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Filière maïs au Burkina : Trois organisations professionnelles bénéficient de tricycles et de batteuses multifonctionnelles dans le cadre du projet PISAAF financé par le PACTE et mis en œuvre par le cabinet ICDE

lun, 27/02/2023 - 21:38

Trois organisations professionnelles (OP) évoluant dans la production du maïs au Burkina Faso ont bénéficié au total de 15 tricycles et deux batteuses multifonctionnelles. Il s'agit de la Scoop Djiguiya avec cinq tricycles et une batteuse, la Scoop Sinignassigui avec également cinq tricycles et une batteuse et de l'UPPA Comoé qui a bénéficié de cinq tricycles. La remise de matériels a eu lieu le mercredi 22 février 2023 à Bobo-Dioulasso.

Le coût global d'acquisition de ces quinze tricycles et deux batteuses s'élève à plus de 24 924 500 FCFA dont 80% de subvention du Projet d'agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE) et 20% des bénéficiaires. L'acquisition de ces équipements post récoltes et de matériels de transport au profit de ces OP va permettre de faciliter le transport du maïs des hameaux de cultures vers les centres d'agrégation au niveau départemental, mais aussi de réduire considérablement les pertes post récoltes et livrer du maïs de qualité à AGROSERV Industrie, l'acheteur principal.

La remise de ces matériels s'inscrit dans le cadre du « Projet de développement des chaînes de valeur maïs industriel intégrant systèmes d'agriculture contractuelle, d'agro-écologie et financiers durables dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades (PISAAF) ». Ce projet fait partir des douze projets de l'appel à projet 1 financés dans le cadre du Projet d'agriculture contractuelle et de la transition écologique (PACTE).

Il est mis en œuvre par le cabinet d'Ingénierie et de conseil en développement d'entreprises (cabinet ICDE), en qualité d'opérateur de projet. A en croire le coordinateur dudit projet, Marcel Minoungou, le PISAAF vise à contribuer au développement de la chaîne de valeur maïs intégrée et à accroître les revenus des producteurs par l'agriculture contractuelle, l'intensification des pratiques agro-écologiques et des systèmes financiers durables.

Le projet, de façon spécifique, va favoriser, entre autres, la professionnalisation des acteurs de la chaîne de valeur maïs grâce à la modernisation de leurs exploitations et/ou entreprises et un accès durable au financement ; il va permettre d'augmenter la productivité et la production des exploitations de maïs par la diffusion des techniques agro-écologiques intensives y compris la maîtrise des techniques post récolte. Par ailleurs, le PISAAF vise à accroître les revenus des petits producteurs de maïs en facilitant leur accès aux marchés rémunérateurs et structurés de l'industrie dans la logique de l'agriculture contractuelle et assurer un bon suivi-évaluation et une bonne gestion administrative et financière du projet.

Le PISAAF est exécuté dans les Hauts-Bassins et les Cascades et il accompagne sept organisations professionnelles (OP) dans la production et la commercialisation du maïs de qualité. Il s'agit des cinq UPPA de la région des Hauts-Bassins et des Cascades et des deux Scoops (Sinignassigui et Djiguiya).

Dans le cadre de ce projet, les OP doivent livrer chaque année 9400 tonnes de maïs à AGROSERV Industrie, pendant trois ans. Pour atteindre ces objectifs du projet, il est donc prévu des acquisitions d'équipements post récoltes et de matériels roulants au profit des OP, afin de faciliter le transport du maïs des hameaux de cultures vers les centres d'agrégation au niveau départemental, mais aussi de réduire considérablement les pertes post récoltes et livrer du maïs de qualité à AGROSERV Industrie.

C'est ainsi que le projet a décidé de subventionner l'acquisition de quinze tricycles et deux batteuses multifonctionnelles au profit de trois OP qui ont pu honorer au moins 50% de leurs engagements contractuels vis-à-vis de l'acheteur. « Ces OP bénéficiaires se sont illustrées à travers leurs taux de livraison du maïs à l'acheteur. Elles ont été performantes commercialement en termes de livraison, c'est pourquoi le projet a décidé de les accompagner avec des égraineuses pour leur faciliter l'égrainage du maïs parce qu'avant, beaucoup le faisait de façon manuelle. Cela détériorait la qualité du maïs. Le fait de stocker pendant longtemps le maïs avant d'égrainer, cela détériore la qualité surtout le problème de l'aflatoxine », a expliqué Marcel Minoungou.

Selon lui, ces équipements viennent booster le niveau de collecte pour permettre aux agriculteurs d'honorer leur engagement contractuel avec l'acheteur Agroserv. Il a expliqué que le projet PISAAF a démarré en 2020 et prend fin en juin 2023. C'est un projet financé à hauteur de 1,2 milliards de FCFA sur cofinancement des bénéficiaires finaux dont la subvention PACTE s'élève à 656 millions F CFA. Les acteurs financiers sont principalement l'Agence française de développement (AFD), l'UE, le KFW ainsi que l'Etat burkinabé qui apporte également son appui financier.

Le coordonnateur du projet a ainsi souhaité que les bénéficiaires fassent bon usage des matériels acquis. « Ce sont des biens communs qui doivent être bien gérés pour l'intérêt commun des producteurs. Il ne faudrait pas que quelques élus s'accaparent de ces équipements comme si c'était un bien personnel. On aimerait que ces équipements puissent renforcer leurs capacités, afin qu'elles puissent mieux honorer leur engagement contractuel avec l'acheteur », a-t-il souhaité.

Mamadou Sanfo, chargé du guichet deux au PACTE, a expliqué que le projet PACTE est financé à hauteur de 40 milliards de FCFA et intervient dans onze régions du pays. Ce projet, dit-il, est basé sur la professionnalisation des acteurs, notamment des vendeurs et acheteurs. C'est un projet qui favorise la contractualisation entre les producteurs et les agro-industries. Selon lui, ces matériels vont faciliter le transport des produits agricoles qui seront contractualisés avec l'acheteur qui est Agroserv. « Les tricycles remis aux OP, c'est pour permettre de faciliter le regroupement des produits dans un délai conforme au planning de livraison et les égraineuses, c'est pour permettre aux producteurs de respecter les exigences de qualité », a-t-il indiqué.

Les bénéficiaires saluent l'initiative du projet et souhaitent un PISAAF 2

Ce sont des producteurs qui repartent chez eux tout joyeux, après avoir reçu leurs matériels. Un geste qui vient à point nommé car, selon eux, le besoin se faisait sentir sur le terrain. Siakoum Ouattara est le président de l'UPPA Comoé. Il a pris la parole au nom de tous les bénéficiaires pour saluer cette initiative qui, selon lui, est la bienvenue.

« Ces tricycles vont apporter un plus dans nos activités. Avant, pour transporter nos productions, c'était un véritable problème. Avec l'acquisition de ces tricycles, cela va faciliter le travail. C'est donc une joie qui nous anime aujourd'hui et nous adressons notre gratitude à tous les acteurs qui ont contribué à l'acquisition de ces engins », s'est-il réjoui. Au nom de tous les bénéficiaires, il prend l'engagement de faire bon usage de ces tricycles.

Même son de cloche du côté de l'acheteur principal, Ali Ouédraogo, responsable du service agricole d'Agroserv Industrie. Une entreprise qui s'est engagée à s'approvisionner sur la base d'une agriculture contractuelle. Pour Ali Ouédraogo, le plus grand bénéficiaire de ces matériels demeure Agroserv Industrie dans la mesure où ces matériels vont être utilisés pour améliorer un tant soit peu la qualité et la quantité du maïs. « Les matériels vont permettre d'améliorer la qualité du maïs pour Agroserv Industrie », a-t-il souligné. Il ne manque pas d'adresser aussi des remerciements aux acteurs du projet et souhaite longue vie à ICDE.

Il a par ailleurs rappelé que depuis le début du projet, le PACTE et son partenaire ICDE ne cessent de les accompagner sur les plans équipements et renforcements de capacités. Toute chose qui a permis à sa société Agroserv Industrie « de tenir bon ». Cette cérémonie de remise de matériels a connu la présence de Zara Barry/Ilboudo, représentant du directeur régional en charge de l'agriculture des Hauts-Bassins. Pour sa part, elle a apprécié positivement le geste.

Elle reste convaincue que ce geste va permettre aux producteurs d'augmenter leur superficie de production mais aussi d'améliorer la qualité de leurs productions. Cela va augmenter également les revenus des producteurs. Au nom de son directeur, elle a remercié les acteurs du projet pour « cette initiative salutaire ». Tout en félicitant les bénéficiaires, la représentante du directeur régional en charge de l'agriculture les a invités à faire un bon usage des matériels mis à leur disposition. Chaque OP a reçu son lot de matériels avec les documents de mise en circulation.

Romuald Dofini
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Catégories: Afrique

Burkina Faso : Le transport de bétail et de vivres est suspendu dans le Nanyala

lun, 27/02/2023 - 21:00

Dans un arrêté en date du 26 février 2023, le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, suspend le transport du bétail et des vivres hors des provinces du Nanyala et du Sourou vers toute autre destination.

Plus de détails dans le document ci-après.

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Catégories: Afrique

Journée du cinéma burkinabè : Jean Emmanuel OUÉDRAOGO échange avec les professionnels du cinéma

lun, 27/02/2023 - 18:00

A l'occasion de la Journée du cinéma burkinabè, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, accompagné de son homologue en charge de la Culture de la République de Guinée, Alpha SOUMAH a rencontré les auteurs des films burkinabè sélectionnés au FESPACO 2023, ce Lundi 27 février 2023 au stand Pays du Burkina Faso, sis au Marché International du Cinéma et de l'Audiovisuel Africain (MICA).

Pour le ministre, cette rencontre a permis de découvrir et d'apprécier la diversité des formats et des thématiques des films burkinabè sélectionnés en compétition officielle.
Il a profité de l'occasion pour féliciter les professionnels du 7e art burkinabè pour la qualité de leurs oeuvres et les inviter à plus de dévouement, de professionnalisme et de détermination.

Pour finir, Jean-Emmanuel OUEDRAOGO les a exhorté à jouer leur partition en s'investissant dans la création d'œuvres filmiques traitant des sujets relatifs à la paix et à la cohésion sociale.

La Journée du cinéma burkinabè est organisée par le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme pour renforcer la promotion des œuvres filmiques et leur donner plus de visibilité sur le marché local et international.

DCRP/MCCAT

Catégories: Afrique

Bobo-Dioulasso : Des officiers de police judiciaire en fin de formation reçoivent leurs parchemins

lun, 27/02/2023 - 17:30

La première vague de la 25e promotion des stagiaires officiers de police judiciaire a effectué sa sortie de fin de formation, ce lundi 27 février 2023 au camp Kuinima de Bobo-Dioulasso. Après quatre mois de formation, ces sous-officiers de gendarmerie, titulaires du diplôme d'officiers de police judiciaire, sont désormais aptes à poser tous les actes de police judiciaire dans le cadre des enquêtes. Cette cérémonie était placée sous la présidence du ministre de la justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, garde des sceaux, représenté par le procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Didier Hien.

L'armée burkinabè se renforce davantage avec 353 officiers de police judiciaire dont neuf personnels féminins. Après une formation de quatre mois au Centre national de qualification des sous-officiers de la gendarmerie (CNQSOG), ils sont désormais prêts à exercer leur spécialité dans le domaine des enquêtes. Cette formation avait pour but de renforcer leurs capacités en matière de police judiciaire afin de leur donner plus de pouvoir dans l'exercice de la police judicaire.

C'est ainsi que lors des cours, l'accent a été mis sur les matières juridiques, notamment sur le droit civil, le droit constitutionnel, le droit administratif, le droit de succession et de libéralité, le droit pénal général, le droit pénal spécial, la procédure pénale, la police judiciaire, etc.

Les officiels lors de la cérémonie de sortie de la première vague de la 25e promotion des OPJ

Des matières militaires et professionnelles ont été également révisées, ainsi que des connaissances générales consolidées par des communications et conférences sur des thématiques variées. « Au cours de la formation, en plus des matières juridiques dispensées, les stagiaires ont pu bénéficier également de conférences et de communications sur certains sujets tels que les droits de la propriété intellectuelle, la libre circulation des personnes et des biens, la prévention de la torture, la gestion du stress, la fraude de l'or, la cyber-sécurité, la radioprotection et la sûreté nucléaire », a expliqué le chef d'escadron Emile Soudré, commandant du CNQSOG.

Cette cérémonie de fin de formation a été marquée principalement par des allocutions et la remise symbolique d'attestations aux dix premiers stagiaires de la promotion. Dans son allocution, le chef d'escadron Emile Soudré a tenu à exprimer sa gratitude à toutes les personnes qui ont concouru à la réussite de cette formation. Il a rappelé à ces récipiendaires, le rôle essentiel du soldat de la loi qu'ils doivent assurer avec professionnalisme, efficacité, dévouement et dignité, afin de porter les valeurs de la gendarmerie nationale. Selon lui, les connaissances apprises au cours de la formation vont permettre à ces officiers de police judiciaire, d'accomplir leurs missions de police judiciaire militaire avec brio.

Cette formation aura donc tenu toutes ses promesses au regard des riches modules dispensés, afin de permettre aux stagiaires de mieux faire face à leur nouvelle vie professionnelle. A l'issu des examens, les résultats donnent un taux de réussite de 100% avec 17,139 comme la plus forte moyenne et 10,150 comme la plus faible. Désormais nantis de connaissances, ces récipiendaires entendent jouer leur rôle en qualité d'officiers de police judiciaire dont la mission principale est de constater les infractions à la loi pénale, de rassembler les preuves et de rechercher les auteurs dans le strict respect des prescriptions légales.

Selon l'officier de police Makariwiè Koéta, un récipiendaire, les acquis de cette formation va renforcer leurs valeurs d'intégrité, de probité et d'impartialité dans leurs rapports avec les justiciables

C'est le 30 octobre 2022 que la première vague de la 25e promotion des officiers de police judiciaire effectuait son rentrée au CNQSOG, sis au camp Kuinima de Bobo-Dioulasso. Selon l'officier de police Makariwiè Koéta, un des récipiendaires, les acquis de cette formation vont renforcer sans doute leurs valeurs d'intégrité, de probité et d'impartialité dans leurs rapports avec les justiciables. Il a saisi cette occasion pour saluer l'encadrement et les magistrats qui ont dispensé les cours tout au long de cette formation. « Cette formation d'officiers de police judiciaire nous donne une certaine prérogative d'agir sur le terrain. Qui parle de prérogative parle de pouvoir ; nous avons beaucoup appris durant cette formation ce qui nous donne plus de pouvoir pour mener à bien nos enquêtes », a-t-il laissé entendre.

Cette cérémonie a connu la participation du procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Didier Hien, représentant le ministre en charge de la justice, du chef d'état-major de la gendarmerie nationale, Evrard Somda, des commandants de régions militaire et de gendarmerie, des directeurs de l'état-major de la gendarmerie, des autorités administratives, religieuses et coutumières de la ville de Sya, des commandants de groupements, d'unités et de sous unités, des personnels de la garnison de Bobo-Dioulasso, des parents et des connaissances de la promotion sortante.

Le procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Didier Hien, a tenu à féliciter, au nom du ministre de la justice, ces officiers en fin de formation

Le procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Didier Hien, a tenu à féliciter, au nom du ministre, ces officiers en fin de formation. Il a par ailleurs indiqué qu'au regard de la situation sécuritaire actuelle du pays, « la mise à disposition de ressources humaines qualifiées est un motif réel qui augure le retour très proche à un environnement pacifié, pour le plein épanouissement des citoyens et le développement de la nation ». S'adressant aux OPJ, il les a invités à être très efficaces dans l'exercice de leur fonction de police judiciaire. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Éducation au Burkina : Des encadreurs du ministère de l'Education nationale bientôt outillés dans leurs domaines

lun, 27/02/2023 - 17:30

Les encadreurs du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales du Burkina Faso vont bénéficier, du 27 février au 3 mars 2023, d'une formation dans le domaine de l'approche curriculaire. Cette formation a débuté ce lundi 27 février à Ouagadougou en présence du secrétaire général dudit ministère.

Renforcer les capacités des responsables du ministère dans le domaine de l'approche curriculaire, c'est l'objectif de cette formation des encadreurs du ministère de l'Education nationale. Il s'agit pour le directeur du Bureau international de l'éducation (BIE) de l'UNESCO, Ydo Yao, après cette formation, de rendre disponible une masse critique d'expertises nécessaires pour travailler avec l'appui du BIE si le pays le souhaite, sur différents chantiers pour une meilleure qualité de l'éducation au Burkina Faso.

« Il est clairement ressorti des discussions que l'éducation ne peut être transformée que si les curricula le sont avant tout. Le BIE s'est donc résolument engagée à soutenir les Etats membres de l'Unesco, notamment les pays africains (priorité de l'UNESCO), dans leur quête d'une éducation plus pertinente sous-tendue par des systèmes éducatifs plus résilients, qui résistent aux pandémies (comme la Covid) et aux catastrophes naturelles qui, malheureusement, vont se multiplier en impactant les systèmes éducatifs », a expliqué Ydo Yao.

Ydo Yao,directeur du bureau international de l'éducation (BIE) de l'UNESCO.

Pour le directeur du Bureau international de l'éducation (BIE) de l'UNESCO, cet atelier va former une masse critique d'experts burkinabè capables d'effectuer un travail pour la transformation de la qualité de l'éducation au Burkina Faso.

« Pour cette formation qui commence pour l'instant en cinq jours qui va se poursuivre pendant trois mois, les thématiques de la formation vont concerner les questions curriculaires depuis l'élaboration de curricula, les réformes curriculaires, les questions de suivi-évaluation, les questions de matériel pédagogique », a-t-laissé entendre.

Pour le directeur de cabinet du ministre en charge de l'éducation nationale, Dr Souleymane Coulibaly, la mise en application de ce nouveau dispositif commandait l'écriture de nouveaux contenus de l'éducation fondés sur les résultats probants des pédagogies novatrices.

« La mise en confiance de l'apprenant dans le processus d'apprentissage, le passage d'un paradigme de la transmission verticale des savoirs à celui de l'apprentissage et à la centration sur l'apprenant, de la conception de programmes éducatifs axés sur le développement de savoirs, savoir-faire et savoir être intégrés, de la liaison de la théorie et de la pratique, la professionnalisation et la prise en compte des savoirs endogènes constituent les principaux axes de la réforme des curricula qui devrait faciliter la transformation de l'école », a expliqué Dr Coulibaly Souleymane.

Selon le directeur de cabinet du ministre en charge de l'éducation nationale, l'urgence de cette réforme a été par la suite soulignée par l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui, au regard de la faible compétitivité de nos économies, a perçu la nécessité de questionner l'efficacité des politiques éducatives en vigueur et a tiré la conclusion selon laquelle les systèmes éducatifs de nos pays ne permettaient pas de réaliser un véritable développement.

Carine DARAMKOUM
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Mise en œuvre des projets et programmes : L'Initiative masse critique des professionnels des projets et programmes de développement lancée

lun, 27/02/2023 - 16:00

Le ministre de l'économie, des finances et de la prospective, Aboubacar Nacanabo, a officiellement lancé ce 27 février 2023, l'Initiative masse critique des professionnels des projets et programmes de développement (IMCP). L'IMCP qui bénéficie de l'accompagnement de la Banque mondiale, vise à combler l'insuffisance des spécialistes intervenant dans la mise en œuvre des projets, dans les domaines de la gestion foncière, l'audit interne, la passation de marchés, la sauvegarde environnementale et le suivi-évaluation.

La mise en œuvre des projets et programmes de développement contribue à l'amélioration des conditions de vie des populations. Cependant, on note qu'il existe peu ou pas de spécialistes dans certains domaines pour assurer une mise en œuvre efficiente de ces projets. C'est fort de ce constat que le gouvernement burkinabè, appuyé par la Banque mondiale, a pensé et matérialisé l'Initiative masse critique des professionnels des projets et programmes, lancée ce jour.

Aboubacar Nacanabo, ministre de l'économie, des finances et de la prospective

Selon le ministre de l'économie, Aboubacar Nacanabo, ce sont au total 225 professionnels, soit 45 dans chacune des fonctions clés de gestion des projets, qui seront formés dans le cadre de l'IMCP. La formation qui dure un an, comprendra trois mois de cours théoriques et neuf mois de stage pratique dans une unité de gestion de projet. Peuvent prétendre aux différentes formations, les fonctionnaires de catégorie A1 ainsi que les jeunes diplômés titulaires d'une maitrise ou d'un master. Ce qui va permettre donc, pense Aboubacar Nacanabo, de non seulement accroître la capacité de l'administration publique en renforçant les compétences de ses ressources humaines, mais aussi d'augmenter l'employabilité des jeunes diplômés.

Maimouna Mbow Fam, représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso

La formation des spécialistes sera assurée par les universités Thomas Sankara et Joseph Ki-Zerbo, ainsi que l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF). Le Pr Pam Zahonogo, représentant des trois structures de formation, a rassuré le ministre de l'économie, que la formation qui sera dispensée sera de qualité, avec l'élaboration et la mise en œuvre de modules adaptés. Il a aussi laissé entendre, que la sélection des auditeurs se fera dans la plus grande transparence, par la mise en place de comités de sélection.

Le ministre de l'économie échangeant les parapheurs contenant les partenariats de collaboration avec le président de l'université Thomas Sankara

Pour la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina, Maïmouna Mbow Fam, l'IMCP vient en réponse à une problématique récurrente lors des évaluations de son institution et qui constitue une cause de contreperformance : la faible existence de ressources humaines en qualité et en quantité suffisantes, pour une mise en œuvre réussie des projets et programmes de développement. C'est pourquoi, la Banque mondiale a choisi d'accompagner le gouvernement burkinabè dans sa mise en œuvre. « C'est une belle initiative que la Banque mondiale accompagne et compte vivement sur le leadership du gouvernement pour attirer d'autres partenaires afin d'aller à l'échelle. Pour sa part, la Banque mondiale réaffirme sa volonté de poursuivre son accompagnement pour les promotions à venir en prenant également en compte les besoins des collectivités territoriales », a-t-elle ajouté.

Une membre de la première cohorte recevant son certificat de fin se formation des mains du ministre de l'économie

Au cours de la cérémonie de lancement de l'IMCP, le ministre de l'économie a procédé à la signature d'accords de partenariats avec les institutions qui vont assurer la formation des professionnels. La première cohorte, formée à l'université Thomas Sankara en passation de marchés et forte de 14 personnes, s'est aussi vu remettre des certificats de fin de formation.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

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Dédougou : Une unité de broyage au bonheur des femmes

lun, 27/02/2023 - 12:52

Le recyclage de matériau plastique est une source de survie pour des femmes dans la ville de Dédougou. Mahamadou Sanogo excelle dans cette activité. Il emploie une trentaine de personnes, dont des femmes déplacées internes, dans son unité de broyage. Lefaso.net est allé à la rencontre des acteurs le mercredi 22 février 2023.

L'atelier de broyage de matériaux plastiques usagés de Mahamadou Sanogo est à quelques jets de pierre de l'unique château de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) à Dédougou. Située au secteur n°2 en plein cœur de la ville, à proximité d'un terrain crevassé, englouti de hautes herbes séchées, c'est une entreprise à ciel ouvert. Un hangar de quelques dizaines de tôles, une maisonnette et des tas de matériau en plastique de toutes sortes d'objet, c'est tout ce qu'on retrouve sur les lieux. A cela s'ajoutent la broyeuse et l'équipe de travailleurs constituée essentiellement de femmes. Parmi elles, des déplacées internes.

De ce lieu, non extraordinaire à première vue, vingt-cinq personnes tirent, tous les jours, leur pitance quotidienne. « L'idée de mettre sur pied une entreprise comme celle-ci vient du fait que je veux donner la possibilité à d'autres personnes de gagner ne serait-ce que modestement leur vie », indique le propriétaire des lieux, Mahamadou Sanogo.

Propriétaire de l'atelier de broyage, Mahamadou Sanogo veut compter sur l'aide des autorités pour développer son entreprise

Depuis 2020, l'entrepreneur Sanogo fait tourner sa machine à broyer pour le bonheur de quelques dizaines de personnes, dans un espace sans clôture jonché, par endroits, de morceaux de bouteilles. Par prudence, il faut se protéger avec des chaussures de sécurité pour être à l'abri d'éventuelles blessures à la bouteille cassée. Mais hélas ! Ceux qui y travaillent ne portent que de simples nu-pieds. « Nous sommes conscients que nous devons porter des chaussures de sécurité et des gants. Mais, nous n'avons pas encore suffisamment de moyens pour nous acheter ces matériels de protection », s'est excusé le manipulateur de la broyeuse, Abdoulaye Zoungrana, tout couvert de poussière.

« Ce travail m'a sauvé »

Malgré les potentiels risques liés à la sécurité au travail, les employés semblent voir plus les avantages pécuniaires liés au métier ; leur permettant de pouvoir empocher à la fin de chaque journée de travail, la somme de 1 000 f CFA. « Il y a longtemps que nous travaillons sur ce site, mais rien de grave ne s'est encore produit. Nous souhaitons qu'il en soit ainsi pour toujours », espère Zoénabou Rakistaba.

Pour Zoénabou Rakistaba, c'est peut-être peu ce qu'elle gagne, mais c'est le fruit de son travail

D'après elle, le gain journalier par personne est passé de 750 f CFA à 850 f CFA pour atteindre 1 000 f CFA aujourd'hui. Cet argent, obtenu à la sueur de son front, permet à dame Rakistaba de participer à la gestion et au bien-être de sa famille, selon ses dires. « Ce travail me permet de scolariser mes enfants. Je l'utilise pour certaines dépenses familiales », poursuit-elle avec fierté.

A la différence de Zoénabou Rakistaba, habitante d'un quartier périphérique de la ville de Dédougou, sa coéquipière Kilé Kanko est une déplacée interne venue de la commune rurale de Sanaba dans la province des Banwa. « Ce travail m'a sauvé », affirme-t-elle spontanément. Kilé Kanko, devenue veuve, doit faire face aux charges familiales. Grâce à ce job, elle tire son épingle du jeu tant bien que mal, depuis son arrivée forcée à Dédougou après les attaques terroristes qui ont visé son village. « Ce travail me permet de nourrir mes enfants et d'honorer le loyer à la fin de chaque mois », tranche celle qui ne tarit pas d'éloges pour le propriétaire de l'atelier. Comme ces deux employées, les femmes sont nombreuses, notamment les mères déplacées, à vanter l'utilité de l'atelier de broyage mis sur pied par Mahamadou Sanogo.

Malgré l'âge avancé, ces femmes bossent dur

C'est pourquoi la trentaine de femmes dont des femmes déplacées internes restent engagées sur le site de broyage. Leur âge avancé n'a pas eu raison de leur détermination dans l'exécution des différentes tâches au sein de l'entreprise. Au sein de la boîte, le travail se fait à la chaîne. Munies de machettes, les unes s'affairent à réduire en morceaux des bidons de 20 litres et autres sortes de plastiques. D'autres se chargent de les transporter jusqu'à la machine à broyer. Une troisième équipe de femmes intervient après le broyage. Elles passent au tamis le produit broyé. Un quatrième groupe termine le cycle avec la mise en sac de la matière broyée. Le tout rythmé par les grondements assourdissants du moulin à broyer piloté par Abdoulaye Zoungrana.

Sur ce site, les jours passent et se ressemblent. Ces femmes issues de milieu défavorisé commencent le service à 8h pour ne finir qu'à 16h avec une pause de deux heures entre 12h et 14h.

Mariam Yirya craint la fermeture de l'entreprise à cause de l'insécurité

Effets de l'insécurité dans la région

Mais, la dynamique de départ ne fait que s'estomper, depuis un certain temps à cause de la situation sécuritaire dans région de la Boucle du Mouhoun.

Selon le chef de l'atelier, son usine s'approvisionne en matières premières dans des localités comme Tougan, Gassan, Nouna et Djibasso. Maintenant que presque toutes ces localités sont soit inaccessibles soit vidées de leurs populations, l'entreprise prend le coup en pleine face. « La matière dont nous avons besoin pour travailler ne vient plus ou encore n'est pas à portée de main. C'est avec le peu que nous gagnons à l'intérieur de la ville de Dédougou que nous fonctionnons », se désole Mahamadou Sanogo. La donne sécuritaire a fait opérer des réaménagements au sein de l'atelier. « L'année passée, nous avons beaucoup travaillé. Il y avait plus de femmes qu'aujourd'hui. Mais, comme il y a moins de travail cette année, j'ai divisé l'équipe actuelle en deux groupes. Même avec cela, nous ne pouvons pas démarrer la machine tous les jours par manque de matière à broyer », regrette-t-il. Il n'est pas le seul à ressentir l'impact de l'insécurité sur la marche de l'entreprise. « On aurait voulu travailler tous les jours, mais la situation sécuritaire fait qu'il n'y a pas de matière en permanence. Ça ne nous arrange pas », a déploré Mariam Yirya, la tête entièrement ceinte d'un foulard qui ne laisse voir que son visage.

Ce boulot permet à la veuve Kilé Kanko de s'occuper de sa famille

A cet obstacle de terrain, se greffent le manque de ressources financières pour clôturer l'atelier et une tracasserie administrative dont Monsieur Sanogo dit être victime. « Les services environnementaux nous causent beaucoup de soucis avec les questions de papiers », a déclaré cet entrepreneur de trente-quatre ans. Il explique avoir fait une déclaration qui l'autorise à ouvrir son atelier, mais ce document ne l'exempte pas de contrôles onéreux au cours du transport de sa marchandise vers Ouagadougou et souvent en direction d'autres pays comme le Ghana. En ce qui concerne l'obtention de l'attestation qui pourrait le libérer définitivement de cette situation qu'il traîne comme une bosse d'ordre administratif, Mahamadou Sanogo décrit le processus très protocolaire, coûteux et aux rebondissements non maîtrisables.

Yacouba SAMA

Catégories: Afrique

8 mars 2023 : "Woman day" pour valoriser la jeune femme modèle du Centre-ouest

lun, 27/02/2023 - 12:52

L'agence Milania Events était face à la presse le vendredi 24 février 2023, pour présenter les grandes articulations de la première édition de Woman day. « Entrepreneuriat féminin et défi sécuritaire : quelle stratégie pour une meilleure contribution des femmes au développement du Centre-ouest ? », est le thème retenu par le comité d'organisation pour cette édition prévu le 8 mars 2023, journée internationale de la femme.

Valoriser la femme dans son entièreté, contribuer à son épanouissement au regard des multiples conditions difficiles qu'elle vit…, l'agence Milania Évents l'a bien compris à travers son projet Woman day. Selon la promotrice Sonia Zongo, Woman day est une journée de la jeune femme modèle du Centre-ouest qui se tiendra le 8 mars 2023 à Koudougou. A l'entendre, l'objectif est de promouvoir le leadership et l'entrepreneuriat féminin dans la région du Centre-ouest. Plusieurs activités sont programmées pour magnifier la femme du Centre-ouest lors du 8 mars, journée internationale de la femme.

Selon le comité d'organisation, la conférence publique prévue se tenir le 8 mars à 10h, est l'activité phare de cette journée. Cette conférence se tiendra sous le thème : « Entrepreneuriat féminin et défi sécuritaire : quelle stratégie pour une meilleure contribution des femmes au développement du Centre-ouest ? », avec des partages d'expériences de femmes modèles.

Sonia Zongo la promotrice de Woman day et P-DG de Milania Events

D'autres activités sont retenues telles que le dépistage gratuit du cancer du sein et du col de l'utérus suivi d'une sensibilisation, une formation en saponification au profit de jeunes femmes vulnérables et déplacées internes. De même, un concours de slam et d'art culinaire est prévu et ne sera ouvert qu'aux jeunes femmes de la région du Centre-ouest. Pour clore en beauté cette journée, une soirée gala se tiendra. Cette soirée gala sera rythmée par la révélation de la jeune femme modèle de l'année 2022, des récompenses, des témoignages, des prestations d'artistes et un défilé de mode.

Selon le comité d'organisation, ces activités permettront, de façon spécifique, de promouvoir l'auto-emploi, le savoir-faire artistique des femmes et des jeunes filles, de valoriser le leadership féminin et d'améliorer les conditions de vie socio-économiques des femmes et jeunes filles dans le Centre-ouest. Ces activités permettront aussi de sensibiliser les femmes et les jeunes filles à mener une vie plus saine et à faire évoluer leurs habitudes sanitaires. C'est aussi une journée dédiée à la promotion des produits et mets locaux.

Les hommes et femmes de média présents à cette conférence de presse

« Il existe des femmes battantes, modèles, inspirantes méconnues. A travers le Woman day, nous voulons mettre en lumière toutes ces étoiles cachées. Nous voulons revaloriser toutes ces héroïnes dans l'ombre », a estimée Sonia Zongo, tout en soulignant qu'elles sont des exemples à suivre pour cette génération en perte de valeurs. La promotrice n'a pas manqué de souligner que cette activité concerne autant la femme urbaine que la femme rurale. À cet effet elle a ajouté que plusieurs actions ont été menées afin de mobiliser le maximum de femmes. Pour Madi Tapsoba, membre du comité d'organisation, c'est le début d'un mécanisme qui permettra de mobilier les femmes rurales.

Cependant, sur un budget prévisionnel total de 10 570 000 de francs CFA, le comité d'organisation affirme n'avoir couvert que 25% du budget. « Nous ne savons pas s'il sera bouclé, mais une chose est sûre, nôtre volonté de tenir cette première édition de Woman day cette année est définitivement bouclée », a-t-il affirmé.

Photo de famille des membres du comité d'organisation

Notons par ailleurs que Milania Events est une agence d'hôtes et d'hôtesses (49 garçons et 272 filles) en majorité composée d'un personnel juvénile très engagé, avec pour mission d'offrir un accueil événementiel chaleureux en matière de professionnalisme. L'agence est représentée dans quatre villes (Ouagadougou, Bobo, Koudougou, Dédougou) du Burkina et a son siège basé à Koudougou. Milania Évents évolue également dans le domaine de la décoration événementielle et dans l'événementiel tout en restant focus sur le volet social, éducatif et humanitaire.

Prince Omar
Koudougou
Lefaso.net

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Appel d'offres pour la réalisation de deux (02) magasins de stockage d'une capacité de 100 tonnes avec aire de séchage de 50m²

lun, 27/02/2023 - 10:30

DOSSIER D'APPEL D'OFFRES N° BFVK-001-DAO-SNV-2023-PGLRF POUR LA REALISATION DE DEUX (02) MAGASINS DE STOCKAGE D'UNE CAPACITE DE 100 TONNES AVEC AIRE DE SECHAGE DE 50m²DANS LA COMMUNE DE GOMPOSOM ET TENSOBENTENGA.

SNV est une organisation partenaire du développement global investie d'une mission, qui est ancrée dans les contextes et les sociétés où nous travaillons. En nous inspirant des principes transformationnels et des objectifs fixés par les ODD, nous nous engageons à développer des systèmes agroalimentaires résilients qui garantissent la sécurité alimentaire et une nutrition appropriée ;

à accroître la fiabilité et la disponibilité des systèmes d'approvisionnement en eau et d'assainissement pour atteindre une quantité et une qualité acceptables ;

et à améliorer l'accès aux énergies durables et d'un coût abordable pour tou∙te∙s. Actifs au Burkina Faso depuis 1970, nos projets couvrent l'ensemble du pays. Nous avons des bureaux à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya, Fada N'Gourma et Dédougou avec des équipes résilientes et pluridisciplinaires composées à plus de 90% de personnel national.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet de gouvernance locale des ressources forestières (PGLRF) ou WEOOG-PAANI en langues locales, exécuté par le Consortium Tree Aid (Lead), SNV et UNCD, SNV apporte son expertise dans la valorisation des produits forestiers non ligneux à travers les chaines de valeur inclusives. L'objectif du projet est d'améliorer les conditions de vie des populations riveraines des massifs forestiers à travers les investissements dans les forêts et la valorisation des produits forestiers non ligneux et ce, dans l'optique de la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).

SNV, agissant en qualité de Maitre d'Ouvrage lance le présent appel d'offres pour les travaux de construction de deux magasins de stockage de 100T chacun avec une aire de séchage de 50m²dans les communes de Tansobentenga et de Gomponsom dans les régions du centre est et du Nord.

La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques ou morales ou groupements desdites personnes pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension et en règle vis-à-vis de l'administration de leur pays d'établissement ou de base fixe. Ils doivent être agréés au minimum dans la catégorie B3 du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme

Les travaux sont repartis en deux (02) lots distincts et indivisibles comme suit :

Le délai d'exécution est de Deux (02) mois hors jours d'intempérie pour chacun des lots.

Les soumissionnaires éligibles, intéressées sont invitées à télécharger le DAO et Annexes à travers le lien suivant : https://urlz.fr/kUJ1 ou à le retirer au secrétariat de SNV, sise à Ouaga 2000, Sect. 54, Av. SARE Elie, Porte 437 01 BP 625 Ouagadougou 01- Burkina Faso, Tel : 25409263 ou écrire : syonli@snv.org et bguiro@snv.org.

1. Les offres techniques et financières doivent être rédigées en français et présentées en un (01) original et deux (02) copies dans une enveloppe avec mention « REPONSE A L'APPEL D'OFFRE POUR LA REALISATION DE MAGASIN DE STOCKAGE ET DE CONSERVATIONS (PRECISER LE LOT ET L'INTTUTILE DU LOT) », conformément aux instructions aux soumissionnaires, et devront parvenir au secrétariat de SNV, au plus tard le 16 mars 2023 à 12HOO. En cas d'envoi par la poste ou autre mode de courrier, la SNV ne peut être responsable de la non-réception de l'offre du soumissionnaire ;

2. Les offres doivent être rédigées en français et présentées en un (01) original et deux (02) copies, conformément aux instructions aux soumissionnaires, et devront parvenir ou être remises au secrétariat de la SNV, au plus tard le jeudi 16 mars 2023 à 15h00.

En cas d'envoi par la poste ou autre mode de courrier, la SNV ne peut être responsable de la non-réception de l'offre du soumissionnaire.

3. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai de 120 jours, à compter de la date de remise des offres.

4. SNV se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent Appel d'offres.

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ENAM : Voici les dates de la rentrée académique 2022-2023 pour les candidats nouvellement admis

lun, 27/02/2023 - 09:30

COMMUNIQUE

Le Directeur général de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM), a le plaisir d'informer les candidats nouvellement admis aux concours d'entrée à l'ENAM et les inscrits sur titre de la session 2022 tous cycles confondus, que la rentrée académique 2022-2023 se tiendra à Ouagadougou et dans les Instituts régionaux d'Administration (IRA) des Hauts-Bassins (Bobo-Dioulasso) et de l'Est (Fada N'Gourma) conformément au programme ci-après :

1) Jeudi 9 mars 2023

• Montée des couleurs nationales à 7 heures ;
• Vérification des présences ;
• Informations administratives et pédagogiques ;
• Informations sur le règlement intérieur ;
• Information sur les enseignements ;
• Informations sur le régime des stages.

2) Vendredi 10 mars 2023

• Montée des couleurs nationales à 7 heures ;
• Vérification des présences ;
• Échanges avec les Ministres (45 minutes avec mon Ministre) ;
• Conférence inaugurale avec le Pr Laurent BADO sur le thème : « L'engagement dans un contexte de crise des valeurs ».

3) Lundi 13 mars 2023 début des cours à 7h30mn

Le Directeur général invite l'ensemble des élèves admis à prendre les dispositions nécessaires pour prendre part à cette importante rencontre et souhaite à toutes et à tous une bonne et fructueuse année académique.

Pour le Directeur général et P/O
Le Secrétaire général

Salif OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

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Décès de Diallo Moussa : Remerciements

lun, 27/02/2023 - 07:30

Le chef de Barkoundouba

La grande famille DIALLO à Barkoundouba, Ziniaré, Ouaga, Bobo, en côte D'ivoire, aux Etats Unis

Les grandes familles : koita, Bousoum à Dori, Ouaga et en Côte d'ivoire
Le grande famille Sinaré à Silmiougou, Ziniaré, et Ouaga

Le veuve DIALLO Penda à Ouagadougou, DIALLO Abdoulaye millitaire à la retraite à Somgandé,

El Hadji DIALLO Amadou Baba à Dapoya, Mme Somé Fati à Ouaga remercient du fond du cœur tous ceux qui les ont soutenus lors de la maladie, du décès de leur grand-père, père, frère, fils l'Adjudant- chef Major à la Retraite Diallo Moussa le 18 février suivi de l'inhumation et du Doa le 19 février à Ouagadougou.

Les remerciements vont également aux familles alliées : Nikiema, Békoené, Dikoelé, Mékoilé, Kantiono, Tall, Barry Koné, Ouédraogo, Carama, Evans, Zongo, Diallo ……

Aux amis de la famille : M. Waré Boureima, Hadja Diallo Fatoumata, M. Somé Goumon.

La famille remercie L'iman EL hadji Congo et toute la communauté musulmane et les jeunes de Palagalayiri, les voisins, les anonymes.

Puisse Dieu vous le rendre au centuple !

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Décès de TAPSOBA François Xavier alias Epervier noir : Remerciements

lun, 27/02/2023 - 07:30

"Heureux celui qui se sait aimé de Dieu"

Le Naaba de Baguemnini
Le Naaba de Guiennesse
La grande famille COMPAORE à Baguemnini, Nagbangré, Widtenga, Saponé et Ouagadougou

Le Naaba SONRE TANSOBA de Zamnogho(Armand Roland Pierre BEOUINDE)
Les grandes familles GHILAT, PARE, REMEN, DEME à Lilles, Abidjan et Ouagadougou.
Paul Bazzo et Marie Dominique VANDENDAELE à Bordeaux

La famille DUVAL à Paris et en France
La famille DAMIBA à Ouagadougou et Koupéla
La famille OUEDDOUDA à Kaya et Ouagadougou
La famille KUDAWOO à Ouaga, Abidjan, Bobo et Bamako
La famille BASSOLE à Ouaga et Abidjan
Les familles alliées TRAORE, YAMEOGO, TAMBIRE, NIKIEMA, YAGUIBOU, KANKOU, DUVAL, TOURE, KABORE.

La veuve Mme Tapsoba née Ghilat Lucienne Joseph à la patte d'oie
Les enfants, petits enfants et arrières petits enfants neveux et nièces.
M. Alidou Zoungrana à Cotonou
M. David Barry et famille à Ouagadougou et Bruxelles
La famille de feu Bonaventure OUEDRAOGO et frères

Expriment leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques d'amitié, de sympathie, de compassion, de soutien spirituel, moral, matériel et financier lors du décès et des obsèques de leur frère, cousin, oncle, époux, père, grand-père, arrière-grand-père et ami TAPSOBA François Xavier alias ‘'l'Epervier noir'' précédemment agent commercial à la SOCIBE (ex SOVOLCI), chroniqueur sportif à la RNB, ancien footballeur international et de l'ASFA YENNENGA, PDG de POOL TANSOBA

Rappelé à Dieu le mercredi 1er février 2023 à Ouagadougou et inhumé le mardi 7 février 2023 à Ouagadougou au domicile familial.

Les remerciements vont particulièrement à :
Son Excellence M. Rock Marc Christian KABORE et son épouse ;
Son Excellence M. Djibrina BARRY
M. Seydou DIAKITE
M. Yacouba BARRY
Honorable Abdoulaye MOSSE
M. Moise SANDWIDI

Abbés : Cyril Sam , Bernard Yanogo et Jules Simporé ;
M. le Directeur General de la SONAR et son personnel ;
M. le Directeur de la police Municipale de Ouagadougou ;
M. Thomas VIO PDG de la société TOVIO équipementier ;
La CCB Saint Hyacinthe de la patte d'oie ;

La Chorale Notre Dame des Apôtres de la patte d'oie ;
Anciennes gloires du football ;
Le comité central, l'équipe de l'ASFA YENNENGA et tous les acteurs du football burkinabè

L'AJSB (Association des journalistes sportifs du Burkina) ;
Aux journalistes de la RTB radio ;
La télévision BF1 ;
Voisins, voisines des quartiers patte d'oie, Kossodo, cité AN III, Bilbalgo, kologh naaba, samandin, saint-Léon, ouidi et tanghin.

Aux collègues, anciens collègues de service aux amis de la famille du défunt ;
Aux différentes délégations qui ont effectuées le déplacement à Ouagadougou ;
La famille se garde de citer des noms de peur d'en oublier.
Que le Seigneur dans son infini miséricorde, leur rende au centuple leurs bienfaits.
Des messes seront dites pour le repos de l'âme du défunt aux lieux et heures ci-après :

Paroisse Notre-Dame des Apôtres
Jeu. 23/02/2023 à 5h45
Ven. 24/02/2022 à 5h45
Sam. 25/02/2023 à 18h30
Dim. 26/02/2023 à 7h & 9h
Lun. 27/02/2023 à 5h45
Mar. 28/02/2023 à 5h45

Mer. 01/03/2023 à 5h45
Jeu. 02/03/2023 à 5h45
Sam. 04/03/2023 à 18h30
Dim. 05/03/2023 à 7h & 9h

Saint Jean Paul II
Dim. 26/02/2023 à 11h
Dim. 05/03/2023 à 11h
Dim. 12/03/2023 à 11h

Paroisse Saint Albert le Grand Rotonde
Jeu. 23/02/2023 à 13h
Dim. 26/02/2022 à 8h30
Lun. 27/02/2023 à 13h
Mer. 01/03/2023 à 13h
Jeu. 02/03/2023 à 13h

Paroisse Jean XXIII
Ven. 03/03/23 à 18h30
Dim. 19/03/23 à 9h
Dim. 26/03/23 à 9h

Union de Prières.

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Secteur agro-sylvo-pastoral : Le président décline sa vision de permettre à chaque Burkinabè de bien manger et à sa faim

lun, 27/02/2023 - 00:47

Le président de la transition, capitaine Ibrahim Traoré, a échangé ce vendredi 24 février 2023 à Ouagadougou avec les acteurs du monde rural. Il s'est agi pour le chef de l'État de décliner sa vision pour le secteur et, en retour, recueillir les préoccupations de ses animateurs.

Dans son compte-rendu de la rencontre à huis clos d'un peu moins de deux heures, le ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dr Dénis Ouédraogo, a confié que ce dialogue direct a permis au président de clarifier sa vision pour le secteur. Le président veut que les Burkinabè puissent transformer fondamentalement le secteur agro-sylvo-pastoral, de sorte à permettre à chaque Burkinabè de manger à sa faim, d'avoir de la nourriture de qualité et de produire diversifié pour répondre aux besoins nutritionnels.

« Il a donc donné des orientations en réponses aux questions des acteurs. Globalement, il s'agit des questions de productivité, en utilisant les possibilités offertes par la recherche ; parce qu'il y a beaucoup de résultats de recherches adaptés à notre contexte, que nous n'utilisons pas suffisamment. Donc, nous allons œuvrer à valoriser les résultats de la recherche pour ce qui concerne le domaine agro-sylvo-pastoral », relaie le ministre Dénis Ouédraogo.

Le ministre Dénis Ouédraogo (aux micros) et celui délégué chargé des ressources animales, Dr Amadou Dicko.

Selon le chef du département de tutelle, les questions du financement et du foncier ont également été posées. « Nous avons aujourd'hui deux principaux instruments pour le financement, à savoir la banque agricole du Faso et le Fonds de développement agricole. Mais à ce niveau, il y a quelques difficultés et le président a promis que des mesures fortes seront engagées, en plus de ce qui est fait déjà, pour permettre à la banque agricole de répondre véritablement aux besoins de financement des acteurs et également de renforcer le Fonds de développement agricole », détaille le ministre Ouédraogo, avec à ses côtés, le ministre délégué chargé des ressources animales, Dr Amadou Dicko.

Au niveau du foncier, les échanges ont mis en exergue la thésaurisation des terres et l'action des sociétés immobilières. « Plusieurs personnes ont pris des terres, qu'elles ont juste clôturées et c'est vacant. Les sociétés immobilières, lorsque la ville s'étend, on ne considère plus les terres agricoles, on rase et on continue », déplore le porte-à-porte de la rencontre.

En lien avec la situation sécuritaire, le ministre Dénis Ouédraogo a expliqué l'impact de l'action terroriste sur la production et l'écoulement dans certaines localités. Il a, sur ce point également, noté que des opérations sont, selon le président de la transition, en cours pour libérer les zones, de sorte à pouvoir produire la prochaine saison des pluies. D'où l'appel aux personnes qui se trouvent dans les forêts, à les libérer pour permettre les opérations et ensuite leur retour serein, une fois les actions terminées.

O.L.O.
Lefaso.net

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Burkina Faso : « Il faut bouter hors de nos palais, les présidents au service de la France-Afrique », lance Trait d'union des leaders africains

lun, 27/02/2023 - 00:45

L'organisation de la société civile Trait d'union des leaders africains (TULA) était face à la presse ce vendredi 24 février 2023 pour évoquer les défis actuels des peuples africains en général et ceux du Sahel en particulier. Nouvellement créée, cette OSC se veut panafricaniste et tournée vers la fédération des peuples africains.

Face à la presse, l'OSC Trait d'union des leaders africains (TULA) s'est principalement attelée sur trois points. Selon les responsables de TULA, il s'agit de mener des combats pour l'indépendance véritable et pour la dignité des peuples africains. « Nous n'allons pas nous décourager et nous n'allons plus laisser nos leaders à la merci, ni de l'impérialisme blanc, ni de l'impérialisme noir au service de la France-Afrique », a lancé Moumouni Boly, président de ce mouvement de la société civile.

Moumouni Boly, président de l'organisation TULA

Les trois points abordés par les conférenciers du jour sont d'ordre politique, économique et sur le plan de la sécurité et de la cohésion sociale. Sur le plan politique, TULA a tout d'abord encouragé les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée à accélérer leur coopération afin d'aboutir à une fédération. Il demande aussi de transmettre les accords coloniaux aux parlements respectifs des pays africains afin que les peuples soient informés sur ces accords qui selon eux, sont toujours fonctionnels et contraires aux intérêts des peuples africains, etc.

Le présidium lors de ce point de presse

Sur le plan économique, Moumouni Boly, président de TULA et ses camarades ont invité les pays de l'Afrique de l'Ouest à envisager la création d'une monnaie sous-régionale en remplacement du franc CFA. Trait d'union des leaders africains a également exigé le rapatriement des devises africaines logées au Trésor français et la revue des accords avec les multinationales « qui écument nos pays au détriment de nos entreprises nationales qui, pourtant sont plus bénéfiques pour nos Etats ». « Il faut bouter hors de nos palais les présidents au service de la France-Afrique », lancent-ils.

Les membres et sympathisants du mouvement, présents à cette conférence de presse

Sur le plan sécuritaire, cette nouvelle organisation de la société civile créée en février 2023 soutient que la transition dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré est sur la bonne voie avec notamment le recrutement et la formation des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), l'acquisition de nouveaux matériels militaires, etc. Par conséquent, elle appelle tous les Burkinabè « à se départir des accointances avec ces ennemis du Burkina Faso et de l'Afrique qui sèment partout, terreur et désolation ». Elle adresse ses félicitations aux FDS et VDP engagés dans la reconquête du territoire national.

Photo de famille avec Yéli Monique Kam venue apporter son soutien au mouvement

Tout en invitant les partis politiques à soutenir la transition, TULA se réjouit de l'adhésion des Burkinabè de tous bords à l'effort de guerre sollicité par le gouvernement.
Trait d'union des leaders africains a pour vocation la veille citoyenne, la sensibilisation. Elle dit vouloir faire ce que les devanciers n'ont pas pu faire, arriver à une indépendance véritable des Etats africains, aller vers les fédérations, etc.
Pour ce faire, TULA entend travailler en tandem avec tout regroupement panafricain qui partage sa vision, qui est principalement celle de l'indépendance politique, économique et culturelle du continent africain.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Celebrities Days : Le Fespaco déroule le tapis rouge aux actrices et figures de l'ombre du cinéma

lun, 27/02/2023 - 00:44

Tapis rouge, projecteurs, costumes et robes sur-mesure, séances photos… Le Fespaco a célébré, ce dimanche 26 février 2023, à l'hôtel de ville de Ouagadougou, les professionnelles qui font la fierté du cinéma africain. Plusieurs trophées de mérite ont été décernés à des actrices, mais aussi à des figures de l'ombre qu'on ne voit pas toujours à l'écran. C'était en présence de l'invitée spéciale, la Malienne Aïchata Haïdara /Cissé et sa compatriote, l'artiste musicienne et comédienne Fatoumata Diawara.

Organisées pour la première fois en 2017, les « Celebrities Days » ou les journées des célébrités se sont imposées au fil du temps comme l'une des articulations majeures du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Ce dimanche 26 février, les professionnelles du cinéma, ces héroïnes du 7e art étaient à l'honneur. Une belle brochette de stars du cinéma, de la musique, du théâtre, de l'humour, de la mode… se sont réunies à la mairie centrale de Ouagadougou.

Georgette Paré, coordonnatrice des "Celebrities Days" a salué le professionnalisme des femmes du cinéma africain

Selon la coordonnatrice Georgette Paré, les « Celebrities Days » ont été pensées et conçues pour le FESPACO et visent à reconnaître le mérite des têtes d'affiche du cinéma africain. Parlant des professionnelles du cinéma, elle a lancé ceci : « Elles sont de tout âge et de toutes nationalités. Elles sont belles, compétentes, volontaires et déterminées. Elles sont de tous les combats, elles animent les plateaux de tournage de leur savoir-faire. Elles sont productrices, scénaristes, réalisatrices, monteuses, camera women, scripts, costumières, maquilleuses… Elles sont actrices comédiennes, jouent et incarnent des personnages qui pour la plupart travestissent leurs images à jamais »

(De la gauche vers la droite) Augusta Palenfo, Delphine Ouattara et Afia Mala posant avec le représentant-résident du HCR au Burkina

Deux trophées d'honneur pour le Mali

Respectivement invitée spéciale et invitée d'honneur, l'Honorable Aïchata Haïdara/Cissé et l'artiste musicienne et comédienne, Fatoumata Diawara ont reçu des trophées d'honneur et d'engagement, des mains du ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo et son homologue malien, Guindo Andogoly.

Si Fatoumata Diawara a témoigné sa gratitude à Cheick Oumar Sissoko et Dani Kouyaté pour lui avoir permis de mettre le pied à l'étrier, l'honorable Aïchata Haïdara /Cissé, elle, a lancé un appel à l'engagement de la femme africaine et l'union des cinéastes et peuples africains.

L'Honorable Aïchata Haïdara Cissé a reçu un trophée d'honneur et d'engagement

« Personne ne viendra faire notre culture à notre place »

« J'ai toujours été là pour les plus faibles, les peuples africains, les femmes. Je suis une femme très engagée. C'est à travers la culture et les femmes que nous aurons cette paix tant recherchée. Avec la culture, nous pouvons parler à nos enfants engagés dans le terrorisme. Nous les femmes, nous avons un grand rôle », a-t-elle lancé.

« Personne ne viendra faire notre culture à notre place. Si nous avons des problèmes, c'est parce que nous sommes riches. Si les femmes sont unies et solidaires, elles pourront ramener la paix en Afrique. Nos dirigeants sont sur la bonne voie. Ils nous montrent le chemin de l'honneur, de la dignité et de la paix. C'est bien de pleurnicher, mais c'est encore mieux de nous donner la main. C'est quand le mur est fissuré que les lézards arrivent à passer », a-t-elle ajouté.

Aminata Glez Diallo a dédié son trophée du mérite au regretté Idrissa Ouédraogo

Une vingtaine de trophées de mérite décernés

Plusieurs célébrités de diverses nationalités ont également reçu des trophées de mérite, à ces « Celebrities Days », parrainées par Alimata Salembéré, l'une des figures de proue du FESPACO et première présidente du comité d'organisation du festival.

Il s'agit des Maliennes Assétou Koné, Fatoumata Tioye Coulibaly, Salimata Tapily, des Burkinabè Aminata Ouédraogo/Bakayoko, Martine Somé, Delphine Ouattara, Augusta Palenfo, Valérie Kaboré, Fanta Régina Nacro, Mouna N'diaye, Mamounata Nikièma, Apolline Traoré, Aminata Glez/Diallo dite « Kadi Jolie », la Franco-burkinabè Claire Diao, Carine Bado, de la Togolaise Afia Mala, de l'Ivoirienne Salimata Kamaté, de la Béninoise Kismath Baguiri, de la Gabonaise, Samantha Biffot, de la journaliste nigérienne Rahmatou Keïta, de l'Egyptienne Jihan El-Tahri, Kalista Sy Diop, de la scénariste de la série à succès « Maîtresse d'un homme marié » » et sa compatriote Angèle Diabang.

Un hommage a été rendu à Sembène Ousmane

Au cours de la cérémonie, les organisateurs ont eu une pensée pour « l'aîné des anciens », le réalisateur Ousmane Sembène, qui aurait eu 100 ans en 2023. Le Secrétariat technique du Centre national de la cinématographie et de l'Audiovisuel (ST/CNCA), lui, s'est vu décerné le trophée de la reconnaissance et de l'engagement.

Trois artistes ont agrémenté la soirée de par leur prestance scénique et vocale. Il s'agit de Nabalüm, Kandy Guira et Fatoumata Diawara.

HFB
LeFaso.net

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Sanctions de la CEDEAO contre le Burkina : Les Patriotes du Nord s'insurgent contre les « attitudes néocolonialistes »

lun, 27/02/2023 - 00:41

Le samedi 25 février 2023 s'est tenue, à Ouahigouya, dans la région du Nord, une conférence de presse du mouvement « Les patriotes du Nord ». Ce face-à-face avec les journalistes visait à donner la lecture et la posture du mouvement sur la situation sécuritaire de notre pays et sur les sanctions que subissent le Burkina Faso, le Mali et la Guinée Conakry.

Le samedi 25 février 2023 dans la matinée, journalistes et sympathisants du mouvement ont pris d'assaut la salle de conférence des groupements « Naam », située dans les locaux de la radio « La voix du paysan » de Ouahigouya, à l'invitation des Patriotes du Nord. L'ordre du jour était le suivant : « donner une lecture de la situation nationale sur le plan sécuritaire et protester vigoureusement contre les sanctions illégales, illégitimes et inhumaines infligées à notre pays ».

Dès l'entame, Ali Badra, secrétaire général du mouvement, a livré à l'assistance une lecture de la déclaration liminaire des Patriotes du Nord, avant la série de questions des journalistes. Dans cette déclaration, le mouvement s'est voulu clair et intransigeant sur ses objectifs de façon globale. Ainsi pouvait-on noter, entre autres, la lutte pour la restauration intégrale du territoire, la sauvegarde des acquis populaires, la promotion de la bonne gouvernance, l'éradication de la corruption sous toutes ses formes, l'émancipation de la femme burkinabè, la culture de l'intégrité et de la dignité.

Cependant, le mouvement se dit conscient de la dégradation de la sécurité, de la légitimité et de l'importance des décisions prises par les autorités de la transition dans le sens de la restauration du territoire national. Les Patriotes du Nord ont également salué l'engagement affirmé des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans la reconquête du territoire national.

Ali Badra ne manquera pas de féliciter les autorités pour les efforts de ravitaillement en vue de sauver les populations en détresse. Par ailleurs, le mouvement se dit satisfait du nouveau statut adopté au profit des VDP et appelle à un enrôlement massif dans leurs rangs. Aussi, les Patriotes appellent à combattre le néocolonianisme et l'impérialisme, sources de guerre et de conflits dans le monde, selon eux.

Néocolonialisme et impérialisme, voilà le rôle que joue la CEDEAO dans la sous-région, estime ce mouvement. C'est pourquoi, il appelle les pays sous sanction que sont le Burkina Faso, le Mali et la Guinée à fédérer leurs énergies afin de faire obstacle aux « attitudes incongrues et néocolonialistes » de la CEDEAO et de l'UEMOA.

Selon les conférenciers du jour, les autorités de la transition ont refusé de servir les intérêts de la France, et les « sanctions barbares » que vit le pays en sont les implications. En plus de ces « valets de la France et de l'impérialisme capitaliste », Les Patriotes invitent les « journalistes et activistes nostalgiques des régimes déchus, les OSC et activistes de mauvais augure à se départir de la danse de la sorcellerie et à se mettre en situation de guerre pour accompagner l'élan national à dégager l'ennemi hors des frontières du Burkina Faso ».

Au sujet des rumeurs et intentions de fédération des trois pays sous sanction de la CEDEAO, le mouvement invite les autorités à accélérer le pas, car ce n'est que dans l'union des forces que les trois pays pourront combattre l'impérialisme et amorcer un développement digne et durable. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Abdou-Azize TAO
LeFaso.net

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Enterrement des restes de Thomas Sankara et ses douze camarades au conseil de l'entente : De la gratitude aux héros, et de l'ingratitude à leurs familles

lun, 27/02/2023 - 00:35

Le 23 février 2023, ont eu lieu les obsèques de Thomas Sankara et ses douze autres compagnons d'infortune, sous la présidence du Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, contre l'avis d'au moins trois familles qui n'ont pas assisté à ces inhumations sur le lieu des crimes. Pour les besoins de l'enquête judiciaire, les 13 corps qui reposaient au cimetière de Dagnoën avaient été exhumés. Après le procès, la question de donner une sépulture digne aux martyrs de la révolution s'était posée et les familles avaient été invitées à faire des propositions de lieux pour les sépultures.

Cette concertation voulue avec les familles, reconnaissait la propriété, l'appartenance des dépouilles mortelles aux familles. Chose admirable, les treize familles avaient trouvé qu'il ne fallait pas séparer ceux que la haine et la cruauté des assassins avaient réuni. Elles ne voulaient pas de ce lieu-dit de l'entente qui est la scène du crime, là où le bain de sang s'est fait un 15 octobre 1987 pour donner le pouvoir au capitaine Blaise Compaoré. Mais la recherche d'un lieu apaisant, ne réveillant pas les anciennes plaies et douleurs était en cours.

A la dernière minute, faute de trouver le site idéal, la famille Sankara avait proposé de repartir au cimetière de Dagnoën où les corps avaient été exhumés ou au jardin de l'Amitié au bout de l'avenue Thomas Sankara. Mais ces propositions et l'appel en larmes de Blandine Sankara, la sœur cadette du président Thomas Sankara, au président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, restera lettres mortes, paroles emportées par le vent. Le sort était jeté depuis longtemps, ceux qui ont décidé de la création du mémorial Thomas Sankara avaient fait une préemption sur les corps des suppliciés pour leur entreprise, ce serait un manque à gagner au fonds de commerce.

La tradition pour justifier le refus

Avec l'arrivée du MPSR1 au pouvoir, une volonté d'aller rapidement à des obsèques se fait jour. Pour des raisons que beaucoup n'ont pas le courage de dire publiquement. Une certaine opinion a vite fait de mettre nos déboires militaires sur le dos de ces « morts rouges » qui ne sont pas enterrés sur les lieux du crime. Et pourtant, les suppliciés du 15 octobre 1987 ne sont pas une exception et les exemples sont nombreux de personnes assassinées qui ont eu une sépulture ailleurs que sur le lieu du crime.

Jusqu'aujourd'hui, l'armée ramène les corps des soldats morts à la guerre à Ouagadougou. Mais il semble qu'après avoir donné sa vie pour le pays, certains demanderaient encore quelque chose aux restes de Thomas Sankara : mettre fin à la guerre contre le terrorisme, en reposant là où il a été assassiné. Et pour cela on convoque la tradition, les règlements de l'armée alors que les exemples foisonnent où la tradition, notre culture et les règles de l'armée ne sont pas respectées.

Lire aussi Burkina : Les restes de Thomas Sankara et ses compagnons d'infortune ré-inhumés à huis clos au Conseil de l'entente

Manque d'empathie

La tournure prise par ces évènements dramatiques montre comment avec cette guerre nous manquons d'empathie même quand nous voulons afficher à la face du monde que nous sommes reconnaissants à des héros, nous montrons le contraire en infligeant par la même occasion douleurs et souffrances aux proches de ses défunts que nous disons aimer.

Est-ce vraiment aimer Thomas Sankara et ses compagnons en allant contre la volonté de leurs enfants, épouses, frères et sœurs ? Le vrai amour serait de l'aimer avec ses parents, ou tout au moins de reconnaître que c'est d'abord grâce à eux que nous avons le héros et que leurs peines et douleurs comptent pour nous, et que nous sommes à leurs côtés dans cette perte immense.

Mais non, on les a rejetés, on ne les a pas écoutés, aucune sympathie, pas un seul geste de reconnaissance envers eux. Qu'est-ce que ces familles n'ont pas enduré toutes ces années ? Elles n'ont rien demandé à l'Etat pour les dommages subis. Et l'Etat, implacable, soutenu par tous ceux qui ont vécu ces dernières années sur le nom, l'image et l'aura du premier des martyrs Thomas Sankara, n'a pas jeté un œil sur la douleur et la souffrance des veuves et des orphelins.

C'est bien la première fois qu'un pays retire à une famille ses droits les plus élémentaires sur les restes de son époux, de son père et de son frère. Partout dans le monde, on n'honore pas une personnalité contre le désir de la famille. La famille, à moins d'une volonté écrite par le défunt, est celle qui décide du lieu de la sépulture et des cérémonies.

On ne comprend pas pourquoi ces politiciens qui étaient à cette cérémonie ne se contentent pas de l'action politique, de l'héritage idéologique et social, de l'aura et du charisme de Thomas Sankara qui subsisteront après tout, mais veulent tout, prennent tout et s'accaparent des restes au prétexte que l'homme par son action dépassait une famille, un pays, un continent.

Mais sans sa famille, serait-il devenu ce qu'il a été ? S'il n'avait pas eu une certaine éducation familiale, un environnement familial donné, aurait-il été le héros qu'il a été ? Ce qui s'est passé est d'une violence inouïe pour les familles. De quel droit prive-t-on des enfants, des conjointes, des frères et sœurs de pouvoir avoir un lieu de recueillement pour leur père, époux et frère ? Pourquoi devraient-ils avoir à vivre le souvenir de la personne aimée que dans le sang et la violence ? Le procès avec son verdict devrait permettre à ces familles de se reconstruire, mais une épée vient de nouveau d'être plantée violemment dans la plaie par ceux qu'elles estimaient être de leur côté.

Quand est-ce que ces familles quitteront-elles les ténèbres du deuil pour la lumière du jour et se reconstruire, si tout un gouvernement et certaines des élites du pays leur retirent avec brutalité les restes et le souvenir de l'être aimé au prétexte qu'il serait trop grand pour elles ?

Le MPSR2 vient de commettre ainsi une faute politique par ce geste. Rien de grand ne se construit sur les larmes et les douleurs des veuves et des orphelins. Si on est convaincu de la justesse de ses idées, il faut prendre le temps de les partager, les expliquer pour convaincre les autres. Aller vite donne l'illusion d'avancer. Si les bases de l'édifice ne sont pas solides, il s'écroulera et on devra recommencer.

Sana Guy
Lefaso.net

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Burkina : Cérémonie d'ouverture de la 28eme édition du FESPACO en images et en vidéo

lun, 27/02/2023 - 00:30

Arrivée des officiels








La communauté malienne fortement représentée













La cérémonie d'ouverture
















Prestation de Floby








Après l'hymne national burkinabè, c'est au tour du Mali que l'artiste Sidiki Diabaté fait jouer avec sa Kora. il a ensuite demandé aux autorités des deux pays de ne pas échouer dans leurs missions




Les Premiers ministres du Burkina et du Mali ont donné le clap d'ouverture



Vidéo de la cérémonie d'ouverture

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FESPACO 2023 : Choguel Kokalla Maïga appelle les cinéastes à recréer les liens à partir des valeurs africaines

lun, 27/02/2023 - 00:26

Les Premiers ministres du Burkina Faso, Me Apollinaire Kyèlem de Tambela, et du Mali, Choguel Kokalla Maïga, ont donné le clap d'ouverture de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le samedi 25 février 2023. Placée sous le thème « Cinémas d'Afrique et culture de la paix », cette édition se veut celle de la résilience.

A l'instar du Burkina Faso, plusieurs pays africains font face aux défis sécuritaires. Selon le président du comité d'organisation, Fidèle Tamini, la 28e édition du FESPACO est celle de tous les enjeux, au regard de ces défis.

Une photo de groupe des officiels après avoir donné le top départ du FESPACO 2023.

Selon le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, le thème de cette édition est une interpellation. « La paix est menacée quand l'ordre des valeurs est bouleversé comme disent les sociologues de la paix. Cette thématique ne concerne pas que le Burkina Faso, qui vit une situation particulièrement difficile. Les pays du Sahel sont concernés dans leur ensemble. Et de plus en plus, certains pays voisins du littoral », a-t-il indiqué.

« Renforcer notre capacité de résilience »

C'est en terre conquise que le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, a prononcé son discours, à l'occasion de la cérémonie d'ouverture. Ovationné tout le long de sa marche vers le pupitre pour son discours, le chef du gouvernement de la transition malienne a plusieurs fois insisté sur les liens entre le Burkina Faso et le Mali. Ce sont deux pays frères par l'histoire, la géographie et la culture, a-t-il précisé.

Pour le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, les hommes de culture et les journalistes aussi doivent apporter leur contribution pour renforcer les liens fondés sur les valeurs africaines.

Dans son chapeau de Saponé, Choguel Kokalla Maïga a prononcé un discours d'une vingtaine de minutes. « Je suis très heureux et fier d'être sur la terre libre du Burkina Faso ». Ce sont ses premiers mots prononcés. Des applaudissements nourris ont marqué plusieurs parties de son discours.

Selon le Premier ministre malien, le choix du thème du FESPACO de cette année n'est pas fortuit. « Cette thématique est de nature à renforcer notre capacité de résilience forcée par nos valeurs ancestrales », a-t-il affirmé. Ainsi, il a appelé les cinéastes à recréer les liens africains à partir des valeurs endogènes.

Avec sa Kora, Sidiki Diabaté a marqué d'une pierre blanche la cérémonie d'ouverture.

« I have a dream »

Doué avec la Kora, Sidiki Diabaté a fait entonner les hymnes nationaux du Burkina Faso et du Mali avec cet instrument. Louant la beauté de la culture africaine, l'artiste a indiqué qu'il est de la 72e génération de sa lignée à jouer à la Kora. Avant de quitter la scène, il a demandé aux autorités de ne pas échouer. « On compte sur vous », a-t-il conclu.

Pour la chorégraphie de l'ouverture, le chorégraphe burkinabè, Serge Aimé Coulibaly, propose « I have a dream ». Un rêve de voir le Burkina Faso triompher du mal qui le tourmente depuis plusieurs années. C'est un spectacle de sons et lumières qui regroupe 150 enfants ; 10 acrobates et 60 danseurs. Plusieurs artistes burkinabè notamment Floby et Marie Gayeri ont presté durant la cérémonie.

Selon le président du comité d'organisation, le Mali, pays d'honneur de cette édition, a offert le podium de la cérémonie d'ouverture, la sonorisation et d'autres surprises.

Cryspin Laoundiki
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[direct] Cérémonie d'ouverture 28eme édition Fespaco

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Fespaco 2023 : La seule réalisatrice burkinabè en compétition pour l'Etalon d'or de Yennega est soutenue par la population

lun, 27/02/2023 - 00:25

En tant que Burkinabè, Apolline Traoré se dit extrêmement fière que le Fespaco puisse se tenir cette année malgré ce que le pays vit au plan sécuritaire. Pour la réalisatrice, c'est un signe de résilience comme ce dont parle son film "Sira", en compétition pour l'Etalon d'or de Yennega.

Le film "Sira", d'après son synopsis, relate l'histoire d'une « jeune fille peule, Sira, et de sa tribu qui traversent le désert pour se réfugier au village de son fiancé. En pleine traversée, les hommes sont violemment massacrés. Yéré, le chef du groupe, décide d'amener Sira pour se faire humilier par elle. Violée et abandonnée dans le désert, Sira se retrouve seule et découvre le camp des terroristes dirigé par Moustapha, le meilleur ami à son père, et Yéré, son violeur. Entre amertume, désolation et désir de vengeance, Sira décide de tout donner pour déjouer les plans macabres des terroristes ».

Lire aussi Festival du film de Berlin : « Sira » d'Appoline Traoré remporte le prix du public

Plusieurs Burkinabè souhaitent que cette année, l'Etalon d'or de Yennega reste au Burkina Faso. « Cette année, c'est ma deuxième participation au Fespaco. J'y suis venue il y a deux ans de cela et j'ai aimé l'organisation et les films en compétition. Cette année, je soutiens le film Sira d'Apolline Traoré et j'ai la certitude qu'il va remporter le trophée », explique Larissa Somda, étudiante en communication.
Pour Ornella Nacro, actrice et comédienne qui a joué dans le film "Le testament" d'Apolline Traoré, "Sira" a toutes les chances de remporter l'Etalon d'or de Yennega à cette 28e édition du Fespaco.

Carine DARAMKOUM
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