Trois personnes ont trouvé la mort et cinq autres ont été blessées dans un accident de circulation survenu jeudi sur le tronçon de la RN-47 reliant la commune de Chellala à la localité de Chellala-Dehrania (El-Bayadh), a-t-on appris auprès de la Protection civile.
L’accident s’est produit à 4 kilomètres au Nord de la commune de Chellala, suite au dérapage et renversement d’un véhicule léger, dont deux des occupants sont décédés sur le coup, et le troisième lors de son évacuation vers l’établissement public de santé de proximité de la commune Chellala, a-t-on précisé.
Les cinq personnes blessées, à différents degrés de gravité, ont également été évacués à cet établissement de santé. Une enquête a été ouverte par les services de la gendarmerie territorialement compétents pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. (Aps)
Cevital Agro-industrie a participé au Salon PLMA Private Label Manufacturer Association (Le monde de la marque de distribution) les 24 et 25 mai à Amsterdam. Ce salon existe depuis 30 ans ; il réunit les fabricants et distributeurs, au nombre de 4 300 exposants venant de 23 pays, afin de découvrir de nouveaux produits et d’établir de nouveaux contacts. L’Algérie a été représentée par Cevital à travers un stand de 126 m2, avec ses produits de grande distribution : la gamme sucre, huile, margarine et smen.
Les autorités locales, à leur tête le chef de la daïra d’El-Bouni, ont procédé, il y a moins d’une semaine, à l’inauguration officielle d’une usine de production de blocs de béton, apprend-on auprès de la direction de l’Andi.
D’une capacité de 43 000 m3 de béton par an, cette unité a été installée sur un terrain d’assiette de 6000 m2, dont 1700 couverts, située dans la zone d’activité de Aïn Chouga Berrahal, devrait répondre aux besoins sans cesse grandissants de la région en matériaux de construction de qualité, indique-t-on. Se félicitant de la concrétisation de ce projet, qui est venu étoffer le tissu industriel de la wilaya de Annaba d’un outil de production de dernière génération, le directeur de l’Andi (Agence nationale de développement de l’investissement) locale a mis l’accent sur la contribution de cette usine au développement local, en engendrant une quarantaine d’emplois directs et plus d’une centaine d’autres indirects. Ce responsable s’est voulu encourageant à l’endroit des opérateurs potentiels en affirmant que le créneau est propice et que c’est grâce à de telles entreprises qu’on peut atteindre le progrès technique en réalisant la diversification de l’économie nationale, en créant des richesses.
Il ajoutera que cette nouvelle unité de production va participer grandement au développement local, en apportant un soutien précieux à toutes les entreprises de construction locales. Le représentant de la SNC Ghimouz & Cie, porteuse du projet, qui est une entreprise familiale qui s’est développée, explique que pour parvenir à ce résultat, il a fallu se doter d’abord d’un capital humain conséquent. Ce qu’a fait ladite société en s’entourant à tous les niveaux de jeunes diplômés de grandes écoles et universités réputées. “Mais aussi, n’omettra-t-il pas de mentionner, grâce à un esprit innovant qui ne cesse de chercher à se diversifier tout en améliorant la qualité des produits et des services.” Faisant un bref descriptif de l’usine de production de blocs de béton de Aïn Chouga, l’entreprise, dont Rachid Ghimouz est le PDG, s’est rapprochée de la société Lafarge Algérie et que celle-ci a accepté de l’aider, dans le cadre d’un partenariat exclusif régional, à commercialiser leurs produits avec une garantie “zéro casse grâce à un matériau de base de haute qualité”.
Et c’est ainsi qu’il assure être en mesure d’affirmer que le taux de casse de leur chaîne de production n’est que de 0,2%. Mieux encore, précisera-t-il, les rebuts peuvent être recyclés pour la fabrication de nouveaux blocs, ceci grâce au recours à des techniques très modernes et au matériel performant dont cette usine dispose. Forte de ces capacités, la SNC est en mesure de fournir, la région Est en blocs béton de différentes dimensions, mais aussi en bordures, parpaings, hourdis et autres dalles pour divers usages
La plage est une composante essentielle du tourisme balnéaire. Son état général et la qualité des services qu’elle délivre sont les principaux facteurs d’attractivité des plaisanciers.
Dans sa dernière instruction, le ministre de l’Intérieur, Noredine Bedoui, écrivait à propos de l’accès aux plages du littoral que leur gestion “ne répond à aucune logique économique de l’espace et des infrastructures balnéaires, ne profite qu’à des intervenants informels sans aucune valeur ajoutée pour la collectivité”.
Il n’a pas tort, vu que ces espaces ont été privatisés au profit de bandes de jeunes parfois à la limite de la délinquance et qui dictent leur loi à des estivants désarmés devant la démission des pouvoirs publics. Mais le ministre ne dit pas tout.
Que fait-on face aux enjeux de la préservation des milieux littoraux comme le maintien du trait de côte, la submersion, le ruissellement, la qualité de l’eau et plus généralement la dégradation des rivages sous l’effet d’une urbanisation sauvage.
Le trait de côte est la limite des plus hautes eaux. Il se déplace et modifie les paysages. Cette mobilité est due à la fois à des processus naturels comme les houles, les marées ou les courants ainsi que climatologiques tels que le vent mais aussi à des phénomènes anthropiques (causés par l’homme). On retrouve dans cette dernière catégorie l’érection de bâti, la démographie, le déplacement de matériaux (sable, galets…) mais aussi l’élévation des niveaux de la mer due au réchauffement climatique, ce phénomène n’est pas homogène sur les territoires, mais il est appelé à se poursuivre et à s’amplifier quelle que soit l’évolution mondiale des émissions de gaz à effet de serre. Cet état de fait n’est pas propre à notre pays, on le retrouve partout dans le monde. L’enjeu pour une gestion durable du littoral est de “délimiter aussi durablement que possible le trait de côte, c’est-à-dire l’endroit où s’arrêtent les plus hautes eaux, hors conditions exceptionnelles”.
Recul du trait de côte et amincissement de la couverture sableuse
Les données dont on dispose indiquent que le recul du trait de côte est général.
Dans un article fort documenté sur l’urbanisation côtière en Algérie, Ghodbani Tarik et Semmoud Bouziane (2010) arrivent à la conclusion que “la plage de Saint-Roch sert de zone test grâce à des images datant des années 1940,1960, 2004 et 2009. Leur comparaison donne à voir un recul du trait de côte d’environ 20 m sur une période de 70 ans. Ces changements du paysage littoral sont observés sur les autres plages”. Là où le rivage est rocheux, le trait de côte est resté stable mais la couverture sableuse autrefois épaisse est décapée dans sa quasi-totalité, ajoutent-ils.
D’autres sources vont dans le même sens
L’Agence de protection et de promotion du littoral (Appl) note que l’étude réalisée dans le cadre du programme d’aménagement côtier de la zone algéroise (ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement), en collaboration avec le plan d’action de la Méditerranée, révèle un recul moyen pour l’ensemble de la zone centre de 2,25 m/an, alors que les reculs les plus importants sont enregistrés sur le territoire de la wilaya d’Alger (2006).
Les quelques chiffres qu’elle avance pour le littoral de la wilaya sont alarmants. Réghaia (de 0,45 à 1,9 m/an), embouchure d’oued El-Harrach (de 3 à 4,5 m/an), quasi-disparition de plages à l’ouest d’Alger.
Secteur Hôtel El Riad-Est Moretti (46 m entre 1956 et 1999), Moretti (15 à 18 m entre 1993 à 1999), embouchure d’Oued Mazafran (de 0,35 à 1,4m /an). Pour les points de prélèvements illicites de sable, à côté de l’épuisement constaté à Sidi Fredj Ouest, l’Agence signale Zeralda (2), Est de Sidi Fredj, Reghaia (3), Bordj El-Kiffan (2) et Kadous (2).
Mieux vaut tard que trop tard
Les plages sont des milieux fragiles avec une notable biodiversité. Notre littoral est confronté à l’érosion côtière et à l’élévation attendue du niveau de la mer qui aggravera ce processus, mais la préservation de ce qui peut l’être dépend de nous. C’est-à-dire des actions que nous mettons en œuvre (ou non) sur le double plan de la protection de l’espace lui-même et de l’entretien.
L’intégration du rivage dans le domaine public maritime a pour but d’assurer une protection contre les dégradations anthropiques. Même en présence d’instruments prévus par le législateur l’autorité des pouvoirs publics est défaillante.
La loi 02-02 du 05 février 2002 relative à la protection et à la valorisation du littoral délimite trois bandes dans cet espace ; la bande inconstructible dont la largeur peut atteindre 300 m à partir du rivage, une autre de 800 m où sont interdites les voies carrossables nouvelles parallèles au rivage et une troisième de 3 km dans laquelle sont édictées d’autres contraintes d’urbanisation. Pour faire court, chacun constate le non respect de ces règles. Un compromis entre une situation de statuquo dictée par des considérations sociales et parfois politiques qui aggravent l’état des lieux et l’option d’une gestion durale est une urgence. Mais dans ce cas il faut une volonté politique de mettre en œuvre une véritable stratégie de gestion intégrée des zones côtières en plus des lois et décrets. C’est loin d’être le cas, le rituel communiqué de presse, à la veille de l’ouverture de la saison estivale pour annoncer les nouvelles modalités de gestion et d’accès aux plages en est la meilleure preuve.
Enfin signalons qu’il n’existe aucune plage sous pavillon bleu et aucun établissement touristique ayant acquis un éco-label. A notre connaissance l’initiative (la seule) engagée pour le processus d’éco label par La Corne d’Or (Tipaza) en novembre 2009 n’a pas abouti. Rappelons que le Pavillon bleu, très convoité à l’échelle internationale, et reconnu par l’Organisation mondiale du tourisme et par le programme des Nations unies pour l’environnement, est géré à l’échelle internationale par la Fondation de l’éducation à l’environnement (FEE) et il vise à minimiser les impacts de la fréquentation estivale : dispositif de récupération et de tris sélectifs des déchets, présence de sanitaires, sécurité, promotion des énergies renouvelables, information sur la qualité de l’eau de baignade, sur la faune et la flore locales… qui sont pris en compte pour la labellisation. Bonne saison estivale tout de même.
Six cent quatre-vingt-dix-neuf téléphones portables de dernière génération ont été saisis, avant-hier, par les douaniers de l’aéroport international d’Oran-Ahmed-Ben Bella, lors du traitement des passagers en provenance d’un vol d’Istanbul, avons-nous appris de sources concordantes.
La marchandise était transportée dans un cabas et deux valises. Dans le cabas retrouvé abandonné sur deux sièges de l’avion, les douaniers ont découvert 342 téléphones cellulaires. Le cabas qui a été récupéré par des hôtesses de l’air a été abandonné à la vue des inspecteurs des Douanes algériennes, souligne-t-on. Les mêmes enquêteurs ont saisi 355 autres portables que le voyageur suspecté a tenté d’introduire dans une valise. Celui-ci ainsi que trois hôtesses de l’air ont été entendus par les douaniers chargés de l’enquête qui se poursuit.
Les habitants ont décidé de passer à l’action, avant-hier, en se regroupant devant le siège de l’APC et en bloquant le portail d’entrée.
Constatant que les divers écrits adressés aux autorités de Mekla ont été vains, les citoyens des villages d’Agouni Bouafir et de Taliouine, situés à 5 km du chef-lieu communal, ont décidé de passer à l’action, avant-hier, en se regroupant devant le siège de l’APC et en bloquant le portail d’entrée.
Ces deux villages sont reliés par une ancienne route réalisée par les villageois eux-mêmes et avec leurs propres cotisations.
Ces derniers se plaignent de son état défectueux et impraticable malgré toutes les promesses des élus. Les villageois contestataires exigent aussi l’aménagement et le revêtement de la ceinture du village de Taliouine sur une distance de 2,5 km, de même que l’assainissement menant vers oued Rabta sur une distance de 3 km.
Ils réclament encore l’extension du réseau d’alimentation en eau potable de même que le remplacement des vieux fils électriques, l’extension de l’éclairage public et l’alimentation des deux localités en fibre optique au même titre que les villages environnants. Selon un membre du comité de village de Taliouine, “il est tout de même aberrant que les familles résidant dans notre village continuent de s’approvisionner en eau potable dans des fontaines publiques en 2016 ! De même qu’il est inconcevable que les déplacements de nuit ne peuvent se faire, de nos jours, sans lampe de poche, et ce en l’absence d’éclairage public ! Pourquoi notre village serait-il victime d’une discrimination pareille ? Que dire de la fibre optique !
Nous sommes tous tributaires des tablettes… et de la mauvaise connexion !” Le chef de daïra a été sollicité hier par les villageois concernés mais en l’absence de réponse satisfaisante, les protestataires maintiennent la pression. Seule la réunion des villageois prévue hier durant la soirée déterminera si le mouvement de blocage se reproduira encore aujourd’hui.
C’est une exclusivité Maliactu.net. La liste des membres du Comité d’Experts de Révision Constitutionnelle devant conduire le projet de révision constitutionnelle est officiellement établie. C’est un groupe de 13 membres dont 1 Président, 2 rapporteurs et 10 experts permanents. Ce Comité, qui compte trois femmes, sera dirigé par le célèbre avocat Maître Mamadou Ismaïla KONATÉ.
C’est par Décret N°2016-0334/PRM-RM du 18 Mai 2016 PORTANT NOMINATION DES MEMBRES DU COMITE D’EXPERTS POUR LA REVISION DE LA CONSTITUTION.
Voici donc en exclusivité sur Maliactu.net la liste complète des membres du Comité :
Président : Monsieur Mamadou Ismaïl KONATE
Rapporteurs :
Experts permanents :
L’article 2 du Décret est très intéressant car il évoque une première liste. Voici son libellé :
Article 2 : Le présent décret, qui abroge le Décret n° 2016-0292/PM-RM du 05 mai 2016 portant nomination des membres du Comité d’Experts pour la révision de la Constitution, sera enregistré et publié au journal officiel.
Les articles de la Constitution visés par ce projet de révision ne sont pas connus pour l’instant. Nous vous en parlerons dès que possible.
La police congolaise a dispersé jeudi à Kinshasa une manifestation de quelques milliers d’opposants au président Joseph Kabila qui s’étaient écartés de l’itinéraire autorisé par les autorités locales.
Trois coalitions d’opposants avaient appelé la population à descendre dans la rue sur tout le territoire de la République démocratique du Congo pour exiger la tenue d’une présidentielle avant le terme du mandat de M. Kabila, le 19 décembre.
Les manifestants entendaient également dénoncer un récent arrêt de la Cour constitutionnelle autorisant le chef de l’État à se maintenir en fonctions si l’élection n’est pas organisée d’ici là, comme cela semble chaque jour un peu plus certain.
La Constitution interdit à M. Kabila de se représenter. Ses détracteurs l’accusent depuis des mois de chercher à tout faire pour contourner cet obstacle et se maintenir au pouvoir.
Les autorités locales avaient autorisé la marche de l’opposition à Kinshasa mais au Nord-Kivu, province de l’est de la République démocratique du Congo, toute manifestation avait été interdite, tout comme à Lubumbashi, la deuxième ville du pays, dans le sud-est.
Une des plateformes de l’opposition avait appelé la population à braver ces interdits. A Lubumbashi, fief de l’opposant Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle ayant quitté le pays vendredi après des ennuis judiciaires, un déploiement massif des forces de l’ordre a dissuadé toute volonté d’attroupement, selon des journalistes de l’AFP sur place.
A Goma, capitale du Nord-Kivu, un correspondant de l’AFP a vu des policiers utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser plusieurs regroupements de jeunes ayant dressé des barricades sur la voie publique.
« Il y a eu quelques échauffourées », a dit à l’AFP le porte-parole de la Police nationale congolaise, le colonel Pierre Rombaut Mwanamputu, mentionnant sans plus de précisions « quelques interpellations ».
A Bukavu, capitale du Sud-Kivu, la manifestation autorisée par les autorités a rassemblé environ 2.500 personnes, selon le correspondant local de l’AFP, et s’est déroulée dans le calme.
A Kinshasa, ville de 10 millions d’habitants, quelque 5.000 personnes ont répondu à l’appel de l’opposition et manifesté pour demander « le respect des délais constitutionnels » pour la tenue de la présidentielle censée avoir lieu cette année, selon une journaliste de l’AFP.
– « Rien à négocier, on disperse » –
Le cortège, d’où émergeaient moult drapeaux de divers mouvements politique est parti vers 10H45 (09H45 GMT) de l’avenue de l’Enseignement, dans le nord de la capitale où plusieurs partis d’opposition ont leur siège, en scandant « Non à un troisième mandat » du président Kabila, ou encore « Telema ! » (Peuple « lève-toi ! » en lingala), « Kabila dégage ! », « Yebela ! » (Méfie-toi ! »).
La manifestation s’était éloignée depuis longtemps de l’itinéraire convenu lorsque la police a tiré des grenades lacrymogènes sur le cortège vers 11H45. Des pierres ont alors fusé de la foule vers les policiers, qui ont fini par charger pour disperser les manifestants.
« Ce n’est pas l’itinéraire, qu’est-ce qu’ils sont allés faire-là ? » a déclaré à l’AFP le colonel Mwanamputu, « dans ces cas-là, rien à faire, on n’a pas à négocier, on disperse ».
Vers 13H15, quelques centaines de jeunes hommes revenus au point de départ de la manifestation affrontaient de nouveau à coups de pierre les forces de l’ordre, qui tentaient de les disperser avec des gaz lacrymogènes.
Deux dirigeants des trois grands partis de l’opposition s’étaient joints au départ de la manifestation : Ève Bazaiba pour le Mouvement de libération du Congo (MLC), et Vital Kamerhe, de l’Union pour la Nation congolaise (UNC).
Le parti historique de l’opposition, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) n’avait pas appelé à manifester mais était représenté par des adhérents de sa branche « Jeunes » arborant des portraits du vieil opposant Etienne Tshisekedi, en convalescence à Bruxelles.
Mercredi soir, le secrétaire-général de l’ONU, Ban Ki-Moon avait indiqué être « profondément préoccupé » par la situation politique au Congo, pays ravagé par deux guerres entre 1997 et 2003 et dont la partie orientale continue d’être déchirée par la violence de multiples conflits armés.
Le paysage médiatique gabonais accueille une nouvelle chaîne, la première du pays ayant vocation à traiter en continu des sujets d'information. Gabon 24 a été lancée mardi à Libreville en présence du chef de l'État Ali Bongo Ondimba, à quelques semaines de l'élection présidentielle qui doit avoir lieu fin août.
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C’est de Turquie où, il participait à un sommet international sur l’humanitaire, que nous avons joint le président de la Rue publique au bigophone. Histoire de recueillir ses impressions, d’abord, sur la marche de l’opposition. Qui a enregistré, le 21 mai dernier, des milliers de personnes à Bamako. Ensuite, sur la mauvaise gouvernance, devenue, selon ses opposants, la marque de fabrique de ce régime. Interview. Sans concession.
Mr le président, la marche de l’opposition a enregistré la participation de milliers de Maliens, dénonçant à travers leurs pancartes le manque d’eau, d’électricité, de sécurité…… Sans compter le panier de la ménagère, qui se vide chaque jour davantage
Tout ça est orchestré par des « hassidis chlorhydriques », des « bagningos » pressés d’arriver au pouvoir. Ils font tout pour me mettre à dos les populations, celles-là mêmes qui m’ont élu, en août 2013, à hauteur de 77,3 %. Donc, pour moi, cette marche n’est, ni plus ni moins, qu’une tempête dans une théière, voire dans un verre à thé. Ils perdent leur temps. Je suis là et je reste droit dans mes babouches.
Mr le président, nul ne peut contester aujourd’hui que les Maliens manquent d’électricité, d’eau, d’argent….. Près de huit familles sur dix peinent à s’offrir trois repas par jour. D’où la participation, à cette marche du 21 mai, de Maliens qui ne sont issus d’aucun parti politique
Moi, je peux le contester, arguments à l’appui. De mon investiture à nos jours, aucun Malien, digne de ce nom, ne peut dire qu’il manque d’eau, d’électricité ou de quoi se mettre sous la dent. Selon les informations qui me sont rapportées par les ministres et mes conseillers, les Maliens sont plus heureux, sous mon règne, que sous les régimes précédents : ils mangent à leur faim, ils dorment la nuit sans être réveillés par des coups de Kalachnikov, leurs enfants vont à l’école….. Sans compter le fait qu’ils pillent les finances publiques, sans aller en prison. Qui dit mieux, Le Mollah ?
Etes-vous sûr, Mr le président, que les informations que vous rapportent vos ministres et conseillers reflètent la réalité sur le terrain ?
J’y crois dur comme fer, car leur travail consiste à me dire ce que je veux entendre.
Mais, Mr le président, il paraît que vos conseillers peuvent faire six mois, parfois, sans même voir votre ombre passer dans les couloirs du Palais présidentiel. Alors, comment pouvez-vous prendre pour argent comptant ce qu’ils vous rapportent ?
Qui vous a dit ça ? C’est faux, archi-faux !
Il paraît que c’est pire pour vos ministres. Ils ont tous, dit-on, votre contact téléphonique ; excepté votre « Kôrô national », c’est-à-dire le Premier ministre, aucun d’eux n’oserait vous joindre au bigophone, au risque de passer un sale quart d’heure
C’est vrai que, de temps en temps, je les « bagabaga » un peu pour qu’ils ne m’emmerdent pas. Sinon, pour le reste ils peuvent me joindre à n’importe quelle heure de la journée. Mais à leurs risques et périls.
C’est-à-dire ?
Il n’y a pas de c’est-à-dire qui tienne ! Toi, tu ne sais pas, parce que tu n’es pas ministre ; mais eux savent ce que cela veut dire.
Mr le président, est-ce que tout cela n’explique pas quelque part le tâtonnement reproché à votre régime ?
Comparés à moi, mes opposants sont des analphabètes. Je suis diplômé de la prestigieuse Sorbonne et j’y ai enseigné. Alors, ils ne peuvent rien m’apprendre. D’ailleurs, ils ne peuvent même pas être mes étudiants. Ils ont intérêt à se calmer et à me laisser gouverner le Mali, comme le faisait mon aïeul : l’excellentissime Soundiata Keïta.
Propos recueillis
par Le Mollah Omar
Source: Canard Déchainé
Une manifestation anti-Kabila été dispersée ce jeudi à Kinshasa par les forces de l'ordre, au motif que les manifestants s'étaient éloignés de l'itinéraire programmé et autorisé.
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Disculpé par la justice dans une affaire de conflit d'intérêts qui a secoué le vie politique mauricienne, Pravind Jugnauth fait un retour au premier plan au sein du gouvernement dirigé par son père sir Anerood Jugnauth. Il a prêté serment jeudi matin 26 mai, comme le nouveau ministre des Finances et du Développement économique.
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Issa Luyima, l'homme présenté comme le cerveau du double attentat islamiste qui avait fait 76 morts en juillet 2010 à Kampala a été reconnu coupable jeudi de "terrorisme" par un tribunal de la capitale ougandaise.
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Orange Côte d'Ivoire-Telecom, la filiale ivoirienne du groupe français de télécommunications, lancera cette année un fonds d'investissements pour donner des opportunités de financement aux start-up locales. Mise initiale : 100 millions de F CFA (152 000 euros).
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