La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête sur les militaires du 35e RI renversés à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) par une voiture qui a pris la fuite. Les militaires étaient déployés dans le cadre de l'opération Sentinelle. Il s'agit de la 3e attaque contre Sentinelle depuis janvier 2017.
Selon Yves Lefebre, secrétaire général du syndicat Unité police Force ouvrière, l'auteur voulait "tuer". "Un individu stationne son véhicule de marque BMW de couleur très foncée, noire, à proximité du lieu de passage des militaires qui sortent de leur casernement pour rejoindre leur véhicule ou leur patrouille, ils sont à pied", a-t-il expliqué à Reuters. "Et au moment où ils passent, le véhicule fonce à contre-sens ostensiblement vers eux pour les percuter."
La ministre des Armées, Florence Parly, a précisé dans un communiqué que sur les six militaires du 35e régiment d'infanterie de Belfort blessés, trois l'ont été plus grièvement, "sans que leur pronostic vital ne soit engagé". Elle s'est rendue à leur chevet en compagnie du ministre de l'Intérieur.
L'enquête, ordonnée notamment pour "tentatives d'assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique en lien avec une entreprise terroriste", a été confiée à la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ), à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Le parquet antiterroriste avait déjà été saisi dimanche après que un homme interpellé près de la Tour Eiffel ait déclaré aux enquêteurs qu'il voulait commettre un attentat contre un militaire et qu'il était en lien avec un membre de l'État islamique.
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