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(B2) 25 hélicoptères de six pays et avions sont mobilisés jusqu’au 1er sur la base aérienne de Náměšť nad Oslavou (République Tchèque)
Un hélicoptère belge NH 90 version marine (crédit : MOD Belgique)Environ 600 militaires de six pays – Allemagne, Belgique, République tchèque, Hongrie, Pologne et Slovénie – participent à Dark Blade 2019‘ Exercice qui s’intègre dans le programme de l’agence européenne de la défense (EDA) dédié au renforcement de la composante ‘hélico’, cumulant formations et mises à jour techniques.
25 hélicos de différentes sortes
Coté matériel, cela va être diversifié. On retrouve naturellement quelques appareils de fabrication russe : 4 hélicos Mi-24/35 et 4 Mi-171Š tchèques, ainsi que 3 hélicos Mi-24 et 2 Mi-17 hongrois. On trouve également 1 W-3 AE Sokol polonais, 3 hélicoptères lourds Sikorsky CH-53 Stallion allemands, 1 Eurocopter AS532 Cougar et 1 Bell 412 slovènes. Les hélicoptères de fabrication russe sont particulièrement fournis dans les armées du groupe de Visegrad. Les Belges participent avec six hélicoptères : trois appareils Agusta A109 de la 17e Escadrille et trois hélicoptères Caiman de la 18e Escadrille NH90 TTH.
Au coeur du dispositif : le concept COMAO
L’objectif de l’exercice reste simple : améliorer l’interopérabilité tactique entre les unités d’hélicoptères en utilisant le concept COMAO (Composite Air Operations) et permettre aux équipages de pratiquer des opérations dans divers environnements, en essayant de reproduire au mieux « les conditions difficiles » auxquelles les forces participantes peuvent être confrontées lors du déploiement sur un théâtre d’opérations. Au menu, vols à basse altitude ou en formation, tirs réels et participation des forces spéciales des troupes, tir au canon, recours aux moyens de guerre électroniques au sol, …
Des missions de jour et de nuit
Les équipages vont effectuer des missions COMAO de jour et de nuit de nature très diverse : des missions d’assaut aérien (AA) à de la récupération du personnel (PR), en passant par des missions d’interdiction aérienne (AI), de transport aérien (AT), de soutien aérien rapproché (CAS), de vols de nuit (avec ou sans NVG) et d’autres missions au niveau tactique. Des forces d’opérations spéciales participeront à l’exercice permettant de s’exercer à des opérations d’infiltration, en territoire ennemi, ou d’exfiltration.
Un corps d’instructeurs
Six instructeurs d’Autriche, de Suède et du Royaume-Uni formés au cours HTIC (Helicopter Tactics Instructors Course) de l’agence européenne de défense, accompagnés de certains instructeurs des Pays-Bas formés au cours d’instructeur néerlandais d’instructeurs d’armes par hélicoptère, assureront l’équipe de ‘mentors’, chargée de soutenir les équipages multinationaux. Une équipe d’instructeurs en chef de l’agence européenne de défense gérera et supervisera l’équipe de mentors afin de tirer le meilleur profit des techniques et exercices précédents (CTH, CTIC, planification COMAO et cours GE).
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) Quoi de mieux qu’une chansonnette à l’italienne avec un bello ragazzo et son alter ego féminine aux cheveux rouges flamboyants… Cela fait fureur. Et même Federica Mogherini, la Haute représentante de l’UE, trouve cela : « Geniale!!! »
Bon week-end
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Cet article (B2 Pro) Pas de dommages et intérêts pour trois entreprises iraniennes mises sous sanctions par l’UE est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Mois après mois, les résultats tombent. Quand ils ont le choix, certains Européens préfèrent acheter américain plutôt qu’européen. Pourquoi ?
Coastal Ranger Commando en exercice au large de la Norvège (crédit : Mission US à l’OTAN)Un achat de défense n’est pas uniquement un achat
En matière de défense, un pays n’achète pas seulement un matériel, il répond à une histoire — tradition maritime, terrestre, etc. —, une géopolitique intérieure — neutralité, non aligné, aligné, autonome —, une affirmation de soi — volonté de prouver au peuple, à ses voisins sa puissance —, un contexte géopolitique — proximité ou non d’adversaires ressentis ou réelle —. La volonté d’avoir une autonomie d’équipements, ou non, découle de tous ces facteurs.
La meilleure défense face à un adversaire …
Face à la Russie, nombre de pays européens estiment que la meilleure défense reste les États-Unis. Il ne s’agit donc pas de desserrer les liens qui existent avec les USA, mais de les resserrer. Et le meilleur moyen reste alors les achats d’équipement, qui solidifient de façon claire ce lien euro-atlantique.
La duplicité de l’appel à dépenser plus
C’est toute la duplicité de l’appel à dépenser davantage pour la défense. Appel largement soutenu par les Américains. Au-delà de l’objectif, justifié, de partage du fardeau entre Européens et Américains, la pression a un objectif purement économique : favoriser l’industrie américaine qui est la seule à répondre à la fois aux objectifs industriel (les matériels), opérationnel (l’interopérabilité), économique (le moins disant) et politique.
La panoplie complète des Américains
La fourniture des équipements militaires s’accompagne de la logistique, des armements et de la formation. Un ‘package’ ordinaire pour ce type d’armements. Mais les Américains ont une panoplie beaucoup plus complète, qui va de l’outil de financement à crédit au soutien logistique dans les opérations extérieures, en passant par la présence de troupes ou de matériels dans les pays concernés, destinés à les rassurer face à des voisins inquiétants, un forcing permanent de leurs politiques, sans oublier l’accueil de jeunes ou moins jeunes officiers ou sous-officiers stagiaires dans leurs écoles.
Un effort notable américain de formation
Rien que pour la Roumanie, par exemple, pays qui préside actuellement aux destinées de l’Union européenne, ce sont 700 officiers qui franchissent le seuil d’une des écoles militaires US, des écoles de guerre réputées aux simples écoles de gardes nationaux. Cela forge des réflexes, une culture commune, des camaraderies, une solidarité… et l’habitude d’utiliser certains matériels. Peu étonnant ensuite que chacun soit convaincu dans l’armée roumaine qu’il faille acheter ces équipements.
Une réflexion à engager
Si les Européens veulent un tant soit peu défendre leurs équipements, il va falloir réfléchir sérieusement à se doter de ces cinq outils : les échanges et l’accueil dans les écoles européennes — l’Erasmus militaire prôné dans la fin des années 2000 est un peu tombé dans l’oubli (1) —, le financement croisé, la présence dans les pays (qui ne soit pas dispersée).
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Erasmus militaire, premier bilan à pas comptés
Lire aussi notre dossier N°71. Réfléchir à l’Europe de la défense demain
Cet article Pourquoi les Européens n’arrivent pas à convaincre lors de l’achat d’équipements militaires est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (17.05.2019). Confidentiels (IEI Norvège. COPS Bulgarie, Voyage USA, agenda. Hamas recours. Chef de la RACC). PESC (Weber). Opérations (EUTM Mali et Slovénie. Djibouti et Italie, EUFOR Altea changement). Défense (KDNS Rheinmetall, Royaume-Uni budget et radars. Portugal F-16). Diplomatie (Yemen paix. Venezuela intimidations. Soudan paix. UE-Asie centrale. UE-Myanmar). Voisinage (Tunisie rapport annuel). Sécurité (Irak-Allemagne combattants étrangers. Contenu en ligne appel de Christchurch, Etias). Pouvoirs (relations Macron-Merkel). Elections-Commission 2019 (Merkel, Kurz-Weber. Sondages Irlande et Lettonie) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Sciences Po Saint-Germain (En Laye) et l’Académie du Renseignement ont lancé lundi (13 mai) un nouveau diplôme sur le renseignement et les menaces globales (DIREM). Il vise à former une vingtaine d’étudiants « sur la réalité des menaces sécuritaires et les modalités de prévention et de lutte contre ces menaces et s’adresse aussi bien à des étudiants en formation initiale (Bac+4) que des professionnels du renseignement en formation continue ». Renseignements
Cet article Un diplôme sur le renseignement lancé est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Faute de présence maritime, l’embargo sur les armes en Libye reste théorique est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Alerte : les 28 répondent aux Américains est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Le manque de progrès de la Force conjointe du G5 Sahel remarqué à l’ONU est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Le Gama’a al-Islamiyya (groupe islamique) égyptien réussit à faire condamner l’UE. Son inscription sur liste noire jugée illégale est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Un patrouilleur finlandais déployé dans le cadre de l’opération européenne Posidon au large de la Grèce a repéré un navire suspect au large de l’Ile de Kos : un yacht de luxe avec 22 migrants à bord. Les passeurs ont fui à bord de jets skis. Les autorités grecques sont saisies. Les migrants ont été transbordés à terre, indique l’agence Frontex.
(crédit : corps garde-côtes finlandais)Cet article Des migrants récupérés à bord d’un yacht de luxe au large de Kos est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Réfugiés : le principe du non-refoulement en cas de persécution est sacré est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) N°71. Réfléchir à l’Europe de la défense de demain est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) L’Union européenne met en place un cadre de sanctions contre les cyberattaques venues de l’étranger est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) La pression américaine très visible sur les Européens ces derniers jours a échoué sur deux sujets clés : l’accord sur le nucléaire iranien et la défense européenne. Les Européens ont refusé de plier. Mike Pompeo est reparti les mains vides. La diplomatie US mise en échec par les Européens. Fait assez rare pour être remarqué
Jusqu’à quand les Européens arriveront à rester ainsi unis ? C’est une question qu’on peut se poser. Chacun sait bien que la machine de guerre américaine est implacable, multipliant les alliances à revers, cherchant à diviser le continent européen, montant les États membres les uns contre les autres. De façon étonnante, malgré le Brexit, les divergences et les divisions politiques intenses entre les pays membres, les Européens jouent plus ou moins groupés. C’est un phénomène nouveau qu’il convient de suivre avec attention. La bataille n’est pas terminée.
Premier dossier : l’Iran
Soyons clairs. C’est une petite humiliation diplomatique que s’est vu infliger le ministre américain des Affaires étrangères Mike Pompeo. Venu de façon impromptue à Bruxelles pour rencontrer ses homologues européens, il espérait en ressortir avec une photo des E3 (France, Allemagne, Royaume-Uni) le saluant de concert. Histoire de pouvoir justifier d’une communauté de vues entre Européens et Américains sur le dossier sensible du nucléaire iranien. Il en a été pour ses frais.
Mike Pompeo a dû rencontrer séparément chacun des ministres. Sans photo à l’appui. Il en a été réduit, après un détour par l’OTAN, à revenir saluer la Haute représentante de l’UE pour obtenir — cette fois photo à l’appui — une poignée de main de la chef de la diplomatie européenne. Une politesse plutôt qu’une reddition.
NB : Même si les deux bords de l’Atlantique partagent une certaine communauté de vues sur le danger iranien au plan régional ou balistique (Paris étant plus proche de Washington sur ce point que Berlin), ils divergent totalement sur la manière d’arriver à leurs fins. Les États-Unis ont rompu l’accord international pour faire pression. Les Européens considèrent que les Iraniens respectent le ‘deal’ et qu’il faut plutôt continuer le dialogue avec eux pour les amener à négocier d’autres points.
Deuxième dossier : la défense européenne
Dans la suite directe des pressions en tout genre exercées par les Américains tant sur les députés européens que sur les commissaires ou les États membres (lire : Les États-Unis déclenchent une opération de lobbying pour miner le Fonds européen de défense), deux sous-secrétaires (Défense et Affaires étrangères) se sont fendus d’une bafouille comminatoire à la Haute représentante de l’UE Federica Mogherini, avec copie au président du Parlement européen Antonio Tajani et au vice-président de la Commission Jyrki Katainen.
Une lettre en forme d’ultimatum et de menaces en tous genres. Objet de leur courroux : principalement, le Fonds européen de défense (FEDef) accusé de favoriser la base industrielle européenne. Les Américains veulent que leurs entreprises soient traitées d’égal à égal et recevoir, eux aussi, des financements européens. La coopération structurée européenne (PESCO) est également dans le viseur, les Américains estimant que l’ouverture aux pays tiers (entendez les États-Unis ou le Royaume-Uni) est trop ‘exceptionnelle’ et soumise à plusieurs conditions. Les Américains veulent entrer dans la place comme acteur privilégié sans l’épée de Damoclès du droit de veto (lire : Les États-Unis tancent les Européens sur leurs initiatives de défense. La lettre américaine décryptée (V2)).
Un délai jusqu’au 10 juin est ainsi laissé aux Européens pour répondre avec injonction de modifier la législation européenne, sous peine d’entacher gravement le pacte OTAN-UE… On tremble déjà. Plus concrètement, la pression s’exerce sur les entreprises : toute entreprise qui recevrait un financement européen s’exposerait à se voir fermer les marchés américains si elle respectait intégralement les dispositions (notamment sur la propriété intellectuelle). En clair, une menace très concrète de mesures de rétorsion.
Là encore, les Européens ne se sont pas laissés démonter et s’apprêtent à renvoyer une réponse très polie aux Américains… mais très ferme.
Commentaire : Un double jeu américain très agaçant
Les États-Unis mènent sur la question de la défense européenne un double jeu. Washington, Donald Trump en tête, tempête sur tous les tons, se plaignant de supporter tout le fardeau de la défense du continent, raillant le manque d’investissement matériel et financier des Européens. Et quand les Européens se prennent en main, décident de mettre en place des instruments pour y remédier, les Américains jouent à la vierge indignée, à l’atteinte au libre marché et aux accords euro-atlantiques.
Les Américains sont plutôt mal venus pour donner des leçons aux Européens sur ce point. Le marché européen de la défense est on ne peut plus ouvert, tandis que les Américains ont bordé leur marché de différentes protections en tous sens : marchés réservés aux firmes US, clause ITAR de réserve technologique à l’export, etc. (lire : Le protectionnisme en matière de défense ? Les Etats-Unis le pratiquent avec talent… et efficacité). De plus, ces initiatives ne menacent en rien la coopération UE-OTAN, et ne la dupliquent pas. Au contraire, elles vont permettre de nourrir cette coopération avec des capacités nouvelles et des financements complémentaires…
Washington réclame en fait d’avoir un plein pouvoir de décision, à égalité, avec les membres de l’Union européenne, sans payer un kopeck. Or, il y a un petit problème : les États-Unis, membre fondateur et primordial de l’OTAN, ne sont pas membres de l’Union européenne, et ne le seront jamais. Le départ britannique aidant, ils se rendent compte que leur compagnon, et fidèle allié de toujours, cherche à s’émanciper et voler de ses propres ailes. Ce qu’ils n’acceptent pas. Les Américains ont un problème : « ils ne parviennent pas à concevoir qu’on puisse avoir un pilier européen par nous mêmes » a confié, fort justement, un diplomate à B2.
De fait, on peut se demander si derrière cet intérêt empressé sur les initiatives européennes de défense, « il n’y a pas d’autres intérêts en jeu, d’ordre plus industriel et commercial » que politiques. Les Américains ont ainsi surtout peur de voir s’échapper un marché captif… comme lors de la création d’Airbus qui a permis l’émergence d’un géant mondial, à même de tailler des croupières à Boeing.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Un pas de deux symbolique
On peut regarder sur les images prises par le service audiovisuel du Conseil, cet admirable pas de deux de la chef de la diplomatie européenne, indiquant le chemin à Mike Pompeo, puis rebroussant le chemin, dans un demi-tour droite digne des plus beaux pas de danse, pour lui indiquer le sens contraire… Mike Pompeo étant obligé de suivre la direction donnée par les Européens (à partir de la 20e seconde). Certains ont dû rire sous cape… de ce pas de deux symbolique.
http://www.bruxelles2.eu/wp-content/uploads/2019/05/pompeomogherini-affetr-iran-poigneemain@ue190213.mp4Cet article Mike Pompeo se prend une veste à Bruxelles. Les Européens résistent au lobbying US. Jusqu’à quand ? est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Focus sur le conseil des Affaires étrangères (13 mai 2019) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.