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Défense

[Actualité] Un navire malto-bulgare capturé par les pirates somaliens dans le Golfe d’Aden(v2)

Bruxelles2 - Fri, 15/12/2023 - 19:06

(B2) Un navire battant pavillon maltais a été capturé par les pirates en plein Océan indien jeudi (14 décembre). Il a rejoint la côte somalienne suivi à la trace par la frégate espagnole de l'opération européenne Atalanta.

Le MV Ruen (Photo : Navibulgar)

Le Centre d'opérations conjoint de la force navale de l'Union européenne (EUNAVFOR) a reçu jeudi (14 décembre) une alerte sur le détournement possible du MV Ruen, un cargo battant pavillon maltais et géré par une compagnie bulgare. L'incident s'est produit en plein Océan indien, à environ 500 Nautiques à l'Est de l'île de Socotra. Parti de Gwangyang (Corée du Sud) avec une cargaison de métaux, avec pour destination Gemlik en Turquie, il a été capturé, comme l'a confirmé son capitaine aux forces maritimes.

La frégate espagnole Victoria, a reçu l'ordre de mettre les moteurs et « se rapprocher le plus vite possible » du navire marchand. Objectif affiché : « recueillir davantage d'informations » et « évaluer d'autres actions ». Les forces maritimes combinées de la CTF sont également averties.

L'officier de sécurité de la compagnie affirme n'avoir plus de contact avec l'équipage. Le navire aurait mis le cap sur Bossaso en Somalie, dont il se trouve à environ 680 nautiques, selon les dernières indications.

Le 15 janvier, dès les premières heures, un avion de patrouille maritime indien a repéré le navire marchand, et réussi à établir des communications radio avec l'équipage. Les 18 membres de l'équipage se portaient alors bien, enfermés dans la citadelle. Mais, quelques heures plus tard, la situation a totalement changé. Les pirates avaient réussi à s'introduire dans la citadelle et fait prisonnier l'équipage.

Le 16 janvier, aux premières heures du 16, un navire de la marine japonaise, le destroyer Akebono (DE-201), sous le commandement des forces maritimes combinées (Combined Task Force 151), et le navire de la marine indienne, le destroyer INS Kochi (D64), sont arrivés à proximité du navire détourné, rejoignant le Victoria. Des échanges continus d’informations ont eu lieu entre les navires ^résents.

Au petit matin du 18 janvier, un membre de l'équipage du bateau piraté a dû être évacué vers l'INS Kochi, pour y être soigné. L'équipe médicale de la frégate espagnole restant « en soutien, disponible, si nécessaire » précise le QG d'Atalanta à Rota.

Mardi (19 décembre), selon les dernières informations, le MV Ruen se trouvait entre Eyl et la péninsule de Xaafun (Somalie). La frégate espagnole a pu le suivre en permanence, même à l'intérieur des eaux territoriales somaliennes, grâce à « une autorisation ad hoc accordée par le gouvernement fédéral somalien ». Dans l'après-midi, il a quitté la zone pour des raisons logistiques, dans l'après-midi.

(Nicolas Gros-Verheyde)

V2 - mis à jour avec les informations de suivi entre le 15 et 19 janvier

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MGCS : Le ministère des Armées se « félicite » du partenariat stratégique entre KNDS et Leonardo

Zone militaire - Thu, 14/12/2023 - 18:57

Lors de ses deux dernières auditions parlementaires, à aucun moment le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, n’a évoqué la participation éventuelle de l’Italie au programme MGCS [Main Ground Combat System / Système principal de combat terrestre], mené en coopération avec l’Allemagne. Et encore moins une possible « alliance stratégique » entre KNDS et un industriel transalpin. Et...

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La DGA a testé le déploiement des nouvelles bouées acoustiques SonoFlash depuis un Atlantique 2

Zone militaire - Thu, 14/12/2023 - 17:57

Quand il fut déclaré pleinement opérationnel par l’amiral Pierre Vandier, alors chef d’état-major de la Marine nationale, en novembre 2022, l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 porté au standard 6 n’avait pas encore toutes les capacités de détection qu’il était censé posséder. Pour rappel, grâce à ce nouveau standard, l’Atlantique 2 est passé au « tout...

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L’Allemagne commande 62 hélicoptères légers d’attaque H145M pour remplacer ses Tigre

Zone militaire - Thu, 14/12/2023 - 15:54

Associée au développement du standard Mk3 de l’hélicoptère d’attaque et de reconnaissance Tigre, aux côté de la France et de l’Espagne, l’Allemagne a finalement décidé de retirer progressivement du service les 51 exemplaires encore en dotation au sein de ses forces armées [Bundeswehr], en expliquant que leur disponibilité était insuffisante. Pendant un temps, l’hypothèse d’un...

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Le groupe franco-allemand KNDS et l’italien Leonardo s’allient pour le char de combat du futur

Zone militaire - Thu, 14/12/2023 - 12:19

En août, l’annonce de la participation de Krauss-Maffei Wegmann [ou KNDS Allemagne], Rheinmetall, Leonardo [Italie], Saab [Suède] et Indra [Espagne] à l’appel d’offres « Future Main Battle Tank » [FMBT] lancé par la Commission européenne avait été perçue comme étant une initiative pouvant concurrencer le char franco-allemand de nouvelle génération devant être issu du programme MGCS [Main...

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La Direction générale de l’armement a commandé 103 véhicules sanitaires auprès de Ford et de BSE

Zone militaire - Wed, 13/12/2023 - 18:54

En mars 2022, via son magazine interne, le Service de santé des armées [SSA] fit savoir que le remplacement de ses Land Rover Defender en version sanitaire [SAN] avait été « initié avec le programme « Véhicule léger tactique polyvalent non protégé version santé » [VLTP-NP SAN], qui est dédié au soutien de la mise en condition opérationnelle...

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Un système de lutte anti-drone destiné à l’armée allemande coûte déjà cinq fois plus cher que prévu

Zone militaire - Wed, 13/12/2023 - 18:02

Initialement, l’Allemagne devait renouveler ses capacités de défense aérienne grâce au programme TLVS [Taktisches Luftverteidigungssystem], lequel devait reposer sur le système MEADS [Multinational Extended Air Defense System], développé dans le cadre d’une coopération entre Lockheed-Martin et les filiales allemande et italienne de MBDA. Seulement, en raison de difficultés quasiment insurmontables, le ministère allemand de la...

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Un sous-marin russe a testé la défense irlandaise en rôdant près du port de Cork

Zone militaire - Wed, 13/12/2023 - 16:33

En mars, la Marine royale norvégienne fit savoir que les sous-marins russes opéraient d’une « manière plus imprévisible » et que « certaines de leurs manoeuvres semblaient plus agressives » que par le passé. Et son porte-parole, le commandant Tirrell Herland, d’évoquer des « activités suspectes » près des réseaux de gazoducs et des câbles de télécommunications. Un mois plus tard,...

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La Roumanie a l’intention de se procurer 263 missiles antichars FGM-148F Javelin auprès des États-Unis

Zone militaire - Wed, 13/12/2023 - 12:12

Produit par Raytheon et Lockheed-Martin et de type « tire et oublie », le missile antichar FGM-148 Javelin a été, pendant un temps, le symbole de la résistance opposée par l’armée ukrainienne – qui en avait reçu plusieurs milliers d’exemplaires – à l’offensive russe lancée le 24 février 2022. Certains iront même jusqu’à mettre l’échec de cette...

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[Actualité] La menace Houthis en mer Rouge continue. Un pétrolier norvégien atteint par un missile

Bruxelles2 - Tue, 12/12/2023 - 21:05

(B2) L'attaque d'un pétrolier norvégien a failli tourner au drame dans la soirée du lundi (11 décembre) en mer Rouge. Les Houthis donnent réalité à leur volonté de viser tout navire ayant pour destination Israël.

La frégate Languedoc en mer rouge (Flux video : Etat major des armées / sélection B2)

Un pétrolier norvégien visé délibérément

Le pétrolier Strinda, battant pavillon Norvégien, a été victime d’une « attaque aérienne complexe » impliquant un missile et un drone, dans le sud de la mer rouge, selon les informations diffusées par la défense française et américaine. Deux navires l'un de la marine française, Le Languedoc, l'autre de l'US Navy, l'USS Mason, se sont portés au secours du navire marchand.

Un missile qui fait mouche, un drone intercepté

Le pétrolier a en effet été atteint par un missile, provoquant un incendie à bord. Missile de croisière anti-navire (ASCM) lancé depuis une zone contrôlée par les Houthis au Yémen, selon l'US Navy. L'incendie a pu être maitrisé. Aucun blessé n'est à déplorer.

Marines française et US au secours

Le drone, qui « menaçait directement le Strinda », a pu être intercepté et détruit par la frégate française multi-missions FREMM Languedoc (D-653), qui patrouillait dans la zone (1). Le Languedoc s’est ensuite placé en protection du bâtiment touché, « empêchant la tentative de détournement du navire », indique la défense française.

Le destroyer américain USS Mason (DDG-87) a ensuite pris le relais et escorté le Strinda vers le golfe d’Aden hors de la zone de menaces. Tandis que la frégate Languedoc reprenait sa patrouille vers le Nord.

Une attaque revendiquée par les Houthis

Le ciblage du pétrolier a été revendiqué par les forces armées yéménites. « L'équipage du navire [norvégien] a ignoré tous les appels d'avertissement », a affirmé Yahya Sare'e, porte-parole des forces armées, selon al Massirah, la télévision liée au groupe yéménite. Une stratégie affirmée.

Viser tout navire à destination d'Israël

Les Houthis avaient indiqué, samedi (9 décembre), vouloir intercepter les navires se dirigeant vers Israël, « quelle que soit leur nationalité ». « Tout navire en route vers Israël sera considéré comme une cible légitime pour les forces armées yéménites » a ainsi indiqué Yahya Sare'e, porte-parole des forces armées. Une réponse « aux atrocités continues commises par Israël (...) et le blocus imposé à la population de Gaza ».

Le Languedoc visé délibérément

La semaine dernière, samedi (9 décembre), la frégate Languedoc avait abattu deux drones qui se dirigeaient « droit sur elle, en provenance des côtes du Yémen ». L’interception et la destruction de ces deux « menaces caractérisées » ont eu lieu vers 21h30 puis vers 23h30 (heures françaises) à 110 km des côtes du Yémen, à hauteur de Al Hudaydah, indique la défense française.

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. Le Languedoc a fait partie du dispositif Emasoh Agenor en protection du détroit d'Ormuz est en position pour remonter vers la Méditerranée. Il a aussi été intégré dans le groupe naval assurant la protection du porte-avions américain USS Dwight D. Eisenhower (CVN 69) dans cette même zone fin novembre.

Lire aussi :

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L’Espagne a de nouveau proposé des Eurofighter EF-2000 d’occasion à la Colombie

Zone militaire - Tue, 12/12/2023 - 18:45

Ayant estimé, peu après son élection, que l’achat de nouveaux avions de combat n’était pas prioritaire par rapport aux réformes sociales qu’il entendait mener, le président colombien Gustavo Petro fit part de son intention, en décembre 2022, de finalement commander 16 Rafale auprès de Dassault Aviation. Cette volte-face pouvait alors s’expliquer par l’urgence de remplacer...

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M. Lecornu a demandé une étude sur la relocalisation d’une filière de munitions de petits calibres à la DGA

Zone militaire - Tue, 12/12/2023 - 16:40

Depuis la fermeture de l’établissement que Giat Industries possédait au Mans, la France n’a plus la capacité de produire les munitions de petits calibres [5,56 mm, 7,62 mm et 9 mm], ce qui en fait le seul membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies à se trouver dans une telle situation. Situation qui,...

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[Analyse] Le sommet de tous les dangers

Bruxelles2 - Sun, 10/12/2023 - 17:01

(B2) Le Conseil européen jeudi et vendredi prochain (14-15) décembre s'annonce comme une réunion cruciale pour les 27 sur tous les plans. Seront-ils capables de surmonter leurs divisions ? De sortir par le haut de leurs réticences croisées ? L'enjeu est notable.

Au sommet UE-Amérique latine, les sourires et applaudissements sont de sortie... pour la photo de famille (Photo : Conseil de l'UE)

Un sommet à grand risque

De la division à l'Union, un rite bien précis

Les rencontres au sommet ne sont jamais un grand moment de convivialité unie. Malgré les apparences, les sourires et les accolades. Elles sont plutôt le lieu où les Chefs se confrontent. Ces batailles sont parfois homériques. Leurs idées, leurs intérêts divergent bien souvent avant la réunion. C'est le jeu et même le rite habituel. Cette rencontre étant souvent le moment de resserrer les rangs et définir quelques orientations communes. Le mot division est ainsi souvent concomitant à celui de sommet comme celui d'unité. La réunion de jeudi n'est donc pas exceptionnelle sur ce point.

Un lot de dossiers non réglés

Ce qui semble exceptionnel aujourd'hui, ce n'est donc pas tant l'absence de consensus avant la réunion au sommet, c'est le nombre de dossiers, de première importance, sur lequel les 27 ne sont pas d'accord, de façon profonde et ouverte. Sur l'avenir de l'Europe, ses règles intérieures, son budget, son rôle dans le monde, derrière les mots généreux et souvent creux, les Chefs n'ont plus d'affectio societatis. Les Européens ne sont d'accord sur rien ni au plan extérieur ni au plan intérieur.

Le soutien à l'Ukraine ne recueille plus le consensus

Au niveau extérieur, ils n'arrivent plus ainsi à s'accorder sur le nécessaire soutien militaire à l'Ukraine. Ce point était depuis février 2022 un facteur de consensus. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Entre ceux qui estiment que le soutien à l'Ukraine commence à coûter cher et qu'ils préfèrent dépenser en national que via l'Europe (ex. l'Allemagne) et ceux qui estiment qu'aider militairement l'Ukraine est une impasse (Hongrie, Slovaquie, Autriche), une minorité certaine s'est formée pour refuser les dernières propositions du Haut représentant. Même l'ouverture des frontières suscite une levée de bouclier des pays les plus proches (Pologne, Slovaquie, Bulgarie, etc.), pourtant la plupart ardents soutiens de Kiev.

La summa divisio d'Israël et Palestine

L'attaque du 7 octobre du Hamas en terre israélienne a causé un traumatisme, non encore cautérisé, chez les Européens. Elle a fait exploser la ligne de consensus. Au point que l'antique message européen d'une solution à deux États, de peuples vivant pacifiquement côte à côte, avec Jérusalem comme capitale des deux États, le caractère illégal des colonies, etc. semble aujourd'hui impossible à réitérer dans son entier. Pour quelques uns prompts à suivre la stratégie Netanyahu, il faut en finir avec les Palestiniens et réoccuper Gaza. Pour d'autres, la solution à deux États est la seule issue possible. Entre les deux, se meut un marais d'États membres au langage plus flou. Seule l'aide humanitaire aux Palestiniens (et encore !) semble retrouver un semblant d'accord.

Pas d'affectio societatis sur l'avenir européen

Les Européens ne sont pas d'accord sur les questions intérieures vitales. Ni sur le budget futur pour 2024-2027 (dépenser plus ou économiser plus, trouver de nouvelles ressources), ni sur le plan migrations (restreindre encore les règles d'arrivées ou permettre une voie légale limitée pour certains potentiels), ni sur les règles budgétaires (faut-il revenir à une règle plus stricte des déficits et d'endettement et quelle marge laisser aux États membres). Autant de sujets primordiaux

... ni sur les frontières futures

Quant à l'élargissement européen à l'Ukraine, il est devenu aujourd'hui un point crispant. La Hongrie a mis son veto à toute décision du Conseil européen sur ce sujet en décembre. Mais il serait vain de mettre Budapest dans un corner. Plusieurs pays se satisfont en coulisses de ce Nem hongrois de dernière minute, leur permettant d'afficher une position plus généreuse en apparence, et évite d'afficher leurs réticences tout aussi grandes. Bref les Européens ne sont plus d'accord sur le projet européen...

Le nombril du monde

Cette absence de consensus et surtout de décision est dangereuse. Le reste du monde bouge, vite et sans les Européens. La Russie a relevé la tête. La Chine est sûre de son destin de leader mondial, l'Inde s'affirme comme puissance économique. Des puissances régionales, du Brésil à la Turquie en passant par l'Arabie saoudite ou l'Afrique du Sud prennent leurs aises dans ce monde nouveau. Des pays à l'importance plus secondaire — tels le Niger, le Mali, le Burkina Faso — ont déjà jeté par dessus bord l'aide et les "recommandations" européennes, préférant d'autres alliances. D'autres n'hésitent plus à "panacher" leur aide pour ne pas dépendre que des Européens. Et ce mouvement ne semble pas prêt de s'éteindre.

Une Europe en peine de leaders

Face à cette révolution planétaire, l'Europe ne semble pas effet au rendez-vous. Plusieurs Chefs sont sur le départ et non des moindres : le Néerlandais Mark Rutte, le Polonais Mateusz Morawiecki notamment. D'autres ont de grosses difficultés internes à commencer par le principal d'entre eux, le chancelier allemand Olaf Scholz en proie à des dissensions au sein de sa coalition. Même le Français Emmanuel Macron, vers qui les regards souvent se tournent à la recherche d'une impulsion, est en minorité au Parlement et son gouvernement ne tient qu'à coups d'articles 49-3 (vote bloqué).

Une absence de prise de risques

Le président du Conseil européen, le Belge Charles Michel, ne brille pas par son opiniâtreté. Si sa perspicacité politique, son sens de la manœuvre sont bien connus, ce n'est en effet pas le courage politique qui l'étreint. Il répugne aux confrontations trop fortes et préfère souvent botter en touche, repoussant à plus tard la résolution des problèmes, nous précise un bon connaisseur de la machine européenne. D'où le nombre de dossiers qui sont "non réglés". Quant au couple franco-allemand, il semble aux abonnés absents. Et ce n'est le fait de Paris. Du moins cette fois (lire : [Analyse] Un coup de grisou sur le couple franco-allemand aux racines plus profondes).

Une majorité rognée par les extrêmes

Enfin la campagne pour les élections européennes semble s'annoncer difficile pour la plupart des dirigeants. Les changements qui s'annoncent — faiblesse des centristes libéraux et des verts, montée attendue de l'extrême droite et des conservateurs — menacent l'équilibre politique européen interne. Ce qui ne facilite pas vraiment un engagement trop fort et des concessions.

Le précipice de l'histoire

Les Européens tout occupés par leur nombril sont-ils en train de perdre pied. Pas encore tout à fait. Mais le précipice n'est pas loin. Si chacun n'y prend pas garde. À force de petite défense des intérêts et de médiocrité, les Européens pourraient passer demain à côté de l'Histoire.

(Nicolas Gros-Verheyde)

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[Exposition] Studiolo de Jean Jullien

Bruxelles2 - Sat, 09/12/2023 - 12:07

(B2) Si vous n'avez pas encore vu l'exposition de l'artiste graphiste français Jean Jullien au Mima, le musée des arts urbains de Bruxelles, situé dans un quartier en pleine reconversion de Molenbeek au bord du Canal de Bruxelles. Courrez-y.

Cette « première exposition muséale personnelle » en Europe joue les prolongations : jusqu'au 7 janvier prochain. Elle mêle des peintures intimistes de l’artiste, des tableaux naturalistes à des commentaires et réflexions peints directement sur les murs. Les représentations de la mer, les plages, les forêts semblent si réalistes qu'on peut s'attendre à tout moment à se faire surprendre par une vague ou oiseau sorti du tableau.

(Crédit : Jean Jullien / MIMA)

Au détour des couloirs, tout en haut presque au pigeonnier du musée, vous pourrez découvrir une fresque géante, présentant sur un demi-cercle, un raccourci de l'histoire des guerres récentes, de l'antiquité à l'actualité, en passant par le Moyen-âge. Édifiant

(Crédit : Jean Jullien / MIMA)

(Nicolas Gros-Verheyde)

Au Musée MIMA, Quai du Hainaut 41, Molenbeek-Saint-Jean 1080 jusqu'au 31 décembre 2023

Le site de Jean Jullien

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[Actualité] Les attaques se succèdent en mer Rouge contre les navires marchands

Bruxelles2 - Tue, 05/12/2023 - 08:08

(B2) Les Houthis du Yémen mettent leur menace à exécution. Des missiles et drones ont visé, dimanche (3 décembre), plusieurs navires commerciaux naviguant dans le sud de la mer Rouge. Une réplique voulue à l'attaque d'Israël à Gaza.

USS Carney (Photo : US Navy - Archives B2)

Un destroyer américain sur zone

Les attaques se sont succédé dimanche matin et après-midi, menés à la fois par des missiles ou des drones, selon l'US CentCom, le commandement américain, compétent sur le Golfe persique, qui a détaillé chacune de ces attaques et la réplique engagée par un destroyer américain qui patrouillait sur zone. A plusieurs reprises, ce sont des navires britanniques qui ont été visés. Propriété d'actionnaires ayant souvent la double nationalité britannique et israélienne.

Une première attaque contre un navire britannique

Vers 9 h 15 (heure locale), l'USS Carney (DDG64), un destroyer de la classe Arleigh Burke normalement basé à La Rota, a « détecté une attaque de missile balistique antinavire tirée depuis les zones contrôlées par les Houthis au Yémen » indique le CentCom, Direction : un cargo battant pavillon des Bahamas, détenu et exploité au Royaume-Uni, le MV Unity Explorer (1). Le missile a « explosé à proximité du navire ».

Un drone abattu

Un peu plus tard, vers midi l'USS Carney — qui « se trouve alors dans les eaux internationales » selon le commandement US —, détecte un drone « lancé depuis les zones contrôlées par les Houthis au Yémen » se dirigeant dans sa direction. Le drone est abattu « sans dommage pour le navire américain ni aucun blessé parmi le personnel ». La cible spécifique du drone n'était « pas claire » reconnait cependant le CentCom. « Nous ne pouvons pas évaluer pour le moment si le Carney était une cible des drones. »

Un navire marchand cible d'un missile

Quelques minutes plus tard, vers 12 h 35, un nouveau navire marchand, le MV Unity Explorer lance un appel de détresse avoir « été touché par un missile tiré depuis les zones contrôlées par les Houthis au Yémen ». L'USS Carney se dirige vers le navire marchand pour évaluer les dommages. Les dégât semblent « mineurs ». Mais, dans l'intervalle, un autre drone en approche est détecté. Il est abattu « sans dommage ni blessé, sur le Carney comme le Mv Unity Explorer ».

Troisième attaque contre un autre navire britannique

Vers 15h30, c'est au tour du MV Number 9, un porte-containers battant pavillon panaméen et détenu par une société britanique, d'être touché par un missile tiré « depuis les zones contrôlées par les Houthis au Yémen » alors qu'il naviguait dans les eaux internationales de la mer Rouge. « Sans dommages ».

Quatrième attaque

Une heure plus tard, vers 16h30, le MV Sophie 2, un autre vraquier battant pavillon panaméen, envoie un appel de détresse indiquant avoir été touché par un missile. L'USS Carney a de nouveau répondu à l'appel de détresse mais n'a signalé aucun dommage significatif. Alors qu'il était « en route pour apporter son soutien », le navire américain a cependant abattu un drone « se dirigeant dans sa direction ».

Des précédents

Ces attaques surviennent après la capture d'un navire britannique (lire : [Actualité] Les Houthis détournent en mer Rouge un navire « israélien ». Plusieurs marins européens capturés). Le week-end précédent, la marine américaine avait déjà déjoué cette fois, une attaque de pirates somaliens contre un tanker dans le golfe d'Aden près du Yémen (lire : [En bref] L'attaque contre le Central Park déjouée. Les cinq pirates somaliens arrêtés)

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. Un navire bien connu par son équipage ukrainien et philippin qui n'avait pas hésité à, en mars 2022, à poser sur le pont du bateau pour dénoncer « l'horreur de la guerre » en Ukraine et « les bombardements des occupants russes ». Un message diffusé sur facebook.

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[Editorial] Attention à une nouvelle crise migratoire à venir

Bruxelles2 - Sun, 03/12/2023 - 14:56

(B2) Les Européens jouent avec le feu au Proche-Orient. S'ils n'y prennent garde, ils pourraient se retrouver demain avec la « pire crise » migratoire que l'Union européenne ait connue. À côté, la crise des années 2015-2015 pourrait presque paraître contenue

Migrants arriving from Athens to the border between Greece and Former Yugoslav Republic of Macedonia (FYROM).

La seule porte de sortie : l'Égypte

La volonté israélienne est en effet d'en finir aujourd'hui avec le réduit de Gaza, de pousser ses habitants à fuir... Les derniers bombardements le prouvent. La volonté affichée par certains dirigeants israéliens aussi. L'Égypte est la seule voie de sortie possible. L'issue terrestre Nord comme la voie maritime étant bloquées par Israël. Or le gouvernement égyptien l'a bien fait comprendre au Haut représentant de l'UE comme aux quelque dirigeants européens venus au Caire. Il est hors de question d'accueillir ces Palestiniens. Pour des raisons politiques. Ce serait réduire à néant le processus de paix reposant sur une solution à deux États. Mais aussi pour des raisons internes et de sécurité. Ce serait subir un enkystement de mouvements islamiques aux antipodes du régime de al-Sissi qui a proscrit les Frères musulmans et consorts.

Les pays de la région peu disposés

De solution alternative, il n'y en a pas vraiment. Aucun autre pays de la région n'est disposé aujourd'hui à accueillir ces réfugiés. Pour les mêmes raisons. Auxquelles s'ajoute une autre : ils sont débordés. Si entre 2012 et 2015, ils ont accueilli à bras ouverts des centaines de milliers de Syriens à la recherche d'un asile, ils ne sont pas prêts à renouveler ce geste maintenant (surtout pour les Palestiniens). La Jordanie estime qu'elle a aussi fait le nécessaire. Le Liban est exsangue. La Turquie a fait le maximum en hébergeant déjà plusieurs millions de Syriens sur son sol.

Des bateaux vers l'Europe

Pour Le Caire, la solution est donc toute trouvée. Si l'Égypte se retrouve forcée, malgré elle (car la pression sera trop forte aux frontières de Rafah), de recueillir des Palestiniens de Gaza, ils seront rapidement mis sur des bateaux : direction l'Europe. Or accueillir une telle population, forte d'un peu moins deux millions d'âme, remplie d'une amertume certaine, d'une possible volonté de vengeance, et qui comprend en son sein quelques extrémistes notoires, formés au maniement des armes, à l'intelligentsia terroriste, ne sera pas de tout repos pour les Européens. Tel Aviv, Beyrouth et Le Caire le savent, les Européens sont prévenus. À bon entendeur...

(Nicolas Gros-Verheyde)

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194 millions d'euros: gros coup de pouce du Conseil européen pour la formation des soldats ukrainiens

Lignes de défense - Thu, 30/11/2023 - 16:28

Le Conseil européen a décidé le 28 novembre d'augmenter son financement pour la formation des forces armées ukrainiennes dans le cadre de la mission d'assistance militaire de l'Union européenne en soutien à l'Ukraine (EUMAM Ukraine). À ce jour, plus de 34 000 soldats ont été formés par l’EUMAM Ukraine depuis le lancement de la mission en novembre 2022.

Ce soutien sera accordé dans le cadre de la facilité européenne pour la paix (FEP) et prendra la forme d’équipements létaux et non létaux, ainsi que de services de soutien aux activités de formation.

Le montant financier est augmenté de 194 millions d’euros pour un montant total de 255 millions d’euros. L’objectif est de continuer à soutenir le renforcement des capacités des forces armées ukrainiennes par l’EUMAM, en fonction des besoins ukrainiens et compte tenu de la portée et de la complexité croissantes du programme de formation.

Ce soutien continuera de faciliter la formation à grande échelle du personnel des forces armées ukrainiennes et permettra aux États membres de l’UE de fournir les équipements et fournitures nécessaires en matière de formation. 

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De nouvelles tensions au large du Yémen: l'USS Carney abat un drone lancé depuis le Yémen

Lignes de défense - Thu, 30/11/2023 - 09:14

Un destroyer lance-missiles américain naviguant dans le sud de la mer Rouge a abattu mercredi un drone lancé depuis une zone du Yémen contrôlée par les Houthis, rebelles pro-iraniens.

"A environ 11h heure de Sanaa" l'USS Carney "a abattu un KAS04, un appareil volant de construction iranienne sans pilote, lancé depuis une zone du Yémen contrôlée par les Houthis", a déclaré le commandement de l'armée américaine pour le Moyen-Orient (CENTCOM) dans un communiqué:

"Les intentions de l'appareil ne sont pas connues, mais il se dirigeait vers le navire de guerre", qui escortait un pétrolier ravitailleur et un navire qui transportait du matériel militaire, a ajouté la même source. La Navy n'a fait état d'aucun blessé ni de dégâts matériels.

La Marine américaine a déjà abattu plusieurs drones venant du Yémen le 23 novembre, un le 15 novembre et des missiles et des drones le 19 octobre.

Renforts britanniques
Le MoD a annoncé que le destroyer HMS Diamond va renforcer l'actuel dispositif de l'opération Kipion dans le golfe et dans l'océan Indien. Lire le communiqué ici.

Ce bâtiment va rejoindre le HMS Lancaster, trois chasseurs de mines et un bâtiment de soutien de la  Royal Fleet Auxiliary (RFA). Il s'agit des HMS Bangor, HMS Chiddingfold, et HMS Middleton du RFA Cardigan Bay.

Deux destroyers de Type 45 (bâtiments de défense aérienne de premier rang) sont donc désormais déployés dans la région.

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Tout savoir sur le métier d’Ingénieur de l’Armement

Aumilitaire.com - Wed, 29/11/2023 - 19:13
Les ingénieurs de l’armement jouent un rôle clé dans la division militaire technique du ministère de la Défense, exécutant des opérations de direction, de contrôle, d’évaluation et de coordination dans tous les domaines liés à l’armement​​. Le Rôle de l’Ingénieur de l’Armement Les ingénieurs de l’armement sont des spécialistes de haute technologie, impliqués dans la
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[Actualité] Un dhow iranien capturé par les pirates au Puntland intercepté et suivi à la trace par les Européens (v3)

Bruxelles2 - Wed, 29/11/2023 - 18:35

(B2) Les marins de l'opération européenne EUNAVFOR Atalanta ont repéré un navire de pêche  capturé par les pirates la semaine dernière au large du Puntland.

Boutre de Pêche AlMeraj1 (photo : Eunavfor Atalanta)

Capturé la semaine dernière

Battant pavillon iranien, le Al-Meraj 1, ce boutre de pêche (ou dhow) aurait été capturé par les pirates au large de Eyl (Puntland), mercredi dernier (22 novembre), selon les informations du MSCHOA / MICA Center de Brest (qui assure la veille informationnelle dans la zone de l'Océan indien pour l'opération européenne). A bord de deux skiffs, les pirates avaient — selon une méthode bien rodée à la fin des années 2010 — placé des échelles pour aborder le dhow à la coque bleue et blanche, menaçant l'équipage avec des armes de type AK47 (Kalachnikov) et RPG (lance-grenades). Puis ramenant leur proie sur la côte.

Suivi par voie aérienne et localisé très au large des côtes

L'opération navale de l'Union européenne a, depuis plusieurs jours, déployé des « moyens dédiés » pour localiser le navire, notamment l'avion de patrouille maritime de l'opération basé à Djibouti (un Casa Vigma) et un drone de bord de type Scan Eagle. Ses deux navires, la frégate italienne Durand de la Penne et la frégate espagnole Victoria se sont relayés pour « suivre de près les mouvements du boutre et signaler sa position ». Et le dhow intercepté au large des côtes du Puntland (Somalie) « à plus de 230 milles marins » des côtes somalienne.

Un suivi à la trace durant plusieurs jours

Depuis le moment de l'interception, le boutre a été suivi à la trace. Les navires marchands étant informés de la présence d'un bateau suspect dans la zone. Finalement, ayant perdu ses deux skiffs remorqués et les conditions météorologiques étant défavorables, le Al Meraj 1 a viré de bord, et remis le cap sur les côtes du Puntland, toujours étroitement surveillé par les unités d'ATALANTA, Le navire « navigue pour l'instant vers les côtes somaliennes sous la surveillance des moyens d'EUNAVFOR », indique le QG de l'opération situé à Rota (Espagne) à B2 vendredi (1er décembre).

Un usage possible de bateau-mère

Hors de question en effet pour les marines européennes de laisser un tel navire. Il aurait fort bien pu servir de bateau-mère pour « faciliter de nouvelles attaques de pirates contre des navires marchands ». Mais les Européens ne sont pas intervenus. D'après nos informations, la situation à bord est assez « confuse » (1). Il est difficile de préciser dans quelle mesure l'équipage collabore, ou non, avec les pirates. D'où la terminologie prudente utilisée par EUNAVFOR : le boutre « aurait été enlevé par des pirates ».

Escorté par une frégate espagnole

Dès que le boutre de pêche sera dans les eaux territoriales somaliennes, ce sera aux Somaliens de prendre le relais. L'opération européenne n'ayant plus d'autorisation de pénétrer dans ces eaux, la résolution du Conseil de sécurité des nations unies, n'ayant pas été renouvelée. La position exacte du Al Meraj 1 a ainsi été communiquée aux forces de police somaliennes, précise l'opération dimanche (3 décembre). Des forces somaliennes habituées à interagir avec leurs homologues européens, ayant été souvent formées ou invitées à s'entrainer à bord des navires d'Atalanta.

Une rançon demandée

Les ravisseurs exigeaient, selon le média somalien Garowe Online, du propriétaire du navire le versement d'une rançon de 400.000 $. Les responsables de l'opération Atalanta ont lancé un appel à la vigilance. Recommandant à tous les navires dans la zone de « s'inscrire dans le système d'enregistrement volontaire (VRS) du MSCHOA », le centre de sécurité maritime pour la Corne de l'Afrique, situé à Brest.

Alertes sur le Golfe d'Aden

Plusieurs alertes ont été lancées ces derniers jours par les autorités maritimes (MSCHOA et UKMTO). Mercredi (29 novembre), plusieurs capitaines ont ainsi repéré un petit canot suspect dans les parages du Golfe d'Aden. Lundi (27 novembre), un canot avec trois personnes à bord s'est approché d'un navire marchant à 60 nautiques au sud de Aden au Yémen. Le canot a suivi le navire pendant une heure avant de changer de direction.

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. L'histoire ne dit pas si le navire de pêche avait une autorisation en bonne et due forme pour pêcher dans la zone. L'opération reste aussi prudente sur les circonstances entourant la capture par les pirates.

Une résurgence ?

La piraterie somalienne n'est plus aussi effective que dans la fin des années 2010. Mais elle surgit de temps à autre. La dernière attaque d'envergure, recensée par B2, avait eu lieu en août 2021 contre un cargo battant pavillon turc, au nord de la capitale somalienne (lire : tentative d'attaque de pirates au large de Mogadiscio).

En avril 2019, un navire militaire espagnol de Atalanta avait intercepté un navire de pêche yémenite utilisé par les pirates (lire : Les pirates repartent à l’attaque. Un bateau-mère stoppé net dans l’Océan indien) ; les ravisseurs arrêtés avaient été transférés aux Seychelles pour jugement (lire : Les cinq pirates arrêtés par les Espagnols transférés aux Seychelles).

En février 2018, c'était un tanker battant pavillon de Singapour mais appartenant à un armateur letton qui avait été attaqué au large des côtes somaliennes (lire : Un chimiquier letton attaqué par les pirates au large de la Somalie). En avril 2017, c'était un dhow indien qui avait capturé par les pirates.

Lire aussi :

Corrigé et complété le 1.12 à 19h35 - le boutre de pêche n'a pas été libéré, mais juste intercepté et suivi à distance. Précisions aussi sur les moyens employés et la situation à bord. Mis à jour le 3.12 sur la remise aux autorités somaliennes (précisions sur les conditions météo et circonstances du suivi du navire).

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