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Diplomacy & Defense Think Tank News

« N’ayez pas peur de la Chine » – 4 questions à Philippe Barret

IRIS - Mon, 07/05/2018 - 10:27

Philippe Barret, docteur en sciences politiques, ancien élève de l’École normale supérieure, a enseigné la littérature et la politique françaises à l’université Fudan de Shanghai et à l’Institut des relations internationales de Pékin. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage « N’ayez pas peur de la Chine ! », aux éditions Robert Laffont.

Pourquoi, selon vous, la principale raison de l’incompréhension occidentale envers la Chine relève-t-elle de sa propre prétention à l’universalisme ?

C’est un fait : depuis l’apparition du christianisme, religion à vocation universelle, les Occidentaux considèrent que leurs idées, leurs idéaux et leurs valeurs ont aussi une vocation universelle. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les jésuites étaient d’ailleurs convaincus que la Chine deviendrait un pays chrétien. Aujourd’hui, notre philosophie politique – la démocratie et les droits de l’homme – a pris la place de la religion. Mais la démarche intellectuelle est la même : tous les pays et tous les peuples doivent l’adopter et finiront par le faire, de gré ou de force.

C’est pourquoi nous avons le plus grand mal à concevoir qu’un peuple ou une civilisation puisse ne pas se rallier à cette pensée dont l’universalité, pour nous, va de soi. Naturellement, ce phénomène s’accompagne d’une profonde ignorance de ce qu’est la civilisation chinoise, son histoire, sa pensée politique ou sa littérature. Si, de retour de vacances, je dis à mes amis que je viens de relire quelques pièces historiques de Shakespeare ou quelques romans de la Comédie humaine, la conversation s’engage aisément, parce que tous ont lu telle ou telle de ces œuvres. Mais si je leur dis que je viens de lire Au bord de l’eau, aucun échange n’est possible, parce qu’ils n’ont jamais lu ce magnifique roman ; ils en ignorent même l’existence.

Quelle est la part du patriotisme dans la popularité du Parti communiste chinois (PCC) ?

100% ! Le PCC a d’ailleurs été créé pour des raisons purement nationales (ou patriotiques), et non pour des raisons idéologiques. Il faut bien comprendre que pour nous, occidentaux, Karl Marx est un auteur profondément ancré dans notre culture, que nous tombions d’accord ou pas avec ses idées. Pour un Chinois, c’est un auteur complètement étranger à sa culture. Les Chinois qui ont créé le parti communiste avaient un seul objectif : rétablir la dignité nationale, la souveraineté de la Chine. À cette fin, ils pensaient avoir besoin de l’appui d’une grande puissance étrangère. Ce ne pouvait pas être la France, qui avait en Chine des concessions. Ce ne pouvait pas être la Grande-Bretagne, qui y avait des concessions et une colonie. Ce ne pouvait pas être le Japon, qui venait d’acquérir la concession allemande du Shandong. Ce ne pouvait non plus pas être les États-Unis, qui soutenaient le Japon. Restait la Russie, dont les fondateurs du PCC escomptaient obtenir ainsi le soutien politique, voire financier ou militaire.

Après 1945, la grande masse des paysans chinois s’est ralliée au PCC, alors que tout aurait dû les conduire à soutenir le Guomindang de Tchiang Kaishek. Celui-ci disposait d’une armée deux fois plus nombreuse que celle de Mao Zedong, et beaucoup mieux équipée. Tchiang Kaishek bénéficiait du soutien des États-Unis et, en août 1945, signait un traité d’amitié avec Staline. Ce n’est évidemment pas par adhésion aux théories de la lutte des classes ou de la dictature du prolétariat que les paysans chinois ont soutenu le PCC, mais parce que celui-ci leur apparaissait comme un meilleur garant de l’indépendance nationale que le Guomindang. Contre les Japonais, Mao leur était apparu plus déterminé que Tchiang. La suite de l’Histoire les a confortés dans leur choix : dès la fin des années 1950, Mao Zedong a rompu avec les Soviétiques, tandis que Tchiang Kaishek est resté jusqu’à sa mort soumis aux Américains.

Qu’est-ce qui vous fait écrire que la Chine ne va pas dominer le monde ?

Nous autres, occidentaux, avons toujours voulu dominer le monde, estimant être porteurs d’une pensée universelle : jusqu’au XVIIIe siècle, il fallait apporter le christianisme aux peuples qui étaient dans le malheur parce qu’ils en étaient privés ; au XIXe siècle, on leur apportait la civilisation ; au XXe, la démocratie et les droits de l’homme.

Les Chinois ne partagent pas cette disposition d’esprit. Convaincus de la supériorité de leur culture, ils pensent cependant que celle-ci n’est adaptée qu’aux seuls Chinois. La Chine s’est constituée – comme la France d’ailleurs – par la conquête de régions voisines du centre du pays. Mais la Chine n’a jamais eu ni entrepris d’avoir des colonies par-delà les mers. Il est très remarquable que la Chine ait procédé, au début du XVe siècle, peu avant que le Portugal ne s’y lance, à des expéditions maritimes de grande ampleur, en Asie du Sud-est, dans le monde arabe et en Afrique, jusqu’en Tanzanie. Elle a échangé des cadeaux avec les chefs d’État rencontrés ; elle a tissé des liens commerciaux. Mais elle n’a nullement envisagé de s’installer dans l’un des pays traversés.

Ce que veulent les Chinois, c’est améliorer leur niveau de vie, s’enrichir, mais non pas dominer le monde. Le président Xi Jinping a expliqué, au cours du forum de Davos de 2017, que la Chine devait son relatif succès économique – devenue la deuxième puissance économique du monde, mais n’étant pas encore un pays riche – au « dur labeur du peuple chinois » et à la mondialisation. Ce à quoi tiennent les Chinois, c’est la libre circulation des marchandises, des capitaux et des connaissances scientifiques et techniques – et donc, autant que possible, la paix. Dans cette perspective, ils souhaitent évidemment être entourés de pays avec lesquels ils puissent entretenir des relations amicales. Ils sont déterminés à ce que leurs navires commerciaux circulent librement en mer de Chine. Ils sont convaincus que Taiwan reviendra au pays, comme l’ont fait Macao et Hong Kong. Mais ils n’ont pas besoin de colonies ni de bases militaires partout à travers le monde.

Pourquoi, selon vous, la démocratie n’est-elle pas une aspiration profonde du peuple chinois ?

Les Chinois ne contestent pas les principes de la démocratie. Ils pensent que la démocratie peut même, dans certains pays, être une excellente chose. Mais, ils pensent également qu’elle n’est pas adaptée au leur. Certes, il y a des Chinois partisans de la démocratie. Mais il ne s’agit que d’une minorité d’intellectuels. L’immense majorité des Chinois, y compris les intellectuels, sont convaincus que la Chine a besoin d’un pouvoir fort, centralisé – autrement dit « autoritaire ». Ils ont gardé le souvenir de la révolution républicaine de 1911, qui a aussitôt débouché sur l’indépendance du Tibet (en 1913) et sur la guerre civile entre les différentes régions du pays. Plus près de nous, ils n’ont pas oublié l’éclatement de l’URSS aussitôt après l’abandon du régime communiste. Ils pensent que la Chine est un pays trop vaste et trop divers pour supporter la démocratie. Si cette dernière advenait en Chine, ils imaginent volontiers que les régions de Shanghai et Canton ne manqueraient pas de revendiquer leur indépendance pour profiter pleinement de leur richesse et cesser de payer pour le Xinjiang, le Dongbei et d’autres régions pauvres de la Chine.

Au reste, beaucoup de Chinois voyagent à l’étranger, en qualité de touristes, d’hommes d’affaires ou d’étudiants. Ils peuvent lire, entendre et voir ce qui se passe dans les démocraties occidentales. Il est remarquable que cette découverte ne les ait pas fait changer d’avis : la démocratie, c’est bien pour vous, mais non pas pour nous !

Access to environmental information: a driver of accountable governance in Morocco and Tunisia?

In Tunisia, Morocco and other North African countries, en¬vironmental problems increasingly lead to political protest. Industrial pollution and a lack of clean drinking water adversely impact the living conditions and income op¬portunities of already marginalised groups and trigger unrest. Environmental governance in the region is often highly centralised, and takes no consideration of the needs of the citizens in the use of natural resources. In a political context that remains unstable following the 2011 uprisings, the double challenge of mounting environmental problems and related social unrest calls for new approaches. Reinforcing accountable environmental governance could help, not only by addressing environmental problems and needs, but by contributing to the overall transformation of societal relationships towards more democratic (i.e. transparent, accountable and participative) governance in the longer term.
Access to environmental information plays a crucial role in this regard: only if citizens know about availability, quality and use of natural resources, can they make informed choices and claim their rights. When public institutions address these rights, they can increase sustainable wealth for present and future generations. Institutions charged with strengthening accountability can also include citizens in their monitoring exercises, and help to hold public and private actors legally responsible for their decisions and behaviour. Related international standards can inform such reforms: the Universal Declaration of Human Rights, the Rio Declaration and the Aarhus Convention confirm the importance of access to environmental information. At national levels, environmental charters and Morocco’s and Tunisia’s new constitutions stress the need for participatory and accountable governance.
As recent assessments in Morocco and Tunisia reveal, governments and development partners can support access to environmental information and thereby accountable governance.
First, they can do this by strengthening accountable environmental governance and access to environmental information across sectors. This includes engaging democratic institutions in environmental issues and building up related capacities and know-how, supporting accountability organisations and rules, and improving citizens’ and the administrations’ understanding of new rights. It also entails empowering communities and forging new cross-sectoral coalitions, besides integrating the countries into international initiatives for accountable governance.
Second, governments and development cooperation can support accountability in the environmental sector, including by taking advantage of international initiatives, such as the Sustainable Development Goals (SDGs). Climate mitigation and adaptation policies also provide opportunities for strengthening accountable environmental governance. Moreover, policy-makers need to be more aware of the links between environmental governance and its potential impact on human rights and political stability. Access to environmental information, related legal frameworks and institutional capacities also need further backing, including support to articulate related claims. Finally, comprehensive and transparent environmental and social impact assessments of public and private projects, and engaging protest movements in constructive dialogues with the administration and the private sector can help in preventing and addressing related social unrest.


EU engagement with Africa on migration: a change of approach required

Migration was an important issue at the November African Union (AU)-European Union (EU) summit. While the tone of discussion was somewhat improved on that of recent years, divisions between the two continents remain great. Europe and Africa still have fundamentally different positions in relation to migration, with the EU and many European member states prioritising prevention and return, while African governments focus more on remittances and legal migration opportunities. However, Europe’s current approach does not acknowledge these differing interests and instead seeks to impose its own agenda in ways that threaten to undermine important African ambitions.
In recent years, the EU has launched initiatives aimed at curbing migration from Africa that have caused significant controversy, notably the EU Emergency Trust Fund for Africa (EUTF) and the Migration Partnership Framework (MPF). These initiatives suffer from a number of weaknesses. The EUTF is based on the flawed premise that development assistance can prevent migration. It diverts aid to migration goals, and its projects often do not comply with development principles such as transparency, ownership and alignment. Meanwhile, the MPF seeks to use positive and negative incentives across a range of external action areas to encourage partners to cooperate with the EU’s migration goals – primarily on prevention and return. So far, results have been limited and it has soured relations with some partner countries.
The case of Ethiopia illustrates the limitations of the EU’s current approach. The country is an important regional player on migration and refugee issues and has been largely constructive in multilateral migration processes, such as Khartoum and Valetta. While Ethiopia is an MPF priority country and a recipient of large amounts of EUTF funding, the goals of the EU and Ethiopia on migration have not been aligned. The EU is frustrated that Ethiopia has not cooperated on returns, while Ethiopia is disappointed that the EU has offered little in terms of legal migration and that EUTF funding has led to multiple, uncoordinated projects that are disconnected from local priorities and are implemented by outsiders.
It is clear that the EU needs to change its approach to migration in Africa, beginning with the recognition that Europe will need African migration in years to come. The EU should explore how Africa and Europe can work together to foster intra-African movement that supports Africa’s economic growth, to ensure protection for refugees and vulnerable migrants, and to allow both continents to benefit from safe and orderly African labour migration to Europe. It should also move from attempting to address “root causes” of migration with short-term development funds, to examining how Europe could readjust its trade and investment policy in Africa to create more decent jobs and opportunities. Importantly, the EU must continue to press African governments to live up to their responsibilities to provide a decent life for citizens so they do not have to migrate in such large numbers and insecure circumstances.
Critically, the EU must be honest about conflicting interests and positions among its own member states and work towards effective common migration and asylum systems. However, such a change in approach requires European leaders to shift the current political discourse around migration to a more constructive one.

España en el mundo en 2018: perspectivas y desafíos

Real Instituto Elcano - Mon, 07/05/2018 - 07:11
Elcano Policy Paper 2/2018 - 7/5/2018
Ignacio Molina (coord.)

Sexta edición del trabajo colectivo que elabora anualmente el Real Instituto Elcano para analizar la posición internacional de España de cara al año, en este caso 2018, y hacer balance de lo ocurrido durante el anterior.

Grande incertitude en Slovénie à un mois des élections législatives

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 07/05/2018 - 02:00
Le 14 mars dernier, le Premier ministre slovène Miro Cerar (Parti moderne du centre, SMC) a choisi de démissionner de ses fonctions après que la Cour suprême eut annulé le référendum du 24 septembre 2017 qui portait sur la construction d'une deuxième voie ferrée (longue de 27 km) sur la...

Fondation, Le "Rapport Schuman 2018" est disponible au format papier et numérique

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
Le "Rapport Schuman 2018 sur l'état de l'Union" est disponible en français et en anglais. Cette édition analyse les défis auxquels l'Europe doit faire face, avec les expertises des meilleurs spécialistes, un entretien exclusif avec le président français Emmanuel Macron, des cartes et statistiques commentées, offrant une vue complète de l'Union européenne. Vous pouvez le commander en ligne sur notre site, le trouver au format numérique ou en librairie.

Fondation, Le Parlement européen, cœur de la démocratie européenne ?

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
La Fondation Robert Schuman, en partenariat avec InEuropa et le Parlement européen, organise un débat le 9 mai à Varsovie sur le thème de la démocratie libérale et le rôle du Parlement européen.

Fondation, Le Parlement européen, coeur de la démocratie européenne ?

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
La Fondation Robert Schuman avec le soutien de la Fondation József Antall et du parlement européen organisent la conférence "le parlement européen, cœur de la démocratie européenne" à Budapest le 10 mai.

Élections, Élections législatives en Slovénie

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
Le 3 juin prochain, 1,7 million de Slovènes sont appelés aux urnes pour désigner les 90 membres du Drzavni Zbor. Selon la dernière enquête d'opinion réalisée par l'institut Mediana pour POP TV, le Parti démocrate (SDS) de l'ancien chef du gouvernement (2004-2008 et 2012-2013) Janez Jansa devrait arriver en tête des élections avec 13,5% des suffrages, suivi de près par la Liste Marjan Sarec (LMS), qui obtiendrait 13,3%. Les Sociaux-démocrates (SD) de Dejan Zidan prendraient la 3ème place avec 8,5% et le Parti moderne du centre (SMC) du Premier ministre sortant Miro Cerar 4,1% des voix, soit juste au-dessus du seuil de 4% qui permet d'avoir des élus à l'Assemblée nationale.

Commission, Projet de budget pour l'Union de 2021 à 2027

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
La Commission européenne a proposé le 2 mai un budget de l'Union de 1.279 milliards € pour la période 2021-2027, en hausse malgré la perte prévue de la contribution britannique après le Brexit. Elle plaide toutefois pour une baisse "d'environ 5%" des fonds alloués à la politique agricole commune (PAC) et à la politique de cohésion. Elle prévoit aussi de "restreindre l'accès aux fonds européens" en cas de violation de l'Etat de droit. Elle suggère enfin une enveloppe globale de près de 20 milliards € pour la défense européenne.

Commission, Perspectives économiques de printemps

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
Le 3 mai, la Commission européenne a maintenu ses prévisions de croissance pour la zone euro. Pour 2018, elle s'attend à une hausse du Produit Intérieur Brut (PIB) de 2,3%, suivie d'un léger tassement en 2019 à 2% après avoir engrangé en 2017 sa meilleure croissance depuis dix ans à 2,4%. Elle a mis en garde contre le protectionnisme, "le plus grand risque" pour l'économie de la zone euro. La France est "en bonne position" pour sortir de la procédure pour déficit excessif ouverte contre elle depuis 2009 car son déficit devrait rester inférieur à 3,0% de son PIB en 2018 et 2019.

Commission, 15.000 jeunes de 18 ans invités à parcourir l'Europe cet été

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
L'Union européenne veut permettre à 15.000 jeunes de 18 ans de voyager gratuitement à travers l'Europe cet été, dans le cadre d'un programme baptisé DiscoverEU, a indiqué le 3 mai la Commission européenne. L'initiative, née d'une proposition du Parlement européen, est dotée d'un budget de 12 millions € en 2018 pour financer les titres de transports. Le programme sera ouvert en juin aux candidats âgés de 18 ans au 1er juillet via un site internet, "le Portail européen de la jeunesse".

Parlement, Protéger les enfants migrants

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
Le 3 mai, les députés européens ont appelé à une protection accrue des enfants migrants. Ils souhaitent que ceux-ci et leurs familles soient hébergés sans être privés de liberté pendant le traitement de leur statut d'immigration.

Parlement, Protéger les journalistes et pluralisme des médias

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
Le 3 mai, les députés européens ont appelé à protéger les journalistes et la liberté des médias. Les États membres devraient donc ''mettre en place et entretenir, dans le droit et dans les faits, un environnement sûr pour les journalistes''.

Conseil, Réunion informelle des ministres européens de la Défense

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
Les 4 et 5 mai, les ministres européens de la Défense se sont réunis à Sofia. Les discussions ont principalement porté sur l'Agence Européenne de Défense, la Coopération Structurée Permanente (pour laquelle de nouveaux projets seront annoncés cette année), le Plan d'Action sur la Mobilité Militaire (en coopération avec l'OTAN), et un nouvel instrument financier proposé par la Haute Représentante : la Facilité Européenne pour la Paix.

Conseil, 4e réunion du conseil d'association avec la Moldavie

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
Le Conseil d'Association UE-Moldavie organisé le 3 mai à Bruxelles en présence de Federica Mogherini a entériné l'accord politique trouvé entre ces deux parties le 31 mars dernier. L'Union européenne et la Moldavie ont ainsi réaffirmé leur engagement dans un processus d'association politique et d'intégration économique.

Diplomatie, Protection et assistance aux citoyens de l'Union européenne

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
Depuis le 1er mai, les citoyens de l'Union résidant ou voyageant en dehors de l'Union européenne pourront mieux bénéficier de la protection consulaire en cas de besoin, lorsque leur État membre d'origine n'est pas représenté dans le pays tiers où ils séjournent.

Diplomatie, Acier et aluminium : Trump prolonge l'exemption pour l'Union européenne

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
Le président américain, Donald Trump, a décidé de maintenir jusqu'au 1er juin l'exemption provisoire des droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium en provenance de l'Union européenne, du Canada, et du Mexique, a annoncé la Maison Blanche le 30 avril. Une décision qui prolonge "l'incertitude du marché" a déclaré la Commission dans un communiqué le 1er mai.

Agences européennes, Démantèlement d'un réseau européen de fraude à la TVA

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
Le 4 mai, Eurojust et Europol ont annoncé qu'une centaine de perquisitions coordonnées avaient été menées le mois dernier dans huit Etats membres de l'Union dans le cadre d'une vaste fraude à la TVA. L'organisation, majoritairement composée de ressortissants allemands, italiens, espagnols et portugais, est suspectée d'avoir engrangé 140 millions € frauduleusement en deux ans.

Allemagne, Projet de budget 2019

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/05/2018 - 02:00
La feuille de route budgétaire, adoptée le 2 mai par le gouvernement allemand, prévoit une hausse de 37 milliards € des recettes et des dépenses pour les porter à 367,7 milliards d'ici 4 ans sans contracter de nouvelles dettes en privilégiant les investissements dans les infrastructures, la politique familiale et la formation.

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