Inauguré en 2013 et s’étalant sur une superficie de 1059 hectares, le « Dounia Parc » était censé représenter le plus grand espace vert de la capitale et devenir le lieu de villégiature par excellence des Algérois. Cependant, les scandales qui entourent ce projet, dont la réalisation a été confiée au controversé groupe émirati EMIRAL, ne cessent […]
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Le top départ des phases écrites des concours professionnels en ligne, session 2022 a été donné par le ministère de la Fonction publique du Travail et de la Protection sociale ce lundi 29 août 2022 à Ouagadougou. Ce sont 40 567 candidatures pour 5 293 postes qui ont été enregistrées. Il a été présidé par le chef du gouvernement, Albert Ouédraogo en présence de neuf autres ministres dont Bassolma Bazié de la fonction publique et Aminata Zerbo, ministre de la transition digitale et des postes.
C'est parti pour la phase écrite des concours professionnels en ligne, session 2022 au Burkina Faso. Avant de donner le coup d'envoi, Aminata Zerbo, ministre de la transition digitale et des postes a rappelé que ce sont 40 567 candidatures qui ont été enregistrées pour 5 293 postes. Puis, elle a rassuré les candidats que les compositions et les corrections des épreuves qui se dérouleront du 29 août au 17 septembre 2022, dans le centre unique de Ouagadougou, à l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM) se feront en ligne.
« En effet, explique-t-elle, 137 concours professionnels sont concernés pour un effectif de 24 401 candidats. » Aussi, elle a précisé qu'à l'issue des inscriptions en ligne effectuées du 20 juillet au 11 août 2022, 2 415 753 candidatures ont été enregistrées contre 1 385 853 en 2021, soit un taux d'accroissement de 74,31 %. Pour ce premier jour, 379 candidats seront en compétition dans les disciplines de la médecine, de la pharmacie et de la chirurgie dentaire généraliste. Retenons que le conseil des ministres, en sa séance ordinaire du 11 mai 2022, avait autorisé le recrutement pour 5 293 postes en concours professionnels et pour 6 069 postes en concours directs.
Une heure après le lancement suivi de la composition des épreuves, chaque candidat connaît déjà son sort puisque, selon Honoré Ouédraogo, médecin-dentaire généraliste, les candidats ont directement accès aux notes. « On avait 40 questions pour ce qui est de la spécialité et 20 questions de culture générale. Le temps imparti pour les compositions était d'1h 50 minutes. Dès que tu ouvres la page de composition le temps commence à compter et une fois terminée, tu as ta note en même temps », nous confie-il. Ce qui l'amène à dire ceci de la méthode en ligne : « vraiment c'est une bonne initiative. »
Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net
Décédé l'après-midi du vendredi 19 aout 2022, le pasteur Samuel Yaméogo, pasteur principal de l'église du Temple Emmanuel, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante, ancien président de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) a été inhumé le samedi 27 aout 2022 en présence de parents, amis, connaissances et de responsables d'églises et de missions évangéliques. Les anciens collaborateurs du défunt ont donné des témoignages sur sa vie. Ils ont surtout salué la mémoire d'un homme de Dieu qui a travaillé à l'expansion de l'église des Assemblées de Dieu au Burkina et au développement communautaire. Lisez !
Mamadou Karambiri, pasteur principal de l'Eglise des Nations/Tabernacle Béthel Israël : Il a été le serviteur de Dieu qui m'a beaucoup impacté. Quand j'étais affecté à Koudougou, à la Voltex devenue Faso-Fani, comme directeur commercial, il était celui qui animait Viim Koega, l'émission qui passait à la RTB en 15 minutes. Il est venu me voir pour donner mon témoignage. C'est à partir de ce moment que les gens ont commencé à me découvrir. Quand je suis revenu converti de France, il m'a pris en charge, il m'a accompagné, il m'a vraiment conseillé. Il nous a vraiment encouragés à évangéliser dans tous les quartiers de Koudougou. Ce sont ces églises qui sont aujourd'hui ouvertes par la grâce de Dieu, et l'ont été par ses encouragements à l'endroit de la jeunesse.
Il m'a impacté du fait qu'il était non seulement ecclésiastique mais aussi un homme de développement. Quand on parle des choses de l'esprit sans ajouter le développement, le fond manque de quelque chose. Il a vu ce qu'on appelle l'holistique dans tout son entier. Il a réalisé des barrages, des infirmeries… Une fois, on était allé rendre visite à un chef d'Etat du Burkina. J'ai dit au pasteur Samuel de montrer ce qu'il avait fait au gouvernement. Lorsqu'on lui a montré les investissements que cet homme avait réalisés par l'ODE, le chef de l'Etat était dépassé.
Pasteur Samuel Yameogo fut un homme qui était connu internationalement. Il était respecté dans les milieux anglophones et francophones. Nous l'avons pris comme un modèle qui nous a aidés, qui nous a conseillés et nous pouvons lui rendre hommage aujourd'hui. Il a impacté la jeunesse, il nous a impactés. Il était régulièrement avec moi pour me conseiller sur ce qu'il fallait faire. Il fut un serviteur émérite de Dieu qui a travaillé avec toutes les dénominations sans se fermer. Que Dieu dans sa grâce bénisse sa famille. Il a aussi été mon esclave préféré.
Marie Louise Florence /Kéré, présidente de l'Alliance des femmes évangéliques : Je retiens du Pasteur Samuel Yameogo qu'il aimait Dieu, qu'il aimait travailler pour Dieu et qu'il était toujours prêt à servir les autres. Il pensait toujours aux autres. Vous avez par exemple entendu que c'est lui qui a construit le nouveau bâtiment de la FEME. En le faisant, il avait pensé aux femmes et nous avait donné un bureau.
J'invite la nouvelle génération à prendre exemple sur le Pasteur Samuel Yameogo et à travailler de tout cœur pour le Seigneur.
Pasteur Ehouman Jean, secrétaire général adjoint de l'Eglise des Assemblées de Dieu de Côte d'Ivoire : Nous sommes venus témoigner de la vie de ce grand homme de Dieu qui est rentré dans la maison paternelle. Le pasteur Samuel Yameogo était un véritable serviteur de Dieu très haut qui a laissé à sa génération et aux générations d'après lui, un exemple à suivre, un modèle d'admirateur, de serviteur, de père. Il a vécu utile conformément aux textes de Saint Paul qui disent : « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course et j'ai surtout gardé la foi ». C'est ce qu'il nous a enseigné par sa vie. Et c'est à nous de suivre l'exemple qu'il a laissé.
Pasteur Henri Ye, président de la Fédération des églises et missions évangéliques du Burkina : Nous retenons du Pasteur Samuel Yameogo qu'il a totalement donné son cœur au service du Seigneur. Il a été serviteur du Christ par excellence. Il a tout donné au service du Seigneur et nous laisse un grand exemple. Parce qu'il a d'abord été un évangéliste. Par lui, beaucoup d'églises ont vu le jour au Burkina. Il a aussi été un bâtisseur. A la tête de l'ODE, il a accompli de grandes œuvres. Par lui, il y a eu un développement holistique qui a pris en compte le corps, l'esprit et l'âme.
Pasteur Etienne Zongo, président du conseil général des Assemblées de Dieu du Burkina : L'Eglise des Assemblées de Dieu a eu une grâce particulière, il y a 100 ans de cela, d'avoir l'assistance des missionnaires venus des Etats-Unis. Et comme les Saintes écritures le déclarent : « Dieu cherche toujours des hommes et Il cherche toujours un homme ». Il a trouvé en la personne de Samuel Yameogo un grand serviteur. Selon les témoignages des uns et des autres, Samuel fut un grand serviteur de Dieu qui a accompli sa mission à merveilles. Le temps de Dieu est arrivé, Il a repris son serviteur en nous laissant les traces que nous devions copier et agir pour la gloire de Dieu.
Me Barthélémy Kéré, ancien président de la CENI : Quand j'étais président de la CENI, le Pasteur Samuel m'a fait bénéficier de tout ce qu'il avait vécu au niveau de cette institution. Il m'a donné toutes les indications sur comment gérer les hommes, les différentes composantes et comment faire fonctionner la CENI dans la paix. Lorsqu'il y avait la moindre difficulté, je lui passais un coup de fil, il était toujours disponible pour me recevoir. J'échangeais avec lui et je repartais. Il a présidé la première Commission indépendante. Il entretenait des rapports particuliers avec chacune des différentes composantes et arrivait toujours à discuter avec chacun à l'interne.
Le pasteur Samuel était toujours disponible pour vous donner les conseils dans tous les domaines de la vie. Même en tant qu'avocat, lorsque j'avais une difficulté particulière, lorsque je demandais son avis, il arrivait toujours à donner des orientations générales de la vie. Il était très engagé dans le développement, dans la vie religieuse.
Samuel Michel Yaméogo, fils du défunt : Il était un père très aimant, assez rigoureux qui nous a entraînés dans la foi et qui a pris toute la patience pour qu'on soit mature au niveau de la foi. Il nous réveillait chaque matin pour aller à l'église. C'était agaçant lorsqu'on était des enfants mais maintenant qu'on a grandi et qu'on sait où va le monde, on comprend que sans Dieu, sans l'amour du prochain, tous les maux qu'on voit sur cette terre découlent de soi.
Propos recueillis par J.T.B
Lefaso.net
Ce dimanche 28 aout 2022, les services de la Sûreté de la circonscription administrative de Bab El-Oued, dans la wilaya d’Alger, ont indiqué avoir déjoué une tentative d’immigration clandestine, avec l’arrestation de 6 personnes, dont les principaux sont les organisateurs de la traversée clandestine. La même source précise que : « Les services de la Sûreté de […]
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La Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB) a organisé un séminaire au profit des imams et prédicateurs du Burkina. Placée sous le thème : « Discours islamique dans un contexte d'insécurité », cette session de formation s'est tenue ce dimanche 28 août 2022 à Ouagadougou.
Venus des 13 régions administratives du pays, ils ont été plus de 700 participants à prendre part à cette formation. Guidé par le contexte actuel que traverse le Burkina Faso, l'objectif recherché à travers la tenue de ce séminaire au profit des imams et prédicateurs répond au désir de la FAIB de réguler le discours islamique.
Selon le président du comité d'organisation, Moussa Koanda, il est attendu de ces séminaristes, à la fin de cette session de formation, qu'ils soient des messagers de la paix dans leurs localités.
« Nous avons décidé de réunir nos imans sur le plan national pour échanger avec eux sur le contexte que nous traversons. Au Burkina, nous avons plus de 8000 villages et dans chaque village, il y a au moins un à deux imams. Et chaque imam, cinq fois par jour, a plus de 1000 personnes derrière lui donc si ces personnes passent le message, cela pourrait être productif pour la paix et la cohésion sociale du pays », a-t-il expliqué.
Trois communications ont été données au cours de cette session. La première a porté sur les exigences du vivre ensemble et la deuxième sur les droits et devoirs du musulman vis à vis des détenteurs de l'autorité. La dernière quant à elle a abordé la question de l'attitude du musulman vis-à-vis des divergences entre les grandes écoles juridiques.
Le ministre en charge des affaires religieuses, Issaka Sourwéma, est venu au nom des institutions de la transition, soutenir cette initiative de la FAIB. A l'entendre, cette session de formation est à saluer car elle aborde des questions pas seulement d'actualités mais fondamentales.
« Ce sont des questions d'actualités mais elles ne sont pas seulement d'actualité, elles sont fondamentales. N'oublions pas que se sont 700 imams qui vont participer à cette formation et quand on imagine que derrière ces imams il faut multiplier les chiffres par 10, 20, 30, on peut voir un peu ce que ces leaders d'opinion, une fois de retour dans leurs localités respectives vont apporter comme valeur ajoutée dans la compréhension de ces questions. () Les actions de la FAIB doivent faire l'objet de beaucoup d'attention de la part du gouvernement et naturellement de la part de mon département pour que nous voyions dans ce qui va être dit, qu'elle va être notre part contributive pour que les objectifs et les recommandations de cette activité puissent être traduites dans la pratique », a indiqué le ministre.
Les parrains, représentés par El Hadj Hassane Siénou, ont félicité le président de la FAIB pour cette initiative noble. Ils ont aussi remercié l'ensemble de la communauté musulmane de les avoir associés à cette mission. Ils ont également affirmé leur disponibilité à toujours accompagner leurs communautés à la recherche de la paix pour le pays.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net
La commune de Ouagadougou, en collaboration avec le gouvernorat du Centre, a organisé une journée de salubrité dans les arrondissements 4, 10 et la commune de Saaba, ce samedi 27 Août 2022.
Dans le but d'encourager les populations engagées à assainir leur cadre de vie, le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, en compagnie du président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Boureima Sawadogo, ont participés à une journée de salubrité dénommée opération mana-mana dans les arrondissements 4, 10 et la commune de Saaba.
Cette action selon les organisateurs, s'inscrit toujours dans le cadre de l'initiative gouvernementale qui a consacré tous les derniers samedis du mois, journée de salubrité. Ainsi, suite au lancement national, la région du Centre a initié de façon tournante l'opération dans les 12 arrondissements de Ouagadougou de même que les 6 communes rurales de la région.
Après les arrondissements 3 et 1, ce fut autour des arrondissements 4 et 10 ainsi que la commune rurale de Saaba de se conformer à la tradition sous l'initiative des autorités régionales.
Structures associatives, entreprises, populations riveraines, etc. sont sorties nombreuses sur les sites retenus dans les trois arrondissements et communes. Le rond-point rotary club de Tanghin dans l'arrondissement 4, le marché 14 yaars dans l'arrondissement 10 et le marché de la commune rurale de Saaba sont passés au “peigne fin''
Le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, a confié qu'au-delà de l'aspect sanitaire, l'acte prône des valeurs.
« Les sites qui ont été identifiés sont des yaars. Quand on dit un yaar c'est un marché. Un marché, ça regroupe beaucoup de personnes issues de divers horizons. C'est symbolique. Mais c'est significatif. C'est-à-dire que les yaars sont notre second lieu, notre second domicile. Nous devons les maintenir propres. Au-delà, nous devons maintenir la cohésion sociale, le vivre ensemble », a-t-il martelé.
Pour les présidents des délégations spéciales des sites du jour, l'importance de la salubrité n'est pas à démontrer. C'est gage d'un développement durable par-delà la santé de la population. Il faut également noter la mobilisation des autorités coutumières, religieuses, administratives pour soutenir l'initiative.
Le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté s'est dit satisfait de la mobilisation et de l'engouement des populations et les a invitées à consolider les liens de solidarité, témoin de leur vivre ensemble.
Patricia Coulibaly
Lefaso.net
La Fédération des églises et missions évangéliques a organisé, le samedi 27 aout 2022, une cérémonie en hommage au Pasteur Samuel Yaméogo, décédé le vendredi 19 aout 2022, à 80 ans. Les intervenants ont salué la mémoire d'un homme de Dieu qui a consacré sa vie à l'évangélisation et au développement communautaire.
La nouvelle du décès du Pasteur Samuel Yaméogo a été donnée l'après-midi du vendredi 19 aout 2022. Selon des témoins, le défunt a présidé son dernier culte le 14 aout 2022. « A la fin du culte, il a fait un salut de la main aux fidèles lorsqu'il sortait », confie un proche de la famille du défunt. Le 15 aout 2022, il a, selon les témoignages, présidé une réunion religieuse et le 19 aout 2022, suite à une courte maladie, le Pasteur Samuel Yaméogo « s'est endormi dans la paix de son Maître ».
L'homme que l'église des Assemblées de Dieu et les missions évangéliques pleurent a eu une vie très bien engagée pour la foi et les hommes. Né le 26 décembre 1942 à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-ouest, le pasteur Samuel Yaméogo a créé et animé pendant des années l'émission « Viim Koèga » qui était diffusée sur les antennes de la radio nationale du Burkina. Dans le cadre de l'émission, des auditeurs envoyaient des correspondances pour des questions, félicitations ou annonçaient leur conversion à l'église des Assemblées de Dieu. Par cette émission, le Pasteur Yaméogo annonçait l'évangile à grande échelle.
En plus de l'émission, il a accompagné des pasteurs en les encourageant à l'ouverture de plusieurs églises à Koudougou et dans d'autres localités du Burkina. Après des études en théologie dans des pays africains et européens, le pasteur Samuel Yaméogo a inauguré l'église du Temple Emmanuel où il s'est adonné à son ministère. Il a été président du conseil général des Assemblées de Dieu du Burkina et de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME). Selon des témoins, il a travaillé avec toutes les composantes des églises et missions évangéliques sans distinction.
Dans la vie sociale, le Pasteur Samuel Yaméogo a été à la base de plusieurs projets de développement communautaire. A la tête de l'Office national de développement des églises évangéliques (ODE), créé le 12 aout 1972, il a réalisé des barrages, des forages et soutenu des activités génératrices de revenus au profit des couches défavorisées. Plusieurs milliards de francs CFA ont été mobilisés, selon ses proches, par l'homme de Dieu. Membre du premier conseil de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), il est élu président et a organisé l'élection présidentielle du 15 novembre 1998.
Pour saluer toutes ces œuvres, la Fédération des églises et missions évangéliques a organisé une cérémonie grandiose à l'image du disparu. Une délégation de la CENI, des responsables religieux et une foule de parents, amis, connaissances et surtout de fidèles sont venus faire leurs adieux au Pasteur Samuel Yaméogo. Des témoignages sur la vie du défunt et des prières pour le repos de son âme ont ponctué ces heures d'intercession arrosées par la pluie de ce samedi 27 aout 2022. Après la cérémonie d'hommage, le défunt a été inhumé à son domicile au quartier 1200 logements de Ouagadougou.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
(Ouagadougou, 29 août 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a accordé une audience cet après-midi au président de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), Abdoulaye DIOP.
Une audience qui a permis au Chef de l'Etat et son hôte d'échanger sur des sujets d'intérêt commun qui touchent aussi bien la situation sécuritaire au Burkina Faso que la marche de l'Union.
« Avec le Président du Faso, nous avons passé en revue la situation sécuritaire, nous avons partagé des appréciations liées à cette situation et salué les efforts qui sont déployés par le gouvernement pour lutter contre le phénomène terroriste avec toutes les conséquences que nous vivons », a soutenu Abdoulaye DIOP à sa sortie d'audience.
Il a noté avec beaucoup de satisfaction les résultats tangibles qui ont été obtenus dans le cadre de la lutte contre ce terrorisme. « Nous avons renouvelé à Monsieur le Président toute notre solidarité à lui-même, au gouvernement et à tout le peuple face à cette situation qui impacte le pays et la marche de l'Union. Il nous a fait part également des efforts qui sont déployés par le gouvernement », a relevé M. DIOP.
Le président de la Commission a salué l'accord politique entre le Burkina Faso et la CEDEAO et a indiqué la disponibilité de son institution à accompagner le Burkina Faso pour la réussite de cette Transition engagée.
Cette audience a permis aussi au Chef de l'Etat et son hôte de passer en revue les grands projets de l'UEMOA au Burkina Faso qui est un pays modèle pour l'Union dans le domaine de l'économie et de la monnaie. « Le Burkina Faso assure une bonne transposition de nos textes, de nos réformes et de l'exécution de nos projets. Nous avons marqué toute notre satisfaction par rapport à ces performances du Burkina Faso sur la marche de notre Union », a ajouté le président de la Commission.
Le président DAMIBA et M. DIOP ont examiné ensemble la marche de l'UEMOA et fait le point de la situation économique et financière de l'Union, confrontée à une crise liée au COVID et à la crise ukrainienne avec un taux d'inflation d'environ 6%. « Nous avons noté les efforts des Etats de l'Union, y compris le Burkina Faso, pour soutenir les populations. Les chefs d'Etat se sont mobilisés pour dégager des ressources pour réduire ce phénomène inflationniste avec des interventions massives sur les denrées de première nécessité », a affirmé M. DIOP.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Débuté le 29 mai 2022, le concours national d'art culinaire dénommé « Reine culinaire », organisé par Deborah Benao, a connu son épilogue ce samedi 27 août 2022 à Ouagadougou. Cette édition était placée sous le haut patronage du ministre des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi, Abdoul Wabou Drabo.
Promouvoir les mets locaux du Burkina Faso, c'est le sens que la promotrice a voulu donner à la première édition du concours national d'art culinaire dénommé « Reine culinaire ». Ce concours a réuni des étudiantes autour de diverses épreuves culinaires. Après deux mois de compétition (29 mai-30 juillet), six candidates ont été retenues pour la phase finale qui s'est déroulée le samedi 27 août 2022 à Ouagadougou, devant les organisateurs, parents et amis. Pour les départager, un timing de 1h15 minutes a été donné aux finalistes formées en duo pour proposer un mets de leur choix, devant un jury présidé par Akpity Akue George.
Après une séance de dégustation suivie de critiques, le jury a livré son verdict. Hélène Sawadogo et Rachidatou Ouaga qui forment le groupe n°1 ont obtenu la moyenne de 7,5 sur 12 ; le groupe n°2 (Edwige Lankoandé et Bakanho Florence) a obtenu la moyenne de 8 sur 12 et 7,75 sur 12 pour le groupe n°3 (Rasmata Kiemtoré et Ramata Sawadogo). Au-delà des duos, les finalistes ont été notées individuellement. Pour cette première édition, Ramata Sawadogo a convaincu le jury. Elle décroche ainsi le premier prix du concours national d'art culinaire avec une moyenne de 16,93 sur 20.
Son prix est composé d'une moto, d'une enveloppe de 75 000 francs CFA, d'un bon de formation au métier de service d'une valeur de 150 000 francs CFA, d'une tente de campement d'une valeur de 65 000 francs CFA, d'une bassine, d'un kit Maggi, d'un sac de marché à filet et d'un t-shirt. En plus de tout cela, une promesse d'un espace publicitaire d'une valeur de 150 millions de francs CFA a été faite à la lauréate.
Après avoir réceptionné son prix, Mlle Sawadogo pense déjà à l'avenir. « Pour la projection future, je me vois dans le service traiteur surtout les pauses café. Je pense qu'avec cette dénomination, je pourrai facilement avoir accès aux marchés », a-t-elle déclaré. Pour cette étudiante en troisième année en programmation informatique et troisième année de géographie, ce concours national d'art culinaire était une belle aventure. C'est pourquoi, elle invite « ses camarades » à s'inscrire massivement à la prochaine édition pour, dit-elle, mettre en exergue leur talent culinaire.
Avec une moyenne de 16,25 sur 20, Rachidatou Ouaga occupe la deuxième place. Elle repart avec une lampe solaire d'une valeur de 20 000 francs CFA, une bassine et un kit Maggi, un t-shirt et un bon de formation au métier de service d'une valeur de 150 000 francs CFA. Les quatre autres lauréates ont été également primées. Selon la promotrice Deborah Benao, au-delà de promouvoir les mets locaux, le concours national d'art culinaire était une tribune pour interpeller les chefs cuisiniers et les gérants d'hôtels à intégrer les mets locaux dans leurs menus.
« Si vous remarquez, ici au Burkina Faso, quand on reçoit un étranger, on est plus prêt à l'amener dans un restaurant de luxe pour lui faire déguster des mets étrangers. Normalement, nous devons être fiers d'aller faire manger le haricot ou le gonré à un étranger parce que c'est ce que les étrangers recherchent le plus. Savoir c'est quoi la différence entre leurs mets et nos mets. Mais si un étranger vient ici, et ce sont les mêmes choses qu'il va venir manger, je ne vois pas vraiment la différence. Donc, c'est vraiment les interpeller à plus valoriser nos mets locaux », a déclaré Mlle Benao.
Pour l'édition 2022, les membres du jury étaient composés de chefs cuisiniers. Et la promotrice de les inviter à dispenser des formations dans les spécialités « made in Burkina Faso ». Le déroulement de cette compétition n'a pas été un fleuve tranquille. Certains partenaires se sont désistés à la dernière minute. Malgré tout, l'événement a été un succès.
Pour la prochaine édition, Mlle Benao entend mettre les bouchées doubles afin d'enregistrer le plus grand nombre de participantes. « La présente édition, c'était vraiment très restreint. Nous n'avons pas pris plusieurs candidates. C'est aussi en fonction de notre budget. Pour la seconde édition, nous allons mieux nous préparer et permettre à un maximum de jeunes filles et de jeunes dames de participer et tenter aussi de remporter des lots. Et pourquoi pas intégrer même les plus jeunes dans la compétition », a-t-elle conclu. Rendez-vous l'année prochaine pour la deuxième édition du concours national d'art culinaire.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
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Lors de son interview télévisée le 23 août 2022, le Premier ministre Albert Ouédraogo a affirmé qu'avant la venue de l'ex président Blaise Compaoré, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a été approché pour l'informer de la démarche. Ce communiqué CSM en date du 29 août 2022 dit le contraire. Dans la présente, le CSM dit être au regret de ne pouvoir s'associer à cette information car s'il reconnaît avoir rencontré le Président du Faso le 16 août 2022, la venue de l'ex président Blaise Compaoré n'a pas été évoquée à ladite rencontre.
L'adjudant-chef Alizeta Kinda, point focal pour les questions de genre au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a été distinguée femme policière de l'année des Nations unies.
Ce prix vise à reconnaître et à récompenser les contributions "exceptionnelles" des femmes policières dans les opérations de paix à l'ONU.
La Burkinabè recevra son prix lors du troisième Sommet des chefs de police des Nations unies (UNCOPS), qui se tiendra du 31 août au 1er septembre 2022 au siège des Nations unies.
Grâce aux efforts de l'adjudant-chef Alizeta Kinda, un plus grand nombre de victimes de violences sexuelles et de violences basées sur le genre ont signalé leur cas aux autorités locales et reçoivent des soins médicaux.
Elle incarne, selon ses supérieurs hiérarchiques, le service de police représentatif, plus efficace et mieux équipé pour servir et protéger les populations. C'est tout cela qui a valu sa distinction par sa hiérarchie.
Elle espère que cette distinction suscitera auprès des femmes et des jeunes filles du monde entier, l'envie d'embrasser une carrière dans la police, malgré les stéréotypes associés souvent à cette profession.
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Source : MINUSMA
Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a entamé ce lundi 29 août 2022 dans la matinée, l'évaluation des contrats d'objectifs des membres de son Gouvernement. Cette évaluation porte sur la mise en œuvre des programmations annuelles 2022 des contrats d'objectifs des ministres, à la date du 30 juin.
Dans la logique de la gestion axée sur le résultat, le chef du Gouvernement, Albert Ouédraogo, a assigné à chaque ministre, un contrat d'objectifs, axé sur les priorités stratégiques de la Transition. Le niveau d'atteinte desdits objectifs doit être périodiquement évalué, afin de garantir la réalisation des fortes attentes des Burkinabè et, au besoin, tirer des enseignements, afin de donner des orientations pour une exécution efficace et efficiente des contrats.
Ainsi, ce lundi 29 août 2022 à la Primature, quatre ministres seront soumis à cet examen d'évaluation de performance : il s'agit du Ministre des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière (MTMUSR)), Monsieur Mahamoudou Zampaligré, du Ministre de l'Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques (MARAH), Delwendé Innocent Kiba, du Ministre du Développement Industriel, du Commerce, de l'Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises (MDICAPME), Abdoulaye Tall et du Ministre de l'Education Nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN), Lionel Bilgo.
De façon spécifique, cet exercice va permettre de présenter la situation d'exécution semestrielle du contrat d'objectifs de chaque ministre ; d'apprécier l'exécution semestrielle du contrat d'objectifs de chaque ministre ; d'échanger sur l'état d'avancement de la réalisation des actions, les difficultés et les perspectives de mise en œuvre des contrats et de donner des orientations pour une mise en œuvre réussie des contrats d'objectifs des ministres. Jusqu'au vendredi 02 septembre prochain, vingt-trois (23) ministres au total, défileront à la Primature, pour être évalués.
A noter que l'évaluation est un exercice qui se déroule entre le Premier ministre et chaque membre du Gouvernement. Elle est assortie d'un rapport soumis à l'appréciation du Président du Faso.
DCRP/Primature
Le gouverneur de la région du Centre-sud, Yvette Nacoulma/Sanou, en compagnie des directeurs généraux de Wendkuni Bank International, et de Télécel Faso, Boris Compaoré, a présidé la première édition de plantation d'arbres dans la ville de Kombissiri, chef-lieu de la province du Bazèga ce samedi 27 août 2022. Une initiative de Wendkuni Bank International (WBI) tenue dans le cadre de ses activités citoyennes et également dans le but de se conformer au mot d'ordre de la journée nationale de l'arbre, édition 2022.
« Qui plante un arbre a vécu utile ». C'est à travers ce slogan que Wendkuni Bank International (WBI) a justifié son premier acte qu'est la plantation d'arbres. Ce baptême de feu en matière de reverdissement qui s'est tenu dans la ville de Kombissiri, chef-lieu de la province du Bazèga, a drainé du monde. Venus des différentes sociétés du groupe Planor Africa, dont WBI, les initiateurs se sont joints aux populations de la localité pour contribuer à leur manière à ce reboisement.
Fils de la localité, qui mieux que lui (le président du groupe Planor Africa, Apollinaire Compaoré) pour reverdir la ville qui l'a vu naître.
Une première initiative de reverdissement qui doit se poursuivre sur les autres localités dans les éditions à venir, selon la directrice générale de WBI, Jeanne Marie Christine Tani/Ilboudo.
Le gouverneur de la région du Centre-sud, Yvette Nacoulma/Sanou , a qualifié cette initiative « d'engagement citoyen et patriotique » ; Elle a fait savoir qu'elle répondait aussi au mot d'ordre de la 4e édition de la journée nationale de l'arbre. « Nous savons que c'est une banque et qui parle de banque, parle de profit, mais indépendamment, on voit qu'il y a une responsabilité sociale au sein de cette entreprise et c'est ce qui devrait être fait au niveau de chaque entreprise qui se crée au Burkina », a-t-elle lancé.
Par ailleurs, cette activité, qui est inscrite dans la politique globale de la banque, selon la directrice générale, permet de contribuer à la régénération du couvert végétal, à lutter contre le dérèglement climatique et permettre à la population de Kombissiri, notamment les élèves, d'avoir des arbres qui produisent de l'ombre sous lesquels ils pourront s'abriter pour réviser leurs leçons. Marie Christine Tani/Ilboudo a en outre saisi l'occasion pour lancer un appel à la population en l'invitant à planter un arbre dans le but de contribuer à la régénération du couvert végétal et à lutter contre la déforestation.
Un élément de transmission
Cette première édition de plantation d'arbres initiée par WBI a été placée sous le parrainage du patron du groupe Planor Africa, Apollinaire Compaoré, représenté par le directeur général de Télécel Faso, Boris Compaoré. Et son message au cours de cette cérémonie a été de parler de l'importance du reboisement pour un pays comme le Burkina Faso. Parce que, dit-il, en tant que pays sahélien et il fait face aux enjeux climatiques difficiles et à la désertification.
C'est pourquoi, planter un arbre dans ces conditions est une chose à valoriser du fait que nous sommes environ 20 millions d'habitants et si chaque Burkinabè plante un arbre, nous aurons 20 millions d'arbres et cela fera grand-chose. « Les arbres sont aussi des éléments de transmission, parce qu'un arbre peut être centenaire et tous les arbres que nous plantons aujourd'hui dans ce lieu symbolique qu'est ce centre de savoir, sont des arbres qui vont perdurer pendant longtemps et ils seront comme un pacte entre les générations. Il faut aussi voir l'arbre comme un outil de cohésion et de transmission intergénérationnel », a-t-il enseigné.
Quant à l'entretien de ces arbres, l'école bénéficiaire, à travers son premier responsable, Abbé Herman Ouédraogo, s'est engagée à le faire en impliquant les élèves. Tout en remerciant la banque pour le choix porté sur son établissement. « Parce qu'il faut dire que notre établissement est un établissement bébé. Nous venons de faire la réception au mois de juillet et il sera ouvert au cours de cette année scolaire 2022-2023. Le fait d'avoir bénéficié de cet acte est une bonne chose et nous comptons organiser et impliquer chaque élève pour l'entretien de ces arbres, parce qu'une chose est de planter et une autre chose est d'entretenir », a expliqué le premier responsable de l'école.
Le curé de la paroisse Saint Joseph a aussi fait une doléance au donateur. Il lui a demandé de les aider à avoir la ressource eau, à savoir un château d'eau pour faciliter l'entretien de ces arbres.
Yvette Zongo
Lefaso.net
Des hommes armés non autrement identifiés ont abattu, dimanche 29 aout, deux personnes et incendié 5 maisons à Mbudi Koko à près de 130 Km de la cité de Kwamouth (Maï-Ndombe).
Des sources sur place attribuent ce drame au conflit ethnique qui oppose les Teke et les Yaka dans cette partie du pays.
Ces personnes sont tuées au lendemain du séjour de la gouverneure de Maï-Ndombe, Rita BIola et du ministre de l’Intérieur, Daniel Aselo dans ce coin du pays.