(B2) C’est le calcul fait par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières, lors d’un point presse, mercredi (12 juin), un an après l’arrêt de l’Aquarius, navire affrété par SOS pour des sauvetages de migrants en Méditerranée.
Les ONG dénoncent les « blocages de navires » en Méditerranée centrale qui « sont devenus la nouvelle ‘norme’, avec plus de 18 incidents publiquement documentés (absence d’autorisation de débarquement dans un port sûr durant plusieurs heures voire plusieurs jours) ».
(Emmanuelle Stroesser)
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(B2) Le premier cours sur le TCCC (Tactical Combat Casualty Care) pour le personnel soignant spécialisé s’est terminé le 22 mai au centre de formation du général Dhagabadan (GDTC) à Mogadiscio.
(crédit : EUTM Somalia)Cette formation de quatorze jours a réuni dix soldats de l’armée nationale somalienne, dont une femme, du 62e battalion medical Xooga.
Le principal objectif de ce cours, mêlant séances théoriques et pratiques, préparé par le conseiller médical d’EUTM Somalia était de former des médecins militaires aptes à intervenir en premiers secours lors d’opérations ou de situations critiques.
Les diplômes ont été remis en présence du colonel Mohamed Hassan Buney, responsable de la formation du centre de formation, côté somalien, et du colonel Ricci, chef de l’équipe de conseil d’EUTM Somalia, côté européen.
(NGV)
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Cet article (B2 Pro) Les produits issus de ‘colonies israéliennes’ dans les territoires occupés doivent être étiquetés en ce sens est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Venez rejoindre notre équipe de rédaction. B2 offre à un ou une jeun(e) étudiant(e) la possibilité d’effectuer un stage dans son équipe, au cœur des institutions européennes et de la géopolitique. Démarrage du stage : septembre ou octobre 2019. Durée : 3 à 5 ou 6 mois.
Tout renseignement ici
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Cet article (B2 Pro) Les missions d’EUPOL Copps et EUBAM Rafah prolongées, mais recentrées sur des missions de conseil stratégique est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Un nouveau commandant de force à EUNAVFOR Med. Bon connaisseur de l’opération Sophia est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (12.06.2019). Confidentiels (EDIDP Papier, COPS Malte, Albanie-Macédoine feu orange). Défense (Israël Horizon 2020). Diplomatie (Moyen-Orient H.Maas. Ossétie du Sud élections. UE-Russie gaz. Russie liberté de la presse. Kazakhstan présidentielle). Voisinage (Kosovo taxe). Aides (Sahel). Sécurité (Interopérabilité EU-Lisa. Espagne-Maroc frontière). Commission 2019 (Dombrovskis, Cretu) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) L’avocat général français Yves Bot a quitté l’univers du droit, des traités et des jurisprudences. Son décès a été confirmé à Paris et à Luxembourg. Un grand magistrat
Yves Bot lors de la lecture de conclusions (crédit : CJUE 2015 – archives B2)Il avait accepté de recevoir B2 pour expliquer son rôle dans l’enceinte européenne. Lire l’avocat général, à l’avant garde de la jurisprudence.
Un ardent Européen
Yves Bot « a été un fervent partisan du parquet européen, déployant une volonté sans faille dans la promotion de l’Europe de la Justice. La France perd un très grand magistrat » a indiqué la ministre française de la Justice Nicole Belloubet dans un communiqué publié dimanche soir. « Il a marqué des générations de magistrats par son professionnalisme toujours teinté d’humour, sa capacité à traiter les situations les plus complexes avec sérénité et un sang-froid rassurant qu’il savait conserver en toutes circonstances. » « Ardent défenseur des valeurs de l’Union, M. Bot a œuvré tout au long de sa carrière pour une justice empreinte d’humanité et proche du citoyen » a indiqué de son côté la Cour de justice dans un communiqué publié mardi (11 juin).
Un expert des dossiers sensibles
Pendant plus de douze ans, avocat général à la Cour de justice de l’UE, le magistrat français a marqué de son sceau plusieurs arrêts dans les domaines les plus sensibles et les plus politiques. Nous en avons été le témoin régulier. Il a ainsi donné son interprétation du droit européen sur le mécanisme de Dublin, l’inscription sur la liste noire des organisations terroristes des Tigres du Tamoul, et plus généralement sur les listes noires de terroristes, sur l’exemption « sécurité » dans les marchés publics passés pour les forces de sécurité intérieure (carabinieri), sur les accords de transfert de pirates dans l’Océan indien, ou le statut du chef de l’État quand il circule dans un autre pays (affaire slovaque-hongroise) (*).
Yves Bot avait démarré sa carrière comme substitut au parquet du Mans en 1974 (poste qu’il a exercé jusqu’en 1982 comme premier substitut). Il sera ensuite procureur de la République à Nanterre (1995) puis à Paris auprès du TGI (2002) et procureur général à la Cour d’appel (2004). Il était devenu avocat général à la Cour de justice le 7 octobre 2006.
(NGV)
(*) Articles paru sur B2 Pro
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Cet article (B2 Pro) Les nouvelles têtes du gouvernement finlandais est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Une opération de recherche et de sauvetage importante a été menée ce mardi (11 juin) au large de l’île de Lesbos en Grèce pour venir au secours d’un bateau de migrants et réfugiés parti de Ayvalik en Turquie
Au petit matin
C’est un navire de patrouille de la maréchaussée néerlandaise, participant à l’opération Poséidon (1), qui a repéré au petit matin vers 6h45, un bateau pneumatique chaviré au nord-est au large de Mytilène, en mer d’Égée, alors qu’il patrouillait sur la mer entre la Turquie et la Grèce selon l’agence Frontex. L’alerte a immédiatement été lancée. Le centre grec de coordination des opérations de recherche et de sauvetage (EL-AKT) a demandé à tous les navires présents sur zone de participer.
Sept navires mobilisés et un hélico
Sept navires au total — deux patrouilleurs grecs, un bateau de sauvetage grec, le patrouilleur néerlandais et un patrouilleur italien de la Guardia di Finanza ainsi qu’un navire privé — ont été mobilisés pour participer aux opérations de secours, ainsi qu’un hélicoptère Super Puma de l’armée de l’air grecque. Au final, 57 personnes ont pu être récupérées, mais 7 corps retrouvés (quatre femmes, un homme et deux filles) dont le décès a été constaté à l’hôpital général de Mytilène, où ils avaient été transportés, ainsi les Grecs.
(NGV)
(1) 13 navires, deux hélicoptères, 43 voitures et 618 officiers sont déployés dans le cadre de l’opération Poséidon en Grèce, coordonnée par l’agence Frontex.
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Cet article (B2 Pro) L’attaque de Sobane : un crime contre l’humanité ? L’Europe pose la question est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
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(B2) La mission d’observation de l’UE en Géorgie (EUMM Georgia) a lancé un appel à recrutement pour environ 60 personnes, essentiellement sous forme de détachement des États membres, ou de contrats
Sont notamment recherchés le chef, le chef adjoint et des rapporteurs pour son département des rapports analytiques, le responsable des relations publiques et presse (PPIO), son conseiller politique (POLAD), son responsable de la planification et de l’évaluation, gestionnaire de l’information, etc. Tous les postes sont basés à Tbilissi. Une quarantaine d’observateurs ainsi que les responsables de ses bureaux (Field office) à Mtskheta, Gori et Zugdidi, sont aussi recrutés. Un poste de ressources humaines est ouvert, basé à Bruxelles. Quelques postes sont ouverts à des contractuels : Agent de sécurité de la mission à Mtskheta ou chargé des transports à Tbilissi.
Date limite d’envoi des candidatures : vendredi 28 juin 2019 à 17h00 (heure de Bruxelles).
Informations détaillées, voir ici.
PS : pour parfaire vos connaissances sur la politique européenne, le manuel sur la politique européenne de sécurité et de défense est le complément indispensable à votre préparation
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Cet article (B2 Pro) L’autorisation de contrôler l’embargo sur les armes au large de la Libye renouvelée est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) La réforme voulue par le Traité de Lisbonne visait à développer une politique étrangère européenne et porter plus haut la voix de l’Europe en fusionnant les postes de vice-président de la Commission et de haut représentant. Dix ans après, le résultat est mitigé
L’espoir de l’efficacité
Dans les années 2000, on croyait en effet qu’en fusionnant les différentes fonctions — vice-président de la Commission européenne, président du Conseil des Affaires étrangères, membre observateur du Conseil européen, chef du service diplomatique européen et de l’agence européenne de défense —, on mettait fin à des conflits institutionnels. On donnerait à la fois de la force et des moyens (humains, financiers) au chef de la diplomatie européenne. L’ambition était grande… Mais l’expérience Mogherini, après l’expérience Ashton, l’ont démontré. Entre la théorie et la réalité, il y a un pas que le nouveau poste de haut représentant n’a pas réussi à franchir.
Le dynamisme ne suffit pas
L’ancienne ministre italienne des Affaires étrangères n’a pas manqué de dynamisme ou de volonté. Présente sur tous les fronts des crises, elle a été partout (au Parlement européen, au Conseil européen, à la Commission, au conseil des Ministres), un peu trop peut-être, survolant les dossiers. Pour coordonner l’action extérieure, elle a mis en place un groupe de commissaires en charge de ces dossiers. Elle a réorganisé le travail au Conseil des ministres pour laisser de la place à l’imprévu, comme les débats d’actualité. Elle a insisté pour avoir davantage de débat entre ministres et moins de temps perdu à écrire des bouts de paragraphes de conclusions. L’effort est notable. Mais rien n’y a fait… La réussite n’est pas vraiment au rendez-vous. Quelle que soit la personnalité qui l’occupe, il y a un bug système. (Je parlais en 2011 déjà d’un vice de conception, on ne peut qu’aller dans ce sens et enfoncer le clou).
Un bug système à plusieurs niveaux
Le triple agenda du poste exige d’être surhumain
Même une femme, parfaitement organisée et dynamique, ne peut y suffire. Le choix est soit de se concentrer sur deux ou trois dossiers et de délaisser les autres (tactique Ashton), soit de parcourir tous les dossiers, l’un après l’autre, et de s’épuiser à la tâche sans résultat toujours probant (tactique Mogherini). On peut essayer toutes les tactiques, il n’y en a aucune qui semble vraiment efficace. Une personne physique ne peut pas être présente le dimanche à Téhéran pour négocier un accord, le lundi pour présider le conseil des ministres des Affaires étrangères, le mardi au Parlement européen pour expliquer les positions prises et répondre aux interrogations des députés, le mercredi à la Commission européenne pour trancher sur un cas de fusion d’entreprises, le jeudi à Addis Abeba pour discuter avec l’Union africaine, le vendredi dans une capitale européenne pour préparer la réunion prochaine. Ce n’est pas humain. Ce n’est pas sérieux.
Le mouton à cinq pattes n’existe pas
Ce cumul de fonctions a aussi des implications politiques, voire psychologiques, très concrètes qui troublent le fonctionnement au quotidien d’un haut représentant. Faire à la fois preuve de dynamisme et d’audace pour prendre des initiatives (quand on est à la Commission). Présider les débats de la façon aussi neutre que possible (quand on est au Conseil). Représenter tous les Etats membres à l’extérieur de façon dynamique en ayant l’entregent médiatique suffisant, tout en gardant un profil assez bas pour permettre à chacun d’avoir sa position. Avoir le sens tactique pour négocier avec les ‘Grands’ de ce monde. Mais parler ‘haut et fort’, pour affirmer la voix européenne. Tout ces responsabilités sont quelque peu… contradictoires.
Une double résistance
La création d’un poste de Haut représentant superman ou superwoman n’a jamais été totalement acceptée ni par les États membres ni par la Commission européenne.
La résistance des États membres
Même s’ils affichent officiellement leur désir d’une politique étrangère commune, les États membres ont leur propre chemin. Les grands pays — en particulier la France ou le Royaume-Uni — ont différents instruments à leur disposition (le Conseil de sécurité des Nations unies, de nombreuses ambassades) qui relèguent la politique commune au second plan. Politique commune qu’ils utilisent donc quand ils en ont besoin. Bien souvent, ils ont pris en charge directement la négociation de certaines crises internationales (nucléaire iranien, Russie-Ukraine…). Plusieurs pays n’hésitent pas à fouler aux pieds les positions européennes dès que leur intérêt national est en jeu, même sur des questions auparavant consensuelles (sur Jérusalem, les droits de l’homme, le dialogue avec l’Afrique).
Le minage savant de la Commission européenne
Les institutions européennes jouent le même jeu. La Commission européenne mène ainsi une politique continuelle de ‘minage’. Au fond, l’institution a toujours regretté d’avoir dû céder certains de ses atouts extérieurs, comme la DG Relex (direction générale des relations extérieures) et ses délégations de l’UE à une nouvelle structure venue de nulle part (le SEAE). Depuis, elle ne cesse de tenter de récupérer cette compétence perdue. Ainsi, tant au sein de la DG DevCo (développement) que de la DG Near (élargissement – voisinage), il y a toujours des ‘desks’ par zone géographique. Ils dupliquent en grande partie ceux du SEAE au lieu de se reposer sur eux comme c’était l’objectif.
Une double hiérarchie toujours présente
Dans les délégations de l’Union européenne dispersés dans 140 pays, les ‘fonctionnaires’ de la Commission tiennent souvent à afficher leur particularisme par rapport aux ‘diplomates’ venus des États membres ou de la diplomatie européenne. Avec la création du Fonds européen de défense, la Commission récupère aussi une sacrée compétence et une sérieuse expertise qui était auparavant du ressort du ‘monopole’ du service européen pour l’action extérieure.
Un poste délaissé
Le résultat est patent. Dans la course aux postes européens, aujourd’hui le de chef de la diplomatie européenne n’est plus vraiment désiré ni par les personnalités européennes ni par les États membres. Alors que plusieurs personnalités ont exprimé, de façon plus ou moins publique, leur candidature pour la tête de la Commission européenne et du Conseil européen, la chaise de haut représentant reste étonnamment vide. Une situation qui tranche énormément par rapport à la situation il y a cinq ans (1). Le poste n’est plus conçu que comme un lot de consolation pour les perdants aux autres postes (Commission européenne, Conseil européen ou Parlement européen), par exemple pour Frans Timmermans. Une seule candidature a été signalée, celle du Slovaque Šefčovič, et encore (là encore) c’est un pis-aller. Aucun pays ne le revendique vraiment ce poste, conscient que c’est un poste très prenant, à ’emmerdes’ et sans pouvoir réel.
Quelques leçons pour l’avenir
On ne va pas revoir le Traité aujourd’hui, mais on peut l’aménager, pour résoudre certains hiatus. Demain, le Parlement européen comme les Etats membres ne pourront faire l’économie d’une réflexion plus profonde sur le poste de Haut représentant, afin de le redimensionner, de l’étayer et de le démultiplier pour le rendre pleinement efficace.
Un principe de réalité
Sur le plan philosophique, il faudra faire le deuil, au moins pour un moment, d’une politique étrangère unique, ou même commune à tous les États membres. Il ne s’agit pas de diminuer l’ambition : cela peut être l’objectif à moyen ou long terme. Mais il faut aussi savoir rester réaliste. La politique étrangère de l’Union européenne est une politique complémentaire de celle menée par les États membres et celle-ci reste de leur souveraineté. Toute tentative de vouloir conduire une politique ‘de force’ pourrait être condamnée à être marginalisée. Le projet d’avoir des décisions à la majorité qualifiée en matière de défense et politique étrangère pourrait très vite conduire à un effet contreproductif : les États placés en minorité n’auront aucune réticence à passer outre à la décision non-consensuelle (2).
Un profil de poste défini
Dans le choix du futur haut représentant, il faudra définir un vrai profil de poste. Et non pas simplement venir remplir une case à la fin du parcours de nomination des leaders européens, le Haut représentant devant alors remplir les caractéristiques que ne remplissaient pas les autres titulaires du Top Chef. En d’autres termes, veut-on comme Haut représentant un super diplomate qui ajuste les positions des États membres en coulisses — un peu comme le faisait un Herman Van Rompuy en présidant le Conseil européen — et aille négocier avec les grands de ce monde au nom de l’Union européenne ? Ou veut-on un ‘chef de la diplomatie européenne’ capable de commander et d’affirmer une position européenne ? (3)
Avoir une organisation vertébrée
En matière d’organisation, il faudra résoudre un hiatus de cumul de fonctions impossible à tenir. De façon pratique, il faudrait un moment examiner la possibilité de doter le Haut représentant d’adjoints, avec un profil politique. Par exemple, pour les affaires de « sécurité ». Aujourd’hui, le Traité ne dit rien sur ce point. Ce n’est pas qu’il l’interdit, il est silencieux. Ce qui laisse une marge de manœuvre. On peut aussi tout simplement considérer que le commissaire ‘Voisinage’ a l’autorité sur toute la zone des Balkans, y compris pour mener (au nom de la Haute représentante) le dialogue avec Belgrade-Pristina, ou que le commissaire ‘Développement Afrique’ a compétence aussi pour toutes les relations Union Africaine. Ce qui simplifie un peu l’image, brouillonne, que donne l’Union européenne à l’extérieur, avec plusieurs ‘chefs’.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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Cet article (B2 Pro) La Belgique, mauvaise élève de la PESCO, pourrait en être exclue si elle ne fait pas d’effort. Le cri d’alarme du général Boucké est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Toute participation allemande à l’opération EUNAVFOR Med / Sophia est désormais terminée
Le personnel allemand déployé au QG des opérations à Rome va retourner dans ses quartiers d’ici le 30 juin. Seule demeurera donc la contribution financière via le budget Athena = un peu plus de 0,5 millions d’euros selon nos estimations (pour les six mois de fin mars à fin septembre).
Le gouvernement fédéral a décidé, en effet, à l’issue du dernier mandat autorisé par le Bundestag de ne pas présenter de nouvelle prolongation du mandat. Et aucune date n’est fixée pour celui-ci. Le ministère allemand de la défense l’avait signalé par écrit aux députés, il a renouvelé le non renouvellement devant la commission de la défense mercredi dernier (5 juin) indique notre collègue de Augengeradeaus.
Une nouvelle participation qui dépend des conditions politiques
Ce n’est que si « les conditions préalables à la mise en œuvre complète de la mission principale de l’opération sont remplies » que le gouvernement fédéral examinera en temps utile une nouvelle participation de l’Allemagne. Comme le constate notre collègue Thomas Wiegold, la participation du personnel allemand à l’opération EUNAVFOR MED Sophia reste théorique. Il n’y aura pas de nouveau mandat pour ce déploiement de la Bundeswehr sans un certain délai : il faudra pour cela vérifier que les conditions sont remplies, une nouvelle proposition gouvernement fédéral et une acceptation par le Bundestag.
Un nouveau coup dur pour l’opération
C’est un nouveau coup dur pour l’Italie et l’opération européenne, même s’il reste de l’ordre du symbolique. La décision principale avait été prise en janvier quand Berlin avait décidé de retirer ses navires de l’opération EUNAVFOR (lire : L’Allemagne se retire de l’opération Sophia), donnant ainsi le signal de la fin de la présence en mer de l’opération Sophia (lire : Opération Sophia. Stop ou encore !). Les autres pays avaient suivi devant le blocage persistant avec le gouvernement italien pour trouver une solution sur la répartition des migrants et réfugiés récupérés en mer par les navires européens. La seule façon de sauver l’opération avait été pour les États membres de lui conserver un volet de surveillance aérienne et de la prolonger pour six mois (jusqu’au 30 septembre 2019) (lire : La prolongation d’EUNAVFOR Med formalisée pour six mois. Les patrouilles aériennes intensifiées).
Un délai salvateur qui s’épuise
Chacun espérait que ce délai (après les élections européennes) pourrait être salvateur à l’opération. Pour l’instant, le miracle ne s’est pas produit. Et la décision que vient de prendre le gouvernement allemand n’augure rien de bon. Le prochain rendez-vous des ministres de la Défense de l’UE est le 17 juin à Luxembourg. Mais il n’est pas évident qu’une décision soit prise à ce moment-là (ni même le sujet discuté. Le prochain rendez-vous est fixé à Helsinki fin août pour la traditionnelle réunion informelle des ministres… On verra alors si l’air pur des lacs finlandais sera propice à plus de compromis entre les différents États membres.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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