L’avocat Dieudonné Kimba a doté, samedi 1er juillet, l’Hôpital général de référence de Kasongo (Maniema) des kits d’accouchement.
Ces matériels sont constitués des lits et boites d'accouchement et des pèse-bébés.
Le donateur a expliqué à Radio Okapi le sens de son geste :
Environ 2 573 438 personnes ont bénéficié de l’assistance de l’ASBL CARITAS Congo au cours de l’année 2022.
Selon le communiqué de cette organisation caritative dont une copie est parvenue ce dimanche 2 juillet à Radio Okapi 743.808 personnes ont été assistées, soignées, encadrées et appuyées de diverses manières.
L’Afrique du Sud et la RDC évaluent, du 1er au 3 juillet, le niveau de leur coopération militaire.
Ces travaux se déroulent au Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense, situé dans la commune de Gombe à Kinshasa.
De nombreux officiers militaires, hautes personnalités et experts de la sécurité de ces deux pays prennent part à ces assises, préparatoires au sommet des chefs d'État, prévu le 7 juillet à Kinshasa.
Au moins 28 personnes prises en otage depuis plus d’un mois ont réussi à s’échapper, vendredi 30 juin dernier, des mains des rebelles ADF dans la forêt de Mayuwano, territoire de Mambasa (Ituri).
Selon plusieurs sources locales, c’était à la suite d’un accrochage entre un groupe de Mai-Mai Wazalendo et des ADF en errance dans cette contrée de la province de l’Ituri.
Les mêmes sources rapportent que des échanges de tirs entre ces deux parties s'en sont suivis pendant plusieurs heures.
Les grandes familles SEDOGO et COMPAORE à Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Guirgo
Les familles alliées : Nana, Yaméogo, Traoré, Ouédraogo, Lonfo, Bissyandé à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Koudougou, Tenkodogo et Ouargaye
Mr SEDOGO Joanny, conseiller pédagogique à la retraite, résident à la zone 1 à Ouagadougou
Les enfants : Mamou, Serge, Catherine, Joëlle, Diane et Josiane
Les petits enfants et arrières petits-enfants,
Ont la profonde douleur de vous faire part du rappel à Dieu le jeudi 29 Juin 2023 de leur fille, épouse, mère, grand-mère et arrière-grand-mère,
Madame SEDOGO née Nana Maria, fonctionnaire à la retraite.
Le programme des obsèques est le suivant :
Lundi 03 Juillet
20H : Veillée de prière au domicile sis à la zone 1
Mardi 04 Juillet
8H30 : Levée du corps au domicile
9H00 : absoute à la paroisse notre dame de Fatima de Dassasgho, suivie de l'enterrement dans le domaine familial situé à 500 M du rond-point de la voie de contournement route de Loumbila
Union de prières
Le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila a inauguré, samedi 1er juillet, le terrain de Basketball récemment rénové de la 7ème rue Limete, à Kinshasa.
Dans la nuit du vendredi 30 juin 2023, une trentaine de terroristes ont été tués à Lago, localité située à une vingtaine de kilomètres de Gourcy dans la région du Nord.
Selon l'Agence d'information du Burkina (AIB) qui rapporte l'information, les renseignements burkinabè ont pisté les terroristes aux environs de Gourcy. Ces derniers se sont retrouvés sous un grand arbre à Lago. Là, avec précision, les vecteurs aériens ont fait feu sur eux faisant une trentaine de morts.
Les opérations de sécurisation se poursuivent sur tous les fronts.
Lefaso.net
Source : AIB
Des habitants de la commune rurale de Mongwalu (Ituri) ont appelé, vendredi 30 juin dernier, leur gouverneur à améliorer la situation sécuritaire dans leur contrée.
Ils ont lancé cet appel lors de la visite du lieutenant-général Johnny Luboya dans cette zone minière, en proie à l’activisme des groupes armés.
Ces populations sont d’avis que la paix va aider à la reconstruction de la commune de Mongwalu.
Plus de 130 élèves finalistes du secondaire ont abandonné leurs études pendant l’année scolaire 2022-2023, dans la sous-division urbaine de Bandundu, province éducationnelle Kwilu 1.
Selon l’Inspecteur principal provincial de cette division provinciale de l’EPST, Jean Pierre Kasonga, sur le total de 4.040 finalistes inscrits, 3.911 dont 1982 filles, ont participé à la session ordinaire de l’examen d’Etat 2023.
Le directeur de la province éducationnelle Maniema 1, Mokito Gaunda a exprimé, samedi 1er juillet, sa joie de voir les écoles de son entité respecter le calendrier scolaire 2022-2023.
C’était à Kindu, chef-lieu du Maniema, lors de la clôture officielle de l'année scolaire sur toute l'étendue du territoire national.
Le président de la Dynamique progressiste de l’opposition (DYPRO), Constat Mutamba a indiqué, samedi 1er juillet, que son regroupement politique entend aligner 450 députés aux législatives nationales à venir.
Il l’a dit au cours de la conférence de presse, tenue à Kinshasa.
Des ONG de défense des droits de l’homme ont accusé, samedi 1er juillet, le Président Félix Tshisekedi de donner des instructions aux forces de l’ordre qui violent les droits de l’homme. Ces organisations ont ainsi réagi au discours du chef de l'Etat du dimanche 25 juin dernier à Mbuji-Mayi lors de la messe jubilaire de Mgr Bernard Kasanda.
L’opposant Augustin Matata Ponyo salue l’initiative du président de la CENI de rencontrer les opposants Martin Fayulu, Moise Katumbi, Delly Sessanga et lui-même. Le président du parti LGD l’a dit ce samedi 1er juillet à Radio okapi. Toutefois, l’ancien Premier ministre réitère leur position d’exiger un processus électoral inclusif et un audit du fichier électoral réalisé par une structure indépendante et fiable
Le clap de fin de la Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) a pris fin le vendredi 30 juin 2023 par une résolution du Conseil de sécurité adoptée à l'unanimité. Il n'y a pas eu de bras de fer sur la volonté malienne de mettre fin sans délai au mandat des Casques bleus. Ce sont les conditions du départ qui ont été négociées.
Le Mali, après avoir mis à la porte les soldats français de Barkhane, ceux européens de Takuba, renvoient les derniers étrangers présents sur son sol, à l'exception des Russes. Il ne reste plus que les instructeurs ou mercenaires russes auprès des Forces armées maliennes (FAMA). Pourquoi cette demande de retrait ?
Avant les Maliens, on a vu la population à Goma s'en prendre aux soldats de la mission de l'Organisation des nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) lors de la résurgence des attaques du groupe armé rebelle M21 en juillet 2022.
Les missions de maintien de la paix des Nations unies dans le format actuel ne sont pas des vaccins contre la guerre, elles ne soignent pas les causes du mal et figent la situation dans le meilleur des cas dans une situation de ni guerre ni paix à cause de leur mandat. L'Organisation des nations unies doit résoudre ce problème du mandat de ces nombreux militaires en voyage touristique, selon un chef d'Etat africain.
MINUSMA, une mission coûteuse et meurtrière
Voilà dix ans que 53 pays ont décidé de porter secours au Mali à travers la MINUSMA qui est l'opération de maintien de la paix des Nations unies la plus coûteuse (1,2 milliard de dollars par an) parce qu'elle se déroule dans un pays vaste, le deuxième pays le plus étendu d'Afrique. Elle mobilisait 11 500 militaires, 1 500 policiers 1 800 civils déployés dans 11 bases au nord et au centre du Mali. Ils sont 174 Casques bleus qui ont été tués au Mali, depuis 2013 : c'est un record au niveau des pertes en vies humaines pour une mission de l'ONU.
La MINUSMA, c'est aussi 63 aéronefs, dont seize avions qui permettaient de relier Bamako aux zones à haut défi sécuritaire du nord et du centre du pays. L'administration malienne avait aussi recours à ces liaisons aériennes. Les discussions sur les modalités du retrait vont concerner aussi le transfert des bases et de la logistique. Certains ne seraient pas favorables à ce que le matériel de l'ONU soit utilisé par la milice privée russe Wagner. Le dead line du retrait est le 31 décembre 2023, soit six mois pour plier bagage. C'est différent du retrait de la MONUSCO qui va se faire graduellement à partir de 2024.
Quand le 16 juin 2023, le ministre des affaires étrangères malien, Abdoulaye Diop, exigeait le « retrait sans délai » de la MINUSMA devant le Conseil de sécurité, personne ne pensait que l'affaire allait passer comme une lettre à la poste. Le patron de la MINUSMA, El Ghassim Wane, a rappelé que : « Le maintien de la paix est basé sur le principe du consentement du pays hôte, et sans ce consentement, les opérations sont presque impossibles ».
Le massacre de Moura, point d'orgue de la crise
Les Nations unies font face à une insatisfaction des pays qui accueillent les missions de maintien de la paix parce que le mandat des forces onusiennes ne leur permet pas de faire la guerre et de battre militairement les groupes armés auxquels ces pays sont confrontés. Et les populations civiles qu'elles sont censées protéger ne sont pas non plus contentes comme elles l'ont exprimé au Congo il y a un an. Le second volet de ces missions concernant les conditions du retour de la paix est une problématique complexe qui veut agir sur les négociations entre belligérants, le retour de l'administration, les écoles et services de santé qui nécessite plusieurs programmes sur plusieurs années, alors que les populations sont impatientes.
Les missions de maintien de la paix doivent revoir leur format, le principe de forces d'interposition, semble geler la crise et celle-ci perdure et se prolonge tout comme la mission qui n'a pas d'horizon. Le pouvoir de transition malien, après avoir chassé la force Barkhane, avait la MINUSMA dans son viseur surtout pour ses activités de protection des droits de l'homme. Il a ouvert une enquête judiciaire pour « espionnage, atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat et complot militaire » contre les enquêteurs onusiens et leurs « complices » ayant participé au rapport de l'ONU sur le massacre de Moura, un village dans lequel des centaines de personnes ont été tuées par l'armée malienne et Wagner en mars 2022 selon l'ONU. Le rapport sur le massacre de Moura est le point d'orgue de la crise entre le pouvoir malien et la MINUSMA qui est neutre sur cette question puisqu'elle avait épinglé aussi les militaires français qui ont tiré (frappes aériennes) sur des populations civiles lors d'un mariage dans la localité de Bounti en 2021.
La MINUSMA n'aura plus le droit de faire des observations sur les droits de l'homme, ni de protéger les civils à partir du 1er octobre 2023. Elle prend fin, mais le Mali reste membre de l'Organisation des nations unies et les rapports entre les deux entités vont continuer. Le Mali essaie de prendre son destin en mains par cette décision.
L'Afrique est le continent où il y a le plus de missions onusiennes de maintien de la paix parce qu'il est celui où il y a le plus de crises et de conflits. Le sentiment général est que les missions onusiennes ne sont pas des remèdes à ces crises. Les populations ont l'impression que les missions, MINUSMA et MONUSCO essaient de lutter pour leur survie, donc pour la guerre, ce qui est la conséquence de leurs mandats.
Toutes les missions onusiennes en Afrique néanmoins ne sont pas des échecs. La MINUCI a atteint des objectifs louables en ramenant la paix, en démobilisant les combattants des Forces nouvelles et en organisant des élections en Côte d'Ivoire.
Sana Guy
Lefaso.net