Dans ce communiqué en date du 14 juin 2022 parvenu à la rédaction du Faso.net, la Coordination des associations pour la libération de Roch Kaboré suspend l'ensemble de ses activités prévues cette semaine. Cette décision est un élan de solidarité et de compassion au regard de la "tragédie" de Seytenga et en considération des attaques multiples qui endeuillent le Burkina Faso, peut-on lire dans le communiqué.
1. DESCRIPTION
Dans le cadre de ses activités, une institution financière est à la recherche des personnes dynamiques, forces de proposition et motivées pour participer à des séances de focus group.
Spécificité : Utilisateurs des engins à deux ou trois roues
Structure recruteur : Institution financière
Poste à pourvoir : 10
Disponibilité : Sur planification
2. PROFIL
Les profils recherchés :
• Parents d'élèves ;
• Commerçant de moto ;
• Fonctionnaires ;
• Étudiants et élèves ;
• Comptable, gestionnaire de moyen généraux, gestionnaire des ressources humaines dans les ONG.
NB : Les profils devront s'exprimer convenablement en français et devront avoir l'art de la critique.
Pour chaque profil (02) deux personnes seront retenues.
3. COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE
Le dossier de candidature doit être composé comme suit :
une demande adressée au Directeur Général ;
un curriculum vitae.
4. DATE ET LIEU DE DEPOT DES DOSSIERS
Les dossiers de candidature devront être envoyés dans un dossier unique contenant toutes les pièces à l'adresse e-mail suivante : depots.de.candidatures@gmail.com au plus tard le lundi 20 juin 2022 à 12h00.
5. PROCÉDURE DE RECRUTEMENT
Le recrutement se fera sur examen de dossier et d'un entretien avec les candidats. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour l'entretien.
Les familles Zibare et Somda à Boala et Tansebla
Les familles Idogo, Oulon, Yogo, Nebié, Neyaga, Yago, Nessa à Ouagadougou, aux États Unis d'Amerique, en France, à Guiaro, Bouya, Saro, Boli, Betaré, Kolo, koro, et Pô,
Les familles alliées Bêkouanè à Tanssabla, Dissin et Ouagadougou, la famille Mêtoualê à Nakar, Awia, Sanogo , Son, Ayissé, Traoré, Cissé, Lagafo
Les familles Lamiens, Yanogo et Bounkoungou
La veuve Zibaré N Claudette, ses enfants Ben Ibrahim, Amed Moctar, Ana Gisèle et Nandy Roxane
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur époux, père, frère et oncle Boukary Zibaré, premier maire de la commune de Guiaro, banquier à la retraite, décès survenu le 12 juin 2022 à Ouagadougou des suites de maladie.
La levée du corps aura lieu le mercredi 15 juin 2022 à 16 heures à la morgue de l'hôpital Yalgado ouedraogo.
Une veillée de prière aura lieu le mercredi à partir de 20 heures à son domicile à Somgande.
La dépouille mortelle quittera Ouagadougou le jeudi 16 juin à 5h du matin suivi de l'enterrement à 14heures à Boala dans le Nahouri, département de Guiaro,
Union de prière !
La société de sécurité privée SECURICOM PROTECT recrute divers profils pour la mise en place de dispositifs sécuritaires au profit d'une mission diplomatique établie à Ouagadougou au Burkina Faso :
PROFILS ET CONDITIONS
1 – Responsable local des opérations de gardiennage :
Salaire net compris entre 150 000 et 250 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.
Connaissance approfondie des conditions de sécurité au Burkina Faso et expérience récente au Burkina Faso ;
Expérience dans la supervision d'une équipe d'agents de sécurité d'au moins 20 personnes attestée par une expérience minimale de 5 ans à un poste international similaire dans un pays aux conditions de sécurité instables, de préférence auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;
Une expérience de chef de section dans l'armée ou de commandant de brigade de gendarmerie/Police serait un atout.
Très bonne connaissance des équipements de radiocommunication et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;
Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;
Maîtrise satisfaisante de l'outil informatique Word ;
Très bonne connaissance des soins de premiers secours et des soins aux victimes de traumatismes ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants, aptitude à dispenser une formation concernant les exercices de base de lutte contre les incendies, et qualification à cet effet ;
Expérience professionnelle dans la réalisation d'évaluations des besoins en formation, et dans la conception et la fourniture de programmes de formation sur mesure.
Excellente connaissance de la législation nationale du Burkina Faso et des principes directeurs reconnus à l'échelle internationale (c'est-à-dire légalité, nécessité, proportionnalité et responsabilité) concernant le recours à la force physique ;
Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités compétentes ;
Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.
2 – Analyste des informations de sécurité :
Salaire net compris entre 300 000 et 400 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.
• Diplôme de l'armée ou de la police du Burkina Faso, et au minimum 5 années de service dans l'armée ou la police, idéalement avec une expérience récente de travail dans le domaine du renseignement ou de l'analyse opérationnelle ;
• Ou bien diplôme universitaire en relations internationales ou sciences humaines ou en journalisme, idéalement avec une expérience professionnelle récente d'une durée minimale de 2 années consécutives au cours des 5 dernières années, à un poste national ou bien international en relation avec l'analyse de l'information de sécurité ou dans le domaine de l'analyse politico-
Sécuritaire ;
• Une expérience professionnelle passée qui est attestée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels au Burkina Faso en particulier, sinon dans des pays du Sahel proches du Burkina témoignant :
d'une connaissance approfondie des conditions locales de sécurité ;
d'une capacité d'acquérir de manière autonome des informations à partir de multiples sources reconnues, francophones et anglophones, et le cas échéant arabophones ;
d'une maitrise des techniques d'analyse-exploitation critique de multiples sources documentaires, soit dans le cadre du suivi des relations internationales ou bien de recherches en sciences humains ou sociales ;
d'une aptitude avérée à produire des analyses et des synthèses en langue française sur la menace et les risques ;
• Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;
• Une connaissance avérée de l'anglais écrit est recommandée ; la maitrise d'un ou plusieurs dialectes locaux est indispensable ; la connaissance langue arabe sera un avantage notable ;
• Maîtrise des applications de bureautique Word et Excel ;
• Permis de conduire européen en cours de validité catégorie B ;
• Connaissance des soins de premiers secours, attestée par les certificats correspondants ;
• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités compétentes ;
• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.
3 – Un Chef de patrouille de sécurité mobile :
Salaire net compris entre 142 000 et 150 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.
• Expérience dans la sécurité : 3 ans au minimum à un poste lié à la sécurité (forces armées, services de sécurité, société de sécurité privée), de préférence auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;
• Avoir un niveau d'étude de la classe de 4e au moins ;
• Bonne aptitude au combat non armé, y compris l'utilisation d'aérosols poivrés (si cette utilisation est autorisée par la législation locale) ;
• Bonne connaissance des équipements et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;
• Bonne connaissance des soins de premiers secours ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants ;
• Permis de conduire en cours de validité maximum catégories C et C1.
• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités policières compétentes ;
• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.
4 – Un Conducteur de patrouille de sécurité mobile :
Salaire net compris entre 130 000 et 140 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.
• Expérience dans la sécurité : 3 ans au minimum à un poste lié à la sécurité (forces armées, services de sécurité, société de sécurité privée), de préférence auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;
• Permis de conduire en cours de validité catégorie B et 5 années d'expérience comme chauffeur ;
• Avoir un niveau d'étude de la classe de 4e au moins ;
• Bonne aptitude au combat non armé, y compris l'utilisation d'aérosols poivrés (si cette utilisation est autorisée par la législation locale) ;
• Bonne connaissance des équipements et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;
• Bonne connaissance des soins de premiers secours ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants ;
• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités policières compétentes ;
• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.
5- Opérateur Radio
Salaire net compris entre 136 000 et 140 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.
• Expérience attestée de 2 ans au minimum dans l'utilisation de systèmes et équipements de radiocommunication, de préférence dans un environnement international ou étranger, auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales ;
• Connaissance des opérations générales effectuées sur un central téléphonique, par exemple passer et recevoir des appels, transférer des appels sur le réseau interne, prendre des messages et répondre aux demandes générales des appelants ;
• Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;
• La maitrise d'au moins l'un des dialectes locaux dominant est indispensable ;
• La connaissance de l'anglais serait un atout notable.
• Maîtrise des outils bureautiques ;
Une capacité à utiliser des outils informatiques de base sera un avantage pour appuyer les activités administratives et logistiques.
6- Des agents de sécurité
Salaire net compris entre 125 000 et 130 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.
• Expérience dans la sécurité : 2 ans au minimum à un poste lié à la sécurité (forces armées, services de sécurité, société de sécurité privée), de préférence auprès de missions diplomatiques ou d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;
• Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;
• Formation et compétence en matière d'utilisation des équipements d'agent de sécurité, certifiées par un dossier de formation et les résultats de tests ;
• Connaissance des équipements et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;
• Connaissance des soins de premiers secours ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants ;
• Compétences de base en matière de techniques de maîtrise et d'immobilisation sans armes ;
• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités compétentes ;
• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.
DOCUMENTS A FOURNIR
• Une demande manuscrite adressée à Monsieur le Gérant de SECURICOM PROTECT, précisant le poste pour lequel le candidat postule et indiquant ses différents numéros de téléphone ainsi que sa résidence.
• Un Curriculum vitae (CV) mis à jour et retraçant le parcours professionnel du candidat ;
• La photocopie légalisée ses diplômes et attestations de formation ;
• la copie des attestations de travail ;
• Quatre (04) extraits de naissance ou photocopies légalisées d'extrait d'acte de naissance
• Deux (02) photocopies légalisées de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè
• Une copie reste dans le dossier de l'agent
• Une copie va servir à l'immatriculation de l'agent à la caisse nationale de sécurité sociale dans un délai de 08 jours à compter de sa date de recrutement
• La copie légalisée de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè et les numéros de téléphone de deux (2) personnes de références à joindre en cas de besoin ;
• Une (01) copie du numéro de compte bancaire
• Deux (02) photos d'identité récentes
NB : Les Candidats retenus devront fournir la copie légalisée de leurs diplômes et attestations de formation et certificat de travail avant la signature du contrat de travail :
DEPOT DES CANDIDATURES
Les personnes intéressées et répondant aux profils ci-dessus décrits doivent envoyer leurs dossiers complets au siège de SECURICOM PROTECT situé à Zogona, non loin de l'Université Joseph KY-ZERBO, presqu'en face de l'Ex- Lycée Technique de Ouagadougou (LTO). Pour toutes informations complémentaires, appelez au 55 25 50 50 / 73 22 49 25.
NB : Tout dossier incomplet sera rejeté.
Date limite de dépôt des candidatures : le 22 juin 2022 à 16 heures.
« Projet de Renforcement des moyens d'accès à la Justice, de promotion de la cohésion sociale et de la paix »
DESCRIPTION DU PROJET
Le Centre International d'Etudes Sociologiques et de Droit Appliqué (CINESDA) en collaboration avec l'ONG internationale RCN Justice & Démocratie, recrute, pour les besoins de son Projet ci-dessus cité, un(e) Chargé de Suivi-Evaluation.
Le Projet de Renforcement des moyens d'accès à la Justice, de promotion de la cohésion sociale et de la paix est mis en œuvre par le consortium “CINESDA- RCN Justice & Démocratie” couvre la commune de Dédougou et de ses villages rattachés ainsi que les juridictions rattachées à la région du Mouhoun.
Les objectifs visés par le projet sont de :
(1) promouvoir une justice de proximité en renforçant la capacité des acteurs des mécanismes alternatifs de règlement des conflits (MARC) afin d'améliorer l'accessibilité de la justice dans le temps et l'espace notamment pour les plus vulnérables (notamment dans le domaine foncier) ;
(2) appuyer les juridictions pénales afin de renforcer leurs capacités dans l'amélioration du respect des droits humains notamment en ce qui concerne les délais de garde à vue, de détention provisoire et de jugement.
(3) mettre en place un dispositif de gestion, de suivi-évaluation et de capitalisation en vue d'une extension du projet à d'autres régions sécurisées du Burkina Faso suite à la première phase. La première phase du projet a démarré en mai 2021.
TITRE DU POSTE : Spécialiste en Suivi-Evaluation
LIEN HIERARCHIQUE : Le Chargé de Suivi & Evaluation travaille sous l'autorité directe du Chef de Projet (CDP). Il travaille en étroite collaboration avec l'Animateur en foncier rural et de l'animateur du centre d'accès au droit sur les aspects de suivi & évaluation du projet, ainsi que le déroulement des différentes phases des activités de suivi & évaluation et de production d'analyses liées à l'action.
LIEU D'AFFECTATION : Dédougou/Burkina Faso à la Coordination du projet
DUREE INITIALE DU CONTRAT : Six (06) mois renouvelable en cas de performance
I. Résumé du poste
Le/la chargé de Suivi-Evaluation assure le leadership de la mise en œuvre du Plan de Suivi de la Performance (PMP) du projet ainsi que des activités y relatives en collaboration avec les le personnel et les partenaires du projet. A ce titre, il/elle :
• Supervise l'étude base (baseline) du projet ;
• Organise en collaboration avec le chef de projet les ateliers de planification et les rencontres du Comité de Pilotage ;
• Finalise le plan de suivi-évaluation ;
• Conduit les évaluations internes et les enquêtes périodiques ;
• Prépare l'organisation des évaluations et audits externes du projet en collaboration avec le chef de projet ;
• Elabore régulièrement les rapports d'activités (mensuel, trimestriel, semestriel) ; annuel (rapport de résultats et global (en fin de projet) ;
• Révise en cas de nécessité le cadre logique du projet en accord avec le partenaire financier ;
• Veille à l'atteinte des objectifs définis dans les documents du projet ;
• Exécute toute autre tâche telle qu'assignée par le responsable hiérarchique.
La description du profil de poste ci-dessous mentionnée, fixe des responsabilités concrètes vis-à-vis du travail à effectuer. En aucune manière, cette description ne peut être exhaustive ; les actions du projet évoluent, les tâches effectuées par du spécialiste suivie & évaluation aussi, dans la limite de ses compétences, en lien probant avec le poste.
II. Supervision
Le/la Chargé de suivi-évaluation est placé(e) sous la responsabilité hiérarchique du Chef de projet. Il collabore avec toute l'équipe de projet et les missions d'appui (Backstopping) du consortium “CINESDA- RCN Justice & Démocratie”.
III. Description des tâches
Le/la Chargé de Suivi-évaluation est prioritairement chargé(e) de :
1. Conduire le processus d'élaboration et d'actualisation des supports de suivi opérationnel et d'évaluation d'impact des activités du projet. A ce titre, il/elle devra :
• Comprendre et gérer le PMP et gérer la collecte et la gestion de la base de données du projet ;
• Définir le programme de suivi des activités (planning trimestriel, semestriel et annuel) ;
• Développer ou actualiser les supports d'enquêtes d'impact du programme (méthodologie, questionnaires,), y compris le suivi des mesures d'atténuation des risques liés à l'exécution du projet ;
• Conduire et/ou superviser les enquêtes ;
• Appuyer le dispositif de suivi opérationnel des partenaires.
2. Suivre et évaluer les activités mises en œuvre par les partenaires :
• Assurer la qualité des résultats du projet ;
• Appuyer les partenaires dans la préparation et la tenue des rencontres du Comité de Pilotage.
3. Compiler, documenter et rapporter périodiquement les résultats du projet :
• Contribuer à la rédaction des différents rapports et documents contractuels sur les progrès en cours s'appuyant sur les formats-types de rapportage du projet.
• Apprêter les données nécessaires à la production des éléments de réponses aux demandes d'informations du consortium ;
• Etablir les procès-verbaux de réunions de projet ;
• Assurer la consolidation des résultats pour les différentes missions de backstopping du consortium ;
4. Appui/conseil :
• Fournir à l'équipe du projet, les informations nécessaires au suivi continu, à la prise de décision pertinente concernant la bonne exécution des différents plannings ;
• Apporter de conseils techniques aux équipes d'exécution opérationnelle en vue de la réorientation et du recadrage des activités.
5. Gestion de la connaissance/capitalisation des bonnes pratiques
• Promouvoir la diffusion et l'utilisation des résultats, des leçons apprises, la capitalisation (expériences réussies/bonnes pratiques) ;
• Formuler des recommandations pour améliorer le système de suivi évaluation du projet.
IV. Qualifications requises
• Être titulaire d'un diplôme (minimum Bac+4) en suivi-évaluation, droit, développement, sciences politiques, ou en sociologie ou tout diplôme équivalent ;
• Etre familier (e) avec le système de suivi-évaluation ;
• Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 3 ans dans le domaine du suivi & évaluation ;
• Avoir une solide expérience dans les méthodes de gestion orientée vers l'impact, des mécanismes de règlement alternatif des conflits (MARC) ;
• Avoir une connaissance pratique des juridictions et du système judiciaire au Burkina (cartographie, rôles, etc.) ;
• Avoir une excellente maîtrise de l'utilisation d'ordinateur et des logiciels d'enquête, de traitement et d'analyse des données ;
• Etre capable d'entreprendre des analyses statistiques et d'interpréter correctement les résultats ;
• Avoir des aptitudes avérées dans la production des rapports de qualité (clairs, précis, concis, informatifs).
V. Atouts :
• Excellentes connaissance verbales et écrites en français, y compris la capacité de faire des présentations dans les forums publics ;
• Maîtrise des logiciels de traitement de texte de tableurs ;
• Capacité d'anticipation des tendances et de formulation des suggestions appropriées ;
• Aptitude à se déplacer dans des zones rurales ;
• Avoir une excellente aptitude à travailler dans un environnement multiculturel, multidisciplinaire, en équipe et sous pression ;
• Etre disponible immédiatement ;
• Intègre / ponctuel(le)/fiable/flexible
• Sensibilité sincère à l'objectif général du projet
• Bon sens rédactionnel
• Courtoisie et rapidité
• Bonne présentation
• Elocution parfaite
VI. Dossier de candidature
Les dossiers de candidature doivent comporter les pièces suivantes :
• Une lettre de motivation adressée au Coordonnateur du CINESDA ;
• Une copie non légalisée des diplômes et des certificats de formation du postulant ;
• Un Curriculum Vitae décrivant les principales expériences/compétences et mentionnant les principaux diplômes obtenus.
• Un numéro de contact par téléphone et une adresse e-mail ;
• Trois (03) personnes de référence, dont deux des derniers employeurs, avec leurs numéros de contact par téléphone et e-mail.
NB : Les originaux ou les copies légalisées des diplômes seront requis et vérifiés pour les candidatures présélectionnées ;
VII. Dépôt des Dossiers de candidature
Les dossiers de candidature doivent parvenir au plus tard le 21 Juin 2022 à 00H00MN (TU) par email suivantes : cinesdarcn2021@gmail.com, konkobonarcisse8@gmail.com Téléphone : +226 25 39 42 60
NB : Seul(e)s les candidat(e)s présélectionné(e)s seront contacté(e)s. Par ailleurs, les candidats ayant le statut de fonctionnaire devront avant leur recrutement se conformer aux dispositions en vigueur au Burkina Faso.
Le M23 est un acteur proxy qui représente les intérêts des pays frontaliers, notamment le Rwanda, a estimé lundi 13 juin l’analyste politique et spécialiste des questions militaires, Jean-Jacques Wondo. Dans son intervention à Radio Okapi, il affirme que Kigali a toujours voulu exercer une influence sur la politique et la sécurité de la RDC.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) se sont comportées en professionnel et se sont retirées de la cité de Bunagana au Nord-Kivu, pour éviter qu’il y ait des dégâts collatéraux. Le président de la société civile de Rutshuru, Jean-Claude Mbabaze l’a affirmé lundi 13 juin à Radio Okapi.
« Les bombes commençaient déjà à tomber non loin de Bunagana, et les FARDC n’ont pas voulu s’affronter avec les rebelles dans la cité de Bunagana, pour éviter qu’il y ait des dégâts sur la population », a-t-il déclaré.
Il faut doter l’armée congolaise des moyens nécessaires pour protéger les frontières, a plaidé lundi 13 juin, le député national Jacques Djoli. Intervenant à Radio Okapi, le vice-président de la commission Défense et sécurité à l’Assemblée nationale indique que 3,9% des ressources réservées aux FARDC sont insuffisants.
Revue de presse du mardi 14 juin 2022.
La question de l’occupation de la cité de Bunagana dans le Nord-Kivu intéresse les journaux parus mardi 14 juin à Kinshasa. Certains démontrent le visage découvert du Rwanda dans cette guerre entre l’armé et le M23, d’autres ne comprennent pas la position de l’Ouganda quant à cette crise, alors que d’autres encore expliquent les raisons de ce conflit Congo-M23.
Plus de vingt-cinq mille personnes déplacées et retournées auraient été contraints de fuir les combats entre l’armée congolaise et les terroristes du M23 dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC), ont indiqué lundi 13 janvier les Nations unies.
A compter de ce mardi 14 jusqu'au jeudi 16 juin 2022 à 24 heures, le président du Faso décrète trois jours de deuil national. Cela en raison de l'attaques de Seytenga dans le Seno (région du Sahel), dans la nuit du 11 au 12 juin 2022. Le bilan provisoire de cette attaque donné par le gouvernement ce lundi 13 juin 2022 fait état de 50 corps retrouvés.
En mémoire aux victimes de l'attaque de la commune de Seytenga située dans la province du Séno, région du Sahel, le gouvernement décrète un deuil de 72 heures.
Ce deuil prend effet à compter de ce mardi 14 juin à zéro heure au jeudi 16 juin 2022 à 24 heures. Il sera observé sur toute l'étendue du territoire national.
Durant cette période, le drapeau sera mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l'étranger.
Les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatifs sont interdits.
Lefaso.net
Le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, a animé une conférence de presse sur l'attaque terroriste survenue à Seytenga, dans le Seno (région du Sahel), le samedi 11 juin 2022. Le bilan provisoire fait état de 50 corps retrouvés et pourrait s'alourdir, prévient le gouvernement.
Quarante-huit heures après l'attaque des groupes armés contre la population civile de Seytenga (région du Sahel), un premier bilan officiel tombe. « Ils sont arrivés et ils ont fauché des innocentes vies de nos populations comme à l'accoutumée. (…) jusqu'à hier sur les réseaux sociaux, circulaient des chiffres qui allait de 100 à 170 corps. L'armée ayant été sur les lieux, dès hier, a commencé une recherche des victimes ou de corps. Jusqu'à ce matin, l'armée avait retrouvé à l'entrée de Seytenga, cinq corps passant en revue l'ensemble des maisons et au début de cet après-midi, 50 corps ont été retrouvés et les recherches se poursuivent », a relaté le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo.
Par voie aérienne et terrestre, l'armée continue les recherches, a indiqué Lionel Bilgo, qui était entouré de deux militaires au cours de ce face-à-face avec la presse.
Deux jours plus tard pour obtenir un bilan provisoire, le gouvernement se justifie. « Pourquoi autant de temps ? Parce que par expérience, l'armée sait que lorsque des terroristes passent dans des localités de cette façon, ils piègent les localités, créant d'autres victimes lorsqu'on arrive sur le terrain », a expliqué Lionel Bilgo.
« Peut-être que le bilan est plus lourd que les 50 corps… »
Dans ses casquettes de porte-parole du gouvernement et celui de l'armée, Lionel Bilgo est revenu sur le rôle de l'armée, qui selon lui, consiste à passer en revue l'ensemble de la zone et de sécuriser tout le territoire afin de permettre si possible un retour des populations dans leurs localités.
Il a préparé les esprits à une éventuelle hausse de ce bilan. « Peut-être que le bilan est plus lourd que les 50 corps qui ont été retrouvés parce que dès ce matin, des populations sont revenues à Seytenga. Peut-être auraient-elles les corps de leurs parents », a-t-il signifié.
« L'armée demande à toutes les populations de collaborer et leur permettre de faire un comptage afin de livrer un bilan définitif de cette attaque ignoble », a exhorté le porte-parole du gouvernement.
Pour l'heure, les populations sont accueillies grâce à l'armée et l'action humanitaire du côté de Dori. Les conditions sont réunies pour une prise en charge adéquate de ces déplacés, a notifié le gouvernement.
« L'armée tient débout, déterminée et engagée »
Cette attaque contre les civils, il faut le rappeler, est intervenue deux jours après celle contre la gendarmerie de cette même localité où onze gendarmes ont été tués. Lionel Bilgo a insisté sur le moral des hommes de tenue. « L'armée tient débout, déterminée et engagée pour cette lutte terroriste là. Jamais nous ne laisserons le Burkina Faso péricliter. C'est notre devoir en tant que citoyen mais aussi c'est le patrimoine que nous avons hérité de nos aïeux », a-t-il déclaré.
Après avoir appelé les populations à se démarquer des bilans hâtifs suite à cette attaque contre des civils à Seytenga, le porte-parole a profité de la présence des journalistes pour réitérer son appel. « Le gouvernement prie par ailleurs tous ceux qui diffusent de façon hâtive des chiffres d'attendre que les forces de défense et de sécurité fassent leur travail afin de nous permettre d'avoir un bilan définitif, un bilan réel quand il arrive les catastrophes de ce genre. »
Dans son mot de fin, le porte-parole du gouvernement a appelé à un sursaut patriotique et à taire « les guerres futiles et inutiles », car il n'y a plus de temps pour cela. Se mettre ensemble pour défendre le pays, c'est le cri du cœur du gouvernement.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Plusieurs sources font état, ces dernières heures, de persistance d'attaques aux portes de Bourzanga-centre, qui serait encerclé par des individus armés. Des populations appellent à une rapide intervention des autorités pour éviter le scénario Seytenga.
« Le samedi, ils ont attaqué le village de Alga avec cinq morts. Hier dimanche, ils sont venus attaquer le village de Boulougan, il y a eu également des morts. Mais jusque-là on ne peut même pas aller chercher les corps pour enterrer. Quand ils attaquent, ils pillent tout (les commerces, les vivres, le bétail) et brûlent le reste. (...). On sent une certaine léthargie, on ne sent pas une volonté de combattre, ce n'est pas parce qu'on n'a pas les moyens de le faire, ce n'est pas parce qu'ils sont supérieurs à nous, mais on ne comprend pas cet attentisme. S'ils (les autorités, ndlr) savent qu'il n'y a pas de possibilité, il faut organiser vite le départ des populations", décrit une source.
Lire aussi : Burkina/Insécurité : « Bourzanga, la plus grande commune du Bam, commence à manquer de tout »
Une autre personne-ressource contactée sur place également confie que "même” les voies de contournement que les populations s'étaient frayées pour se rendre à Kongoussi (située à environ 45 kilomètres et chef-lieu de la province du Bam, d'où relève Bourzanga, ndlr) ont été coupées cet après-midi (lundi, 13 juin) par les hommes armés. "Bourzanga est prise en étau, les quartiers périphériques se vident pour rejoindre le centre. La situation est difficile sur tous les plans, sécuritaire et humanitaire. Il y a urgence d'intervenir, et vite", appelle à une réaction rapide, cette autre source.
"C'est sûr qu'ils (hommes armés, ndlr) sont en train de préparer des représailles par rapport à ce que les Forces de défense et de sécurité leur ont réservé à la dernière attaque qu'ils ont tentée contre le détachement", appréhende un habitant.
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La ville de Dori accueille de nombreux déplacés internes provenant de la commune de Seytenga et environnants. Environ 320 ménages de 3173 âmes sont enregistrés ce 12 juin par les agents de l'action sociale de Dori. Ces personnes sont rentrées à Dori pour trouver refuge à cause d'une attaque de la localité ce 9 juin.
Le 12 juin 2022 la ville de Dori s'est retrouvée envahie par des milliers de personnes provenant de la commune de Seytenga et les villages environnants, fuyant les menaces terroristes. Plusieurs moyens sont utilisés par ceux-ci pour rallier Dori, à charrette, tricycle, en voiture, à pieds, tous les moyens étaient bons pour ceux-ci, pour sauver leur vie. Selon la direction régionale de l'action humanitaire de Dori plus de 3173 personnes sont enregistrées ce 12 juin par ses équipes. Parmi ces 3173 on dénombre 500 femmes et 2173 enfants. Ces personnes sont venues de Seytenga et Titabé la commune voisine.
Le directeur régional Lassané Ouédraogo affirme que dès les premières heures ils ont déployé 15 équipes à travers la ville de Dori pour le recensement de ces déplacés. Des agents aussi sont déployés à l'entrée de la ville et au niveau du service de l'action sociale pour guider des éventuels déplacés vers les différents sites d'accueil. L'ancien maire de Seytenga, Hamadou Tamboura, soutient que depuis la nuit du 10 juin Seytenga a commencé à se vider de sa population.
De son avis avec les évènements de ces derniers jours, il y a eu beaucoup de morts du côté civil. Quant à Aissatou Cissé, elle affirme que : cela fait trois jours que les terroristes tuent les gens à Seytenga. A l'en croire ces terroristes entrent dans les domiciles des gens et les enlèvent et les tuent. Elle affirme par ailleurs que certains civils sont portés disparus. « Nous demandons à l'Etat de nous aider. Nous demandons surtout qu'on nous aide à aller enterrer nos morts. » A-t-elle ajouté.
Un incident est arrivé à Seytenga. Les hommes armés sont rentrés dans la ville et ont tué plusieurs personnes. Les plus visées étaient les personnes de sexe masculin. Nous voilà ce soir à Dori sans rien. Nous demandons le soutien de l'Etat. Qu'il nous aide à trouver nos cadavres pour que nous puissions les enterrer. Cela va beaucoup nous soulager, implore Hamado Sawadogo. Au moment où nous bouclions cette édition, les services de l'action sociale continuent toujours le recensement, c'est dire que les heures à venir les chiffres des déplacés pourraient évoluer.
Daoula Bagnon
Correspondant Dori
L'albinisme est une maladie rare, non transmissible et héréditaire dû à une absence de pigmentation (mélamine) sur les cheveux, la peau et les yeux. Les estimations de l'Organisation mondiale de la Santé oscillent entre 1 cas sur 5 000 et 1 cas sur 15 000 en Afrique subsaharienne. Depuis le 13 juin 2015, le monde consacre une journée de sensibilisation à cette maladie. Dans cette vidéo, nous vous proposons d'en savoir davantage.
Dans un pays où le taux de chômage ne cesse de s'accroître chaque année, Samira Ouedraogo, juriste de formation, a eu à faire des stages pour acquérir une certaine expérience dans son domaine d'étude. Après quatre années de formation en Droit, elle a rencontré des difficultés pour être embauchée comme la majorité des jeunes diplômés. En attendant de trouver un emploi, elle décide de mettre à profit son temps pour développer sa passion pour le maquillage et rentabiliser cela.
Bien qu'au fil du temps la passion se soit transformée en un vrai métier, elle n'abandonne pas pour autant le Droit et est toujours en quête d'emploi dans ce domaine.
Découvrez son partage d'expérience.
Lien article : https://legrandfrere.bf/le-metier-de-maquilleuse-professionnelle-avec-samira-ouedraogo/
Après la cité universitaire de la Patte-d'oie, c'était le tour de celle de Kossodo, de recevoir le dimanche 12 juin 2022, des panelistes autour d'un café-débat sous le thème : « La réconciliation comme solution aux échecs de la gouvernance politique : cas de la crise de société, des ruptures et la cassure sociale, du malaise de la jeunesse, des périls et menace à la survie nationale ». L'initiative est de l'Appel de Manéga en collaboration avec les résidents de la cité.
Aux étudiants de la cité Kossodo, c'est le thème : « La réconciliation comme solution aux échecs de la gouvernance politique : cas de la crise de société, des ruptures et la cassure sociale, du malaise de la jeunesse, des périls et menace à la survie nationale » qui leur a été servi lors de ce café-débat tenu le dimanche 12 juin 2022. En face des étudiants pour débattre du thème, l'ancien président de l'Assemblée nationale, Mélégué Maurice Traoré qui n'est plus à présenter ; le président du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), Tahirou Barry ; l'ex président de « Les Républicains », Amadou Traoré ; Hervé Ouattara leader d'OSC et Pema Neya, journaliste.
C'est tout naturellement que l'honneur a été donné au doyen sur tous les plans, Mélégué Maurice Traoré d'ouvrir le bal des discussions. A l'entame de ses propos, il fait savoir que la réconciliation nationale devrait être un point clé de la gouvernance. Parce que, dit-il, la réconciliation nationale est une des solutions au terrorisme. Elle est un enjeu national vu que les terroristes sont maintenant partout au Burkina Faso, si on fait une coupe transversale.
Par conséquent, la réconciliation est un impératif, suggère l'ancien ministre en charge de l'enseignement supérieur. « Il faut rester réaliste et aborder la réconciliation avec courage. Le processus sera long car il faudra faire l'état des lieux de tout et le besoin se trouve à tous les niveaux », prévient Mélégué Traoré. Il insiste sur un fait négligé mais aux conséquences « énormes » pour l'Etat. C'est l'absence de perspectives par les jeunes. Comment constituer une nation unie si le pays est dans ces conditions, s'interroge-t-il et de répondre qu'une bonne réconciliation devrait permettre de résoudre toutes ces fractures sociales et que la bonne gouvernance à elle seule ne suffit pas.
De l'intérêt de la réconciliation pour la jeunesse
L'ancien président du parti politique « les Républicains », Amadou Traoré a axé son intervention sur l'intérêt de la réconciliation nationale pour la jeunesse. Pour lui, il y a nécessité de se réconcilier pour préserver les acquis, mais il y a surtout nécessité que les jeunes s'impliquent. Il déduit que si cette crise multidimensionnelle que vit le Burkina Faso ne trouve pas solution, il craint que l'avenir soit sombre pour les jeunes.
« Le pays est en pleine transition, c'est le moment des grandes réformes. C'est aussi l'occasion pour la jeunesse de prendre son destin en main. La mauvaise répartition des ressources est l'une des raisons essentielles de la rébellion que nous vivons », regrette-t-il et de prévenir qu'on ne part pas à une réconciliation avec une position tranchée.
Quant au président du MCR, Tahirou Barry, s'il est d'accord que la solution aux échecs des gouvernants est la réconciliation, il souhaite qu'elle se fonde sur la vérité, la justice. Au regard des crises que le « pays des hommes intègres » traverse, il y a pas d'autres alternatives que de rester unis. Si le Burkina Faso a connu une succession de programmes mal achevés ou brutalement stoppés, il a une chance de se rattraper à travers la réconciliation. Sans elle, le pays va toujours se trouver dans une série de programmes inachevés.
Pour le leader de la société civile, Hervé Ouattara, la question de la réconciliation n'a jamais été aussi évoquée que ces dernières années. C'est la preuve que le mal-être est profond et que le besoin est là et on devrait s'y mettre. Quels sont les déterminants de ce mal-être ?
Selon M. Ouattara, il se ressent dans presque tous les domaines mais ce mal-être est surtout économique. « Il est plus perceptible dans les zones non loties. Le chômage et la violence dans la politique sont également des raisons qu'on pourrait évoquer », ajoute-t-il. En conclusion, pour la réussite de la réconciliation au Burkina Faso, il préconise qu'elle soit endogène, qu'elle vienne de l'intérieur. « Elle doit impliquer à chaque étape, les chefs traditionnels », lance-t-il.
Mien Obissa Juste
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La troisième phase des opérations conjointes FARDC-UPDF doit aboutir à l’anéantissement total des rebelles des ADF pour une paix durable dans le territoire d’Irumu, a souhaité lundi 13 juin à Bunia (Ituri) l’ONG Convention pour le respect des droits humains (CRDH)/ antenne d’Irumu.
Le Sénat a voté ce lundi 13 juin la proposition de loi électorale du G13 en des termes différents de ceux l’Assemblée nationale.
Ce lundi 13 juin 2022, l'opération Barkhane a pu transférer la base opérationnelle avancée de Menaka comme prévu dans son calendrier, aprrend-t-on du présent communiqué.
Ce transfert s'inscrit dans un cadre fixé par le président français le 17 février 2021. Il a fait l'objet d'une préparation minutieuse et d'une coordination avec les Forces armées maliennes, précise le communiqué.
Il ressort que cette base opérationnelle a permis à la Force Barkhane d'entraver la liberté d'action des Groupes armés terroristes (GAT) dans la région et a empêché la "territorialisation" de l'État islamique du grand Sahel (EIGS) à proximité de Menaka.
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