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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Mis à jour : il y a 1 mois 3 semaines

Tennis : Coupe Davis L’Argentine, tenante du titre, battue par l’Italie au bout du suspense

mer, 08/02/2017 - 16:13

L’Argentine, tenante du titre, a été sortie au 1er tour de la Coupe Davis 2017 grâce à l’ultime victoire de l’Italien Fabio Fognini, qui a remonté un handicap de deux sets pour dominer Guido Pella lors du simple décisif décalé à lundi en raison des intempéries à Buenos Aires. Privée de ses deux meilleurs joueurs, Juan Martin del Potro (38e mondial) et Federico Delbonis (49e), artisans du sacre de 2016 à Zagreb, l’Argentine devient la 10e nation détentrice du Saladier d’argent à quitter la compétition dès le premier tour l’année suivante depuis 1972. Mais que les Argentins sont passés près de l’exploit ! Bravant la pluie et le vent, s’en remettant à leur incontournable et bruyant public du Parc Sarmiento, les joueurs du capitaine Daniel Orsani étaient revenus à 2-2 après avoir perdu les deux premiers simples vendredi, et avoir sauvé une balle de match – et de rencontre – lors du double de samedi, conclu au jeu décisif du 5e set. Guido Pella, 84e joueur mondial, tenait même le bon bout lundi, menant deux sets à zéro contre le fantasque mais expérimenté Fabio Fognini (n°48) sous un soleil qui a contrasté avec les intempéries de la veille sur la terre battue – américaine. Mais l’Italien, redoutable devant un public houleux, a été le plus solide physiquement et a su retourner la situation pour s’imposer 2-6, 4-6, 6-3, 6-4, 6-2 en 4 h 15 min de jeu. L’Italie ira en Belgique pour son quart de finale de cette édition 2017, du 7 au 9 avril.

Catégories: Afrique

Décès de Rachid Khelouati, ancien président de la Ligue nationale de football

dim, 05/02/2017 - 07:58

L’ancien président de la première Ligue nationale de football (LNF) et de l’USM Alger, Rachid Khelouati, est décédé samedi à l’âge de 80 ans des suites d’une longue maladie, ont annoncé le club algérois et la Ligue de football professionnel (LFP).

Khelouati, qui avait été admis il y a trois jours au Centre hospitalo-universitaire de Beni Messous (Alger) suite à un malaise cardiaque, est l’un des présidents historiques de l’USMA. Il avait présidé le club des « Rouge et Noir » à deux reprises lors des saisons 1976-1977 et 1992-1993.

Son amour pour ce sport l’a conduit en 1995 à présider le premier bureau de la Ligue nationale de football qui a activé pendant deux années avant d’être dissous avec la Fédération algérienne de football (FAF) par le ministère de la Jeunesse et des Sports suite à l’élimination de l’équipe nationale de la course à la Coupe du monde 1998.

Khelouati est revenu à la tête de cette structure en 1998, au temps de feu Mohamed Diabi, alors président de la FAF mais il a démissionné au bout de quelques mois suite à une ingérence extérieure dans son travail.

Il sera inhumé dimanche au cimetière de Staouéli (Alger).

Catégories: Afrique

Algerie – Etats-Unis : L’Algérie et les Etats-Unis gagneraient à renforcer leur coopération économique.

sam, 04/02/2017 - 21:40

L’Algérie et les Etats-Unis gagneraient à hisser leur coopération économique au niveau de leur partenariat sécuritaire stratégique, ont relevé à Washington des parlementaires et des chefs d’entreprises algériens.

Au cours d’un débat intitulé «l’Algérie et les Etats-Unis une nouvelle ère dans l’horizon», organisé vendredi par le Think Tank américain, Center for transatlantic relations, il a été souligné la nécessité de passer à une autre étape de coopération entre les deux pays, axée sur le développement de l’économie et des investissements.

Le Think Tank américain, affilié à la John Hopkins University, a convié pour ce débat de deux heures sur l’Algérie la sénatrice Mme Hafida Benchehida, le président du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC) Smail Chikhoune et l’industriel Slim Othmani.

Mme Benchehida a relevé que les deux pays, liés par un partenariat sécuritaire renforcé, étaient en mesure «d’ouvrir une nouvelle page dans leurs relations bilatérales» en consolidant ce qui a été construit jusqu’ici.

La sénatrice a estimé qu’il était nécessaire de renforcer le partenariat dans la formation, l’éducation et l’enseignement de la langue anglaise.

En somme développer toutes les qualifications nécessaires qui permettent d’asseoir une économie de la connaissance, a-t-elle expliqué.  Pour autant, elle a soutenu que les Algériens devraient faire un effort en matière de communication et de marketing pour vendre «la destination Algérie» en matière d’investissement et faire connaître les changements importants apportés par le gouvernement dans ce domaine.

Mais cela exige du lobbying et de l’argent, a-t-elle dit au cours de ce débat animé par Samy Boukaila, chercheur associé à ce centre de recherches.

La sénatrice a souligné le rôle de l’Algérie en matière de sécurité régionale notamment ses efforts de paix pour les conflits au Mali et en Libye, en expliquant également que sa stabilité offrait un climat favorable à l’investissement.

Intervenant de son côté, Smail Chikhoune, a estimé que la présence économique américaine en Algérie, cantonnée dans le secteur de l’énergie, commençait réellement à se diversifier comme en témoignent les grands projets de partenariat dans les secteurs agricole et pharmaceutique lancés ces dernières années.

L’intérêt américain pour l’investissement hors hydrocarbures en Algérie a été constaté au moment où les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistrée un recul dans le sillage de la baisse des exportations algériennes vers les Etats Unis, a-t-il précisé.

Il a ajouté que l’adhésion de l’Algérie aux deux espaces commerciaux, l’Union européenne et la Zone Arabe de libre échange, et l’avantage comparatif du prix de l’énergie intéressaient les opérateurs économiques américains qui, en matière d’investissement, préfèrent les grands projets de production destinés à l’exportation.

Il est nécessaire d’aller à terme vers une zone de libre-échange vu le volume important des échanges entre les deux pays, a suggéré M.  Chikhoune, soulignant, par ailleurs, que la règle dite 51/49% régissant l’investissement étranger ne constitue plus un obstacle aux entreprises américaines puisque nombreuses d’entre elles, comme General electric (GE), investissent actuellement en Algérie.

Abondant dans le même sens, M. Othmani a considéré que le coût de l’énergie n’est plus un facteur d’attractivité et qu’il faut plutôt miser essentiellement sur la réforme financière accompagnant le processus de diversification de l’économie.

«Il faut être créatif dans le financement de la croissance mais sans se précipiter à l’endettement ou fermer le secteur financier aux investissements directs étrangers» a-t-il précisé.  M. Othmani a reconnu, toutefois, la difficulté de passer d’une économie dirigée à une économie de marché ce qui explique des fois les lenteurs constatées dans la mise en £uvre de certaines réformes.

Il a soutenu que pour le cas de l’Algérie il était plus approprié actuellement de parler «de réelles opportunités que de potentiel économique», essentiellement dans le domaine de l’agroalimentaire où les entreprises américaines peuvent investir massivement dans des grands projets d’exportation.

L’industriel qui dirige le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (Care) a déclaré que les Think Tank en Algérie «sont libres et constituent une force de propositions» pour le changement économique dans le pays, en affirmant que le gouvernement souhaitait renforcer ce cadre de discussions avec la communauté d’affaires.

M. Boukaila, le modérateur du débat, a relevé que l’Algérie avait l’opportunité de bâtir «des relations économiques pragmatiques» avec les Etats-Unis pour multiplier les investissements, acquérir le savoir-faire et intégrer les réseaux de production internationaux.

Catégories: Afrique

Jean-Louis Levet : l’axe Paris-Alger doit jouer un rôle «aussi structurant» que Paris-Berlin.

sam, 04/02/2017 - 21:36

Le Haut Responsable français à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet, a estimé samedi à Paris que l’axe Paris-Alger doit jouer un rôle «aussi structurant» que celui de Paris-Berlin, soulignant que le duo Paris-Alger est «au cœur de l’interface Europe-Afrique».

«D’une façon plus globale, sur le plan stratégique, nous pouvons dire que le duo Paris-Alger est au cœur de l’interface Europe-Afrique. L’Algérie est au cœur de l’Afrique du Nord, avec des pays très importants comme le Maroc et la Tunisie. Pour un pays comme la France, Paris-Alger doit jouer un rôle aussi structurant que Paris-Berlin», a-t-il expliqué dans une longue interview au quotidien La Tribune et dont la suite sera publiée dimanche.

L’économiste a expliqué que depuis sa nomination, en 2013, sa mission consiste à dire : «Nous devons accélérer la transition, entre la France et l’Algérie, d’un mode de relations fondé sur le commerce à un mode de relations fondé sur les partenariats déterminant le développement économique et social», dans le cadre de la «Déclaration de Coopération et d’Amitié» signée en décembre 2012 à Alger par les deux Présidents, Abdelaziz Bouteflika et François Hollande.

Pour lui, sur l’échiquier mondial des Etats-nations, il n’y a pas, aujourd’hui, d’équivalent, sur un plan économique et stratégique, au duo France-Algérie, notamment en ce qui concerne la proximité géographique, linguistique, culturelle, et plusieurs millions de personnes qui ont de la famille de chaque côté de la Méditerranée.

Il a soutenu qu’avec l’Algérie, c’est le chantier de la Méditerranée occidentale qu’il s’agit de «faire progresser en termes de prospérité et de sécurité».

Sur le plan de la coopération avec l’Algérie, Jean-Louis Levet a affirmé que «nous avons besoin de travailler sur le long terme, parce que la concurrence mondiale aujourd’hui nous pousse à être présent sur les fondamentaux du développement d’un pays».

«C’est cela qui nous permet, à nous Français, de nous différencier par rapport à nos concurrents, notamment asiatiques, mais aussi américains, très intéressés par le marché algérien du numérique et de l’agriculture», a-t-il expliqué, relevant que, par exemple, les concurrents chinois «ont une vraie stratégie de pénétration du contient africain depuis plusieurs décennies».

Il a précisé que, dans le cadre des priorités de la coopération avec l’Algérie, l’objectif de sa mission est de «créer des cas d’exemplarité pour les coopérations… tout simplement pour démontrer qu’il est possible de travailler avec l’Algérie, et que c’est gagnant-gagnant pour les deux parties», indiquant qu’aujourd’hui une trentaine d’accords ont été initiés «que nous accompagnons».

Catégories: Afrique

Département d’Etat: John Desrocher se félicite des efforts de l’Algérie dans la stabilisation de la région.

sam, 04/02/2017 - 21:32

Le sous secrétaire d’Etat adjoint pour l’Egypte et le Maghreb, John Desrocher, s’est félicité vendredi à Washington des efforts de l’Algérie dans la stabilisation de la région en soulignant sa  « contribution de qualité » dans le règlement de la crise libyenne.

M. Desrocher s’est exprimé au cours d’un entretien avec une délégation parlementaire algérienne en visite à Washington composée du vice président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Djamel Bouras, de la sénatrice Mme Hafida Benchehida, du porte parole du RND, M. Seddik Chiheb, et du président du groupe d’amitié parlementaire algéro-américain, M. Abdelkrim Meheni.

L’entretien s’est déroulé en présence de l’ambassadeur d’Algérie à Washington, M. Madjid Bouguerra.

Desrocher a réaffirmé d’une manière très claire que les Etats-Unis  appréciaient la stabilité de l’Algérie qui permet d’oeuvrer ensemble à la stabilisation de la région.

Le diplomate américain a souligné à, ce titre, la contribution de l’Algérie dans le règlement du conflit Libyen, en relevant qu’Alger et Washington déployaient des efforts pour rassembler les libyens autour d’une solution inclusive qui préserve l’unité de la Libye, son intégrité territoriale et la cohésion de son peuple.

Desrocher a, par ailleurs, évoqué au cours de cet échange de points de vue le potentiel important de l’économie algérienne qui lui permet d’aller rapidement vers la diversification économique. Il a précisé que les opérateurs économiques américains pouvaient contribuer à cet effort si l’Algérie continue à améliorer son climat des affaires.

La rencontre de la délégation algérienne avec Desrocher a permis également d’aborder les réformes politiques menées en Algérie, couronnés par la révision de la constitution qui a consacré l’Etat de droit et la protection des libertés.

Les discussions ont porté aussi sur le rôle important de la haute instance indépendante des élections dans la consécration du processus démocratique.

La délégation parlementaire algérienne qui a pris part jeudi au traditionnel petit déjeuner national de prière, organisé par le Congrès, a rencontré aussi des congressmen avec lesquels elle a échangé sur les perspectives de développement des relations bilatérales.

Les représentants du parlement ont été conviés jeudi soir au dîner offert par le Sénat américain aux délégations des pays africains ayant pris part au petit déjeuner national de prière auquel était présent le président Donald Trump.

L’événement du Sénat a enregistré la présence de hauts responsables africains et d’un nombre important des deux chambres du Congrès américain. Le représentant du Front Polisario à Washington, Mouloud Said a été également convié à ce dîner en prenant la parole au nom des délégations africaines.

Catégories: Afrique

LF 2017 : L’Algérie habilitée à drainer plus d’investissements que les pays voisins au cours des trois prochaines années.

sam, 04/02/2017 - 20:59

L’Algérie est habilitée à drainer plus d’investissements étrangers que les pays voisins au cours des trois prochaines années grâce aux mesures «incitatives» prévues dans la loi de finances (LF) 2017, a estimé jeudi à Tipasa l’économiste et expert financier Abderrahmane Benkhalfa.

«L’Algérie est habilitée à drainer plus d’investissements étrangers à valeur ajoutée que les pays voisins et certains pays africains et arabes dans tous les domaines», a précisé l’ancien ministre dans une déclaration à la presse en marge d’une conférence organisée par la chambre d’industrie et de commerce.

Parmi les atouts de l’Algérie sur lesquels il a basé ses prévisions, l’économiste a cité un niveau supérieur de réserves et un seuil d’endettement inférieur à ceux des pays voisins, soulignant que les mesures prévues dans la LF 2017, notamment en matière fiscale et foncière, incitaient à l’investissement.

Selon lui, ces mesures incitatives sont à même de donner un nouveau souffle à l’économie nationale.
M. Benkhalfa a également cité la dynamique d’investissement actuelle, l’essor du partenariat, l’élargissement du marché, le niveau d’ouverture et l’équilibre entre les flux intérieurs et extérieurs.
Tous ces facteurs sont à même de créer un «nouveau mode» de croissance économique, a-t-il estimé.

L’expert a en outre passé en revue une série de mesures visant à réformer les systèmes fiscal, douanier et bancaire en Algérie en vue de conférer davantage de transparence et de flexibilité aux démarches administratives, en mettant à profit les nouvelles technologies.

Abordant le pouvoir d’achat des consommateurs, M. Benkhalfa a noté que toutes les «appréhensions» suscitées par la loi de finances 2017 «se sont dissipées» dès son entrée en vigueur, imputant la hausse des prix à la «cupidité» de certains commerçants et opérateurs économiques.

L’Algérie est le seul pays qui s’emploie à renforcer la dynamique économique sans toucher à la politique d’aide sociale, a-t-il soutenu.

Catégories: Afrique

SNTF : Plusieurs acquisitions de trains prévues entre 2017 et 2019.

sam, 04/02/2017 - 20:51

La Société nationale des transports ferroviaires (Sntf) va poursuivre son programme d’acquisition et de réhabilitation de son parc de trains en 2017, qui s’étalera jusqu’à 2019, a indiqué l’assistant du P-dg de cette entreprise, M. Abdelouahab Aktouche, dans un entretien à l’APS.

Ce programme prévoit l’acquisition de dix (10) nouvelles locomotives de transport de marchandises de type Electro Motive Diesel (EMD) en mars de l’année en cours et de 17 trains voyageurs de type Coradia en 2018 dans le but d’augmenter ses capacités de transport, précise le même responsable.
Le même programme prévoit aussi la réhabilitation et la modernisation de dix (10) locomotives de transports de marchandises et de 52 voitures voyageurs durant l’année en cours.

Au total, 202 voitures voyageurs grandes lignes jour, couchette et banlieue sont en cours de réhabilitation au niveau de l’atelier de maintenance de Sidi Bel Abbès.

Six (6) unités prototypes ont été livrées fin 2016 en attendant la réhabilitation de 52 autres en 2017, de 77 en 2018 et de 67 en 2019.

Entré en vigueur en 2015 pour un délai d’exécution de 44 mois en partenariat avec le groupement français Faiveley Tours et Compin SAS, le projet de réhabilitation et de modernisation des 202 voitures voyageurs est d’un coût de 80,5 millions d’euros.

Il sera réalisé avec une main d’£uvre 100% algérienne sous l’encadrement technique du groupement français, selon M. Aktouche.

En outre, il est prévu l’acquisition de 17 trains de voyageurs bi-modes (diesel et électrique) du type Coradia en 2018 dont le contrat a été signé avec le constructeur français Alstom pour un montant global d’environ 200 millions d’euros.

Concernant le fret, le parc locomotives de transport de marchandises sera augmenté de 20 unités cette année à travers l’acquisition de 10 locomotives neuves de type EMD (puissance 5.600 chevaux) et la réhabilitation de dix (10) autres de type GE (puissance 2.000 CV), sachant qu’en 2016, la Sntf a déjà mis en service deux (2) locomotives prototypes réhabilitées et a acquis 20 nouvelles locomotives du constructeur américain EMD.

Concernant la réhabilitation, elle se fait avec l’assistance technique du groupe américain General Electric International (GEI) pour un délai de réalisation de 28 mois (à partir de 2015) pour un coût de 20,2 millions de dollars. Pour ce qui est l’acquisition des 20 locomotives diesel électrique du constructeur américain EMD en 2016 et de 10 autres en mars 2017, le contrat avait été signé en 2015 pour un délai de 26 mois et d’un montant de 113,8 millions de dollars.

Manque à gagner de 115 millions DA en 2016 pour raisons éco-sociales

Par ailleurs, la SNTF a enregistré un manque à gagner de plus de 116 millions DA en 2016 suite aux grèves du personnel et obstructions de voies ferroviaires par des manifestants, fait savoir M. Aktouche.

Ces pertes ont été induites par l’annulation de 2.267 voyages pour le transport de voyageurs (pertes de 66 millions DA) et l’annulation du transport de 100.000 tonnes de marchandises (plus 50 millions DA), précise-t-il.

Ces grèves étaient liées aux revendications du personnel de cette entreprise publique telles l’évolution dans leur carrière et l’amélioration des conditions de travail dont notamment le volet sécuritaire pour ses agents.

La SNTF a aussi payé le tribut des manifestations de citoyens qui recourent souvent à bloquer la circulation des trains pour se faire entendre.

«Les pertes financières ne sont pas très significatives. Mais ce qui nous préoccupe sont surtout les pertes en termes d’image (crédibilité) vis-à-vis des voyageurs et pour les frets», déplore M. Aktouche. De surcroît, d’autres perturbations dans le transport ferroviaire étaient dues à des actes d’incivisme de citoyens à travers différentes wilayas, enregistrant179 actes de malveillance en 2016 contre 164 en 2015.

A ce propos, il cite le non respect du code de la route au niveau des passages à niveau dont 229 sont illicites et sans signalisation, l’empiétement et la destruction des emprises ferroviaires par des travaux non autorisés et la pose des déchets ménagers au long des lignes ferroviaires.

Selon le même responsable, la SNTF a recensé 1.500  passages à niveau sur un réseau de 3.800 kms de lignes exploitées au niveau national, sachant que leur surveillance nécessite la mobilisation de plus de 7.500 agents, dépassant largement ses capacités financières. Sur les 17 autorails acquis en 2006, la SNTFen a perdu sept (7) dans des accidents survenus dans les passages à niveau sans compter les coûts de réhabilitation pour d’autres.

Par ailleurs, 74 accidents de trains ont été enregistrés en 2016 ayant causé 12 décès contre 78 accidents en 2015 (46 décès).

Parmi les solutions prévues pour réduire le nombre des accidents, M. Aktouche évoque un dispositif de réduction du nombre de passages à niveau qui sera mené par l’Agence nationale des d’études et de suivie de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) avec la collaboration de la SNTF.

Ce projet consiste à remplacer les passages à niveau par des passages dénivelés inférieurs ou supérieurs à la voie ferrée, et à supprimer les croisements entre les routes et les voies ferrées jugés inutiles, et ce, en concertation avec les collectivités locales.

En 2016, la SNTF a réalisé un chiffre d’affaire de 1,8 milliard DA pour le transport de 3,5 millions de tonnes de marchandises, tandis que dans le transport de voyageurs, son chiffre d’affaires a été de deux (2) milliards DA en ayant transporté 38 millions de voyageurs.

L’entreprise prévoit, pour 2017, le transport de 9,5 millions tonnes de marchandises (chiffre d’affaires de 4 milliards DA) et de 46 millions voyageurs (2,4 milliards DA), et vise un objectif de transporter entre 17 et 18 millions de tonnes de marchandises entre 2019 et 2020.

Catégories: Afrique

Les dernières intempéries en Algérie mettent à mal le secteur du BTP.

sam, 04/02/2017 - 20:24

Les intempéries enregistrées ces dernières semaines à travers le pays ont provoqué l’arrêt de plusieurs chantiers dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.

Cette situation a conduit des milliers d’entrepreneurs et d’adhérents à la Caisse nationale des congés payés et du chômage-intempéries des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (Cacobatph), à procéder à des dépôts de déclarations pour d’éventuels remboursements.

Sur les 56.359 déclarations enregistrées par les agences de la Caisse, 3.463 concernent les intempéries. Plus de 2.700 chantiers étaient à l’arrêt. Cette situation a provoqué la mise au chômage technique de 90.000 travailleurs, dont la majorité active dans les chantiers de la région est du pays, notamment Sétif, Constantine, et Tizi Ouzou.

Selon la cellule d’orientation et d’information au niveau de la direction générale de la Cacobatph, 2.644 dossiers ont été déposés par les entreprises pour remboursement du 8 au 21 janvier. Ces dossiers sont en phase d’étude et seront assainis 30 jours après la date du dépôt.

Les statistiques de la Caisse indiquent que la pluviosité est la première cause de la paralysie des projets et le nombre d’arrêts de travail a atteint plus 1.600. Ces derniers représentent 61% des demandes de remboursement déposés à travers toutes les agences de la Cacobatph.

La neige et le verglas ont aussi provoqué l’arrêt de l’activité des travailleurs dans une proportion de 39%. 1.030 dossiers relatifs à cette contrainte ont été  enregistrés dans l’ensemble des agences.

Les services de la Cacobatph reçoivent toujours des demandes de remboursement à travers le portail électronique «Tasrihatacom» (vos déclarations). La direction de la Caisse annonce que, à partir du mois de février, 65.000 adhérents à la caisse peuvent enregistrer leur demande sur un seul site-web.

Concernant le montant global des remboursements, la direction de la Cacobatph n’a pas encore arrêté ses comptes.

Catégories: Afrique

Tourisme : Accord de jumelage entre Oran et Sousse.

sam, 04/02/2017 - 19:43

Le wali de la wilaya d’Oran, M.Abdelghani Zaalane a indiqué, hier, lors du forum de presse du journal « Ouest Tribune »,  qu’un accord de jumelage entre Oran et la ville tunisienne de Sousse vient d’être conclu.  M.Abdelghani Zaalane a indiqué que cet accord a été paraphé mardi dernier à l’occasion d’une visite en Tunisie d’une délégation qu’il avait conduite en compagnie des présidents d’APW et d’APC d’Oran.

Le wali d’Oran a ajouté que l’accord de jumelage entre Oran et Sousse intervient suite à des discussions entre les gouvernements des deux pays, soulignant qu’il y a des « ressemblances sur plusieurs plans entre ces deux villes méditerranéennes et les mêmes préoccupations ». « Cet accord ne peut être que bénéfique pour les deux villes à tous les niveaux, notamment dans le secteur du tourisme et celui des échanges économiques et culturels », a ajouté M. Zaalane.

Catégories: Afrique

Vers une guerre monétaire entre le dollar et l’euro.

sam, 04/02/2017 - 19:36

Aujourd’hui, la situation des monnaies américaine et européenne est largement discutée par les spécialistes. La politique américaine pourrait influencer les rapports financiers américano-européens. Les marchés doivent-ils s’attendre à l’effondrement de l’euro dans un futur proche ? Donald Trump a déclaré, dans une interview accordée à la BBC, que l’euro pourrait s’effondrer dans les 18 prochains mois. Une opinion qui suscite le débat.

Le régime Trump compte sortir l’économie des USA par une application des théories keynésienne et le protectionnisme. L’UE compte sur l’austérité allemande et ses exportations dans une économie mondialisée. Deux méthodes totalement différentes et opposées.

Le dollar grimpait face à l’euro jeudi, après des commentaires d’un conseiller du président américain Donald Trump sur le niveau de la monnaie unique, dans un marché restant tout de même empreint de prudence. L’Allemagne utilise un euro « largement sous-évalué » pour « exploiter » ses principaux partenaires commerciaux, dont les Etats-Unis, a estimé ce mardi Peter Navarro, conseiller du président américain Donald Trump dans une interview au Financial Times.

Pour Steen Jakobsen, économiste chez Saxo Bank, « il y a un risque grandissant » de voir le président Trump mettre en place une politique active d’affaiblissement du dollar, ce qui serait logique pour son programme qui implique notamment une hausse des exportations. Pour Jakobsen, le moyen indirect de faire baisser le dollar est d’utiliser des injonctions visant à faire se renforcer la monnaie d’en face, ce que l’équipe Trump a déjà fait ces dernières semaines avec le yuan.

Avant la publication de ces propos, l’euro était déjà en petite hausse, tirant parti d’indicateurs encourageants en zone euro. L’inflation s’est approchée de l’objectif de 2% de la Banque centrale européenne (BCE) en janvier, atteignant 1,8% et dépassant les attentes des analystes.

En outre, le chômage a poursuivi sa baisse en décembre et la croissance a accéléré au quatrième trimestre. Mais pour Craig Erlam, analyste chez Oanda, « si la pression sur la BCE pour qu’elle diminue ses rachats d’actifs s’est accrue depuis environ un mois, grâce à l’accélération de la hausse des prix en Allemagne et dans l’ensemble de la zone euro, il est important que la banque centrale s’abstienne de réagir en fonction des mouvements de prix temporaires car cela risquerait d’étrangler la reprise économique, en particulier dans les pays vulnérables de la périphérie ».

Les cambistes attendaient aussi avec prudence le début mardi d’une réunion de deux jours du Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed). Comme il n’y aura pas de conférence de presse mercredi, le communiqué de la Fed annonçant sa décision monétaire sera décortiqué par les cambistes « en quête de tout élément indiquant si la Fed réfléchit à relever ses taux », a noté Kathleen Brooks, analyste chez City Index.

Les derniers indicateurs américains ont dans l’ensemble été mitigés, donc « la plus grosse surprise à l’issue de cette réunion du FOMC (Comité monétaire de la Fed) serait un ton plus prudent d’une Fed tentant de calmer la nervosité causée par les récents développements politiques », a prévenu Mme Brooks. Le cas échéant, le billet vert risquerait de baisser fortement.

Selon, un autre expert, le professeur Ted Malloch : « Il est difficile de qualifier la zone euro d’union monétaire idéale. C’est un projet non seulement économique, mais également politique, et actuellement, les pays clé de l’Union européenne soutiennent ce projet pour des raisons politiques.

Un an et demi… Même si, disons, Marine Le Pen, qui joue avec l’idée de la sortie de Paris de la zone euro, remporte l’élection présidentielle française, elle n’arrivera pas à la réaliser dans des délais si brefs, ce n’est pas facile », affirme l’économiste du département de la zone euro de la société Pantheon Macroeconomics, Claus Vistesen, dans une interview accordée à Sputnik. Dans le même temps, l’année dernière, la menace pour le projet européen s’est réellement renforcée, notamment parce que plusieurs hommes politiques évoquent ouvertement sa reconfiguration, indique l’expert.

« Regardons ce que propose Donald Trump : il veut créer en Amérique de nouveaux emplois, en mettant la politique financière au service de ce but. Cela signifie que la politique financière américaine sera plutôt plus dure et les taxes protectionnistes seront possibles. Tout ça signifie le renforcement du dollar, ce qui pourrait, en effet, conduire à l’effondrement de l’euro », déclare le spécialiste. Cependant, une telle dérive financière n’est pas incontournable : les capitaux ont longtemps fui la zone euro, mais si les investisseurs ont peur des risques, le capital reviendra et l’euro sera apprécié, conclut l’expert.

Catégories: Afrique

Baisse de plus de 18% des importations des matériaux de construction en 2016.

sam, 04/02/2017 - 19:12

La facture d’importation des matériaux de construction (ciment, fer et acier, bois et produits en céramique) s’est chiffrée à 2,1 milliards de dollars (mds usd) en 2016, contre 2,57 mds usd en 2015, (-18,1%), a appris l’APS auprès des Douanes.

Ainsi, de janvier à décembre 2016, à l’exception des produits en céramiques, la valeur des importations des différents ciments, du bois, du fer et de l’acier a enregisté une baisse.

Les quantités importées ont également baissé en s’établissant à 9,8 millions de tonnes (Mt) contre 11,11 Mt (-11,74%) à l’exception du bois et les produits en céramiques dont les volumes importés ont connu une hausse, précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis).

Par catégorie de produits, les ciments (non pulvérisé, portland, alumineux, hydraulique…) ont été importés pour un montant de 306,1 millions usd contre 474,3 millions usd (-35,45%), avec un baisse significative de la facture d’importation des ciments portland autres que blancs de 48,65%.

Les quantités importées des ciments ont baissé en passant à 4,8 Mt contre 6,6 Mt (-27,41%).

L’importation du ciment portland gris est soumise au régime des licences depuis le 1er janvier 2016: son contingent a été fixé à 2,75 millions de tonnes le long de l’année.

Quant à la facture d’importation de fer et d’acier (rond à béton), elle a diminué à 1,17 md usd contre 1,4 md usd (-16,23%).

Les quantités importées ont également baissé pour atteindre 2,71 Mt contre 3,03 Mt (-10,4%).

Concernant le bois destiné à la construction et ses dérivés, sa facture d’importation a baissé à 562,7 millions usd contre 642,08 millions usd (-12,35%).

Quant aux quantités importées, elles ont fortement progressé à 2,24 Mt contre 1,42 Mt (+57,54%).

Par contre, la facture d’importation des produits en céramique (briques, dalles, carreaux et autres articles similaires) a augmenté à 59,04 millions usd contre 48,55 millions usd (+21,6%).

Les quantités importées ont aussi augmenté à 52.621 t contre 49.544 t (+6,21%).

La baisse de la facture d’importation des matériaux de construction en 2016 s’explique par le recul des quantités importées pour certains produits ainsi que par la baisse des cours mondiaux de certains d’entre eux et par l’instauration du régime des licences d’importation appliqué au ciment à portland gris et au rond à béton.

Ainsi, le prix moyen à l’importation du ciment a été de 64 usd/t sur les 10 premiers mois 2016 contre 73 usd/t à la même période de 2015 (-12,3%).

Celui du bois a été, sur les 10 premiers mois, de 206 usd/t contre 431 usd/t (-52%).

Aussi, l’importation du rond à béton a été soumis à un contingent quantitatif durant l’année écoulée, fixé à 2,6 millions de tonnes.

Son prix à l’importation a baissé à 440 usd/t sur les 10 premiers mois contre 478 usd/t (-8%).

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Azzedine Mihoubi élu «Personnalité culturelle pour l’année 2017» par le Forum des intellectuels d’El Qods.

sam, 04/02/2017 - 19:02

Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, vient d’être élu « Personnalité culturelle de l’année 2107 » par le Forum des intellectuels d’El Qods de Palestine présidé par le docteur Talal Abou Afifa, et ce, « en reconnaissance de son rôle de son appui à la culture et des intellectuels, hommes et femmes de culture dans le monde arabe, et aussi pour le rôle joué par l’Algérie des Libres et son soutien permanent à la cause palestinienne ».

En 2013, le Forum des intellectuels d’El Qods avait élu Ahmed Korei, ex-premier ministre palestinien. En 2014, le choix avait été porté sur Adnane El Husseini, ministre des Affaires d’El Qods. En 2015, le Forum avait élu Ben Mohamed El Kacimi, Sultan emirati dirigeant d’Echariqa et en 2106 le choix s’est porté sur Sobhi Ghocha, président du Forum de la Maison d’El Maqdis en Jordanie.

L’annonce de l’élection de Azzedine Mihoubi, personnalité culturelle de l’année 2107 est prévue début mars prochain à l’occasion de l’ouverture du Festival zahratou el madayne, dans l’attente de la cérémonie d’hommage qui sera organisée en l’honneur du ministre algérien par le Forum des intellectuels d’El Qods de Palestine.

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Neuf narcotrafiquants arrêtés et plus de 7 quintaux de kif traité saisis à Tlemcen et Tissemsilt.

sam, 04/02/2017 - 19:00

Neuf  (9) narcotrafiquants ont été arrêtés et une importante quantité de kif traité, de plus de 7 quintaux, a été saisie vendredi, dans des opérations distinctes à Tlemcen et à Tissemsilt, indique ce samedi un communiqué du Ministère de la Défense nationale (MDN).

«Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, et suite à des opérations distinctes menées à Tlemcen et Tissemsilt /2°RM, des éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté, le 03 février 2017, neuf narcotrafiquants et saisi une importante quantité de kif traité s’élevant à 7 quintaux et 29 kilogrammes», a précisé le communiqué du MDN.

La même source a ajouté que 2.077 unités de différentes boissons avaient été saisies à Mascara /2°RM et El-Oued/4°RM.

A Bordj Badji Mokhtar/6°RM et Illizi/4°RM, des détachements de l’Armée nationale populaire ont arrêté 8 contrebandiers et saisi deux camions, un véhicule tout-terrain, 6.600 litres de carburant, 4 groupes électrogènes, deux détecteurs de métaux et 4 marteaux piqueurs.

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Etats-Unis-Iran: la tension monte

sam, 04/02/2017 - 17:12

La tension ne cesse de s’accroître entre les Etats-Unis et l’Iran. Téhéran a entamé, hier, des exercices militaires incluant des missiles, une réponse aux « sanctions humiliantes » prises la veille par l’administration Trump à son encontre.

Le ministre de la Défense James Mattis, en visite au Japon, a déclaré que l’Iran était « le plus grand Etat soutenant le terrorisme au monde». L’Iran de son côté a donc réagi en entamant des exercices dont l’objectif est de montrer « la totale préparation à confronter les menaces et les sactions» comme l’a indiqué le site des Gardiens de la révolution, Sepahnews.

Le Trésor américain a en effet pris des mesures de rétorsion contre 25 personnes et entités soupçonnées d’avoir apporté un soutien logistique ou matériel au programme balistique iranien. Différents types de systèmes de radars et de missiles de fabrication locale, ainsi que de centres de commandement seront testés pendant cet exercice, ajoute le site.

Ces exercices sont effectués en guise d’avertissement aux USA qui ont imposées à l’Iran de nouvelles sanctions suite à un tir de missile balistique le 29 janvier dernier. Les mesures de Washington font suite à une série de déclarations menaçantes visant l’Iran et son industrie militaire. Peu après l’annonce de ces nouvelles sanctions, le gouvernement iranien a assuré qu’il allait agir de manière « réciproque » et viser « des individus et des entreprises américaines » soutenant des groupes « terroristes ».

Vendredi, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif avait indiqué que son pays n’était pas impressionné par les menaces, mais qu’il « ne déclencherait jamais une guerre ».

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Education: Lancement prochain d’une consultation sur l’évaluation pédagogique.

sam, 04/02/2017 - 17:10

Une consultation nationale sur l’évaluation pédagogique des acquis des élèves sera lancée « très prochainement », a révélé, ce samedi 4 février, la ministre de l’Education nationale Mme. Nouria Benghabrit, estimant qu’une « bonne évaluation » constitue une condition « essentielle » pour une remediation pédagogique adéquate.

La ministre de l’Education nationale, qui s’exprimait à l’occasion de l’inauguration d’un atelier national sur la remédiation pédagogique (diagnostic et solutions pratiques), organisé à Biskra, a estimé que ces « critères » constituent « deux faces d’une même pièce », précisant qu’il est « inconcevable » d’évoquer la remédiation pédagogique sans une évaluation des acquis des élèves.

Attestant que « la réussite se traduit par une image positive à ancrer chez l’élève à travers notamment la consolidation de la confiance en soi », Mme. Benghabrit a estimé que l’objectif escompté, à travers ces dispositions et bien d’autres, est de guider le plus grand nombre d’élèves vers la réussite.

Qualifiant l’enseignant de ‘‘maillon fort’’ de cette opération, la ministre a indiqué qu’il est important de lui faire confiance à travers la revalorisation de ses efforts de la part des représentants de la société, les parents d’élèves entre autres. Le système éducatif algérien doit également favoriser l’intelligence pour aller vers ce qu’on appelle « l’industrie de la connaissance », a ajouté la ministre qui a appelé la corporation éducative à se mobiliser pour permettre un enseignement de « qualité » pour les élèves.

Le défi de l’heure ne se limite plus à permettre aux élèves de bénéficier de l’enseignement mais de leur inculquer une instruction de qualité, a encore ajouté Mme.

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Ressources en eau: Nouveaux mécanismes contre le gaspillage.

sam, 04/02/2017 - 16:58

Le ministre des Ressources en eau et de l’environnement, Abdelkader Ouali, a décidé de lutter contre le gaspillage de l’eau occasionné par les agriculteurs. Pour ce faire, il a indiqué avant-hier à Alger que de nouveaux mécanismes seront mis en place pour amener les agriculteurs à économiser l’eau d’irrigation, notamment celle des puits.

Lors de la séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, Ouali a indiqué que cette réglementation oblige les agriculteurs à rendre des comptes quant à la quantité d’eau de puits utilisée pour l’irrigation des périmètres exploités. Le premier responsable du secteur a déclaré également qu’il était nécessaire de poursuivre les efforts consentis depuis des années en procédant à la généralisation des techniques de pointe, ce qui permettra une meilleure utilisation de cette ressource et une meilleure lutte contre le gaspillage.

A ce propos, il a souligné l’exigence de mettre un terme au gaspillage de l’eau d’irrigation et d’en rationaliser l’usage, ajoutant que l’économie de 20% d’eau pour l’irrigation d’un hectare permettra d’irriguer la moitié d’un autre hectare. Évoquant les projets du secteur en matière de collecte d’eau, le ministre a indiqué que des investissements considérables ont été faits pour la préservation des ressources en eau et la réalisation de nombreuses infrastructures.

En 1999, l’on comptait 44 barrages d’une capacité de stockage de moins de 3,7 milliards m3. Avec les 31 nouveaux barrages, la capacité de stockage est passée à plus de 8 milliards de m3. Neuf autres barrages sont actuellement en cours de réalisation, dont 5 seront livrés en 2017 et 4 en 2019, selon le premier responsable du secteur. Onze stations de dessalement d’eau de mer avec une capacité de 2,10 millions de m3 par jour ont été en outre réalisées.

Par ailleurs, le ministre a souligné que le taux de remplissage des barrages au cours des derniers jours a atteint 70% contre moins de 50% avant les chutes pluviales enregistrées dernièrement à travers l’ensemble des régions du pays. Interpellé par le député Hasni Saadi sur les raisons du retard accusé dans la délocalisation de la plus grande base de lutte antiacridienne dans la commune de Béchar, et dont la validité a expiré en 2006, le ministre a affirmé que les services de son département ont inspecté les lieux et donné des instructions pour sortir le dépôt de la zone urbaine.

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La conservation des archives rapatriés d’Algérie en 1962 est « défaillante ».

sam, 04/02/2017 - 16:40

Un volume important d’archives n’a pas encore été ouvert depuis leur rapatriement d’Algérie et sont restées dans des cartons, a indiqué un rapport de la Cour des comptes française qui relève une conservation et un classement « souvent défaillants ».

A la demande de la commission des finances du Sénat, la Cour des comptes a effectué une enquête sur les Archives nationales gérées, au sein du ministère de la Culture et de la Communication et a conclu dans son rapport mis en ligne que le classement des archives « est problématique » suite à des « arriérés de tri et de traitement », y compris « un volume important d’archives non encore ouvertes depuis leur rapatriement d’Indochine et d’Algérie ».

Décrivant le grand bazar, le rapport évoque les missions de collecte, de classement, de conservation et de communication des archives qui sont « assurés d’une manière inégale et souvent défaillante ».

Parmi les « arriérés de classement », la Cour des comptes indique que « certains fonds n’ont pas encore été déballés depuis leur rapatriement d’Algérie en 1962″, ce qui renforce ainsi l’impossibilité pour les chercheurs et les citoyens de pouvoir exploiter les sources.

Le rapport a relevé cependant qu’en plus de l’état civil d’Algérie, »sont accessibles sur le site Internet un nombre important de photographies (34.000) et de cartes et plans (4.300) et d’autres fonds, qui intéressent davantage la recherche scientifique que la généalogie (bureaux arabes en Algérie, missions religieuses, personnel colonial, notamment) ».

Il a rappelé dans ce contexte la circulaire du Premier ministre français du 4 mai 1999 qui a ouvert l’accès aux archives relatives massacres à Paris du 17 octobre 1961 et la circulaire du Premier ministre du 13 avril 2001 qui a ouvert l’accès aux archives en relation avec la guerre de libération nationale.

Mais plusieurs associations activant en France, avec le soutien d’historiens français, demandent, pour les massacres du 17 octobre 1961, l’ouverture des archives de la brigade fluviale qui avait établi des rapports sur la récupération des corps d’Algériens jetés dans la Seine.

En 2005, un arrêté a ouvert l’accès, par dérogation, à des archives, datant de 1951 à 1972, versées aux Archives nationales par la direction centrale des renseignements généraux, a ajouté la Cour des comptes, indiquant que le site des Archives nationales d’Aix-en-Provence trouve son origine dans « la nécessité de trouver des locaux pour accueillir les archives rapatriées des anciennes colonies et de l’Algérie, qui étaient dispersées dans la France entière à Paris, Vincennes, Bordeaux et Marseille ».

Pour l’Algérie, la Cour des comptes a évoqué un « contentieux » qui reste au sujet des archives de la période de la colonisation, rappelant que le fonds ottomans (antérieur à 1830), qui avait été emporté « par erreur » a été restitué en 1975 « après identification ».

« Un volume important d’archives non encore traitées subsiste, parfois encore dans leur conditionnement d’origine, faute d’avoir été déballées depuis leur rapatriement d’Algérie en 1962. Même si le manque de normalisation des classements et cotations réalisés par les services d’archives sur place, le caractère incomplet des bordereaux de versement, voire leur absence compte tenu

des circonstances parfois hâtives du rapatriement, nécessitent un traitement consommateur de temps et de moyens, rien ne justifie qu’aucun instrument de recherche synthétique n’ait été établi 50 ans après le transfert des archives rapatriées au centre d’Aix-en-Provence », a précisé le rapport qui s’interroge sur la qualité des instruments de recherche réalisés, « l’exhaustivité des inventaires n’étant pas garantie du fait de l’existence d’archives en vrac ».

L’Algérie fait de la récupération des archives prises la France au lendemain de l’indépendance une question de principe. Lors de sa visite en janvier 2016 en France, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, avait indiqué qu’une commission bilatérale a été installée pour examiner ce contentieux « très complexe » qui n’a pas encore trouvé un règlement.

Des archives de 12 pays arabes ont été récupérées par l’Algérie, dont notamment la Tunisie, la Libye et l’Egypte.

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Vents forts sur plusieurs wilayas du pays à partir de dimanche (BMS)

sam, 04/02/2017 - 16:36

Des vents forts d’une vitesse de 60 à 70 km/h, pouvant atteindre ou dépasser localement 80 km/h, souffleront sur plusieurs wilayas de l’Est, de l’Ouest et du Centre du pays, à partir de dimanche matin, indique samedi un bulletin météorologique spécial (BMS).

Ainsi, la validité de ce BMS de l’Office national de météorologie (ONM) court de dimanche 9 heures jusqu’à lundi 21 heures pour les wilayas de Tlemcen, Ain Témouchent, Oran, Sidi Bel Abbés, Mascara, Saida, Mostaganem, Relizane et Tiaret.

Par ailleurs, ces vents forts continueront à souffler sur les wilayas de Chlef, Tipaza, Ain Defla, Tissemsilt, Médéa, Blida, Alger, Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira, de dimanche 9 heures, jusqu’à lundi à 15 heures.

S’agissant des wilayas de Bejaia, Jijel, Skikda, Annaba El Taref, Bordj Bou Arreridj, Sétif, Mila, Constantine, Guelma, Souk Ahras, Oum El Bouaghi, Khenchela, Batna, Tebessas, Msila et Biskra, ce BMS demeure valide de dimanche à 12 heures, à mardi à 00 heures, selon les prévisions de l’ONM.

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Association des producteurs algériens de boissons (APAB) : Appel urgent à une loi alimentaire en Algérie.

sam, 04/02/2017 - 15:24

Le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (Apab), Ali Hamani, a relancé mercredi soir à Alger, le débat sur la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) pour sa suppression,  la taxation sur les boissons alcoolisées et gazeuses et demande le toilettage des taxes sur les eaux embouteillées. Il appelle aussi à l’élaboration d’une loi alimentaire en urgence.

En effet, « l’Algérie est le pays où les taxes sont trop élevées », a noté M. Hamani, lors d’une conférence de presse tenue à l’occasion du traditionnel cocktail de fin d’année. D’ailleurs, l’impact de la TAP, plus l’arrondissement des prix à 5 DA, faute de monnaie de moins de cette valeur,  a été estimé à 25% sur l’inflation selon une étude réalisée en 2012, selon la même source.

Il a dénoncé aussi « l’amalgame que font certains éléments des services de sécurité entre boissons alcoolisées et alcools soumis à autorisation pour leur transport ». Pour lever cet amalgame, le président de l’Apab devrait se réunir avec les responsables des institutions en charge du contrôle lors du transport » dans les jours à venir.

Concernant le ministère du Commerce, un « accord de principe » a été donné, a-t-il signalé. Les alcools sont régis par une disposition du code des impôts. S’agissant du marché des boissons alcoolisées, l’Apab a transmis une étude détaillée depuis septembre 2016 au ministère du Commerce, a indiqué M. Hamani, qui relève qu’il n’ y a aucun texte sur les niveaux de consommation de particuliers précisant les volumes autorisés au transport. Par ailleurs, l’Apab appelle à l’élaboration en urgence d’une loi alimentaire en Algérie.

« Dans tous les pays développés, une loi alimentaire existe, pourquoi pas en Algérie ? », s’est interrogé M. Hamani, qui a interpellé le ministère de la Santé à ce propos. D’ailleurs, l’Apab est associée dans l’opération de réduction du sucre, du sel et des matières grasses dans les produits alimentaires. Certains producteurs ont, en effet, commencé à réduire le taux de sucre dans les boissons, a-t-il affirmé. Dans ce volet, l’Apab va adhérer à l’Organisation mondiale de l’alimentation, a avancé son président.
Probable augmentation des prix des boissons dès mars prochain
Interrogé sur les augmentations sur les produits alimentaires, Sahbi Othmani, P-DG de NCA Rouiba et trésorier de l’Association, a indiqué que l’impact sera de 4 à 5% intervenant en février ou au plus tard en mars prochain. Les raisons, selon ce patron d’une société cotée à la Bourse d’Alger, sont la hausse de la TVA, les coûts de transport variant entre 10 et 20%, les coûts de distribution, en plus de ceux de l’énergie cumulés de plus de 30% mais aussi la pression des augmentations de salaires des personnels des entreprises.

De plus, les producteurs formels sont menacés par le marché informel et les importations, selon le bureau exécutif de l’Apab. Cela dit, « chaque société dégagera son taux d’augmentation des prix qui sera calculé par rapport à ses capacités d’amortissement de ses investissements et ses dépenses ».  Pour l’instant, « l’augmentation n’est pas palpable car en novembre dernier les grossistes avaient beaucoup stocké », a-t-il affirmé.

L’Apab sera composée uniquement de producteurs
L’Apab sera uniquement composée de producteurs de boissons, a annoncé mercredi soir son président lors d’une conférence de presse. Les fournisseurs ne sont plus membres depuis fin 2015 car il y a un « manque de visibilité sur cette sous-filière », a argumenté M. Hamani. Pour l’heure, les pertes en cotisations n’ont pas été estimées, selon lui. Face à cela, les producteurs de lait, laits aromatisés et boissons énergétiques rejoindront l’Apab.

A cet effet, l’Association a réalisé une étude sur cette sous-filière dont les résultats seront rendus publics à la mi-février. L’autre nouveauté, les producteurs de boissons sont autorisés à distribuer eux-mêmes leurs produits, a fait savoir M. Hamani. Les membres de l’Apab produisent 98% de la consommation nationale et 2% seulement sont le fait d’importation, selon son président.
Dumping : « Le conseil de la concurrence incapable d’agir »
S’agissant du dumping que subissent les produits nationaux, « le conseil de la concurrence est incapable d’agir », ont soutenu les représentants de l’Apab. Dans ce sens, « il n’existe aucun moyen efficace pour dénoncer le dumping et aucun organisme ne peut challenger les prix sous prétexte que les prix sont libres », a ajouté M. Othmani. Pire, « il existe le dumping interne avec des produits importés vendus moins chers », a poursuivi M. Hamani.

Autre problème auquel font face les opérateurs économiques est celui de l’application de la TVA. « Beaucoup de factures restent en suspens car des produits facturés avant fin 2016 et livrés en 2017 posent problème sur qui paie les 2% de l’augmentation de la TVA passant de 17 à 19% ». Le bras de fer se poursuit entre fournisseurs et clients alors que la règlementation donne un délai situé entre 30 et 120 jours », a fait savoir le dirigeant de NCA Rouiba.

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Sellal défend son projet des 50 entrepôts frigorifiques pour 36,6 milliards de dinars

sam, 04/02/2017 - 15:21

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal tient à son projet de réalisation de 50 entrepôts frigorifiques. Jeudi, au Conseil de la nation, il a détaillé les fondements de ce projet devant les sénateurs à l’occasion d’une séance plénière dédiée aux questions orales.

Intervenant en réponse à la question d’un sénateur, Sellal expliquera d’entrée que son projet est « d’intérêt national ». « Les autorités publiques comptent sur ces projets pour maîtriser le marché national et l’organiser conformément aux normes internationales », a précisé le Premier ministre, ajoutant que la partie du projet réalisée jusqu’à présent a contribué à réaliser des résultats positifs.

Il est ainsi question, dira-t-il, de la stabilité des prix des fruits et légumes et l’augmentation de la production d’autres types, comme la pomme de terre, dont la production est passée de 2,5 millions de tonnes à 5 millions de tonnes en une année. Plus précis sur son initiative, il expliquera que « le projet de développement des capacités de froid tracé par les autorités publiques, et dont la réalisation a été confiée à la société nationale de froid, Frigomedit, porte sur la réalisation de 50 entrepôts frigorifiques d’une capacité de 350 000 m3 au niveau national pour un coût de 36,6 milliards de dinars ».

Financé par un crédit d’investissement à taux bonifié, adopté par le Conseil des participations de l’Etat (CPE) en 2013, « ce projet est extrêmement bénéfique pour le pays », a-t-il encore soutenu. Dans la réponse lue en son nom par la ministre des Relations avec le Parlement, Ghania Eddalia, Sellal n’a pas manqué de préciser qu’« il s’agit d’un projet ambitieux visant à augmenter les capacités nationales de stockage et à absorber le surplus de production agricole ».

Le projet a aussi l’ambition « d’asseoir un équilibre entre l’offre et la demande et de diversifier les canaux de distribution, de commercialisation et de stockage pour l’ensemble des consommateurs et producteurs du marché local », a-t-il enchaîné. Evoquant l’opération de réaménagement de 39 entrepôts frigorifiques, il indiquera qu’elle « a été achevée à travers le transfert des avoirs des entreprises de froids dissoutes », tout en évoquant « la finalisation de toutes les mesures en rapport avec la réalisation de nouveaux entrepôts, surtout en termes d’assiettes foncières, d’études techniques et de conclusion de contrats ».

Evoquant l’avancement de la réalisation du projet par Frigomedit, le Premier ministre a expliqué que l’entreprise a pris en charge le lancement de 39 appels d’offres nationaux et internationaux en vue d’étudier et de réaliser ledit projet.

« Il est prévu la réception de 19% de l’intégralité du projet en 2017, soit 8 entrepôts frigorifiques d’une capacité de 118 000 m3 à Tiaret, Blida, El Oued, Laghouat, Chlef, Adrar et Ghardaïa », a-t-il annoncé. Avant d’évoquer la réception d’autres entrepôts en 2018 dans plusieurs wilayas, à l’instar d’In Salah, de Ghardaïa, Médéa, Béchar, Oran, Touggourt, Bordj Bou-Arréridj, Tébessa, Tissemsilt, M’sila et Tindouf.

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