Le 18 octobre, AI Now, un centre de recherche basé à l’Université de New York (NYU), a publié son rapport annuel sur l’intelligence artificielle dans lequel il émet des recommandations dans le but de faire face
Justice :
faites entrer le numérique
Rapporteurs
Le système judiciaire français, vous connaissez ? La longueur de ses délais ? La complexité de ses démarches ? L’incertitude sur l’avancement de la procédure ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul !
Le présent rapport entend faire des propositions concrètes pour que l’innovation technologique puisse améliorer rapidement et efficacement la justice civile.
Ceci afin d’améliorer la vie des justiciables, mais également de faciliter le travail des professionnels de justice.
Trois étapes sont nécessaires :
Qu’il s’agisse du secteur marchand ou du secteur public, tout prestataire de services a besoin d’informations sur les attentes de ses usagers afin de déterminer les caractéristiques de son offre. Or, la justice s’est longtemps tenue à l’écart d’une telle analyse “économique” des attentes des justiciables.
Pour mieux appréhender les besoins des justiciables, le groupe de travail s’est appuyé sur une méthodologie innovante, qui met en évidence la dimension qualitative – et non uniquement quantitative – des attentes des citoyens.
Plusieurs sessions de discussion collective avec des usagers ont ainsi permis d’identifier les principales tendances : autorité, confiance, simplicité, loyauté, crédibilité, accessibilité, coût, temporalité, prévisibilité, humanité, praticabilité, efficience, effectivité et globalité.
Ces entretiens qualitatifs et les auditions menées auprès des experts du secteur nous ont permis d’identifier les domaines dans lesquels l’innovation technologique permet d’améliorer le fonctionnement de ce service public essentiel :
L’arrivée du numérique dans le champ de la justice est un mouvement profond qui demande la mobilisation de tous les acteurs concernés et une planification précise de la transformation souhaitée.
Une vision globalePour mener à bien cette modernisation, il est nécessaire de prendre en compte toutes les étapes de la vie d’un contentieux.
Il ne s’agit pas uniquement de réformer le fonctionnement du procès en tant que tel, mais de s’intéresser également à la période précédant le contentieux (prise de contact avec un avocat, saisine d’une juridiction, etc. ), ainsi qu’à celle lui succédant, c’est à dire l’exécution de la décision.
C’est pourquoi l’écosystème d’information numérique de la justice que nous souhaitons mettre en place doit s’intégrer dans le système d’information globale de l’Etat, afin de s’intégrer pleinement dans la vie des citoyens.
Une gouvernance adaptéeLa gouvernance de tout programme de transformation administrative est un élément central de sa réussite future.
Ainsi, nous recommandons de confier à une autorité unique le programme de modernisation. Celle-ci pourra prendre des décisions qui seront d’abord mises en oeuvre sur la base d’expérimentations dûment évaluées, avant généralisation.
Une transformation “agile”Afin de ne pas être distancé par les évolutions technologiques, le service public de la justice doit se doter des outils lui permettant de suivre l’innovation et d’y participer. Une direction “digitale” pourrait ainsi être créée. Elle aurait pour mission d’analyser les données de toute l’organisation judiciaire et de fournir à tous ses acteurs des indicateurs d’activité utiles.
Il convient également de confier à une équipe dédiée - regroupant des compétences variées - le soin de mener un dialogue continu avec les professionnels et les usagers de la justice, afin de suivre les évolutions technologiques et sociologiques du secteur.
Financer la transformationL’engagement de moyens financiers importants est indispensable pour réussir la transformation numérique de la justice. La mise en place des structures de gouvernance et d’expérimentation aura un coût non négligeable, de même que les besoins en formation liés à la numérisation ou les infrastructures à mettre en place. La transformation préconisée par notre rapport nécessite également d’augmenter la part des dépenses d’innovation dans le budget des dépenses informatiques du ministère de la Justice.
Pour être menée avec succès, la transformation numérique de la justice doit faire l’objet d’un plan d’investissement sur le long terme, dans le cadre d’une loi de programmation pluriannuelle pour la justice. Il conviendra également de faire preuve de flexibilité, de manière à prendre en compte les adaptations et réorientations qui ne manqueront pas d’arriver.
Afin de mieux appréhender les composantes de la demande des diverses catégories de justiciables, nous recommandons d’utiliser les techniques récentes permettant de rendre compte d’un point de vue qualitatif – et non uniquement quantitatif – des attentes précises des citoyens.
2 Détails Améliorer l’offre de justice grâce à l’innovation technologique DétailsLes nouvelles technologies sont amenées à transformer en profondeur le fonctionnement de la justice. A titre d’exemple, il convient de :
Nous proposons d’investir une autorité de haut niveau, chargée de l’élaboration et de la gouvernance des différents programmes de transformation numérique. De même, un organe consultatif indépendant pourra être mise en place, associant professionnels, futurs utilisateurs et experts, ayant pour mission l’exploration et l’expérimentation à des fins judiciaires des nouvelles technologies.
Les procédures d’expérimentation préalable devront être généralisées afin d’étudier l’impact sociologique, économique et financier des technologies mises en place.
Enfin, il est nécessaire de programmer à long terme les moyens budgétaires alloués à la transformation numérique de la justice dans un cadre suffisamment souple, permettant les réorientations en fonction de l’évolution des technologies.
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With the participation of Miroslav Lajčák, President of the UN General Assembly, Bahrain hosted the World Entrepreneurs Investment Forum (WEIF) from October 31 to November 1, 2017. Nejib Friji, Director of IPI-MENA, chaired the First Plenary Session held under the theme of “Entrepreneurship for Development & Innovation Towards Achieving the Sustainable Development Goals” with an audience of hundreds of government officials, entrepreneurs, representatives of the private sector, financial institutions, regional and international organizations, government, and media.
Thanking the United Nations Industrial Development Organization (UNIDO) for organizing the event, Mr. Friji, in reference to the Sustainable Development Goals adopted by the UN General Assembly, stated that, “Entrepreneurship is not only critical to achieving the SDGs on economic growth, but it also catalyzes progress towards the twin goals of prosperity and peace.”
He drew attention to the fact that “regardless of social, political, religious or any other differences, the need and desire to prosper economically constitutes common ground between groups,” thus stressing that entrepreneurs are those who drive systemic change and foster inclusive growth in society. He quoted the example of Jusoor, an entrepreneurship program in Lebanon aimed at teaching the next generation of Syrian business owners to rebuild what the conflict has destroyed, with the long-term objective of encouraging sustainable development, and in turn, peace.
Mr. Friji stressed the importance of empowering women and further enabling their participation in the global entrepreneurial arena to not only actualize the SDGs, but to drive the exponential growth of the economic sector. He concluded by reiterating the importance of shaping “peaceful and resilient societies” by empowering youth, both men and women alike.
Panelists included: Nael Kabriti, Chairman General Union for Arab Chambers, Sh Ebrahim Al Khalifa, Honorary Chairman of UNIDO, Arab International Centre for Entrepreneurship & Investment, Yousif Al Bassam, Chairman Arab Bank for Economic Development in Africa, Hala Al Ansari, Secretary General, Supreme Council for Women, Bahrain, Amin El Sharkawi, UN Resident Coordinator, Bahrain, Adnan Ahmed Yousif, President & CEO of Al Baraka Banking Group, Dan Liang, Chairperson of Board of Directors, UN Maritime-Continental Silk Road Cities Alliance, Sheikha Hessa Al Sabah, President, Arab Businesswomen Council, Galina Karanova, Deputy Chairperson of the Council of the Federation of the Federal Assembly of the Russian Federation, Marcello Pittella, President Basilicata Region- Italy, Dr. Ebrahim Mohammed Janahi, Chief Executive, Tamkeen, Philip Auerswald, Co-chair and Executive Director Global Entrepreneurial Research Network, Recep Ali Erdogan, Vice President KOSGEB, Turkey.
Plusieurs organismes internationaux, à commencer par la Banque des règlements internationaux (BRI), s’inquiètent aujourd’hui de la montée de l’endettement au niveau mondial.
Les “fonctionnaires”. Rares sont les termes qui, dans le langage commun, ont généré tant de débats, de tentatives définitoire ou réformatrice.
Making greater of use of the waters of the Congo could boost development across – and beyond – the region, but threatens to favour particular users’ interests at the expense of others. Within its enormous catchment area, the Congo is the dominant transport network and the lifeblood of the African rain forest, upon which millions depend for their livelihoods. Tapping the river’s resources could significantly improve the region’s water and food supplies, while its hydro-energy potential could theoretically satisfy the electricity needs of the entire continent. Plans to construct more major dams at the Inga Falls demonstrate that the ten Congo Basin states are pursuing common goals – but also having to deal with sharpening intersectoral conflicts. An inconsistent line on dam-building makes it harder for Germany to play a constructive role in these development processes.
Die deutsch-tschechischen Beziehungen geraten in eine komplizierte Phase. Nachdem in beiden Ländern die Parlamente neu gewählt worden sind, steht nun die Regierungsbildung an. Währenddessen ist neuer Schwung in die Diskussion über die Reform der EU gekommen, ohne dass Berlin oder Prag mit eigenen Vorschlägen an die Öffentlichkeit getreten wären. Bilateral wird das Thema zwar konstruktiv, aber nicht schlüssig behandelt. Vor allem die Konturen der tschechischen Europapolitik sind seit Jahren unklar. Um mehr als nur ein pragmatisches Nebeneinander zu sichern und einem Auseinanderdriften in der EU rechtzeitig entgegenzuwirken, müssen beide Seiten die europapolitische Dimension ihres Verhältnisses bewusst weiterentwickeln.
Zwei Jahre nach dem Pariser Klimagipfel ist die Euphorie über den diplomatischen Durchbruch und die Verabschiedung neuer Ziele – die Eindämmung des Temperaturanstiegs auf deutlich unter 2 Grad, möglichst sogar 1,5 Grad – weitgehend verflogen. Von zusätzlichem Ehrgeiz ist beim Klimaschutz seither wenig zu sehen. Ein Grundproblem liegt in der globalen Natur von Temperaturzielen, aus denen sich für nationale Politik und Wirtschaft nur wenig konkrete Handlungsanleitungen ergeben und die sich auch nicht dazu eignen, Klimaschutzmaßnahmen von Regierungen und Unternehmen zu bewerten. Schon im Rahmen des »facilitative dialogue«, der beim Bonner Klimagipfel vorbereitet wird und für 2018 geplant ist, sollte daher das dritte Klimaschutzziel von Paris als Maßstab ins Zentrum gestellt werden: das Erreichen von Treibhausgasneutralität in der zweiten Jahrhunderthälfte. EU-Kommission und Mitgliedstaaten sollten dieses Nullemissionsziel bei der Neuformulierung der Klima-Roadmap 2050 und der Verabschiedung einer langfristigen Dekarbonisierungsstrategie zum zentralen Orientierungspunkt machen. Dies würde die Chance eröffnen, die EU-Klimapolitik künftig sowohl ehrgeiziger als auch pragmatischer zu konzipieren.
L’Institut Montaigne organisait le 27 octobre dernier avec l’OCP Policy Center, think tank marocain basé à Rabat, un séminaire de travail à Paris autour du rapport Nouveau monde arabe, nouvelle “politique arabe” pour la France (août 2017).
Y ont participé des membres et chercheurs associés des deux institutions, ainsi qu’un nombre restreint de personnalités intéressées à ces questions.
Des deux côtés de la Méditerranée, nos experts ont rappelé les liens historiques et protéiformes existants entre la France et le Maroc. La longévité de cette relation trouve son fondement dans la richesse de nos échanges culturels et humains, qui ne demandent qu’à être approfondis sur les terrains de l’éducation, des langues et de la solidarité. Si le français est par exemple enseigné dans toutes les écoles marocaines comme langue principale, ce n’est pas le cas de l’arabe en France, dont l’organisation de l’enseignement est laissé aux autorités cultuelles.
Réactiver l’espace de coopération méditerranéenLe bassin méditerranéen est apparu comme le lieu où devait renaître une politique de coopération cohérente sur les questions non seulement migratoires et sécuritaires, mais également économiques et sociales. L’Union pour la Méditerranée a été désignée comme l’organe où cette coopération pourrait reprendre vie. La réactivation de cet espace de coopération était avant tout, pour le Maroc, conditionnée au maintien d’une cohésion forte entre les pays européens.
Faire de la jeunesse notre prioritéLa jeunesse a quant à elle été définie comme une priorité commune de nos deux pays, puisqu’elle concentre à la fois toutes les vulnérabilités et les espoirs de notre temps. Elle a déjà en l’espace d’une décennie connu une période de récession économique, une révolution toujours à l’oeuvre; celle du numérique ; et la montée des extrémismes politiques et religieux. Les effets sont là et partagés : précarité et sentiment de déclassement, hyperconnectivité et enfermement numérique, crise identitaire et regain de radicalité, religieuse ou politique.
Nos sociétés face à la radicalisation de l’islamL'islamisation de la société est un enjeu que partagent la France et le Maroc. Même si cette radicalisation se pose en termes distincts dans les deux pays, tous deux observent que la religion n’appartient plus exclusivement aux domaines de la spiritualité et des traditions, mais est aussi devenue un prétexte pour justifier une existence politique et sociale.
Alrededor del 70% de las reservas de combustibles fósiles del mundo deberá quedar en el subsuelo sin explotar a fin de no sobrepasar el aumento de temperatura en 2ºC. Por suerte, en el ámbito de la generación eléctrica la transición energética ya ha comenzado.
Renewable and decentralized power generation are a centerpiece of Germany’s domestic energy transition (Energiewende) and a major element of its international efforts to promote this goal. Recently, the renewables sector has also been advancing in Russia, albeit from a lower level. Thus, it is time to explore the status quo and analyze the potential for sustainable energy cooperation. In the context of the current deterioration in EU-Russian (energy) relations, crafting a sustainable energy partnership that is based on innovation, with an emphasis on electricity cooperation, might present an added value.