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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Mis à jour : il y a 3 semaines 5 min

Djelfa : le service de pneumologie ravagé par le feu : 17 personnes évacuées

jeu, 05/01/2017 - 19:03

Seize malades et un infirmier ont été évacués, hier matin, du service de pneumologie de haï Saâda vers le service des urgences chirurgicales du chef-lieu de la wilaya suite à l’incendie qui a ravagé le pavillon dans lequel se trouvaient leurs chambres, ont indiqué les pompiers de Djelfa.

L’incendie, qui s’est déclenché vers 7H50 minutes dans une chambre de patients, s’est vite propagé vers le couloir puis le reste du service. Le feu, dont les raisons restent encore indéterminées, a provoqué l’intoxication légère de quelques malades mais aucune victime n’est à déplorer. Ils ont été maîtrisés par les pompiers qui se sont précipités sur les lieux mais les dégâts matériels sont très importants.
Trois camions ont été déployés dans les opérations d’extinction tandis que 4 ambulances de la Protection civile et 2 ambulances appartenant à l’hôpital ont été mobilisées pour l’évacuation des malades, selon une source de la Protection civile. Le service a été donc transféré vers l’établissement public hospitalier Mouhad-Abdelkader, selon le responsable du service.
Alors que selon les premiers éléments recueillis, l’incendie serait dû à court-circuit vu l’état vétuste du service et des installations électriques. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes réelles de l’incident qui aurait pu coûter la vie à des malades. A noter que cet incendie est le deuxième du genre en moins de trois ans.

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Enseignement supérieur : Sit-in des étudiants en pharmacie

jeu, 05/01/2017 - 18:57

Les étudiants en pharmacie de l’université d’Alger ont organisé hier en début d’après-midi, un sit-in devant le siège du ministère de la Santé.

Ce sit-in a été décidé après une série de mouvements de grève observée par les étudiants en pharmacie dans différentes universités du pays depuis plus d’un mois. Dans leur plateforme de revendications, les étudiants demandent notamment la réduction du nombre d’inscrits dans la filière et cela selon les besoin réels du marché mais, également, l’augmentation de postes de recrutement au niveau des établissements hospitaliers publics. Ils demandent également au département d’Abdelmalek Boudiaf de revoir la loi sur les pharmacies qui exige l’ouverture d’une officine pour 5 000 habitants.

Catégories: Afrique

Grève des commerçants et des transporteurs : le mouvement s’essouffle à Béjaïa

jeu, 05/01/2017 - 18:48

Grève des commerçants et des transporteurs : Le mouvement s’essouffle à BéjaïaLe mouvement de grève générale, déclenché lundi 2 janvier par les commerçants et les transporteurs de la wilaya de Béjaïa, semble s’essouffler.

Pour preuve, l’activité commerciale et professionnelle a repris, hier, son cours normal dans plusieurs communes, y compris dans la ville de Béjaïa.

La décision de mettre fin à une grève «insensée», dont les initiateurs demeurent inconnus, a été prise la veille, c’est-à-dire mardi soir, à l’issue des différentes réunions des commerçants tenues à Akbou, Sidi Aïch, Amizour et Kherrata, et auxquelles ont pris part les notables des villages et des représentants de quartier. Le mot d’ordre de reprise de l’activité commerciale a, finalement, fait l’unanimité parmi les différents acteurs de la société civile de la région qui considèrent cette grève comme un «suicide collectif». Pour les membres du bureau communal de l’UGCAA d’Akbou, qui se sont démarqués dès le départ de l’appel lancé par «des anonymes aux desseins inavoués», cette grève «anarchique» ne saurait servir ni l’intérêt des commerçants de la région ni ceux de l’Algérie. Selon eux, «l’absence d’une organisation à même de gérer une telle situation de crise et la démission des services de l’Etat ont profité aux délinquants de tous bords qui ont pillé des biens privés et saboté des équipements publics». Voilà grosse modo ce qui justifie la décision prise par les commerçants de certaines localités de reprendre leurs activités respectives.
En effet, dans la ville d’Akbou, tout comme à Tazmalt, Ighil Ali et Ouzellaguen, la majorité des magasins ont rouvert, hier, à la grande satisfaction des citoyens qui étaient nombreux à venir faire leurs emplettes. C’était la ruée vers les épiceries, les supérettes et les commerces de fruits et légumes. Les boulangeries et les cafés maures ne désemplissaient pas. Même constat au niveau du chef-lieu de wilaya, où les citoyens se bousculaient, hier matin, au marché de fruits et légumes de Sidi Ahmed, un quartier populaire situé sur les hauteurs de la capitale des Hammadites.
A Sidi Aïch, bien que la majorité des commerçants ait repris son activité dans la matinée, tout comme le marché hebdomadaire, le centre-ville a renoué avec des scènes de violence dans l’après-midi. Au moment où nous mettions sous presse, des affrontements entre de jeunes manifestants et les forces de police se poursuivaient encore aux alentours du siège de la Sûreté de daïra. Des échanges de jets de pierres contre des bombes lacrymogènes qui empestent l’atmosphère de la ville qui replonge dans la violence et l’incertitude. A noter que la bâtisse abritant le commissariat de police et le CEM situé en face ont été criblés de pierres et autres projectiles lancés par les manifestants. Les vitres de l’établissement scolaire sont partiellement saccagées.
A Amizour, on apprend qu’un Distributeur automatique de billets (DAB), qui a coûté quelque 600 millions de centimes, a été encore une fois incendié, alors que les services des postes et télécommunication l’avaient remplacé et mis en service en septembre 2015. Rappelons que l’ancien DAB a été brûlé aussi en février 2011.
Par ailleurs, il est à noter que le mot d’ordre de grève a été suivi, encore hier, par la plupart des commerçants de la région est de la wilaya, allant de Tichy jusqu’à Bordj Mira, en passant par Aokas, Souk El Tenine, Melbou, Tamridjet et Darguina.

Catégories: Afrique

Marché de l’immobilier : les prix 2017 prennent de la hauteur

jeu, 05/01/2017 - 18:38

Les agents immobiliers projettent une augmentation générale des prix des loyers et des cessions immobilières.

Désormais, les nouvelles taxes dont doivent s’acquitter les propriétaires de biens immobiliers se répercuteront sur les prix, une embûche de plus, notamment pour les locataires. Depuis le 1er janvier, le secteur immobilier s’adapte à la nouvelle législation mise en place par le gouvernement à travers la loi de finances 2017. « Les ventes vont encore se raréfier alors que les chiffres ne sont pas bons depuis plusieurs années», affirme le directeur de L’Hebdo Immobilier, journal hebdomadaire spécialisé. « Les nouvelles taxes imposées ne freineront pas les personnes désirant louer leur bien immobilier. Seulement, les prix risquent d’augmenter car le propriétaire répercutera à coup sûr le paiement de la taxe sur le loyer », confie-t-il. Premières personnes touchées, celles souhaitant louer un logement collectif de moins de 80 m2. En effet, l’exonération d’impôt dont bénéficiaient cette catégorie de propriétaires depuis 2009 a été tout simplement annulée par la nouvelle loi de finances, ce qui se répercutera selon les agents immobiliers interrogés « sur les modestes locataires et les étudiants » qui louent de petites superficies. Pour rappel, le taux d’IRG s’élève à 10% pour la location des habitations à usage individuel, tandis que le taux de 7% reste inchangé pour les revenus provenant de la location des habitations à usage collectif. Pour les agents immobiliers sondés, le salut pourrait passer par les nouvelles attributions AADL qui viendront grossir l’offre du parc locatif et ainsi tendre vers une baisse des prix. Justement, concernant les logements AADL, de nouvelles modifications, portées par la nouvelle loi de finances, sont également entrées en vigueur. Les logements acquis dans le cadre de la location-vente AADL peuvent être cédés par leurs propriétaires au bout de seulement deux ans, au lieu de cinq précédemment. La mesure concerne les bénéficiaires ayant procédé « par anticipation au paiement de la totalité du prix restant après le paiement de l’apport initial », précise le texte de la loi de finances 2017. Concernant les ventes, l’impôt sur le revenu global (IRG), à hauteur de 5%, est appliqué pour les revenus issus de la cession, par les particuliers, d’un immeuble bâti ou non bâti. Aussi, les permis immobiliers relatifs aux permis de construire et certificats de conformité voient leurs taxes augmenter.

Catégories: Afrique

Taux d’intérêt excessifs : la mise en garde de la banque d’Algérie

jeu, 05/01/2017 - 18:31

Certaines banques de la place se sont fait remonter les bretelles suite à certains taux d’intérêts appliqués.

La plus haute autorité monétaire est intervenue par le moyen d’une instruction, rappelant aux banques de la place la codification réglementaire en matière d’intérêts bancaires, avons-nous appris hier.

La Banque d’Algérie n’a pas eu le geste mou face à certains établissements financiers dont les taux d’intérêt pratiqués sur certains produits bancaires ont été jugés excessifs. Dans les secondes qui ont suivi le retour par voie réglementaire du crédit à la consommation, certains taux d’intérêt fixés pour l’acquisition d’un véhicule neuf ont bondi de plus de 20% de la moyenne des taux effectifs en application dans l’ensemble des banques de la place. C’est ainsi que des banques n’ont pas hésité à fixer le taux d’intérêt à 9% sur certains produits, dont les crédits à la consommation. Ce n’est pas la première fois que la Banque centrale intervient sur le marché afin de mettre le holà à la « fiévreuse appétence » de certains banquiers de la place.
En septembre dernier, faut-il le rappeler, soit quelques semaines après le retour effectif du crédit à la consommation, la banque centrale s’est insurgée contre ce qu’elle appelait « les taux d’intérêts excessifs », un sport auquel s’adonnaient déjà plusieurs banquiers de la place locale. «S’inscrivant dans une logique de protection des consommateurs de services financiers, en prévention de toute tendance excessive en matière de facturation que les banques et établissements financiers peuvent administrer sur les différentes catégories de crédits qu’elles consentent à leur clientèle, la Banque d’Algérie enrichit le cadre réglementaire par une instruction fixant les modalités de détermination des taux d’intérêt excessifs aux différents catégories de crédits», lit-on dans la précédente instruction de la Banque d’Algérie. Cette autorité monétaire se rebiffe contre les mêmes pratiques et adresse une seconde mise en garde à l’adresse des banques, selon une source proche de l’institution de Mohamed Loukal. Dans cet énième avertissement, la Banque centrale rappelle aux banquiers les règles élémentaires en matière de fixation des taux d’intérêts bancaires. Avec cette nouvelle instruction qui omet volontairement de citer les banquiers ayant contrevenu à la précédente directive, la Banque centrale met les banques devant leurs responsabilités quant à l’application des règles en matière de fixation des intérêts bancaires. Concrètement, est considérée comme pratique bancaire délictuelle toute fixation d’un taux d’intérêt ne prenant pas en considération la marge tolérée au-delà de la moyenne du taux effectif connu dans les usages bancaires. La marge tolérée ne doit pas excéder 20% de la moyenne des taux pratiqués par l’ensemble de la communauté bancaire.
Sur le marché des produits bancaires, il est constaté une tendance naissante vers les taux d’intérêts excessifs, remettant en cause les notions de protection du consommateur et de sa solvabilité.
D’où l’intervention pour la seconde fois de la plus haute autorité monétaire du pays, appelant au renforcement de la relation banque-client et au respect de l’éthique et de l’intérêt de la place bancaire.

Catégories: Afrique

Education nationale : les enseignants de sciences islamiques pointent du doigt benghebrit

jeu, 05/01/2017 - 18:28

Suite aux informations faisant état de la révision des manuels scolaires de sciences islamiques destinés aux lycéens,

la Coordination nationale des enseignants de sciences islamiques a convoqué l’ensemble de ses membres pour une réunion d’urgence, hier à Alger, au siège de l’Unpef, afin de débattre du futur de cette matière qu’ils jugent « en danger », mais également pour faire part de ses préoccupations de l’heure.

« Nous avons reçu des informations concernant une éventuelle réforme des manuels scolaires qui est en train de se faire actuellement en pleine période de vacances. Nous ne sommes pas contre les réformes, mais pourquoi cela se fait dans l’opacité ? Nous sommes les premiers concernés par ces manuels, pourquoi nous avons été écartés ? », s’est interrogé le secrétaire général de la Coordination Chihoub Boudjemaâ dénonçant la non participation des enseignants dans l’élaboration des méthodologies et des programmes de la deuxième génération.
«Les travaux de la commission du cycle secondaire ont commencé ces jours-ci et dans le secret. Pourquoi dans le secret? Nous aurions aimé que les enseignants soient de la partie. Qui mieux que l’enseignant peut savoir la méthodologie avec laquelle il faut enseigner ? D’autant plus que beaucoup d’erreurs ont été signalées dans les méthodologies de la 2e génération pour le primaire et le moyen», signalent des enseignants en sciences islamiques, présents à cette réunion.
Cette réunion a aussi été l’occasion pour les enseignants des sciences islamiques de faire part de leurs problèmes, mais aussi de dénoncer certaines décisions du département de Nouria Benghebrit.
Il s’agit de la suppression de la matière des sciences islamiques des concours inter lycées. Une décision que les enseignants voient d’un mauvais œil et considèrent comme un manque de considération à leur travail et à la matière surtout. Des enseignants confient également vivre dans l’incertitude tellement cette matière est sujette à des décisions contradictoires.
Des enseignants non spécialisés
«On nous annonce que cette matière ne sera plus enseignée dans le secondaire, puis on nous assure du contraire. Ensuite, on entend dire que les horaires de l’enseignement de cette matière seront réduits. On n’y comprend plus rien», signalent-ils. Aussi, les enseignants ont dénoncé l’attribution de l’enseignement des sciences islamiques à des enseignants non spécialisés dans le cycle moyen et supérieur, notamment par des enseignants de philosophie. «Il n’est pas normal de voir un enseignant de philosophie ou de littérature enseigner les sciences islamiques », s’est exclamé Fodil Chiab, membre de la Coordination. «C’est du jamais vu. Un enseignant de philosophie peut-il enseigner les sciences el Fikh ? Déjà que c’est difficile à enseigner par un spécialiste ! Comment fournir aux élèves une formation religieuse de qualité dans ce cas-là ?», s’interroge-t-il.
La coordination se demande, dans ce contexte, pour quelle raison recrute-t-on des enseignants de philosophie pour enseigner les sciences islamiques, alors que les diplômés dans cette spécialité ne manquent pas. «Ce n’est pas logique et ce n’est pas réglementaire. La loi oblige les enseignants à n’enseigner que dans leurs spécialités. Nous avons sollicité la ministre de l’Education pour un entretien afin de lui exposer toutes ces anomalies, mais nous n’avons pas encore eu de réponse», souligne le SG.
Surcharge et rythme insoutenable
Les enseignants ont également demandé la réhabilitation de la spécialité des sciences islamiques dans les lycées, mais aussi de réduire la pression sur certains enseignants qui, dans certains établissements assurent jusqu’à 26 heures de cours par semaine et cela à travers le recrutement des jeunes diplômés, la moyenne étant fixée à 18 heures par semaine. « Certains enseignants donnent des cours à plus de 500 élèves, c’est pour cela que la plupart d’entre eux sont pressés de partir en retraite anticipée. Le rythme que nous menons est insoutenable », a fait savoir un enseignant venu de la wilaya de Ouargla, sachant que le nombre d’enseignants en sciences islamiques à travers le territoire national avoisine les 5 000. Selon le secrétaire général de la coordination, les enseignants sont «surchargés» de classes. Mais comme le nombre des postes pédagogiques pour les sciences islamiques a été réduit pour l’année 2017, a fait savoir le SG de cette coordination, la situation de ces enseignants ne risque pas de s’améliorer.
La Coopération a aussi demandé l’augmentation des heures d’enseignement consacrées à cette matière pour éviter aux jeunes d’être entraînés vers les courants obscurantistes. « Il est très important d’augmenter les heures consacrées à l’enseignement des sciences islamiques car cela va nous permettre de mieux former la nouvelle génération et lui donner une base solide qui ne pourra pas être atteinte par l’influence des courants extrémistes présents en force sur les réseaux sociaux », a fait savoir M. Chiab. Pour conclure, la Coordination a appelé à la création d’un conseil supérieur de l’éducation islamique qui sera le garant de l’école algérienne des différents conflits idéologiques. Face à ces revendications exprimées a maintes reprises par la Coopération nationale des enseignants de sciences islamiques, le ministère de l’Education a, comme à l’accoutumée, fait la sourde oreille, a-t-on dénoncé. « Nous avons tenu cette réunion pour nous faire entendre mais si la ministre continue de nous ignorer nous allons user de tous les moyens légaux pour faire valoir nos revendications », a conclu Chihoub. La coordination, à l’issue de cette session, devait sortir avec une liste de revendications qui seront soumises à la tutelle ainsi qu’au Premier ministère.

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Trump à la maison-blanche : vers une nouvelle ère républicaine

mar, 03/01/2017 - 23:52
Pour la première fois depuis onze ans, les républicains seront au Congrès et à la Maison-Blanche. Donald Trump prendra ses fonctions le 20 janvier prochain.

Les républicains reprennent totalement le pouvoir… et ce n’était pas arrivé depuis onze ans. En 2017, ils seront à la tête de la Maison-Blanche et du Congrès et auront les coudées franches pour imposer un ambitieux programme de réformes conservatrices. Le président républicain de la Chambre des représentants des Etats-Unis Paul Ryan a été d’ailleurs été réélu mardi par 239 voix en sa faveur, contre 189 voix pour la démocrate Nancy Pelosi. Il a fait la quasi-unanimité du groupe républicain, confirmant sa position d’homme fort du Congrès et d’interlocuteur privilégié de Donald Trump. Donald Trump prendra ses fonctions le 20 janvier. Le président soutient le projet législatif de ses partenaires républicains, mais il a montré mardi 3 janvier qu’il continuerait à jouer les trublions, critiquant la réforme controversée d’un discret organisme indépendant sur l’éthique des parlementaires.

Le Congrès élu en novembre, en même temps que le prochain président, prend ses fonctions comme le stipule le 20e amendement de la Constitution le 3 janvier. Première tâche pour les parlementaires américains : confirmer à leurs postes la vingtaine de personnes nommées par Donald Trump dans son équipe gouvernementale. Il y aura des auditions au Sénat dès la semaine prochaine. Certaines personnalités devraient être accueillies avec bienveillance, comme le général James Mattis, désigné chef du Pentagone.

Le temps des réformes

Mais les démocrates, minoritaires, ont promis de mettre des bâtons dans les roues d’au moins huit candidats, dont Rex Tillerson, PDG du géant pétrolier ExxonMobil nommé à la tête de la diplomatie, et Jeff Sessions, sénateur nommé à la Justice. En 2009, le Sénat avait confirmé, à l’unanimité, sept membres du gouvernement du jeune président démocrate Barack Obama le jour même de son investiture.

Puis viendra le temps des réformes, au pas de charge : l’abrogation de la réforme emblématique de l’assurance-santé dite « Obamacare » ; la suppression de centaines de réglementations de l’ère Obama, de l’environnement au travail ; une refonte des impôts, des règles énergétiques… Les républicains se préparent depuis des années à ce retour au pouvoir. Leurs chefs, Paul Ryan du côté de la Chambre des représentants et Mitch McConnell au Sénat, ont un catalogue de lois prêtes à voter, forgées depuis les tranchées idéologiques où Barack Obama les a maintenues pendant huit ans.

« Nous avons passé toute l’année 2016 à nous préparer à un pouvoir unifié en 2017 », expliquait en décembre sur CNBC Paul Ryan, qui devrait être réélu à son poste de « speaker » mardi. « Depuis un an, nous nous sommes préparés à débarquer en 2017 et à tout chambouler ». Donald Trump a déjà donné des gages aux conservateurs et devrait promulguer tout ou presque. Des désaccords existent toutefois sur le gigantesque plan d’investissement dans les infrastructures – 1 000 milliards de dollars – que le populiste a promis à ses électeurs.

« Curer le marigot »

Le successeur de Barack Obama a fait campagne contre le système et l’establishment, promettant de « curer le marigot » et de limiter l’influence des lobbyistes dans son administration. Mais les républicains de la Chambre ont provoqué un tollé en votant à huis clos lundi soir, jour férié aux États-Unis, pour restreindre les pouvoirs du Bureau d’éthique parlementaire, un organisme indépendant créé en 2008 pour enquêter sur d’éventuelles affaires de corruption ou d’autres violations éthiques des élus.

Le groupe majoritaire a adopté un nouveau règlement qui remet le bureau dans le giron des parlementaires ; ce règlement doit être adopté mardi par toute la Chambre. Un changement qui n’a pas plu à Donald Trump. N’ont-ils rien de mieux à faire ? a-t-il écrit en substance sur Twitter mardi. « Concentrez-vous sur la réforme fiscale, la santé et toutes les autres choses bien plus importantes ! » a tonné le président républicain, qui adresse ainsi un premier avertissement à ses alliés du Congrès.

L’affaire des cyberattaques russes

Les 17 prochains jours, jusqu’à son emménagement à la Maison-Blanche, seront également dominés par l’affaire des cyberattaques russes contre le parti démocrate et un proche d’Hillary Clinton pendant la campagne électorale. Barack Obama a sanctionné la Russie pour avoir tenté d’influencer l’issue de l’élection en déstabilisant la candidate démocrate. Mais Donald Trump doute à haute voix que Moscou soit responsable, contre l’opinion des services américains.

Le républicain a déclaré samedi qu’il savait « des choses que les autres gens ne savent pas ». « C’est peut-être quelqu’un d’autre », a-t-il déclaré, promettant des éléments de réponse « mardi ou mercredi ». Le sénateur John McCain, ennemi déclaré de la Russie de Vladimir Poutine, n’a pas attendu. Il a déjà organisé une grande audition au Sénat jeudi, avec le patron du Renseignement américain, James Clapper, et le chef de l’agence d’espionnage NSA, Michael Rogers.

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Primaire de la gauche: manuel valls et françois hollande ne se parlent plus

mar, 03/01/2017 - 23:45
Un silence glacial règne entre François Hollande et son ancien Premier ministre, Manuel Valls, depuis que ce dernier s’est lancé dans la campagne de la primaire de la gauche. Le Canard enchaîné révèle ainsi que les deux hommes n’entretiennent plus aucun contact.

Peu de temps avant le désistement de François Hollande et l’entrée de Manuel Valls dans la campagne de la primaire de la gauche, ce dernier, alors Premier ministre, confiait au sujet du chef de l’Etat: « Je ne le respecte pas et ne le supporte plus ». Depuis que Manuel Valls a quitté l’Hôtel Matignon, les choses se sont encore dégradées entre les deux hommes.

Manuel Valls n’attend « plus rien » de François Hollande

Le Canard enchaîné, qui paraît ce mercredi, révèle ainsi que le candidat Manuel Valls et le président François Hollande ne se parlent plus, au point de ne pas s’être souhaités de passer une bonne année. L’ancien maire d’Evry (Essonne) a acté la « rupture de confiance durable » avec le premier personnage de l’Etat et assure « ne plus rien en attendre ».

Côté François Hollande, on fait part,dans l’intimité, de ses réserves quant au degré de préparation de la campagne de l’ex-chef du gouvernement: « Valls a l’avantage de l’expérience, mais aucun candidat à la primaire n’est vraiment prêt sur le plan des idées », a déclaré François Hollande à des proches ce lundi. Et Manuel Valls pas plus qu’un autre, doivent comprendre les observateurs.

Le président de la République va-t-il s’engager, tout de même, en faveur de tel ou tel candidat afin d’influer sur le cours du scrutin de la gauche, préliminaire à la présidentielle du printemps? Visiblement, il n’en est pas question: « Si j’avais vraiment voulu peser sur les primaires, j’aurais été candidat », a noté François Hollande.

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Une production record d’agrumes attendue à Boumerdes

mar, 03/01/2017 - 23:26

Une production « record » d’agrumes est attendue à Boumerdes au titre de la présente campagne de collecte entamée dernièrement et dont les prévisions tablent sur une récolte de plus de 400.000 quintaux contre près de 390.000 quintaux produites au terme de la meilleure campagne des 3 dernières années, a-t-on appris de la directrice des services agricoles (DSA) de la wilaya. Selon Farida Belakbi, une récolte de plus de 10.000 quintaux d’agrumes a été réalisée à ce jour, soit une moyenne de rendement estimée entre 180 à 200 quintaux à l’hectare, contre une moyenne de pas plus de 100 à 120 quintaux/ha enregistrée ces 3 dernières années. Elle a expliqué cette performance par plusieurs facteurs réunis parmi lesquels les pluies enregistrées « juste à temps et en quantités suffisantes », outre la disponibilité des eaux d’irrigation et des engrais, ajouté à cela le recul des maladies.

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Ghardaia : touzouz, un lotissement qui manque de tout

mar, 03/01/2017 - 23:21

Le quartier Touzouz, situé au sud-ouest du chef-lieu de Ghardaïa, connaît en ce moment une extension anarchique et incontrôlée, à l’image de ses maisons, pour la plupart inachevées, exhibant un aspect démoralisant par rapport au cadre ambiant, routes et trottoirs inexistants, obscurité la nuit. Immondices, mouches, scorpions, vipères et chiens nocturnes errants forment le décor quotidien du quartier.

Touzouz, ce lotissement qui a été édifié suite aux inondations de 1991, est aussi ce vide déprimant depuis les douloureux évènements.

Les quelque 200 familles qui y habitent ainsi que leurs enfants sont livrés à eux-mêmes, sans la moindre prise en charge quant à un aménagement urbain conséquent !

Le visiteur qui foule le sol de Touzouz est vite frappé par l’isolement qui caractérise ce quartier. Au milieu d’un tas de maisons, pour la plupart inachevées ou en ruine, seuls trois édifices ont été construits depuis : une école de six classes, un dispensaire qui n’a jamais ouvert ses portes ainsi qu’une série de huit locaux commerciaux destinés aux jeunes, construits dans le cadre du programme du président de la République.

Ces derniers n’ont jamais été distribués et se trouvent dans un état lamentable après avoir fait l’objet de destruction et de pillage. Les familles qui habitent le lotissement Touzouz se plaignent « de manquer de tout », ou presque, dans leur cité.

A commencer, selon certains membres de l’association de quartier, par l’éclairage public inexistant dans la majorité des ruelles, l’assainissement en cours de réalisation depuis plus d’une année et loin d’être terminé, mais surtout l’état catastrophique de la route principale ainsi que celui des rues adjacentes qui laisse à désirer.

Nos interlocuteurs soulignent que seule l’existence de l’eau potable, du gaz et de l’électricité à l’intérieur de certaines maisons procure une satisfaction approximative, « la situation de la cité sur tous les autres volets étant des plus déplorables ».

Ainsi, les habitants souffrent énormément de l’état dans lequel se trouve l’artère principale en particulier, où nids-de-poule, grandes crevasses et trous béants constituent le seul décor.

Il en est de même des rues à l’intérieur de la cité, qui n’ont jamais été pourvues de trottoirs et encore moins d’un goudronnage correct, si bien qu’elles sont carrément à « l’état de piste », lance un habitant dépité. L’appellation de « quartier des menkoubine » lui colle ainsi superbement à la peau.

La programmation d’une visite d’une autorité locale est un vain mot dans ce quartier, pourtant facile d’accès. Hormis la manne de quelques paysans qui investissent dans les secteurs porteurs tels que l’agriculture, véritable gagne-pain pour de nombreuses familles, aucune activité digne de ce nom ne peut être citée. Dans tous les domaines de la vie quotidienne, le quartier

« Touzouz souffre donc le martyre : pas d’infrastructures de base, le réseau routier est inexistant, et même si l’eau existe, elle coule par intermittence dans les robinets, et ce même en hiver, pas de poste, pas d’antenne communale, de même pas de transport régulier.

En somme, le tableau est sinistre. Touzouz est donc ce lotissement oublié des autorités. Il occupe toujours une place prépondérante parmi les endroits les plus marginalisés et les plus lésés de la commune de Ghardaïa. Il est l’exemple type d’un quartier qui se cherche désespérément.

Qui a intérêt à marginaliser les citoyens de ce lotissement ? Pourquoi ce manque d’initiative de la part des autorités locales pour améliorer les conditions et le cadre de vie de sa population ? Pourquoi cet état d’abandon et ce sentiment de faillite ?

Pourquoi cette inégalité dans la répartition des budgets de l’Etat à travers les quartiers d’une même commune ? Les autorités locales attacheront-elles une attention bienfaisante à ce pauvre quartier Touzouz en cette nouvelle année 2017 ? Autant de questions auxquelles il est très difficile de trouver des réponses, du moins pour l’instant.

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Hassi messaoud : nouveau sit-in des agents de sécurité

mar, 03/01/2017 - 23:16

Dans leur deuxième sit-in, organisé hier matin devant la Direction régionale de Sonatrach  24-Février à Hassi Messaoud, les agents de sécurité du DSP dénoncent l’indifférence des responsables du groupe Sonatrach face à leur situation socio-professionnelle…

«Après 23 jours de grève de la faim et des centaines d’hospitalisations, la Direction du groupe Sonatrach n’a, jusqu’ici, montré aucune volonté quant à la prise en charge de leurs revendications», affirment les représentants des grévistes. Pis encore, les responsables sont allés jusqu’aux licenciements de certains d’entre eux contrairement aux articles 5 et 6 du code du travail (loi 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail).
Les agents de sécurité sont déterminés à poursuivre leur grève de la faim jusqu’à satisfaction totale de leurs requêtes. Un débrayage illimité, donc maintenu, à l’appui de leur plate-forme de revendications relatives à l’amélioration des conditions socioprofessionnelles, l’augmentation du salaire de base, fixation des contractuels à leurs postes, en plus du règlement du régime professionnel (4×4). Outre la normalisation de la fiche de paie, allocations de fin de carrière (AFC) avec indemnité compensatoire selon le parcours professionnel, pension complémentaire de retraite légalisée dans les services sociaux.
«Nos revendications sont légitimes et garanties par la législation du travail. Nous sommes soumis à un régime de travail abusif. Nous travaillons au-delà du temps règlementaire pour un salaire minable comparativement à celui des autres employés du groupe. C’est injuste et inadmissible !», dénonce un représentant du collectif des agents de sécurité en grève.
Ces derniers, en grève de la faim depuis le 11 décembre dernier et en combat depuis 2011, espèrent mettre fin à la discrimination dont ils sont victimes dans leur propre société. Ils exigent en l’occurrence la concrétisation des promesses faites par les responsables de la société, notamment l’amélioration des conditions socioprofessionnelles.
La publication sur les réseaux sociaux d’un article relatif à la demande de recrutement du groupe Sonatrach de la main-d’œuvre indienne et pour des salaires en dollars, a enflammé les réseaux sociaux notamment les pages de Facebook. Cette information, appuyée par la publication de la demande détaillée et signée, a frappé encore une fois la crédibilité et la réputation de ce gigantesque groupe, devenu, selon les citoyens, propriété privée. Cette demande de recrutement est venue au moment où des centaines de jeunes Algériens sombrent dans le chômage et fuient le pays à la quête d’un travail et d’un salaire décent. Cet acte provocateur, selon beaucoup, vient prouver sans équivoque, la politique de discrimination et de hogra déployée par les chefs de ce groupe. A noter que la main-d’œuvre proposée aux Indiens est fortement disponible dans le Sud, ce qui risque d’allumer les esprits et engendrer une nouvelle vague de protestations des jeunes demandeurs d’emploi.

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Banque d’Algérie / cotation : bon début 2017 du dinar face au dollar

mar, 03/01/2017 - 23:10

Avec le retour prévu des tensions inflationnistes en 2017, un dinar qui amortit sa chute durant sa première cotation de l’année ne peut être qu’une bonne nouvelle pour les ménages et les entreprises.

En effet, les premières cotations de l’année, publiées hier par la Banque d’Algérie, lèvent le voile sur une tendance vers un début d’ajustement de la valeur du dinar par rapport aux principales devises, l’euro et le dollar en l’occurrence. La valeur du dollar est fixée à 108,86 DA à l’achat et à 115,51 DA à la vente, tandis que la valeur de l’euro est de 114,61 dinars à l’achat et de 121,63 DA à la vente, lit-on sur le tableau de change de la banque centrale. La monnaie nationale a gagné en valeur contre le billet vert et voit sa cotation se stabiliser par rapport à la monnaie unique, sur un marché qui a été marqué par une très forte volatilité en 2016, dans le sillage de l’impact de grande ampleur du choc externe sur les fondamentaux de l’économie.
Durant la dernière semaine de 2016, soit du 25 au 31 décembre 2016, la valeur du dollar était fixée 109,44 DA à l’achat et à 116,12 DA à la vente, alors que la valeur de l’euro était de 114,38 DA à l’achat et de 121,40 DA à la vente. Pour sa première cotation de l’année, le dinar voit sa valeur tendre vers le prix plancher prévu par la codification budgétaire des trois prochains exercices 2017-2019. L’Exécutif prévoit une stabilisation de la valeur de la monnaie nationale autour de 108 DA pour un dollar sur la période 2017-2019, pariant sur un retour à l’équilibre du marché pétrolier, une variable qui pourrait faire revenir dans le vert certains indicateurs macroéconomiques vers la fin de la décennie.
L’effondrement des cours du brut fragilisait les finances publiques, obligeant la Banque centrale à intervenir régulièrement sur le marché de change afin, dit-on, d’amortir l’impact du choc externe sur les fondamentaux de l’économie. C’est pourquoi le dinar a connu une dépréciation de près de 35% contre le dollar depuis juin 2014 et d’environ 15% face à la monnaie unique. Ainsi, l’évolution de la parité dollar-dinar et euro-dinar depuis juin 2014, date de l’amorce d’une longue dégringolade des prix du pétrole, fait constater une tendance accélérée vers l’érosion monétaire.
En effet, un dollar valait 78,87 DA à fin juin 2014 et 87,95 DA à fin décembre de la même année, alors que l’euro est passé de 107,62 en juin 2014 à 106,97 DA à fin décembre 2014. Un an plus tard, (cotation hebdomadaire 3 au 9 janvier 2016), la valeur du dollar était fixée à 105,47 DA à l’achat et à 111,91 DA à la vente, alors que la valeur de l’euro était de 115,32 DA à l’achat et de 122,41 DA à la vente. Ces cotations du dinar depuis juin 2014 font constater une tendance vers une accélération de l’érosion monétaire sur la période juin 2014-décembre 2015 et un mouvement vers la stagnation de janvier 2016 à janvier 2017.
Quoi qu’il en soit, bien qu’elle soit un outil monétaire dont dispose la banque centrale lui permettant d’amortir l’effet de la baisse des prix du pétrole, la valeur du dinar a contribué bon gré, mal gré au surgissement des fièvres inflationnistes et à l’érosion du pouvoir d’achat des ménages et des entreprises.n
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Nouveaux incidents en soirée a souk el tenine

mar, 03/01/2017 - 23:04

De nouvelles émeutes se sont déclenchées ce soir a souk el tenine. ( selon TSA)

« Des échauffourées ont éclaté en début de soirée de ce mardi à Souk el Tenine, à l’est de Béjaïa, a-t-on appris de sources locales. Selon ces sources, plusieurs dizaines de jeunes émeutiers, pour la plupart des adolescents, se sont attaquées à coups de pierres et de projectiles au commissariat de la ville situé à proximité de la station essence Naftal sur la RN 43. Certains ont procédé également à la fermeture de la déviation qui contourne la ville avant qu’elle ne soit rouverte à la circulation au bout d’une demi-heure ».

« Les policiers ont fait usage de bombes lacrymogènes pour disperser les émeutiers. Aucune revendication n’est brandie par ces jeunes. Comme beaucoup de villes et de localités de la wilaya de Béjaïa, la grève des commerçants a été massivement suivie à Souk El Tenine. Hormis les pharmacies et les structures publiques, tous les commerces ont baissé rideau ».

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Guterres appelle le personnel onusien à « agir » pour réformer l’organisation

mar, 03/01/2017 - 20:54

NEW YORK (Nations unies) – Le nouveau secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a appelé mardi le personnel onusien à « agir » pour « réformer et améliorer » le fonctionnement de l’Organisation des Nations unies.

Avant d’entamer sa première journée de travail au siège des Nations unies à New York, M. Guterres, qui a succédé le 1er janvier à Ban Ki-moon comme secrétaire général, s’est adressé au personnel onusien, l’appelant à « agir pour réformer l’organisation ».

« Je crois utile de dire qu’il n’y a pas de miracles, je suis sûr que je ne suis pas un faiseur de miracles », a-t-il déclaré, en notant que sa nomination avait « suscité beaucoup d’attentes ».

« Ne nous berçons pas d’illusions », a-t-il poursuivi. « Les temps sont très difficiles », entre la multiplication des conflits et l’émergence « d’un nouveau phénomène de terrorisme mondial ».

Il a rendu hommage dans ce contexte à « la générosité de la population turque (…), victime d’un terrible attentat terroriste » à Istanbul dans une discothèque la nuit du Nouvel An.

Face à ces défis, l’ONU a certes atténué les souffrances des populations mais elle « continue d’échouer à prévenir et à résoudre des conflits », a-t-il reconnu.

Il y a aussi « beaucoup de résistance, de scepticisme dans plusieurs parties du monde à propos du rôle que l’ONU peut jouer ».

« Nous devons être capables de reconnaître nos lacunes, nos échecs », a-t-il lancé aux centaines d’employés et de diplomates réunis dans le hall du secrétariat de l’ONU.

Il les a appelés à « s’impliquer collectivement pour changer, réformer et améliorer » le fonctionnement de l’ONU, et à « se débarrasser du carcan de la bureaucratie ».

« La seule manière d’atteindre nos objectifs est de travailler ensemble, en équipe, au service des valeurs de la charte (des Nations unies) qui unissent l’humanité », a-t-il conclu.

Dans un message diffusé dimanche à l’occasion du Nouvel An et de son entrée en fonctions, M. Guterres avait dit vouloir faire de 2017 « une année pour la paix ».

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Malte assure pour la 1ère fois la présidence tournante de l’UE

mar, 03/01/2017 - 20:52

BRUXELLES – Malte qui assurera la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne (UE) au cours des six prochains mois, pour la première fois dans son histoire, devrait permettre d’enregistrer des avancées sur les questions sécuritaires et migratoires, estiment les eurodéputés maltais.

« Les questions sécuritaires et migratoires doivent rester une priorité. J’espère qu’une attention plus grande sera portée à la situation générale en Méditerranée », a préconisé l’eurodéputé David Casa pour qui la sécurité des routes migratoires et la question de l’immigration illégale constituent toujours « un enjeu majeur à résoudre de manière décisive ».

Selon Casa, le Brexit constitue « un défi sans précédent » car les négociations qui s’annoncent déjà « complexes » devraient « façonner l’UE pour les décennies à venir ».

Le député européen Alfred Sant espère, de son côté, « voir des progrès sur la question migratoire et sur les politiques en Méditerranée ».

« Avancer en matière de politique migratoire constitue une priorité pour ces prochains mois. Nous avons besoin d’un système d’asile fondé sur le principe de solidarité et de dignité en ce qui concerne la relocalisation des réfugiés », a plaidé Miriam Dalli, dans une tribune consacrée à la présidence maltaise, sur le site du Parlement européen.

Les récents développements politiques en Europe, a-t-elle poursuivi, représentent de nombreux défis, y compris le Brexit et les élections à venir dans certains pays qui peuvent changer la dynamique de l’UE toute entière.

Sans sous-estimer la question du Brexit, l’eurodéputée Therese Comodini Cachia pense qu’intéresser davantage les citoyens aux affaires européennes et rendre le travail des institutions plus en phase avec les difficultés rencontrées par les Européens « constitue le plus grand défi de cette présidence ».

La députée européenne Marlène Mizzi espère également « voir des progrès concernant l’immigration, le marché unique numérique, la sécurité et l’inclusion sociale ».

Selon Ian Borg, député au parlement de Malte et « secrétaire parlementaire en charge de la présidence maltaise de l’UE », cette première présidence de l’UE exercée par Malte est « très spéciale », parce que l’UE se voit confrontée à des défis importants.

« Le Brexit survient à un moment où la confiance entre Etats membres est limitée et où il est question de fragmentation. Il faut convaincre les citoyens que l’UE défend leurs intérêts », a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec la presse, organisée en novembre, dans la perspective de la présidence maltaise.

L’UE doit mettre les préoccupations des citoyens au cœur de ses politiques, a-t-il estimé, soulignant que l’Union ne doit pas également « créer de tensions supplémentaires sur le continent et mettre en avant des réformes ».

La présidence tournante du Conseil de l’UE est privée de pouvoir : elle ne représente que la présidence technique des Conseils des ministres européens. Les prérogatives temporaires de Malte, plus petit pays de l’Europe, consistent à définir l’ordre du jour.

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Le snapeste n’écarte pas un retour à la protestation

mar, 03/01/2017 - 20:49

Le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapeste) a réitéré son engagement quant à recourir à une nouvelle protestation.

Une réunion se tiendra le 7 janvier pour décider de la date et de la forme que prendront les nouvelles actions de protestation, a indiqué un communiqué rendu public par le Snapeste.

Cette formation syndicale veut, à travers son recours à la grève, dénoncer « l’annulation de la retraite anticipée et de la retraite sans condition d’âge, la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs ainsi que les augmentations des prix prévues dans la loi de finances 2017 ».

A l’issue de la session ordinaire de son conseil national, le Snapeste dénonce la prise de décision de la part du gouvernement d’une manière unilatérale, sans consultation des représentants des différents syndicats autonomes. Le syndicat s’indigne contre le « mépris flagrant » affiché par le gouvernement face aux différents appels des travailleurs algériens, et traduit par « la politique du fait accompli.

Le Snapeste met en garde suite au conséquences de l’adoption de la loi sur la retraite « comme il a été approuvé par les deux Chambres du Parlement. Cette loi ne fera qu’augmenter le degré de tension sociale et les conséquences seront fâcheuses », lit-on dans le communiqué.

De ce fait, le syndicat a appelé les pouvoirs publics et les détenteurs de décisions à intervenir dans les plus brefs délais afin de procéder au gel de la nouvelle loi sur la retraite. Par ailleurs, ce syndicat dénonce également les retenues abusives et aléatoires sur les salaires des enseignants grévistes.

Le Snapeste fait état, encore une fois, de la mauvaise gestion des responsables locaux et centraux du secteur, laquelle se traduit, selon lui, par « l’hésitation et la confusion dans la prise de décision, ce qui a été prouvé à plusieurs occasions ». Le syndicat dénonce, à cet effet, la vision unilatérale et improvisée affichée par les responsables de la réforme du système éducatif.

Enfin, le Snapeste réitère son adhésion à l’Intersyndicale de la fonction publique et s’engage à se mobiliser afin de faire réussir les prochaines actions de protestation qui seront prises dans ce cadre.

Il convient de rappeler, en outre, que la plate-forme de revendications de l’Intersyndicale de la fonction publique s’articule autour de « l’annulation de la réforme des retraites et la participation du syndicat à la préparation de la nouvelle loi de travail ».

Ces formations syndicales exigent également « la révision de la grille des salaires et l’amélioration du pouvoir d’achat des enseignants ». Cette entité syndicale a, à cet effet, lancé un appel à tous les travailleurs pour rester mobilisés autour de leurs revendications au sein du front syndical.

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Ahmed eddabir, amenokal des touaregs : « ce qui manque à tam, c’est que les gens y viennent »

mar, 03/01/2017 - 20:41

«Tamanrasset est calme et sereine dieu merci, il nous manque juste que les gens viennent pour se rassurer et surtout que les touristes reviennent car ils font vivre beaucoup de familles » a déclaré à Maghreb Emergent, Ahmed Eddabir l’amenokal des Touaregs du Hoggar.

 Eddabir insiste sur le fait que la situation au niveau sécuritaire est très bonne. «Nos services de sécurité abattent un travail formidable et comme vous pouvez le constater on peut dormir dehors et se promener partout dans la wilaya sans crainte aucune » souligne-t-il.

 Cette insistance sur le climat de sécurité va de pair avec le souhait de voir l’activité touristique qui a pâti ces dernières années de la situation qui prévalait dans la région du Sahel et notamment au nord du Mali.

  Pour le successeur de Hadj Akhamok qui nous recevait dans sa maison sise dans un quartier populaire de Tamanrasset, les jeunes comme un «peu dans s tout le Sud les jeunes souffrent du chômage, un peu plus que dans le nord du pays » relève-t-il.

 Les jeunes du sud n’ont « pas beaucoup de chance jusque dans les examens et les concours de recrutement face aux jeunes du Nord » note-t-il.

Ahmed Eddabir qui a décidé de geler son appartenance au RND pour se présenter aux prochaines législatives en « candidat indépendant » minimise la gravité des incidents qui ont eu lieu l’été dernier.

 Venez au printemps…

 

«Des petites échauffourées entre mes clandestins et les forces de l’ordre mais les algériens se sont tenus à l’écart de ces troubles » indique-t-il.  L’amenokal rejette toute idée de xénophobie des habitants de la région.

 «Tam n’est pas xénophobe, loin de là, dans la région nous avons des algériens des 48 wilayas et au bas mot pas moins de dix-sept nationalités. Ces jours derniers les clandestins ont été regroupés dans un camp prés de Tamanrasset sur la route d’In Guezzam, ils seront rapatriés vers la frontière au fur et à mesure. En attendant ils sont pris en charge par la wilaya » explique-t-il.

 Ahmed Eddabir reste intarissable sur la beauté de la région et insiste que la situation sécuritaire est maîtrisée et propice au retour des touristes. « Je vous vous invite à revenir au printemps, vous serez mes invités. Vous verrez combien la région est belle durant cette saison ».

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La 3e foire du miel de kabylie du 4 au 14 janvier à tizi ouzou

mar, 03/01/2017 - 20:32

La troisième foire du miel de Kabylie sera organisée du 4 au 14 janvier à la placette du musée de la ville de Tizi-Ouzou, a-t-on appris, mardi, de la Coopérative agricole polyvalente (CAPTO), organisatrice de cette manifestation.
Cette manifestation agricole placée sous le slogan  » pour la promotion des miels de montagne », est organisée en collaboration avec l’Association des apiculteurs professionnels du massif du Djurdjura (AAPMD), la direction locale des services agricoles (DSA), et les chambres d’agriculture et de l’artisanat et des métiers. Elle regroupera une trentaine d’apiculteurs, selon Salem Touati, chargé de communication de la CAPTO,.
Une vente directe des produits de la ruche sera effectuée à l’occasion de cette foire par les producteurs qui proposeront aux clients, qui pourront d’ailleurs les déguster, des miels « contrôlés au plan qualité organoleptique », ont indiqué les organisateurs, qui précisent que d’autres produits dont le pollen, la propolis, la cire et la gelée royale, ainsi que des produits transformés dont du pain d’épices et des cosmétiques (savonnettes, crèmes, entre autres), seront aussi présents sur les étals.
Cette manifestation, qui vise à renforcer la filière apicole dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a également pour objectifs de permettre aux apiculteurs de se rencontrer, d’écouler leurs marchandises et de lutter contre la concurrence déloyale des autres miels importés vu « l’absence d’un circuit fiable de distribution du miel », de créer une dynamique autour de cette filière ainsi qu’une synergie entre tous les intervenants du secteur, a indiqué M. Touati.
La production de miel dans la wilaya de Tizi-Ouzou durant la saison 2016 est en hausse de 40% comparativement à l’année dernière grâce à une récolte de 4910 quintaux de miel produite cette saison avec un rendement de 8,8 kilos de miel par ruche, contre une production de 2900 qx réalisée durant la campagne écoulée, selon les chiffres communiqués dernièrement à l’APS par la direction locale de services agricoles, rappelle-t-on.

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L’augmentation des tarifs du transport urbain de 10 dinars est « illégale » (ministre)

mar, 03/01/2017 - 20:27

Des transporteurs privés ont décidé d’accompagner la hausse des prix du carburant d’une majoration des tarifs de 10 dinars. Illégal, s’écrie le ministre des transports qui agite la menace de sanctions.

 Le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaa Talai, a affirmé mardi à Alger que l’augmentation des tarifs du transport urbain décidée récemment par des privés était illégale et que des mesures seraient prises contre ces pratiques.

Interrogé par la presse en marge de travaux en plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a précisé que le gouvernement n’avait pas décidé pour le moment de revoir à la hausse les tarifs de transport.

Pour rappel, des transporteurs urbains privés ont augmenté de 10 dinars les tarifs des titres de transport depuis ces tout derniers jours en justifiant cette décision par la hausse des prix du carburant.

M. Talai a indiqué que son ministère envisageait de tenir prochainement des rencontres avec les syndicats et autres intervenants dans le secteur pour étudier cette question, ajoutant qu’en cas d’augmentation, la décision sera prise d’une manière étudiée et organisée.

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L’administration américaine ne reconnaît pas la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental

mar, 03/01/2017 - 20:20

WASHINGTON – La dernière liste des pays dépendants, incluant également les territoires avec une souveraineté spécifique, établie par le département d’Etat a confirmé une fois de plus que l’administration américaine ne reconnaissait pas la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

Le Département d’Etat qui a introduit fin 2016 quelques changements à cette liste a maintenu sa position sur le territoire sahraoui en affirmant que sa souveraineté « reste à déterminer ».

Il est on ne peut plus clair que sur ce dossier l’administration américaine a rejeté catégoriquement les revendications fallacieuses du Maroc sur les territoires sahraouis occupés.

Dans les précisions apportées par le bureau du renseignement et de la recherche relevant du département d’Etat, l’administration américaine confirme également qu’elle ne reconnaît « aucune puissance administrante » dans ce territoire ce qui constitue un désaveu cinglant à la thèse « de la marocanité du Sahara occidental » que Rabat veut imposer de force.

Le département d’Etat avait déjà rejeté en 2016 une mesure du Congrès à propos de l’utilisation au Sahara occidental d’une aide financière controversée, destinée au Maroc, estimant qu’une disposition pareille revenait à reconnaître indirectement le Maroc comme puissance administrante.

La position américaine s’aligne sur celle des Nations unies qui considèrent le Sahara occidental comme un territoire non autonome en attente de décolonisation.

Washington s’est en effet démarqué plusieurs fois du plan d’autonomie présenté par le Maroc en laissant travailler l’ONU sans lui tracer de voie à suivre.

Le Maroc a eu déjà à saborder les efforts de deux émissaires américains au Sahara occidental, en 2004 lorsqu’il a rejeté le plan de paix proposé par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, James Baker, qui maintenait le principe d’autodétermination en exigeant la tenue d’un référendum au terme de cinq années de sa mise en £uvre.

En 2012, les autorités marocaines ont décidé unilatéralement de retirer leur confiance à Christopher Ross, l’accusant injustement de mener « un travail partial ».

La décision est intervenue juste après que Ross a présenté un rapport au SG de l’ONU qui épinglait sans ménagement le Maroc pour les entraves dressées au bon fonctionnement de la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso).

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