L'Association professionnelle des sociétés de gestion et d'intermédiation de l'UEMOA (APSGI-UEMOA) a organisé une rencontre le mercredi 4 juin 2025 à Ouagadougou. Avec pour thème « Avec la bourse, investir aujourd'hui pour mieux vivre demain », cette rencontre a pour objectif de faire connaître l'univers boursier et de promouvoir l'investissement. C'est dans cette optique qu'un panel a été organisé avec pour thème : Fintech et bourse ? Comment la technologie facilite l'accès à l'investissement pour tous ? Cela a pour but d'expliquer les avantages de la technologie en matière d'investissement.
« La fintech est issue des mots "finance" et "technologie". C'est l'ensemble des nouvelles technologies financières utilisées pour améliorer les services financiers », a déclaré Romuald Kinda, maître de conférences agrégé en économie à l'université Thomas Sankara. Il explique qu'il s'agit entre autres de l'intelligence artificielle, de la blockchain, des applications de paiement numérique et des services bancaires en ligne.
Selon Romuald Kinda, la fintech peut faciliter l'investissement en réduisant les coûts et les barrières d'entrée, car elle propose souvent des frais de transaction plus faibles que les sociétés de gestion et d'intermédiation.
Il ajoute aussi que la fintech simplifie le processus d'investissement via des applications mobiles ou des sites web, réduisant la nécessité de se déplacer et d'interagir avec les conseillers financiers.
Pour le maître de conférences agrégé en économie, la fintech facilite également l'accès à l'investissement en fournissant des outils d'analyse et de conseil en se basant sur différents types d'investissements et de places boursières. Allant dans le même sens que M. Kinda, Madi Kouanda, maître de conférences agrégé en sciences de gestion à l'université Thomas Sankara, affirme : « En termes de recherche et d'analyse, les fintechs peuvent manipuler des big data, c'est-à-dire des données de très gros volumes, et dégager des tendances et des perspectives. Les fintechs peuvent vous donner les outils nécessaires pour opérer des choix d'investissement bien éclairés ».
Pour finir, Romuald Kinda explique que la fintech peut améliorer l'inclusion financière (en tenant compte de la diaspora et des personnes ayant un revenu modeste) et la relation client.
Cependant, il faut noter que, comparativement aux autres espaces économiques, l'avènement des fintechs n'a pas eu beaucoup d'effets dans la zone UEMOA et au Burkina Faso précisément. C'est ce qu'explique Hermann Traoré, le directeur général de Coris Bourse, en ces termes : « En 2023, selon les dernières statistiques, on dénombrait 200 fintechs dans notre zone, avec une grande majorité des fintechs venant de la Côte d'Ivoire et du Sénégal. Malheureusement, au Burkina Faso, on a très peu de fintech (…). Dans notre zone, nous sommes très en retard en matière de fintech. Au Nigéria, les fintechs arrivent à lever des millions, sinon des milliards de dollars sur le marché américain, et cela apporte vraiment un plus à l'économie ».
Le directeur général de Coris Bourse déplore aussi le fait que la plupart des fintechs présentes dans la zone UEMOA ne portent que sur le volet paiement.
Mais ce dernier s'est montré rassurant, car il y a des fintechs qui vont apporter des solutions à la fois de trading et d'analyse qui commencent à émerger. « On a Sika finance qui apporte pas mal d'analyse et vulgarise la bourse », a-t-il confié. « Il faut aussi qu'elles intègrent des applications utiles qui donnent des messages importants sur l'investissement et la littérature financière », a conclu le directeur général d'EXCELSIS, François Dapelgo.
D'après Hermann Traoré, les fintechs locales peuvent faciliter l'accès à l'investissement si elles intègrent le volet formation, le volet éducation financière. Cela va permettre de toucher plus de personnes. C'est le cas des e-learning ou des outils digitaux qui peuvent permettre aux populations de se former et de s'éduquer sur la culture boursière et financière. Il ajoute aussi qu'il faut que les futures fintechs intègrent le volet clientèle, de façon à simplifier les ouvertures de comptes et à simplifier le processus d'identification du client.
Il faut noter que, dans l'espace UEMOA, il y a un cadre réglementaire qui est en train d'intégrer les fintechs. Ainsi, avant de faire des transactions avec une fintech, il faut se rassurer que ces dernières sont en contrat et bien identifiées auprès des sociétés de gestion et d'intermédiation boursière (SGI), car, à l'étape actuelle de la règlementation, elles doivent passer par les SGI.
Georges Youl
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Un entretien téléphonique a eu lieu le mercredi 4 juin entre le Pape Léon XIV et le président russe Vladimir Poutine, rapporte Vatican News. Le nouveau pape a invité le président russe à faire un geste en faveur de la paix.
Le Souverain pontife a souligné à son interlocuteur l'importance du dialogue pour établir des contacts positifs entre les parties et trouver des solutions au conflit.
Durant cet entretien téléphonique, le Pape a rappelé au président russe à quel point les valeurs chrétiennes communes peuvent être une lumière pour aider à rechercher la paix, à défendre la vie et à rechercher une véritable liberté religieuse.
Lefaso.net
Source : Vatican News
Des teinturières et des tisseuses de la région de la Boucle du Mouhoun ont organisé une parade à travers la ville de Dédougou ce jeudi 5 juin 2025 pour sensibiliser et inciter la population à consommer le fil de coton produit localement.
Cette activité répond à la vision du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a lancé la présidente de l'Union régionale des teinturières et des tisseuses de la Boucle du Mouhoun, Suzanne Ki. « L'objectif de notre activité s'inscrit dans la défense des valeurs de notre culture qui sont aujourd'hui promues par notre président, le capitaine Ibrahim Traoré », a-t-elle précisé.
Suzanne Ki, présidente des teinturières et tisseuses de la Boucle du MouhounLa valorisation du coton produit au Burkina est au cœur de cette manifestation des teinturières et des tisseuses de la Boucle du Mouhoun. Elles bénéficient du soutien de la Fédération nationale des tisseuses du Burkina Faso dans la réalisation de cette activité qui se propose d'inciter la population à s'habiller local. « Notre objectif, c'est de promouvoir le coton qui est cultivé par nos frères burkinabé », a expliqué madame Ki.
Les teinturières et tisseuses de la Boucle du Mouhoun ont foi que le développement du Faso passe par la consommation des produits locaux, en l'occurrence le fil de coton localÀ l'en croire, le Burkina Faso dispose d'un savoir-faire permettant de produire, de transformer et de consommer localement. C'est cette vision, souligne-t-elle, que le capitaine Ibrahim Traoré a pour le pays. C'est pourquoi elle appelle la population de la région en général et singulièrement celle de la cité du Bankuy à rejeter tout ce qui est fil importé et à se tourner résolument vers le fil de coton local. Le développement du Faso en dépend, fait-elle remarquer, avant de confier que des mesures sont prises pour garantir la disponibilité du fil de coton.
Alphonse Dakuyo
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Ouvert le 2 juin 2025, à Ouagadougou, le 11ᵉ congrès de la Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina Faso (SOGOB) a refermé ses portes ce mercredi 4 juin. Durant 72 heures, gynécologues obstétriciens, chercheurs et autres acteurs de la santé ont échangé sur le thème de la « Mortalité maternelle et périnatale au Burkina Faso : progrès des ODD dans un contexte de défi sécuritaire ».
Au cours de cette rencontre biennale, les gynécologues obstétriciens ont reconduit le Pr Charlemagne Ouédraogo à la tête de leur organisation. Il va diriger la SOGOB deux années encore.
L'ex-ministre de la santé a rassuré de son engagement à travailler aux côtés du ministère de la Santé pour mettre en œuvre les protocoles nécessaires pour prévenir les maladies et prendre en charge comme il se doit les complications, mais aussi apporter les conseils nécessaires à leur ministère de tutelle.
L'adoption des innovations au cœur des débats du 11ᵉ congrès
Après deux jours de pré-congrès et trois jours de congrès, ce biennal a réuni plus de 800 participants. Les congressistes ont mené les débats autour de la santé sexuelle et reproductive et de l'intégration des soins, « une nécessité absolue actuellement », selon le Pr Charlemagne Ouédraogo.
Pr Charlemagne Ouédraogo est réélu président de la SOGOBLes congressistes ont convenu qu'il faut apporter des innovations dans l'offre de soins et dans la prise en charge des femmes pour réduire la mortalité maternelle. Il s'agit de disponibiliser les nouveaux médicaments, mais aussi d'adopter de nouvelles méthodes dans la prise en charge des femmes. Ils préconisent au gouvernement de disponibiliser la Carbétocine pour réduire les hémorragies et de mettre à disposition des formations sanitaires des sacs d'évaluation pour quantifier les saignements après l'accouchement.
« Nous avons conclu qu'il fallait des innovations. Et les deux axes des innovations que nous avons adoptés vont constituer un thème de plaidoyer tout au long du mois de juin. Il s'agit d'innover en termes de nouveaux médicaments pour réduire l'incidence des hémorragies qui surviennent après l'accouchement, mais aussi d'utiliser des méthodes qui permettent de quantifier ces hémorragies lorsqu'elles surviennent. Ce sont deux engagements importants parmi plusieurs types d'innovation que la SOGOB a adoptés. Nous allons par la suite dérouler un programme de plaidoyer qui va nous amener vers tous les détenteurs d'enjeux qui peuvent faire en sorte que ces innovations soient une réalité et que, dans toutes les régions sanitaires, les agents de santé puissent avoir de nouveaux médicaments efficaces afin de réduire l'incidence de la mortalité maternelle due aux hémorragies », a indiqué le président de la SOGOB.
Une vue des congressistesLe représentant du ministre en charge de la santé, Dr Adjima Combary, a rassuré la SOGOB de la disponibilité du ministère pour les accompagner dans leur mission. « Nous avons une mission commune : garantir à chaque femme burkinabè le droit à une maternité sûre, à des soins de qualité, à une prise en charge respectueuse et humaine », a souligné le représentant du ministre Robert Lucien Jean-Claude Kargougou.
Dr Adjima Combary, représentant du ministre Robert Lucien Jean-Claude KargougouEt d'ajouter : « Les échanges que vous avez eus, les innovations présentées, les bonnes pratiques partagées, les appels lancés notamment en faveur de la réduction des hémorragies du post-partum, de l'adoption de la vaccination contre le HPV ou encore de la lutte contre les cancers féminins sont autant de signaux forts que nous, autorités sanitaires, recevons avec une attention toute particulière. C'est pourquoi le gouvernement du Burkina Faso réaffirme son engagement à poursuivre et à intensifier les réformes en faveur de la santé maternelle, néonatale et reproductive, et à soutenir toutes les initiatives qui, comme ce congrès, nourrissent la réflexion, la science et l'action ».
Il a terminé en félicitant les différents acteurs qui ont contribué à la réussite de ce congrès.
Rama Diallo
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Enabel au Burkina a tenu ce jeudi 5 juin 2025, une cérémonie de remise officielle des manuels des droits digitaux pour les débutants au ministre de la transition digitale, des postes et des communications électroniques, représenté par son secrétaire général, en la personne de Dr Michel Somé. Cette remise s'inscrit dans le cadre du projet Digital for girls and women (D4GW). En promouvant ces manuels, l'agence belge souhaite par la même occasion solliciter l'appui des institutions pour son intégration dans les programmes éducatifs post-primaire, secondaire supérieur, encourager son déploiement dans les zones rurales à travers les organisations de la société civile, et valoriser l'engagement du Burkina Faso en faveur d'une transformation digitale inclusive et respectueuse des droits fondamentaux.
« Les droits numériques ne sont pas une option. Ils sont aujourd'hui une exigence pour un mieux-vivre ensemble. Ils doivent être intégrés dans les politiques publiques, les programmes de développement et les initiatives privées de transformation digitale », foi de l'ambassadeur de la Belgique au Burkina Faso, Erwin De Wandel. Les manuels de droits digitaux pour les débutants, bien plus que de simple manuels, sont un document technique, un outil de sensibilisation, d'autonomisation et d'engagement citoyen. « Il rend accessible à toute femme, et à tous jeunes, professionnels, citoyens ruraux comme urbains des notions souvent perçues comme abstraites : la protection des données personnelles, la liberté d'expression en ligne, la sécurité numérique, ou encore les mécanismes de recours face aux abus dans le cyberespace », a-t-il laissé entendre.
« J'invite nos partenaires à se joindre à nous afin de faire vivre ce manuel », Erwin De WandelEn concevant ces manuels, Enabel vient résoudre bien de contraintes et de difficultés notamment : l'absence ou incompréhension de repères sur les droits numériques pour les citoyens, en particulier les femmes et les jeunes ; le manque de ressources pédagogiques locales et contextualisés sur les droits numériques ; l'exclusion des femmes et des filles des espaces numériques par manque d'information, de sécurité ou d'accompagnement ; l'incompréhension de concepts trop techniques ou juridiques peu accessibles au grand public. « Fournir un document simple et convivial qui explique les principes de base des droits numériques, proposer des stratégies de plaidoyer pour une plus grande inclusion, renvoyer à des ressources permettant d'approfondir l'apprentissage et l'engagement, valoriser les voix et expériences africaines en matière de droits numériques, stimuler un dialogue interafricain et euro-africain pour renforcer la coopération numérique, identifier les freins concrets à l'usage du numérique par les femmes, notamment en milieu rural », sont entre autres les objectifs clés de ce manuel, présentés par Lionel Tientéga, chef de projet à Enabel.
« Le manuel a été officiellement lancé le 30 avril 2025 à Lusaka lors du DRIF et le réseau est aujourd'hui fort de plus d'une trentaine d'experts des droits digitaux », Lionel TientégaEn tout et pour tout, sept modules y sont contenus. Le premier porte sur « L'introduction aux droits numériques ». Il pose les bases des droits numériques, qui sont une extension des droits humains dans le monde connecté. Il explique pourquoi ils sont essentiels, notamment pour les femmes les jeunes et les personnes marginalisées. Le deuxième module traite de « La liberté d'expression dans l'espace numérique », ce, dans le respect d'autrui. Il aborde les défis liés au harcèlement, à la censure et à l'exclusion des voix féminines et minoritaires. Le troisième module lui, est intitulé « Inclusion et accès aux outils numériques ». Il met en lumière les inégalités d'accès au numérique et propose des pistes concrètes pour favoriser une inclusion effective. Quant au quatrième module, il s'intitule « Sécurité et protection en ligne » et offre des conseils pratiques pour se protéger des cybers menaces. Dans le module 5, « Plaidoyer pour les droits numériques », il est question des stratégies pour défendre les droits numériques. Pour le module 6 titré « Technologies émergentes et culture numérique », l'on explore les enjeux liés au nouvelles technologies. Le dernier module dénommé « Autonomisation par la littératie et l'engagement » lui, valorise la transmission des savoirs et l'engagement communautaire » a résumé M. Tientéga.
Une photo de famille des différents acteurs présents à cette cérémonieDans son discours, la ministre en charge de la transition digitale, représentée par son secrétaire général Dr Michel Somé, a rappelé l'importance de ces manuels, surtout dans un contexte de crise sécuritaire. En réponse à Enabel qui souhaite qu'ils soient vulgarisés partout pour un mieux-être des populations, Aminata Zerbo a pris les résolutions suivantes : « premièrement, soutenir activement la dissémination du manuel au sein des différents départements ministériels, en étroite collaboration avec les services techniques compétents ; deuxièmement, encourager son intégration dans les programmes de formation à tous les niveaux du système éducatif : post-primaire, secondaire, supérieur et professionnel ; troisièmement, appuyer les organisations de la société civile pour une appropriation effective du manuel et sa diffusion dans les communautés locales ; quatrièmement, mobiliser les partenaires publics et privés afin qu'ils adoptent le manuel comme un outil de référence dans leurs propres initiatives de sensibilisation et de formation. »
« Cet outil pédagogique permet à chaque citoyen, même néophyte, de mieux comprendre ses droits numériques et d'agir en conséquence », Aminata Zerbo par la voix de Michel SoméErwan Compaoré
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En réponse à la mesure de Donald Trump qui interdit l'entrée sur le territoire américain entre autres aux ressortissants tchadiens, Mahamat Idriss Deby Itno a décidé d'appliquer la réciprocité.
« J'ai instruit le gouvernement à agir conformément aux principes de réciprocité et suspendre l'octroi des visas aux citoyens des Etats-Unis d'Amérique.
Le Tchad n'a ni des avions à offrir, ni des milliards de dollars à donner mais le Tchad a sa dignité et sa fierté », a déclaré Mahamat Idriss Deby Itno sur sa page Facebook.
En rappel, le Tchad et 11 autres pays sont concernés par cette mesure qui va s'appliquer à compter du 9 juin 2025.
7 pays africains sont touchés par cette politique migratoire adoptée par le président américain.
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Source : Page Facebook de Mahamat Idriss Deby Itno
Les députés de l'Assemblée législative de Transition (ALT) ont adopté à l'unanimité, la nouvelle loi portant règlementation de la profession de Conseil fiscal au Burkina Faso. C'était le jeudi 5 juin 2025.
Cette nouvelle loi permet d'instaurer dans l'environnement juridique du Burkina Faso, une règlementation de la profession de Conseil fiscal et de créer un Ordre national des conseils fiscaux (ONCF-BF). Par ailleurs, elle constitue un instrument juridique novateur en phase avec les réalités et priorités de l'heure qui permettra d'améliorer la mobilisation des recettes et de booster l'économie nationale, du fait des effets induits par l'amélioration du respect des obligations fiscales.
Avec le vote de la loi, le Burkina Faso se classe parmi les nations de l'Afrique de l'Ouest ayant déjà adopté une législation sur la profession de Conseil fiscal.
Pour mémoire, cette loi fait partie des actions majeures entreprises par le ministère de l'Economie et des Finances, au niveau des régies de recettes, pour accroître non seulement la mobilisation des recettes mais aussi améliorer considérablement la qualité des services rendus aux usagers et participer à la justice sociale.
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Source : Page Facebook du Ministère de l'Economie et des finances
Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, accompagné de la Conseillère, Tonssira Myriam Corine Sanou, a eu une séance de travail avec une équipe de la Brigade centrale de lutte contre la cyber-criminalité (BCLCC) conduite par son Commandant, le Commissaire principal de police Bantida Samire Yoni. C'était le 5 juin 2025.
Les deux parties ont surtout revisité leur collaboration en matière de régulation des plateformes numériques et envisagé de nouvelles perspectives.
Le président du CSC a salué la tenue de cette rencontre et saisi l'occasion pour féliciter la BCLCC pour tous les efforts qu'elle déploie pour protéger la stabilité numérique et sociale du Burkina Faso. Il s'agit par exemple de la mise en place de la plateforme numérique dénommée Alerte-BCLCC (www.bclcc.gov.bf) qui permet à tout citoyen sur toute l'étendue du territoire national de signaler des cas de cybercriminalité ou des contenus faisant l'apologie du terrorisme en ligne dont ils sont victimes ou témoins sans se déplacer.
Pour sa part, le Commandant de la BCLCC, le Commissaire principal de police Bantida Samire Yoni, s'est réjoui de cette démarche du CSC. Au nom de sa structure, il s'est dit disposé pour un renforcement de la mutualisation avec l'instance de régulation de leurs ressources et expertises pour freiner les abus en ligne.
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Source : Page Facebook du CSC
A l'occasion de la célébration de l'Aïd el-Kébir, le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres, Ousmane Ouattara a adressé un message à l'endroit des fidèles musulmans.
La communauté musulmane célèbre ce vendredi 6 juin 2025, l'Aïd el-Kébir ou l'expression de la foi du prophète Ibrahim (Abraham) envers son créateur en acceptant de sacrifier son fils unique.
Dans le contexte de crise sécuritaire que traverse notre cher pays, la foi inébranlable d'Ibrahim doit inspirer chacun de nous dans la lutte pour le retour de la paix d'antan dans notre Chère Patrie.
Je formule le vœu que l'ensemble des sacrifices qui seront exécutés puisse être accepté par Allah, le Miséricordieux. Puisse-t-il attendrir les cœurs de l'ensemble des burkinabè pour un vivre-ensemble apaisé.
Bonne fête à toutes et à tous !
Ousmane Ouattara
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Les Léopards de la RDC ont dominé les Aigles du Mali ce jeudi 5 juin au stade d’Orléans, en France, sur le score de 1-0.
L’unique but de cette rencontre amical a été marque par S. Essende à la 27’. Les 22 footballeurs sont allés aux vestiaires et bataillé toute la seconde mi-temps, sans parvenir à changer le score.
Une centaine de veuves et d’orphelins de militaires et policiers ont été formés, en un an, à divers métiers.
A Blic táncstúdió 25 éves tagja, Krisztina Azarhova volt a június 4-i ungvári elkerülőúton történt baleset áldozata – közölte a Zakarpattya 24.
Az Uzhorod.net.ua korábban írt a maripoli születésű lányról, aki egyetemi évei alatt is kitűnt tehetségével. Krisztina Azarhova az Ungvári Nemzeti Egyetemen tanult történelem mesterképzésen. Tehetséges énekes és táncos volt.
Krisztina Azarhova gyászszertartását június 6-án tartják kijevi idő szerint 12.00 órától az ungvári járási Felsődomonya (Onokivci) temetőjében.
A Kárpátalja.ma szerkesztősége őszinte részvétét fejezi ki a gyászolóknak.
Kapcsolódó:Halálos baleset Ungvárnál: letartóztatták a 18 éves sofőrt
Halálos baleset az ungvári elkerülőúton
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Le Premier ministre, Mohamed Nadir Larbaoui, a signé un décret exécutif officialisant la dissolution de l’Office du Riad El Feth, un établissement public jusque-là chargé […]
L’article Dissolution de l’Office Riad El Feth : un décret ministériel met fin à l’établissement emblématique est apparu en premier sur .
Lors de la plénière du mercredi 4 juin, le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a salué l’élection de la République démocratique du Congo en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.
Pour le Speaker de la Chambre basse du Parlement, cette position offre à la RDC une plateforme pour faire entendre sa voix en faveur d’une paix durable en RDC, en Afrique et celle de l’humanité tout entière :
Tűz ütött ki Ungváron június 4-én kijevi idő szerint nem sokkal dél előtt – közölte a kárpátaljai Rendkívüli Helyzetek Állami Szolgálata (DSZNSZ).
Mint írták, a Dobrjanszkij utcában egy ZAZ–110206-os gépkocsi kapott lángra.
A tüzet perceken belül eloltották. Valószínűleg rövidzárlat okozta az esetet.
Kiégett a motort- és az utastér is.
Nyitókép: kárpátaljai DSZNSZ
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La salle de conférence de l'ONG APIL a servi de cadre, le mercredi 4 juin 2025, à une journée de dialogue multi-acteurs entre maraîchers, autorités administratives, services techniques et partenaires, sous le thème de la valorisation de la production maraîchère et de l'appropriation de l'offensive agrosylvopastorale initiée par le chef de l'État. Une rencontre présidée par le gouverneur de la région, représentée par le secrétaire général Bernadette Adenyo/Sermé.
Organisée par l'ONG APIL en collaboration avec Humundi, cette rencontre visait à créer un espace d'échange direct afin de faire remonter les préoccupations du terrain tout en renforçant la synergie d'action entre les producteurs et les institutions.
Présidant la cérémonie au nom du gouverneur de la région du Centre-nord, le secrétaire général de la région a salué l'approche participative de l'ONG : « C'est dans ce type d'initiatives que l'administration trouve son utilité : écouter, comprendre et agir pour renforcer la résilience de nos producteurs. Cette journée marque un pas vers une meilleure gouvernance agricole locale », a déclaré Bernadette Adenyo/Sermé lors de son discours d'ouverture.
Bernadette ADENYO-SERME SGR ReprésentantLors de la session de plaidoyer, les producteurs, par la voix de leurs représentants, ont dressé un bilan de la campagne 2024. Selon eux, les formations et appuis reçus ont permis d'améliorer les rendements et la structuration des coopératives. Toutefois, des défis majeurs subsistent, notamment l'accès aux intrants, le stockage, la commercialisation et la logistique.
Vue du matériel« Nous produisons bien, mais vendre reste difficile. Si l'État nous aide à avoir des points de vente et à stocker nos récoltes, nous pourrons aller loin, et ce cadre est une opportunité pour nous d'exposer nos préoccupations aux décideurs. », a dit le bénéficiaire, Boureima Ouédraogo.
L'initiative présidentielle représente une opportunité stratégique pour structurer durablement le secteur agricole, et l'action de l'ONG APIL, qui soutient l'autonomisation des producteurs et le financement de projets agricoles, s'inscrit pleinement dans cette dynamique.
« L'offensive agrosylvopastorale ne sera un succès que si elle est comprise et portée par les producteurs eux-mêmes. Cette journée initiée par l'ONG APIL permet d'assurer cette appropriation. » a lancé Rahimsom Birba, directeur régional de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-nord,
La communication autour de l'offensive a donc été un moment clé de la journée, avec une présentation des axes prioritaires par les services techniques, suivie d'échanges et d'engagements des acteurs.
A l'issue de la cérémonie d'ouverture, l'ONG APIL a procédé à la remise de matériels, d'intrants agricoles et maraîchers à des organisations de producteurs de la région. Un geste à travers lequel, l'ONG ambitionne de renforcer durablement les capacités productives des acteurs selon le coordonnateur général de l'ONG APIL. « Nous pensons que renforcer les capacités locales passe à la fois par l'écoute, le dialogue, et des actions concrètes comme la dotation en intrants ou la valorisation de produits. C'est notre modèle d'intervention. », a affirmé Abdoulaye Ouédraogo.
Abdoulaye Ouédraogo, coordonnateur général de l'ONG APILEn marge de l'activité, une mini-exposition a mis en lumière les productions maraîchères et des produits issus de la transformation des PFNL (Produits forestiers non ligneux), exposant ainsi l'impact des actions menées depuis 2008 par APIL et ses partenaires.
Remise symbolique du matériels et intrantsCette journée a permis, au-delà du bilan, de renforcer le lien de confiance entre producteurs et institutions, tout en rappelant que les défis agricoles du Burkina exigent une coordination efficace, un financement durable et une politique agricole inclusive.
Un rapport synthétique des recommandations issues des échanges sera transmis aux autorités régionales pour un suivi effectif dans les prochaines campagnes.
Tibgouda Samuel Sawadogo
Collaborateur Kaya
Lefaso.net