Le ministère public requiert pour l'ex DAF du ministère des Transports, Jean Gabriel Séré, 24 mois de prison et 10 millions de francs CFA d'amende, le tout ferme.
En plus de cela, il réclame une peine de dégradation civique (droit de vote, de décoration...) pour une durée de 5 ans et qu'il soit décerné à son encontre un mandat d'arrêt.
Il a eu une amende honorable parce que, d'après le ministère public, il a accepté de s'exprimer, de dire ce qu'il en était dans cette affaire. M. Séré est considéré comme étant la boîte noire de ce "crash".
Au-delà de ses déclarations, poursuit le procureur, M. Séré, lors des interrogatoires par l'Autorité supérieure de contrôle d'État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), ensuite par le parquet et enfin au procès, il s'est assumé en restant droit dans ses bottes.
Il faut rappeler qu'il est poursuivi pour abus de fonction, de détournement de deniers publics, d'enrichissement illicite. Toutes ces infractions, selon le ministère public, sont avérées sauf celle de détournement de deniers publics.
" À ce niveau, nous n'avons pas pu démontrer que M. Séré à touché directement de l'argent lors des différentes transactions. Par conséquent, on suggère, M. le président, que soit requalifiée cette infraction", a suggéré le procureur.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Pour le ministère public, le Nouveau temps pour la démocratie (NTD) est coupable de complicité de financement occulte de parti politique, de blanchiment de capitaux. Par conséquent, le procureur a requis sa dissolution pure et simple et une amende de 23, 461 millions de francs CFA.
Pour le prévenu Alhousseini Ouédraogo de Ildo Oil, le procureur réclame 60 mois dont 24 mois ferme d'emprisonnement, 10 millions de francs CFA d'amende ferme et un mandat d'arrêt. Il est poursuivi pour complicité de détournement, de financement occulte de parti.
Pour ce qui est de l'infraction de complicité de financement occulte de parti, l'instruction n'a pas pu établir les faits. "Aucun lien n'a pu être établi entre lui et les transactions frauduleuses. Le ministère requiert qu'il soit relaxé au bénéfice du doute", a suggéré le procureur.
Par contre, il est bel et bien complice de détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux. Parce que des dires du procureur, il a été l'homme le plus inconstant dans cette affaire. "C'est lorsque l'étau s'est resserré qu'il a reconnu avoir participé à cette machination", a-t-il soutenu.
La commerciale de Green Energy, Coulibaly Minata, elle, est poursuivie pour faux en écriture publique, de complicité de détournement et de complicité d'enrichissement illicite.
Pour le ministère public, l'infraction de faux en écriture publique ne souffre d'aucun débat. "Parce que les factures qu'elle a acquittées sont fausses de même que les bordereaux de livraison. Dame Coulibaly, en le faisant, était parfaitement au courant de ce qu'elle faisait", a expliqué le procureur.
Acquitter de fausses factures pour dire que sa société a reçu de l'argent et qu'elle a livré du carburant au ministère, constitue l'infraction de la complicité.
Le procureur l'a donc reconnue coupable pour l'ensemble des infractions à elle reprochées et requiert une peine d'emprisonnement de 60 mois avec sursis et une amende de 15 millions de francs CFA ferme.
Sigué Ousmane a lui 84 mois d'emprisonnement dont 48 ferme, 25 millions de francs CFA d'amende ferme et un mandat d'arrêt. Le ministère public est convaincu que Sawadogo Yassia, PCA de Green Energy, est coupable de complicité de faux en écriture publique mais qu'il soit relaxé pour l'infraction de complicité de détournement de deniers publics et d'enrichissement illicite.
Le ministère public demande contre lui 48 mois de prison et une amende de 10 millions de francs, le tout assorti de sursis.
Kouanda Malick, l'une des grosses têtes de ce procès, DG de la SOFAPER-B, de l'analyse du ministère public, il est coupable d'abus de fonction, de détournement de deniers publics, de financement occulte de parti politique.
Il requiert 10 ans d'emprisonnement dont 5 ferme et une amende ferme de 100 millions de francs CFA et un mandat d'arrêt. Également, le ministère public souhaite qu'il soit déchu de ses droits civiques pendant 7 ans, de ses médailles et décorations.
Lefaso.net
Le président sénégalais Macky Sall a annoncé ne pas vouloir se présenter aux prochaines élections. « Non, je ne serai pas candidat à la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024 » a-t-il déclaré sur la Radio Télévision Sénégalaise (RTS), ce 03 juillet 2023.
Il a expliqué que sa décision était mûrement réfléchie , et de soulignar que même si « la Constitution m'en donne le droit, le Sénégal dépasse ma personne ».
En rappel, de violentes manifestations ont eu lieu au Sénégal après le verdict contre Ousmane Sonko (principal opposant au président) condamné pour corruption de la jeunesse.
Plus d'une vingtaine de morts ont été enregistrées au cours de ces manifestations.
Lefaso.net
République du Sénégal
Un Peuple-Un But-Une Foi
Message à la Nation du Président de la République, Son Excellence, Monsieur Macky SALL
Le 3 juillet 2023
Mes cher(e)s compatriotes d'ici et de la diaspora
C'est en forte conscience des responsabilités qui m'incombent que je voudrais m'adresser à vous, ce soir, en ma qualité de garant du fonctionnement régulier des institutions, de l'indépendance nationale et de l'intégrité du territoire.
Pour beaucoup d'entre nous, nous venons de célébrer la fête de la Tabaski, cette fête de la foi, de la solidarité et de la convivialité, en compagnie de ceux et celles que nous aimons et qui emplissent nos vies de bonheur, d'espoir et d'amitié. Pour certains de nos concitoyens cependant, la fête s'est déroulée dans l'ombre du deuil, parce que leurs chers enfants faisaient partie de ceux et celles qui ont perdu la vie dans des violences insoutenables, injustifiables et inexcusables. Des violences qui ont mis à l'épreuve notre cohésion sociale et notre longue et enviable tradition de paix et de stabilité en Afrique.
Vous aurez donc compris la tristesse et la douleur qui sont miennes. Vous, comme moi, nous n'étions pas cette année dans le même état d'esprit par lequel nous honorons et célébrons la fête du sacrifice.
Permettez-moi de m'incliner, à nouveau, devant la mémoire de nos enfants qui ont tragiquement perdu la vie, sous les effets brutaux de la violence et de renouveler mes condoléances à toutes les familles éplorées et à la nation toute entière. Je n'ai pas manqué, dans mes prières, il y a quelques jours, aux lieux saints de l'islam, de penser à nos regrettés disparus. Aucun de nos fils, aucune de nos filles, ne doit payer de sa vie les désaccords qui s'expriment dans nos sociétés. La vie de nos concitoyens ne peut être sacrifiée sous l'autel d'intérêts politiques. Nous avons l'obligation de protéger la vie et la dignité de tous les sénégalais, de toutes les sénégalaises.
Devant l'insoutenable, l'innommable, la prise de parole n'est pas toujours facile et souvent, les mots n'arrivent pas à exprimer le plein de tristesse qui nous envahit.
Nous avons vécu des événements particulièrement graves, marqués par une violence sans précédent, occasionnant des morts et des blessés, ainsi que la destruction massive de biens publics et privés.
Les scènes de violences et de pillages auxquelles nous avons assisté et leur coïncidence avec une cyber attaque contre des sites stratégiques du Gouvernement et des services vitaux, tels que l'eau et l'électricité, n'ont rien à voir avec une quelconque manifestation politique.
Rien, ni aucune revendication ne saurait justifier qu'on tue, qu'on diffuse des messages de haine et de violence dans les réseaux sociaux, qu'on saccage et brûle des biens publics et privés, y compris des moyens de transport, des commerces, des lieux de culte, des domiciles, des Consulats, des ambulances –même un corbillard- , des universités et des écoles comme pour éteindre la lumière du savoir, réduire au silence notre élite et notre relève scientifiques et intellectuelles et plonger notre pays dans les ténèbres de l'obscurantisme. L'objectif funeste des instigateurs, auteurs et complices de cette violence inouïe était clair : semer la terreur, mettre notre pays à l'arrêt et le déstabiliser. C'est un véritable crime organisé contre la nation sénégalaise, contre l'État, contre la République et ses Institutions.
Face à ces actes inadmissibles, l'État est resté debout et le peuple sénégalais, attaché à son vivre ensemble, a refusé de tomber dans le piège de cette machination insurrectionnelle aux antipodes des valeurs démocratiques et qui visait à s'emparer du pouvoir par la violence et détruire notre modèle de société.
Je renouvelle mon soutien et mon entière confiance à nos forces de défense et de sécurité dont la retenue, le professionnalisme et le sang-froid ont permis d'éviter un bilan plus lourd.
Je redis avec fermeté que les auteurs, les commanditaires, les complices répondront de leurs actes inqualifiables devant la justice. En attendant, les enquêtes se poursuivent. Nous ferons toute la lumière sur ces événements et sur les forces occultes qui veulent ébranler notre pays. Pour ma part, j'affirme ici que je ne transigerai pas avec des fossoyeurs de la nation, de l'État, de la République. Ce serait trahir mon serment constitutionnel.
J'exprime encore ma profonde compassion et ma solidarité aux victimes de ces actes criminels qui ont perdu leurs biens, fruits d'années d'investissement, de labeur et d'efforts quotidiens. Je pense également à toutes celles et tous ceux plongés aujourd'hui dans la détresse, parce que leurs emplois sont perdus ou menacés. C'est le Sénégal qui se lève tôt, qui travaille dur toute la journée et qui se couche tard qui est ainsi atteint.
J'invite fortement les parents et les familles à plus de vigilance. Je demande solennellement aux citoyens, aux leaders d'opinion, à toutes les forces vives de la nation, politiques et apolitiques, soucieux de la sauvegarde des valeurs démocratiques, de la paix, de la sécurité et de la stabilité de notre pays, de soutenir, sans réserve, l'action de l'État pour mettre en échec le projet pernicieux de déstabilisation du Sénégal. Quand la paix, la sécurité et la stabilité de la patrie sont à ce point menacées, il n'y a point d'indifférence et de neutralité possibles
Au regard de cette situation sans précédent, j'ai demandé au gouvernement de faire un bilan exhaustif des pertes et d'examiner les voies et moyens d'assister les familles des victimes ainsi que les personnes et entités ayant subi des préjudices.
Le contexte est difficile, les inquiétudes, les angoisses sont là. Mais je sais que le peuple sénégalais a les ressources spirituelles, culturelles, traditionnelles, sociales pour transformer ces moments d'épreuves en une chance pour la paix.
Ainsi œuvrer à transformer nos divergences en des occasions de dialogues constructifs pour forger le Sénégal que nous voulons, un Sénégal de respect de la vie humaine, de la justice, de l'égalité et de la paix. Un Sénégal qui se réconcilie avec ses valeurs de « disso », de concertation qui ont traversé le temps et construit son histoire enviée.
L'heure du bilan viendra plus tard alors que des occasions se présenteront pour vous parler de ce que le Sénégal a été sous ma présidence.
Mais aujourd'hui, je voudrais interpeller toute la classe politique, sans exclusive. Notre pays nous demande de regarder ensemble vers l'avenir afin que nous soyons les bâtisseurs du Sénégal de demain. Consolidons les forces de nos institutions tout en remédiant à leurs faiblesses ; Abandonnons les postures populistes, nihilistes, extrémistes qui tentent de présenter notre pays comme un désert sans loi. Chaque nation peut être éprouvée, chaque société peut être traversée par des tensions. Mais voici plus de 60 ans que nous œuvrons à construire un Sénégal selon nos valeurs de paix et de solidarité. Des jalons ont été posés par mes prédécesseurs.
Continuons à bâtir sur ces acquis et éloignons-nous des radicalismes qui veulent faire de la violence l'arbitre principal de nos différends. Nous pouvons être des adversaires mais jamais des ennemis. C'est pour cela, qu'après le dialogue national réussi que je salue encore, ma main demeure tendue à toutes les voix de bonne volonté pour continuer d'échanger sur les bonnes idées, les bonnes propositions qui nous permettront de faire advenir un Sénégal de bâtisseurs et non de casseurs, d'asseoir une paix durable, de réussir des élections apaisées dont les résultats seront acceptés par tous, le lendemain du scrutin.
Cette vision de nous-mêmes comme un peuple ancré dans la paix et la stabilité n'est pas une utopie, même si notre histoire politique a rencontré quelques moments de fragilité, de tensions. Notre force a été d'avoir toujours su trouver les mots, les paroles, les rencontres pour converser, pour panser ensemble les plaies, guérir ensemble les maux. Et depuis mon investiture à la magistrature suprême, mon gouvernement et moi, n'avons ménagé aucun effort pour renforcer l'unité nationale, consolider les acquis de notre démocratie et le respect des droits de l'homme. Nous n'avons cessé de relever les défis liés au développement économique et social. Nous avons un bilan qui amène nos adversaires, même ceux parmi les plus virulents, à reconnaître que nous avons fait progresser le Sénégal.
Mais aujourd'hui, ce n'est pas sur le bilan de nos réalisations que je veux surtout m'appesantir. Je veux parler avec vous de notre avenir en tant qu'il est façonné par les dynamiques de notre présent, de nos aspirations les uns à l'égard des autres, de la promesse que chacun peut être pour l'autre dans la construction du Sénégal que nous souhaitons léguer à nos enfants. Je veux donc parler de ce que, le Sénégal de demain exige de nous aujourd'hui, nous les contemporains. Je veux évoquer nos responsabilités en tant que communauté de destin.
Nous sommes condamnés à une solidarité susceptible de préserver l'unité de notre nation, malgré les tensions et divergences qui peuvent nous opposer. Cette solidarité ne signifie pas une totale convergence des points de vue, une uniformisation des consciences, une domination des uns sur les autres. Cette solidarité est celle qui nous empêchera de traduire nos désaccords, nos dissonances dans des violences meurtrières, justement parce que nous aurons su nous abreuver dans les sources démocratiques, morales, spirituelles et culturelles du grand peuple sénégalais. Cette solidarité, mes chers compatriotes, c'est celle qui poussera chaque individu à développer les comportements qui ne menacent pas l'avenir de notre nation. Cette solidarité enfin, c'est celle qui fera de chacun, de chacune de nous, une digue contre la violence.
J'entends bien les aspirations du peuple sénégalais, de sa jeunesse en particulier, de ses attentes légitimes en matière de justice socio-économique, de création d'emplois, de renforcement du système d'éducation et de formation professionnelle, de meilleurs cadres de vie. Je comprends la volonté de notre jeunesse de vouloir vivre une vie qui vaut la peine d'être vécue, ici au Sénégal et non ailleurs. C'est justement à nous concerter à repenser ensemble cette solidarité que nous parviendrons, en tant que société, à répondre aux justes revendications de notre jeunesse et de l'ensemble des citoyens sénégalais.
Jamais la violence n'a permis à un pays de répondre aux aspirations de sa population. Loin d'être une solution, la violence et les discours qui la construisent sont les signes d'une démission morale, intellectuelle, politique et citoyenne. N'est-ce pas à inventer, à réinventer de nouvelles manières de penser le développement de notre pays et de l'Afrique que nous devons nous atteler afin d'assumer notre destin dans un monde de plus en plus instable ?
Mais pourrait-on collectivement nous ouvrir à des possibles, produire le meilleur de nous-mêmes, si nos intérêts politiques personnels nous dressent les uns contre les autres, poussant ainsi une partie de la jeunesse dans la banalisation de la violence ? A l'heure où se reconfigurent les rapports de pouvoir au niveau global, où la révolution numérique nous plonge dans des ailleurs incontrôlés, le Sénégal et l'Afrique de manière générale, ont plus que jamais besoin de se réarmer scientifiquement et intellectuellement par la production des savoirs et des savoirs faire capables de défendre l'intérêt de nos populations et de nos cultures.
Nous avons des intelligences et des ressources humaines, ici, mais aussi disséminées à travers le monde, que seul le sens de la solidarité pourrait mobiliser au service d'une Afrique forte dans un monde malmené par des luttes d'influences et de domination. La violence est un frein à la mise en œuvre de nos capacités, de notre engagement à faire émerger un Sénégal prospère, un Sénégal de richesse partagée, bref, un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous.
C'est fort de la conviction d'un Sénégal enraciné dans les vertus de la paix et du dialogue, que j'ai appelé à l'organisation d'un dialogue national ouvert, pluriel et inclusif. Je ne saurai assez remercier le coordonnateur de ce dialogue national ainsi que les présidents et rapporteurs de commissions, de même que tous les participants, sans exception, qui ont su mettre le Sénégal au-dessus de tout pour produire, en un temps record, des recommandations fort stratégiques, sur les différentes dimensions de la vie sociale, politique, économique et culturelle de notre pays. Je salue les conclusions très positives du dialogue national dont la mise en œuvre débutera cette semaine par la saisine de l'assemblée nationale pour la modification de certaines dispositions de la constitution et du code électoral entre autres.
Mes cher(e)s compatriotes,
S'agissant de l'élection présidentielle du 25 février 2024, je tiens à ce que le gouvernement prenne toutes les dispositions pour une bonne organisation du scrutin, comme par le passé.
En ce qui me concerne, j'ai suivi avec beaucoup d'attention et d'émotion les différentes manifestations de soutien à ma candidature pour un second quinquennat. La dernière étant celle des 512 maires et présidents de conseil départemental sur les 601 que compte notre pays. A cela s'ajoutent les soutiens de la diaspora, de mouvements de jeunes, de femmes, de nos respectés sages, d'enseignants, d'arabisants, de religieux et bien d'autres groupes, tous déjà prêts pour mener le combat de ma réélection.
A tous ces compatriotes, je voudrais exprimer ma profonde gratitude en réservant une mention spéciale et toute particulière à la coalition BBY, à mon parti l'Alliance Pour la République et à la grande coalition de la majorité présidentielle.
Mes cher(e)s compatriotes, ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024. Et cela, même si la constitution m'en donne le droit. En effet, depuis la révision constitutionnelle de 2016, le débat juridique a été définitivement tranché par la décision du Conseil Constitutionnel n°1-C-2016 du 12 février 2016.
Je sais que cette décision surprendra tous ceux et celles nombreux dont je connais l'admiration, la confiance et la fidélité sincères. Elle surprendra aussi ceux et celles qui souhaitent me voir encore guider la construction du pays qui trouve de plus en plus ses marques. Mais le Sénégal dépasse ma personne et il est rempli de leaders également capables de pousser le pays vers l'émergence.
On a tant spéculé, commenté sur ma candidature à cette élection. Cependant, Je n'ai jamais voulu être l'otage de cette injonction permanente à parler avant l'heure, car mes priorités portaient surtout sur la gestion d'un pays, d'une équipe gouvernementale cohérente et engagée dans l'action pour l'émergence, surtout dans un contexte socio-économique difficile et incertain.
Contrairement donc aux rumeurs qui m'attribuaient une nouvelle ambition présidentielle, je voudrais dire que j'ai une claire conscience et mémoire de ce que j'ai dit, écrit et répété ici et ailleurs, c'est-à-dire que le mandat de 2019 était mon second et dernier mandat. C'est cela que j'avais dit et c'est cela que je réaffirme ce soir. J'ai un profond respect pour les Sénégalais et les Sénégalaises qui m'ont lu et entendu. J'ai un code d'honneur et un sens de la responsabilité historique qui me commandent de préserver ma dignité et ma parole.
Je rends ici un hommage à mes prédécesseurs, les présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade dont les parcours sont, bien sûr, différents mais qui ont contribué chacun à construire l'image de ce Sénégal démocratique qu'il faut perpétuer. Je ne saurai faire moins.
D'ici la transmission du pouvoir au futur président de la république, in shallah, le 2 avril 2024, j'assumerai avec responsabilité et fermeté toutes les charges qui incombent à ma fonction. En vertu du mandat que vous m'avez confié et en étroite cohérence avec mon serment constitutionnel, je continuerai de consacrer toutes mes forces à défendre, sans failles, les institutions constitutionnelles de la république, le respect des décisions de justice, l'intégrité du territoire, la protection des personnes et des biens. Je resterai à vos côtés, à votre écoute et au service de la république et de la nation.
Nous avons des réalisations indéniables et un potentiel incroyable. Mais soyons vigilants et conscients des difficultés, des obstacles qui sont réels et de l'activisme des ennemis de l'intérieur et de l'extérieur.
L'enjeu essentiel pour moi, c'est que notre cher Sénégal, ce pays que j'ai à cœur, que vous avez à cœur, garde le cap vers l'émergence dans la voie de l'action, de la paix, de la stabilité, du respect du droit, de l'ordre public, dans l'unité nationale et la cohésion sociale.
Cela exige de chacune, de chacun de nous l'adhésion à notre modèle de société fondé sur la démocratie, la liberté, le respect de nos valeurs socio culturelles, le respect de ce vivre ensemble qui a su jusqu'ici nous rassembler et nous ressembler, le respect de nos religions, de nos confréries et de nos guides religieux. En somme, le respect de notre identité collective sénégalaise qui est ancrage dans le socle socioculturel sénégalais et africain, mais aussi ouverture dans la modernité.
C'est seulement ainsi que nous pourrons poursuivre, ensemble, épaule contre épaule, notre élan commun vers notre destin commun, fidèles à notre devise nationale : Un Peuple, Un But, Une Foi.
Vive la République !
Vive le Sénégal.
Dans un communiqué signé de la main du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré datant du 3 juillet 2023, il a signé le décret de promulgation de la loi portant promotion immobilière au Burkina Faso.
Cette loi votée le 20 juin 2023 par une majorité à l'assemblée nationale remplace celle de 2008.
Dans cette loi, la promotion immobilière a été redéfinie et exclut dorénavant les promoteurs immobiliers privés des opérations d'urbanisme, particulièrement le lotissement ou la restructuration.
Il y a en outre, l'interdiction de vente des parcelles.
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L’opposant Adolphe Muzito recommande un réaménagement technique du calendrier électoral de la CENI. Cette recommandation est contenue dans son Plan de sortie de crise électoral en cours, présenté ce lundi 3 juillet lors de son échange avec le président de la CENI, Denis Kadima. Il constate le caractère « irréversible » et « obligatoire » d’un « réaménagement technique du calendrier électoral ».
En 2023, l’Algérie a enregistré une progression de 8 places dans le classement du Global Peace Index (GPI). . Le GPI (Global Peace Index) est […]
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L’ONG Femme main dans la main pour le développement (FMMDI) a dénoncé ce lundi 3 juillet la recrudescence de l’insécurité dans la ville de Kananga. Selon l’ONG, Kananga a enregistré ces derniers jours, plusieurs cas de banditisme urbain.
Parmi ceux qui se sont produits à la fin de la semaine passée, elle cite le vol d'une moto et le meurtre d'un jeune garçon lors d’un cambriolage d'une maison par des hommes armés.
Quatre personnes ont trouvé la mort dimanche 2 juillet à la suite du naufrage du bateau Moses sur le lac Tanganyika, au niveau du village Kankindwa, dans le territoire de Kalemie (Tanganyika). D’autres personnes manquent à l’appel alors qu’au moins trente rescapés ont été enregistrés.
D’après le commissaire lacustre de Kalemie, Jean Kyato, ce bateau, en provenance de Moba, se rendait à Kalemie. Il avait à son bord des passagers et 35 tonnes des sacs de maïs.
A l'audience du lundi 3 juillet 20223, le procureur a requis 24 mois d'emprisonnement ferme et 10 millions d'amende ferme contre le prévenu Jean Gabriel Séré, Directeur administratif et financier du ministère des transports au moment des faits. Dans leurs plaidoiries, ses conseils ont déploré le fait que le procureur ait omis l'implication de leur client dans le cours de ce procès, lui qui, jusque-là, est le seul à avoir reconnu les charges qui pèsent contre lui et par l'entremise duquel, plusieurs dénonciations ont été faites. Ils ont plaidé pour l'excuse absolutoire ( dispense de peine prévue par le législateur, tenant compte de certaines situations) au profit de leur client.
"Bénéficie d'une excuse absolutoire dans les conditions prévues par le présent code pénal, quiconque auteur ou complice d'une ou de plusieurs infractions prévues par le présent chapitre, qui, avant toute poursuite, révèle une infraction aux autorités administratives ou judiciaires ou aux instances concernées et permet d'identifier les personnes mises en cause." Telles sont les mentions qui relèvent de l'article 335-2 du code pénal et qui ont été repris en boucle par les conseils de Jean Gabriel Séré.
Pour eux, leur client a jusque-là fait preuve de bonne foi et c'est grâce à lui que tous les prévenus qui comparaissent dans le box des accusés ont été interpellés. C'est aussi lui qui a mis le procureur sur certaines pistes, notamment l'existence d'un compte ECOBANK (lequel compte a servi à financer la campagne) et l'achat fictif de carburant. Pour ce faire, le tribunal pourrait lui accorder l'excuse absolutoire, vu qu'il a pleinement contribué à ce que ce procès se tienne. "Nous avons entendu durant ces dernieres semaines que l'Etat a été égorgé, qu'il a été tué ou encore qu'il est mort.
Mais M. le président, il n'en est rien. L'Etat n'est pas mort. M. Séré a sauvé l'Etat. Il l'a sauvé du pire. Il a sauvé l'Etat par son courage, son honnêteté. Il est ressorti durant les débats que notre client a agi sous ordre du président du NTD, Vincent Dabilgou. Ce dernier a produit des pièces qui à la longue se sont avérées fausses et les témoins qu'il a fait intervenir ne lui ont été d'aucun secours. Si M. Séré était coupable de tout ce qu'on lui reproche, comment se fait-il que le parti de M. Dabilgou soit financé par quelqu'un d'autre sans qu'il ne soit au courant ? De même, lorsqu'il s'est rendu compte que M. Séré avait fait des choses dans son dos, quelle sanction a-t-il pris contre ce dernier ?
De toute évidence, il est clair que c'est M. Dabilgou qui a été l'instigateur de toutes ces illégalités. Et il faudrait qu'à travers ce procès, premier du genre, on lance un message. Pour ce qui est de notre client, il ne faudrait pas que tous ceux qui seront tentés de dénoncer soient retenus parce qu'après on les enverra au gnouf (prison) au même titre que les autres. Ce que nous réclamons pour M. Séré ce n'est pas l'impunité, mais que les circonstances qui ont concouru à ce que ce procès se tienne puissent être prises en compte. Raison pour laquelle, nous plaisons pour l'excuse absolutoire. A défaut de cela, nous vous prions de lui accorder le sursis", ont plaidé ses avocats.
L'audience reprend le mardi 4 juillet 2023 au Tribunal de grande instance, à 9h.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
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Le Chef d’Etat-Major de la Garde Nationale, le Colonel Famouké Camara a reçu, le vendredi 30 juin 2023, dans la salle de conférence de son commandement, les vœux des sous-SEM de son département, à l’occasion de la fête de l’Aid El Kebir communément appelée Tabaski. Les sous-CEM de la Garde Nationale ont présenté, dans une […]
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Le Ministre de la Défense et des Anciens combattants, Colonel Sadio Camara, et l’ambassadeur de la Russie au Mali, M. Igor Gromyko, ont renouvelé leur soutien indéfectible au Mali lors d’un entretien téléphonique avec son homologue malien juste après l’annonce du retrait de la mission de l’ONU (Minusma) dans le pays, selon un communiqué publié […]
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Le président sénégalais Macky Sall va mettre fin au suspense: il doit annoncer lundi soir s’il sera candidat à un troisième mandat pour la présidentielle de 2024 dans un climat de haute tension, son principal opposant appelant à manifester massivement quel que soit son choix. Depuis des mois, le chef de l’Etat entretient le flou […]
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