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Diplomacy & Defense Think Tank News

Réguler l’intelligence artificielle en France. Trois questions à Gilles Babinet

Institut Montaigne - Fri, 10/11/2017 - 16:30
Réguler l’intelligence artificielle en France. Trois questions à Gilles Babinet Institut Montaigne ven 10/11/2017 - 16:30

Le 18 octobre, AI Now, un centre de recherche basé à l’Université de New York (NYU), a publié son rapport annuel sur l’intelligence artificielle dans lequel il émet des recommandations dans le but de faire face

HSS-Vorsitzende besucht Havanna: Wandel durch Annäherung

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 10/11/2017 - 14:09
Kuba befindet sich in einem vorsichtigen Transformationsprozess, der die weiteren Geschicke eines Landes bestimmen wird, das wie kein anderes an den Prinzipien eines sozialistischen Wirtschafts- und Gesellschaftssystems festhält. Die HSS engagiert sich seit bald 25 Jahren auf der Karibikinsel und trägt durch Kooperationsprojekte zur Modernisierung und Öffnung Kubas bei.

Justice : faites entrer le numérique

Institut Montaigne - Fri, 10/11/2017 - 12:52
Justice : faites entrer le numérique Institut Montaigne ven 10/11/2017 - 12:52 Language Français

Justice :
faites entrer le numérique

Novembre 2017
  • Guy Canivet, premier président honoraire de la Cour de cassation, ancien membre du Conseil constitutionnel, président du Haut comité juridique de la place financière de Paris (HCJP), (président du groupe de travail)
  • Agnès Audier, Partner & Managing Director, The Boston Consulting Group
  • Bruno Deffains, professeur d'économie, Université Paris II - Panthéon Assas, membre de l’Institut Universitaire de France 
  • Florence G'sell, professeure de droit, Université de Lorraine
  • Aurélien Hamelle, directeur juridique, Total
  • Romaric Lazerges, avocat associé, Allen & Overy
  • Christian Licoppe, professeur de sociologie, Telecom ParisTech
  • Yannick Meneceur, magistrat détaché auprès de la Commission Européenne pour l'Efficacité de la Justice (CEPEJ) du Conseil de l'Europe

Rapporteurs

  • Harold Epineuse, responsable du programme Politiques de Justice à l’IHEJ (Institut des Hautes Études sur la Justice), expert auprès des organisations internationales et des gouvernements
  • Elise Vanden Driessche, expert en audit, évaluation et maîtrise des risques pour le secteur public

Le système judiciaire français, vous connaissez ? La longueur de ses délais ? La complexité de ses démarches ? L’incertitude sur l’avancement de la procédure ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul !

Le présent rapport entend faire des propositions concrètes pour que l’innovation technologique puisse améliorer rapidement et efficacement la justice civile

Ceci afin d’améliorer la vie des justiciables, mais également de faciliter le travail des professionnels de justice. 

Trois étapes sont nécessaires :  

  1. Comprendre les attentes des justiciables. 
  2. Déterminer les multiples utilisations possibles du numérique dans le domaine de la justice civile. 
  3. Définir un programme de transformation du service public pour mettre en oeuvre ces innovations.
Mieux comprendre les attentes des justiciables...

Qu’il s’agisse du secteur marchand ou du secteur public, tout prestataire de services a besoin d’informations sur les attentes de ses usagers afin de déterminer les caractéristiques de son offre. Or, la justice s’est longtemps tenue à l’écart d’une telle analyse “économique” des attentes des justiciables

Pour mieux appréhender les besoins des justiciables, le groupe de travail s’est appuyé sur une méthodologie innovante, qui met en évidence la dimension qualitative – et non uniquement quantitative – des attentes des citoyens
 
Plusieurs sessions de discussion collective avec des usagers ont ainsi permis d’identifier les principales tendances : autorité, confiance, simplicité, loyauté, crédibilité, accessibilité, coût, temporalité, prévisibilité, humanité, praticabilité, efficience, effectivité et globalité.
 

  • Autorité : le comportement des professionnels de justice, l’architecture et les locaux de l’activité judiciaire, le statut social accordé au corps judiciaire, etc. Tous ces éléments ont un impact déterminant sur l’autorité de la justice. 
  • La confiance est indispensable au service public de la justice. Le justiciable doit percevoir la justice comme une institution neutre, indépendante de tout pouvoir et entièrement dédiée à sa fonction de rendre une décision juste et conforme au droit.  
  • Simplicité : cela se rapporte à la fois au fonctionnement institutionnel de la justice, ainsi qu’aux différentes étapes de la procédure en elle-même. Une trop grande complexité nuit à l’efficacité de la justice et à la satisfaction des justiciables.  
  • Loyauté : cette qualité, attendue par les justiciables, se rapporte au comportement des parties à un procès. Ces dernières se doivent de respecter des règles de déontologie et de faire preuve de bonne foi dans leur argumentation. 
  • Crédibilité : la justice doit se montrer capable de prendre la bonne mesure des situations qu’elle est amenée à connaître et de rendre des décisions réalistes et justes. 
  • Accessibilité pour tous : les usagers doivent pouvoir saisir une juridiction de manière simple et rapide et avoir accès à une information de qualité concernant leurs droits. 
  • Le coût de la justice est primordial. Il concerne à la fois les honoraires des prestataires nécessaires pour recourir à la justice et faire exécuter la décision d’une juridiction, mais également le montant des frais de justice. 
  • Le temps de la justice est un élément fondamental pour le justiciable. Celui-ci doit pouvoir obtenir une décision sur le litige qu’il soumet à une juridiction dans un “délai raisonnable”. Cela fait partie des garanties d’un procès équitable.
  • La justice doit faire preuve de prévisibilité afin que les usagers puissent anticiper avec justesse le temps de la procédure qu’ils entament, la procédure qu’ils devront suivre, ainsi que la décision qui sera rendue au terme du procès. 
  • La justice doit faire preuve d’humanité dans les contentieux qu’elle traite. Cela passe par l’accueil des parties, l’attitude des professionnels de justice ou l’accompagnement psychologique des personnes en difficulté.  
  • Le service public de la justice doit faire preuve de praticabilité. La justice doit offrir les conditions d’un dialogue approfondi entre les parties et leur permettre de développer l’ensemble des éléments de droit et de fait qu’elles souhaitent.
  • La justice doit être efficiente en étant capable de mener à bien un procès dans les meilleures conditions, à moindre coût, dans un délai raisonnable et de manière proportionnée à l’enjeu du litige.  
  • La justice se doit d’être effective dans les solutions qu’elle apporte aux litiges qu’elle traite. Celles-ci doivent être exécutables avec certitude, sans formalités inutiles et à moindre coût. 
  • L’efficacité du système judiciaire doit être comprise de manière globale, cela se rapporte de manière indifférenciée à tous les intervenants du procès, les magistrats autant que les avocats, greffiers, experts, huissiers de justice, etc.  
… pour mieux y répondre grâce au numérique

Ces entretiens qualitatifs et les auditions menées auprès des experts du secteur nous ont permis d’identifier les domaines dans lesquels l’innovation technologique permet d’améliorer le fonctionnement de ce service public essentiel : 

  • La proximité des juridictions. Les nouvelles technologies pourraient permettre de faire évoluer la répartition de l’offre de justice. Une partie des comparutions pourrait, par exemple, être organisée par visioconférence.
  • La publicité du procès. L’enregistrement des débats judiciaires et leur accessibilité pourront être généralisés.
  • Le traitement de l’information judiciaire. L’ "Open Data" et l’intelligence artificielle permettent d’analyser et de traiter de grandes masses de données. L’utilisation de ces nouveaux outils devra être encadrée afin de préserver l’égalité d’accès à l’information entre les citoyens.
  • Le financement des contentieux. Une plateforme numérique connectée aux autres services publics de l’Etat pourrait permettre de mieux organiser l’aide juridique et l’aide juridictionnelle.
  • Les méthodes du travail juridictionnel. La saisine des juridictions en ligne, la création de tableaux de bord numériques lors de l’instruction des procès, la redéfinition d’une approche de l’audience grâce à la comparution à distance, les jugements rendus à l’oral dans la continuité d’audiences multimédias et la prise en compte des transformations relatives à l’exécution des décisions sont également amenées à être réinventées grâce à l’arrivée des technologies de l’information.
Comment mener à bien la transformation de la justice ?

L’arrivée du numérique dans le champ de la justice est un mouvement profond qui demande la mobilisation de tous les acteurs concernés et une planification précise de la transformation souhaitée. 

Une vision globale 

Pour mener à bien cette modernisation, il est nécessaire de prendre en compte toutes les étapes de la vie d’un contentieux

Il ne s’agit pas uniquement de réformer le fonctionnement du procès en tant que tel, mais de s’intéresser également à la période précédant le contentieux (prise de contact avec un avocat, saisine d’une juridiction, etc. ), ainsi qu’à celle lui succédant, c’est à dire l’exécution de la décision. 

C’est pourquoi l’écosystème d’information numérique de la justice que nous souhaitons mettre en place doit s’intégrer dans le système d’information globale de l’Etat, afin de s’intégrer pleinement dans la vie des citoyens. 

Une gouvernance adaptée

La gouvernance de tout programme de transformation administrative est un élément central de sa réussite future. 

Ainsi, nous recommandons de confier à une autorité unique le programme de modernisation. Celle-ci pourra prendre des décisions qui seront d’abord mises en oeuvre sur la base d’expérimentations dûment évaluées, avant généralisation. 

Une transformation “agile” 

Afin de ne pas être distancé par les évolutions technologiques, le service public de la justice doit se doter des outils lui permettant de suivre l’innovation et d’y participer. Une direction “digitale” pourrait ainsi être créée. Elle aurait pour mission d’analyser les données de toute l’organisation judiciaire et de fournir à tous ses acteurs des indicateurs d’activité utiles. 

Il convient également de confier à une équipe dédiée - regroupant des compétences variées - le soin de mener un dialogue continu avec les professionnels et les usagers de la justice, afin de suivre les évolutions technologiques et sociologiques du secteur. 

Financer la transformation 

L’engagement de moyens financiers importants est indispensable pour réussir la transformation numérique de la justice. La mise en place des structures de gouvernance et d’expérimentation aura un coût non négligeable, de même que les besoins en formation liés à la numérisation ou les infrastructures à mettre en place. La transformation préconisée par notre rapport nécessite également d’augmenter la part des dépenses d’innovation dans le budget des dépenses informatiques du ministère de la Justice

Pour être menée avec succès, la transformation numérique de la justice doit faire l’objet d’un plan d’investissement sur le long terme, dans le cadre d’une loi de programmation pluriannuelle pour la justice. Il conviendra également de faire preuve de flexibilité, de manière à prendre en compte les adaptations et réorientations qui ne manqueront pas d’arriver. 
 

Nos propositions pour transformer la justice grâce au numérique 1 Détails Comprendre les attentes des justiciables Détails

Afin de mieux appréhender les composantes de la demande des diverses catégories de justiciables, nous recommandons d’utiliser les techniques récentes permettant de rendre compte d’un point de vue qualitatif  – et non uniquement quantitatif – des attentes précises des citoyens. 

2 Détails Améliorer l’offre de justice grâce à l’innovation technologique Détails

Les nouvelles technologies sont amenées à transformer en profondeur le fonctionnement de la justice. A titre d’exemple, il convient de :

  • déterminer les cas et les conditions dans lesquels la comparution des parties, des témoins et des experts peut-être organisée par télé ou visioconférence ;
  • identifier les matières et procédures relevant d’un traitement électronique et organiser des centres de traitement des procédures dématérialisées ;
  • généraliser l’enregistrement des débats judiciaires et définir les conditions dans lesquelles ces enregistrements sont mis à la disposition des parties, des juridictions supérieures, ou du public ;
  • revoir la fonctionnalité et l’implantation territoriales des services de la justice ;
  • mettre au point une méthode opérationnelle de suivi de l’évolution des divers types de contentieux et d’anticipation de leur évolution ;
  • renforcer les services d’accueil des usagers et améliorer leur information sur le déroulement des procès, mettre à leur disposition les nouveaux outils d’intelligence artificielle d’exploitation des données juridiques et judiciaires et donnant des indications prévisionnelles sur les solutions possibles ;
  • transférer le traitement de l’aide juridique et de l’aide juridictionnelle à une plateforme entièrement numérique connectée aux autres services publics de l’État ;
  • proposer un mode d’introduction d’une demande en justice au moyen d’un formulaire numérique et d’une procédure interactive en ligne ;
  • généraliser et simplifier l’instruction des dossiers et mettre ces informations à la disposition des parties, en développant des tableaux de bord et bureaux numériques partagés entre toutes les parties prenantes d’un procès ;
  • repenser l’organisation et la tenue des audiences judiciaires par l’emploi des techniques de communication à distance ;
  • développer les possibilités de rendre les jugements à l’oral dans la continuité d’audiences multimédia fixées sur un support remis aux parties et directement exécutoires ;
  • prendre acte des transformations relatives à l’office du juge consécutives au développement des services de médiation et l’arbitrage dans les contentieux de masse proposés par les plateformes numériques et les organisateurs de "Blockchains".
3 Détails Piloter la transformation Détails

Nous proposons d’investir une autorité de haut niveau, chargée de l’élaboration et de la gouvernance des différents programmes de transformation numérique. De même, un organe consultatif indépendant pourra être mise en place, associant professionnels, futurs utilisateurs et experts, ayant pour mission l’exploration et l’expérimentation à des fins judiciaires des nouvelles technologies.
 
Les procédures d’expérimentation préalable devront être généralisées afin d’étudier l’impact sociologique, économique et financier des technologies mises en place.
 
Enfin, il est nécessaire de programmer à long terme les moyens budgétaires alloués à la transformation numérique de la justice dans un cadre suffisamment souple, permettant les réorientations en fonction de l’évolution des technologies.
 

Justice : faites entrer le numérique De l’intelligence artificielle aux algorithmes prédictifs, en passant par la blockchain, le potentiel des nouvelles technologies pour améliorer le fonctionnement de la justice est considérable. Les Juges et l'économie: une défiance française Les magistrats ont environ deux fois moins de chances que le reste de la population de s'exprimer en faveur d'une plus grande liberté laissée aux entreprises plutôt qu'à un contrôle accru de l'Etat. Ce fait n’est pas sans lien avec la jurisprudence française en matière de droit du travail.

 

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Bremain ou Brexit :
Europe, prépare ton avenir ! publication - juin 2017 Si l’impératif économique crée un impératif de réforme, il n’est pas suffisant pour établir une véritable envie de réformer partagée.  suite
--> De l’intelligence artificielle aux algorithmes prédictifs, en passant par la blockchain, le potentiel des nouvelles technologies pour améliorer le fonctionnement de la justice est considérable. Rapport Enrichie Rapport 104 justice-faites-entrer-le-numerique-rapport.pdf Résumé 2 justice-faites-entrer-le-numerique-resume.pdf Blanc justice juge juger judiciaire justiciable avocat loi tribunal numerique digital technologie transformation big data legaltech blockchain start up startup algorithme tech ven 10/11/2017 - 12:52 Auteurs

IPI MENA Director Moderates First Plenary Session at World Entrepreneurs Investment Forum

European Peace Institute / News - Thu, 09/11/2017 - 18:39


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With the participation of Miroslav Lajčák, President of the UN General Assembly, Bahrain hosted the World Entrepreneurs Investment Forum (WEIF) from October 31 to November 1, 2017. Nejib Friji, Director of IPI-MENA, chaired the First Plenary Session held under the theme of “Entrepreneurship for Development & Innovation Towards Achieving the Sustainable Development Goals” with an audience of hundreds of government officials, entrepreneurs, representatives of the private sector, financial institutions, regional and international organizations, government, and media.

Thanking the United Nations Industrial Development Organization (UNIDO) for organizing the event, Mr. Friji, in reference to the Sustainable Development Goals adopted by the UN General Assembly, stated that, “Entrepreneurship is not only critical to achieving the SDGs on economic growth, but it also catalyzes progress towards the twin goals of prosperity and peace.”

He drew attention to the fact that “regardless of social, political, religious or any other differences, the need and desire to prosper economically constitutes common ground between groups,” thus stressing that entrepreneurs are those who drive systemic change and foster inclusive growth in society. He quoted the example of Jusoor, an entrepreneurship program in Lebanon aimed at teaching the next generation of Syrian business owners to rebuild what the conflict has destroyed, with the long-term objective of encouraging sustainable development, and in turn, peace.

Mr. Friji stressed the importance of empowering women and further enabling their participation in the global entrepreneurial arena to not only actualize the SDGs, but to drive the exponential growth of the economic sector. He concluded by reiterating the importance of shaping “peaceful and resilient societies” by empowering youth, both men and women alike.

Panelists included: Nael Kabriti, Chairman General Union for Arab Chambers, Sh Ebrahim Al Khalifa, Honorary Chairman of UNIDO, Arab International Centre for Entrepreneurship & Investment, Yousif Al Bassam, Chairman Arab Bank for Economic Development in Africa, Hala Al Ansari, Secretary General, Supreme Council for Women, Bahrain, Amin El Sharkawi, UN Resident Coordinator, Bahrain, Adnan Ahmed Yousif, President & CEO of Al Baraka Banking Group, Dan Liang, Chairperson of Board of Directors, UN Maritime-Continental Silk Road Cities Alliance, Sheikha Hessa Al Sabah, President, Arab Businesswomen Council, Galina Karanova, Deputy Chairperson of the Council of the Federation of the Federal Assembly of the Russian Federation, Marcello Pittella, President Basilicata Region- Italy, Dr. Ebrahim Mohammed Janahi, Chief Executive, Tamkeen, Philip Auerswald, Co-chair and Executive Director Global Entrepreneurial Research Network, Recep Ali Erdogan, Vice President KOSGEB, Turkey.

Croissance sous stéroïdes : un risque pour la Chine… et la France ?

Institut Montaigne - Thu, 09/11/2017 - 15:11
Croissance sous stéroïdes : un risque pour la Chine… et la France ? Institut Montaigne jeu 09/11/2017 - 15:11

Plusieurs organismes internationaux, à commencer par la Banque des règlements internationaux (BRI), s’inquiètent aujourd’hui de la montée de l’endettement au niveau mondial.

[Vu d’ailleurs] La fonction publique à l’épreuve des réformes

Institut Montaigne - Thu, 09/11/2017 - 10:42
[Vu d’ailleurs] La fonction publique à l’épreuve des réformes Institut Montaigne jeu 09/11/2017 - 10:42

Les “fonctionnaires”. Rares sont les termes qui, dans le langage commun, ont généré tant de débats, de tentatives définitoire ou réformatrice.

The River Congo – Africa’s Sleeping Giant

SWP - Thu, 09/11/2017 - 00:00

Making greater of use of the waters of the Congo could boost development across – and beyond – the region, but threatens to favour particular users’ interests at the expense of others. Within its enormous catchment area, the Congo is the dominant transport network and the lifeblood of the African rain forest, upon which millions depend for their livelihoods. Tapping the river’s resources could significantly improve the region’s water and food supplies, while its hydro-energy potential could theoretically satisfy the electricity needs of the entire continent. Plans to construct more major dams at the Inga Falls demonstrate that the ten Congo Basin states are pursuing common goals – but also having to deal with sharpening intersectoral conflicts. An inconsistent line on dam-building makes it harder for Germany to play a constructive role in these development processes.

Berlin–Prag: Entfremdung vermeiden – Chancen ergreifen

SWP - Thu, 09/11/2017 - 00:00

Die deutsch-tschechischen Beziehungen geraten in eine komplizierte Phase. Nachdem in beiden Ländern die Parlamente neu gewählt worden sind, steht nun die Regierungsbildung an. Währenddessen ist neuer Schwung in die Diskussion über die Reform der EU gekommen, ohne dass Berlin oder Prag mit eigenen Vorschlägen an die Öffentlichkeit getreten wären. Bilateral wird das Thema zwar konstruktiv, aber nicht schlüssig behandelt. Vor allem die Konturen der tschechischen Europapolitik sind seit Jahren unklar. Um mehr als nur ein pragmatisches Nebeneinander zu sichern und einem Auseinanderdriften in der EU rechtzeitig entgegenzuwirken, müssen beide Seiten die europapolitische Dimension ihres Verhältnisses bewusst weiterentwickeln.

Treibhausgasneutralität als Klimaziel priorisieren

SWP - Thu, 09/11/2017 - 00:00

Zwei Jahre nach dem Pariser Klimagipfel ist die Euphorie über den diplomatischen Durchbruch und die Verabschiedung neuer Ziele – die Eindämmung des Temperaturanstiegs auf deutlich unter 2 Grad, möglichst sogar 1,5 Grad – weitgehend verflogen. Von zusätzlichem Ehrgeiz ist beim Klimaschutz seither wenig zu sehen. Ein Grundproblem liegt in der globalen Natur von Temperaturzielen, aus denen sich für nationale Politik und Wirtschaft nur wenig konkrete Handlungsanleitungen ergeben und die sich auch nicht dazu eignen, Klimaschutzmaßnahmen von Regierungen und Unternehmen zu bewerten. Schon im Rahmen des »facilitative dialogue«, der beim Bonner Klimagipfel vorbereitet wird und für 2018 geplant ist, sollte daher das dritte Klimaschutzziel von Paris als Maßstab ins Zentrum gestellt werden: das Erreichen von Treibhausgasneutralität in der zweiten Jahrhunderthälfte. EU-Kommission und Mitgliedstaaten sollten dieses Nullemissionsziel bei der Neuformulierung der Klima-Roadmap 2050 und der Verabschiedung einer langfristigen Dekarbonisierungsstrategie zum zentralen Orientierungspunkt machen. Dies würde die Chance eröffnen, die EU-Klimapolitik künftig sowohl ehrgeiziger als auch pragmatischer zu konzipieren.

8. Europa-Rede: „Wir müssen unsere Identität wiederentdecken“

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 09/11/2017 - 00:00
Ein Schatten liegt auf Europa. Damit dieser schnell verschwindet, appellierte Antonio Tajani daran, sich an die eigenen Wurzeln zurückzuerinnern.

Wolfgang Schäuble und Herfried Münkler: Eliten, Engagement, Europa, Entgrenzung und Entschleunigung

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 09/11/2017 - 00:00
Über die neuen Feinde der Demokratie und mögliche Gegenmaßnahmen diskutierten Bundestagspräsident Schäuble und der "erste Staatsphilosoph im Lande" Münkler.

Nouveau monde arabe, nouvelle “politique arabe” pour la France

Institut Montaigne - Wed, 08/11/2017 - 20:13
Nouveau monde arabe, nouvelle “politique arabe” pour la France Institut Montaigne mer 08/11/2017 - 20:13

L’Institut Montaigne organisait le 27 octobre dernier avec l’OCP Policy Center, think tank marocain basé à Rabat, un séminaire de travail à Paris autour du rapport Nouveau monde arabe, nouvelle “politique arabe” pour la France (août 2017). 

Y ont participé des membres et chercheurs associés des deux institutions, ainsi qu’un nombre restreint de personnalités intéressées à ces questions. 

Donner un souffle nouveau à la coopération franco-marocaine 

Des deux côtés de la Méditerranée, nos experts ont rappelé les liens historiques et protéiformes existants entre la France et le Maroc. La longévité de cette relation trouve son fondement dans la richesse de nos échanges culturels et humains, qui ne demandent qu’à être approfondis sur les terrains de l’éducation, des langues et de la solidarité. Si le français est par exemple enseigné dans toutes les écoles marocaines comme langue principale, ce n’est pas le cas de l’arabe en France, dont l’organisation de l’enseignement est laissé aux autorités cultuelles. 

Réactiver l’espace de coopération méditerranéen 

Le bassin méditerranéen est apparu comme le lieu où devait renaître une politique de coopération cohérente sur les questions non seulement migratoires et sécuritaires, mais également économiques et sociales. L’Union pour la Méditerranée a été désignée comme l’organe où cette coopération pourrait reprendre vie. La réactivation de cet espace de coopération était avant tout, pour le Maroc, conditionnée au maintien d’une cohésion forte entre les pays européens.

Faire de la jeunesse notre priorité 

La jeunesse a quant à elle été définie comme une priorité commune de nos deux pays, puisqu’elle concentre à la fois toutes les vulnérabilités et les espoirs de notre temps. Elle a déjà en l’espace d’une décennie connu une période de récession économique, une révolution toujours à l’oeuvre; celle du numérique ; et la montée des extrémismes politiques et religieux. Les effets sont là et partagés : précarité et sentiment de déclassement, hyperconnectivité et enfermement numérique, crise identitaire et regain de radicalité, religieuse ou politique. 

Nos sociétés face à la radicalisation de l’islam

L'islamisation de la société est un enjeu que partagent la France et le Maroc. Même si cette radicalisation se pose en termes distincts dans les deux pays, tous deux observent que la religion n’appartient plus exclusivement aux domaines de la spiritualité et des traditions, mais est aussi devenue un prétexte pour justifier une existence politique et sociale.
 

Blanc 27 octobre 2017 Activé Nouveau monde arabe, nouvelle "politique arabe" pour la France L’Institut Montaigne organisait avec l’OCP Policy Center, un séminaire de travail à Paris autour du rapport Nouveau monde arabe, nouvelle “politique arabe” pour la France.  Ouvert Non

Risks of maladaptation: climate insurance in agriculture

Weather risk is an issue of extraordinary concern in the face of climate change, not least for rural agricultural households in developing countries. Governments and international donors currently promote ‘climate insurance’, financial mechanisms that make payouts following extreme weather events. Technologically innovative insurance programmes are heralded as promising strategies for decreasing poverty and improving resilience in countries that are heavily dependent on smallholder agriculture. New subsidies will amount to hundreds of millions of dollars, yet funders and advocates have thus far neglected the social and ecological ramifications of these policies. Reviews have focused largely on near-term economic effects and practical challenges. This briefing draws on an initial inventory of potential adverse effects of insurance programmes on local agricultural systems that we have recently assembled. Our review shows that farmers with insurance may alter their land-use strategies or their involvement in social networks previously used to mitigate climate risk. Both processes constitute crucial feedbacks on the environmental and the social systems respectively. Based on our study, we suggest preliminary principles for avoiding maladaptive outcomes, including recommenda­tions for designing appropriate impact studies and in­surance programmes. Before implementation, pilot projects should assess existing local risk-management strategies, financial instruments, and extant state agricultural and social protection policies. Participatory processes should be designed to anticipate and appraise potential effects of insurance – including those resulting from changing land use – and interactions with existing public policies. Several recommendations for improvements to the elabora­tion and design of future agricultural insurance programmes follow from our analysis: 1.         Evaluate priorities 2.         Encourage diversity 3.         Adapt policies 4.         Choose the right scale 5.         Limit coverage to extremes 6.         Tie insurance to ecologically sound strategies Current and future ‘climate insurance’ projects should be combined with consciously designed programmes to invest in and foster farmer-led learning on sustainable agricultural techniques. Policies linking insurance coverage and subsidies to diversified and ecologically sensitive cultivation may provide new frameworks for the design of insurance programmes in developing countries. This also requires rethinking the accepted wisdom on bundling insurance with inputs, which may make social-ecological systems and smallholders more fragile and vulnerable in the face of a changing climate.

Risks of maladaptation: climate insurance in agriculture

Weather risk is an issue of extraordinary concern in the face of climate change, not least for rural agricultural households in developing countries. Governments and international donors currently promote ‘climate insurance’, financial mechanisms that make payouts following extreme weather events. Technologically innovative insurance programmes are heralded as promising strategies for decreasing poverty and improving resilience in countries that are heavily dependent on smallholder agriculture. New subsidies will amount to hundreds of millions of dollars, yet funders and advocates have thus far neglected the social and ecological ramifications of these policies. Reviews have focused largely on near-term economic effects and practical challenges. This briefing draws on an initial inventory of potential adverse effects of insurance programmes on local agricultural systems that we have recently assembled. Our review shows that farmers with insurance may alter their land-use strategies or their involvement in social networks previously used to mitigate climate risk. Both processes constitute crucial feedbacks on the environmental and the social systems respectively. Based on our study, we suggest preliminary principles for avoiding maladaptive outcomes, including recommenda­tions for designing appropriate impact studies and in­surance programmes. Before implementation, pilot projects should assess existing local risk-management strategies, financial instruments, and extant state agricultural and social protection policies. Participatory processes should be designed to anticipate and appraise potential effects of insurance – including those resulting from changing land use – and interactions with existing public policies. Several recommendations for improvements to the elabora­tion and design of future agricultural insurance programmes follow from our analysis: 1.         Evaluate priorities 2.         Encourage diversity 3.         Adapt policies 4.         Choose the right scale 5.         Limit coverage to extremes 6.         Tie insurance to ecologically sound strategies Current and future ‘climate insurance’ projects should be combined with consciously designed programmes to invest in and foster farmer-led learning on sustainable agricultural techniques. Policies linking insurance coverage and subsidies to diversified and ecologically sensitive cultivation may provide new frameworks for the design of insurance programmes in developing countries. This also requires rethinking the accepted wisdom on bundling insurance with inputs, which may make social-ecological systems and smallholders more fragile and vulnerable in the face of a changing climate.

From super typhoons to sea level rise: fighting the creeping catastrophe of climate change

Bonn, 8 November 2017. Today marks the fourth anniversary of super typhoon Haiyan hitting the Philippines. It was the strongest tropical cyclone ever to make landfall. The world continues to be devastated by even more extreme weather events; this year alone saw floodings in Bangladesh, India, Nepal, Vietnam and the United States; droughts in Somalia; Hurricanes Harvey, Irma and Maria in the Caribbean and the U.S.; and just last week, Storm Herwart hit Germany, the Czech Republic and Poland. The growing frequency of natural disasters leaves governments around the world with little choice: They must fulfil their commitment to act on climate change on all fronts, even as they continue to ramp up disaster risk reduction efforts. Moreover, they must not only address rapid onset events but also slow onset events, which are a more silent but equal – if not more dangerous and pervasive – threats to lives, livelihoods and ecosystems. Slow onset events (SOE) associated with the adverse impacts of climate change include “sea level rise, increasing temperatures, ocean acidification, glacial retreat and related impacts, salinization, land and forest degradation, loss of biodiversity and desertification,” according to the definition of the 2010 Cancun Agreements. The United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) has recognized the negative, even fatal impacts of these SOEs. The Pacific island Fiji – this year’s host of the UN Climate Change Conference in Bonn (COP23) – was in fact the first nation to ratify the Paris Agreement, as they already struggle with rising sea levels. However, separate studies by our institutes, the Institute for Climate and Sustainable Cities and the German Development Institute / Deutsches Institut für Entwicklungspolitik (DIE), show the immense gaps in research efforts in the Philippines and other developing countries, which are at the front lines of climate change impacts. Yet, reliable research data is needed to address the challenges of SOE. Most of the currently published research on SOEs has been conducted in and focused on North America, Europe and Australasia. In Asia, only a fraction of countries – such as Japan, China, India and Malaysia – have done extensive research on SOEs, which include attribution and confounding factors. In the Philippines, surveys by three local state universities across the archipelago show that the available literature on climate change in their regions and provinces need to be improved. The lack of data reflects the lack of investments in research and development work of state universities and colleges nationwide. Several confounding factors, such as land use change and overexploitation of natural resources, also make it difficult to attribute many of the local findings to climate change. Moreover, most of the SOE research worldwide have been conducted by the life and physical sciences, while social sciences contributed the least.  In the case of local studies in the Philippines, the analysis disregards disaster and climate change perceptions of marginalised sectors such as the indigenous people (IP) communities, women, children, differently abled and senior citizens. At the national level, policies need to better reflect realities on the ground aided by sound research, both from the natural and social sciences. Researchers, as well as development and extension workers of local academic institutions must be financed and capacitated in order to help communities improve their climate and development plans and access the appropriate response opportunities. Planners and other officials should utilize research not only as additional socioeconomic agenda items in development plans, but as a trigger to national and local policy direction. Moreover, to holistically address the risks of slow onset events and other adverse impacts of climate change, governments must develop not just policies but pathways for climate finance to accelerate the reach of locality-led and science-backed initiatives in particular. COP23 must deliver responses on loss and damage, adaptation and finance in response to the ever-growing urgency of climate action. The Warsaw International Mechanism on Loss and Damage, established within two weeks after Haiyan struck the Philippines, must finally be financed. On the other hand, financial institutions and other stakeholders must also help to establish further measures to manage the risks of slow onset events. Countries must likewise ramp up their climate action so as to stay below the 1.5 degrees Celsius warming threshold set out in the Paris Agreement. The most vulnerable states, regions, countries must be given a fighting chance to survive and thrive amidst extreme weather events and creeping impacts alike.

Lourdes Tibig is Researcher at the Institute for Climate and Sustainable Cities, Denise Margaret Matias is Researcher at the German Development Institute / Deutsches Institut für Entwicklungspolitik (DIE)

Dialog und Partnerschaft in schwierigen Zeiten: Russische Delegation in Brüssel und München

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 08/11/2017 - 10:00
„Russland wird immer durch seine strategische Position ein Partner der EU bleiben.“ Diese deutlichen Worte stammen nicht etwa von einem Berufspolitiker oder einem in Russland tätigen deutschen Unternehmer, sondern von Stefan Borst, Mitbegründer und Partner bei der Beratungsfirma International Dialogue Advisors, deren Brüsseler Büro er leitet. Mit diesem einleitenden Satz stellte er gleich zu Beginn seines Vortrags eine Verbindung zu seinen Zuhörern her, den Mitgliedern einer dreizehnköpfigen Delegation junger russischer Nachwuchskräfte aus Politik und Verwaltung. Diese waren Mitte Oktober auf Einladung der Hanns-Seidel-Stiftung aus Moskau gekommen, um je zwei Tage in der belgischen Hauptstadt und in München zu verbringen und dort hochrangige Vertreter aus Politik, Verwaltung und Wirtschaft zu treffen.

Hacia un nuevo orden mundial de la energía

Real Instituto Elcano - Wed, 08/11/2017 - 04:15
DT 12/2017 - 8/11/2017
Antxon Olabe, Mikel González-Eguino y Teresa Ribera

Alrededor del 70% de las reservas de combustibles fósiles del mundo deberá quedar en el subsuelo sin explotar a fin de no sobrepasar el aumento de temperatura en 2ºC. Por suerte, en el ámbito de la generación eléctrica la transición energética ya ha comenzado.

Renewable Energy and Decentralized Power Generation in Russia

SWP - Wed, 08/11/2017 - 00:00

Renewable and decentralized power generation are a centerpiece of Germany’s domestic energy transition (Energiewende) and a major element of its international efforts to promote this goal. Recently, the renewables sector has also been advancing in Russia, albeit from a lower level. Thus, it is time to explore the status quo and analyze the potential for sustainable energy cooperation. In the context of the current deterioration in EU-Russian (energy) relations, crafting a sustainable energy partnership that is based on innovation, with an emphasis on electricity cooperation, might present an added value.

Buch über Bernhard Vogel: Brückenbauer zwischen Ost und West

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 08/11/2017 - 00:00
„Die Spaltung Deutschlands ist unnatürlich“, sagte Bernhard Vogel. Und so gestaltete er auch seine Politik, ob vor oder nach der Wiedervereinigung.

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