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(B2 Pro) Macédoine et Albanie : la Commission recommande, à nouveau, l’ouverture des négociations d’adhésion

Bruxelles2 Blog - Wed, 29/05/2019 - 17:25
(B2) Dans son dernier rapport de progrès sur l'adhésion à l'Union européenne, adopté ce mercredi (29 mai), la Commission européenne recommande (comme en 2018) « d'ouvrir les négociations d'adhésion avec la Macédoine du Nord et l'Albanie ». Les autres pays des Balkans sont à la traine Les rapports sont habituellement présentés courant avril, mais ont […]

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Combien a fourni l’Union européenne au G5 Sahel ? Qu’est-ce qui a été déboursé, payé, livré ?

Bruxelles2 Blog - Wed, 29/05/2019 - 14:04

(B2 – exclusif) L’Union européenne a décidé de verser à la force conjointe du G5 Sahel 147 millions d’euros. Du moins, c’est le chiffre officiel rendu public lors de la dernière réunion des ministres des affaires étrangères. Pour savoir ce qui est versé réellement c’est plus dur. Tous les chiffres circulent d’ailleurs : 20 millions, 55 millions, 83 millions…

(crédit : DICOD / Etat-major des armées, février 2019)

Les Africains tempêtent qu’ils ne reçoivent que l’argent au compte-goutte. Les Européens affirment la main sur le coeur qu’ils ont tout ‘engagé’. Qui a raison ? Les deux sans doute. Mais, pour rétablir les bons chiffres, en face des bonnes lignes, la patience est alors de rigueur. Tentons d’y voir clair.

Deux enveloppes

Premièrement, le chiffre de 147 millions correspond à deux enveloppes : l’une de 100 millions d’euros provient de la Facilité de soutien à la paix pour l’Afrique (alimentée par le budget communautaire et les contributions des États membres dans le cadre du Fonds européen de développement) ; l’autre de 47 millions d’euros est versée par les États membres via le centre de coordination et la Facilité de soutien à la paix pour l’Afrique.

Plusieurs canaux et objectifs

Deuxièmement, l’enveloppe de 100 millions d’euros communautaires est distribuée par plusieurs canaux et sur plusieurs objectifs

• le soutien à la fourniture d’équipements, de services et d’infrastructures, via Expertise France * = 75 millions d’euros

• le soutien opérationnel et logistique pour la force conjointe du G5 Sahel (JF-G5S) sur le territoire malien, via la Minusma (la force des Nations unies au Mali) = 10 millions d’euros.

• le soutien à la mise en place d’un cadre de conformité pour le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire pour les opérations de la force conjointe, via le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme = 10 millions d’euros.

• le soutien à la structure de gouvernance du G5 – opérationnalisation du fonds fiduciaire et soutien aux comités de suivi, ainsi qu’un soutien ‘Bureau de défense et de sécurité’ G5, via le GiZ = 5 millions d’euros*.

Tout n’a pas été versé et encore moins distribué

Troisièmement, tout ce budget n’a pas encore été versé. « Le budget a été pleinement engagé et tous les partenaires travaillent à la mise en place de la force commune » affirme la version officielle. Mais engagé ne veut pas dire livré. Un haut diplomate européen que j’ai interrogé l’a confirmé : pour les matériels « 20-25% a déjà été livré, 60% en cours de l’être ». Certains matériels ne peuvent être livrés, notamment les véhicules blindés, tout simplement car il faut les fabriquer. NB : les 100 millions d’euros servent à payer des équipements mais aussi les per diem de certains personnels.

Par exemple, sur les fonds dédiés à Expertise France* (qui est le principal vecteur de délivrance de l’aide au G5 Sahel), 20 millions € ont déjà déboursés et livrés et 35 millions € déboursés et pas encore livrés.

NB : les fonds dédiés à cette structure filiale du ministère des Affaires étrangères (agence française de coopération technique internationale) ne se monteraient pas à 75 millions €, mais à 83 millions € = 50 millions € + 25 millions € (au titre de la facilité de paix) + 8 millions € (au titre de l’aide bilatérale française).

(Nicolas Gros-Verheyde)

(*) Sur ces montants, tout ne va pas au projet, il y a des frais de fonctionnement pour les structures (au moins 5% voire plus) et des frais d’évaluation et d’audit (2% en général rien que sur ce poste).

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(B2 Pro) Commission 2019. Les noms prévus, potentiels, possibles aux postes de commissaires. Première liste

Bruxelles2 Blog - Wed, 29/05/2019 - 12:45
(B2 - exclusif) La course du top chef des institutions européennes est lancée. C'est aussi le moment de commencer à dessiner la future Commission. Chaque capitale tente de placer ses pions… Les commissaires actuels seront-ils renouvelés ? Quelles pourraient être les nouvelles têtes ? L'actualité électorale rend cet exercice délicat. B2 a tenu à faire […]

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(B2 Pro) A la recherche de quatre noms pour diriger l’Europe demain. Le mandat de Donald Tusk

Bruxelles2 Blog - Tue, 28/05/2019 - 23:55
(B2) Le diner informel des 28 Chefs d'État et de gouvernement s'est achevé mardi (28 mai) sans coup férir sur un constat unanime. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a été mandaté pour chercher un accord qui puisse rencontrer l'accord de tous L'objet du dîner n'était pas de discuter des noms potentiels, mais bien […]

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(B2 Pro) Commission 2019. Le Parlement ne parvient pas à faire front uni face au Conseil européen

Bruxelles2 Blog - Tue, 28/05/2019 - 18:57
(B2) En prélude du Conseil européen, les leaders des groupes politiques voulaient envoyer un message clair et fort aux Chefs d'état et de gouvernement. C'est raté... Le message reste confus, fragilisé par l'absence de consensus sur un nom à proposer et l'expression de voix dissonantes, notamment celle des libéraux et démocrates (ALDE). Le Parlement européen […]

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(B2 Pro) Un conseiller spécial pour le Venezuela nommé par la Haute représentante de l’UE

Bruxelles2 Blog - Tue, 28/05/2019 - 15:35
(B2) La Haute Représentante de l'UE, Federica Mogherini, a annoncé ce mardi (28 mai) la nomination du diplomate et économiste Enrique Iglesias conseiller spécial pour le Venezuela. Un effort diplomatique pour accélérer le processus de sortie de crise au Venezuela Le suivi du groupe de contact Le conseiller spécial conseillera la Haute Représentante de l'Union […]

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(B2 Pro) Les Visegrad présentent Sefkovic à la tête de la Commission, ou comme Haut représentant. Un coup bas à Timmermans

Bruxelles2 Blog - Tue, 28/05/2019 - 14:48
(B2) Les quatre dirigeants du groupe de Visegrad (V4) — le Tchèque Andrej Babiš, le Polonais Mateusz Morawiecki, le Hongrois Viktor Orbán et le Slovaque Peter Pellegrini  — se sont mis d'accord pour présenter un candidat commun à la tête de la Commission européenne : l'actuel vice-président de la Commission européenne Maroš Šefčovič chargé de […]

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(B2 Pro) Non au mandat européen pour le parquet allemand, oui pour le procureur général lituanien (CJUE)

Bruxelles2 Blog - Mon, 27/05/2019 - 15:15
(B2) Le parquet allemand n'est pas compétent pour délivrer un mandat d'arrêt européen. C'est ce qu'ont indiqué les juges européens réunis en grande chambre. Ils ont ainsi suivi, lundi (27 mai), les conclusions de l'avocat général (lire : L’émission d’un mandat d’arrêt doit être faite par une autorité judiciaire, pas un ministère public). Cette autorité […]

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Ce qu’a besoin l’armée congolaise ? De la formation, des équipements. Train & Equip !

Bruxelles2 Blog - Mon, 27/05/2019 - 12:30

(B2 à Kinshasa) Les colonels et généraux des Forces armées de RDC (FARDC) ont planché sur leurs besoins. La question posée, fort-à-propos, était de savoir ce qui pourrait remplacer le programme Progress (1). Le résultat de leur travail est intéressant

Dans la cour du CHESD (© NGV / B2)

Tout fictif que soit cet exercice, il reflète de réels besoins. De façon classique, les officiers nationaux ont divisé leurs besoins entre la formation, les équipements, les ressources humaines et les infrastructures.

Première priorité : la formation des trois bataillons commandos (infanterie de montagne, commandos marins), des parachutistes, des pilotes utilisateurs des drones et des pilotes de transport et de combat. Est soulignée la nécessité d’aider à la création d’une force de gendarmerie nationale (formation, équipement, casernement des nouvelles unités).

Deuxième priorité : l’acquisition de différents matériels, des drones (de surveillance), des matériels spécifiques pour les commandos de recherche et d’action en profondeur (CRAP), la modernisation des équipements médicaux, le renforcement des capacités de génie de combat et de franchissement, des matériels d’observation et de navigation (intensificateur de lumières, GPS, boussoles).

Troisième priorité : les ressources humaines. Il faut réviser la loi portant statut de militaire et adapter la grille des soldes à la conjoncture socio-économique (c’est-à-dire permettre au militaire bien vivre), préconisent les militaires congolais. Mais pas seulement. On doit aussi améliorer les conditions d’éducation des enfants des militaires, améliorer l’accessibilité aux soins de santé de qualité aux militaires et leurs dépendants.

Enfin dernière priorité : les infrastructures, ils veulent la construction de bases et camps militaires, de QG, de dépôts d’armements et munitions et la réhabilitation des infrastructures existantes.

(NGV)

(1) Le Programme d’appui à la réforme du secteur de la sécurité (Progress) a été mis en place pour prendre le relais ds missions de la PSDC EUSEC et EUPOL RD Congo, respectivement auprès de l’armée et de la police congolaise. Il comprend toujours deux volets : défense et police. Lire : Le programme de sécurité au Congo. Appel d’offres relancé*

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(B2 Pro) Face à la concurrence mondiale, la politique spatiale européenne doit être renforcée disent les ministres

Bruxelles2 Blog - Mon, 27/05/2019 - 08:33
(B2) Il faut rendre « le secteur spatial plus fort et accroître l'influence de l'Europe sur la scène mondiale ». C'est le message principal que doivent adopter les ministres de la Compétitivité mardi (28 mai) La réunion des ministres de l'UE en format 'Espace' le 28 mai est la première tenue depuis « une pause […]

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Elections 2019 : pays par pays

Bruxelles2 Blog - Mon, 27/05/2019 - 01:05

(B2) Voici les résultats pays par pays des élections européennes  (selon les premiers résultats définitifs et certains encore provisoires – mise à jour mardi 28 mai 15h)

Allemagne : 96 députés (résultats définitifs)

La CDU/CSU est en recul par rapport à 2014 avec 29 sièges. Elle perd donc 5 sièges, en faisant un peu moins que les prévisions (28,9% au lieu de 30%). Les Verts font eux une vraie percée et accèdent à la deuxième place en doublant quasiment leur score de 2014 (20,50%). Ils passeront de 11 à 21 sièges. C’est la surprise de la soirée. Pour les socialistes du SPD, la chute est au rendez-vous. Avec seulement 15,8% des voix, ils passent de 27 à 16 sièges, conformément aux sondages. L’extrême droite de l’AfD (membre du EFDD) n’obtient pas la montée pronostiquée mais atteint un important 11%, soit 3 points de mieux qu’en 2014. Ils passent de 7 à 11 élus. Les Libéraux du FDP (ALDE) ne décollent pas, et stagnent à 5,4%, au même niveau que Die Linke (GUE) à 5,5%.

France : 74 députés (résultats définitifs)

Le scrutin français est marqué par une forte mobilisation des électeurs. Le Rassemblement national (ex Front national) se place en tête, avec 23,41% des voix (22 élus ENL). Notons que ce score est plus bas que celui de 2014. La République en marche, qui a officiellement rejoint l’ALDE, obtient 22,41% des voix et 21 élus. Les Verts de Yannick Jadot, comme leurs collègues allemands, font la surprise en atteignant un score de 13,47%, soit près de quatre points de plus que prévu (12 sièges). Pour les Républicains (PPE), la chute est encore plus violente que prévu. Ils passent en dessous de la barre des 10%, se limitant à un faible 8,48%… Alors que l’UMP faisait 20,81% en 2014. Du côté socialiste, la liste Place Publique/Socialistes parvient difficilement à franchir la barre des 5%, avec un 6,19%. S’ils parviennent à envoyer des représentants au Parlement, la chute est importante par rapport aux 13,83% de 2014. Du côté de la France insoumise (GUE), c’est également un échec, avec un faible 6,3%.

Italie : 73 députés (résultats provisoires)

La Lega de M. Salvini sort grand vainqueur avec 34,33% des voix et 28 sièges dans le nouveau Parlement. Elle n’avait réalisé que 6% en 2014 et ne comptait que 5 députés. Le parti démocrate ravit la deuxième place au Mouvement 5 Etoiles avec 22,69%, mais il perd 13 sièges sur les 31 sortants. Le M5S avec 17,07% enverra 14 élus, soit trois de moins qu’en 2014, dans le groupe EFDD. La chute est sévère pour Forza Italia (PPE) qui passe sous la barre des 9% et perd 5 députés sur les 13 du précédent mandat. Les frères d’Italie réussit à avoir 5 élus avec 6,46% mais ce n’est pas le cas de la liste Piu Europe (ALDE) dirigée par Emma Bonino qui dépasse à peine 3%.

Royaume-Uni : 73 députés (résultats définitifs)

Le ‘Brexit Party’ de Nigel Farage remporte haut la main le scrutin, avec 31,69% des voix. Le groupe EFDD peut donc compter sur ces 29 élus britanniques, soit près de la moitié de ses effectifs (59). Les libéraux démocrates (ALDE) font une percée à 18,53% (16 sièges), quand les sondages ne les créditaient que d’à peine 10%. La différence de points se reporte au détriment du Labour (S&D), qui rétrograde en troisième place à 14,08%, soit 10 sièges, devant les Verts du Green party qui font 11,10% (7 élus) et le parti Conservateur et unioniste à 8,68% (4 sièges). L’UKIP (ex parti de Nigel Farage) ne réalise que 3,56% (aucun élu).

Espagne : 54 députés (résultats provisoires)

Le chef du gouvernement socialiste espagnol Pedro Sanchez est sorti grand vainqueur de ces élections. Avec 32,84% des voix et 20 sièges sur 54, le Parti socialiste (PSOE) devance largement le Parti Populaire, son adversaire conservateur, qui a obtenu 20,13% des voix (12 sièges). Les libéraux de Ciudadanos obtiennent 12% des voix et 8 sièges. L’extrême droite de Vox (6,2%) rentrera au Parlement européen avec 3 sièges, mais est bien loin des 10% prévus dans les sondages. A l’autre extrême de l’échiquier, Podemos et sa coalition est en chute par rapport à 2014 et n’obtient que 10,5% des votes, apportant 5 députés à la GUE et 1 aux Verts. Quant aux nationalistes et indépendantistes, ils obtiennent 5 sièges : 2 pour la liste « Libres pour l’Europe » de Carles Puigdemont et 3 pour la liste d’Oriol Junqueras comprenant aussi des indépendantistes basques et des nationalistes de Galice.

Pologne : 51 députés (résultats définitifs)

La Droite unie – PIS et ses partenaires – devance à 45,38%, la coalition européenne (KE) à 38,47%. Pour les autres partis, on retrouve le Wiosna (S&D) de R. Biedroń, loin derrière à 6,06%, et la Konfederacja nationaliste de KorwinMikke et consorts à 4,55%. Cela donne 26 députés pour le groupe ECR, 16 pour le PPE, 5 S&D et 4 Autres.

Roumanie : 32 députés (résultats provisoires)

Le parti national libéral (membre du PPE) obtient 26,99% des voix. La minorité hongroise de l’UDMR et l’Union démocrate magyare (PMP) enverront, respectivement, 2 et 1 élus au groupe PPE, soit 14 sièges en tout. Le Parti social démocrate au pouvoir, PSD, 22,56%. Mais le S&D recevra aussi l’élu du parti Pro Romania, dont le parti obtient 5,7% des voix. Soit un total de 9 sièges. L’Alliance 2020 (membre de l’ALDE) s’impose à la troisième place, avec 22,28% des voix, ce qui leur donneraient 8 élus.

Pays-Bas : 26 députés (résultats provisoires)

Le Parti travailliste PvdA (membre du S&D) de Frans Timmermans arrive en tête avec 18,90% des voix (deux fois plus qu’en 2014) et remporte 6 sièges, confirmant ainsi sa remontée surprise dans la dernière ligne droite de la campagne. Le Parti populaire pour la liberté et la démocratie VVD (membre de ALDE) prend la deuxième position du scrutin avec 14,6% des voix (4 sièges), suivi par l’Appel chrétien démocrate CDA (membre du PPE) qui obtient 12,1% (4 sièges). Le nouveau Forum pour la démocratie FvD (membre du ECR) n’est qu’à 10,9% et obtient 3 sièges. Idem pour la gauche verte GroenLinks (membre des Verts) fait mieux qu’en 2014, et obtient 3 sièges. Democrate 66 (membre de ALDE), qui avait terminé en tête en 2014, n’obtient que 7% des voix (deux fois moins qu’en 2014), soit 2 sièges. Le Parti des animaux PVdD (GUE) gagne un siège comme le mouvement de défense des retraités 50+ (Autres).

Portugal : 21 députés (résultats provisoires)

Comme prévu, le Parti socialiste l’emporte avec 33,38% des voix, ce qui lui permettra d’envoyer 9 représentants à Bruxelles. Le Parti social démocrate PSD (PPE) est relégué à la seconde place, avec 21,94% des voix, soit 6 députés. Le septième député qui devrait rejoindre le groupe du PPE viendra du centre démocrate et social / parti populaire CDS/PP, qui obtient 6,19%. Le bloc de gauche BE, membre de la Gauche européenne (GUE) obtient 9,82% des voix soit 2 députés, contre 4,25% en 2014. La coalition démocrate unitaire (CDU-PCP), également membre de la GUE n’obtient qu’un petit 6,88% mais enverra également 2 députés à Bruxelles. Finalement, les verts du parti PAN obtiennent un siège, grâce à leur 5,08% des voix.

Hongrie : 21 députés (résultats provisoires)

La coalition FIDESZ – parti du Premier ministre Viktor Orban + KDNP caracole en tête avec 52,33% des suffrages. Elle décroche 13 sièges pour le PPE soit 2 de plus qu’en 2014. La Coalition démocratique DK (S&D) fait bien mieux que ne prédisaient les sondages. Elle se place en deuxième avec 16,19% et obtient 4 élus. Avec 9,89% (2 élus), les centristes du Mouvement Momentum MM (ALDE) font également mieux que prévu et devancent la  coalition du Parti socialiste magyar MSZP (S&D) à 6,66% (1 élu). Les ultranationalistes du Jobbik (Non inscrits) font les frais et terminent à 6,41%, soit autre points de moins que les sondages, ne sauvant qu’un siège sur les trois du précédant mandat.

Grèce : 21 députés (résultats provisoires)

La Nouvelle Démocratie (ND/PPE) décroche 33,27% des voix, devant le parti au gouvernement, SYRIZA (GUE), qui reste à 23,74%, un peu moins que son score de 2014. La coalition KINAL (S&D) est reléguée à 7,50%. Devant l’extrême droite Aube dorée XA qui retombe à 4,86% (contre 9,39 en 2014), en deçà du seuil de 5% nécessaire pour avoir des élus. Le PPE peut compter sur 7 sièges, la GUE 6, S&D 2, s’ajoutent 4 non inscrits et 2 ‘autres’.

Belgique : 21 députés (résultats provisoires)

Les nationalistes flamands de la N-VA (ECR) terminent en tête (13,47%) devant l’extrême droite Vlaams Belang, à 11,45% (ENL) et remporte trois sièges chacun. Le parti socialiste (S&D) se range immédiatement à 10,50%, à un point des libéraux d’Open VLD (ALDE), à 9,58%. Suivent les chrétiens démocrates du CD&V (PPE) à 8,73%, les ECOLO à 7,83%, le Mouvement réformateur MR (ALDE) à 7,59%, Groen (Verts) à 7,43. CdH et CSP (PPE) malgré de très faibles scores assurent un député chacun au groupe PPE, qui totalise 4 élus, à égalité avec les libéraux démocrates d’ALDE. La répartition des autres sièges se fait entre S&D et les Verts, chacun avec trois sièges. Et un dernier siège pour la gauche radicale (GUE) avec le PTB-PVDA.

Rép. Tchèque : 21 députés (résultats définitifs)

La liste du parti ANO de Andrej Babiš (ALDE) termine bien en tête (21,18%) et obtient 6 sièges, ce qui reste en-dessous des prévisions. Le parti chrétien-démocrate ODS (ECR) décroche la deuxième place avec 14,54% (4 élus). La liste des Pirates (Autres) n’obtient que 13,95% et 3 élus. TOP09 (PPE), pourtant crédité d’à peine 4% dans les sondages, se hisse à 11,65% et obtient 3 élus. Tandis que le parti chrétien-démocrate KDU/ČSL (PPE) obtient 7,24 % (2 élus). Le SPD à 9,14% (ENF) gagne 2 élus. Ne reste plus qu’un élu (sur les 3 de 2014) pour le parti des communistes du KSČM (GUE). Les socio-démocrates du ČSSD (S&D) à 3,95%, ne peuvent plus prétendre à un élu.

Suède : 20 députés (résultats provisoires)

Les socio-démocrates finissent en tête (S&D) à 23,6% (5 élus), suivis des modérés M (PPE) à 16,8% (4 élus). Les nationalistes du SD ‘Démocrates de Suède’ (ECR) se rangent à la troisième place à 15,4% (3 élus). Les chrétiens-démocrates du KD (PPE), le parti du centre C (ALDE) et le parti Miljöpartiet de Gröna (Verts) gagnent chacun 2 sièges, les Verts ayant fortement remonté en comparaison des sondages. Le parti de gauche V (GUE) sauve un siège avec 6,7%, comme les libéraux L, à 4,1%.

Autriche : 18 députés (résultats définitifs)

Pas de surprise du côté autrichien, le Parti populaire ÖVP (PPE) sort gagnant du scrutin avec 34,6% (7 sièges). Il se place donc largement devant le SPÖ (S&D) qui enregistre 23,9% des votes (5 élus), un score décevant par rapport aux prévisions des sondages. Mais c’est le parti nationaliste de la liberté d’Autriche FPÖ, partenaire gouvernemental de l’ÖVP avant « l’Ibizagate », qui obtient le résultat le plus décevant avec 17,2% (3 élus). Il était crédité de 23% dans les derniers sondages. Les Verts obtiennent 14,1% (2 élus), un bon score, bien qu’un peu inférieur à leurs résultats de 2014. Les libéraux de NEOS (ALDE) obtiennent 8,7% et un élu.

Bulgarie : 17 députés (résultats provisoires)

Le parti chrétien GERB (PPE) à 30,94 % s’impose en vainqueur en Bulgarie, et obtient 6 sièges. Derrière, les socialistes du BSP (S&D) progressent légèrement par rapport à 2014, avec 24,24% des voix et 5 élus. Le mouvement des droits et libertés du DPS, membre de l’ALDE, est crédité de 16,36 %. Malgré cette baisse par rapport à 2014, ils maintiennent leur 3 sièges. Les conservateurs VMRO sont rétrogradés à 7,2% (2 élus) et Demokratichna Bulgaria (PPE) à 6,42% (1 élu). Les nationalistes de Volya tombent à 3,6% et l’extrême droite ATAKA à 1,08%, n’obtenant donc pas de représentation à Bruxelles.

Danemark : 13 députés (résultats définitifs)

Les libéraux de Venstre (ALDE) remportent finalement l’élection avec 23,5 % (3 élus) devant les sociaux-démocrates (S&D) à 21,5%, qui obtiennent également 3 élus. Les nationalistes du Parti populaire danois – Dansk Folkeparti O DF (ECR) sont relégués à la cinquième place avec 10,7% (1 élu), alors qu’ils avaient fait la course en tête en 2014. Le parti socialiste SF (Verts) arrive à 13,2% (2 élus). Le Parti social libéral Radikale Venstre (ALDE), auquel appartient la commissaire européenne et tête de liste ALDE Margrethe Vestager, atteint 10,1% (2 élus). Suivi du Parti populaire conservateur (PPE) à 6,2% (1 élu) et de la liste de l’Unité regroupant la gauche radicale Ø (GUE), à 5,5% (1 élu).

Slovaquie : 13 députés (résultats définitifs)

L’alliance pro-européenne PS Progresívne Slovensko + Spolu občianska demokracia (démocratie civique) obtient 20,11% des suffrages, soit deux sièges pour l’ALDE et deux pour l’EPP. Le parti social-démocrate (Smer-S&D) au pouvoir se place en deuxième position à 15,72% et trois sièges. Derrière lui, le parti d’extrême droite ĽSNS ‘Notre slovaquie’ de Marian Kotleba (NI) à 12%. Le parti chrétien démocrate KDH (PPE) à 9,69% fait quasi jeu égal avec le parti conservateur euro sceptique Sloboda a Solidarita SaS (liberté et solidarité) de Richard Sulik (ECR) à 9,62%. Le parti anti-corruption OĽaNO – Obyčajní Ľudia (peuple ordinaire) (affilié à ECR) passe tout juste la barre des 5% nécessaires pour avoir un élu. En revanche, le Parti de la communauté hongroise SMK (PPE) reste en dessous du seuil, comme le Parti national slovaque SNS (ENF). Soit 3 sièges PPE, 3 S&D, 3 ECR, 2 ALDE et 2 Autres.

Finlande : 13 députés (résultats définitifs)

La coalition nationale Kansallinen Kokoomus (PPE), avec 20,8% (3 élus), prend finalement la tête devant la ligue Verte VIHR qui décroche la deuxième place avec 16% (contre 9,3% en 2014) et 2 élus. Le SDP est relégué à la troisième place à 14,6% (2 élus), devançant de peu les Vrais Finlandais PS (ECR) à la quatrième place, à 13,8% (2 élus). Le parti du centre finlandais (ALDE) suit de près à 13,5 % (2 élus) mais chute de 5 points par rapport à 2014. L’Alliance des gauches VAS (GUE) redescend à 6,9% (1 élu). Le Parti populaire suédois RKP (ALDE) perce à 6,3 % (1 élu), les Chrétiens-démocrates KD (PPE) tombent à 4,9 % et n’obtiennent pas d’élu.

Irlande : 11 députés (estimations)

Le parti Fine Gael (membre du PPE) obtient 29% des voix, soit 7 points de plus qu’en 2014, ce qui lui permet d’envoyer 4 députés au Parlement européen. La surprise vient du score du Fianna Fail (membre de ALDE) avec 15% (2 élus), score deux fois moins élevé que ce que les sondages prévoyaient, et inférieur de 7 points à 2014. Autre surprise, le bond des Verts à 15%, tout comme les Indépendants. Ils auront chacun 2 sièges au Parlement. Sinn Fein (membre de la GUE/NGL) obtient 13% (2 sièges) et le parti travailliste du Labour (membre du S&D) s’effondre à 3,5%, n’obtenant ainsi aucun siège.

Croatie : 11 députés (résultats définitifs)

Le parti gouvernemental HDZ (PPE) fait moins bien que prévu, avec seulement 22,72% des voix. Il enverra donc seulement quatre députés à Bruxelles, un de moins que pour la législature qui prend fin. Le SDP grignote quelques voix pour atteindre 18,71% et 3 sièges (+1 par rapport à 2014). Le reste des votes est très fragmenté, avec une pléthore de voix (plus de 26%) éparpillées entre des petits partis. Le parti eurosceptique Živi zid (EFDD) à 5,66% n’obtient pas les résultats espérés, réalisant un score deux fois moins élevé que les sondages prédisaient. La coalition des conservateurs Hrv. Suverenisti (ECR) obtient 8,52%, soit 1 siège. La coalition des libéraux démocrates Coal AMS (ALDE) tombe à 5,19%, et n’obtient qu’un seul siège (contre 2 en 2014).

Lituanie : 11 députés (résultats provisoires)

Les démocrates chrétiens de l’Union de la Patrie TS/LKD (PPE) terminent la course en tête (19,67%), mais avec une avance réduite sur les socialistes du LSDP (S&D) à 15,93% et les Verts et paysans du LVŽS  qui finissent à 12,6%. Chacun obtient 2 sièges. Les cinq autres sièges se répartissent un par un, entre le parti du travail DP (9%), le centre droit du Mouvement libéral LRLS (6,55%), tous deux ALDE, et le VKM-AMT (6,45%) (Autre) et la minorité polonaise de Lituanie du LLRA-KŠS (ECR) (5,54%).

Lettonie : 8 députés (résultats provisoires)

Les socio-démocrates de Saskana terminent finalement deuxième à 17,45% (2 élus), derrière le centre droit Jaunā Vienotība (PPE) à 26,24% (2 élus). La droite conservatrice de Nacionālā Apvienība (ECR) est troisième à 16,40% (2 élus). La coalition d’Attistibai Par (Autres), 12,42% (1 élu) et LKS 6,24% (1 élu).

Slovénie : 8 députés (résultats provisoires)

La coalition SDS-SLS (PPE) des chrétiens démocrates termine au final en tête et récupère 3 députés. Les socio-démocrates du Socialni Demokrati (SD/S&D) font une très forte remontée à la deuxième place, à 18,65% (2 élus). Passant devant les libéraux de Lista Marjana Šarca (ALDE), à 15;58% (2 élus). Le centre droit NSi (PPE) à 11,06% obtient le dernier siège. Laissant la Gauche Levica (L/GUE) pourtant remontée à 6,34%  sans élu.

Chypre : 6 députés (résultats définitifs)

Le parti du rassemblement démocratique DISY (PPE) est en tête à 29,2% (2 sièges), devant la gauche avec le aprti progressif des travailleurs AKEL (GUE) à 27,49% (2 sièges). Les socio-démocrates DIKO (11,90%) et EDEK (10,58%), membres du S&D, obtiennent chacun un siège. Les nationalistes d’ELAM poussent à 8,25% mais cela ne leur suffit pas pour décrocher un siège.

Malte : 6 députés (résultats provisoires)

Les socialistes du Parti travailliste (PL) obtiennent 54,29% des voix et font mieux qu’en 2014. Ils reprendraient un siège (pour un total de quatre) aux chrétiens démocrates du Parti nationaliste (PPE), qui fait lui moins bien qu’en 2014, avec 37,90% des voix et obtient les 2 autres élus.

Estonie : 6 députés (résultats définitifs)

Les deux partis du centre (ALDE) font recette : le parti de la réforme RE termine premier à 26,2 % (2 élus), et le parti du centre KE du Premier ministre sortant Juri Ratas finit troisième, à 14,4% (1 élu). Entre les deux, le parti social-démocrate (S&D) termine à 23,3% (2 élus). Le dernier élu provient des eurosceptiques du parti populaire conservateur EKRE (Autres) à 12,7%, qui ne confirment donc pas leur position de second parti conquis lors des dernières élections générales.

Luxembourg : 6 députés (résultats provisoires)

Le Parti démocratique (ALDE) termine premier d’une courte tête, à 21,44%, devant le Parti populaire chrétien-social CSV/PCS (PPE) à 21,1%. Chacun récupère 2 députés. Un de moins pour le PPE, un de plus pour ALDE par rapport à 2014. Les deux autres sièges se répartissent entre les Verts (18,91%) et le Parti ouvrier socialiste luxembourgeois (S&D) qui obtient 12,19%. Comme lors du précédent mandat.

(Emmanuelle Stroesser)

NB : la répartition des élus selon les groupes est susceptible d’évoluer car les partis ont été reclassés dans les groupes auxquels ils appartenaient dans l’ancien Parlement.

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Elections 2019 : la bagarre des groupes a commencé !

Bruxelles2 Blog - Sun, 26/05/2019 - 14:17

(B2, au Parlement à Bruxelles) Après avoir salué à l’unanimité le taux inédit de participation à ces élections, les différents groupes politiques et têtes de liste ont annoncé leur stratégie pour les jours et mois à venir. Au cœur des préoccupations : les coalitions à venir au sein d’un Parlement éclaté

Intervention de Ska Keller au cours de la soirée électorale, au Parlement européen à Bruxelles, lundi 27 mai (B2 / Hélène Court-Fortunaz)

18h30 : première réaction enflammée des Verts

Dès 18h30 et l’annonce des premières estimations, les Verts tiennent un briefing victorieux dans une salle surchauffée aux couleurs du parti. La co-présidente, Ska Keller, dont le discours est ponctué d’applaudissements enthousiastes, annonce une longue soirée et « une grande célébration » en perspective. D’autant plus que l’Allemagne, dont elle est originaire, enregistre « les meilleurs résultats jamais obtenus pour les Verts au niveau national, ce qui devrait faire doubler le nombre de députés européens ! »

20h30 : ALDE, le nouveau « centre pro-Européen et réformiste »

« L’Europe est de retour et l’Europe est populaire », se réjouit le Belge Guy Verhofstadt, président sortant du groupe ALDE au Parlement européen, évidemment galvanisé par la perspective d’un groupe d’une centaine de députés. « Aujourd’hui, il existe un centre pro-Européen et réformiste » assure-t-il. Demain, « ces 100 sièges et ce nouveau groupe seront cruciaux car, pour la première fois en 40 ans, les deux grands partis – socialistes et conservateurs – n’auront plus de majorité. Aucune majorité solide pro-européenne n’est plus possible sans le nouveau centre, des partis réformistes aux vues similaires ». Pragmatique, il prédit : « ces changements appellent un candidat à la présidence de la Commission capable de constituer une majorité au-delà des lignes de partis. »

21h30 : signal sur le climat et portes ouvertes pour la GUE

Gaby Zimmer, présidente sortante de la GUE, préfère voir le verre à moitié rempli avec le bon taux de participation, qu’elle salue. C’est, pour elle, surtout « la jeune génération (qui) a amené le changement » : elle « a fait de ces élections des élections sur le climat. La grande coalition qui a dominé les institutions pendant des années a été refusée. Il faut prendre au sérieux ce signal. » Elle termine en « ouvrant les portes pour des alliances » pour forger le prochain groupe parlementaire.

21h35 : les conservateurs résisteront à l’extrême droite

« Peut-être que nous ne resterons pas troisième, mais nous n’accepterons pas les extrémistes de droite simplement pour avoir un groupe plus important » garantit l’eurodéputé allemand Hans-Olaf Henkel (ECR), rejetant la perspective « d’intégrer des extrémistes allemands dans notre groupe ».

21h45 : la responsabilité du PPE

La Néerlandaise Esther de Lange s’exprime la première au nom du PPE dans l’hémicycle transformé en salle de presse. Son message au centre est direct : « Nous devrons travailler à partir du centre pour trouver une majorité. Le PPE veut renforcer le centre ». Car bien qu’il ait perdu des sièges, le PPE a de « bonnes chances de devenir le groupe le plus important. Cela nous donne la responsabilité d’entamer des négociations et de prendre les devants. »

21h50 : les socialistes en campagne pour la Commission européenne

L’Allemand Udo Bullmann, président du groupe S&D, place le candidat du groupe, Frans Timmermans, pour la présidence de la Commission européenne, unique sujet au cœur de la réunion du Conseil européen mardi (28 mai). « Nous voyons ce soir que le PPE n’a plus le résultat ni la force politique. Ils ne peuvent plus prétendre définir qui sera le prochain président. Nous avons besoin d’une nouvelle coalition » analyse-t-il. « Notre candidat principal utilisera les objectifs de développement durable de l’ONU comme une feuille de route pour sa politique lorsqu’il deviendra le nouveau président de la Commission » .

00h20 :  le PPE défend le Spitzenkandidat 

Alors que les centristes de l’ALDE rejettent le système du Spitzenkandidat, Manfred Weber, Spitzenkandidat pour les chrétiens démocrates du PPE, demande au Parlement de confirmer le choix de cette méthode pour désigner le futur président(e) de la Commission européenne. Quant à la force du PPE, elle reste pour lui établie : « Si les gens prennent le Parlement au sérieux, le Conseil devrait également le prendre au sérieux. Les partis doivent respecter qui est le numéro 1, 2, 3. Dans notre cas, je ne ressens pas une victoire puissante aujourd’hui, mais je suis heureux que nous ayons gagné ».

00h30 : Frans Timmermans tend la main aux rapprochements

« Nous pouvons voir que les progressistes produisent des résultats et que le nationalisme ne génère que des peurs et de la haine. Soyons aux côtés des progressistes au sein de ce Parlement et construisons un programme pour diriger l’UE pour les 30 prochaines années » réagit le Spitzenkandidat du S&D. Plus précis, il « voit une possibilité de majorité sans le PPE ».

00h40 : les Verts trancheront

« Nous avons fait campagne sur le changement climatique, la justice sociale et la primauté du droit. Nous indiquerons très clairement que tout président de la Commission devra être très clair sur ces sujets » indique Ska Keller.

(Coline Traverson et Hélène Court-Fortunaz, avec Leonor Hubaut et Emmanuelle Stroesser)

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(B2 Pro) Le retour des Britanniques au Parlement européen… avant leur départ. Le casse-tête expliqué

Bruxelles2 Blog - Sun, 26/05/2019 - 12:46
(B2 - exclusif) La participation, théoriquement fugace, des Britanniques au futur Parlement européen pose de sérieuses questions. Mais leur éventuel départ en pose tout autant. Comment cet intérim va s'organiser ? Que se passera-t-il à leur départ. Un petit casse-tête très politique Une obligation démocratique et constitutionnelle L'organisation d'élections européennes par les Britanniques est devenue […]

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Battlegroups. Des trous dans le planning

Bruxelles2 Blog - Sun, 26/05/2019 - 08:59

(B2 – exclusif) La force de réaction rapide de l’Union européenne continue de subir des avatars. Le dernier planning connu est riche d’enseignements. Les ‘trous’ ou faiblesses demeurent

Exercice de qualification du battlegroup de Visegrad en Pologne le 17 mai (crédit : Ministère polonais de la défense)

Les États membres répugnent toujours à s’engager pour tenir la permanence. Rappelons que selon la doctrine européenne, il est nécessaire d’avoir deux groupements tactiques 1500 (GT 1500) de permanence chaque semestre. L’objectif est loin d’être atteint.

Une permanence de façade début 2020

Ainsi, au premier semestre 2020, un seul groupement tactique 1500 (GT 1500 l’autre nom du battlegroup) sera d’astreinte : le Helbroc dirigé par la Grèce, avec la Bulgarie, la Roumanie, avec la participation de la Serbie et de l’Ukraine. Autant dire, vu les faiblesses financière et logistique des pays qui y participent, une disponibilité quasi zéro pour une intervention extérieure.

Des trous dans la raquette en 2021 et 2022

Pour les deux années suivantes, en 2021 et 2022, sur les huit ‘slots’ à remplir, deux seulement sont effectifs. L’un par l’Italie (au 2e semestre 2021), l’autre par l’Espagne (au 2e semestre 2022). C’est-à-dire un seul battlegroup de permanence. Aucun slot n’est rempli au 1er semestre 2021 et au 1er semestre 2022. Cela veut dire que la réponse rapide européenne n’existera pas. Sauf changement.

Certes cela parait loin. Mais traditionnellement c’est au moins avec un ou deux ans d’avance que les pays annoncent leur engagement. Il faut ensuite parfaire la composition de celui-ci avec les autres nations et commencer les entraînements et certifications qui s’étalent au moins sur neuf mois précédant la prise de fonction.

Visegrad et France de permanence à partir du 1er juillet

Enfin, dans l’immédiat, au second semestre 2019, deux battlegroups sont disponibles. Cela parait formidable. Mais quand on regarde dans le détail, on peut être assez inquiet. Le premier battlegroup est dirigé par le Visegrad, donc avec une profondeur d’action très limitée au plan géographique et tactique (pour être poli).

Le second est assumé entièrement par la France, sans aucun autre soutien. Ce qui le rend plus pointu, autonome et rapide d’action, mais ne répond plus au concept de bataillon multinational. Vu les capacités françaises déjà à flux tendus (les besoins au Sahel restant au plus haut notamment), son départ nécessiterait un très fort engagement politique, d’autant que traditionnellement désormais le système français d’alerte rapide (Guépard) se superpose au système européen. A moins que Paris ne profite de cette proximité pour « habiller » fort habilement une opération nationale en une opération européenne.

Ce qui serait déjà un succès pour cette force européenne en attente qui n’a jamais été employée depuis sa création en 2007, malgré les besoins et plusieurs sollicitations.

(Nicolas Gros-Verheyde)

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(B2 Pro) Un grenadier belge nouveau directeur d’opérations à l’état-major de l’UE

Bruxelles2 Blog - Fri, 24/05/2019 - 21:01
(B2) C'est un général belge qui devrait prendre le relais du général français Daniel Grammatico à la direction 'opérations' de l'état-major de l'Union européenne. Bart Laurent est un profil idoine car il a déjà commandé la mission de formation de l'armée malienne (EUTM Mali). Au titre de sa nouvelle fonction, il aura notamment en charge […]

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Libéraux, démocrates, et autres ‘Renaissance’, le groupe charnière

Bruxelles2 Blog - Fri, 24/05/2019 - 19:05

(B2) Au centre de l’hémicycle européen, les libéraux et démocrates veulent jouer le rôle principal pour forger de nouvelles majorités dans la future assemblée. Le pari suppose de réussir à élargir la famille au-delà de la seule République en marche côté français. Quitte à laisser tomber la pastille libérale pour insister sur les tendances progressistes et démocrates

La cohésion du parti se mesure au nombre de têtes de liste pour les Européennes. Pas moins de sept candidats principaux composent la ‘Team Europe’, dont la Danoise Margrethe Vestager, actuelle commissaire à la concurrence, qui se verrait bien première femme à présider la Commission européenne, ou l’Italienne Emma Bonino, une vraie passionnée de l’Europe, revenue en politique après un cancer qui a failli l’emporter.

Des bases (plus ou moins) solides

Au Danemark, les assises sont relativement stables. A peine bousculés par les socio-démocrates, les libéraux de Venstre (V/ALDE), membres de la coalition au pouvoir, assurent une deuxième position (autour de 18 % des intentions de vote). Le Parti social libéral Radikale Venstre (B/ALDE), plutôt centre gauche, auquel appartient Margrethe Vestager, reste à un à score très modeste (6%), mais équivalent à 2014. Les deux partis devraient donc au moins conserver respectivement deux sièges et un siège.

Des hauts…

« A strong C’s is a strong ALDE ! » proclamait le président du Parti de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates pour l’Europe (ALDE), Hans van Baalen, fin avril, ravi de saluer la progression de Ciudadanos aux législatives anticipées en Espagne. Le parti centriste espagnol pourrait multiplier par cinq son nombre d’élus, passant de deux à la dizaine. Et ainsi participer à gonfler les effectifs du groupe des libéraux démocrates. Sourires également de rigueur en Allemagne. Le parti libéral allemand (FDP) remporterait entre 7 à 8% des voix selon les sondages. Relativement faible mais constant depuis le début de la campagne. C’est surtout deux fois mieux qu’en 2014. Les libéraux autrichiens de NEOS devaient eux également dépasser leur score de 2014.

Mais aussi des bas

En Italie, c’est l’ancienne commissaire à l’aide humanitaire Emma Bonino (parti Radical) qui tient la tête de liste de Più Europa, une coalition de centre gauche de plusieurs partis dont le parti socialiste et le parti républicain. Mais, selon les sondages, elle frôle le seuil de 4% et risque donc de ne pas envoyer d’élus.

En Belgique, les libéraux flamands d’Open VLD, et son médiatique leader, Guy Verhofstadt, président sortant du groupe au Parlement européen, semblent en recul par rapport à 2014, victimes de la poussée de l’extrême droite comme des Verts en Flandre. Tandis qu’en Wallonie, l’alter ego libéral Mouvement réformateur tient sa ligne.

Le parti du centre moderne SMC, en Slovénie, avec la commissaire (au transport) Violeta Bulc tête de liste de la « Team Europe », n’est lui pas crédité d’assez de voix pour espérer un élu. En Finlande, le centre (KESK) perdrait des voix et un député. En Hongrie, le parti Momentum Mozgalom frôle la barre de seuil des 5%.

L’émergence d’un nouveau groupe

Tous les regards sont donc tournés vers la France et la liste ‘Renaissance’ portée par La République en marche (LREM), le parti du président français Emmanuel Macron. Son appel à l’émergence d’un nouveau groupe au centre de l’échiquier, pro européen bien sûr, pour succéder au groupe ALDE actuel a été reçu avec espérance. Mais cela suppose d’aller piocher à gauche et à droite. La moisson est pour l’instant faible si ce n’est quelques ralliements individuels que n’ont pas encore confirmé les partis.

Un élargissement à gauche : des tentatives bien floues

Certes le premier ministre socialiste, Antonio Costa, a apporté son soutien, le 11 mai, dans un tweet, au président français à une Europe progressiste, appelant le 20 mai, sur le perron de l’Elysée, « à une grande coalition des démocrates et progressistes » au niveau européen. Mais une alliance ne signifie pas une fusion. Et rien ne dit encore que les huit députés socialistes portugais (selon les sondages) quitteront le groupe S&D. Loin de là. De même l’ancien chef de gouvernement italien Matteo Renzi a apporté son soutien « à son ami Macron ». Mais cela signifie-t-il que son parti démocrate ralliera le nouveau groupe. Ce n’est pas impossible. Le parti démocrate a toujours hésité entre le groupe des socialistes et celui des libéraux et démocrates. Mais tous les députés italiens, notamment ceux issus de la gauche, franchiront-ils le pas ? Là encore les pistes sont brouillées.

(Emmanuelle Stroesser)

Lire notre dossier sur les élections : N°67. Élections européennes 2019 (V6)

Retrouvez nos analyses des groupes politiques :

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(B2 Pro) L’OTAN actualise sa stratégie militaire

Bruxelles2 Blog - Fri, 24/05/2019 - 17:20
(B2) Réunis à Bruxelles, mercredi 22 mai, les chefs d’état-major de la défense des États membres de l’OTAN ont adopté une nouvelle stratégie militaire. L'occasion pour l'Alliance d'approfondir son évolution face au contexte sécuritaire plus complexe La journée a commencé par un échange avec Jens Stoltenberg sur les défis stratégiques de l'Alliance. Le général Graziano, […]

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