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COVID-19 : « En Afrique, les petites entreprises doivent innover pour survivre à la pandémie » dixit Dorothy Tembo, Directrice exécutive par intérim du Centre du commerce international du système des Nations Unies

mar, 18/08/2020 - 12:41

Dorothy Tembo est la Directrice exécutive par intérim du Centre du commerce international (ITC), une agence conjointe des Nations Unies et de l'Organisation mondiale du commerce. En juin, le CCI a produit un rapport intitulé "COVID-19" : Le Grand verrouillage et son impact sur les petites entreprises". Dans une interview avec Kingsley Ighobor, Mme Tembo parle du rapport, du rôle des femmes et des jeunes dans le rétablissement post-pandémie en Afrique, entre autres sujets. Voici des extraits de l'interview.

Quels sont les messages clés de votre rapport récemment publié sur la COVID-19 et les micros, petites et moyennes entreprises (MPME) ?

Le premier est que les MPME sont importantes, et qu'elles doivent être au centre de tout effort de rétablissement post-pandémique. Deuxièmement, il y a une perturbation de l'approvisionnement mondial dont ces MPME font partie. Le troisième message est que, à l'avenir, nous devons réfléchir attentivement à la manière dont nous soutenons les MPME, en nous assurant que nous conduisons dans la direction de chaînes de valeur plus résistantes qui peuvent supporter les perturbations à l'avenir.

Le rapport indique que les MPME, en particulier dans les pays pauvres, sont touchées de manière disproportionnée par la pandémie. Pourquoi en est-il ainsi ?

Les pays pauvres sont confrontés à d'énormes défis économiques. La pandémie a aggravé une situation déjà mauvaise. Pendant des années, ces pays ont réclamé à grands cris une aide pour construire des infrastructures qui soutiennent le développement économique. Dans ces pays, les entreprises sont relativement petites et n'ont pas accès au financement. Certains de ces pays sont enclavés et le coût des affaires y est donc beaucoup plus élevé que dans les autres.

La campagne "Faire Taire les Armes 2020" de l'Union Africaine, si elle est couronnée de succès, pourrait renforcer la résilience des pays dans la reprise. Est-ce exact ?

Absolument. Si nous pouvions avoir une situation où la paix règne dans les pays, ce serait l'occasion de consolider les efforts de développement.

Votre rapport brosse un tableau sombre de la situation des MPME en Afrique. Par exemple, une petite entreprise sur cinq serait en faillite dans les cinq mois et on s'attend à ce que des exportations d'une valeur de 2,4 milliards de dollars soient perdues cette année. Y a-t-il de bonnes nouvelles ?

Vous avez raison. Nous ne devons pas sous-estimer l'impact de la COVID-19 sur les pays. Mais je pense qu'il y a une lueur d'espoir. La situation actuelle nous donne l'occasion de réfléchir à ce qu'il faut faire à l'avenir pour permettre aux MPME de devenir plus résistantes. Il y a des opportunités potentielles.

Tout d'abord, la possibilité pour les pays et les entreprises de commencer à innover, car les petites entreprises ont tendance à être agiles et capables de s'adapter. Par exemple, certaines entreprises avec lesquelles nous travaillons sont capables de faire du commerce électronique et ont survécu. Ainsi, l'innovation est une possibilité en termes de chaînes de valeur existantes ou en faisant quelque chose de complètement nouveau.

Deuxièmement, nous avons la possibilité de repenser la manière dont nous développons des chaînes de valeur plus résistantes qui peuvent s'adapter à des situations difficiles futures.

Troisièmement, nous devons explorer des options de production plus durables qui, à long terme, sont moins coûteuses et davantage respectueuses de l'environnement.

Le dernier point est que les pays ont la possibilité de réfléchir à leur gamme de produits. De nombreux pays dépendent d'un seul ou de quelques produits de base. Ils pourraient désormais envisager une gamme de produits plus large ainsi qu'une diversification des marchés. L'Afrique peut envisager les possibilités qu'offre la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA en termes de valeur ajoutée, au sein du continent, même si les pays se tournent vers les marchés mondiaux.

Nombreux sont ceux qui pensent que la jeunesse africaine peut mener la charge de l'innovation. Quel est votre avis à ce sujet ?

Je suis d'accord. C'est ce que nous avons observé dans le cadre de notre travail avec les jeunes en Afrique. Si vous regardez certains des secteurs où le changement s'est produit, le côté numérique des choses par exemple, ce sont les jeunes qui sont impliqués, et ils conduisent la tendance et montrent leur capacité.

De plus, les jeunes ont tendance à sortir des sentiers battus et peuvent se repositionner rapidement. Nous devons leur donner la priorité. Ils sont l'avenir et nous ne pouvons pas les laisser derrière.

Votre rapport propose un plan d'action en 15 points. Comment vous assurez-vous que vos recommandations sont mises en œuvre par les MPME, les organisations de soutien aux entreprises et les différents gouvernements ?

Le plan d'action fournit quelques lignes directrices sur ce que les trois groupes de parties prenantes devraient examiner, c'est-à-dire les mesures immédiates qu'ils peuvent prendre. Ces lignes directrices ont été tirées de notre engagement auprès de différentes entreprises dans différents pays. Elles portent sur les questions essentielles qui touchent ces pays.

Les pays voient la pertinence de ce que nous faisons. Ils veulent relever les défis auxquels ils sont confrontés. L'ITC et d'autres organismes veillent à ce que, lorsque les pays décident de mettre en œuvre nos recommandations, nous collaborions avec eux pour leur fournir l'assistance technique nécessaire ou toute autre prise en main requise.

Les femmes constituent un pourcentage énorme des Africains engagés dans le commerce informel. Étant donné que les femmes sont touchées de manière disproportionnée par la COVID-19, est-il raisonnable de suggérer qu'elles soient prioritaires dans toute aide au redressement ?

Absolument, et pas seulement à cause de la COVID-19. La participation économique des femmes a été très limitée. Dans la plupart des cas, les femmes ne sont pas très engagées ou autorisées à participer aux affaires. Même lorsqu'elles peuvent participer, elles sont probablement des travailleuses et lorsqu'elles possèdent une entreprise, il s'agit de petites exploitations qui ne peuvent pas se développer pour diverses raisons.

Les entreprises féminines risquent de fermer en raison de la pandémie ; par conséquent, toute forme d'aide financière aux entreprises doit tenir compte de la situation des femmes ou être envisagée sous l'angle du genre. L'ITC a conçu un programme d'autonomisation des femmes appelé SheTrades dans le cadre duquel nous visons à mettre trois millions de femmes en contact avec les marchés. Même aujourd'hui, les femmes ne sont pas en mesure d'obtenir les informations nécessaires pour accéder aux ressources fournies dans le cadre de la COVID-19.

Quelqu'un m'a raconté une histoire très intéressante à propos d'une frontière en Afrique australe. À cette frontière, deux lignes étaient formées : une pour les hommes et une autre pour les femmes. La ligne pour les hommes a été dégagée avant celle pour les femmes. Au moment où la ligne des femmes a été franchie, les hommes étaient sur les marchés depuis des heures et avaient vendu leurs marchandises. Cela peut sembler simple, mais cela a un impact énorme sur la façon dont les affaires sont menées et sur les opportunités perdues.

Quel est le délai pour connecter trois millions de femmes au marché ?

Notre engagement est que d'ici 2021, nous aurons connecté trois millions de femmes au marché. Nous sommes déjà à la moitié de ce chiffre.

Compte tenu de l'impact perturbateur de la COVID-19, pouvez-vous encore atteindre l'objectif de 2021 ?

Je pense que oui. Pour la simple raison que la demande pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) est encore plus forte aujourd'hui qu'auparavant. Je reste optimiste. Nous continuerons à nous conduire en comprenant les défis auxquels nous sommes confrontés.

Comment relier les femmes au marché ?

Nous avons identifié certains problèmes fondamentaux qui rendent les femmes peu compétitives dans les affaires. L'un d'eux est le manque d'accès au financement. Dans certains pays, les femmes doivent encore demander l'accord de leur mari avant d'obtenir un prêt. Et les taux d'intérêt des prêts sont trop élevés et inabordables.

De plus, certaines politiques ne soutiennent pas la promotion économique des femmes. Nous travaillons donc avec les gouvernements dans le cadre de l'initiative SheTrades pour déterminer précisément les problèmes auxquels les femmes sont confrontées et tenter de les résoudre. Nous devons penser différemment en ce qui concerne l'accès des femmes au financement. Pouvons-nous envisager des moyens non traditionnels pour que les femmes puissent accéder au financement ?

Une telle réflexion est-elle en cours ?

Oui, c'est le cas. Nous travaillons avec différents partenaires. Nous faisons partie du SDG 500, qui est une initiative impliquant d'autres agences des Nations Unies. Nous collaborons avec le secteur privé et certaines fondations. L'objectif est de mobiliser environ 500 millions de dollars pour aider les MPME, en particulier celles dirigées par des femmes, à accéder à des ressources avec des exigences minimales.

Les pays en développement exportent une quantité importante d'intrants vers d'autres régions pour la production d'équipements de protection individuelle (EPI).

Les pays en développement exportent une quantité importante d'intrants vers d'autres régions pour la production d'équipements de protection individuelle (EPI). Dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine, l'ITC aide-t-il l'Afrique à produire des EPI ?

Notre soutien va bien au-delà des EPI, car la libéralisation du commerce est le fondement de la zone de libre-échange africaine. C'est la façon dont l'Afrique se positionne pour maximiser les opportunités de libre-échange.
Dans le contexte actuel, y a-t-il une possibilité pour les pays africains de produire des EPP ? Oui. Et cela commence déjà à s'observer. Mais à quel coût et sommes-nous en mesure de produire pour répondre à la demande de l'ensemble du continent ? Je pense qu'il y a une marge de progression car nous continuons à importer de l'extérieur.

Vous vous êtes fortement impliqué dans les questions commerciales dans votre pays (Zambie). Quel est votre point de vue sur la Zone de libre-échange ?

Je crois au libre-échange et l'Afrique devrait saisir cette opportunité. Mais il faut que le niveau d'engagement politique augmente. En rendant l'accord opérationnel, les pays participants doivent respecter leurs engagements. L'Afrique est en mesure d'attirer les investissements. Elle dispose de ressources pour la production intérieure. Elle dispose de ressources humaines. Nous devons maintenant mieux nous organiser.

Quel soutien le CCI apporte-t-il aux MPME en Afrique en ces temps difficiles ?

Notre mandat consiste à travailler avec les MPME pour soutenir le développement économique des pays en développement. Nous aidons les pays à mieux comprendre ce qui les a confrontés [la COVID-19] ces derniers mois. Grâce à des enquêtes, nous disposons d'informations sur des questions spécifiques à certains pays. Notre rapport s'appuie sur ces efforts. Nous avons le plan d'action, mais en parallèle, nous travaillons directement avec les entreprises pour qu'elles puissent traverser cette période difficile.

Nous travaillons avec les entreprises pour trouver différentes façons de gérer l'interaction entre entreprises qui se faisait auparavant en face à face. Aujourd'hui, les entreprises utilisent des plateformes en ligne pour commercer. Nous avons continué à fournir des informations consolidées par l'intermédiaire du Global Help Desk, qui est un guichet unique pour toutes les informations liées au commerce.

Quel message souhaitez-vous faire passer aux chefs d'entreprise des MPME africaines ?

C'est une période difficile pour les MPME, c'est certain. Elles doivent s'assurer qu'elles restent résistantes dans cette période difficile. Pour survivre, elles doivent s'appuyer sur leur esprit d'innovation.

Interview réalisée par Kingsley Ighobor

Catégories: Afrique

Journée mondiale de l'aide humanitaire : Apportons aux enfants du Burkina Faso l'aide dont ils ont besoin et à laquelle ils ont droit

mar, 18/08/2020 - 11:31

Ce jour 19 Août 2020 est célébrée la Journée Mondiale de l'aide humanitaire. Il s'agit d'une journée dédiée à toutes ces personnes qui, chaque jour, font preuve de courage et d'altruisme en travaillant dans des conditions extrêmes souvent au péril de leur vie pour apporter sourire, joie et espoir à des personnes en situation de détresse.

Selon les Nations Unies, « En 2020, près de 168 millions de personnes auront besoin d'une assistance humanitaire et de protection ». Au Burkina Faso, la situation humanitaire s'est rapidement détériorée, créant plus de 900 000 mille personnes déplacées internes, dont environ 60% sont des enfants. Cette année, la Journée mondiale de l'aide humanitaire intervient alors que le monde est secoué par la pandémie de la COVID-19, qui a redéfini les priorités et les investissements.

Dans ce contexte, les travailleurs humanitaires surmontent des obstacles d'accès sans précédent pour continuer d'apporter une aide vitale aux personnes en situation de crise humanitaire. Sans oublier les ressources qui sont généralement insuffisantes, voire même inexistantes, face à des besoins qui sont de plus en plus énormes.

Du fait de leurs spécificités à bien des égards, les enfants sont les plus vulnérables dans les situations de crise humanitaire qui remettent facilement en cause leurs droits fondamentaux. Par exemple, le doit à l'éducation est compromis pour les enfants dans les zones à forts défis sécuritaires ou contraints à des déplacements internes.

Au mois de juin 2020, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) faisait état de 2 512 écoles fermées, privant ainsi plus de 350 000 enfants d'éducation. Anne et Arouna sont dans un site de personnes déplacées internes à Pissila, commune rurale de la province du Sanmatenga, région du Centre-Nord, après avoir été obligés de fuir leur village du fait de la situation sécuritaire. Ils n'ont plus accès à l'éducation. L'air très inquiet, Arouna raconte :

« Nous avons fui notre village en raison de l'insécurité. J'étais en classe de CM1. Mais depuis que je suis arrivé ici, je ne peux plus étudier. Tous mes cahiers et livres sont restés là-bas. Et je n'ai aucun papier sur moi qui peut justifier que j'ai fréquenté ailleurs. On a tout abandonné là-bas dans notre fuite. Sincèrement, quand je me couche la nuit, je n'arrive même pas à m'endormir. Quand je pense que je n'arriverai plus à faire ce que je faisais, ça me fait vraiment mal au cœur. Je pense que cette situation compromet ma vie car l'école allait permettre d'améliorer ma vie, mais voici qu'on ne peut plus y aller ».

La voix de Anne, chargée également d'inquiétude et d'amertume, traduit difficilement son vécu, et laisse entrevoir un désespoir : « Avant, on pouvait jouer comme on le souhaitait, mais ici ce n'est pas possible. En plus, notre vie n'est plus aussi intéressante comme avant. Je n'ai plus d'amis. J'ai envie de repartir dans mon village pour reprendre la vie que j'avais avant. Je faisais le CM2. Je n'ai pas pu passer l'examen alors que j'étudiais bien en classe. J'aimerais bien reprendre les cours. Je souhaite qu'on rouvre les classes car j'ai envie de repartir à l'école. J'aimerais qu'on m'aide à repartir à l'école ».

En tant qu'organisation de défense et de protection des droits de l'enfant, Save the Children s'inquiète de la vulnérabilité des enfants face à la crise humanitaire. Les enfants sont ceux qui paient le plus lourd tribut, quels qu'en soient la nature, l'ampleur et les acteurs d'une situation de conflit. S'ils n'y perdent pas la vie, leur développement physique, mental et psychosocial est compromis. C'est pourquoi il urge de tout mettre en œuvre pour renforcer la réponse humanitaire au Burkina Faso afin de soulager les populations, plus particulièrement les enfants. Pour cela, Save the Children formule les recommandations suivantes :
Aux principaux bailleurs :

Accroitre le financement de la réponse humanitaire. Les besoins engendrés par la crise restent énormes. Inversement, les financements sont insuffisants, ce qui limite les capacités des acteurs à dérouler les interventions.

Au gouvernement :

Maintenir l'intérêt en ce qui concerne la crise préexistante afin d'atténuer son impact sur les personnes déplacées internes, surtout dans le contexte de la saison hivernale. La Covid-19 ne saurait éclipser la crise humanitaire. Pour cela, le gouvernement doit s'assurer du maintien de ses activités humanitaires destinées aux plus vulnérables, y compris les activités d'enregistrement des nouveaux cas de déplacés, notamment les enfants. Il est primordial que tout enfant, où qu'il soit, puisse bénéficier de l'aide dont il a besoin pour rester en sécurité ;

Faciliter l'accès humanitaire aux zones concernées et veiller à ce que les organisations soient en mesure de maintenir leur présence sur le terrain ;

Au regard de la situation actuelle, s'assurer que la situation particulière des enfants soit prise en compte dans l'ensemble des interventions et que des mesures de protection des enfants à court, moyen et long terme soient envisagées pour éviter l'impact négatif du COVID-19 sur l'avenir de nos enfants et notamment les plus pauvres et les plus marginalisés ;

Dans un contexte de Covid-19, la réponse humanitaire doit accorder une attention particulière aux filles, qui sont plus susceptibles d'être confrontées à un traitement disproportionné, qu'elles soient dans des sites de déplacés ou dans des ménages fixes. Le manque de ressources des parents, et le fait que les filles n'ont plus accès à l'école, pourraient les exposer à des formes de violences comme le mariage d'enfants. Le risque est que la situation actuelle marquée par la crise humanitaire et la Covid-19 sorte définitivement beaucoup d'enfants, plus particulièrement des filles, du système scolaire, comme nous l'avons constaté dans les témoignages des enfants rendus plus haut.

Face à cette situation, Save the Children met en œuvre un plan d'intervention humanitaire en vue d'apporter une réponse aux besoins des personnes affectées, plus particulièrement les enfants. Ces interventions concernent les domaines de l'éducation, de la protection de l'enfant, de la protection sociale, de la santé/nutrition, etc. Au mois de juin 2020, l'intervention humanitaire de Save the Children a touché 127 856 personnes, dont 54 174 enfants.

FIN

Contact media :
Save the Children Burkina Faso
Hubert OUEDRAOGO Hubert.Ouedraogo@savethechildren.org Tel : +226 51 51 14 28

Catégories: Afrique

L'Hôpital Protestant SCHIPHRA Recrute un Coordonnateur du Counseling dans le cadre de son partenariat avec le Programme Pied Bot Hope Walks Burkina.

mar, 18/08/2020 - 11:30

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS ESSENTIELLES :

1. Soutenir le fonctionnement global du « programme pied bot Burkina » dans un effort pour éliminer le pied bot en tant que handicap à l'âge adulte et pour remplir la mission de Hope Walks. Le poste maintiendra l'accent sur la mise en œuvre efficace du modèle de ministère spirituel dans le pays, y compris le mentorat des Conseillers Parentaux sur leurs rôles.

2. Gérer les activités relatives au ministère spirituel du programme pied bot Burkina dans le cadre du budget annuel approuvé et du plan opérationnel stratégique.

3. Entreprendre une planification régulière et un examen du programme avec le gestionnaire de programme et en coopération avec le responsable régional en Counseling du programme (RPO Counseling), si nécessaire.

4. Fournir des rapports réguliers sur le ministère spirituel au gestionnaire de programme et au RPO Counseling, et aux autres partenaires identifiés dans les délais et formats de rapport convenus et établis.

5. Faciliter la formation continue, les ateliers et les séminaires pour les Conseillers Parentaux.

6. Fournir du soutien, du mentorat et des encouragements à chaque Conseiller Parental des Cliniques Pied Bot.

7. Surveiller activement les rapports transmis par les coordonnateurs des Cliniques Pied Bot et les Conseillers Parentaux, et résoudre tout problème ou préoccupation.

8. Développer et maintenir activement des partenariats avec les organisations et entités pertinentes pour assurer l'appropriation locale et l'engagement envers le programme Hope Walks.

9. Travailler activement avec le gestionnaire de programme et le Responsable Régional de Counseling du Programme afin d'assurer la collaboration et l'harmonisation des activités.

10. Assurer la liaison (au moins une fois par mois) avec chaque Conseiller Parental des cliniques pied bot pour évaluer le programme de conseil aux parents et aider à résoudre tout problème, en recherchant le soutien approprié du gestionnaire de programme, et du Responsable Régional de Counseling du Programme au besoin.

11. Créer et entretenir des réseaux de sensibilisation, de changement positif de mentalité, de détection précoce et d'orientation des enfants nés avec le pied bot.

12. Créer et entretenir des réseaux pour soutenir le traitement, le suivi et l'observance des enfants nés avec le pied bot.

13. Préparer des histoires de patients suivis pour les donateurs et autres parties prenantes.

14. Faciliter l'accès des Conseillers Parentaux à la littérature adaptée à leurs besoins

15. Assurer une documentation et des rapports appropriés par les Conseillers Parentaux, et préparer et soumettre des données et des rapports narratifs au besoin.

16. Fournir des conseils sur les besoins budgétaires trimestriels du volet counseling du programme pied bot au gestionnaire de programme, à intégrer dans les demandes de dépenses trimestrielles.
NB : Les tâches, responsabilités et activités peuvent changer à tout moment.

COMPÉTENCES ET QUALITÉS ESSENTIELLES :

1. Être passionné par la mission et les valeurs de Hope Walks
2. Aptitude avérée à fournir des services de conseil
3. Aptitude avérée à motiver les gens et à travailler efficacement en équipe et en partenariat avec un groupe diversifié de parties prenantes
4. Initiative démontrée et capacité à travailler de manière semi-indépendante et à résoudre des problèmes
5. Bonnes compétences interpersonnelles, de négociation et de communication (écrites et verbales)
6. Maîtrise avérée de l'outil informatique, y compris les logiciels Microsoft Office, Google Drive et G Suite.

QUALIFICATIONS / EXPÉRIENCES :

1. Diplôme ou attestation équivalent à un Bac+2 ou une License dans un domaine pertinent tel que le travail social, la psychologie, la théologie, la sociologie.
2. La maîtrise de l'anglais et du Français, ainsi qu'une des langues prédominantes au Burkina Faso.
3. Minimum de trois (3) ans d'expérience dans le travail social, le counseling.
4. Expérience antérieure en supervision et en gestion/management.

DOSSIER DE CANDIDATURE :

Une demande manuscrite adressée à la Directrice Générale de l'Hôpital Protestant SCHIPHRA,
Une lettre de motivation,
Un curriculum vitae à jour,
Les photocopies légalisées des diplômes, certificats et attestations,
Un extrait d'acte de naissance,
Un casier judiciaire datant de moins de trois mois, - Une lettre de recommandation, - Trois personnes de référence.

Les dossiers de candidature en version PDF doivent être envoyés par mail à l'adresse lionelnanema@yahoo.fr au plus tard le Vendredi 28 Aout à 16 heures.

NB : une présélection sur dossier se fera et seuls les candidats présélectionnés seront appelés pour un test écrit dont les trois (3) premiers subiront un entretien oral en Anglais.

La Directrice Générale de l'Hôpital Protestant SCHIPHRA
Madame Marie-Claire TRAORE

Catégories: Afrique

Etudes supérieures : 5ème édition de la Semaine nationale de l'Information et de l'Orientation (SIO) du 24 au 29 août 2020 à Ouagadougou

mar, 18/08/2020 - 11:30

La Directrice Générale du CIOSPB porte à la connaissance des élèves, étudiant.e.s, parents d'élèves et d'étudiant.e.s, que la 5ème édition de la Semaine nationale de l'Information et de l'Orientation (SIO-2020) se tiendra du 24 au 29 août 2020 dans le pavillon « des Pyramides » du Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Vous êtes toutes et tous invitées à venir nombreuses et nombreux pour découvrir les filières d'études et de formation au Burkina Faso et à l'étranger, les types de bourses, les conditions d'accès aux bourses nationales et étrangères, la démarche d'inscription en ligne sur « Campus Faso », et les services offerts par le CENOU et le FONER.

Vous aurez également l'accompagnement des Conseillers d'Orientation scolaire et professionnelle pour vous aider à faire des choix éclairés de formation.

Dre Lydia ROUAMBA
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

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Résultats du concours logo CDC-BF

mar, 18/08/2020 - 10:00

Le Directeur Général de la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF) a le plaisir d'informer les participants au « concours pour la conception d'un logo, d'une charte graphique et la proposition d'un slogan pour la CDC-BF », que l'évaluation des propositions a donné les résultats suivants :

1er : Agence VISUALIX ;

1er ex-aequo : Agence VITAL.COM.

Le Directeur Général de la CDC-BF remercie tous les participants au concours et les encourage à persévérer dans leurs activités de créativité.

Les lauréats sont invités à prendre attache avec la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso pour les modalités d'attribution des prix.

Paul Kaba THIEBA
Grand Officier de l'Ordre de l'Etalon

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Décès de TONI Adama Martin : Faire part

mar, 18/08/2020 - 07:30

Les grandes familles TONI, SOW, ZERBO, KARAMBIRI, KOUSSOUBE, DEMBELE, KI, TOE à Dièrè, Nimina, Ouagadougou, Abidjan, Etats-Unis

La famille Feu OUEDRAOGO Yembila Laurent à Kologh-Naaba
Mme TONI née OUEDRAOGO Hortense et ses enfants Nina, Amandine, Muriel à Bamako, Ouagadougou, Cotonou,

Les grandes familles OUEDRAOGO, SAWADOGO, OUARMA, BAMBARA, SOMA, COULIBALY à Boussé, Kongoussi, Garango, Banfora, Koudougou,
La famille SIBANE à Ouagadougou, Garango, Abidjan, Accra, Dakar,
Les familles alliées Kpadonou à Cotonou,

Ont la très profonde douleur d'annoncer le décès le vendredi 14 août 2020 à Bamako des suites de maladie de leur fils, beau-fils, époux, père, grand-père, frère, TONI Adama Martin, précédemment Technicien Avion à ASAM.

Le programme des obsèques est le suivant :

Mercredi 19 août 2020

15h 00 : Arrivée de la dépouille mortelle à l'aéroport international de Ouagadougou,

20h 00 : Veillée de prières au domicile du défunt sis à Kilwin

Jeudi 20 août 2020

08h 30 : Levée de corps au domicile du défunt sis à Kilwin

09h 00 : Absoute à la Paroisse Jean Marie Vianey à Tampouy suivie de l'enterrement au cimetière de Kamboinsin.

Paix à son âme !

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Burkina : L'armée prête main-forte aux populations pour la réfection de l'axe Arbinda-Dori

lun, 17/08/2020 - 23:50

Les forces armées nationales ont rendu compte de leurs opérations hebdomadaires ce lundi 17 août 2020. Pour la semaine du 10 au 16 août 2020, plusieurs opérations ont été menées. Il s'agit essentiellement de 11 opérations aériennes suivi de convoi, de transport et de fret. Outre cela, s'ajoutent 42 opérations de sécurisations de marchés et de lieux de culte ainsi que de 230 patrouilles. L'armée a également prêté main-forte aux populations pour la réfection de l'axe Arbinda-Dori. Les détails dans cet article ci-dessous.

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Covid-19 au Burkina : 13 nouveaux cas à la date du 15 août 2020

lun, 17/08/2020 - 23:45

Sur 542 échantillons analysés au Burkina Faso, 13 nouveaux cas ont été enrégistrés dont 07 à Ouagadougou, 2 à Bobo-Dioulasso, 03 à Gaoua et 01 à Sindou.

Quant au nombre de guérisons, 5 patients ont été guéris portant le total à 1018. Aucun décès n'a été enregistré, le nombre est de 55 et 207 cas restent toujours sous traitement.

Au total 1280 cas ont été enrégistrés depuis le 09 mars 2020 au Burkina Faso.

www.lefaso.net

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Santé sexuelle et reproductive : Le combat de Stéphanie Thombiano

lun, 17/08/2020 - 23:44

C'est en 2014, que Stéphanie Thiombiano a découvert en elle, le leadership qui lui fallait pour défendre la santé sexuelle et reproductive. A l'époque, elle n'avait que 16 ans, mais semblait bien intriguée par le cancer du col de l'utérus et était déterminée à en savoir davantage. Une main levée, une question posée, et cela a suffi pour qu'une personne voit en elle un dynamisme qui pourrait profiter à la communauté. C'est comme ça qu'elle a fait ses premiers pas au mouvement d'action des jeunes de l'Association Burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF). Six ans après, nous rencontrons Stéphanie dans le studio de la radio campus et elle semble toujours déterminée dans sa lutte.

Dans la matinée du Jeudi 09 aout 2020, Stéphanie Thiombiano est venue se ressourcer à la bibliothèque pour la rédaction de son pré-rapport. Elle est étudiante en licence trois, à l'institut panafricain d'étude et de recherche sur les médias, l'information et la communication(IPERMIC). Sans surprise cette jeune de 22 ans a choisi de faire la communication pour le développement. Histoire d'allier son arsenal de formation à sa vie associative. Stéphanie est en effet très active dans la vie associative au point de vouloir en faire sa vie professionnelle.

De pair éducatrice à ses débuts, elle est aujourd'hui jeune ambassadrice de la santé sexuelle et reproductive au sein de l'ABBEF et secrétaire générale du mouvement d'action des jeunes de l'ABBEF. Stéphanie milite aussi dans d'autres associations comme African youth initiative for dévelopment (AYID) et membre du Ratanga club, un détachement de l'ONG RAES.

Stéphanie Thiombiano en pleine présentation

Ce qui fait la particularité de cette jeune fille, c'est sa capacité à se démarquer en prenant des initiatives et à montrer son intérêt pour les choses qui la passionne. Son dynamisme lui a valu d'être au-devant de certains projets à l'endroit des jeunes. Elle a aussi, plusieurs fois représenté son association dans les sphères de décision, à l'international tout comme au Burkina Faso. « Dans tout ce que j'entreprends, même lorsqu'il s'agit d'un simple jeu, j'ai toujours cette rage de vouloir faire mieux que les autres » affirme-t-elle pleine de conviction. Le mot échec n'a donc pas sa place dans son dictionnaire. Elle va jusqu'à prendre des initiatives, en fouillant les opportunités qui pourraient lui permettre de représenter son association et lui donner plus de visibilité.

Kenya, Rwanda, Benin, Côte d'ivoire, Dakar, sont tous les pays que Stéphanie Thiombiano, a eu l'opportunité de connaitre dans le cadre de son association. « Elle a réussi à nous faire intégrer un réseau kenyan qui milite en faveur des droits des adolescents et jeunes et elle travaille à ce que le mouvement soit bien vu au niveau international » nous confie Oumar Tao, président national du mouvement d'action des jeunes de l'ABBEF, tout en exprimant son admiration envers la jeune battante. « C'est l'une des jeunes filles les plus dynamiques que je connais et que notre mouvement a la chance d'avoir » dit-il.

Oumar Tao, président National du mouvement d'action des jeunes de l'ABBEF

Mais d'où lui vient cette détermination ? à cette question, Reine Stéphanie Thiombiano répondra « Quand on décide d'être activiste, quelque soit le sujet que l'on défend, il y a l'amour qu'on doit mettre dans cette chose, et aussi l'abnégation. A travers cela, tout le monde peut être un bon militant » en insistant sur l'initiative personnelle « Dans une association, il y a un certain nombre d'activités que l'on va t'assigner et certaines choses qui doivent venir de toi même. On doit s'impliquer et épouser la vision de l'association ou de la cause que l'on défend » Lire la suite sur yenenga.net

Catégories: Afrique

Revue à mi-parcours 2020 du secteur de la santé : 2 267 477 femmes enceintes et 3 465 943 enfants de moins de 5 ans ont bénéficié de soins gratuits

lun, 17/08/2020 - 23:43

Faire le point de la mise en œuvre des recommandations de la précédente revue, évaluer la performance du secteur et tracer les perspectives pour le deuxième semestre de l'année, ce sont les points sur lesquels les membres du Cadre sectoriel de dialogue ont travaillé ce lundi 17 août 2020, à l'occasion de la revue à mi-parcours 2020 du secteur de planification santé. La première responsable du département de la santé, Dr Claudine Lougué, a présidé la cérémonie d'ouverture.

Cette revue à mi-parcours a regroupé les trois ministères faisant partie du Cadre sectoriel de dialogue (CSD), à savoir les ministères en charge de la femme, de l'agriculture et celui de la santé. Des partenaires techniques et financiers dont le chef de file est représenté par l'OMS y ont également pris part. « Depuis le début du PNDES, à chaque fin de semestre, on s'assoit pour regarder qu'est-ce qui a marché, qu'est-ce qui n'a pas marché afin de rectifier le tir ».

C'est en ces termes que le ministre de la santé, Dr Claudine Lougué, a campé le décor de la présente revue. Il ressort que ce premier semestre de l'année 2020 a été marqué par la survenue de la pandémie mondiale à coronavirus et la poursuite des attaques terroristes qui ont mis à mal la mise en œuvre des activités du secteur.

Le ministre de la santé salue l'abnégation au travail des professionnels du secteur de la santé

Toutefois, le ministre Lougué a rassuré que les femmes et les hommes, qui animent le secteur de planification santé, ont donné le maximum d'eux-mêmes pour parvenir à des résultats à mi-parcours satisfaisants, à travers les trois effets attendus de l'axe stratégique n°2 relatif au développement du capital humain que sont l'accès aux services de santé de qualité garanti à tous ; l'amélioration de l'état nutritionnel de la population notamment des femmes et des enfants, et l'accélération de la transition démographique pour capturer le dividende démographique.

En effet, au titre des actions à fort impact, elle a relevé la poursuite de la mise en œuvre effective de la gratuité des soins au profit des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes. Au total, 2 267 477 femmes enceintes et 3 465 943 enfants de moins de 5 ans ont bénéficié de soins gratuits au cours de ce semestre.

Les participants

Des acquis certes, mais des efforts restent à fournir

Outre cela, il y a la gratuité de la planification familiale étendue à l'ensemble des régions depuis le 1er juillet 2020 ; l'acquisition de 300 ambulances au profit des communes urbaines et rurales dont 185 sont déjà livrées ; les interventions de sécurité alimentaire sensibles à la nutrition. A ce niveau, la quantité de vivres stockés pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle est passée à 68 848 tonnes pour une prévision de 50 000 tonnes.

Le présidium

Au nombre des acquis, l'on note également, l'ouverture de 98 points de vente de céréales aux populations vulnérables dans les zones déficitaires sur 59 prévues pour l'année. Et pour terminer, dans le cadre de l'élimination de la pratique de l'excision, les efforts consentis ont permis de sensibiliser plus de 2 600 000 personnes durant la période de 2016 à 2020 sur les effets néfastes des mutilations génitales féminines.

Cependant, il convient de souligner que ces actions ont rencontré des difficultés. Il s'agit, en effet, de l'insuffisance des ressources financières qui n'ont pas permis d'atteindre le niveau de réalisation en matière de construction et de normalisation des infrastructures sanitaires ; la restriction et le ralentissement de certaines activités liées à la pandémie du Covid-19 et aux attaques terroristes. Afin d'aborder avec sérénité la deuxième moitié de l'année, les membres du CSD vont examiner sans complaisance les documents soumis à leur attention et porter une analyse critique aux résultats atteints.

La revue à mi-parcours va aboutir à des propositions d'actions opérationnelles

« C'est de voir quelles sont les stratégies que nous pouvons mettre en œuvre pour pouvoir booster les activités qui sont restées dormante du fait de la pandémie à Covid-19 afin d'atteindre les objectifs assignés à ce cadre sectoriel dans l'évaluation globale du PNDES et tracer des sillons pour le prochain référentiel de développement en ce qui concerne le CSD santé », a expliqué le ministre de la santé, tout en saluant l'engagement à leurs côtés des PTF pour relever les défis et construire un Burkina Faso résilient face aux enjeux qui s'imposent.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Séjour du Premier ministre dans les Hauts-Bassins : Christophe Dabiré demande aux populations de rester debout et résiliantes

lun, 17/08/2020 - 23:43

A la fin des échanges qu'il a eus avec les forces vives de la province du Tuy, ce vendredi 14 août 2020, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a dressé le bilan de sa visite qu'il a effectuée du 12 au 14 août 2020 dans la région des Hauts-Bassins.

Après ses sorties dans les régions du Sud-ouest, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, est allé du 12 au 14 août 2020 au contact des forces vives des trois provinces qui constituent la région des Hauts-Bassins, à savoir le Kénédougou, le Houet et le Tuy. Au terme de cette visite, le Chef du Gouvernement a estimé que « ces sorties sont réellement édifiantes » et « présentent un intérêt, parce qu'on est en contact direct avec les préoccupations des populations ».

Il a dit retenir deux enseignements de cette visite dans les Hauts-Bassins. Selon lui, le premier enseignement tient au fait qu'il a rendu visite à deux unités industrielles de notre pays, à savoir l'usine Dafani dans le Kénédougou et la mine d'or de Houndé, dans le Tuy, où il a assisté à la coulée d'un lingot d'or.
Il a expliqué que « c'est une manière pour le Gouvernement, de montrer que le secteur privé constitue la pierre angulaire sur laquelle il faut construire la croissance, la redistribution des richesses et la création d'emplois ».

« Le secteur privé est donc important pour notre politique de développement économique et social et mérite d'être encouragé. Chaque fois que nous passons dans une unité industrielle, soit le Gouvernement ou l'État a contribué à la dynamisation de cette unité, soit le Gouvernement ou l'État a participé à la mise en place de cette unité et nous devons en prendre conscience et continuer d'accompagner le secteur privé dans la création d'unités industrielles pour renforcer notre économie nationale et transformer structurellement la base de production économique au niveau de notre pays », a-t-il commenté.

Comme deuxième leçon tirée de sa visite dans les Hauts-Bassins, le Chef de l'exécutif burkinabè s'est dit édifié par la mobilisation sans faille des populations burkinabè. Et de poursuivre : « Elles se sont mobilisées, elles ont conscience que notre pays connait des difficultés. Elles ont des préoccupations, elles ont conscience que le Gouvernement, malgré les difficultés, cherche à trouver les meilleures voies de sortie et la meilleure manière de les accompagner dans la résolution des problèmes quelles connaissent ».
Pour lui, cela est réconfortant pour le Burkina Faso.

Le Premier ministre constate par ailleurs avec satisfaction, que tous nos partenaires traditionnels sont toujours à nos côtés, malgré le contexte difficile, et contribuent à faire en sorte que nous continuons à construire des routes, des écoles, des centres de santé, des universités, etc. ».

Au vu de tout cela, Christophe Dabiré pense que les populations ont pris conscience de cela et félicitent le Gouvernement pour ce qui est fait, mais continuent de réclamer davantage d'efforts en faveur de leur développement économique et social.

« Nous ferons en sorte que les préoccupations qui ont été exprimées puissent être établies en priorités, parce qu'il y a les priorités nationales dont il faut tenir compte, dans l'établissement du nouveau référentiel de développement que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a commandé. Un nouveau programme de développement économique et social, qui permettra dans les cinq prochaines années, d'amorcer le processus de restructuration de notre économie et le renforcement de la base économique de notre pays », a-t-il affirmé.

De cette sortie, il a déclaré avoir pris conscience avec les populations, que nous sommes dans un processus extrêmement difficile pour ce qui concerne la construction d'un état de droit démocratique. « Les élections couplées présidentielle et législatives du 22 novembre prochain sont en train d'avancer à grands pas et les populations ont conscience qu'il faut travailler à faire en sorte que ce processus soit achevé, apaisé, où nous aurons la satisfaction d'avoir organisé des élections libres et transparentes pour remettre en place les équipes dirigeantes qui vont conduire aux destinées de notre pays », a-t-il signifié.

Du reste, il a tenu à remercier toutes les populations de cette région qui sont sorties nombreuses pour accompagner sa délégation, avec un point d'honneur aux autorités coutumières et religieuses, « pour la sagesse » avec laquelle elles accompagnent le Gouvernement dans son travail. « Nous remercions également toutes les autres forces vives, notamment les jeunes, les femmes, les anciens, qui sont également sortis nombreux pour exprimer leurs préoccupations et nous accompagner dans notre travail. Je leur dit merci et je leur demande de rester constamment debout et résilients pour un Burkina Faso prospère », a-t-il conclu.

DCRP/Primature

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Fédération de boxe : Jérémie Bouda succède à Abdramane Koné

lun, 17/08/2020 - 23:41

La Fédération burkinabè de boxe a un nouveau président en la personne de Jérémie Bouda. Il a été élu le samedi 15 août 2020 par les acteurs du domaine pour un mandat de quatre ans.

Le successeur d'Abdramane Koné est connu. Dans la matinée du samedi 15 août 2020, les acteurs, réunis en Assemblée générale, ont porté leur choix sur Jérémie Bouda à 35 voix contre 2 bulletins nuls.

Le président sortant a connu un mandat secoué par une profonde crise. Accusé de mal gérer les ressources de la fédération par les acteurs qui demandaient sa tête, Abdramane Koné a pu sauver son poste grâce à l'intervention du Ministre des Sports et loisirs, Daouda Azoupiou.

Héritant d'une discipline fortement affaiblie par la crise, le nouveau président promet de faire de la cohésion des acteurs l'une de ses priorités. Il s'est aussi engagé à mieux gérer les ressources de la fédération. « Nous allons mettre l'accent dans la gestion des ressources afin qu'elles aillent ce à quoi elles sont destinées », a indiqué Jérémie Bouda.

Le nouveau patron de la fédération burkinabè de boxe veut aussi repositionner le Burkina Faso sur l'échiquier international. « Nous allons travailler de sorte à ce qu'on parle du Burkina à l'international comme c'était le cas de par le passé », a-t-il ajouté.

Pour y arriver, le nouveau bureau devra rechercher les moyens. Et pour Jérémie Bouda, ce sera possible si les gens s'entendent. « Nous allons devoir rechercher les moyens. Mais s'il y a l'harmonie entre nous, nous saurons retrouver les gens qui vont nous aider », a conclu Jérémie Bouda.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Développement des collectivités : Le FPDCT constate les résultats de ses financements sur le terrain

lun, 17/08/2020 - 23:41

Le Fonds Permanent pour le Développement des Collectivités Territoriales (FPDCT) a organisé une mission de constat de la matérialisation de ses financements. Dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins, ses premiers responsables y ont séjourné du 13 au 16 août 2020. Ils ont pu voir des ouvrages achevés et d'autres toujours en chantier.

Le droit de tirage de 2020 des communes et conseils régionaux du Burkina Faso a déjà eu lieu. Ce qui permet à ces collectivités de bénéficier des financements pour la réalisation d'infrastructures. Pour constater de visu la réalisation des projets et l'état d'avancement des travaux, le FPDCT a initié une mission de terrain. Le 13 août 2020, c'est la région de la boucle du Mouhoun qui a reçu la délégation. Dans cette partie du Burkina Faso, les collectivités ont démarré des chantiers de construction d'infrastructures sanitaires, scolaires ainsi que des marchés avec certaines achevées.

La commune de Bondokuy bénéficie de la construction de 10 boutiques dans la gare routière

Au niveau de la commune de Dédougou, grâce à l'appui du FPDCT, la clôture du siège de la police municipale est une réalité. La municipalité a également bénéficié d'appui pour la construction de l'hôtel de ville. Dans la commune de Bondokuy en sus, les élèves n'ont plus besoin d'aller loin pour chercher le savoir. Il y a eu la construction d'un lycée à quatre salles. La commune a également obtenu la construction de huit boutiques à la gare routière. Pour l'année 2020, indique le bourgmestre Kazawa Lassanou, la commune a obtenu 23 199 487 F CFA du fonds.

Cela permettra de réhabiliter la mairie, de moderniser les services. Seulement, déplore-t-il, les besoins se font encore ressentir. Les infrastructures scolaires manquent toujours. Ce qui fait que les élèves sont obligés de quitter Bondokuy pour aller jusqu'à Dédougou pour passer l'examen du baccalauréat.

le marché moderne avec des hangars dans la commune de Kourinion

Après la Boucle du Mouhoun, c'est la région des Hauts-Bassins qui a reçu les visiteurs du FPDCT. Dans la commune de Bobo-Dioulasso, la population du village de Koumi a bénéficié d'un ouvrage de franchissement. Avant, renseigne le vice-président du Comité Villageois de Développement (CVD), Brama Sanou, la bourgade était divisée en deux. En saison des pluies, plus personne ne peut aller de l'autre côté. Pourtant, il y a des centres d'intérêt comme le marché, les rites coutumiers.

L'infrastructure est donc d'une grande utilité. C'est pourquoi, le vice- président CVD a tenu à dire merci au FPDCT pour le soutien. Le directeur général du FPDCT, Bruno Diapama s'est réjoui que le financement réponde aux besoins des populations. Toutefois, il a invité les populations et les autorités communales à veiller à ce que l'ouvrage soit bien entretenu.

Après Koumi, le cap fut mis sur la commune de Kourinion, dans la province du Kénédougou. Là également, plusieurs projets ont été financés. La délégation s'est arrêtée au niveau du marché. Les commerçants ont obtenu des hangars modernes. C'est un financement de 2018. Cela fait la fierté du maire San Traoré. Pour le premier responsable de la commune, les financements contribuent au développement économique et social de la ville. Il rehausse également le niveau de la commune.

Le maire de Kourinion San Traoré se dit satisfait du soutien du FPDCT

Pour cette année, Kourinion a obtenu plus de 12 millions de F CFA comme droit de tirage. Cette somme selon le maire, servira à la construction d'une école primaire de trois classes. Mais, il y a toujours des besoins. Le directeur général du FPDCT, Bruno Dipama, a promis de veiller à ce que ces besoins puissent être satisfaits. Après ces deux régions, le cap est mis sur les Cascades pour la suite de la mission d'évaluation.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Election Présidentielle de 2020 : Si j'étais Burkinabè... !

lun, 17/08/2020 - 23:35

Le 22 novembre 2020, les Burkinabè devront faire un choix de Président tout à fait particulier : D'une part revenir sur leur passé des 27 années de Compaoré qu'ils ont voulu oublier en votant pour les 2 candidats relevant de cette ancienne gouvernance ; d'autre part, en confirmant qu'effectivement la page est tournée et que le non-retour est possible en maintenant Roch Kaboré au pouvoir.

Le Burkina Faso est un pays doté d'un peuple lucide. Cela a toujours été confirmé au fil du temps et des nombreux mouvements de révoltes collectives dont la plus significative fut celle menée par Thomas Sankara et qui aura débouché sur la révolution institutionnelle, politique et mentale dès 1983.
On ne le dit jamais assez. Sankara n'a gouverné que pendant 4 ans et 2 mois.

Pourtant, le fruit de sa vision et les enjeux populaires de sa gouvernance n'ont pris aucune ride. Jusqu'aujourd'hui, l'obsession de sortir des tenailles du néocolonialisme et le devoir de s'affirmer comme acteur d'une indépendance véritablement assumée demeurent une double équation à résoudre pour le Burkina Faso et pour l'Afrique subsaharienne. L'idéal sankariste reste actuel : la décolonisation mentale et la démocratie participative. Cette dernière a la vertu d'impliquer consciemment le peuple dans l'effort collectif de développement durable et national.

L'impersonnalité, souvent revendiquée par l'État, prend tout son sens dans son corolaire qui est le volontariat désintéressé du citoyen. Ce dernier s'implique, non pas pour lui-même, mais pour les autres et pour le profit du pays comme bénéficiaires dans l'absolu.

Il se trouve que les acteurs politiques qui ont succédé à Sankara n'ont fait que répéter cette philosophie politique de l'ancien chef d'État mais personne ne s'en est soucié de l'implémenter rigoureusement.

Dès lors, on a eu l'occasion de voir discourir des hommes politiques sur les héritages politique et culturel de la pensée de Sankara pour un Burkina Faso pionnier en la matière. Cependant, que vaut une idée sans l'action qui lui confère son utilité ? Rien !

Une question est demeurée sans réponse au Burkina Faso. Après l'assassinat de Thomas Sankara, qu'est-ce qui compte le plus, l'homme ou l'être de la pensée ? De manière évidente, toutes les politiques mises en place par différents gouvernements ont semblé faire le choix d'œuvrer à la disparition non seulement physique de Sankara le mortel, mais aussi d'essouffler toute possibilité d'émergence ou de pérennisation de sa pensée. On dirait que le dessein était de tuer le penseur et sa pensée.

En Afrique, combien de chef d'État, dès le début des années 1980, avaient pour besoin d'accéder au pouvoir pour impulser un combat visant l'affranchissement néocolonial ? Combien disposaient d'une vision opérationnelle impliquant et rassurant le peuple sur le fait que pouvoir politique et liberté communautaire étaient conciliables ? On s'était habitué à l'idée que l'exercice du pouvoir rimait beaucoup plus avec un certain terrorisme d'État sur ses citoyens. Avec Sankara, le pouvoir semble plutôt opter pour une coopération populaire visant à faire face à un ennemi exogène commun compromettant non seulement leur sécurité (État et peuple) mais aussi leur épanouissement.

La sécurité et l'épanouissement dont il est question ici peuvent passer pour n'être que de simples vocables. Pourtant, toutes les grandes puissances fondent leur propre existence sur ces deux réalités qui, quand elles sont mises en difficulté dans les rapports à d'autres États, parviennent clairement à déboucher, au mieux, sur le refroidissement des relations diplomatiques ou, au pire, sur des conflits armés internationaux.

Il est donc tout à fait normal que le Burkina Faso, en tant qu'État souverain, veille sur sa souveraineté et que le peuple, en tant qu'entité dotée d'une conscience citoyenne, construise son patrimoine et bénéficie de ses ressources variées sans l'intervention d'interférences exogènes. Encore moins sans aucune mise en service de ces espèces de collabos endogènes.

Comme on peut le constater, l'ambition ne manque pas à cette vision. Il faut être courageux et patriote pour épouser la profondeur, non pas d'un simple projet de société, comme il en existe tant dans la bouche de tout homme politique de circonstance, mais d'une manière de penser et de vivre dans l'action au quotidien.

La révolution burkinabè est un état d'esprit. Elle transforme le mental et remet au goût du jour son initiateur originel. Voilà pourquoi Thomas Sankara n'a pas beaucoup prospéré. Y compris auprès de ceux qui, avec truanderie politique, malice et sans conviction, scandent son nom et ses idées au quotidien.

Lors de la présidentielle prochaine, il faudra aller aux urnes avec tous ces indicateurs historique et idéologique dans l'esprit. Il faut donc voter en toute conscience. Il faut voter utile avec pour exigence attendue du prochain président, Roch Kaboré, son affiliation à Sankara. On est fatigué d'entendre que Sankara a fait son temps. Sankara est encore une œuvre non connue, inachevée, d'ailleurs à peine entamée, et jamais conduite dans son essence.

Que l'égoïsme gratuit n'empêche pas les gouvernants d'être humbles de reconnaître l'impossible décollage du Burkina Faso sans encrage politique sankariste. Que le courage qui a manqué jusqu'ici habite les cœurs des gouvernants.

À cet effet, ce qui est pour moi fort significatif, c'est le fait que Roch Kaboré, qui avait toutes les raisons pour se concentrer uniquement sur l'exercice de fin de son mandat, ait quand même accepté de poser un acte historique majeur : remettre l'Institut des Peuples Noirs (I.PN.), créé par Sankara et mis en berne après son assassinat, au goût du jour. Normalement, pour les combattants des libertés des Africains où qu'ils soient et pour les personnes soucieuses de la dignité bafouée du continent africain et diasporique, l'I.P.N., que Roch Kaboré vient de faire renaître de ses cendres, est un évènement (politique) qui ne saurait passer inaperçu.

En effet, face aux organisations (politiques et militaires) occidentales qui ont été créées pour maîtriser les possibles forces alternantes, I.P.N. se revendique un interlocuteur (politique et méthodologique) valable pour instaurer un équilibre de forces qui, jusqu'ici, n'aura jamais été possible. La voix de l'Africain et ses diasporas doit pouvoir compter. Et cela passe par la reconquête de notre identité et de nos valeurs culturelles, spirituelles ou linguistiques.

Que Roch Kaboré, le 6 août 2020, décide, lors du dernier conseil des ministres, de la création d'un Secrétariat technique de l'I.P.N., il faut y voir une capacité, chez ce président, de se mettre au-dessus des petits egos inutiles pour reconnaître en Sankara la pertinence d'une vision à résolument opérationnaliser. Kaboré montre par-là le respect d'une certaine cohérence qui voudrait que le FasoDanfani, en tant que conscience culturelle nationale, soit davantage penser et portée sur les plans institutionnel et méthodologique par un organisme planétaire dont les tentacules à l'international sont nombreuses : I.P.N.

Pour être convaincu que le devenir glorieux et véritable de l'Afrique se joue avec ce que l'Afrique a de profondément constitutive à son essence, la renaissance de l'I.P.N. impose l'accompagnement des activistes politique et culturel africains. Kaboré, en tant que candidat à sa propre succession, oblige l'humble rédacteur de ce propos à m'aligner derrière celui qui, historiquement, ramène I.P.N. à la vie.

Toutefois, mon soutien à Kaboré lui exige d'être à l'écoute des activités et propositions de l'I.P.N. afin de veiller à ce que les évolutions de mentalités que bâtira I.P.N. trouvent leur terrain d'expansion sous son deuxième mandat. Persuadé de ce que si l'I.P.N. venait à être un enjeu de développement des mentalités et un cadre conceptuel opérationnel de solidarité continentale et diasporique, la gouvernance africaine deviendra non seulement le début du panafricanisme (l'intérêt général passant en premier) mais aussi plus significative sur le plan de la renaissance continentale.

Voilà pourquoi il faut reconduire Kaboré au pouvoir. Voilà où l'utilité de Kaboré est attendue. Il est un impulseur du panafricanisme à venir à travers I.P.N. Nous devons agir pour le lui faire comprendre. Au-delà de ses propres principes directeurs d'homme politique. Bien évidemment !

OWONO ZAMBO
Africain digne et lucide.

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Protection de la forêt de Kua : La coordination félicite le Gouvernement pour sa décision

lun, 17/08/2020 - 23:30

A travers ce communiqué de presse, Moussa Zerbo, coordonnateur du Mouvement pour la Protection de la Forêt de Kua (MPFK) adresse ses félicitations au gouvernement pour la décision prise en décidant de renoncer à la destruction de la forêt. En effet, le gouvernement après l'avis des techniciens a décidé de la construction de l'hôpital régional de bobo à Pala.

La Coordination du Mouvement pour la Protection de la Forêt de Kua (MPFK) félicite le Gouvernement burkinabè pour avoir non seulement accepté de diligenter l'étude d'impact environnemental et social sur la forêt de Kua, mais aussi pour avoir suivi l'avis des techniciens en renonçant à détruire ladite forêt.

Ainsi, l'hôpital sous régional de référence sera bâti sur un site de 30 ha à Pala.
C'est le lieu pour le MPFK de saluer et féliciter tous les défenseurs de l'environnement sans exception. Ils ont défendu Kua sans jamais s'opposer à la construction de l'hôpital, une infrastructure fort indispensable pour notre chère cité de Sya.

La forêt de Kua est, certes, épargnée. Mais il nous revient, Bobolaises, Bobolais et Burkinabè de tous les bords, de nous mobiliser pour le renforcement et l'entretien du couvert végétal à travers des actions de reboisement.
D'ores et déjà, une conférence de presse sera animée par la coordination et les différents acteurs les jours à venir.

Bobo-Dioulasso a besoin de tous ses fils et filles pour se développer dans la paix, la cohésion, la fraternité et l'amour. Le Burkina Faso, à l'heure du terrorisme, a besoin de l'unité de ses enfants pour vaincre et avancer.
Ensemble, main dans la main, nous réaliserons de grands exploits !
Vive l'Environnement !
Vive la paix au Burkina Faso !

Ouagadougou, le 16 août 2020

Le Coordonnateur du MPFK

Honorable Moussa ZERBO

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Assassinat de l'imam de Djibo : Le CDP exige du gouvernement des mesures idoines pour sécuriser l'ensemble du territoire

lun, 17/08/2020 - 18:01

Suite à l'assassinat de l'imam de Djibo, Souaibou Cissé, le congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) exige du gouvernement des mesures idoines pour sécuriser l'ensemble du territoire burkinabè. Outre cette exigence, il demande également la prise de dispositions sans délais afin de protéger les populations de Djibo dans la détresse face au terrorisme.

C'est avec une très grande tristesse et une grande consternation que nous avons appris l'assassinat lâche du grand Imam de Djibo, Souaibou CISSE, par les ennemis de notre peuple.

Souaibou CISSE, Grand Iman de Djibo, avait résisté à toute compromission avec les terroristes. Sa résilience lui a valu ce sort tragique.

En cette douloureuse circonstance, nous voudrions, au nom de l'ensemble des militantes, des militants et des sympathisants, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), présenter à la famille de Souaibou CISSE, à la population de Djibo, à la communauté musulmane du Burkina Faso et au peuple burkinabè, éplorés, nos condoléances attristées et notre compassion émue.

Le terrorisme qui sévi dans notre pays, depuis cinq ans, est une des conséquences de la mauvaise gouvernance du pouvoir du MPP et de ses alliés.
Il y a peu de temps, le chef de l'Etat, Roch Marc Christian Kaboré, héliporté à Djibo, semblait redonner espoir à nos compatriotes. Mais, la réalité tragique nous ramène à l'évidence d'une parade électoraliste, au mépris des conditions de vie des populations en souffrances.

En plus du Député Maire de Djibo, Oumarou Dicko assassiné dans les mêmes conditions, sur le même axe, lui aussi revenant d'une action civique et sociale, c'est au tour de l'Imam Souaibou CISSE, de subir le martyre.

Le gouvernement du MPP et le Président Marc Christian Kaboré auraient-ils abdiqué pour laisser les populations de Djibo dans la détresse face au terrorisme ?
Le CDP exige du gouvernement des mesures idoines pour sécuriser l'ensemble du territoire burkinabè et de prendre les dispositions sans délais afin de préserver la vie des populations du Burkina Faso face aux terroristes.

Nous constatons avec une triste réalité que le terrorisme s'est installé avec aisance et terreur dans notre pays, en raison d'une mal gouvernance du Président Roch Marc Christian Kaboré et des ses gouvernements successifs.
Tout en nous inclinant sur la mémoire de notre compatriote, l'Imam Souaibou CISSE, nous exhortons les burkinabè à rester unis contre le terrorisme.

Ensemble, nous vaincrons.
Démocratie-Progrès-Justice

Ouagadougou, le 16 aout 2020

Le secrétariat à la Communication.

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L'Institut 2iE a un nouveau Directeur Général !

lun, 17/08/2020 - 18:00

Le lundi 17 août 2020 dans la salle Michel Raibaud de 2iE, Professeur El Hadji Bamba DIAW, de nationalité sénégalaise, a été officiellement installé dans sa fonction de Directeur Général de l'Institut International d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement (2iE).

Présidée par Monsieur Niouga Ambroise OUEDRAOGO, Ministre de l'Eau et de l'Assainissement, agissant en sa qualité de Vice-Président du Conseil d'Administration de l'Institut, la cérémonie a enregistré la présence de la Représentante du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, de membres du Comité Ad'hoc mis en place par le Conseil d'administration de 2iE, de directeurs d'activités, de représentants du personnel et des étudiants de 2iE.

Recruté suite à un appel à candidatures international, Professeur DIAW prend les rênes de 2iE après une période transitoire de trois (03) ans assurée par le Professeur Mady KOANDA. Celui-ci avait pour missions essentielles d'apaiser le climat social, d'apporter des solutions aux difficultés financières de l'Institut suite aux crises de 2013, et d'organiser le recrutement du Directeur Général.

Professeur KOANDA a fait un bref résumé de son mandat plus que satisfaisant au vu des résultats atteints. Il a remercié le Gouvernement du Burkina Faso, en particulier le Ministre de l'Eau et de l'Assainissement, le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et de l'Innovation, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, ainsi que le Conseil d'administration de 2iE et les partenaires techniques financiers pour l'accompagnement dont il a bénéficié durant son mandat et qui lui a permis de relever les défis qui étaient les siens.

Il a également chaleureusement remercié ses collaborateurs et l'ensemble du personnel et des étudiants pour leur soutien sans faille et leur disponibilité sans lesquels il lui aurait été difficile de réussir sa mission. Il a pour finir souhaité que le Professeur DIAW puisse bénéficier des mêmes égards et a assuré ce dernier de son entière disponibilité à répondre à ses sollicitations, chaque fois que de besoin, pour l'intérêt supérieur de 2iE qu'il quitte physiquement mais qui demeurera toujours présent dans son cœur.

Le Ministre de l'Eau et de l'Assainissement a quant à lui traduit au Professeur KOANDA les félicitations et la satisfaction du Conseil d'Administration pour son abnégation au travail et pour les résultats engrangés durant son mandat, parmi lesquels on peut citer :

le renouvellement de l'accréditation des diplômes d'ingénieurs par le CAMES, par la Commission française des Titres d'Ingénieur, la réélection de 2iE comme Centre d'Excellence de la Banque Mondiale sur deux projets, le renouvellement de l'assurance qualité ISO 9001-2015, le renforcement de l'internationalisation des enseignements consacrée à travers les possibilités de mobilités internationales offertes à ses étudiants vers les grandes écoles et universités partenaires, le leadership dans la gestion de la crise liée au Coronavirus avec 0 cas COVID-19 à 2iE, la gestion des dossiers financiers, et des dossiers pendants devant la justice, etc.

Professeur DIAW hérite donc d'un institut 2iE apaisé socialement, avec une situation financière certes toujours difficile mais mieux organisée et d'excellents résultats académiques et scientifiques. Pour tout cela, le Ministre de l'Eau a souhaité bon vent et plein succès au Professeur KOANDA dans ses projets futurs et souhaité qu'il demeure à la disposition de 2iE.

S'adressant au Professeur DIAW, le Ministre OUEDRAOGO a insisté sur l'importance que revêt 2iE pour les 16 Etats membres et les institutions académiques, scientifiques, les entreprises et les partenaires techniques et financiers. 2iE est en effet une plateforme de formation et de recherche de haut niveau disposant d'infrastructures pédagogiques et scientifiques de niveau international qui doivent impérativement être préservées.

Il a invité le nouveau Directeur Général à un engagement total et à faire preuve de créativité et d'abnégation au travail. Il l'a assuré de l'accompagnement dont il bénéficiera du Conseil d'administration et du Gouvernement du Burkina Faso pour l'accomplissement de son exaltante mission. Il a pour finir invité le personnel à faire corps avec le nouveau Directeur Général dans l'intérêt supérieur de l'Institut.

Professeur DIAW s'est dit conscient de l'ampleur de la tâche qui l'attend et qui constitue en soi un sacerdoce. Il s'est déclaré prêt à relever le défi, mais avec l'ensemble des parties prenantes de l'institut dont le gouvernement du Burkina Faso, le Conseil d'Administration, les partenaires et le personnel de 2iE.

En effet, prenant pour boussole le plan d'orientation stratégique 2020-2024 de l'Institut, Professeur DIAW souhaite mobiliser toutes les ressources des hommes et des femmes qui font 2iE, pour consolider la paix, le respect, la transparence, pour une synergie d'actions permettant de renforcer le sentiment de fierté envers 2iE et d'incarner les valeurs de l'institut à savoir la Diversité, l'Engagement, le Professionnalisme, l'Equité, la Responsabilité. Après avoir remercié le Conseil d'Administration sur le choix porté sur lui, Professeur DIAW a conclu en disant que tous à 2iE devaient apprendre des erreurs du passé, pour éviter les écueils du futur.

Responsable Relations Internationales et Communication/2iE farida.thiombiano@2ie-edu.org

Biographie Professeur El Hadji Bamba DIAW

Né le 20 avril 1965, Professeur DIAW est professeur titulaire de classe exceptionnelle, spécialisé en sciences et techniques de l'Eau. Le parcours académique de cet hydrogéologue a été sanctionné par une Maîtrise en sciences physiques appliquées, un DESS en mobilisation des ressources en eau, un DEA en mécanique et ingénierie et un Doctorat Unique en Mécanique des Fluides.

Enseignant-Chercheur et précédemment Conseiller spécial du Directeur de l'Ecole polytechnique de Thiès (EPT) et Point Focal EPT du projet ASICIAO (Appropriation des Standards Internationaux pour la structuration de formations d'Ingénieurs pour l'Afrique de l'Ouest), Professeur DIAW a successivement occupé les fonctions de :

Directeur de l'EPT d'octobre 2012 à février 2019 ;
Chef de la division recherche de l'université de Thiès de juin 2007-juin 2009 ;
Directeur du laboratoire des sciences et techniques de l'eau et de l'environnement (LaSTEE), EPT ;
Coordonnateur national du projet de l'AIEA RAF/8/028 sur la recherche des fuites au niveau des barrages et des réservoirs d'eau ;
Chercheur associé au centre d'excellence du National Geophysical Research Institute (NGRI) à HYDERABAD en INDE.

En plus de nombreuses expériences de terrain et de projets d'études, Professeur DIAW compte une vingtaine de productions scientifiques de 2016 à 2019. Professeur DIAW est l'auteur d'un manuel d'Hydraulique Général paru aux Editions l'Harmattan Sénégal en mars 2020.
Professeur DIAW est également Membre de plusieurs associations.

Catégories: Afrique

Projet PISAAF : Des agriculteurs de maïs des Hauts Bassins et Cascades bénéficient d'un projet d'agriculture contractuelle intégrant les aspects agro écologiques dans la production

lun, 17/08/2020 - 18:00

Le cabinet ICDE (Cabinet d'Ingénierie en Développement d'Entreprise) procède le mardi 11 août 2020 à Bobo-Dioulasso au lancement du Projet de développement des chaînes de valeur maïs Industriel intégrant Systèmes d'Agriculture Contractuelle, d'Agro-écologiques et Financiers durables dans les régions des Hauts Bassins et des Cascades (PISAAF) à travers un atelier.

C'est à Bobo-Dioulasso que le cabinet ICDE (Cabinet d'Ingénierie en Développement d'Entreprise) a procédé au lancement du Projet de développement des chaînes de valeur maïs Industriel intégrant Systèmes d'Agriculture Contractuelle, d'Agro-écologiques et Financiers durables dans les régions des Hauts Bassins et des Cascades (PISAAF) le mardi 11 août 2020 à travers un atelier.

Participants en salle

Cet atelier vise à permettre aux bénéficiaires finaux du projet et aux partenaires, de cerner les objectifs, les résultats du projet et les indicateurs de performance attendus du projet maïs surtout de mieux affiner la stratégie de mise en œuvre du projet.

Il s'agira donc de présenter à travers ce lancement, les appuis du PACTE aux différents bénéficiaires finaux ; qu'ils s'approprient des objectifs, les résultats attendus et les indicateurs ciblés du projet ; affiner la stratégie de mise en œuvre du projet et les rôles des bénéficiaires finaux dans le succès du projet.
Il sera également présenté le Programme de Travail et Budget Semestriel (PTBS) » du premier semestre du projet et la feuille de route à adopter pour sa mise en œuvre.

Photos famille

Au Burkina Faso, les systèmes de production céréalière sont caractérisés par le fait qu'une bonne partie de la production est destinée à l'autoconsommation familiale.
Mais, il se développe de plus en plus d'autres systèmes où l'essentiel de la production céréalière vise prioritairement le marché. C'est le cas des régions des Hauts Bassins et des Cascades qui sont des zones excédentaires en maïs et dont le surplus de production est destiné au marché.

Cependant, force est de constater que ces surplus de production sont pour la plupart liés à des extensions des superficies qu'à une amélioration des rendements.
Il est donc primordial aujourd'hui que les systèmes d'exploitation agricoles doivent évoluer vers des systèmes plus résiliants, et plus intensifs. L'agriculture contractuelle apparait en ce sens comme une solution.

Marcel MINOUNGOU Coordonateur de projets ICDE

Cependant cette agriculture contractuelle bien que pratiquée dans le cadre du coton a du mal à se démultiplier au niveau des autres cultures. Le projet PACTE constitue pour cela une opportunité pour promouvoir l'agriculture contractuelle au Burkina Faso.

C'est cette opportunité qui a été saisie par le cabinet ICDE en qualité d'opérateur de projet et a bénéficié de l'appui du PACTE pour mettre en œuvre le « Projet de développement des chaînes de valeur maïs Industriel intégrant Systèmes d'Agriculture Contractuelle, d'Agro-écologiques et Financiers durables dans les régions des Hauts Bassins et des Cascades (PISAAF) ».

Comme présenté par Marcel Minoungou coordonnateur de projet à ICDE, l'objectif du PISAAF est de contribuer au développement d'une chaine de valeur maïs industriel intégré à l'accroissement des revenus des producteurs par l'agriculture contractuelle, l'intensification des pratiques agro-écologiques et la promotion de systèmes financiers durables dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades.

Siaka Sanou directeur général de AGROSERV-INDUSTRIE

Le PISAAF, d'un coût total de 997 190 043 F CFA est subventionné à 653 134 579 F CFA par le PACTE, grâce à ses partenaires financiers, l'Agence Française de Développement (AFD), l'Union Européenne (UE), l'Etat burkinabé à travers la Direction Générale de la Promotion de l'Economie Rurale (DGPER).

Le projet sera mis en œuvre avec des bénéficiaires finaux directs dont AGROSERV-INDUSTRIE qui s'est engagée à s'approvisionner sur la base d'une agriculture contractuelle avec les cinq (5) UPPA des Hauts Bassins et des Cascades (Houet Comoé Léraba Tuy kenedougou) ainsi que les Sccops Djguiya, Scoops Sinignassigui, en maïs de qualité de 9 400 tonnes par an sur trois ans.

Ce partenariat commercial est « gagnant - gagnant » et doit pérenniser car il permet à AGROSERV-INDUSTRIE de sécuriser ses sources d'approvisionnement en maïs et aux OP vendeuses de résoudre leur problème de commercialisation qui est une des grosses contraintes pour les producteurs au Burkina Faso.

Bassiaka Dao président UPPA Houet et représentant des vendeurs de maïs

Bassiaka Dao président UPPA Houet et représentant des vendeurs a invité ses collègues à prendre au sérieux le projet en mettant le paquet car ce marché contractuel est une excellente opportunité pour avoir l'assurance d'écouler ses produits. En effet dit-il, avec un marché contractuel c'est déjà gagné tu as l'assurance d'écouler tes produits avant même d'avoir semé.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Élections 2020 au Burkina : L'UCAP-Burkina invite les journalistes à s'investir pour des scrutins apaisés

lun, 17/08/2020 - 18:00

L'Union catholique africaine de la presse – Burkina (UCAP-Burkina) a organisé, le lundi 17 août 2020 dans les locaux de l'OCADES à Bobo-Dioulasso, un atelier de renforcement des capacités des journalistes en vue d'un meilleur traitement de l'information en vue des élections présidentielle et législatives de novembre 2020. L'atelier a été placé sous le thème « Présidentielle et législatives 2020 au Burkina Faso : Quelle contribution des journalistes pour des élections apaisées ? ».

Après Abidjan en 2019, c'est au Burkina, dans la ville de Bobo-Dioulasso, que l'Union catholique africaine de la presse (UCAP) a tenu sa rencontre annuelle de 2020, à travers un atelier placé sous le thème « Présidentielle et législatives 2020 au Burkina Faso : Quelle contribution des journalistes pour des élections apaisées ? ». Cet atelier, organisé le lundi 17 août 2020, avait pour objectif de renforcer les capacités des journalistes en vue d'un meilleur traitement de l'information dans le cadre des élections de novembre prochain.

En effet, les élections à venir constituent un moment fort pour le Burkina et se tiendront dans un contexte socio-politique et sécuritaire particulier. Ce qui pourrait perturber le déroulement pacifique des élections ou mettre en péril la cohésion sociale et la paix. Aussi, cette situation peut être exacerbée par le travail des journalistes et des médias si ces derniers se démarquent de l'éthique et de la déontologie.

Les participants

Au regard de l'importance que revêt le thème de l'atelier, des représentants de plusieurs structures et regroupements politiques ont aussi été conviés. Il s'agit de membres de l'Association des journalistes du Burkina (AJB), de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), du Conseil supérieur de la communication (CSC), de l'Alliance des partis de la majorité politique (APMP), du Chef de file de l'opposition (CFOP) et du ministère de la Communication et des Relations avec le parlement.

Les représentants du CFOP et de l'APMP ont animé le point sur la contribution des partis politiques au bon déroulement des élections. Quant au représentant de la CENI, il a animé le point sur le processus électoral, tandis que celui du CSC a évoqué tout ce qui entoure la couverture médiatique des élections.

Alexandre Legrand Rouamba, président de l'UCAP-B

Alexandre Legrand Rouamba, président de l'Union catholique africaine de la presse - Burkina (UCAP-B), a invité les journalistes à s'abstenir de tout discours incitant à la haine et à la division. Pour lui, le journaliste doit être un agent de paix. Aussi, les journalistes doivent plaider pour des élections inclusives et transparentes en rappelant qu'elles sont la clé de la stabilité et du développement durable du pays.

Monseigneur Lucas Kalfa Sanon, évêque de Banfora et président de la Commission épiscopale des communications sociales

Pour Mgr Lucas Kalfa Sanon, évêque de Banfora et président de la Commission épiscopale des communications sociales, cet atelier est une très bonne initiative qui montre que l'UCAP est au cœur de l'actualité.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

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