À Pékin, l'avenir de la mobilité est déjà une réalité : des véhicules autonomes, guidés par l'intelligence artificielle, transportent chaque jour des passagers sans aucun conducteur. A bord d'un mini-bus intelligent, nous avons pu vivre cette expérience futuriste ce lundi 29 septembre 2025, dans la capitale de la République populaire de Chine
Peur, hésitation, curiosité… tels étaient les premiers sentiments des journalistes africains ce matin-là, en embarquant dans les mini-bus sans chauffeurs. À l'intérieur, le volant est absent, tout comme la cabine du conducteur. Seul un tableau de bord lumineux, indiquant le niveau de recharge électrique et servant aussi de caméra, est visible.
Une fois la ceinture attachée, les portes se referment automatiquement et le véhicule se met en marche. « C'est vraiment éblouissant », lance mon confrère béninois, tout en vérifiant sa ceinture. « C'est un monde futuriste », ajoute Maria-Baptista, journaliste de Gabon24, visiblement émerveillée.
Pour la journaliste Maria-Baptista du Gabon 24, ces véhicules démontrent le quotidien du monde futurSur le trajet, toutes les règles de circulation sont respectées. Le véhicule freine, change de voie et klaxonne. « J'ai été surpris quand le mini-bus a klaxonné sur des piétons qui traversaient maladroitement la route », s'étonne un confrère de l'Île Maurice.
Le journaliste de la RDC, Christian-Timothée appelle l'Afrique à relever le défi de l'intelligence artificielleÀ l'arrivée, la portière s'ouvre automatiquement pour laisser descendre les passagers, puis se referme seule avant que le véhicule n'aille stationner en bordure de route, sans aucune intervention humaine.
1 000 véhicules autonomes en circulation chaque année
Au Centre commercial d'innovation des humanoïdes de Pékin, les véhicules électriques guidés par l'intelligence artificielle s'étendent à perte de vue : voitures personnelles, taxis, camions… tout est disponible pour les visiteurs. Selon un responsable, ces modèles « made in China » circulent déjà dans plusieurs continents. Toutefois, aucun permis de vente n'a encore été accordé pour l'Afrique.
Un aperçu des voitures intelligentesTrès impressionnés, les journalistes africains ont quitté le centre avec des sentiments partagés entre émerveillement et impatience. Tous ont formulé le vœu de voir un jour ces véhicules intelligents rouler dans les rues africaines. Mais en attendant, ils appellent les dirigeants du continent à investir dans l'innovation et à relever le défi de l'intelligence artificielle, devenue incontournable dans le monde moderne.
Serge Ika Ki, à Pékin
L'École nationale d'administration et de la magistrature (ENAM) a lancé une formation en langue mandarin, langue chinoise au profit des fonctionnaires et de ses étudiants. Cette initiative, concrétisée par le directeur général de l'ENAM, Jacob Yarabatioula, s'inscrit dans une perspective stratégique visant à optimiser la coopération sino-burkinabè. Le lancement officiel a eu lieu ce lundi 29 septembre 2025 au sein de l'école.
Près de 350 personnes sont déjà inscrites pour participer à cette formation. La formation se fera les lundis, mercredis et vendredis. Chaque séance durera 1h30 minutes. Pour chaque classe, il y aura 60 personnes. Elle va durer trois mois pour le premier niveau. Ceux qui seront admis passeront au second niveau qui va durer également trois mois. Au troisième niveau, les apprenants auront la possibilité d'aller à l'université Nazi Boni pour recevoir leur certification. Après la certification, ceux qui désirent continuer à apprendre la langue chinoise pourront s'inscrire dans une université chinoise pour poursuivre les cours, selon le directeur de la formation continue de l'ENAM Boniface Bonané. Pour cette première cohorte, la formation est gratuite. L'ENAM a signé une convention avec l'université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso. L'université mettra à partir du 15 octobre un enseignant permanent en mandarin à la disposition de l'École nationale d'administration et de magistrature pour former les apprenants.
Une vue des participantsLa Chine est la deuxième puissance économique mondiale. Le besoin de fluidifier les échanges entre le Burkina Faso et la Chine est plus pressant que jamais. La maîtrise de la langue chinoise est désormais perçue comme un levier essentiel pour déverrouiller de nouvelles opportunités de collaboration et d'investissement.
« La Chine n'est pas un petit pays. Quand elle engage une relation avec un pays, elle est respectueuse envers ce pays. Et pour cela, nous voulons avoir la Chine comme pays ami de l'ENAM. La Chine, c'est le pays qui sait faire le transfert de compétences. Elle ne fait pas qu'accompagner, elle transfère ses compétences. Et pour mieux agir, nous pensons que la langue est importante. Or à l'ENAM, nous formons les commis de l'administration. Ce sont eux qui sont à l'aéroport, aux impôts et partout dans l'administration. Donc, si nous avons une très bonne coopération avec la Chine, si nous connaissons leur langue, cela pourrait faciliter les relations entre nos deux pays. Ce programme vient renforcer les capacités linguistiques des agents publics pour préparer nos cadres et étudiants à de futures opportunités soit de formation, de travail ou de business entre la Chine et le Burkina Faso. Nous pensons que notre école, en tant que pôle de référence linguistique, pourrait être également, à partir de la langue, un niveau où on peut échanger culturellement », a indiqué le directeur général de L'ENAM.
Le directeur général de l'ENAM, Jacob YarabatioulaLa Chine souhaite entretenir de bonnes relations avec le Burkina. Elle est disposée à accompagner le Burkina Faso dans son processus de développement, a souligné l'ambassadeur de la Chine au Burkina Faso, Zhao Deyong.
« Pour la coopération entre nos deux pays, nous avons besoin davantage des talents qui maîtrisent nos deux langues. Nous apprécions beaucoup la vision du directeur général de L'ENAM. On constate que de plus en plus, les Burkinabè s'intéressent à la culture et à la langue chinoise. Nous souhaitons qu'à travers l'apprentissage de la langue chinoise, les apprenants arrivent à mieux connaître la culture et le mode de développement de la Chine. À l'avenir, l'ambassade va créer plus d'opportunités pour permettre aux élèves et étudiants de se rendre en Chine pour apprendre la culture chinoise », a indiqué l'ambassadeur.
L'ambassadeur de la Chine, Zaho Deyong et son traducteurIl a informé que depuis le renouvellement des relations entre Pékin et Ouagadougou, plus de 5 000 Burkinabè ont obtenu le visa pour se rendre en Chine.
Rama Diallo
Lefaso.net
Durant quatre jours, exposants et visiteurs ont animé les allées du salon, entre valorisation du patrimoine, échanges d'affaires et découvertes culturelles. Le dimanche 28 septembre 2025, nous sommes allés à la rencontre de ces acteurs, pour connaître le bilan qu'ils font de cette 15ᵉ édition du SITHO.
Djouma Sirima, exposante de Banfora
« C'est la première fois que je viens au SITHO, mais j'ai déjà participé au SIAO et à d'autres foires, mais jamais au SITHO. Pour la fréquentation en termes de clientèle, je trouve cela très bien même si je n'ai pas eu beaucoup de marchés, j'ai pu quand même avoir quelque chose. Je vends de la farine de maïs blanc qui aide les diabétiques, le fonio également. J'ai aussi du couscous de petit mil sucré, j'ai des chenilles, la farine de pois de terre. En ce qui concerne la visibilité, j'ai eu beaucoup de contacts, certains ont pris mes cartes de visite et d'autres m'en ont donné. Les personnes que j'ai reçues sont plus des nationaux, mais il y a eu aussi des internationaux. Je reviendrai pour les prochaines éditions parce que lorsque l'on sort de chez soi on voit de nouvelles choses, de nouvelles expériences. En plus de cela, il y a aussi du divertissement et de la diversité, cela me pousse à venir car j'aime le divertissement. Cela m'aide à m'améliorer et sur le site j'ai acquis de nouvelles expériences à travers mes échanges avec les autres exposants. »
Madiaha Koné/Ouattara, exposante de Banfora
« Je viens de Banfora au secteur 04. Je suis teinturière, confectionneuse de kôkô-donda, batik, bogolan et Faso danfani. C'est ma première participation au SITHO. Par rapport à la fréquentation de mon stand, il y a eu de l'affluence, les visiteurs sont venus nombreux et nous avons eu beaucoup de marchés. Mais l'objectif de la vente ne se limite pas seulement à la foire, mais va bien au-delà. En effet, à l'issue de la foire, il est possible d'avoir de potentiels clients à travers les contacts que nous avons eus. Je souhaiterais revenir pour la prochaine édition. »
Nouria Ouédraogo, visiteur
« Je suis venu au SITHO aujourd'hui pour la première fois. Ce qui m'a le plus marqué, c'est le fait qu'il représente bien les cultures africaines des différents pays. J'ai découvert plusieurs sites touristiques et bien d'autres choses. L'organisation a été à la hauteur parce que nous avons pu visiter librement et c'était bien organisé. Selon moi, l'organisation est déjà bien, mais ce qui pourrait être amélioré pour les éditions à venir serait d'inviter plus de personnes à participer à ce salon pour observer les expositions des différents peuples afin de mieux connaître la culture. »
Wendyam Christelle Kaboré, visiteur
« C'est ma première participation au SITHO. J'ai vu les postes de certains participants sur les réseaux sociaux TikTok et ça avait l'air intéressant, je voyais l'ambiance et j'ai voulu y participer. J'aime beaucoup l'organisation et le fait qu'il y ait beaucoup de nationalités qui sont venues pour se regrouper, pour former une même famille, c'est vraiment bien. J'ai beaucoup aimé le stand nigérien. On a vu le Nigérien et le Burkinabè danser ensemble, c'était vraiment magnifique et beau à voir. Ce salon me donne envie de découvrir beaucoup de sites touristiques, de pays. »
Diao Souba, exposant de la région du Kuilsé
« Nous avons une fréquentation régulière des stands, plusieurs visiteurs sont passés par là. Nous avons bien évidemment atteint nos objectifs en termes de visibilité, parce que nous avons reçu une panoplie d'autorités aussi bien coutumières que régionales telles que le gouverneur de région, de personnalités du monde de la communication des arts du tourisme et de l'hôtellerie. Nous avons reçu des ressources de la région du Kuilsé. Nous avons pu exposer les potentialités de la région et c'était vraiment très intéressant. Nous avons reçu une centaine de visiteurs, mais pas particulièrement des internationaux. La plupart étaient des locaux. Je reviendrai prochainement au SITHO parce que les régions participent régulièrement. Deuxièmement, parce que ça nous permet d'exposer les potentialités culturelles, touristiques et artistiques de notre région et de vraiment augmenter la visibilité en termes de talents artistiques que nous avons dans nos régions. »
Fadilatou Kaboré, exposante
« Je suis à ma première participation et je rends grâce à Dieu. Je suis dans la vente de parfums, d'encens et d'autres articles et vu que nous sommes en saison pluvieuse, les visiteurs s'intéressent plus à nos produits. En parlant de visibilité et de contact, nous ne pouvons pas vraiment nous prononcer là-dessus. Car actuellement, il y a de nombreux festivals et c'est aussi l'approche de la rentrée, ce qui fait qu'il n'y a pas assez de visiteurs. Ce que nous faisons, c'est de partager nos cartes de visite pour qu'à la fin du SITHO les gens qui s'intéressent à ce que nous commercialisons puissent nous contacter pour acheter nos produits. Nos clients sont uniquement des locaux. Je reviendrai à la prochaine édition parce que le SITHO permet de promouvoir le tourisme du Burkina Faso et si nous venons en tant qu'exposant, ce n'est pas pour la vente mais pour la publicité des produits. Je pense aussi que c'est une belle initiative vu qu'il y a plusieurs nationalités qu'on rencontre et on crée une nouvelle famille, c'est déjà une très belle chose et je pense que je serai présente à la prochaine édition. »
Boubacar Compaoré, exposant au village SITHO
« La fréquentation du stand cette année s'est vraiment améliorée, vu qu'il y a de l'engouement à travers les visiteurs. Les années précédentes j'étais là mais l'ambiance n'était pas pareille. Nous prions que l'année prochaine soit encore meilleure. Comme clientèle, il y a eu beaucoup plus de locaux que d'internationaux vu que nous vendons des produits locaux et que la majeure partie de nos clients ont été des nationaux. Nous vendons des jus 100 % naturels faits à base de fruits du terroir comme les jus d'ananas, d'orange, de papaye, de pastèque, faits sans conservateur ni colorant. S'il plaît à Dieu, je serai là pour la prochaine édition parce qu'il y a de l'ambiance et nous arrivons à présenter nos produits à travers le monde. »
Kadizèta Ouédraogo, exposante de la région du Yaadga
« De notre côté, le marché a été favorable et même les cartes de visite que nous avons apportées sont finies, ce qui veut dire que nous aurons d'autres commandes parce que les gens ont apprécié ce que nous faisons dans la région et ils ont demandé des cartes pour pouvoir commander après le SITHO. Notre clientèle a été plus composée de nationaux que d'internationaux. S'il plaît à Dieu, je compte participer aux prochaines éditions du SITHO parce qu'à notre niveau venir au SITHO c'est honorer la région et en plus de cela nos produits sont honorés dans la région, dans les autres régions et dans d'autres pays. Les produits que nous commercialisons sont les calebasses, qui font partie de la culture et qu'on demande souvent au niveau de la tradition. Et vu aussi que présentement la calebasse tend à disparaître, c'est ce qui nous pousse à la valoriser. Nous avons aussi apporté des coupes en calebasse, des tasses en calebasse, des pots de fleurs en calebasse, des colliers. Aussi nous avons également apporté différents types de savon à base de neem, de balanites et d'argile verte. Tous ces produits sont fabriqués dans la région du Yaadga. On a aussi apporté des pagnes tissés et des aliments tels que les grumeaux, les biscuits de pain de singe, des pommes de terre, des macaronis de pommes de terre, du niébé ».
Muriel Dominique Ouédraogo
Léa Robine Fonina Tiéba
(stagiaires)
Lefaso.net
Le ralentissement de l’économie chinoise est une source d’inquiétude bien plus importante pour les entreprises européennes que les retombées de la guerre commerciale lancée par Donald Trump, selon secrétaire général de la Chambre de commerce de l’UE en Chine.
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Reaching a healthy diet requires USD 5.16 PPP per day, an amount out of reach for 182 million people in the region. Credit: Max Valencia / FAO
By Máximo Torero
Sep 30 2025 (IPS)
Just a few years ago, at the height of the COVID-19 pandemic, millions of families in Latin America and the Caribbean did not know whether they would have enough food for the next day. The shutdown of economies, massive job losses, and the sharp rise in prices pushed food insecurity to levels not seen in decades.
And yet, the region surprised the world: between 2020 and 2024, the prevalence of moderate or severe food insecurity fell from 33.7% to 25.2%, the largest reduction recorded globally. It was a remarkable achievement, made in a global context marked by overlapping crises.
However, behind this progress lies a silent enemy that does not appear in harvest photos or market openings yet erodes the purchasing power of millions of households every day: food inflation. This is not just a temporary rise in prices, but a persistent trend that threatens to reverse hard-won progress and deepen inequalities.
Latin America and the Caribbean have shown that, with sound policies and political will, it is possible to reduce hunger even in an adverse global context. But food inflation reminds us that progress is fragile, and structural vulnerabilities can erode it quickly
During 2022 and 2023, food prices systematically rose faster than general inflation across the region. South America recorded a peak of 20.8% in April 2022, Central America 19.2% in August, and the Caribbean 15.3% in December.
In January 2023, the regional food price index rose to 13.6% year-over-year, compared to an overall inflation rate of 8.5%. This gap hits hardest the poorest households, where a large share of income is spent on food.
The adjustment of labor incomes to this increase has been uneven. In Mexico, wages followed a trend similar to food prices, partially protecting purchasing power. But in most countries, real incomes contracted, reducing families’ ability to access sufficient and nutritious diets. This is not merely a short-term issue: it reflects structural weaknesses that amplify the impact of any external shock—whether economic, climatic, or geopolitical.
Although the post-pandemic expansionary policies, the war in Ukraine, rising fertilizer costs, disrupted trade routes, and extreme climate events created a “perfect storm” for food security, the problem runs deeper.
The region has been experiencing low economic growth, high dependence on commodity exports, and limited productive diversification. Added to this, there is a worrying decline in public and private investment in agriculture over the past two decades, weakening the sector’s productivity and resilience.
The SOFI 2025 warns that a 10% increase in food prices can lead to a 3.5% rise in moderate or severe food insecurity, a 4% increase in the case of women, and a 5% increase in the prevalence of acute malnutrition among children under five. In other words, food inflation is not just an economic issue: it has direct effects on the health, well-being, and future of millions of people.
On top of this is the high cost of a healthy diet. In 2024, more than 2.6 billion people worldwide could not afford it. In Latin America and the Caribbean, this diet costs 9% more than the global average, and in the Caribbean, 23% more.
In absolute terms, reaching a healthy diet requires USD 5.16 PPP per day, an amount out of reach for 182 million people in the region. This means that even in countries with low hunger prevalence, access to nutritious food remains a luxury for a large share of the population.
In light of this scenario, the SOFI 2025 outlines a roadmap to safeguard achievements and build resilience. First, strengthen social protection systems to cushion the impact of prices on the most vulnerable. Cash transfers, targeted subsidies, and school feeding programs can serve as effective shields if well-designed and delivered on time.
Second, transform and diversify agrifood systems to reduce dependence on a narrow set of commodities and strengthen local production of nutritious foods. This requires investments in logistics, storage, and transport infrastructure to reduce costs borne by final consumers.
Third, maintain open, predictable, and rules-based international trade. Trade restrictions exacerbate volatility and make food even more expensive, so they must be avoided, especially in times of crisis.
Fourth, strengthen market information and monitoring systems to anticipate inflationary pressures and enable rapid, evidence-based responses.
And fifth, promote climate resilience and macroeconomic stability through sustainable farming practices, expanded access to agricultural insurance, and effective risk management, alongside responsible fiscal and monetary policies.
Latin America and the Caribbean have shown that, with sound policies and political will, it is possible to reduce hunger even in an adverse global context. But food inflation reminds us that progress is fragile, and structural vulnerabilities can erode it quickly.
The region has the experience, capacity, and productive potential; what is needed now is strategic investment, regional coordination, and renewed commitment so that the right to adequate food ceases to be an unfulfilled goal and becomes a tangible reality for all.
Excerpt:
Máximo Torero Cullen is Chief Economist of FAO and Regional Representative ad interim for Latin America and the CaribbeanAz Egyesült Államokban 1925. március 25-én kezdte meg működését egy repülőgépes növényvédelemmel foglalkozó vállalkozás, hogy azután átnyergeljen a belföldi utasszállításra, majd később Delta Airlines néven a légiközlekedés globális szereplőjévé nője ki magát. Jól csengő nevét a Mississippi deltájáról kapta, arról a vidékről, ahol a története elkezdődött.
Kalandos kezdet a gyapotföldek felett
A Delta története a múlt század húszas éveinek elején indult az amerikai délen, ahol a pamutipar fontos gazdasági tényező volt. Ezt az iparágat veszélyeztette a pamut alapanyagát fenyegető gyapottokmányos bogár, amely komplett gyapotföldeket volt képes elpusztítani. Azt, hogy a kártevők elleni küzdelemhez repülőgépet kellene használni, először a hadsereg hadnagya, John Macready próbálta ki 1921-ben, az ohiói Daytonban. A következő, immár célzott kísérleteket az Egyesült Államok mezőgazdasági minisztériumának megbízásából Bert R. Coad kezdeményezte azzal, hogy 1922-ben a hadseregtől kölcsönkért gépekkel és pilótákkal gyapotföldeket permeteztetett Louisiana államban. A bíztató eredmények alapján Coad egy New York állambeli repülőgépgyártóhoz, a Huff, Daland & Companyhoz fordult, hogy építsenek egy kifejezetten légi növényvédelemre szolgáló repülőgépet. A Huff-Daland Duster elnevezésű típus 1924 júliusában emelkedett először levegőbe a hadseregtől a mezőgazdasági minisztériumhoz vezényelt Harold Harrissal a pilótaülésben. A három elkészült példánnyal a gyártó cég, a mezőgazdasági minisztérium valamint a georgiai állami mezőgazdasági főiskola közös szervezésében, még azon a nyáron megtartották az első nyilvános bemutatót. Nem eredménytelenül, mert szeptemberben az Egyesült Államok mezőgazdaságának történetében először szállt fel egy repülőgép kereskedelmi célú légi növényvédelemre. Az eseményre a Mississippi állambeli Heathmanban került sor, ahol egy Huff-Daland Duster 720 hektárt permetezett le. A georgiai mezőgazdasági főiskola novemberben egy újabb találkozót szervezett, amelyen a Huff, Daland & Company képviselőin kívül mezőgazdasági ügynökök és helyi farmerek is részt vettek.
Huff-Daland Duster
La grande famille TRAORE à Ouagadougou, Niamey, Tenkodogo, Bobo-Dioulasso, la famille de Feu TRAORE Abdoulaye à Dapoya II, Tenkodogo, les familles Bidiga à Tenkodogo, Zabsonré à Bané, Tahirou à Tillabery au Niger, la famille Sorgho à Tenkodogo,
Les familles TAPSOBA, TIEMTORE, CONGO, COMPAORE, à Zam, Tamsin, Ouagadougou et ailleurs.
La Famille OUEDRAOGO à Bendogo.
TRAORE Salifou Ingénieur Agronome, Cadre de la CEDEAO à la retraite, le Général de Brigade TRAORE Abraham à la retraite, TRAORE Youssouf Ingénieur Topographe à la retraite, Mme Nébié Née TRAORE Salimata Angèle Greffier à la retraite, Mme COMPAORE Née TRAORE Maïmounatou, au Médiateur du Faso à la retraite, TRAORE Soumane Abdoulaye précédemment à la CNSS à la retraite, TRAORE Inoussa Pharmacien à Bobo-Dioulasso, TRAORE Seydou Joel Professeur à la retraite, et leurs frères et sœurs,
Mme veuve TRAORE Née TAPSOBA Théophine, précédemment au Ministère de l'Administration Territoriale et de la Mobilité (MATM), à la retraite,
les enfants : Housseim, Aboubacar Fabrice, Abidine Stéphane, Faridatou Marie-Noëlla,
les pétits enfants,
Les familles amies et alliées,
Ont le grand regret de vous annoncer le décès de leur fils, frère, époux, père et grand-père
TRAORE Mamadou Jean François de Salles,
Assistant Major de Police à la retraite,
Décès survenu le Lundi 29 Septembre 2025 à l'âge de 68 ans.
Programme des obsèques
Mercredi 1er Octobre 2025
– 20h 30 mn : Veillée de prières au domicile du défunt à cité an IV B, porte N°25
Jeudi 02 Octobre 2025
– 08h 30 mn : Levée du corps au domicile du défunt.
– 09h 00 mn : Messe à l'église Saint Pierre de Gounghin, suivi de l'inhumation au cimetière de Gounghin
Union de prières