétence caractérisant les unités spécialisées chargés de cette mission délicate », a-t-il ajouté.

De son côté, le colonel Ahcen Ghorabi, chargé du dossier de déminage au niveau du ministère de la Défense nationale a présenté des détails sur le déroulement des opérations de déminage et de destruction des mines dès leur début en 1963 jusqu’à la fin de l’opération en décembre 2016, pour qu’un débat soit ouvert avec l’audience.

Un film documentaire sur les opérations de déminage le long des frontières a également été projeté.

A l’issue, une visite au pavillon réservé aux opérations de déminage, au niveau du Musée Central de l’Armée a été organisée au profil des journalistes.

Catégories: Afrique

La « lutte collective » des pays frontaliers et partenaires de la Libye contre le terrorisme au coeur de l’atelier du CAERT

mer, 25/01/2017 - 18:19

ALGER- L’importance de la « lutte collective » des pays voisins de la Libye et de l’ensemble de ses partenaires contre le terrorisme et l’extrémisme violent aux frontières, a été soulignée mercredi à Alger lors d’un atelier organisé par le Centre africain d’étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT).

A l’occasion de cette rencontre tenue autour du thème: « La situation sécuritaire en Libye et son impact sur la sécurité frontalière des pays du voisinage », le directeur de la prospective, de la programmation et de la planification politique au ministère des Affaires étrangères, Hamid Boukrif, a souligné la nécessité de faire face collectivement au terrorisme et l’extrémisme violent.

« C’est collectivement que nous vaincrons ce fléau et c’est ensemble que nous sécuriserons nos frontaliers pour en faire des espaces de gestion et de coopération entre nos pays et nos peuples », a insisté M. Boukrif.

Il a, à cette occasion, rappelé l’impact de la sécurité en Libye sur les pays voisins et la menace qui pèse sur la sécurité globale, précisant que « le défi est de revivifier l’approche commune de l’unité de l’Etat et de la cohésion du peuple libyen », dans le but de protéger ses acquis et ses aspirations à la paix et au développement.

Le responsable algérien a, par ailleurs, réaffirmé « l’intérêt partagé de conforter le gouvernement actuel de Libye, de soutenir le dialogue inclusif entre toutes les forces libyennes », affirmant que la solution à la crise libyenne ne peut provenir que des Libyens eux mêmes.

M. Boukrif a, en outre, appelé à « user de nos influences modératrices et fraternelles pour faire du cadre de concertation en place, avec l’appui et l’engagement du Représentant spécial du SG des Nations unies et l’implication effective des partenaires réunis »

Il a, en outre, expliqué que l’engagement de l’Algérie dans la résolution de la crise en Libye « se traduira par notre capacité à maintenir notre cohésion face à la menace terroriste, à lutter contre les commanditaires de la division et de la discorde et à oeuvrer ensemble avec les autorités légitimes pour bâtir un grand espace de sécurité et de développement ».

Pour le représentant algérien, la mise en place d’un gouvernement d’entente nationale légitime qui siège à Tripoli et les actes légaux, « participe de l’approche privilégiée par l’Algérie pour conforter l’autorité de l’Etat, renforcer ses institutions et consolider la politique menée en vue de garantir l’unité et l’intégralité du pays, et reconstruire une économie dynamique au service du peuple libyen ».

La solution en Libye doit être « inter-libyenne »

Au cours des deux journées de travaux, les représentants nationaux des points focaux du CAERT et experts africains, vont examiner la situation et l’impact sécuritaire en Libye sur les frontières du voisinage, et la manière pour lutter contre le terrorisme qui représente une menace « transnationale » et ce dans le cadre du renforcement de la sécurité entre les frontières.

Selon le directeur du CAERT, Larry Gbevlo-Lartey Esq, cet atelier qui réunit les pays partageant leurs frontières avec la Libye, « sera axé sur les aspects opérationnels et techniques » en vue de lutter « ensemble » et « efficacement » contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

« Toutes les contributions des spécialistes du CAERT vont être soumises pour élaborer des propositions et recommandations qui seront remises aux acteurs politiques pour s’en servir dans la prise des décisions politiques », a-t-il précisé.

De son côté, l’Ambassadeur norvégien en Algérie, Arne Gjermundsen, dont le pays est partenaire du CAERT, a estimé que « la solution à la crise libyenne ne peut provenir que des Libyens eux mêmes », ajoutant que le rôle des pays de l’Europe et voisins est « uniquement de faciliter le dialogue inter-libyen pour arriver à une solution politique à même d’instaurer la paix et le sécurité dans ce pays ».

« La crise libyenne est une préoccupation de tout le monde, non seulement pour les Libyens, pour les pays voisins mais aussi pour l’Europe », a-t-il renchéri.

Il a, à cet effet, réitéré le soutien financier de son pays aux « efforts infatigables des pays voisins et surtout ceux déployés par l’Algérie en tant que facilitateur de dialogue entre les Libyens ».

Convaincu que l’atelier va contribuer dans le bon sens, l’Ambassadeur norvégien a rappelé que « les pays voisins et l’Union africaine jouent un rôle de premier rang en coopération avec les Nations unies ».

Prévu sur deux jours, les travaux de l’atelier se poursuivront à huis-clos. Plusieurs représentants nationaux des points focaux du CAERT prennent part à cet atelier, à savoir  la Libye, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, le Tchad, le Soudan et le Niger de même qu’un haut responsable d’un service de sécurité des frontières de chacun des Etats membres de l’UA.

Catégories: Afrique

La dignité des ressortissants et réfugiés des pays africains en Algérie est préservée (CRA)

mer, 25/01/2017 - 18:09

AMMAN- L’Algérie a réaffirmé mercredi que la dignité des ressortissants et réfugiés, des pays africains en particulier, est préservée affirmant qu’elle ne ménageait aucun effort pour leur apporter toute l’aide humanitaire nécessaire.

Dans une déclaration à l’APS en marge de la participation de l’Algérie à la 9e conférence des sociétés de la Croix rouge et Croissant rouge de la MENA se tenant à Amman, le Secrétaire général du Croissant Rouge Algérien (CRA), Bachir Abadeli a souligné « la ferme volonté politique de l’Etat algérien à préserver les valeurs algériennes authentiques, et ses efforts visant à préserver la dignité des ressortissants et réfugiés des pays africains en leur apportant toute l’aide humanitaire nécessaire contrairement à ce que prétendent certaines parties concernant la maltraitance des Africains ».

Le CRA est déterminé « ne ménager aucun effort pour préserver la dignité des réfugiés des pays africains en Algérie » a affirmé M.Abadeli.

L’Algérie est « considérée comme un pays leader en matière de droits de l’Homme, en témoignent les organisations humanitaires qui ont rendu hommage à l’Algérie et au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en lui  décernant la médaille de chevalier de l’Humanité pour ses efforts en matière de défense des droits des réfugiés des pays africains », a-t-il souligné.

Il a cité dans ce contexte le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) qui a salué les efforts consentis par le CRA, et classé les centres d’accueil des réfugiés maliens à Bordj Badji Mokhtar et Timiaouine « parmi les meilleurs centres ».

Rappelant que les immigrés bénéficiaient de 37% des services sanitaires au niveau de l’hôpital de Tamanrasset, le même responsable a indiqué que les cas graves sont évacués vers les hôpitaux d’Alger aux frais de l’Etat algérien.

Par ailleurs, M. Abadeli a présenté l’approche du CRA dans la résolution de certaines situations humanitaires, qui, a-t-il dit, a été saluée par certaines organisations humanitaires, au point que certains pays ont adopté l’approche algérienne dans la résolution des questions des réfugiés dans les pays voisins à travers la création de microprojets permettant à ces derniers de rester dans leur pays et renoncer à l’immigration.

Catégories: Afrique

Télédiffusion Algérie : mise en service d’une nouvelle station terrienne

mer, 25/01/2017 - 16:35

Télédiffusion Algérie (TDA) a annoncé, mercredi dans un communiqué, la mise en service d’une nouvelle station terrienne SES4 du Téléport Bouchaoui, à Alger. Ainsi, les radios régionales de la Radio Algérienne et Fil Data APS vont pouvoir basculer vers la nouvelle installation.

Ce basculement, prévu le mardi 31 janvier 2017 à 1 heure du matin, va entrainer, informe TDA, une coupure de toutes les radios régionales de la Radio Algérienne sur le satellite SES4 et Eutelsat ESWA (ex. AB3).

Cette intervention technique n’entrainera aucun changement dans les paramètres techniques de réception des deux satellites SES4 et Eutelsat E5WA (ex. AB3), qui resteront inchangés, précise TDA dans son communiqué.

Catégories: Afrique

APN: reprise des travaux jeudi en séance plénière consacrée aux questions orales

mer, 25/01/2017 - 16:34

L’Assemblée populaire nationale (APN), reprendra ses travaux jeudi en séance plénière consacrée aux questions orales, a indiqué mercredi un communiqué de l’Assemblée.

Six (6) questions orales sont programmées lors de cette séance: deux (2) questions au ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, deux (2) questions à la ministre de l’Education nationale et deux (2) questions à la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, ajoute le communiqué.

Catégories: Afrique

Des manifestants ferment la route Tizi Ouzou- Alger

mer, 25/01/2017 - 16:34

Des manifestants ont bloqué la route reliant Tizi Ouzou à Alger, au niveau de Bordj Menaïel, rapporte le site d’information TSA.

« La route nationale RN12 reliant la wilaya de Tizi Ouzou à Alger, a été fermée à la circulation, ce mercredi 25 janvier, en début d’après-midi, par des dizaines de manifestants à hauteur de Bordj Menail, dans la wilaya de Boumerdès. (…) la route a été barricadée à l’aide de pneumatiques en flammes, de pierres, de troncs d’arbres et d’autres objets hétéroclites. Des milliers d’automobilistes qui ont emprunté cet axe routier névralgique pour rallier la capitale ou Tizi Ouzou dans le sens inverse sont restés bloqués. »

L’article détaille les revendications des manifestants  » (…) les manifestants réclamaient de l’État la prise en charge d’un garçon atteint d’une maladie grave et nécessitant son évacuation à l’étranger. De nombreux manifestants auraient également voulu profiter de l’occasion pour dénoncer leur abandon par les autorités suite aux dernières importantes chutes de pluie qui ont occasionné de nombreux désagréments aux habitants. »

Aux environs de 15h, un dispositif de gendarmerie a été déployé sur les lieux pour tenter de rouvrir la route.

Catégories: Afrique

Lancement du projet du nouveau parc d’attractions d’Oran « Habibas Land »

mer, 25/01/2017 - 16:30

Le projet du nouveau parc d’attractions d’Oran « Habibas Land », prévu dans le site du millenium (Est de la ville), vient d’être lancé, a annoncé mardi le wali, Abdelghani Zaalen, lors d’une rencontre de présentation de cette opération d’investissement.

Cet investissement est crée dans le cadre d’un partenariat public-privé, engageant l’établissement public de gestion du parc d’attractions et de loisirs, un EPIC relevant de la wilaya, et une société chinoise de droit algérien, conformément à la règle 51/49.
Ce projet s’étalera sur une superficie globale d’environ 17 hectares. Il comprend plusieurs infrastructures attractives, de loisirs et de détente avec des jeux en plein air et aquatiques, selon la présentation faite à l’assistance.
Ses initiateurs ont mis en exergue la qualité des équipements répondant aux standards internationaux en matière de technologie et de sécurité.

Des activités scientifiques de loisirs sont prévues dans cet espace de détente qui offrira, entre autres, des prestations diverses comme la restauration, l’hébergement ainsi que d’autres services.
Nécessitant un investissement de près de 7,5 milliards DA, cette opération sera concrétisée en quatre phases, dont la première donnera lieu à l’ouverture d’aires d’attraction, prévue le 5 juillet prochain qui coïncidera avec les festivités du recouvrement de la souveraineté nationale et la fête nationale de la jeunesse.

Les trois autres étapes permettront progressivement la réception d’autres espaces du projet, comportant un parcking de 3.000 places et d’autres tels que les structures destinées aux sports extrêmes et le parc aquatique. La réception totale du projet est prévue vers la fin de l’année 2018.

Ce projet a pour objectif de créer un site attractif multifonctionnel pour la population et de doter la capitale de l’Ouest d’infrastructures modernes visant le renforcement de son statut de ville métropolitaine de la Méditerranée.
La présentation de l’étude préliminaire de ce projet a été suivi d’un débat, en présence des membres de l’exécutif de la wilaya ainsi que des élus qui ont notamment relevé la nécessité d’adapter les plans architecturaux des infrastructures de ce parc au style moderne tout en préservant l’identité nationale et son histoire. Le plan de masse du projet représente les caractéristiques et la forme de l’emblème national.

La wilaya d’Oran enregistre le lancement de plusieurs projets d’investissement dans le domaine des loisirs et de tourisme d’attraction, à l’exemple du futur parc du lac Daya Morsli (Sebkha) et un autre qui sera implanté à Messerghine.

Catégories: Afrique

360 projets d’investissement agricole validés dans la wilaya de Tébessa, depuis juin 2016

mer, 25/01/2017 - 16:28

Trois cent soixante (360) projets d’investissement dans le domaine agricole ont été validés et deux cent soixante-sept (267) attestations préliminaires de sélection d’investisseurs ont été attribuées dans la wilaya de Tébessa depuis juin 2016, a indiqué lundi le directeur des services agricoles (DSA), M. Makhlouf Harmi.
Le même responsable a affirmé que six cent trente-sept (637) dossiers d’investissement sur mille cent soixante-dix (1.170) dossiers déposés ont été étudiés durant cette même période conformément à la stratégie d’encouragement et d’orientation de l’investissement agricole et qui a donné lieu à la création de cinq (05) périmètres agricole au sud de la wilaya sur une surface avoisinant les 34.000 hectares.

Dans ce sens le DSA a annoncé la réalisation de cinq nouveaux périmètres agricoles dans le cadre de l’extension de la surface d’investissement dans le secteur de l’agriculture pour permettre, a-t-il dit la domiciliation des demandes croissantes en terres agricole pour le besoins de l’investissement.
Les nouveaux périmètres agricoles seront implantés dans les localités de Souguiyas et Btita (commune de Bir El Ater), Boumoussa et El Friche dans la commune de Tlijène et Medila dans la commune de Sath Kentis, a-t-on précisé, faisant état également de l’extension des périmètres Aleb Essadra dans la commune de Negrine et Rgrag Errih (commune de Ferkane).

Des efforts sont en cours pour relancer l’investissement dans le domaine des industries de transformation des produits agricoles notamment dans les régions connues pour leur « fort » rendement agricole, a-t-il déclaré, précisant que des projets de réalisation d’unités de collecte de lait, de transformation de légumes de chambre froide et de stockage étaient en cours d’étude dans le cadre de l’investissement.
Le DSA a fait savoir que la wilaya de Tébessa est appelée à accueillir, à l’avenir, des projets aquacoles au vu de la disponibilité d’eaux salées nécessaires à ce type d’activité.

Catégories: Afrique

Tarik Ibn Zyad (Aïn Defla): 40 familles isolées suite à l’effondrement d’un pont

mer, 25/01/2017 - 16:10

Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur tout le territoire de la wilaya n’ont pas manqué de provoquer de nombreux dégâts. Inondations d’habitations, problèmes d’étanchéité, effondrements de murs, ponts submergés par les oueds en crue parce que mal ou pas curés du tout pendant la saison sèche, avaloirs bouchés parce que pas entretenus, ce qui dénote de graves carences des secteurs concernés par la gestion des réseaux d’évacuation.
Dans la commune de Tarik Ibn Zyad à l’extrême sud-est de la wilaya, c’est une importante agglomération, celle des Bouradjaâ, distante de quelques 6 km du chef-lieu de la commune qui se trouve totalement isolée par l’effondrement d’un pont, emporté par la force des eaux de l’oued qui a donné son nom à la localité.

Mardi matin, il y a eu une tentative de pose d’un pont d’urgence préfabriqué par la société «Batimétal» une tentative qui a échoué parce que les eaux ont élargi le lit de la rivière qui est passé de 10 à 15 mètres de largeur. Au milieu de la journée, des équipes étaient à pied d’œuvre pour tenter de poser des rallonges pour enjamber l’oued en cru.
A El Attaf, c’est un mur qui s’est effondré en plein centre-ville, heureusement aucune victime n’est à signaler mais seulement deux véhicules qui ont été endommagés.

Au sud d’El Abadia, c’est la zaouia de Sidi Ahmed Bencherki qui a été sévèrement inondée par le Chélif en crue ainsi que de larges zones sur les deux rives tout le long de sa traversée d’est en ouest de la wilaya. Certes, ces précipitations importantes qui s’abattent sur tout le territoire de la wilaya laissent présager d’une année agricole florissante avec un taux élevé de remplissage enregistré dans cinq grands barrages et dans la dizaine de retenues collinaires, sans compter l’élévation des niveaux des nappes aquifères qui constituent les importantes réserves pour l’irrigation et l’eau potable.

Cependant, alors que la saison hivernale bat son plein avec ses chutes importantes des températures, des élèves dans certains lycées et collèges grelottent de froid. C’est le cas du lycée de Bordj émir Khaled qui n’est pas chauffé faute de gaz alors que le lycée ouvert depuis deux ans possède toute l’installation mais pas de poste de détente, pourtant compris dans l’enveloppe du marché. Selon les informations dont nous avons pu disposer, l’entrepreneur refuse d’installer ce poste parce que le secteur concerné ne lui a pas réglé des situations financières antérieures, et ainsi les lycées continuent de subir les affres du froid rigoureux qui sévit depuis décembre 2016.

Toujours à Bordj Emir Khaled, au niveau du CEM où existe une demi-pension où prennent leurs déjeuners quelque 200 élèves, les cuisines utilisent toujours les bonbonnes de gaz, ce qui n’est pas sans danger. Les frais d’installation du gaz ne peuvent être couverts par le budget de fonctionnement de l’établissement.
Les élèves du lycée Ahmed-Embarek-Ezendari vivent la même situation parce que selon des parents d’élèves, c’est la chaudière qui est en panne depuis deux ans et que le secteur concerné n’a pas pris en charge le problème.

Catégories: Afrique

Mostaganem: Évacuation de 6 familles nomades de leur campement

mer, 25/01/2017 - 16:01

Les perturbations climatiques que traverse la wilaya ces derniers jours n’a pas été sans conséquences.
Les pluies torrentielles ont porté préjudice à plusieurs régions causant de sérieuses incidences sur l’activité quotidienne de la population surtout rurale. Outre les routes et autres chemins de wilaya fermés à la circulation routière, les tentes des nomades vivant dans les champs de la macta, dans la localité de Fornaka, n’ont pas été épargnées par les pluies, comme en témoigne cette tribu regroupant 6 familles de 43 personnes dont 3 handicapés secourues le lundi 23 janvier face à la crue de l’oued Ettine.

Les tentes ont été submergées par les eaux de pluie, ce qui a conduit les services de la Protection civile en coordination avec les éléments de la Gendarmerie nationale à utiliser un matériel approprié à ce genre de situation, en procédant à l’évacuation des sinistrés à bord de deux embarcations de type Zodiac, deux véhicules utilitaires et deux ambulances pour les évacuer vers un autre campement de nomades au douar Ouled Senouci.
L’opération a été également marquée par le sauvetage de 500 têtes ovines appartenant aux familles sinistrées.

Peu après le déclenchement du plan aide et assistance annoncé par la Protection civile, le wali de Mostaganem s’est rendu à Kouara (Fornaka) et sur la RN 17, reliant Mostaganem à Mohammadia (Mascara) fermée à la circulation suite aux crues de l’oued. Le wali sur place a instruit le directeur de l’hydraulique d’élaborer un plan d’urgence de l’aménagement de l’oued Ettine. Les automobilistes ont été appelés à éviter la RN 17 AB reliant El Macta et la localité d’El Haciane sur un tronçon de 5 km.

Catégories: Afrique

Tlemcen: Au fond de la steppe, l’espoir renaît

mer, 25/01/2017 - 15:57

Sur les hauteurs de Tlemcen, à partir de Sebdou, la steppe commence à étendre son vaste paysage désertique, une épaisse couche de givre recouvre la toundra, en ce mois de janvier. La saison des feuilles mortes est déjà bien loin, l’hiver s’annonce des plus rigoureux. Les premières chutes de neige ayant fait leur apparition. Sur les monts Terny et Béni Snous, d’immenses couches blanches sont visibles, à mille lieues sur les cimes de djebel Asfour, il fait un froid qui rappelle les hivers d’antan.

Les grands espaces de la steppe de Sebdou, jusqu’aux confins d’Aricha, sont déjà abandonnés par les populations nomades. Avec les dernières précipitations et le froid qui sévit dans cette région du sud-ouest, on a du mal à imaginer que la sécheresse est passée par là. Pourtant, les traces de cette calamité naturelle étaient encore visibles sur ces terres, il y a à peine deux mois, le sol était lézardé par la sécheresse. La clémence du ciel est venue à temps pour dissiper les craintes des éleveurs et des nomades dont la survie dépend souvent de cultures vivrières et de l’elevage.

Pendant tout l’hiver, cet immense espace steppique plongera dans un grand silence, car dès le coucher du soleil, la ville d’Aricha et ses environs grelottent et ressemblent à des villes fantômes.
Les populations de Sebdou, de Terny, de Mekmen-Benaâmar sont soumises à rude épreuve pendant cette période hivernale.

Dans ces contrées isolées, des populations éparpillées à travers les hameaux vivent encore sous les tentes, se chauffent encore au bois et s’éclairent à la bougie. Il faut rappeler que beaucoup de localités dans cette région ont été récemment alimentées en gaz naturel, mais la bonbonne de butane vaut toujours son pesant d’or quand elle est disponible. Le gasoil n’est plus rationné au niveau des stations-service, ceci arrange une bonne partie de la population qui utilise le fuel pour des besoins domestiques.

Ceux qui dénonçaient au début de la décennie noire l’encombrement des villes en l’imputant à l’exode rural, n’avaient qu’à offrir des conditions de vie décentes à ces populations qui aiment bien rester chez elles et vivre comme tout le monde.

En effet, si les populations de Tlemcen et sa banlieue vivaient dans une certaine aisance (toute relative), il suffisait de faire quelques kilomètres au sud pour constater qu’on était à mille lieues de la civilisation, il y a peine trois ans. Si, aujourd’hui, plus de 85% de la population est raccordée au gaz naturel et plus de 98% au réseau électrique, ce n’est, ni l’effet du hasard, ni encore moins du miracle. Pour ce faire, il a fallu au chef de l’exécutif dresser un état des lieux (sans complaisance) et identifier les besoins propres au monde rural.
S’il vous est arrivé de visiter le village de Tadjemout, il y a quelques années, vous vous seriez passés volontiers des Misérables de Victor Hugo.
A cette époque, l’hiver s’annonçait rude et occasionnait d’importants dégâts ; tant sur le plan humain que sur l’ensemble du réseau routier, bien sûr qu’il reste encore beaucoup à faire, mais tant qu’il y a des commis de l’Etat qui s’intéressent à cette Algérie profonde… l’espoir reste permis.

Catégories: Afrique

Tipasa: Les opérations d’investissement mises à l’index

mer, 25/01/2017 - 15:56

La cellule de communication de la wilaya de Tipasa, vient de révéler les conclusions d’une réunion consacrée à la situation physique des plans communaux de développement.
Selon ce communiqué , ce fut à l’image du bilan des investissements arrêtés au 16/1/2017, qu’il a été révélé que sur les 480 opérations de Plans communaux de développement (PCD) budgétisées pour l’année 2016, 184 opérations ont totalement été clôturées, 129 opérations achevées et 137 opérations en cours d’achèvement.

Il ressort ainsi que le taux de consommation des crédits alloués pour 2016 est inférieur à 30%.
A la lumière de ces résultats, M. Moussa Ghellai, le wali de Tipasa s’insurge en estimant que ce taux est très faible en déclarant à ce propos «des opérations qui datent de l’année 2012 ne sont pas encore inscrites et 23 opérations ne sont pas encore individualisées», en ajoutant que ce retard dénote «un manque de sérieux et un laxisme de la part des responsables locaux de certaines communes.» En poursuivant «dorénavant des réunions cycliques seront organisées pour faire le point de situation des PCD et les opérations qui ne seront pas lancées au mois de mars 2017 feront l’objet de transfert vers une autre commune».

C’est dans cet ordre d’idées que le wali a rappelé qu’à l’issue des visites d’inspection effectuées récemment à travers les 28 communes de la wilaya et les rencontres de proximité avec le mouvement associatif, que furent identifiées les préoccupations citoyennes exprimées par chaque commune. Ce fut ainsi à ce titre qu’il a été décidé d’apporter des réponses graduelles et selon les priorités à l’ensemble de ces doléances en fonction des disponibilités financières.

Lors de cette réunion des membres de l’exécutif, plusieurs propositions des PCD de l’année 2017 ont été passées en revue. Le responsable de l’exécutif a mis l’accent sur les opérations qui ont un impact sur l’amélioration du cadre de vie et des conditions de vie des citoyens, en déclarant «au cours des rencontres de proximité, j’ai constaté qu’il existe un déficit dans les structures de jeunesse, par conséquence, il y’a lieu de donner la priorité pour l’année 2017 aux espaces dédiés aux jeunes» (terrains de proximité, salles polyvalentes, aires de jeux) a souligné le wali.

Les chefs de daïras de l’ensemble de la wilaya ont été instruits de présenter leurs propositions dans les meilleurs délais quant aux projets à réaliser en 2017, en hiérarchisant les priorités et en tenant compte des besoins pressants des citoyens exprimés en matière d’assainissement, d’éclairage public, de revêtement de routes , d’aménagement urbain et de structures de jeunes.
Les chefs de daïra ont été instruits pour leur part , en collaboration avec les présidents d’APC de prioriser les investissements jugés justifiés et rentables afin d’éviter le gaspillage d’argent dans des études d’aménagements insignifiants à l’instar de la réfection des trottoirs, éclairage public, dalot et de lancer les opérations en voie d’individualisation pour gagner du temps.

Catégories: Afrique

Guelma: La bataille de Oum N’sour, une autre histoire revisitée

mer, 25/01/2017 - 15:50

Guelma, la cité symbole de la révolution, survivra sans doute à l’oubli des âges.
Les cimetières des chouhada, les stèles, les fresques…, expriment le prix payé par cette ville, et en font un lieu exceptionnel dans l’histoire de l’Algérie. Et un véritable sanctuaire à ciel ouvert, qui reste marqué à jamais par le 8 mai 1945 qui fut, par son ampleur et sa symbolique, l’événement inaugural de la révolution de novembre.
Mais cette région a connu aussi d’autres batailles qui resteront dans les mémoires et qui symboliseront pour les générations futures, à elles seules, la guerre de libération nationale. Par exemple, la bataille d’Oum N’sour, qui s’est déroulée le 24 janvier 1958 aux monts de la Mahouna.

Elle fut la bataille de toute une population du fait qu’elle est généralement considérée comme un événement qui symbolise la détermination du peuple algérien. Mais c’était aussi un message de la bravoure et du sacrifice. Les maquisards de la katiba de Si Ali Zaghdoudi, alias Belkheir, résistaient et barraient la route de Aïn Sefra à l’armée française. Pour ces derniers, c’était le sort de toute l’Algérie qui se jouait sur ce petit territoire. Bien moins armés, bien moins nombreux, il fallait donc tenir le coup, et ils tenaient.

En effet, les assaillants furent surpris en découvrant des combattants déterminés qui freinaient leur progression vers la zone de repli des moudjahidines, tout au long de la journée et de la nuit que dura la bataille. C’était donc une glorieuse résistance qui provoqua un élan de solidarité pour les guelmis amoureux de l’héroïque Calama, bastion du nationalisme. La portée symbolique de la bataille de Oum N’sour perdure dans toute la région, malgré la mort au champ d’honneur d’une grande partie de ceux qui en furent les héros.
Riche en émotions, la cérémonie d’hommage aux 45 martyrs victimes de cette bataille a tenu toutes ses promesses, ce mardi, devant une assistance, composée essentiellement des autorités civiles et militaires, fortement mobilisée, et présidée par madame le wali de Guelma.

Catégories: Afrique

Relizane: Des démarches administratives pour régulariser les parkings

mer, 25/01/2017 - 15:47

Dans le cadre de la lutte contre les parkings anarchiques, les services de la daïra de Relizane ont entrepris des actions pour la prise en charge de ce phénomène qui a pris de l’ampleur durant ces dernières années, engendrant plusieurs fléaux sociaux pervers.
A ce propos, ces mêmes services ont essayé de cerner ce problème en organisant des sorties sur le terrain effectuées par des équipes d’agents, qui ont recensé une prolifération de quelque 300 parkings illicites sur le territoire de la daïra.

Le comité de daïra chargé de traiter ce problème, en coordination avec les services de sécurité, a opté pour la solution de régularisation de ces espaces, en permettant ainsi l’intégration des jeunes qui activent dans ces parkings et en les incitant à accomplir les démarches administratives nécessaires pour régulariser leur situation.
Ce comité a tenu plusieurs réunions à l’effet d’étudier les dossiers de régularisation de ces parkings et de leur conformité avec le plan d’occupation du sol (POS) sur le territoire de la daïra.

Ainsi, une première réunion a eu lieu le 9 décembre écoulé avec l’étude de 70 dossiers, dont 56 ont pu être validés tandis que le reste a été rejeté pour des motifs d’antécédents judiciaires.
Par la suite, une deuxième réunion s’en est suivie le 6 janvier dernier, et a permis l’étude et la validation de 47 autres dossiers au niveau, cette fois, de la nouvelle ville Adda-Benada et le renvoi de 100 autres dossiers pour des besoins d’identification.

Catégories: Afrique

Véhicules invendus en 2016 Les pick-up en tête du palmarès

mer, 25/01/2017 - 15:40

En ce début d’année 2017, la situation du marché de l’automobile en Algérie se complique encore davantage en matière de disponibilité et de perspectives d’importation. Il est presque acquis maintenant que les quotas ne seront libérés que vers la fin de ce premier semestre.

Et dans cette optique, du reste, l’organisation du Salon d’Alger a été décalée au mois de septembre prochain.
Contrairement aux années précédentes, les services administratifs de la wilaya d’Alger ont brillé par leur célérité dans le renouvellement des cartes d’immatriculations provisoires pour les véhicules demeurés en stock chez les concessionnaires à la fin de l’exercice écoulé. Selon des sources proches de ce dossier, il a été recensé plus de 30 000 véhicules tous segments confondus qui attendent toujours preneur.

Cela n’a pas empêché les représentants des marques et à la faveur du relèvement du taux de la TVA de revoir à la hausse leur grille tarifaire et parfois bien au-delà des 2 points rajoutés par le législateur.
Dans ce lot des disponibilités, on relève, non sans surprise d’ailleurs, que les pick-up occupent une place de choix. En effet, les principaux et traditionnels fournisseurs du marché, en l’occurrence Toyota, Nissan, Ford et autres marques chinoises disposent actuellement de lots non encore écoulés relativement importants, notamment dans le modèle simple cabine 4×2.

A cela s’ajoute une augmentation exponentielle des prix qui avoisine les 100% (entre 2 800 000 et 3 100 000 DA TTC).
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce segment représentait pour certains, il n’y a pas si longtemps, le fer de lance des ventes tous modèles confondus. Cette contre-performance renseigne en réalité sur la baisse drastique des acquisitions dans le cadre de l’Ansej mais aussi et d’une manière générale en raison de la crise économique qui secoue le pays.
Au demeurant, les perspectives proches ne sont guère favorables à une relance du secteur et avec le report probable de la délivrance des quotas, ces stocks ne tarderaient pas à s’épuiser.

Catégories: Afrique

Exposition: Mohamed Chafa Ouzzani dévoile ses «Couleurs en prose»

mer, 25/01/2017 - 15:37

L’artiste peintre Mohamed Chafa Ouzzani expose, jusqu’au 11 février, à la galerie Baya à Alger, des œuvres où formes géométriques et riche palette de couleurs traduisent des sentiments et des contemplations spirituelles. Organisée par le palais de la culture Moufdi-Zakaria, l’exposition, intitulée «Couleurs en prose», regroupe une cinquantaine de toiles retraçant une carrière d’une vingtaine d’années, généralement axée sur la libération de la création, augmentée d’une dizaine de nouvelles créations du peintre.
Les nouvelles œuvres de Mohamed Chafa Ouzzani dénotent, pour la plupart, d’un rapprochement entre l’architecture et la peinture, dans un univers riche en couleurs. Fragments d’automne, Egarement ou encore Ville solitaire, traitent dans un style abstrait de la libération de l’esprit et de l’imaginaire, détournant la géométrie pour évoquer des concepts et non plus des maquettes rigides.

Dans Signes d’antan et Signes du temps, l’artiste met en valeur la sagesse acquise au fil du temps au moyen de dorures en relief qui évoquent des rides parcourant la ville, comme il explore les symboles de tatouages traditionnels dans des œuvres comme Impulsion. Alors qu’il avait présenté, dans d’anciennes œuvres, des visions décalées de la cité et des constructions, en couchant sur la toile ce qui est irréalisable en architecture, l’artiste peintre traite dans la présente collection d’«émotions d’une ville sans âme, dépeuplée ou meurtrie».
Dans cette série qui s’apparente davantage à l’archi-peinture, Mohamed Chafa Ouzzani explore différents styles architecturaux, allant de la cité orientale à la ville moderne en passant par le mauresque, avec une palette de couleurs très riche attribuant des mouvements et des émotions à des bâtisses ainsi libérées de toute contrainte de l’architecture.

L’artiste a également exposé plusieurs portraits figuratifs, remontant à une vingtaine d’années, inspirés du travail de M’hamed Issiakhem et évoquant des figures tourmentées et usées par des années de terrorisme, et où des femmes apparaissent en filigrane.
Né en 1967 à Alger, Mohamed Chafa Ouzzani est architecte de formation et concepteur de plusieurs édifices. Il intègre le monde des arts plastiques en exposant ses premières œuvres, dans un style semi-figuratif au début des années 1990, avant de s’investir dans des œuvres plus abstraites, à partir de 2011 ; un travail qu’il a exposé lors de plusieurs manifestations en Algérie et en France.

Catégories: Afrique

L’opposition dans un sommet en rangs dispersés

ven, 20/01/2017 - 22:30

Les partis de l’opposition s’apprêtent à se rencontrer lundi prochain au siège du MSP dans un contexte assez particulier. En effet, cette opposition connaît depuis peu des divergences criardes sur la question des législatives, la participation et surtout l’analyse de la situation politique du pays.

Déjà que les deux pôles de cette opposition, en l’occurrence, la Coordination nationale des libertés (CNLTD) et les Forces du changement, se sont divisées sur cette question de la participation aux prochaines élections.

En effet, le Jil jadid de Sofiane Djilali aura été le premier parti à claquer la porte et à annoncer son divorce avec la CNLTD, estimant qu’une participation à ces législatives est une « légitimation indirecte » du statu quo, alors que les principaux motifs des revendications démocratiques existent toujours. Quelques mois plus tard, c’est au tour du parti d’Ali Benflis d’mboîter le pas à Jil Jadid .

D’ailleurs, curieusement, il aura été difficile pour les boycotteurs de convaincre leurs partenaires de l’opposition à les rejoindre dans cette action. En fait, le contexte aura bien changé depuis l’émergence des deux grands pôles de l’opposition. L’ambiance et le rythme de la présidentielles de l’époque sont devenus des vieux souvenirs, pour ne pas dire des parenthèses politiques.

Désormais, la majorité de cette opposition se prépare à ces élections, alors qu’elle ne cesse de critiquer les différentes démarches du gouvernement quant à la supervision, au contrôle et surtout à l’observation du déroulement du processus électoral.

Aussi bien les partis membres de la CNLTD que ceux qui siègent au sein du pôle des Forces du changement, tous, sans exception, même les deux partis boycotteurs, disent qu’ils ne font pas confiance ou craignent la « fraude ». Tous restent sceptiques quant à la mise en place de la Haute instance indépendante chargée de la supervision des élections. Ils le font savoir à chaque occasion et à chaque meeting.

Mais, chaque parti aura développé ses propres arguments pour valider son ticket à ces législatives. Et c’est sans doute ces points de vue contradictoires qui seront exposés lors de ce sommet organisé sous l’égide de l’Instance de concertation et de suivi (ICS). Selon nos informations, l’un des points qui font la convergence de cette opposition demeure sans aucun doute le projet de création d’un bloc « pour superviser les élections ».

Il s’agit d’une instance parallèle à celle que préside Abdelkader Derbal, dont l’installation est prévue demain au Club des Pins. Le projet a mûri, nous dit-on, depuis trois mois, et c’est grâce à l’apport d’un haut dirigeant du parti d’Abdellah Djaballah que le texte sera proposé et soumis aux débats de ce sommet. L’idée est de laisser la HIISE faire son travail, comme le prévoit la Constitution et les récents décrets exécutifs, et qu’en parallèle à cette activité, l’opposition va créer sa propre instance, dont la finalité est d’observer, de contrôler et de superviser tout le déroulement du processus électoral.

Ce processus commencera d’abord par la remise par l’administration des fichiers électoraux, la nomination des scrutateurs au sein des bureaux de vote, la rédaction des PV de dépouillement, les rapports de signalement des dérapages ou des anomalies depuis la campagne électorale jusqu’au comptage des voix exprimées.

L’opposition veut faire par elle-même le travail que doit faire ou est censé faire la Haute instance de Derbal, même si cette dernière a les prérogatives que lui confèrent la Constitution, alors que l’autre est plutôt calquée sur la précédente expérience de la CNISEL, cette défunte commission qui regroupait les représentants des partis politiques sans exception. Pour certains, il s’agirait d’une manœuvre politique pour discréditer la HIISE, ou pour gêner les éventuelles actions émanant des partis qui siègent au sein du gouvernement, comme le FLN ou le RND.

Rappelons que la création d’un organe indépendant est une vieille revendication de cette opposition, et qui figure expressément dans le texte fondateur de la plate-forme de Zéralda. Ce qui illustre les contradictions répétées dans le discours de l’opposition.

Catégories: Afrique

Près de 200.000 employeurs affiliés à la cnas en ont bénéficié

ven, 20/01/2017 - 22:22

Les mesures incitatives arrêtées au titre de la loi de finances complémentaire (LFC) 2015 ont fait bénéficier près de 200 000 employeurs affiliés à la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), a indiqué le directeur général de la caisse, Hassen Tidjani Haddam.

« Les mesures incitatives et exceptionnelles de la LFC 2015 ont fait bénéficier près de 200 000 employeurs affiliés à la CNAS », a précisé M. Haddam lors d’une rencontre d’évaluation de la mise en œuvre des mesures de la LFC 2015, présidée par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi.

Parmi le nombre total des employeurs ayant bénéficié de ces mesures, « 155 021 employeurs se sont acquittés de la totalité des cotisations principales et ont bénéficié de l’annulation des majorations et pénalités de retard, et près de 16 000 employeurs ont procédé à la régularisation de plus de 35 000 salariés », a-t-il dit.

S’agissant des nouveaux affiliés volontaires au système de la sécurité sociale, la mise en œuvre des mesures de la LFC 2015 a également permis d’enregistrer 18 182 affiliés à la sécurité sociale, composés de personnes qui activaient dans l’informel, selon M. Haddam.

Cette catégorie de nouveaux adhérents à la sécurité sociale bénéficie des prestations d’assurance-maladie pour une période transitoire de 3 ans, outre le versement d’une cotisation mensuelle de 2 160 DA, pour accéder par la suite aux droits de la retraite une fois intégrés au secteur formel, selon l’article 60 de la LFC.

M. Haddam a ajouté que « 132 622 employeurs ont été contrôlés, 12 858 nouvelles affiliations ont été enregistrées et 64 322 salariés ont été déclarés suite aux opérations de contrôle régulier effectuées par la CNAS ».

Il a précisé que « les résultats enregistrés font ressortir une augmentation de l’effectif des salariés du secteur économique, qui a atteint plus de 3 millions, et que la recette réalisée par la CNAS s’élève à 1 045 milliards de dinars ».

Un chiffre « record », a-t-il dit. Par ailleurs, 969 600 travailleurs non salariés ont régularisé leur situation auprès de la Caisse nationale des assurances sociales des non-salariés (CASNOS), selon son directeur général Chawki Acheuk-Youcef, qui a ajouté que 80 milliards de dinars ont été recouvrés, enregistrant ainsi une augmentation de 93 % des recettes de la caisse, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la LFC 2015.

Catégories: Afrique

Un terroriste neutralisé à El Milia dans la wilaya de Jijel (MDN)

ven, 20/01/2017 - 21:39

Un terroriste a été neutralisé vendredi après-midi par un détachement de l’Armée nationale populaire dans la zone d’El Hadria à El Milia dans la wilaya de Jijel, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l’Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Jijel (5ème Région militaire) a neutralisé, cet après-midi du 20 janvier 2017, un terroriste suite à une embuscade tendue dans la zone d’El Hadria à El Milia », précise la même source.
L’opération est toujours en cours, conclut le MDN.

Catégories: Afrique

Au « moins disant» décide le gouvernement pour le « Big Deal » de l’électricité solaire

ven, 20/01/2017 - 21:35

Le décret qui fixe les conditions d’appel d’offres national et international pour la production et la distribution de 4.000 mégawatts d’électricité d’origine solaire a été adopté ce mercredi. Appel d’offres hors gabarit.

La réalisation des champs solaires et la distribution des 4 GW d’électricité qu’ils généreront sera attribué aux soumissionnaires les moins disant sur le prix du kilowattheure (kwh). C’est cette option qui a donc été retenue par le gouvernement algérien dans les conditions de l’appel d’offres définit par un décret mercredi dernier en conseil du gouvernement. L’appel d’offres est le plus important jamais lancé dans le monde pour un même type de contrat dans l’énergie renouvelable.C’est le ministre de l’industrie et des mines Abdeslam Bouchouareb qui l’a annoncé jeudi en marge de la cérémonie de signature de conventions de partenariat entre Sonatrach et deux groupes industriels publics. L’option de la sélection des soumissionnaires par l’approche prix du kwh était pressentie depuis le mois d’octobre dernier. « Pour diverses considérations tels que la baisse des coûts des équipements sur le marché international et le recours grandissant, à travers le monde, aux appels d’offres pour mettre en compétition les investisseurs et réduire le kwh produit à partir des énergies renouvelables, l’Algérie va recourir à ce mécanisme afin de protéger le consommateur en lui offrant une énergie propre et durable à un prix du KWh le plus bas possible », avait assuré Nourredine Bouterfa lors du salon des énergies renouvelables à Oran.

Les « feed in prices » entre parenthèses

L’autre option pour développer la production de l’électricité solaire, celle d’un prix du kilowattheure garantit par l’Etat algérien client, et possible depuis l’établissement d’une grille de « feed in prices » (prix garantis) en 2014, est donc mise entre parenthèse. Elle avait été critiquée par Abdelaali Badache ancien président du régulateur de l’électricité et du gaz (CREG), lors de son passage dans « l’invité du direct » de RadioM. L’expert indépendant avait jugé les prix garantis par l’Etat algérien trop généreux pour les futurs producteurs et ne tenant pas compte du chamboulement mondial de l’industrie du solaire depuis qu’elle a basculé en territoire chinois. Le prix de l’électricité solaire est devenu, selon A Badache, compétitif face à l’éolien dont la maturité industrielle est beaucoup plus ancienne. Il existait aussi la possibilité de réviser à la baisse le prix du kilowatt du « feed in price », le prix garantit par le client, mais le gouvernement a fait le choix du risque concurrentiel en allant vers un appel d’offres au moins disant. L’autre condition, l’industrialisation partielle des équipements des champs solaires en Algérie, leitmotiv depuis des années chez Nourredine Bouterfa, est prévue également dans le cahier des charges de l’appel d’offres adopté par le gouvernement. Sans toutefois plus de précisions, à ce stade, sur le niveau de coercition de cette condition sur les soumissionnaires.

Un programme très en retard

L’appel d’offres géant pour la génération de 4 GW d’électricité solaire s’inscrit dans le cadre du déploiement du Programme national de développement des énergies renouvelables, à travers lequel le gouvernement aspire à atteindre un niveau de production de 22.000 mégawatts d’énergie électrique renouvelable à l’horizon 2030, soit un taux de 37% de la production nationale globale d’électricité. Le gouvernement algérien est très en retard dans le déploiement de ce programme. Il va générer au mieux 375 MW d’électricité verte à la fin de l’année 2017. Le programme prévoit de livrer 4500 MW (4,5 GW) d’électricité d’origine renouvelable à 2020.

Catégories: Afrique

Pages