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Mis à jour : il y a 1 semaine 2 jours

Babaammi présente le projet de loi de règlement budgétaire 2014 devant la commission des finances de l’APN

lun, 09/01/2017 - 18:28

ALGER- Le ministre des Finances, Hadji Babaammi, a présenté lundi, devant  la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi portant règlement budgétaire de 2014 qui fait ressortir un taux de réalisation de 93% des dépenses et des recettes inscrites dans la loi de finances 2014.

Selon ce texte, les dépenses budgétaires réalisées effectivement en 2014 ont été de 7.145,27 milliards (mds) de DA dont 4.430,25 mds de DA pour le fonctionnement, 2.545,5 mds de DA pour l’équipement et 169,5 mds de DA de dépenses imprévues, a fait savoir le ministre.

Le ministre s’exprimait lors d’une réunion présidée par le président de la commission, M. Mahdjoub Bedda, en présence du ministre délégué chargé de l’économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, M. Mouatassem Boudiaf, ainsi que la ministre des Relations avec le parlement, Mme Ghania Dalia.

Rappelant que la loi de finances (LF) de 2014 tablait sur 7.656,16 mds de DA de dépenses, M. Babaammi a indiqué que les réalisations en matière de dépenses publiques ont atteint 93,3% à raison de 93,97% pour le fonctionnement et 86,53% pour l’équipement.

Quant aux recettes budgétaires réalisées en 2014, elles ont été de 3.924 mds de DA contre 4.218,18 mds de DA dans la LF 2014, soit un taux de réalisation de 93% également.

Ainsi, le déficit budgétaire enregistré effectivement en 2014, dépenses imprévues comprises, a été de 3.221,21 mds de DA (contre un déficit prévisionnel de 3.437,98 mds de DA ), soit 18,72% du PIB.

Mais grâce aux prélèvements à partir du FRR (Fonds de régulation des recettes), lesquels ont atteint 2.151,11 mds de DA en 2014, le déficit global du Trésor a atteint 1.334,3 mds de DA à la fin 2014, soit près de 8% du PIB, selon le projet de loi.

Pour ce qui est de la croissance économique, elle s’est affichée en baisse de 0,7 % en 2014 par rapport à la croissance prévue, soit de 3,8% au lieu de 4,5%.

Ce fléchissement a surtout résulté, explique le  ministre, du recul de la croissance des secteurs des hydrocarbures et de l’Agriculture.

Le taux d’inflation a, par contre, connu une bonne tenue, atteignant 2,92% en 2014 contre 3,5% prévu.

Le taux de change du dinar par rapport au dollar a été de 79 DA pour un dollar alors que le cours moyen du baril de pétrole a été de 99,1 dollars en 2014.

A la fin 2014, les réserves de change du pays étaient de 177,3 mds de dollars alors que le FRR dégageait un solde positif de 6.245 mds de DA, rappelle M. Babaammi.

Les interventions des membres de la commission, qui ont suivi la présentation du ministre, ont été notamment axées sur la nécessité de consacrer tous les moyens à même de récupérer les dettes fiscales impayées, de faire une évaluation de l’impact des exemptions fiscales accordées aux investisseurs pour voir s’il s’agit réellement d’une démarche rentable, d’améliorer la gestion des transferts sociaux et de mieux maîtriser les dépenses imprévues.

D’autres membres se sont interrogés sur l’utilité de débattre d’une loi de règlement qui traite l’exercice N-3 alors que des réformes ont été introduites entre temps pour régler des imperfections enregistrées en 2014.

Un député a même estimé que ce débat était « inutile » puisque les observations et recommandations de la Cour des Comptes concernant l’exécution des lois de finances « sont les mêmes à chaque fois ».

En réponse aux députés, M. Babaammi a reconnu que le montant de la dette fiscale impayée, estimée à plus de 7.000 mds de DA, était lourd en soulignant que ce montant est, tout de même, le résultat d’un cumul depuis 1962, en promettant que ce problème sera enfin pris en charge de façon efficace grâce à la modernisation de l’administration fiscale et ses services.

Pour ce qui est des dépenses imprévues, le ministre a estimé qu’elles ne représentent qu’environ 6% des dépenses globales, ce qui est « acceptable du moment où ces dépenses ne dépassent pas 10% de l’ensemble des dépenses ».

Quant aux fruits des exemptions fiscales, ou la dépense fiscale, ils ne peuvent être ressentis sur le terrain dans l’immédiat puisque le retour sur investissements nécessite généralement plusieurs années pour être réalisé, a-t-il souligné en annonçant qu’une étude sera élaborée par le ministère pour faire la première évaluation de l’impact de cette dépense.

La commission a ensuite auditionné le Directeur général de la comptabilité au ministère des Finances, M. Mohamed Larbi Ghanem, qui a présenté quelques détails du projet de loi ainsi que les grandes lignes de la réforme de la comptabilité publique.

Le projet de loi de règlement budgétaire pour 2014 sera présenté à l’APN pour débat le 30 janvier.

Catégories: Afrique

Des cacahuètes aux enfants permet d’éviter les allergies.

ven, 06/01/2017 - 11:22

Les autorités sanitaires américaines recommandent de faire consommer des aliments contenant des cacahuètes très tôt chez les nourrissons pour éviter le développement d’une allergie durable à l’arachide.

Ces nouvelles recommandations publiées jeudi par l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) s’appuient sur les résultats d’une étude clinique effectuée par ce même institut.

Ces travaux avaient pour la première fois montré que le fait de consommer régulièrement des cacahuètes dès quatre mois et jusqu’à l’âge de cinq ans réduisait de 81% le taux d’allergie chez des enfants à risque par rapport à ceux qui n’en avaient jamais consommée. Environ 2% des enfants sont affectés aux Etats-Unis, selon une enquête effectuée en 2010, quatre fois plus qu’en 1999.

Catégories: Afrique

Industrie : 2017 sera l’année de la sous-traitance.

ven, 06/01/2017 - 11:13

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a déclaré jeudi à Sétif que ‘‘l’année 2017 sera celle de la sous-traitance’’.

Le ministre a, à ce propos, rappelé les multiples mesures incitatives de la loi de finances 2017 proposées aux  investisseurs du créneau de la sous traitance.

Lors de l’inspection à la zone industrielle de Sétif du projet de construction d’une unité de production de pneumatiques, le ministre a souligné que cette unité d’une capacité de production de deux (2) millions unités par an pour un marché national de six (6) millions d’unités ‘‘ permettra de passer à la sous-traitance destinée à l’industrie automobile’’.

M. Bouchouareb a affirmé que sa visite à cette unité vise à l’appuyer et lui apporter tout le soutien qui lui permettra d’atteindre dans le plus proche délai la phase de production et contribuer à la diversification de l’économie et la réduction de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures.

Le ministre a révélé, en outre, que l’Algérie s’auto-suffira durant 2017 en phosphate et dirigera son surplus vers l’exportation notamment vers la Chine et l’Inde.

Concernant l’exportation de ciments, le ministre a souligné que la préparation est en cours en vue d’aménager des plateformes à cet effet au niveau des ports.

Il a également rappelé la décision du gouvernement d’encourager l’investissement industriel en vue de transformer l’Algérie d’ici 2019 en ‘‘pays émergent’’.

Le ministre a porté l’accent sur l’intérêt accordé par le gouvernement pour la prise en charge des préoccupations des investisseurs dont celles relatives au foncier industriel avec la création de 22 zones industrielles.

M. Bouchouareb a également fait état de récupération du foncier mis à la disposition des ‘‘faux’’ investisseurs n’ayant pas concrétisé leurs projets. APS

Catégories: Afrique

ANSEJ : nouveaux services pour permettre aux jeunes de s’inscrire et suivre en ligne leurs dossiers.

ven, 06/01/2017 - 11:03

L’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej) compte lancer « avant fin janvier » de nouvelles applications sur son site électronique permettant aux jeunes d’effectuer leur demande et de suivre leurs dossiers par Internet et téléphones mobiles, a affirmé jeudi à Guelma Slimane Boulekrinet, conseiller du directeur général de cet organisme.

Ces applications « sont actuellement prêtes et sont en cours d’expérimentation avant de les mettre officiellement en service » à travers tout le territoire national, a déclaré à l’APS ce responsable, en marge de l’installation de la section de wilaya de la fédération nationale des jeunes entrepreneurs, organisée à la maison de la culture Abdelmadjid Chafai.

Il a également précisé qu’en plus de l’opération d’inscription en ligne lancée par l’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes depuis 2014, ces nouvelles applications vont permettre aux jeunes de suivre l’évolution de leur dossier et d’éventuels documents manquants sans avoir à se déplacer.

M. Boulekrinet a, par ailleurs, ajouté que les services proposés à travers le site web de l’agence visent à créer un réseau de jeunes entrepreneurs susceptible de constituer « un espace pour faire connaître les micro entreprises et exposer leurs produits », en plus d’ouvrir un débat entre les jeunes bénéficiaires et créer des passerelles d’interactivité et d’échanges d’expériences.

D’un autre côté, il a été procédé, selon M. Boulekrinet, au recouvrement en 2016 de plus de 7 milliards de DA du montant global des crédits alloués aux jeunes pour la création de microentreprises dans le cadre du dispositif de l’Ansej, qualifiant ce taux « d’important ».

Ce montant, a-t-il ajouté dans ce contexte, représente « le double ou plus » des crédits récupérés en 2015, ce qui a permis de financer un grand nombre de nouveaux projets.

Le conseiller du directeur général de l’Ansej a affirmé, dans son intervention, lors de l’ouverture des travaux du congrès de wilaya des jeunes entrepreneurs, que la loi des finances 2017 a conforté les différents avantages fiscaux et financiers accordés aux jeunes désireux de créer une micro entreprise, soulignant que l’agence entend poursuivre son soutien et accompagnement aux jeunes souhaitant investir essentiellement dans les secteurs de l’agriculture, du bâtiment, des travaux publics et des technologies de l’information.

Dans une déclaration à l’APS, Kheireddine Hamel, président de la fédération nationale des jeunes entrepreneurs a affirmé, pour sa part, que le bureau de la wilaya de Guelma est le second bureau installé depuis l’agrément de la fédération le 17 décembre 2016, soit après l’installation de celui de la wilaya d’Annaba le 2 janvier de l’année en cours, attestant que le programme d’action de la fédération, est axé sur l’installation de bureaux à travers les 48 wilayas et ce « avant la fin du premier trimestre 2017 ».

Il a également précisé que la fédération oeuvrera à atténuer les difficultés rencontrées par les jeunes bénéficiaires de la création de micro entreprises dans le cadre de l’Ansej et la caisse nationale d’assurance contre le chômage (CNAC), assurant que la fédération a enregistré près de 30 000 demandes d’adhésion via le site web ouvert pour cette opération.

Le congrès de wilaya de la fédération des jeunes entrepreneurs a vu la participation d’environ 500 investisseurs et concepteurs de micro-entreprises ayant bénéficié des différents dispositifs d’aide à l’emploi lesquels ont procédé à l’élection de leurs représentants locaux à l’issue d’une réunion à huis clos. APS

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Emeutes de Béjaïa: Le ministère des Affaires religieuses ordonne aux imams de contrer « la fitna » ce vendredi.

ven, 06/01/2017 - 10:54

Lors du prêche de la prière du vendredi 6 janvier, les imams des mosquées à travers l’Algérie devront parler de stabilité, de sécurité et de contrer les appels à la « fitna », la discorde en rapport avec les émeutes qui ont secoué quelques régions du pays, indique une instruction marquée « urgente » du ministère des Affaires religieuses envoyée à ses directions et datée du 4 janvier.

« …Pour immuniser notre pays l’Algérie contre ce qu’ont subi d’autres nations et pays, nous vous appelons à instruire les imams d’inclure les axes suivants dans le prêche du vendredi », lit-on dans le document en question.

La liste des points à évoquer inclue « la paix et la stabilité », le « devoir » de chaque citoyen de les sauvegarder et les « réalisations » accomplies par l’Algérie que d’autres lui envieraient.

Depuis le 1er janvier, des émeutes ont éclaté à travers la wilaya de Béjaïa sur fond d’une grève des commerçants pour contester la hausse du taux de la TVA prévue dans la loi de finances 2017. Un bus incendié et plusieurs magasins et agences commerciales pillés sont quelques uns parmi les incidents enregistrés durant les deux premiers jours de la grève.

L’instrumentalisation politique des mosquées en Algérie a longtemps été critiquée. A la fin des années 80 et avec la montée du Front Islamique du Salut (FIS), les médias et même le pouvoir politique ont dénoncé la manipulation du discours religieux.

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Riyad Mahrez élu Joueur africain de l’année 2016 par la CAF.

ven, 06/01/2017 - 10:45

L’international algérien Riyad Marrez a été élu ce jeudi 05 janvier 2017 Meilleur joueur africain de l’année 2016 par la Confédération africaine de football (CAF), lors d’une cérémonie de remise des trophées à Abuja, au Nigeria.

Le joueur de Leicester City a devancé avec ses 361 voix le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (313 voix) et le Sénégalais Sadio Mané (Liverpool/Angleterre).

Le Fennec fait également partie de l’équipe-type africaine de l’année.

Aussi bon à la passe que face aux buts, Riyad Mahrez à totalisé durant la saison passée 18 buts et et 11 passes décisives en 39 matches.

Annoncé à maintes reprises sur le départ durant le mercato estival, le « Meilleur joueur de Premier League » est finalement resté chez les Foxes. Cette année, il totalise 3 buts et 2 passes décisives en 20 matchs joués.

Riyad Marrez a également été élu lundi 12 décembre 2016 meilleur joueur africain de la BBC avant d’être classé deuxième meilleur joueur arabe par le site arabe spécialisé « Koora ».

Il a été également classé septième lors du Ballon d’or mondial de  »France Football’’. Seuls deux joueurs algériens ont réussi à s’adjuger le titre de meilleur joueur africain avant lui. Il s’agit de Lakhdar Belloumi (1982) et Rabah Madjer (1987).

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Oran : 2016, l’année des relogements et de la lutte contre l’habitat précaire

jeu, 05/01/2017 - 23:46

016 a été pour la wilaya d’Oran, à l’instar des autres régions du pays, l’année de la continuité du processus de résorption du logement précaire et celui de la modernisation de la capitale de l’Ouest en prévision notamment des prochains Jeux méditerranéens de 2021.

Durant l’année 2016, 9 200 logements ont été attribués. Ce chiffre était appelé à atteindre les 11 000 avec la distribution « avant la fin de l’année écoulée », de 2 000 autres. Il y a lieu de rappeler que durant ces trois dernières années, la wilaya d’Oran a relevé de grands défis en matière de mise en œuvre de la politique de l’Etat visant à lutter contre l’habitat précaire. Elle a réalisé un bond qualitatif sur le plan de la mise en œuvre d’importants programmes et projets colossaux de logements, notamment ceux programmés au titre du social locatif (LPL). Les autorités de wilaya veillent à réaliser « une ville moderne sans précarité » conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et dans la perspective des prochains rendez-vous que doit abriter la capitale de l’Ouest. « Oran ne peut accueillir une manifestation de la taille des Jeux méditerranéens avec des atteintes environnementales ou urbanistiques », a souligné à l’APS, Mohammed Saber Directeur général de l’Office de promotion et de gestion immobilières (OPGI).
Une réalisation dépassant « tous les objectifs »
Il a rappelé que la coordination des efforts entre l’ensemble des acteurs a contribué largement à impulser la cadence de la réalisation et la livraison des logements sociaux pour leur réception aux dates fixées. Cette même coordination a permis de résoudre les problèmes rencontrés par les comités qui siègent périodiquement et en permanence. Selon M. Saber, la politique adoptée par la wilaya a été concrétisée sur le terrain par la création de cellules de suivi et de coordination entre les chantiers, ce qui a permis de franchir d’importantes étapes pour atteindre l’objectif escompté, celui d’une ville moderne tout en préservant la vieille ville d’Oran, avec son cachet historique et culturel. En 2016, la wilaya d’Oran a poursuivi ses programmes sur la même lancée que celle des années 2014 et 2015. Durant l’année 2016, quelque 9 200 logements ont été attribués. Il a été prévu la distribution, avant la fin de l’année écoulée, de 2 000 unités au niveau du nouveau pôle urbain d’Oued Tlélat. Le Directeur général de l’OPGI a ajouté que ce qui a été réalisé, ces trois dernières années, a dépassé tous les objectifs. Plus de 30 000 logements publics locatifs (LPL) ont été distribués alors que durant toute la décennie 2003-2013, 14 130 logements seulement ont été attribués. D’autre part, les services de la wilaya ont lancé, depuis 2014, des actions de relogement de 21 000 familles résidant dans des habitations précaires. Ces opérations ont permis de récupérer des terrains fonciers, situés dans les zones périphériques et au cœur de la ville, qui seront réservées à abriter des projets d’habitat et des équipements publics. En 2016, quelque 11 530 logements LPL ont été réceptionnés et seront distribués durant l’année 2017, ajoute-t-on. Par ailleurs, la résorption de l’habitat précaire constitue, à l’horizon 2017, un objectif majeur et un enjeu pour donner à Oran, l’image de la capitale de l’Ouest qu’elle mérite et prête à abriter les Jeux méditerranéens en 2021.
Le vieux bâti reprend des couleurs
Pour restituer la splendeur et la beauté d’El Bahia, qui aspire à devenir une métropole méditerranéenne et en prévision du rendez-vous des JM 2021, une vaste opération de réhabilitation du vieux-bâti, touchant notamment les immeubles du centre-ville, cœur battant et miroir d’Oran. Un programme de restauration et de réhabilitation a été mis sur pied par les services de la wilaya et confié à l’OPGI pour toucher 48 immeubles situés dans les rues Larbi-Ben M’hidi et Mohamed-Khemisti, qui se distinguent par leur architecture « très riches » et aux styles diversifiés. Ainsi, 36 immeubles sont actuellement en phase de réhabilitation sur les 48 prévus, selon M. Saber, qui a mis l’accent sur la réception à ce jour de 4 bâtiments complètement réaménagés. Le résultat est tout simplement époustouflant et réussi. « La réhabilitation des immeubles est un projet très important qui redore le blason de la capitale de l’Ouest en redonnant des couleurs à ces constructions d’une valeur urbanistique et historique unique », a-t-il souligné. Le Directeur général de l’OPGI a rappelé que cette opération a nécessité une enveloppe financière de l’ordre de 2 milliards de DA. Il a assuré que cette opération se poursuivra avec la conjugaison des efforts de tous les intervenants.
A partir de mars prochain, il est prévu la réception chaque mois de 2 à 3 immeubles restaurés.

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Un nouvel organe identifié dans le corps humain

jeu, 05/01/2017 - 23:40
On l’appelle « mésentère » et il est désormais considéré comme un organe à part entière du corps humain, au même titre que le cœur ou les poumons. Le mésentère est une membrane située dans notre système digestif, reliant l’intestin aux parois abdominales. Elle est connue depuis des années, mais sa fonction reste encore à explorer. Cette nouvelle classification comme organe pourrait changer beaucoup de choses dans la prévention et le traitement de certaines maladies digestives et abdominales.

Pourquoi on en parle ?

C’est une avancée scientifique qui ouvre de nouvelles perspectives de recherches médicales. La revue scientifique britannique Lancet Gastroenterology & Heptalogy a récemment publié une étude qualifiant le mésentère comme étant un nouvel organe du corps humain.

Cette nouvelle terminologie est la conclusion du travail réalisé par le professeur J. Calvin Coffey et de son équipe de l’University Hospital Limerick (Irlande) depuis 2012. Quatre années de recherches qui ont permis aux scientifiques irlandais d’accumuler les preuves nécessaires pour reclasser dans la catégorie « organe » un bout de notre système intestinal, déjà connu, mais peu étudié.

C’est quoi ?

Le mésentère fait partie du système digestif. C’est une double couche du péritoine, une membrane présente dans la cavité abdominale. « Ce n’est pas un organe plein comme le cœur ou les poumons. C’est une sorte de gainage de vaisseaux veineux qui fait notamment le lien avec les artères principales de l’abdomen et les intestins », explique Laurent Beaugerie, chef du service de gastro-entérologie de l’hôpital Saint-Antoine à Paris.

À quoi ça sert ?

Le mésentère lie les intestins à la paroi de l’abdomen. Ce « rôle d’arrimage » participe au maintien de tous les éléments du système intestinal à leur place. Le mésentère a également « un rôle nourricier », précise Laurent Beaugerie. Il assure la vascularisation de l’intestin grêle et d’une partie du gros intestin par l’artère mésentérique qui circule dans le mésentère. Enfin, l’organe a un rôle de stockage : « C’est une membrane qui participe à l’accumulation de graisse abdominale dans le corps. »

Découvert à la Renaissance

C’est Léonard de Vinci qui, le premier, a découvert la présence de cet organe dans le corps humain à la Renaissance. Considéré comme ayant une structure fragmentée et multiple, cet organe a longtemps été ignoré par les spécialistes.

Cette présentation est désormais réfutée par les recherches du professeur J. Calvin Coffey : « La description anatomique qui en a été faite pendant une centaine d’années est incorrecte. Cet organe est loin d’être fragmenté et complexe. Il s’agit d’une seule structure organique d’un seul tenant », écrit le professeur irlandais dans son étude.

Quelles répercussions pour la médecine et les patients ?

Désormais considéré comme un organe, le mésentère peut être étudié comme tel. Première conséquence, la « Bible » de l’anatomie humaine, le livre Grays Anatomy (qui a notamment inspiré le titre de la célèbre série américaine hospitalière Grey’s Anatomy), a été mise à jour peu après la « découverte ». Le mésentère est désormais inclus dans la liste des organes. « Quand on comprend la fonction d’un organe, on peut identifier des dérèglements, des maladies. Nous avons établi son anatomie et sa structure. La prochaine étape, c’est sa fonction », explique le professeur J. Calvin Coffey.

« Quand on comprend la fonction, on peut identifier des dérèglements, des maladies. Tout ça ensemble, c’est la science mésentérique… Soit la base pour une toute nouvelle catégorie scientifique et médicale. » Jusqu’à pouvoir de guérir de nombreuses maladies intestinales aux causes encore méconnues ? Le professeur Laurent Beaugerie, chef du service de gastro-entérologie de l’hôpital Saint-Antoine à Paris en est convaincu. « Le mésentère était sous estimé comme environnement favorable à l’apparition de maladie telle que le diabète ou la maladie de Crohn [une maladie inflammatoire chronique du système digestif, NdlR] et plus généralement toutes les maladies métaboliques. » Un petit pas pour les scientifiques, un grand pas pour les patients ?

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Jsm BÉJAÏA affaire Ifticène – aso enfin le dénouement !

jeu, 05/01/2017 - 23:37

C’est le grand soulagement du côté de la JSM Béjaïa et chez son coach en chef, Younes Ifticène. En effet, la CRL vient de trancher en faveur de ce dernier dans le bras de fer qui l’opposait à la direction de l’ASO Chlef pour une histoire de résiliation de contrat. Ifticène qui n’est pas resté les bras croisés, a déposé un dossier au niveau de la CRL pour faire valoir son droit de disposer d’une licence pouvant lui permettre de coacher son équipe à partir du banc. Younes Ifticène était, en effet, agacé de diriger jusque-là son équipe à partir de la tribune d’honneur, faute d’une licence, comme ce fut le cas contre le Paradou AC (1 – 2) et puis en déplacement contre l’USM Blida (0 – 0). À présent, le coach en chef béjaoui peut poursuivre tranquillement sa mission au sein de son équipe actuelle, en ce sens que la direction du club vient de recevoir une notification émanant de la CRL et autorisant Ifticène à s’asseoir sur le banc dès le match de la 16e journée en déplacement contre le RC Arbaâ.

Fin du stage de Sétif aujourd’hui

Par ailleurs, le stage d’El Vaz (Sétif) entamé samedi dernier par les camarades de Drifel, devrait prendre fin aujourd’hui, jeudi. Les joueurs vont bénéficier de deux jours de repos (vendredi et samedi), ensuite ils reprendront à nouveau le chemin du travail dimanche après-midi au stade de l’UMA, afin de poursuivre la préparation de la suite du championnat.

Souakir, c’est presque fait, Lamhane file finalement au CRB

Après avoir réussi à enrôler le milieu de terrain, Salim Boumechra (33 ans, ex-GCM) et l’attaquant Hossein-Eddine Rebouh (28 ans, ex-CAB), cette semaine, les dirigeants de la JSMB sont en passe de boucler leur recrutement hivernal. Ces derniers qui sont à la recherche d’un autre attaquant de métier pour booster le compartiment offensif de leur équipe, viennent de jeter leur dévolu sur l’ex-attaquant du GC Mascara, Hicham Souakir. Ainsi et selon une source fiable, ce dernier qui s’est présenté sur le lieu du stage de l’équipe à Sétif a, dit-on, «donné son accord de principe aux dirigeants béjaouis», ceci au moment où Mokhtar Lamhane, qui était annoncé du côté Béjaïa, a opté pour le CRB avec lequel il a déjà entamé les entraînements.

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Turquie: au moins 10 blessés dans une explosion à Izmir, deux « terroristes » tués

jeu, 05/01/2017 - 23:31

Au moins 10 personnes ont été blessées dans l’explosion d’une voiture piégée près d’un tribunal de la ville d’Izmir, dans l’ouest de la Turquie, à la suite de laquelle deux « terroristes » ont été tués, selon les autorités.
Le maire du district de Bayrakli, à Izmir, a déclaré à la chaîne NTV qu’au moins 10 personnes étaient blessées, dont une grièvement.
« Deux terroristes » ont été tués dans les affrontements qui ont suivi avec les forces de l’ordre, selon l’agence progouvernementale Anadolu, qui précise qu’un troisième est toujours recherché.
L’explosion, provoquée selon les médias turcs par une voiture piégée, a eu lieu près de l’entrée des juges et des procureurs, a précisé CNN Türk.
Les images diffusées à la télévision montraient un nuage de fumée, tandis que des ambulances et des véhicules de police étaient dépêchés sur les lieux.
Cette attaque est survenue quelques jours après qu’un homme a tué 39 personnes dans une boîte de nuit d’Istanbul la nuit du Nouvel An.

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Visites et interrogations

jeu, 05/01/2017 - 21:36

Les deux récentes sorties du ministre de l’Intérieur, respectivement à El-Bayadh et à Guelma, n’ont pas manqué de susciter quelques interrogations chez les observateurs. Ces derniers se disent intrigués par le programme de visites de Noureddine Bedoui dans ces deux wilayas et qui se sont étendues à d’autres secteurs que ceux relevant habituellement des collectivités locales.

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Mustapha berraf nous écrit

jeu, 05/01/2017 - 21:29

Faisant suite à vos différents articles parus sur votre journal dans la rubrique «Périscoop», nous vous saurions gré une nouvelle fois de publier quelques clarifications ayant trait à cette affaire qui remonte, comme l’a rappelé mon prédécesseur, à la gestion du mandat olympique 2009-2013 du Comité olympique et sportif algérien.
L’affaire opposant Alain Barbier au COA a trait, d’une part, à une infraction pénale puisque l’intéressé a perçu une somme d’argent en devises alors que son entreprise se trouvait en liquidation judiciaire (voir extrait K bis) .
L’autre élément de poursuites relève du domaine civil puisqu’il se devait de rembourser la somme en question dès qu’il percevrait le montant des prestations par l’Office national du tourisme (ONT), organisme responsable chargé du stand algérien du Village africain des Jeux olympiques de Londres 2012.
L’opération de transfert a bel et bien été effectuée par l’ONT mais n’a pu se concrétiser en raison du fait que le compte de la société PIXOM CMC était déjà liquidé par voie judiciaire.
Quant aux affaires opposant le COA à Alain Barbier, pendantes auprès de la justice algérienne et des instances concernées à l’étranger, s’agissant de dossiers en cours de traitement, le COA s’abstient de faire tout commentaire à ce sujet.
Président du Comité olympique et sportif algérien, Mustapha Berraf

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Enit el-bayadh Sans salaire depuis plus de 10 mois, 600 travailleurs dans la rue

jeu, 05/01/2017 - 21:24

Les travailleurs de l’ENIT (Entreprise intercommunale des travaux) d’El-Bayadh sont en grève depuis un mois, et ce, faute de non-perception de leurs rémunérations salariales depuis voilà bientôt 10 mois.
«Devant le mutisme des responsables de la tutelle de Béchar — dont relève l’entreprise — «qui n’ont pas daigné répondre à nos doléances, à l’effet de trouver un compromis à nos arriérés qui arrange les deux parties, nous, 600 travailleurs avec banderoles portant toutes nos revendications, ne comptons pas baisser les bras jusqu’à satisfaction de nos droits légitimes», a déclaré le responsable de la section syndicale de l’entreprise, signalant de ce fait, «qu’aucune suite n’a été réservée à nos nombreuses correspondances».
Notons enfin, que la situation de l’entreprise n’est pas en «santé financière parfaite», pour ne pas dire en faillite à cause de chômage technique, elle risque de fermer complètement, en cette période difficile, ses portes devant ces 600 pères de famille et partir à la liquidation, car, nous dit-on, il est impossible qu’en ces périodes difficiles, elle puisse voir le bout du tunnel et reprendre ses forces financièrement.
Bref ! Pour l’heure, les grévistes, ont décidé d’occuper cette fois-ci la place du 1er-Novembre afin, d’inciter les hauts responsables à intervenir auprès de leur direction pour le versement de leurs dus.

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Émeutes de BÉJAÏA le RND «pas étonné», le RCD et le FFS crient à la «manipulation»

jeu, 05/01/2017 - 21:16

Les violentes émeutes qui ont émaillé nombre de localités de la wilaya de Béjaia, lundi et mardi derniers, ont cessé, hier, à la faveur de l’implication de nombre d’acteurs politiques et associatifs locaux qui n’ont eu de cesse d’appeler au calme et à une protestation pacifique.
Mohamed Kebci – Alger (Le Soir) – Une implication à coups de réunions et autres assemblées générales et même de pourparlers avec les émeutiers, comme a tenu à le souligner, hier, Atmane Mazouz alors qu’il était à Sidi-Aïch pour une «ronde d’inspection» comme, du reste, beaucoup de ses amis cadres du RCD, qui, soutient-il, n’ont pas que suivi les événements puisqu’ils ont tout fait pour ramener le calme en compagnie d’autres acteurs et intervenants politiques et associatifs. Pour le chargé de la communication du parti que préside Mohcine Belabbas, «il n’y a pas l’ombre d’un doute» quant à l’existence de gens tapis dans l’ombre qui, «missionnés sous couvert d’anonymat, poussent à piller, à agresser et à saccager sous couvert de nobles revendications». Qualifiant de «justes» les revendications liées à la dénonciation de l’austérité et de la cherté de la vie que le RCD n’a cessé de dénoncer par la mobilisation pacifique à travers, notamment, deux grandioses marches populaires, la première à Tizi-Ouzou et la seconde à Béjaïa, Mazouz affirme «partager les craintes de la population et son hostilité face à ces mesures d’austérité que charrie la loi de finances de l’année en cours». Et de plaider pour «une mobilisation pacifique et déterminée à même de «faire barrage aux pyromanes et aux manipulateurs en mal de crédibilité et, ainsi, préserver nos acquis et faire échec «à ceux qui sont instrumentalisés pour provoquer le chaos dans notre région».
Le FFS réagit, pour sa part, via sa fédération de la capitale des Hammadites qui, dans un communiqué, se dit «inquiet de voir la situation dans la wilaya de Béjaïa dégénérer à la suite d’un appel anonyme à une grève des commerçants». Une situation «porteuse de risques de développements chaotiques», mettant le doigt, lui également, sur les «tentatives de faire basculer la wilaya dans la violence».
Pour le FFS, «l’obstination du pouvoir à s’opposer à toute alternative politique démocratique et à une sortie de crise consensuelle ainsi que l’acharnement à détruire les cadres d’organisation et de débats citoyens poussent certaines catégories de la population à recourir à la violence». Et de rappeler sa militance pérenne pour le droit de la grève et de la manifestation pacifique pour exprimer les doléances légitimes de la population, et son appel aux Algériennes et aux Algériens à se mobiliser et à s’organiser pacifiquement pour revendiquer leurs droits tout en faisant preuve de lucidité, d’esprit de discernement et de rejet de la violence. Le FFS n’omettra pas d’appeler, enfin, la population et particulièrement les jeunes de la wilaya de Béjaïa à la «vigilance pour déjouer les manœuvres des apprentis sorciers».
Pour sa part, le député et membre de la direction nationale du PT, Youcef Taâzibt, estime que «les émeutes et les violences qui ont eu lieu à Béjaïa, Bouira et à Alger «n’ont pas comme objectifs de remettre en cause les mesures antisociales du gouvernement» et «risquent de plonger le pays encore une fois dans un cycle de violence/répression qui ne peut que desservir le pays et les revendications légitimes des larges couches de la population».
Se disant contre les mesures d’austérité du gouvernement, notre interlocuteur affirme également être «contre le chaos», invitant les pouvoirs publics à faire preuve de «responsabilité pour ne pas légitimer ce mouvement par la répression» et les citoyens à agir pour «démasquer et isoler les provocateurs qui tentent de créer le chaos en procédant de la même manière que ceux qui ont organisé le prétendu printemps arabe qui, à deux exceptions près, a été un processus de dislocation des nations».
Le RND «pas étonné»
Au RND, on ne se dit pas «étonné» outre mesure par ces émeutes. Le chargé de communication du parti soutient, en effet, que l’année 2017 qui commence «devait être mouvementée bien avant l’adoption de la loi de finances des dispositions sont qualifiées par certains cercles d’«antisociales» alors que, selon lui, elles sont «salutaires pour compenser l’impact de la crise de la baisse des cours du pétrole».
«Car, pour nous, au RND, poursuit Seddik Chihab, tout comme l’Etat n’a pas été avare du temps de l’embellie financière, pour soutenir la demande sociale nous devons supporter collectivement le poids de la crise financière».
Et d’accuser certains porteurs «d’idées extrémistes» et des «cercles extrémistes d’attiser le feu», louant, cela dit, le «mérite des partis et autres associations ayant pignon sur rue dans la région qui ont tout fait pour ramener le calme».
Tout en invitant tout le monde à «s’impliquer pour atténuer des effets de la crise», le chargé de communication du RND estime que «l’Etat se doit de remplir ses missions régaliennes, notamment en matière de régulation et d’organisation du marché et ne pas se cacher derrière la prétendue liberté des prix, dans une synergie et une homogénéité parfaites».

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Au large d’Oran et Aïn Témouchent: 85 harragas interceptés

jeu, 05/01/2017 - 21:11

Des unités dee Gardes-côtes ont déjoué des tentatives d’immigration clandestine de 85 personnes à bord d’embarcations de construction artisanale à Oran et Aïn Témouchent relevant de la 2ème RM», a annoncé mercredi, le Ministère de la Défense Nationale dans un communiqué. Ils ont été arrêtés durant la nuit de mardi à mercredi au large de Aïn Témouchent et Oran.

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Lutte contre l’augmentation aléatoire des prix La DGI rendra publics les prix et les hausses prévus

jeu, 05/01/2017 - 21:07

Dans le cadre de la lutte contre les augmentations aléatoires des prix de produits de consommation par les commerçants, la direction des impôts continuera à rendre public les prix des produits ainsi que toutes les hausses prévues dans la loi de finances 2017, a indiqué Mustapha Zikara, directeur de la législation et de la réglementation à ladite direction, lors d’une journée d’information sur la loi de finances 2017, organisée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) au profit des entreprises. «Les augmentations de certains produits et marchandises sont injustifiables», a-t-il affirmé en précisant que la DGI «publiera toutes les modifications, même légères, survenues réellement sur les prix de certains produits, afin d’informer le citoyen et éviter toute augmentation aléatoire de la part des commerçants». «D’autres listes de produits seront rendues publiques, dans les jours à venir, afin d’informer le consommateur sur les prix réels et éviter les augmentations injustifiées», a-t-il rassuré. Concernant l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), la DGI a indiqué dans une note d’information les détails relatifs à cette augmentation qui est passée de 17% à 19% pour le taux normal, et de 7% à 9% pour le taux réduit. Le responsable a, toutefois, précisé que ce changement est «sans impact sur les prix de dizaines de produits, tels le pain, le lait, la semoule, l’huile de soja, les fruits et légumes à l’exception de ceux importés et ceux commercialisés par des redevables de la TVA (les vendeurs d’étalage dans les marchés et les petits commerçants ne sont pas considérés redevables de la TVA)». S’agissant des autres produits et services exonérés par la TVA, le représentant de la direction des impôts a indiqué entre autres, les moissonneuses-batteuses fabriquées en Algérie et le papier destiné exclusivement à la fabrication et à l’impression du livre, les contrats d’assurances de personnes et les opérations de crédits bancaires accordés aux ménages pour l’acquisition ou la construction de logements individuels. «La publication des prix permettra de mettre tout un chacun devant ses responsabilités et mettre à nu les augmentations exagérées», a assuré M. Zikara. L’augmentation des produits électroménagers quant à eux, ne sera effective qu’après le premier semestre 2017, pour les produits importés, et à partir de 2018, pour les produits locaux et ce, après taxation des produits énergétivores. Toutefois, le responsable a tenu à rassurer que même pour les produits touchés par l’augmentation, la hausse ne dépassera pas les 2% de leurs prix. Comme mesure préventive, M. Zikara a recommandé l’affichage des prix des produits dans les commerces, pour permettre aux citoyens de distinguer les prix réels de ceux exagérés. Il a appelé, en outre, à «ne pas exploiter cette situation pour opérer des augmentations aléatoires».

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El-adjiba l’autoroute est-ouest bloquée puis libérée

jeu, 05/01/2017 - 21:04

Plusieurs jeunes ont réinvesti l’autoroute Est-ouest à hauteur de la localité d’El Adjiba, hier en fin d’après-midi, en jetant sur la chaussée des pneus enflammés, des pierres et autres ferrailles bloquant ainsi ce tronçon à toute circulation automobile. Un bouchon monstre s’est rapidement formé avant que n’interviennent les escadrons de la gendarmerie nationale pour libérer la circulation automobile. Des escarmouches ont éclaté entre ces manifestants et les forces de l’ordre qui ont riposté à l’aide de gaz lacrymogènes aux jets de pierres. Des affrontements qui ont duré moins de 20 minutes avant que les manifestants ne prennent la poudre d’escampette. Les gendarmes ont aussitôt déblayé la chaussée et la circulation a pu reprendre sur cette portion d’autoroute. Par ailleurs, au même moment, une délégation de commerçants de la ville de Bouira était reçue par les autorités de wilaya, à leur tête le wali Chérifi et le P/APW.

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Abdelmalek sellal réagi aux émeutes a béjaïa ( vidéo)

jeu, 05/01/2017 - 19:58

Le premier ministre abdelmalek sellal a fait une déclaration, pour la première aux émeutes qui ont touché la wilaya de béjaïa, rapporte le site d’information TSA.

« Abdelmalek Sellal a réagi ce jeudi 5 janvier, pour la première fois aux émeutes qui ont secoué la wilaya de Bejaïa.  « Il y a une tentative de déstabiliser le pays. Ils pensent que l’Algérie peut être manipulée par n’importe qui. Ils pensent que nous sommes des moutons », a lancé Abdelmalek Sellal le Premier ministre en marge d’un hommage aux artistes au Palais de la culture ».  » Ils pensent au Printemps arabe. Nous, on ne connaît pas ce printemps arabe et il ne nous connaît pas. D’ailleurs on va fêter prochainement Yennayer », a ajouté le Premier ministre qui assure qu’il y a une stabilité dans le pays. Abdelmalek Sellal a profité de l’occasion pour remercier tous les jeunes qui ont riposté, selon lui, de manière forte sur les réseaux sociaux aux appels de protestation ».  « Ce qu’on peut tirer de ces événements est la force du peuple algérien et de sa jeunesse. Il y avait des appels anonymes de certaines parties chargées d’une mission pour déstabiliser le pays « , assure-t-il.

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Contre-offensives des citoyens pour barrer la route aux aventuriers la kabylie ne brûlera pas!

jeu, 05/01/2017 - 19:40

Connues pour leur patriotisme, la prise de conscience, qui a vu le jour à travers certaines régions, n’a pas étonné les observateurs qui s’attendaient à cette réaction visant à casser un complot dirigé contre la Kabylie et le pays.

La ville de Béjaïa et les quatre coins de la wilaya renouent progressivement avec le calme. Cette évolution positive trouve sa raison d’être dans une prise de conscience citoyenne, qui anime présentement la société civile et certains acteurs qui ont vite décelé les tenants et les aboutissants d’un complot ourdi, tendu à la Kabylie et par ricochet à toute l’Algérie. Les tenants du chaos et les déstabilisateurs viennent de perdre une bataille, qui n’est pas sans rendre espoir à la population, qui jusque-là craignait le pire pour la région et le pays en général.
Connue pour leur patriotisme, la prise de conscience qui a vu le jour à travers certaines régions, n’a pas étonné les observateurs qui s’attendaient à cette réaction visant à casser un complot dirigé contre la Kabylie et le pays. La société civile en tant qu’acteur, ayant déjà fait preuve de son efficacité et son amour pour le pays a repris sa place et ce ne sont pas les actions qui nous parviennent d’Akbou, Sidi Aich et Tichy qui vont nous contredire. Alors que l’opinion publique était déjà en disgrâce avec les actes de violence dès le premier jour allant jusqu’à dénoncer l’absence des partis politiques, la société civile, certains syndicats, les défenseurs des droits de l’homme et les sages de la région s’invitent pour accompagner la position citoyenne faite, dès le deuxième jour, de condamnations et de consternation. Le soir-même du mardi dernier cette société civile ne s’est plus contentée de déclarations, mais a entrepris d’agir sur le terrain directement à l’endroit même des manifestants, en majorité des jeunes dont l’âge varie, selon les témoins oculaires et les services de police, entre 15 et 28 ans. Alors que le centre de documentation sur les droits de l’homme de la Laddh réunissait la société civile de Béjaïa pour débattre la situation, une autre assemblée générale du même genre se tenait à Sidi Aich tandis qu’à Tichy les sages sont directement allés voir les manifestants et mettre fin à la tension au niveau du commissariat local. Des actions qui annoncent à bien des égards le réveil citoyen annonciateur d’une prise de conscience collective sur les risques qu’encourent la Kabylie et tout le pays.
Le patriotisme kabyle reprend ses droits. Comme durant les années noires du terrorisme, marquées par une position patriotique qu’aucun ne peut nier et comme durant les événements douloureux du printemps noir d’avril 2001, la société civile se distingue de nouveau pour barrer la route aux déstabilisateurs et leurs commanditaires. Hier comme aujourd’hui, les sages et acteurs du mouvement associatif et syndical, ceux qui n’ont pour souci que l’intérêt de la région et du pays, se distinguent de forte manière en allant sensibiliser, calmer les esprits et freiner une grossière manipulation qui vise même les fondements du pays. N’est-ce pas un acte de bravoure que d’aller dans le feu animé par une seule conviction, celle de l’amour du pays, de la paix et de la stabilité?
Hier des citoyens sages responsables l’ont fait à Akbou, Sidi Aich et Tichy. D’autres initiatives similaires sont attendues un peu partout dans la région. La situation l’exige et la prise de conscience est là. Les jours à venir sont porteurs d’espoir. La volonté pour déjouer le complot, si ce n’est pas déjà fait, est en marche.
Des syndicats, des associations, des sages et des militants des droits de l’homme se sont concertés avant-hier en soirée. Pour Saïd Salhi, vice-président de la Laddh, «aujourd’hui, la société est face à une réalité amère et dangereuse». Ayant identifié les émeutiers, auteurs des actes de pillage et de saccage, comme étant «des jeunes mal encadrés, non structurés et dépolitisés», le vice-président de la Laddh a lancé, avant-hier soir, un appel en direction des représentants de la société civile, les acteurs du mouvement associatif, les syndicats, les collectifs d’étudiants et la presse à une réunion urgente, qui s’est tenue avant-hier soir. Une réunion ponctuée par une déclaration, condamnant la violence d’où qu’elle vient. Le collectif, appelle à l’ouverture d’espaces de dialogue et de concertation pour plus d’équité et de justice sociale. Selon les membres de ce collectif, plusieurs actions sont en perspective. Elles seront arrêtées lors de la prochaine rencontre qui se tiendra incessamment. Saïd Salhi estime que «les pouvoirs publics doivent méditer et réfléchir longuement sur leur attitude et rapports avec la société civile», plaidant pour le respect des droits des associations et des organisations de la société civile qui peuvent, estime-t-il, «faire un travail de sensibilisation et de médiation» devant une situation pareille. Lors de l’assemblée générale de Sidi Aich, on s’est interrogé sur l’existence d’une classe politique à Béjaïa. Devant la gravité de la situation «pourquoi l’APW de Béjaïa ne se réunit pas en session extraordinaire?». Des questions que l’on n’a pas jugé utile de poser à Tichy où des sages et des acteurs ont préféré descendre dans l’arène pour s’opposer à la machine destructrice dont les commanditaires devraient être divulgués.
Bref, comme à l’accoutumée et animée par le seul souci de sauvegarder l’unité de la nation, la société civile kabyle n’a pas raté l’occasion de se manifester positivement, épargnant à la région une tentative de déstabilisation dont les conséquences sont incommensurables.

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Retour sur une vaste opération de déstabilisation Un complot à trois temps

jeu, 05/01/2017 - 19:20

Les services de police ont mis la main sur 72 bouteilles de cocktail Molotov, prêtes à fonctionner. 39 individus qui devaient s’en servir ont été arrêtés.

Au troisième jour de ce qu’il convient de qualifier de tentative visant la déstabilisation du pays, les preuves de la machination et le déroulé du scénario se mettent en évidence. Le complot a été imaginé jusqu’à ses moindres détails. Il était même articulé en plusieurs phases pour lui garantir un maximum de succès. Le 2 janvier devait être le jour «J», mais le plan a commencé à être mis en oeuvre quelques jours avant le début des vacances d’hiver. Les lycéens avaient été «chauffés» contre la décision de réduction des jours de vacances. Par l’intermédiaire des réseaux sociaux, un mouvement de contestation anarchique a vu le jour, dimanche 17 janvier. La wilaya de Béjaïa a été le «porte-flambeau» de la protestation lycéenne, et plusieurs centaines d’élèves avaient séché les cours. L’on évoquait, à l’époque déjà, une menace d’embrasement de la rue. Le scénario imaginé par les tenants du complot était que les pouvoirs publics fassent un calcul simple. Quelques milliers de lycéens ne pouvaient pas imposer leur calendrier à toute la famille de l’éducation. Une fermeté du gouvernement sur le sujet, aurait abouti à un début des vacances dans un climat délétère.
Cela c’était la première phase du plan. La seconde phase devait consister à faire coïncider la reprise des cours prévue initialement le 2 janvier avec la grève anarchique des commerçants. Celle-ci avait eu une préparation «professionnelle». Seuls les jeunes en parlaient. L’usage des réseaux sociaux pour faire passer la pilule a été d’une «finesse» remarquable. Les adultes n’avaient rien vu venir. Au soir du premier janvier, les premiers troubles étaient annoncés ici et là. La trame du complot était de s’appuyer sur la wilaya de Béjaïa, à partir de laquelle devaient démarrer des émeutes qui devaient s’étendre aux quatre coins du pays. La colère des lycéens, frustrés par des vacances raccourcies aurait été le carburant d’une révolte, sans direction précise et avec des mots d’ordre incohérents.
Les comploteurs avaient imaginé une amplification de l’écho des violences en usant des médias audiovisuels et les réseaux sociaux comme autant de relais. La force des images aidant, la révolte s’en trouverait décuplée, surtout que des groupes formés et rémunérés devaient allumer la mèche à Alger et ailleurs. La tension devant être entretenue et alimentée sur le modèle des «révolutions» du printemps noir.

La réunion des cinq patrons de presse
Au troisième jour, les émeutes devaient concerner l’ensemble des villes et villages du pays. On imaginait même une sorte de concurrence entre les régions, à celle qui provoquerait un maximum de casse. En tout cas, les cibles étaient déjà identifiées: les commissariats, les brigades de gendarmerie, les sièges des administrations fiscales et des wilayas. Les casseurs de la wilaya de Béjaïa ayant montré la voie, au second jour, on avait vu le même scénario réédité dans la wilaya de Bouira et Tiaret.
Pour alimenter la révolte, des troubles nocturnes à Alger principalement, mais aussi dans d’autres villes du pays étaient programmés. Il était question de donner l’impression d’un pays en état de siège, en s’aidant d’amplificateurs idéaux que sont le Net et les médias audiovisuels.
Ce plan sur ses trois phases devait être déroulé en moins d’une semaine. Le résultat aurait été: des citoyens complètement terrorisés, des forces de l’ordre sur les dents et très fatiguées, une situation sécuritaire générale hors de contrôle et l’espace public aux mains de marginaux dictant leur loi et provoquant une paralysie quasi totale de tous les services publics. Le coup de grâce devait être une mégamanifestation initiée par Internet pour débouler sur Alger-Centre. Sur leur passage les jeunes saccageraient tout. Et face aux policiers, plusieurs coups de feu partiraient. La spirale de la violence n’aurait pas de fin. Au 8 janvier, le chaos se serait installé en Algérie.
Ce scénario ne s’est pas traduit sur le terrain comme le souhaitaient ses initiateurs. Plusieurs raisons sont à l’origine de l’échec. Il faut croire que les services de sécurité avaient flairé le complot. Il y a d’abord eu l’attitude, à l’époque jugée étonnante, des lycéens sur le sujet des vacances. L’Etat n’a pas durci sa position et a été jusqu’à prolonger la durée du repos hivernal, au-delà du 2 janvier. A travers cette décision, le gouvernement a désarmé les comploteurs. Et pour cause, lorsque les émeutes ont éclaté à Béjaïa, la population des manifestants était isolée. Les lycéens n’étaient pas dans le lot. L’émeute s’était retrouvée sans «carburant». Mais la machine ayant été lancée, les animateurs «professionnels» ont fait «leur travail» en poussant les jeunes à tout casser. Des individus avaient été rémunérés pour haranguer les foules. Des vidéos postées sur le Net, notamment celle du bus incendié, montraient clairement que beaucoup d’actions violentes avaient été sciemment provoquées dans le but de créer le chaos. L’absence de lycéens a mis à nu les desseins des conspirateurs.
A cette mesure préventive des pouvoirs publics qui a prouvé son efficacité, il y a eu la réaction immédiate de patrons de médias audiovisuels et de la presse écrite, qui ne voulaient pas servir de relais aux milieux hostiles à l’Algérie. Ainsi, cinq directeurs de télévisions et de journaux ont convenu d’un commun accord d’une gestion intelligente de ces émeutes. La réunion des cinq a conclu qu’il n’était pas question de donner de l’eau au moulin des conspirateurs.

Qui est derrière?
Aucune image n’est venue soutenir les manifestations. Les commentaires des journaux ont été orientés vers la condamnation des actes de vandalisme. Ainsi, les relais médiatiques n’ont pas fonctionné comme l’avaient souhaité les initiateurs des troubles. Les chaînes de télévision n’ont pas diffusé d’images. De fait, la contagion n’a pas eu lieu.
Les internautes ont répercuté les informations via les réseaux sociaux, mais tous les commentaires, sans exception aucune, allaient dans le sens de la condamnation des violences. De fait, les images qui ont circulé et qui ont été produites, dans leur majorité, par les conspirateurs n’ont pas servi la cause des manifestants, bien au contraire.
Malgré l’échec constaté de la tentative de déstabilisation, à son premier jour, la machine a continué à fonctionner, telle une poupée désarticulée. Des tentatives de créer des situations de chaos ont été signalées dans plusieurs quartiers d’Alger et dans d’autres villes du pays. Ces petits incidents étaient initialement destinés à alimenter le moteur de la révolte, mais comme il n’y a pas eu l’effet escompté, cela s’est transformé en incidents isolés, apparemment sans objectifs cohérents. Mais l’intention de nuire a bel et bien été établie. Pour cause, les services de police ont mis la main dans un magasin, dans la commune de Aïn Naâdja, d’un arsenal devant servir à alimenter l’émeute. 72 bouteilles de cocktail Molotov, prêtes à fonctionner ont été saisies. Le réseau de casseurs, composé de 39 individus qui ont été arrêtés, a été démantelé.
Il s’agirait dans leur majorité de repris de justice et d’individus écartés des programmes de relogement.
Au troisième jour de la tentative de déstabilisation, il convient de noter que l’opération a totalement échoué. La machine s’est éteinte d’elle-même. On retiendra dans cette bataille, un sens élevé de patriotisme des Algériens, une approche intelligente des médias et un comportement exemplaire des citoyens sur les réseaux sociaux. Ce sont les armes déployées par la société algérienne contre les conspirateurs. Qui sont-ils? On devine l’origine du coup, mais mettrons-nous un jour des noms sur ces comploteurs?

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