Avec plus de 100 000 personnes déplacées internes, la province du Bam dans la région du Centre-Nord accueille le plus gros contingent de populations qui fuient les attaques terroristes au Burkina Faso. Les défis pour préserver la dignité de ces hommes, femmes et enfants qui ont presque tout laissé derrière eux sont énormes. Save the Children à travers le projet Alliance humanitaire se tient aux cotés de ces populations à travers des réponses multisectorielles. Ce 26 juin 2020, les journalistes ont pu s'imprégner des acquis du projet en six mois de mise en œuvre.
K. S. a retrouvé le sourire. Il y a environ 18 mois, il débarquait à Kongoussi après avoir fui les exactions des terroristes au Sahel. Le temps s'était arrêté pour lui et sa famille de 22 personnes. Où dormir, comment manger, se vêtir, autant de questions pour ce chef de famille impuissant. « Vraiment nous sommes venus dans le dénuement total. Certains ont marché jusqu'ici. D'autres ont quitté les villages avec des charrettes, les groupes armés ont tout retiré sur la route (…) on dormait dans des abris précaires. Quand il pleuvait, l'eau tombait sur nous ce qui causait des démangeaisons », se remémore-t-il.
Puis vint le projet Alliance humanitaire de Save the Children. K.S, a bénéficié d'un transfert de cash pendant six mois. 50 000 F CFA mensuellement.
« Quand ils ont commencé à nous transférer l'argent, nous avons commencé à acheter de quoi construire des maisons. C'est progressivement que nous l'avons fait. Chaque mois quand on recevait de l'argent, on donnait une partie aux commerçants pour acheter des tôles, des ouvertures. C'est ainsi que nous avons réussi à construire des maisons », explique-t-il.
Depuis, K. S. et sa famille vivent dans des maisons plus commodes sur l'un des nombreux sites d'accueil de Kongoussi. « Le projet a préservé notre dignité d'homme. Si on n'avait pas ce soutien, actuellement nous serions entrain de mendier », précise-t-il, avant de noter que le reste de l'argent a servi à acheter des vivres chaque mois.
Comme lui, ce sont 660 personnes déplacées internes (PDI) et ménages hôtes qui ont reçu des transferts de cash dans les communes de Kongoussi, Tikaré et Sabcé. 50 000 F CFA pour les déplacés internes et 35 000 pour les ménages qui ont accepté accueillir ces populations en détresse. « Accueillir des déplacés internes, cela est un poids pour les familles d'accueil, et cela peut causer leur vulnérabilité. On a donc jugé nécessaires d'accompagner les ménages vulnérables de ces familles hôtes. En termes de cohésion sociale cela est nécessaire », explique Morou Bouda, responsable de la mise en œuvre du projet.
Il faut dire que les PDI font preuve de résilience. Certains ont commencé à se reconstruire grâce aux transferts de cash du projet. Sur un autre site, nous rencontrons S. O., un autre bénéficiaire. Très prévoyant, l'homme a investi avec l'argent qu'il recevait. Selon lui, l'aide reçue doit permettre d'être plus indépendant, de vivre mieux même après la fin du projet. Ainsi, S. O. a acheté une charrette, un âne, pour faciliter les travaux champêtres (Il a bénéficié d'un petit lopin de terre grâce aux autochtones, NDLR). En plus de cela, il a initié un petit commerce sur le site.
« Il faut être intelligent quand on reçoit de l'aide. L'aide doit servir à rendre notre vie meilleure, à vivre dignement de sorte à ce que ceux qui nous aident soient aussi contents parce que cela nous aura sorti du besoin. C'est pour cela que j'ai investi pour être à l'abri du besoin à la longue. Quand on lave ton dos, il faut aussi se donner la peine de laver soi-même le visage », clame le nouveau commerçant devant des marchandises diverses.
Des enfants dans un environnement sécurisé
Rachida et Ahmed sont deux enfants qui habitent sur le site de déplacés internes de Loulouka, un nouveau marché au secteur n°2 de Kongoussi. Chaque jour, ils se retrouvent à l'espace ami des enfants qui jouxte le site. Là, ils s'amusent, dansent, chantent, dessinent sous le regard des animatrices, le tout dans un environnement sécurisé. C'est l'autre volet du projet alliance humanitaire.
« L'espace ami des enfants est un programme d'urgence qui consiste à créer un cadre idéal pour les enfants en vue de favoriser leur apprentissage, leur socialisation à travers des activités ludiques. Nous les aidons à surmonter leur stress à travers des activités créatives, imaginatives, de compétences de vie pratique, de communication », explique la coordonnatrice de l'espace, Ima Diane Altiné.
Elle nous apprend que 200 enfants bénéficient de cette initiative, la plupart ne sont pas scolarisés. Ils sont divisés en six groupes et passent les matins et soirs pour des séances d'animation.
Un espace qui vient comme un ouf de soulagement pour les enfants qui sont désormais occupés utilement. « Avant l'arrivée du programme, il était difficile de garder les enfants sur place. Il y a trois enfants qui sont morts noyés dans le lac, alors qu'ils étaient partis s'amuser. Les femmes sortent le matin pour aller chercher quelque chose à faire en ville. Elles reviennent souvent à la tombée de la nuit et ne retrouvent pas les enfants. Plusieurs fois, on a quitté le camp dans la nuit pour rechercher des enfants. Mais actuellement, avec l'espace tous nos enfants sont en sécurité », nous conte un parent d'enfants, Y. G.
Des résultats au-delà des prévisions
Le projet Alliance humanitaire doté d'une enveloppe de plus de 313 millions de F CFA est mis en œuvre dans les communes de Kongoussi, Tikaré et Sabcé dans la région du Centre-Nord. Débuté le premier décembre 2019, il vise entre autres à améliorer le bien-être psychosocial des PDI vulnérables et des populations d'accueil. Il a aussi pour objectif de faciliter leur accès à des services sociaux intégrés. Il s'agit également pour le projet qui arrive à terme en fin juin, d'améliorer le revenu des PDI et des populations d'accueil vulnérables grâce aux transferts d'argent.
« Les objectifs du projet ont été atteints et les résultats attendus sont largement dépassés. Il était prévu de couvrir 551 ménages PDI et de la communauté hôte. Finalement ce sont 661 ménages qui ont été atteints », se réjouit le coordonnateur du projet M. Bouda.
Ousséni Kaboré, directeur provincial de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire du Bam lui se veut simplement reconnaissant. Selon lui, le projet d'urgence a enlevé une grosse épine dans les pieds de ses services débordés avec les milliers de déplacés internes qui ne cessent d'affluer dans la province.
« Nous avons bénéficié d'un appui pour notre fonctionnement. Du carburant, une connexion internet, des moyens roulants, des fauteuils, des chaises, un équipement de la salle de réunion et le renforcement les capacités de la direction », reconnait-t-il tout en émettant le vœu que le projet ait une seconde vie.
Tiga Cheick Sawadogo
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Un atelier technique de redéfinition des éléments de base de la forêt s'est ouvert ce lundi 29 juin 2020 à Ouagadougou. Au cours de l'activité, les participants vont se pencher sur la définition de la forêt, ses périodes historiques et ainsi que la classification des strates. Ceci, pour harmoniser les rapports de la Troisième Communication Nationale (TCN) sur les changements climatiques et le Niveau d'Emission de Référence pour les Forêts et ou le Niveau de Référence pour les Forêts (NERF\NRF).
Le Burkina Faso a entrepris depuis 2015, la phase de préparation au processus de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts. Ceci, pour contribuer à la lutte contre les changements climatiques. Il a également élaboré à travers le conseil national pour le développement durable, sa troisième communication nationale sur les changements climatiques.
Seulement, il existe des différences importantes entre les données du rapport provisoire de la TCN et du NERF. C'est pourquoi, il s'est avéré nécessaire d'initier un atelier technique de révision de ces éléments de base. Ainsi, pour pallier les incohérences constatées entre les deux rapports.
Pour l'occasion, c'est le secrétaire général du ministère de l'environnement Sibidou Sina qui a présidé la cérémonie d'ouverture. Il a indiqué que la présente rencontre vise à prendre des décisions. Elle se veut également selon lui un cadre d'échanges qui donnera naissance à une masse d'informations. Elles serviront à l'en croire, à améliorer les documents.
Il a invité les uns et les autres à exprimer leurs attentes, à formuler des observations et des amendements. Il est convaincu que cela pourrait avancer la cause de la lutte contre les changements climatiques au Burkina Faso.
Cet atelier qui se déroulera sur deux jours, a un résultat à atteindre. Il s'agit de la révision des éléments de bases (définition de la forêt, catégorie des terres, période de référence). Ce qui permettra d'améliorer les résultats de la TCN et du NERF au Burkina Faso.
Dimitri OUEDRAOGO
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Le jeudi 25 juin 2020, le ministère français des armées a annoncé la nomination du général Marc Conruyt à la tête de la force française Barkhane au Sahel. Ainsi, il remplacera à ce poste de commandement le général Pascal Facon et sa prise de fonction est prévue pour fin juillet.
La force française Barkhane au Sahel fait peau neuve. Et pour cause, une nouvelle tête pour diriger désormais la troupe. Il s'agit du général français Marc Conruyt pour succéder en fin juillet au général Pascal Facon à la tête de la force antijihadiste barkhane au Sahel. Une annonce faite le jeudi 25 juin 2020 par le ministère français des armées.
En effet, le général Marc Conruyt a été nommé pour un mandat d'un an et il devra dès son arrivée au Sahel mettre en œuvre les objectifs qui seront fixés en fin juin par les Chefs d'Etat du G-5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger Tchad et Mauritanie) et le Président français Emmanuel Macron, lors d'un sommet à Nouakchott sur la lutte antijihadiste. Outre cela, Marc Conruyt devra aussi superviser la mise en route de la force Takuba, un groupement de forces spéciales européennes destiné à accompagner les soldats maliens au combat.
Parlant de l'homme, il est diplômé de Saint-Cyr et il a commandé le régiment d'infanterie Chars de marine (RCIM). Le général Marc Conruyt est par ailleurs breveté du War College de l'US Marine corps et a également servi à l'état-major des armées où il a été chef du bureau Afrique, attaché de défense au Sénégal et actuellement sous-directeur à la direction des ressources humaines de l'armée de Terre.
Lefaso.net
Source : Agence France –Presse
C'est autour de la préoccupation sécuritaire au Burkina, qu'Afrobaromètre, réseau panafricain et non-partisan de recherche par sondage, représenté au Burkina par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), a focalisé son enquête menée en décembre 2019. Les résultats ont été rendus publics le vendredi 26 juin 2020 à Ouagadougou à travers un dialogue démocratique.
Pour partager les résultats, le CGD a regroupé des acteurs de diverses sensibilités, notamment les politiques, la société civile, des élus nationaux, des responsables administratifs et institutionnels, des leaders communautaires. Un cadre qui a permis aux participants de pouvoir échanger autour des résultats de l'enquête.
Ce sondage qui a eu pour échantillon, 1 200 adultes burkinabè, est donc un recueil des attitudes et perceptions des citoyens burkinabè sur la situation sécuritaire du pays au moment de sa réalisation, en décembre 2019. « Un échantillon de cette taille donne des résultats au niveau pays avec une marge d'erreur de +/-3 points de pourcentage à un niveau de confiance de 95% », précise Aboubacar Sarambé, statisticien au CGD avant de livrer le sondage.
Ainsi ressort-il que face aux menaces sécuritaires, la plupart des Burkinabè sont favorables à la restriction de certaines de leurs libertés, si cela s'avère nécessaire pour assurer leur sécurité. De façon précise, trois quarts des Burkinabè (, soit 77%) soutiennent qu'en cas de menace à la sécurité publique, le gouvernement devrait pouvoir imposer des couvre-feux et installer des barrages routiers, contre 18% qui pensent que même dans ces circonstances, les gens devraient pouvoir se déplacer dans le pays à tout moment, de jour comme de nuit.
L'enquête indique également que 78% des citoyens sont d'avis qu'en cas de menace à la sécurité publique, le gouvernement devrait pouvoir surveiller les communications privées, comme les téléphones-mobiles, pour s'assurer que personne ne prépare des actes de violences. Ils sont aussi autant, 78%, de Burkinabè à être d'accord que le gouvernement interdise la diffusion de discours de haine (nouvelles, informations ou opinions destinées à attaquer ou à diffamer certains groupes sociaux). Enfin, sur ce point, 65% admettent que le gouvernement ait le droit de réguler ce qui se dit dans les lieux de culte, surtout lorsque les prédicateurs ou les membres d'une congrégation menacent la sécurité publique.
Sur un autre volet, le sondage révèle que le sentiment d'insécurité des Burkinabè augmente. En clair, les Burkinabè se sentent de plus en plus en insécurité dans leur cadre de vie immédiat. « Six Burkinabè sur dix (soit 62%) affirment qu'il leur est arrivé au moins une fois, à eux ou à un membre de leurs familles, de ne pas se sentir en sécurité dans leurs propres quartiers au cours des douze derniers mois. Pour la moitié (51%) des répondants, cela est arrivé au moins ‘'quelques fois'' », dévoile M. Sarambé, rappelant au passage qu'en 2017, la proportion était de 29%.
55% de Burkinabè affirment qu'il leur est arrivé au moins une fois, à eux ou à un membre de leurs familles, de craindre d'être victime d'un acte criminel dans leur propre maison au cours des douze derniers mois (précédant l'enquête).
Aussi, les populations urbaines (60%) sont plus susceptibles d'avoir ce sentiment que leurs concitoyens des milieux ruraux (41%). En outre, plus de quatre citoyens sur dix (43%) ont vécu cette peur au moins « quelques fois » ; un taux qui est en hausse de 24 points par rapport au sondage de 2017.
L'enquête révèle aussi que 79% de Burkinabè affirment n'avoir jamais personnellement craint les violences entre les habitants de leurs quartiers ou villages pendant les deux dernières années. « Mais presque quatre citoyens sur dix rapportent avoir craint (34%) ou vécu (3%), une attaque armée par des extrémistes politiques ou religieux pendant cette période. Ce sentiment est plus accentué dans les régions de l'Est (70%), du Centre-sud (56%), du Sahel (53%) et du Nord (52%). Cependant, la proportion des citoyens qui affirment n'avoir jamais craint une attaque armée par des extrémistes politiques ou religieux au cours des deux dernières années a augmentée, de 47% en 2017 à 63% en 2019 », confie le rapport.
Le troisième axe de l'enquête est relatif aux initiatives locales de sécurité et à la présence des troupes étrangères sur le territoire national. A ce sujet, on note que face à l'insécurité grandissante, plus de huit Burkinabè sur dix (83%) considèrent que les associations locales de sécurité créées par les populations sont une bonne chose pour la sécurité au Burkina. « Ces associations sont aussi soutenues en milieu urbain (81%) qu'en milieu rural (84%) », explique le statisticien, Aboubacar Sarambé.
56% des Burkinabè pensent que la présence des troupes étrangères sur le sol burkinabè est une bonne chose pour la sécurité du pays. Cependant, plus de la majorité des citadins (51%) et des instruits (59%) sont hostiles à la présence des troupes étrangères.
La présentation a suscité de nombreuses réactions au sein des participants à travers des questions d'éclaircissements, des commentaires et suggestions pour les enquêtes à venir.
Selon le statisticien et présentateur, Aboubacar Sarambé, certaines données pourraient s'expliquer par le fait que l'enquête n'a pas pu prendre en compte des milieux à haute insécurité.
Pour rappel, Afrobaromètre (qui couvre environ 35 pays en Afrique) est un réseau de recherche, non-partisan, qui mène des enquêtes d'opinion publique sur la démocratie, la gouvernance, les conditions économiques, et d'autres questions connexes dans plus de 30 pays en Afrique. L'équipe d'Afrobaromètre est dirigée au Burkina par le CGD.
O.H.L
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L'artiste musicien Burkinabè Wendeyida Jessie vient de mettre sur le marché de disc son nouvel album. Il est intitulé « harmoNIOUsl ». C'est un opus de 07 titres. Plusieurs thèmes sont évoqués. Il a également fait appel au gospel et au jazz dans une ambiance générale de world music.
« HarmoNIOUsl », c'est le titre du nouvel album de l'artiste musicien Burkinabè Wendeyida Jessie. Entre questionnement, revendication et gratitude, il évoque plusieurs thèmes dans son premier acte. Il dit vouloir à travers cet opus, apporter à sa culture très rythmique une touche harmonique et mélodieuse profonde. C'est pourquoi il a fait appel au gospel et au jazz dans une ambiance générale de world music. Pour ce travail, l'artiste a collaboré avec le légendaire guitariste burkinabé Hassan Dembélé, la saxophoniste-flutiste américaine Mary Hendershott, le batteur burkinabé Bernard Yaméogo et le pianiste togolais Hola Agbotti.
Ce n'est pas tout. Des chanteurs de Gospel tels que Melissa Black (USA), Luc Tarbounou, Josias Kiemdé et Louise Beloum (BFA) interviennent également. L'album compte sept titres. Avec « Ânda », c'est le grand questionnement posé par une fille déchirée par la vie et dont le salut est entre les mains des insensibles. Dans « Gospel Power », il magnifie la beauté et la puissance du gospel. « Pa Yandé » vient en soutien aux personnes qui se sacrifient pour ceux qui leur sont chers même au prix de leur vie. « Yiki » est un instrumental. Il s'inspire d'un proverbe mossi selon lequel la pitié n'est point salvatrice. Il faut se relever et se battre.
Dans « Viim Koèga », c'est une invite à aller partout et annoncer la Bonne nouvelle ! « Thank You Lord » est une action grâce. C'est une chanson de gratitude à Dieu qui fait d'hommes ce qu'ils sont. « Hard to say bye bye », rapporte que s'il est si difficile de dire au revoir à ceux qui partent, ça l'est encore plus pour ceux et ce que l'on doit faire partir. L'album peut être écouté librement sur ce lien : https://wendeyidajessie.bandcamp.com/album/harmoniously
Wendeyida Jessie Saxo est d'or de la Compétition Jazz Performance (du Festival international Jazz à Ouaga) en 2012 avec le groupe Toliba (ex Maxy). Il a continué de perfectionner son talent. Après les percussions mossi, le kundé et le clavier, c'est finalement la basse électrique qui le retient. Séduit par le virtuose Victor Wooten, il découvre aussi Richard Bona puis Marcus Miller qui influencent sa musique. En 2016, il cofonde le Chill - Deep Blue Sea Jazz, groupe de jazz réputé pour la reprise des grands classiques du jazz au Burkina.
Il est ensuite invité à rejoindre le Collectif franco-burkinabé Sabwana Orchestra avec lequel il développe son côté afro-pop. Musicien autodidacte, auteur-compositeur-arrangeur & interprète, Jessie collabore avec des artistes comme Fabrice Devienne, Toine Thys, Laurent Blondiau, Bebey Prince Bissongo, Adama Bilorou, Jacob Salem… Depuis 2017, il développe un concept original d'afro jazz dénommé Warbass Niouzik Project dont l'album-projet "harmoNIOUsly" est le premier acte.
Synthèse Dimitri OUEDRAOGO
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Le prix Marc-Vivien Foé récompensant le meilleur joueur africain du championnat français de Ligue 1, a dévoilé son vainqueur. C'est le jeune nigérian de Lille, Victor Osimhen qui a été sacré vainqueur loin devant l'algérien de l'AS Monaco, Islam Slimani et le marocain du stade de Reims, Yunis Abdelhamid. Agé de 21 ans, l'attaquant nigérian succède à l'ivoirien Nicola Pépé et devient le plus jeune vainqueur de ce prix organisé par RFI et France 24 depuis 2009.
Le prix Marc-Vivien Foé ne concerne que les joueurs africains de Ligue 1 (France). Et cette année malgré la pandémie mondiale du coronavirus, qui a entrainé l'arrêt prématuré du championnat français, ce prix a été maintenu par les organisateurs que sont RFI et France 24.
Ce sont donc soixante-dix-neuf (79) personnes, journalistes, consultants, anciens joueurs, etc. qui ont voté pour désigner le meilleur footballeur africain du championnat français 2019-2020. Chaque juré devait choisir trois joueurs.
Le premier choisi recevait 5 points, le 2e 3 points et le 3e 1 point et le vainqueur est celui qui totalise le plus de points. A l'issue de ce vote, c'est le jeune attaquant nigérian de 21 ans et 6 mois, Victor Osimhen, évoluant à Lille, qui a été sacré vainqueur avec 284 points. Il devance sur le podium, l'algérien de l'AS Monaco, Islam Slimani et le marocain du stade de Reims, Yunis Abdelhamid, tous deux âgés de 32 ans.
Un prix mérité tout de même pour le super Eagle qui a perdu subitement son père il y a quelques temps. Il est, en effet, auteur de 13 buts et 4 passes décisives en 27 matchs de Ligue 1. Très technique, athlétique et fan de la légende ivoirienne Didier Drogba, Victor Osimhen est le 5e joueur de Lille à remporter ce prix, après les ivoiriens Gervinho (2010, 2011) et Nicolas Pépé (2019), le nigérian Vincent Enyeama (2014) et le marocain Sofiane Boufal en 2016.
Mamadou Zongo (stagiaire)
Lefaso.net
Le classement complet du Prix Marc-Vivien Foé 2020.
1-Victor Osimhen (Nigéria/Lille) 284 points
2-Islam Slimani (Algérie/AS Monaco) 95 points
3-Yunis Abdelhamid (Maroc/Stade de Reims) 89 points
4-Habib Diallo (Sénégal/Metz) 52 points
5-M'baye Niang (Sénégal/Stade Rennais) 43 points
6-Idrissa Gana Gueye (Sénégal/PSG) 37 points
6ex-Hamari Traoré (Mali/Stade Rennais) 37 points
8-Denis Bouanga (Gabon/AS Saint-Etienne) 27 points
9-Edouard Mendy (Sénégal/Stade Rennais) 24 points
10-Andy Delort (Algérie/Montpellier) 13 points
11-Moses Simon (Nigéria/FC Nantes) 10 points
Le palmarès du Prix Marc-Vivien Foé depuis sa création en 2009.
2009 : Marouane Chamakh (Maroc/Bordeaux)
2010 : Gervinho (Côte d'Ivoire/Lille)
2011 : Gervinho (Côte d'Ivoire/Lille)
2012 : Younès Belhanda (Maroc/Montpellier)
2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon/AS Saint-Etienne)
2014 : Vincent Enyeama (Nigéria/Lille)
2015 : André Ayew (Ghana/Marseille)
2016 : Sofiane Boufal (Maroc/Lille)
2017 : Jean Michaël Séri (Côte d'Ivoire/Nice)
2018 : Karl Toko Ekambi (Cameroun/Angers)
2019 : Nicolas Pépé (Côte d'Ivoire/Lille)
2020 : Victor Osimhen (Nigéria/Lille)
Du 25 au 27 juin 2020, le ministre de l'Education nationale et de l'alphabétisation, Pr Stanislas Ouaro a visité des infrastructures scolaires dans les communes de Pâ, Boni, Toussiana et Orodara. Il s'agit de bâtiments scolaires, de latrines et de bornes fontaines réalisés dans le cadre de la coopération sino-burkinabè.
Dans le cadre de la coopération sino-burkinabè, il est prévu la construction d'une centaine de complexes scolaires au profit des 45 provinces du Burkina Faso. A quelques mois de la finition de la construction de ces infrastructures scolaires et du début de la rentrée scolaire 2020-2021, le ministre de l'éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro a fait une sortie terrain. Une visite inscrite dans l'appréciation de la qualité des ouvrages et l'évaluation du taux de réalisation.
La visite a débuté dans la commune de Pâ dans la province des Balé. Il s'agit d'un bâtiment scolaire flambant neuf, fruit de la coopération sino-burkinabè. Ce bâtiment de trois classes est équipé de plaques scolaires et de cinq toilettes. Stanislas Ouaro a visité les ouvrages, avant d'encourager les habitants à faire œuvre utile. Déjà le bâtiment scolaire est fin prêt pour la rentrée scolaire prochaine, sauf que les tables bancs ne sont pas encore installées dans les salles. Mais le ministre a rassuré que le maximum est fait pour équiper l'école avant le début de la prochaine rentrée scolaire. Ce nouveau bâtiment construit courant 2019-2020 entend abriter les élèves de l'école primaire D de Pâ, à compter de la rentrée scolaire 2020-2021.
Pour constater l'effectivité du même projet dans la commune de Boni, le ministre Ouaro a visité l'école de Dossi. Un complexe composé d'un bâtiment de trois salles, d'un bureau, d'un magasin, des plaques solaires et d'une borne fontaine au profit de la population de Dossi. L'école Dossi A compte 508 élèves dont 230 filles.
Autre lieu, autres réalisations. Le ministre Ouaro s'était rendu à l'école primaire de Timplegnon dans la commune de Toussiana. Dans la soirée du 25 juin 2020, il s'est entretenu avec les parents d'élèves et les instituteurs dudit village. Dans cette localité, il s'agit d'un bâtiment composé de trois salles, d'un bureau et des toilettes y compris pour les personnes en situation de handicap. Ce bâtiment déjà équipé en matériels scolaires est prêt pour la rentrée 2020-2021.
A Orodara, les autorités coutumières plaident pour la fin des "écoles sous paillotes"
Après une brève visite au chef de village de Bandougou, Issa Konaté, le Pr Stanislas Ouaro s'est rendu au domicile du chef de canton de Kourinion, Bendja-tin Santa Ernest Traoré et celui du chef de village de Toussiamasso, Sy Sanogo. Ces notabilités coutumières ont invité le ministre à œuvrer davantage pour la scolarisation pour tous, mais aussi la fin des écoles sous paillotes. En réponse, le ministre a invité les responsables coutumiers à s'implique pour la concorde et au mieux vivre ensemble dans la région.
La visite s'est poursuivie dans la commune rurale de Kourinion. Là, il s'agit d'un bâtiment scolaire de trois salles, un bureau, une borne fontaine et des toilettes qui prennent en compte les personnes à mobilité réduite réalisés au profit de ce village situé dans la commune rurale de Kourinion à Orodara (province de Kénédougou).
Ce sont au total 12 complexes au profit de la province de Kénédougou. Stanislas Ouaro a encouragé les forces vives locales et invité à l'avancée vers l'éducation pour tous. Dans la foulée, il a réaffirmé l'engagement de son département à œuvrer pour la fin des écoles sous papillotes et la construction continue des complexes scolaires à travers les villages. Aussi, le village de Toussianbandougou de la commune rurale de Kourinion (Orodara) a bénéficié un nouveau bâtiment scolaire.
A Orodara, le ministre Ouaro a insisté sur la paix et la cohésion sociale. Brahima Traoré, chef du canton de Orodara a reconnu qu'en matière d'enseignement le gouvernement a beaucoup fait pour la province. Dans l'ensemble, à Orodara, la cité des fruits par excellence, les infrastructures scolaires neuves poussent sous les ombrages d'une zone riche en verdure et d'arbres fruitiers. Partout de nouveaux bâtiments scolaires sortent de terre.
Certains sont déjà achevés comme les locaux de la direction provinciale du post-primaire et secondaire, l'école primaire Wokana du secteur n°1, le collège et l'école primaire de Diossogo, etc. Ces ouvrages viennent compléter la liste des bâtiments achevés pour les prochaines années scolaires, fruits de la coopération du Burkina avec ses partenaires. Les chantiers neufs pavés de toilettes, de plaques solaires et de bornes fontaines sont visibles. Pourtant, les besoins demeurent et les élus locaux tout comme les chefs coutumiers plaident pour la construction d'autres écoles à chaque prise de parole. Pour le ministre Ouaro, le taux de réalisation avoisine les 70%. D'où son appel aux entrepreneurs à accélérer les travaux.
Edouard Kamboissoa Samboé
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La Direction
Le candidat à l'élection présidentielle de 2020 du parti Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), Tahirou Barry, était face aux journalistes de la ville de Bobo-Dioulasso, ce samedi 27 juin 2020. Au cours de cette conférence de presse, Tahirou Barry a annoncé qu'il est et demeure le candidat du MCR pour l'élection présidentielle à venir.
A cinq mois du scrutin au Burkina Faso, le candidat du parti Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), Tahirou Barry, a dévoilé aux professionnels des médias son programme présidentiel, dans la matinée du samedi 27 juin 2020 à Bobo-Dioulasso. Il demande ainsi la confiance et l'accompagnement des citoyens pour relever les défis.
Au cours de cette rencontre avec les journalistes, Tahirou Barry a réaffirmé qu'il est et demeure candidat à la prochaine élection présidentielle au Burkina Faso. « Je ne suis pas candidat pour servir des mensonges ou des hallucinogènes. Je suis candidat pour parler de notre patrie, de notre engagement, de notre avenir et de celui de nos enfants. Je suis candidat pour exprimer toutes nos convictions, notre volonté, nos attentes et nos rêves les plus grands », a déclaré Tahirou Barry qui estime que le pays est aujourd'hui au bord de l'effondrement de ses plus solides fondements.
Selon lui, « notre nation n'est plus qu'une société sans repères qui a cessé brutalement de rêver ». Et cette situation a une seule cause. « L'absence d'une grande vision et d'un chemin cohérent pour aller vers le développement », a-t-il souligné.
A travers son programme présidentiel, le candidat du MCR propose une thérapie de choc pour opérer le nécessaire changement afin que la nation puisse survivre. Il affirme ainsi que la vision de son parti est de reconstruire un État puissant qui se fonde sur ses valeurs fondatrices et ses capacités intrinsèques pour prospérer et faire renaitre un Burkinabè nouveau, intègre, digne et travailleur.
Pour lui, le changement passera par le système éducatif pour décomplexer une certaine élite politico-bureaucratique face à son identité singulière et faire naitre une classe nouvelle. « Le contrat social que nous vous proposons est un programme chiffré et planifié dans le temps pour ne pas tomber dans le jeu des vaines incantations et conçu après un travail rigoureux de terrain qui a pris en compte les aspirations profondes des masses populaires.
Le programme se fonde sur deux grands axes stratégiques pour relever le défi de changement à savoir la refondation profonde des institutions et de l'administration et la refondation du système éducatifs pour créer un Burkinabè nouveau conscient de sa mission patriotique. Nous allons accorder au moins 30% du budget national au système éducatif », a-t-il laissé entendre.
Tahirou Barry a indiqué qu'une fois à la tête de l'Etat, il s'engage à lutter contre la fraude, les détournements de deniers publics et la corruption. Il compte initier également une opération de réforme du système éducatif pour le rendre plus valorisant et qualifiant et mettre en place un fonds de financement pour accompagner les jeunes et les femmes. Et aussi consacré à la réalisation de projets culturels et touristiques valorisants.
Dans le secteur de la santé, il s'engage à améliorer le plateau technique des hôpitaux et à supprimer les évacuations sanitaires extérieures à la charge de l'Etat. Par ailleurs, il ambitionne de réhabiliter les zones industrielles de la région du Centre et des Hauts-Bassins et restructurer toutes les entreprises en difficultés, construire cinquante mille logements sociaux et créer cinq cent mille emplois, etc.
Pour la réalisation de cet « ambitieux programme », Tahirou Barry a sollicité la confiance et l'accompagnement des Burkinabè. Il a aussi demandé aux citoyens en âge de voter, à aller se faire enrôler sur la liste électorale biométrique afin de pouvoir exercer leur devoir civique le jour des élections.
Il a adressé ses salutations et félicitations aux forces de défense et de sécurité dans la protection du Faso et aussi aux agents de santé qui se sont fortement investis pour freiner la propagation de la pandémie du Covid-19 dans notre pays.
Romuald Dofini
Lefaso.net
COMMUNIQUE DU DIRECTEUR GENERAL DES IMPÔTS RELATIF A UNE ENQUETE CADASTRALE DANS LA VILLE DE OUAGADOUGOU
Dans le cadre du processus de modernisation du cadastre, le Gouvernement du Burkina Faso, procèdera à partir du 29 juin 2020 à l'inventaire des propriétés bâties et non bâties dans la commune de Ouagadougou.
Le public est invité à recevoir les enquêteurs et leurs faciliter la collette des données.
Par ailleurs, des drones seront mis à contribution pour recueillir des données.
Le Directeur général des impôts sait compter sur votre accompagnement et votre sens élevé de citoyenneté.
Pour la modernisation du cadastre, engageons-nous !
Le Directeur Général des Impôts
Moumouni LOUGUE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon
Tous les candidats inscrits au master 1 et 2 en Fiscalité et Gestion de l'Entreprise (FGE) et en Analyse et Politiques Economiques (APE) organisé par l'Ecole Nationale des Régies Financières en partenariat avec l'Université Senghor d'Alexandrie, sont informés que le début des cours initialement prévu pour le 04 mai 2020 est reporté au 12 octobre 2020 en raison de la pandémie du COVID-19.
Par ailleurs, l'ENAREF informe le public que les inscriptions se poursuivent jusqu'au 30 septembre 2020.
Pour toute information relative aux conditions de candidature et à la composition du dossier, veuillez consulter l'appel à candidature ici.
Pour eux, le Burkina Faso est en lambeaux. Et la seule personne capable de sortir le pays de l'impasse ( attaques terroristes) c'est l'ancien président Blaise Compaoré. Ces jeunes ont organisé une conférence de presse ce 29 juin 2020.
Selon les initiateurs du "Mouvement pour le retour de Blaise Compaoré", leur champion a émis le voeu de rentrer au bercail.
Mais, le régime en place " se complait dans sa carapace orgueilleuse ".
Nous y reviendrons
Lefaso.net
Ce 27 juin 2020 à Ouagadougou, le syndicat national des travailleurs des secteurs de la jeunesse, de l'emploi et de la formation professionnelle (SYNAJEFP) était face à la presse. Objectif de cette rencontre : « prendre à témoin, l'opinion publique sur les difficultés des travailleurs, la dégradation du climat social au sein du département et sur la gestion chaotique des affaires par le ministre Salifo Tiemtoré ». Dans les jours à venir, s'il n'y a pas de proposition concrète concernant leur plateforme revendicative, « le SYNAJEFP va prendre ses responsabilités » affirment les animateurs de la conférence de presse.
« Mépris du ministre en charge de la jeunesse sur les préoccupations des travailleurs et la situation chaotique des affaires ». Ce sont les deux axes sur lesquels, le syndicat national des travailleurs des secteurs de la jeunesse, de l'emploi et de la formation professionnelle (SYNAJEFP) a échangé avec la presse ce samedi 27 juin 2020. Face à la presse, le SYNAJEFP a exposé des difficultés qui, selon lui, nuisent au bon fonctionnement du ministère en charge de la jeunesse dont certains tentent de cacher par des activités de propagande politique.
En effet, après l'adoption de la plateforme revendicative le 08 juin 2019 lors du congrès et transmise à l'autorité compétente, le SYNAJEFP dit avoir demandé en même temps une audience. Ce n'est que le 4 juin 2020 que le syndicat a été reçu. Et « au cours de la rencontre, le ministre a reconnu la pertinence des préoccupations soulevées ». Il aurait même proposé la mise en place d'un comité pour échanger et faire des propositions. Malheureusement, alors que la réunion tirait vers la fin, le SYNAJEFP a voulu comprendre comment est gérée la dotation du carburant.
Cette question, selon le syndicat, a mis le ministre dans une colère, l'amenant à claquer la porte de la discussion et se murer dans son bureau. Après quelques minutes, le ministre serait revenu arracher la parole pour traiter les préoccupations des travailleurs de « balivernes ». C'est pourquoi le syndicat exprime son indignation et condamne avec fermeté cette attitude du ministre qui ne peut que conduire le ministère dans le gouffre.
Dans la plateforme revendicative des travailleurs transmise au ministre, il y a sept points. Il s'agit entre autres de la gestion des carrières, l'amélioration des conditions de travail, les questions indemnitaires et de motivation et de la bonne gestion des finances et du matériel au sein du département.
Sur la gestion des finances et du matériel au sein du département, le syndicat demande l'opérationnalisation des services administratifs et financiers au sein des structures du ministère, la transparence et la bonne gouvernance des ressources allouées aux différentes structures.
Présenté souvent à l'opinion comme un havre de paix, ce département serait au contraire un ministère où les agents ploient sous la misère. Selon le syndicat le département de la jeunesse traverse actuellement un moment très difficile dans sa gestion. On assiste dans ce ministère à un saccage des missions techniques au profit de missions purement politiciennes et de propagande politique.
Pour eux, on assiste plus à l'organisation de foire à des coûts de millions alors que les jeunes continuent de croupir dans la misère. Le ministère jusqu'à présent a du mal à asseoir une véritable politique de formation professionnelle pour développer les compétences des jeunes et favoriser leur insertion professionnelle, selon le syndicat. C'est d'ailleurs ce qui se voit à travers les multiples crises lors des examens de la certification. « Si rien n'est fait, le syndicat envisage d'entreprendre des actions vigoureuses pour se faire entendre » a martelé le secrétaire général du SYNAJEFP, Amadé Zono.
Au regard de cette situation de mépris du ministre, le syndicat exige l'examen sérieux de sa plateforme pour apporter des réponses idoines dans un délai raisonnable, la relecture du décret portant statut particulier pour prendre en compte les préoccupations soulevées et surtout la transparence dans la gestion du carburant alloué au ministère.
Le syndicat à travers cette sortie tient pour responsables les autorités du ministère de la dégradation du climat social si dans les jours à venir leurs revendications ne sont pas traitées. Il appelle l'ensemble des travailleurs du département à se mobiliser pour la réussite de la grève des 8 et 9 juillet 2020.
O.I.
Lefaso.net
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Pour encourager les politiques favorables à l'allaitement exclusif et des changements sociaux afin d'arrêter de donner de l'eau aux nourrissons de moins de six mois, le gouvernement du Burkina Faso avec le soutien de l'UNICEF et l'initiative Alive & Thrive lance, ce lundi 29 juin 2020, en direct sur la page Facebook la campagne « Plus Fort avec le Lait Maternel uniquement ». Et ce, dans le but de mobiliser les partenaires, les entreprises, les communautés et les familles à s'assurer que les mères reçoivent les informations adéquates et le soutien dont elles ont besoin pour adopter la pratique de l'allaitement exclusif et ainsi donner à leurs enfants le meilleur départ dans la vie. Suivez tous les détails sur ce communiqué ci-dessous.
Au Burkina Faso 4 nourrissons de moins de six mois sur 10 ne sont pas allaités exclusivement, le don d'eau en est la principale cause
La campagne « Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement » vise à encourager des politiques favorables à l'allaitement exclusif et des changements sociaux pour arrêter de donner de l'eau aux nourrissons de moins de six mois.
OUAGADOUGOU, 29 juin 2020 – Au Burkina Faso, 4 nourrissons sur 10 reçoivent des liquides et des aliments en plus du lait maternel au cours de leurs six premiers mois de vie, ce qui contribue à la malnutrition, aux maladies voire aux décès d'enfants.
La campagne Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement, lancée par le Gouvernement du Burkina Faso, avec le soutien de l'UNICEF et l'initiative Alive & Thrive, a pour objectif de mobiliser les partenaires, les entreprises, les communautés et les familles à s'assurer que les mères reçoivent les informations adéquates et le soutien dont elles ont besoin pour adopter la pratique de l'allaitement exclusif et ainsi donner à leurs enfants le meilleur départ dans la vie.
Au Burkina Faso, plus de 900,000 enfants de moins de 5 ans présentent un retard de croissance et plus de 156,000 souffrent de malnutrition aigüe sévère. De toutes les interventions de prévention de la malnutrition, l'allaitement exclusif pendant les six premiers mois de vie des nourrissons a le plus grand impact sur la survie de l'enfant. Généralisée, cette pratique essentielle permettrait d'éviter le décès d'environ 3,400 enfants par an au Burkina Faso soit 9 nourrissons par jour. Or, il est démontré que si l'eau n'était plus donnée aux bébés, le taux l'allaitement exclusif évoluerait de 59% à 74,6%.
« Le lait maternel est le premier vaccin d'un nourrisson et sa meilleure source de nutriments. Encourager et aider les mères à donner exclusivement du lait maternel, sans eau, pendant les six premiers mois de leur vie est un défi qui doit mobiliser à la fois le personnel médical et les décideurs politiques mais également le secteur privé et les communautés et les familles », a déclaré Dr Anne Vincent, Représentante de l'UNICEF au Burkina Faso.
Pour que les bébés de moins de six mois restent en bonne santé, les données scientifiques recommandent de leur donner exclusivement du lait maternel à la demande (de jour comme de nuit). Le lait maternel contient toute l'eau et les nutriments nécessaires à la bonne croissance d'un enfant. Les nourrissons qui reçoivent des liquides et des aliments en plus du lait maternel avant l'âge de six mois courent un risque accru de diarrhées, d'infections respiratoires et de sous-nutrition. Le risque de décès est jusqu'à trois fois plus élevé que parmi ceux qui sont nourris exclusivement au sein.
L'absence d'allaitement exclusif a un coût considérable. En plus des milliers de décès évitables d'enfants, du retard de croissance et de la diminution des capacités cognitives de centaines de milliers d'enfants, l'absence d'allaitement coûte plus de 116 milliards de Francs CFA par an au Burkina Faso.
« Cette campagne interpelle tous les acteurs que nous sommes à mettre l'accent sur le plaidoyer et la communication sous toutes ses formes. Nous pouvons tous promouvoir l'allaitement exclusif en tant que membre de la cellule familiale et/ou de la communauté, en tant que professionnel de la santé, de la communication, de l'éducation ou de tout autre secteur du développement juste en utilisant l'outil nécessaire le plus puissant : notre voix », a dit Professeur Léonie Claudine LOUGUE/SORGHO, Ministre de la santé.
Dans cette période de pandémie de COVID-19, il est recommandé de continuer à respecter les soins essentiels du nouveau-né, y compris la mise au sein précoce, l'allaitement exclusif pendant les six premiers mois de vie et la poursuite de l'allaitement jusqu'à l'âge de 24 mois (tout en introduisant les premiers aliments progressivement dès six mois). Les mères et leurs entourages sont particulièrement encouragés à respecter les mesures barrières de protection contre le coronavirus dont les règles d'hygiène, comme le lavage régulier des mains à l'eau et au savon et le port du masque.
« Les expériences d'Alive & Thrive au Burkina Faso, depuis 2014 au niveau national et son programme intensif dans la Boucle du Mouhoun entre 2015 et 2017, démontrent qu'il est possible d'accroitre significativement les connaissances, compétences et aussi les pratiques déclarées des mères sur l'allaitement exclusif dans un temps relativement court. Alive & Thrive a adopté un modèle de changement social et de comportement qui engage les décideurs politiques, le secteur privé, les agents de santé, les leaders communautaires, les membres influents de la famille tels que les maris et les belles-mères, et les femmes, à soutenir, protéger et promouvoir les pratiques recommandées d'allaitement, notamment l'allaitement exclusif », a déclaré Maurice Gerald Zafimanjaka, Directeur Pays Alive & Thrive au Burkina Faso.
A terme, la campagne Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement vise à catalyser le dialogue politique, social, institutionnel, communautaire et familial nécessaire à faire augmenter les taux d'allaitement dans les 13 régions du Burkina Faso. Elle appelle le Gouvernement, les partenaires et le secteur privé ainsi que les autorités décentralisées à agir et à faire de l'allaitement exclusif une priorité de santé publique afin d'améliorer la santé et l'épanouissement des enfants et des communautés du Burkina Faso.
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Pour en savoir plus sur la campagne « Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement »
Suivez le lancement de la campagne en direct le 29 Juin dès 10h00 sur la page Facebook @UNICEF_Burkina Faso ou sur Zoom https://unicef.zoom.us/j/92237040925 ; Meeting ID : 922 3704 0925 ; Password : 864543
Des informations sur l'allaitement :
https://www.aliveandthrive.org/country-stat/burkina-faso/
https://www.unicef.org/esa/documents/infant-and-young-child-feeding-context-covid-19-pandemic-eastern-central-and-southern
Pour des informations complémentaires sur la campagne veuillez contacter :
Hadrien Bonnaud, Chef de la communication, UNICEF Burkina Faso hbonnaud@unicef.org, +226 66 93 31 31 (mobile)
Hippolyte Rouamba, Conseiller technique en Communication Alive & Thrive, HRouamba@fhi360.org, +22670720450 (mobile)
Hélène Ouédraogo, Chef de service prévention de la malnutrition, Direction de la nutrition, Ministère de la Santé, helenoued76@yahoo.fr, +22670242408 (mobile)
Raïssa Ouedraogo, Directrice de la Communication et de la Presse Ministérielle, Ministère de la Santé, raissefr@yahoo.fr, +22672340134 (Mobile)
À propos de l'UNICEF
L'UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.
Pour en savoir plus sur l'UNICEF et son action, veuillez consulter le site : https://medium.com/@unicefburkina
Twitter @UNICEF_Burkina | Facebook @UNICEF_Burkina Faso | Instagram @unicef_burkinafaso | Youtube UNICEF Burkina Faso
À propos de Alive & Thrive
Alive & Thrive est une initiative visant à sauver des vies, à prévenir les maladies et à assurer une croissance et un développement sains grâce à une nutrition maternelle optimale, à l'allaitement et à des pratiques d'alimentation complémentaire. Grâce à l'application de son cadre fondé sur des données probantes et à l'utilisation de son solide réseau de partenaires, Alive & Thrive donne de l'élan, élimine les obstacles et favorise un avenir meilleur pour les femmes et les enfants.
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