La grande famille ZOMBRE à Ouargaye, Ouagadougou, Tenkodogo, Garango, Bittou,
Bodo Dioulasso, Kaya … ;
ZOMBRE K Gustave à Ouagadougou ;
Les enfants Hugues, Chanelle et Huguette ;
Sa Majesté NAABA KOOM de Garngo ;
La famille de feu BAMBARA Jean Baptiste à Garango ;
La grande famille Bambara à Garango, Tenkodogo, Ouagadougou, Koupéla ;
Les familles alliées : MILOGO, SANHOUIDI,
TERA, PIZONGO, KABORE, CONGO, BATIONO, OUEDRAOGO, SORGHO, PIMA, SAOURA, GORGO, KAGAMBEGA, NARE, MINOUGOU, SEYNOU, LOFO, TIETIEMBOU, GOUMBRI ;
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fille, belle-fille, Sœur, cousine, tante, mère, grand-mère… ;
Madame ZOMBRE/BAMBARA G. Olga,
décès survenu le dimanche 13 aout 2023 à Ouagadougou des suites de maladie.
Les obsèques se dérouleront selon le programme ci-après :
PROGRAMME DES OBSEQUES
DIMANCHE 13 AOUT 2023
19H30 : VEILLEE DE PRIERES AU DOMICILE (KARPALA).
LUNDI 14 AOUT 2023
08H00 : Levée de corps à la morgue de l'hôpital de Bogodogo suivi d'une prière à domicile.
10H 00 : Absoute à la paroisse Saint François d'Asise suivi de l'inhumation au cimetière de Karpala.
"Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos" Mathieu 11 vs 28
QUE SON AME REPOSE EN PAIX
Dans une note d'information en date du 11 août 2023, le directeur des services médicaux et techniques du Centre hospitalier universitaire Sourou Sanou (CHUSS), Dr Souleymane Konaté interpelle sur la croissance du nombre de cas de la dengue au sein de la population et du personnel de santé.
Il invite par conséquent à renforcer la surveillance de cette maladie et de toutes les autres fièvres hémorragiques par un dépistage précoce. S'il n'existe pas de traitement spécifique en la matière, Dr Souleymane Konaté affirme que des soins de soutien précoces et énergétiques s'imposent.
Il recommande de ce fait, que tout cas suspect et/ou confirmé soit mis sous moustiquaire tout en utilisant des répulsifs (insecticides…).
L'intégralité de la note ci-dessous.
Lefaso.net
Le Burkina Faso, à l'instar du monde entier, commémore ce 12 août 2023, la journée internationale de la jeunesse. Au regard du contexte actuel, le thème retenu est " renforcement de l'employabilite des jeunes en milieu rural et lutte contre l'insécurité au Burkina Faso". La cérémonie commémorative est parrainée par Inoussa Kanazoé, PDG de Cimfaso et Adja Mamounata Vèlgeda de Vèlgeda groupe, et placée sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition.
Dans son adresse à la jeunesse, le capitaine Ibrahim Traoré a laissé entendre que la lutte contre le terrorisme ne se fait pas seulement par les armes, car tant que les jeunes seront sans emploi, ils seront tentés de rejoindre les groupes armés. C'est pourquoi la transition s'attelle à réorienter les jeunes vers l'apprentissage de métiers afin qu'ils puissent se prendre en charge. Un accent particulier est mis sur l'agriculture, pour permettre d'atteindre l'auto-suffisance alimentaire.
Il sera procédé dans chaque commune rurale à la création de services de promotion et insertion professionnelle des jeunes. Le président de la transition a aussi annoncé qu'il sera désigné un représentant de chaque région comme chargé de mission à la présidence, afin de défendre les intérêts des jeunes.
Ibrahim Traoré n'a pas manqué d'inviter les jeunes à ne pas avoir peur de prendre le risque d'entreprendre, pour leur propre subsistance mais également pour le développement du pays. "Chacun à son niveau, à défaut de prendre les kalachnikov, devrait faire quelque chose pour participer au développement. Le combat qui a commencé sera long et dur, mais nous allons y arriver", a-t-il lancé.
Lefaso.net
Inoussa Kanazoé, Président-directeur général (P-DG) de CIM METAL Group, a parrainé, avec Adja Mamounata Velegda, l'édition 2023 de la Journée internationale de la jeunesse. Dans son adresse aux jeunes du Burkina Faso, le parrain a invité ses filleuls à travailler sans relâche s'ils veulent parvenir au succès. Il a par ailleurs annoncé un don de 1 000 tonnes de ciment d'une valeur de 110 millions de F CFA, devant servir à la construction du complexe de la jeunesse, futur siège du Conseil national de la jeunesse.
« La jeunesse n'est qu'un moment, un passage dans la vie. C'est un moment où vous disposez de toutes les potentialités, les possibilités, de toutes les ressources pour tout réaliser, tout être, tout devenir, tout faire. Profitez-en pleinement ! C'est à cet âge que l'on construit sa personnalité, que l'on forge son destin. Nous vous invitons donc à vous fixer des objectifs, à avoir des valeurs et des ambitions et surtout à accepter d'apprendre ». C'est à cette prise de conscience qu'Inoussa Kanazoé a, d'entrée de jeu, invité ses filleuls.
Prenant exemple sur son propre parcours, débuté par la vente de friperie avec un budget de départ de 150 000 F CFA obtenus de travaux champêtres en Côte d'Ivoire, le parrain incite les jeunes au travail acharné, car c'est la seule voie pour parvenir au succès. Et parce que les jeunes représentent environ 77% de la population, Inoussa Kanazoé dit compter sur eux pour « développer des initiatives et l'audace nécessaires pour inventer l'avenir du Burkina ».
Pour sa part, le groupe CIM METAL ne ménage aucun effort pour accompagner les jeunes dans l'apprentissage et l'insertion professionnelle. En témoignent les conventions avec une dizaine de structures de formation académique et professionnelle. Celles-ci ont permis de contribuer à la formation professionnelle de plus de 2 000 jeunes à travers des stages pratiques au sein des entreprises du groupe.
Afin de matérialiser son engagement dans l'accompagnement des jeunes, le parrain Inoussa Kanazoé a offert 1 000 tonnes de ciment d'une valeur de 110 millions de F CFA, et la marraine Adja Mamounata Velegda un bus d'une valeur de 50 millions de F CFA, au profit du Conseil national de la jeunesse.
En rappel, CIM METAL Group est un groupe industriel burkinabè qui compte à son actif quatre cimenteries en activité dont deux au Burkina (CIMFASO et CIMASSO), une en Côte d'Ivoire (CIM Ivoire) et la quatrième au Togo (CIMCO). Le groupe compte aussi une métallurgie à Ouagadougou (CIMMETAL SA). Près de 6 000 emplois directs et 24 000 emplois indirects ont été créés par CIM METAL Group.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Avant de rejoindre le programme CULTIVONS L'ESPRIT D'ENTREPRISE (CLE), « Plomberie Nouvelle Vision » n'était pas formalisée et manquait de suivi en gestion financière. Grâce à l'accompagnement du programme CLE, des ateliers ont été organisés pour définir la vision, la mission, les valeurs et élaborer des éléments graphiques. Des outils d'approvisionnement ont été fournis et un plan d'affaires a été élaboré pour lever des fonds.
L'incubation et l'accompagnement du programme CLE ont également permis à « Plomberie Nouvelle Vision » d'augmenter le nombre de ses chantiers.
Le promoteur de l'entreprise, Alidou OUOBA, exprime sa satisfaction quant à l'amélioration apportée par le programme CLE.
#CLEbf #Entrepreneuriat #Incubation #BurkinaFaso #YouthAtHeart
La secrétaire générale du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique, Dr Estelle Dabiré/Dembélé, a présidé la cérémonie de clôture de l'atelier de présentation et de validation des processus d'élaboration des rapports de capitalisation des plans nationaux du développement sanitaire. C'était dans l'après-midi de ce vendredi 11 août 2023, à Ouagadougou.
Durant 48 heures, les acteurs du monde de la santé et des autres domaines ont présenté et validé les processus d'élaboration de trois rapports sur la santé au Burkina Faso. Il s'agit des rapports sur les plans nationaux de développement sanitaire de 2001-2010, 2011-2020 et 2021-2030.
Ces rapports, a expliqué la secrétaire générale du ministère de la Santé, qui a présidé la cérémonie, définissent les priorités et les actions à mettre en place dans le développement sanitaire au Burkina Faso. Le processus d'élaboration a bénéficié de l'accompagnement de l'USAID, qui n'a d'ailleurs pas manqué d'apprécier la qualité du travail.
De l'intervention du directeur général des études et statistiques sectorielles du ministère de la Santé, Wenceslas Koetta, on retient que cet atelier a permis de capitaliser le processus d'élaboration des plans nationaux de développement sanitaire, qui présentaient des insuffisances. « C'est dans cette optique que les plans nationaux ont été élaborés et capitalisés. Ils présentent notamment les étapes préparatoires, de diagnostic, de la planification et de la mise en œuvre des risques », a-t-il souligné. C'est tout ce processus qui a été validé et la suite sera de diffuser le document à toutes les parties prenantes pour qu'elles puissent s'en servir dorénavant dans toutes leurs actions.
YZ
Lefaso.net
L'Association pour la préservation et la restauration de la nature (APRN) a organisé une journée de reboisement, ce samedi 12 août 2023, sur le site de la centrale solaire de Zagtouli. L'activité a été placée sous la présidence du ministre en charge de l'Energie et sous le parrainage du directeur général de la Sonabel, Souleymane Ouédraogo.
Dans le souci de lutter contre la désertification au Burkina Faso, l'Association pour la préservation et la restauration de la nature (APRN) a planté 1 091 plants sur le site de la centrale solaire de Zagtouli. Les plants qui ont été mis en terre sont entre autres des manguiers, des pommiers cannelles et des citronniers.
« La Sonabel, dans son activité de production, de transport et de distribution, contribue au déboisement. Donc elle a le devoir de mener des actions pour compenser ce qui est prélevé dans la nature. Donc depuis trois ans maintenant, nous organisons des journées de reboisement à la faveur de la Journée nationale de l'arbre », a expliqué la présidente de l'association, Chantal Ouattara.
Les trois éditions de reboisement se sont faites sur le site de la centrale solaire de Zagtouli. L'association prévoit donc, pour les éditions à venir, d'aller sur d'autres sites pour le reboisement. A cet effet, une journée de reboisement sera organisée en octobre sur un autre site, situé dans la bande verte de Ouagadougou.
« Les éditions précédentes ont permis de planter des arbres qui sont toujours en bon état. Nous avons un taux de survie appréciable. Parce qu'au niveau de la Sonabel, on ne se contente pas de planter des arbres et de disparaître. En plus de la plantation, nous avons une équipe qui s'occupe des plantes. Nous avons mis en place un dispositif qui permet de prendre soin de ces plantes », a souligné le directeur général de la Sonabel, Souleymane Ouédraogo.
Pour lui, les journées de reboisement sont un devoir de restitution de ce que la Sonabel prélève dans la nature. « C'est pour cela que lorsque nous faisons le reboisement, on ne se contente pas de remettre sous terre ce que nous avons prélevé, mais on fait plus. C'est pour nous assurer que nous allons apporter une contribution pour les générations futures », a dit monsieur Ouédraogo.
Le représentant du ministre de l'Energie, Yaya Sankara, a salué l'initiative de l'association. Selon lui, cette initiative va contribuer à accroître la préservation de l'environnement. Il a par ailleurs invité les Burkinabè à emboîter le pas de l'association.
L'APRN est une association des agents de la Société nationale d'électricité du Burkina (Sonabel). Elle a été créée en mai 2021.
Rama Diallo
Lefaso.net
Sept personnes ont trouvé la mort et plusieurs autres blessées le vendredi 11 août 2023 dans l'effondrement d'une mosquée de Zaria, ville de l'État de Kaduna dans le nord du Nigeria.
Le porte-parole du Conseil de l'Emirat de Zaria, Abdullahi Kwarbai, a indiqué que l'incident s'était déroulé alors que des centaines de fidèles étaient rassemblés dans la mosquée pour participer aux prières de l'après-midi.
« Quatre corps ont d'abord été retrouvés, puis trois autres lorsque les services de secours ont fouillé les décombres de la mosquée », a-t-il déclaré.
Les effondrements de bâtiments sont fréquents au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique, où les réglementations sont mal appliquées et les matériaux de construction ne répondent souvent pas aux normes.
Lefaso.net
Source : Ouest-France
Au Niger, des milliers de partisans du coup d'État, se sont rassemblés ce vendredi 11 août 2023, près de la base militaire française de Niamey, en scandant des slogans hostiles à la France.
Les manifestants brandissaient des pancartes où l'on pouvait lire « À bas la France, à bas la CEDEAO (Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest) ». Ce rassemblement s'est tenu au lendemain d'un sommet de l'organisation régionale qui a donné son feu vert à une possible intervention militaire pour rétablir dans ses fonctions le président, Mohamed Bazoum renversé le 26 juillet dernier.
Les manifestants arboraient des drapeaux russes et nigériens affichant leur soutien aux militaires qui ont pris le pouvoir, et en particulier au général Abdourahamane Tchiani. Ces manifestants estiment que la France influence les décisions de la CEDEAO.
Lefaso.net
Source : Africanews
Après avoir suivi avec grand intérêt la suspension de l'aide au développement français au profit du Burkina Faso, le mouvement « Le Faso, Ma Patrie » dit soutenir fermement le capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement dans leurs engagements de décolonisation du pays et partant de toute l'Afrique.
Par conséquent, le mouvement invite le gouvernement dans le communiqué ci-dessous à dénoncer les accords de coopération économiques et financiers entre la France et le Burkina Faso et à mettre fin aux interventions des experts français dans l'administration.
Le mouvement estime aussi nécessaire de mettre un terme aux accords relatifs à la culture, la santé et l'éducation entre l'État français et le Burina Faso.
Lefaso.net
Le Mouvement « Le Faso, Ma Patrie » a suivi avec grand intérêt le ministère français des affaires étrangères qui a annoncé le dimanche 6 aout 2023 la suspension par la France, jusqu'à nouvel ordre, de toutes ses aides au développement et d'appui budgétaire au Burkina Faso.
Tout porte à croire que le discours patriotique de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition à la faveur du sommet Russie-Afrique et le ferme engagement du Burkina Faso et du Mali à soutenir les élites militaires patriotes du Niger, qui sonnent le glas de la politique française au sahel, tourmentent sévèrement la France. Le Mouvement « Le Faso, Ma Patrie » soutient fermement le Capitaine Traoré et le Gouvernement dans leurs engagements de décolonisation du Burkina Faso et partant de toute l'Afrique.
Cette attitude de la France, vient confirmer à n'en point douter que son aide est un de ses instruments impérialistes qui visent à maintenir les pays africains dans la dépendance.
Au demeurant, l'aide dite ‘ aide au développement' ne sert que les intérêts de la France au détriment des paisibles populations burkinabè et est la source des revers économiques conduisant à la paupérisation. Du reste, À l'occasion de l'Assemblée Générale de l'ONU du 4 octobre 1984, feu le Président Thomas Sankara annonça avec véhémence : « Nous encourageons l'aide qui nous aide à nous passer de l'aide. Mais en général, la politique d'assistance et d'aide n'a abouti qu'à nous désorganiser, à nous asservir, et à nous déresponsabiliser dans notre espace économique, politique et culturel. Nous avons choisi de risquer de nouvelles voies pour être plus heureux. »
Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie invite donc le gouvernement de la Transition à se passer de l'aide de France et à :
dénoncer les accords de coopération économiques et financiers entre la France et le Burkina Faso ;
mettre fin aux interventions des experts français dans l'administration ;
mettre fin aux accords relatif à la culture, la santé et l'éducation entre l'Etat français et le Burina Faso.
En tout état de cause, la souveraineté étant une quête non négociable, le vaillant peuple du Burkina Faso est prêt en toute circonstance à payer le prix fort.
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !
La Loterie nationale burkinabè (LONAB) informe son aimable clientèle et l'ensemble de la population, qu'elle a mis en ligne de nouveaux produits composés du Pari sportif et de Jeux virtuels à travers le site www.lonabet.bf .
Elle invite donc tous les parieurs et amateurs de sport, à s'inscrire massivement sur ce site, à le découvrir et à profiter des multiples opportunités et offres de paris en ligne.
Bonne chance à toutes et à tous !
Les lots aux gagnants, les bénéfices au Faso !
Ouagadougou, le 11 août 2023
Le Directeur Général
Ibrahim B.H. ZARANI
Chevalier de l'Ordre National
1. Contexte
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.
Dans le cadre de l'exécution de ses projets et programmes, la GIZ lance cet avis d'appel à proposition pour la sélection d'un bureau d'études pour concevoir des boites à images sur six thèmes liés aux instances du foncier rural au Burkina Faso.
2. Objectifs de la mission
L L'objectif global de l'activité est de concevoir des boites à images sur six thèmes liés aux instances du foncier rural au Burkina Faso.
3. Participation
La présente demande de proposition est ouverte aux prestataires remplissant les conditions administratives d'exercice au Burkina Faso.
4. Constitution du dossier de candidature
Dossier administratif :
Attestation de situation cotisante en cours de validité
Attestation de situation fiscale en cours de validité
Dossier technique :
• Description de la conception technique et méthodique
• La liste du Personnel : Experts avec CV
• Expériences dans les projets similaires : expériences générales et expériences spécifiques dans les études similaires ;
• Les certificats de Bonne exécution liés aux études similaires ;
• Conception et établissement avéré des boites à images
• Expertise en développement rural, notamment en foncier
• expertise en technique de sensibilisation, notamment sensibilisation andragogique
• Expertise en dessin, graphisme
• Capacité de production technique des boites à image
• Expérience dans la région du Sud-Ouest et des Hauts-Bassins
Le dossier technique devra être constitué suivant les termes de référence et en faisant attention à la grille d'évaluation technique.
Dossier financier : Il sera présenté conformément au cadre budgétaire contenu dans les termes de référence.
La soumission ;
Le devis estimatif.
5. Soumission des propositions
Les propositions devront être soumises en Français au plus tard le 27 Août 2023 par email à l'adresse suivante : BF_Quotation@giz.de
L'objet du courriel portant votre proposition DOIT être libellé comme suit :
« DAOP N°83445743–ProPFR_ Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet »
La proposition doit être faite au format PDF et doit être composée de 3 fichiers, rédigés en français, et dûment signés par la partie responsable.
Chaque fichier doit être nommé comme suit :
DAOP N° 83445743_proposition_administrative_nom du bureau d'étude.
DAOP N° 83445743_proposition_technique_nom du bureau d'étude.
DAOP N° 83445743_proposition_financière_nom du bureau d'étude.
Si la capacité des pièces jointes dépasse 15 Mo, veuillez soumettre votre proposition dans des courriers séparés, en étiquetant clairement chaque courrier.
Le non-respect de ces conditions entraine une disqualification de votre proposition.
6. Informations complémentaires
Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel d'offres jusqu'au 25 Août 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_ DAOP N° 83445743_ RECRUTEMENT D'UN BUREAU D'ETUDE POUR L'ELABORATION DES BOITES A IMAGES POUR LA SENSIBILISATION
DES GROUPES CIBLES DU PROPFR
7. Informations complémentaires
Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toutes questions supplémentaires, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel à proposition jusqu'au 02 Juin 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_DAOP N° 83445743_ RECRUTEMENT D'UN BUREAU D'ETUDE POUR L'ELABORATION DES BOITES A IMAGES POUR LA SENSIBILISATION
DES GROUPES CIBLES DU PROPFR.
8. Conditions supplémentaires d'appel à proposition
Veuillez noter que votre participation à cette demande à proposition public national ne crée aucune obligation entre la GIZ et le soumissionnaire potentiel. La GIZ n'est pas responsable des frais encourus par les soumissionnaires dans le cadre de cet appel à proposition.
Le non-respect de l'une quelconque des conditions de l'appel à proposition en cours entraînera la disqualification automatique de votre proposition.
L'absence de tout élément, document ou dossier, ainsi que la présentation d'un document périmé ou non authentique entraînera le rejet de votre proposition.
La GIZ se réserve le droit d'annuler ou modifier l'appel à proposition public en cours à tout moment.
Fait à Ouagadougou, le 11/08/2023
N° 10-23/OXFAM/BF
INTERNE /EXTERNE
FINANCE OFFICER PROGRAMME
CONDITIONS GENERALES DU POSTE
Nouveau poste / remplacement : Remplacement
Niveau : D2
Type de contrat : CDD de droit burkinabé
Début du contrat : Octobre 2023
Pays et lieu de travail : Burkina Faso / Ouagadougou
Date d'ouverture : 14 Août 2023
Date de clôture de l'offre : 25 Août 2023
Oxfam est un mouvement citoyen mondial qui vise à mettre fin à l'injustice de la pauvreté.
Cela signifie que nous luttons contre les inégalités qui perpétuent la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. En cas de catastrophe, nous aidons les populations à améliorer leur vie et celle des autres. Nous intervenons dans des domaines comme les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l'égard des femmes. Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre à l'abri de la pauvreté.
Nous sommes une confédération internationale de 19 organisations (les affiliés) qui, en collaboration avec des partenaires et les communautés locales, mènent un travail humanitaire, de développement et de campagne dans plus de 90 pays.
Toutes nos activités sont guidées par trois valeurs fondamentales : l'autonomisation, la redevabilité et l'inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs, visitez notre page web : www.oxfam.org
Oxfam entend prévenir tout type de comportement importun au travail, notamment le harcèlement, l'exploitation et les abus sexuels, le manque d'intégrité et les infractions financières, et s'attache à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes. Oxfam attend de tous les membres de son personnel et ses bénévoles qu'elles et ils partagent cet engagement en souscrivant à son code de conduite. Nous tenons à ne recruter que des personnes qui partagent et véhiculent nos valeurs.
NB : Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications.
LA FONCTION
Oxfam recherche un/e Finance Officer Programme qui fournira un appui à l'équipe programme dans la mise en œuvre et la supervision de l'ensemble des aspects financiers tout en assurant la coordination et la consolidation de l'information financière. Il/elle participera à la formulation des budgets de propositions de financements et assurera le suivi et le reporting financier. Le/la Finance Officer sera chargé.e de la supervision et du contrôle ; de l'élaboration et de l'exécution des budgets prévisionnels (Oxfam et partenaires) ; et contribuera au renforcement des capacités des partenaires en termes de suivi financier et d'exigence des bailleurs. Il/elle veillera à ce que les partenaires connaissent et agissent selon les obligations et contraintes convenues dans les accords de collaboration signés avec Oxfam.
PRINCIPALES RESPONSABILITES (pour le détail, consulter notre site : https://burkinafaso.oxfam.org//)
Dans le cadre de la mise en œuvre des projets sous sa responsabilité, le/la Finance Officer Programme est chargé.e de :
A. FINANCES :
• Responsable gestion financière des contrats : budget, suivis, rapports financiers, audits :
Assure l'adéquation des composantes financières avec les exigences des bailleurs ;
Accompagne les partenaires et l'équipe technique dans le processus de construction de budget ;
En collaboration avec le responsable programme, il/elle assurera la viabilité financière de la proposition au niveau global (CAP policy et Cost recovery) ;
Analyse, évalue et élabore, avec les partenaires le cas échéant, la réponse aux demandes d'informations complémentaires des bailleurs, auditeurs ;
Assure la préparation et l'organisation des audits sous la supervision du Finance Manager et en collaboration avec les équipes programmes et support (Oxfam et partenaires).
• Responsable de la gestion financière du programme
Compile et analyse le budget et effectue les révisions annuelles budgétaires du programme ;
Planifie dans SAP des fonds dirigés approuvés de son programme ;
Elabore les Suivis financiers mensuels internes des contrats (BFU) ;
Elabore et actualise le tableau d'affectation des coûts du programme.
• Responsable du suivi financier régulier des partenaires :
Accompagne les partenaires tout au long du projet : planification, réalisation, mesure, évaluation et apprentissage ;
Effectue des missions chez les partenaires : vérification de la conformité de la production des justificatifs soumis par les partenaires ;
Vérifie et évalue avec l'équipe technique, la structure organisationnelle, les capacités financières et administratives et les systèmes de gestion des partenaires.
B. Comptabilité et trésorerie
• Partenaires :
Analyse les demandes de paiement des partenaires ; planifie, fait autoriser et gère les transferts de fonds aux partenaires ; contrôle la réception des fonds chez les partenaires ;
Est le référent technique des partenaires pour toutes les questions comptables, y compris les questions de conformité aux normes et procédures financières, le respect du cadre légal, la formation et le soutien relativement au système comptable ;
Assure la révision comptable et analytique les dépenses des partenaires ; assure l'intégration exhaustive des données comptables mensuelles des partenaires de mise en œuvre dans le système comptable d'Oxfam au Burkina Faso (SAP).
• Programme
Coordonne et compile les prévisions mensuelles de trésorerie du programme en assurant une information fiable et dans les délais requis ;
Responsable de la mise en œuvre et de l'efficacité d'un système de contrôle interne pour les projets sous sa responsabilité.
C. AUTRE
Rapporter périodiquement au Finance Manager les incidences, les nécessités et les progrès sur les thèmes sous sa responsabilité ;
Participer et contribuer à d'autres projets transversaux dans le pays et la région ou dans des institutions considérées pertinentes par le Directeur Pays ;
Est pro actif dans la proposition de solutions et autonome dans sa gestion.
EXIGENCES MINIMALES
Formation universitaire de niveau minimum BAC+3 en Finances et/ou Comptabilité ou toute autre discipline connexe ;
Expérience professionnelle de trois (3) ans minimum à un poste similaire dans le secteur des ONG et/ou la Coopération Internationale ;
Expérience de la gestion financière multi bailleurs et des compétences de planification ;
Connaissance et maniement d'un logiciel comptable approprié à la comptabilité des ONG ;
Connaissance du logiciel SAP, expérience dans l´utilisation de système comptable à partie double,
Capacité d'élaboration et production d'outils de gestion financière ;
Informatique : Word et Excel indispensable (bonne maîtrise) ;
Bonne connaissance de la fiscalité burkinabé ;
Bonne connaissance en gestion administrative.
Expérience en matière de renforcement de capacités avec des organisations partenaires est un atout.
Autres aptitudes
Initiative : volonté / capacité d'apprendre et faire apprendre ;
Capacité de travail en équipe ;
Rigueur et sens de l'organisation ;
Discrétion ;
Bonne communication ;
Capacité de planification ;
Organisé et capable de prioriser.
COMMENT POSTULER
• Une lettre de motivation adressée au Directeur Pays ;
• Un CV actualisé ;
• Les photocopies des diplômes et attestations.
Le dossier de candidature devra être transmis à l'adresse email recrutement.burkina@oxfam.org
Veuillez intituler l'objet de votre courriel comme suit : « Recrutement FINANCE OFFICER PROGRAMME ».
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.
Titre de l'option : Pédagogie du Changement Social et du Développement (PCSD)
Spécificité du programme
• Ouvert à des acteurs de terrain actifs dans le développement et impliqués dans la formation et l'éducation des adultes.
• Visant le développement de nouvelles compétences en diagnostic, recherche et action, en vue du changement.
• Intégrant dans sa pédagogie l'expérience socioprofessionnelle.
• En alternance, permettant de concilier vie professionnelle et formation.
• Se focalisant sur le processus de formation, notamment par la pédagogie de groupes.
UObjectif
• Développer avec les formateurs et formatrices :
des compétences de diagnostic, d'analyse de situations-problèmes au sein d'une institution, d'une ONG, ou sur des questions de développement ;
des compétences de recherche et de production d'un mémoire apte à enclencher une dynamique du changement ;
des compétences exigibles d'un cadre de conception capable de gérer scientifiquement et avec efficacité des situations-problèmes relatives à la formation d'adultes et au développement.
UPublic concerné
• Les acteurs du développement :
provenant des différents pays d'Afrique en particulier, qui, dans leurs activités organisent et mettent en œuvre des programmes de formation, d'éducation ou de vulgarisation ;
formateurs de formateurs, formateurs d'adultes dans le public ou le privé issus des secteurs professionnels suivants : développement rural, éducation/alphabétisation, santé/action sociale, environnement et foncier, secteurs socio-économiques, société civile, décentralisation, citoyenneté, économie informelle, etc. ;
ayant au moins trois ans d'expérience professionnelle ou extra-professionnelle dans le domaine du développement et de la formation des adultes.
Admission
A. Composition du dossier
Le dossier de candidature, pour être recevable sur la plateforme Campusfaso, doit comprendre les pièces suivantes :
1. un extrait de naissance ;
2. un certificat de nationalité pour les candidats étrangers.
3. une copie légalisée du diplôme du baccalauréat ;
4. une copie légalisée du diplôme de la licence ou de tout autre diplôme jugé équivalent par les services techniques du Ministère en charge de l'enseignement supérieur du Burkina Faso ;
5. une/des attestation (s) ou arrêté ministériel (intégration/titularisation) justifiant que le candidat possède au moins 3 ans d'expériences professionnelles ;
6. un curriculum vitae détaillé (avec photo), daté et signé faisant ressortir les parcours scolaire, universitaire et professionnel/extraprofessionnel−Les expériences menées et les compétences acquises ;
7. une lettre de motivation d'une page maximum datée et signée, renseignant à l'entête outre les coordonnées (lieu de résidence y compris), l'emploi et la fonction actuels ;
8. une attestation de présence (service) ou le contrat de prestation/consultation le plus récent pour les non-salariés.
B. Frais de gestion de dossier
Les frais de gestion du dossier (non remboursables) sont fixés à quinze mille cinq cents (15 500) F CFA payables sur la plateforme Campusfaso par Coris Money, Moov Money ou Orange Money.
C. Soumission des candidatures
La soumission des candidatures se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso par le lien : https://www.campusfaso.bf/formations/candidature.
D. Pré-sélection
Une pré-sélection sera faite sur la base des pièces exigées dans le dossier de candidature. Les candidat(e)s retenu(e)s seront invité(e)s à participer à un entretien oral. Pour les résultats de la pré-sélection et du programme de l'entretien oral, les candidat(e)s sont prié-es de consulter leur adresse e-mail ou de s'adresser directement au secrétariat de la Filière DEDA.
E. Entretien oral
Les candidat(e)s pré-sélectionné(e)s prendront part à un entretien oral devant un jury composé à cet effet. L'entretien est une évaluation dialogue sur les expériences professionnelles du candidat en lien avec les adultes. Il portera également sur sa motivation et son engagement à entreprendre une formation en alternance et payante.
F. Admission définitive
L'admission définitive est conditionnée par la pertinence du dossier à l'issue de l'entretien oral. Par après, il sera procédé à l'authentification des diplômes non délivrés par l'Université Joseph KI-ZERBO.
NB : toute fausse déclaration est susceptible de poursuites judiciaires.
Calendrier de déroulement du recrutement
Du 26 juillet au 07 septembre 2023 à 23 h 59 GMT : dépôt des dossiers de candidature sur campusfaso.
Le 15 septembre 2023 : résultats de la pré-sélection disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.
Du 25 au 26 septembre 2023 : entretiens oraux à l'Université Joseph KI-ZERBO.
Le 06 octobre 2023 : résultats d'admission disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.
1er bloc de cours : janvier 2024.
L'organisation de la formation
Dans le souci d'une intégration effective entre théorie et pratique, la formation est organisée sur le modèle d'alternance : un mois de formation intensive (bloc de cours) en présentiel et en journée (8 heures-12 heures et 13 heures-16 heures) à l'Université Joseph KI-ZERBO, suivi d'environ 3 mois sur le terrain professionnel de l'étudiant.
Le nombre de blocs pour les deux (2) ans (durée de la formation) est de 6.
Le premier bloc de cours est programmé en janvier 2024 et le sixième bloc pour les soutenances en novembre 2025.
Le diplôme
Le diplôme délivré à la fin du cycle est un Master en développement et éducation des adultes, option : Pédagogie du changement social et du développement.
UNBU :
Le Master 1 ne donne pas droit à un diplôme ; il est juste délivré des relevés de notes si l'étudiant a satisfait les conditions pédagogiques et financières.
L'absence totale aux enseignements d'un module entraîne la non évaluation de ce module et est sanctionnée par la note de 00/20 ; une note inférieure à 07/20 dans une unité d'enseignement entraine une non validation du semestre.
Une 2e session de soutenance est toujours ouverte si nécessaire. Elle exige une réinscription de 50 000 FCFA.
Droits d'inscription et de formation (en FCFA)
Les frais d'inscription administrative et de formation sont versés le premier jour de rentrée du Master 1 et du Master 2. En outre les étudiants non boursiers pourront bénéficier d'un échelonnement du paiement des frais de formation/recherche en deux temps : payer en début de chaque semestre la totalité des frais exigés dudit semestre (voir le tableau ci-dessous).
Planning provisoire des blocs de cours
Master 1 : Janvier 2024 (bloc 1) - Avril 2024 (bloc 2) - Septembre 2024 (bloc 3)
Master 2 : Janvier 2025 (bloc 4) - Avril 2025 (bloc 5) - Novembre 2025 (bloc 6 : soutenance)
INFORMATIONS
Situation géographique : la Filière est située au niveau du Bâtiment belge (après 2ie en rentrant du côté de l'ENAM) de l'UFR/SH-LAC au rez-de-chaussée.
La Filière ne dispose pas de bourses d'études pour les candidats admis.
Pour tout renseignement :
Secrétariat de la Filière DEDA : Tél. : (226) 25 30 04 76 / 61 47 97 01 / 79 99 26 49 / 66 11 45 74
E-mail : uo.deda@gmail.com
L'ONEA informe donc son aimable clientèle rattachée à l'agence Gounghin que pour des raisons de travaux de réfection, son agence sera fermée du samedi 12 au mardi 15 août 2023.
L'ONEA invite donc ses abonnés rattachés à ladite agence à se rendre dans ses autres agences (ZAD, Zogona, Centrale et Tampouy) en attendant la réouverture de leur agence. Par ailleurs, le guichet sis dans l'enceinte de la Direction Régionale de Ouagadougou (en face du stade du 4 août) sera renforcé pour faciliter le paiement des factures.
Chers clients, l'ONEA vous renouvelle ses excuses pour les désagréments éventuels et sait compter sur votre compréhension et votre accompagnement.
L'ONEA à votre service !
Département Communication 220, Avenue de l'ONEA, Pissy, secteur 12
Centre d'appels ONEA VENEGRE : 80 00 11 11
L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du Burkina Faso (ARCEP) a tenu un atelier d'échanges avec les professionnels des médias les 3 et 4 août 2023, à Koudougou. À cette occasion, la directrice de la régulation des marchés fixe et mobile, Salamata Rouamba/Illy, a présenté un exposé intitulé « Marchés des communications électroniques : Bilan et perspectives ». Son exposé a évoqué les défis à relever pour davantage améliorer la qualité des communications électroniques au profit des consommateurs. À ce jour, ce sont près de 700 sites radioélectriques sur un total de 2 700 qui sont hors d'usage du fait du climat sécuritaire.
L'exposé de Salamata Rouamba/Illy a mis en lumière les enjeux majeurs du secteur des communications électroniques auxquels fait face le Burkina Faso. Parmi ces défis, la problématique de l'identification complète des abonnés dans un contexte de terrorisme et d'insécurité croissante a été accentuée. Il est donc impératif en pareille circonstance de renforcer les mesures de sécurité en garantissant l'identification précise des utilisateurs des services de télécommunications.
Près de 700 sites radioélectriques détruits
L'accès limité dans les zones à forts défis sécuritaires pour le déploiement et la maintenance des réseaux a également été abordé. Les infrastructures télécoms ont souvent été la cible d'actes de destruction perpétrés par des groupes terroristes, ce qui entrave la qualité des services de communication dans certaines régions. À ce jour, ce sont près de 700 sites radioélectriques sur un total de 2 700 qui sont hors d'usage du fait du climat sécuritaire.
Une autre problématique soulevée est celle de la connectivité pour les pays enclavés, qui ne disposent malheureusement pas d'accès aux câbles sous-marins en raison de leur inaccessibilité à la mer. Cela crée des obstacles majeurs pour l'amélioration de la connectivité dans ces pays comme le Burkina Faso.
La directrice de la régulation des marchés fixe et mobile de l'ARCEP est également revenue sur la question de l'aménagement numérique du territoire, en soulignant les défis liés au déploiement des infrastructures comme les sites radioélectriques et les réseaux en fibre optique. Elle a mentionné l'opposition des populations quant aux effets potentiels que peuvent avoir ces infrastructures sur leur santé en faisant allusion aux rayonnements non ionisants (RNI).
De plus, le manque de textes nationaux sur la protection contre les RNI a été identifié comme une entrave au déploiement des infrastructures nécessaires pour améliorer les services de communication.
La contribution de l'incivisme en matière de dégradation d'infrastructures, à travers des actes de vandalisme et les travaux de voirie endommageant fréquemment les installations, ont été aussi listés parmi les obstacles. Selon la directrice, ces actes impactent considérablement la qualité des services télécoms.
S'attaquant aux défis liés à l'accès aux services, Salamata Rouamba/Illy a fait cas de la multiplicité des offres promotionnelles et la nécessité d'une plus grande transparence dans les règles de tarification des services, tels que la connexion et la gestion des volumes Internet.
Ce qui faciliterait la compréhension du public illettré sur les différents éléments qui impactent la qualité des services des communications électroniques. Les participants ont apprécié la clarté et la pertinence de la communication de la directrice de la régulation. Les animateurs d'émissions interactives ont souhaité l'accompagnement de l'ARCEP afin de pouvoir communiquer au mieux sur ses réalisations et les défis auxquels l'institution est confrontée.
Les opérateurs doivent régulariser leurs offres en septembre 2023
En réponse à ces défis complexes, l'ARCEP a prévu un ensemble de mesures pour améliorer la situation. Ces mesures comprennent la mise en place d'une réglementation plus stricte encadrant les offres promotionnelles des opérateurs de téléphonie mobile, ainsi que l'admission de nouveaux opérateurs et fournisseurs par l'attribution de licences. Les opérateurs ont pour ce faire, un délai de 90 jours pour régulariser l'ensemble de leurs offres promotionnelles et permanentes « selon les règles de l'art » à compter de la date du mardi 13 juin 2023.
Une approche de co-régulation a également été proposée pour surmonter les limites des compétences institutionnelles et opérer avec d'autres autorités de régulation concernées, notamment la BCEAO et la Commission de l'informatique et des libertés (CIL).
Les perspectives pour le secteur des communications électroniques au Burkina Faso sont ambitieuses. L'ARCEP s'engage à mettre en œuvre un identifiant unique pour améliorer l'identification des abonnés, ainsi qu'à introduire le Roaming national pour élargir l'accessibilité aux services de communication électronique.
L'adoption d'outils de régulation modernes, la mise à jour du cadre législatif et réglementaire pour favoriser l'évolution du secteur, et un accent renforcé sur la sensibilisation, la formation et l'information des acteurs, sont également envisagés afin d'atteindre les objectifs fixés.
Dans un climat où la coopération est essentielle, l'ARCEP entend collaborer avec d'autres institutions régulatrices pour relever ensemble les défis complexes qui se présentent dans le domaine des communications électroniques au Burkina Faso.
Estimation du marché des communications électroniques à fin 2022
Rappelons que la part de marchés des opérateurs suivant le parc de l'Internet mobile est de 7,04% pour Telecel Faso SA, de 42,10% pour Moov Africa Burkina et de 50,86% pour Orange Burkina SA, selon l'ARCEP. Le marché de téléphonie mobile quant à lui, pour tous les trois opérateurs en questions, est évalué à 25 659 436 abonnements et un taux de pénétration de 115,66%. Le marché de téléphonie fixe, lui, est partagé entre les opérateurs de Moov Africa Burkina et de Orange Burkina SA avec un parc de 82 473 abonnements et un taux de pénétration de 0,37%.
Selon la BCEAO, l'utilisation de la monnaie électronique via la téléphonie mobile constitue une opportunité d'accès des populations aux services financiers numériques. Le taux d'utilisation de la monnaie électronique calculé sur la base des comptes de monnaie électronique actifs s'est établi à 77,64% en 2022 en légère hausse par rapport à 2021 où il était à 75,41%
Hamed NANEMA
Lefaso.net
La pétanque connaît un bel essor dans la province du Houet. Drissa Djiri, le secrétaire général du district du Houet, nous a accordé en exclusivité cette interview dans laquelle il nous parle de la montée fulgurante du jeu de boules dans la ville de Sya. La vulgarisation, selon lui, est en train de prendre. Mieux, les boulistes bobolais sont en train de quitter le dilettantisme pour le professionnalisme. Il en veut pour preuve leurs comportements lors du championnat national de la Fédération burkinabè de pétanque (FBP) en juillet 2023 à Ziniaré. Les Bobolais ont tenu la dragée haute aux Ouagalais en se hissant au final sur le podium. Mais les difficultés ne manquent pas…
Lefaso.net : Comment se porte la pétanque à Bobo-Dioulasso ?
Drissa Djiri : Aujourd'hui, on peut dire que la pétanque se porte bien dans la ville de Bobo-Dioulasso, eu égard à un certain nombre de constats. Si on jette un coup d'œil dans le rétroviseur, il y a quatre, cinq ans de cela, l'essor que l'on connaissait, n'est pas le même aujourd'hui. Entre 2000 et 2010, le nombre de clubs et de joueurs a augmenté. Je l'affirme parce qu'au niveau du district, c'est nous qui traitons les dossiers avant de les envoyer à Ouaga. J'en veux pour preuve le nombre de licenciés qui est passé d'une quarantaine à plus de 150.
Les éléments de preuve sont assez nombreux. Nous étions à moins de dix clubs. Nous sommes de nos jours à 18 clubs dûment affiliés à la FBP et c'est une grande satisfaction. Ce résultat n'est pas l'apanage d'une seule personne. Il est à mettre à l'actif de toute une équipe. Au niveau du district, nous avons élaboré un programme réaliste et réalisable qui a été très bien conduit pour la promotion du jeu de boules dans la ville Sya.
Comment vous vous organisez pour avoir des compétitions, avoir des promoteurs à l'instar de ce qui se passe à Ouagadougou, qui mettent en jeu des coupes, pour vous donner l'occasion de vous confronter ?
Il faut reconnaître que Ouagadougou a une longueur d'avance sur Bobo. Etant la capitale, Ouagadougou est aussi la ville qui a connu la pétanque bien avant. A Ouaga, il faut le reconnaître, il y a assez de moyens. Il est vrai que Bobo aussi est dans la pétanque de manière informelle, il y a un peu longtemps. Il faut reconnaître que des efforts sont faits à Bobo. Nous avons décidé de faire d'abord de la promotion afin que beaucoup de gens connaissent la pétanque. Il a fallu faire tomber des préjugés comme la pétanque est un sport salissant, réservé à des oisifs, des gens qui n'ont rien à faire.
Aujourd'hui, nous sommes en train de faire tomber cela. La vulgarisation aujourd'hui est vraiment visible. De nos jours, les gens reconnaissent que la pétanque est un sport au même titre que le football, le basket ball, l'athlétisme et j'en passe. Spécifiquement pour les compétitions, nous avons eu une idée endogène, à savoir que les clubs s'organisent pour accueillir à tour de rôle les autres. Cela permet aux joueurs de connaître chaque club, de se frotter, de susciter de l'émulation dans la compétition. Si vous faites une estimation, nous avons 18 clubs, donc 18 compétitions.
Vous vous rendez donc compte que nous ne chômons pas. A côté de cette idée originale, nous approchons des personnes physiques, morales telles que les sociétés. Et si on met à notre disposition par exemple 100 000 francs CFA, nous essayons de cotiser dans chaque club pour compléter afin de pouvoir faire une compétition. L'objectif n'est pas forcément le gain, mais la vulgarisation de la pétanque. C'est le lieu pour nous de remercier ici tous ceux-là qui ont accepté de nous accompagner. Mais j'avoue que ce n'est pas toujours facile parce que les gens ne voient tout de suite ce que la pétanque peut apporter comme visibilité à leurs sociétés. Nous travaillons pour cela, ça va prendre du temps, mais je pense que les gens comprendront.
Vous avez participé au dernier championnat de la Fédération burkinabè de pétanque qui a eu lieu à Ziniaré, comment vos clubs se sont comportés ?
Actuellement à Bobo, il y a une sorte de concurrence entre les clubs, chacun se bat pour avoir les meilleurs pointeurs, les meilleurs tireurs. Cela fait qu'il y a un mouvement de joueurs entre les clubs ici à Bobo, une chose que l'on ne connaissait pas auparavant. Quand nous avons informé les clubs du déroulement du championnat à Ziniaré, tout de suite c'était l'engouement. Très rapidement, les présidents de clubs ont inscrit leurs équipes. Nous avons donc aligné 14 équipes au compte de la province du Houet et c'est la compagnie de transport Rahimo qui a bien voulu nous conduire à Ziniaré. Pour ce qui est du bilan, il est satisfaisant.
Les 14 équipes ont effectivement pris part aux éliminatoires dans les poules. A l'issue des matchs, sept équipes ont pu franchir les poules pour les phases suivantes, chemin faisant, il y en a qui se sont bien comportés. Et c'est vraiment avec joie que nous sommes rentrés à Bobo avec la troisième place synonyme de médaille de bronze, par le biais du club Indépendant, qui a à sa tête Ousséni Traoré.
Quelles sont les difficultés particulières que vous rencontrez dans la pratique de votre sport favori ici à Bobo ?
Parlant de difficultés, il y en a de plusieurs ordres. La première des difficultés est d'ordre logistique, c'est-à-dire l'acquisition des boules de compétitions dont nous trouvons les coûts assez élevés, plus de 50 000 francs CFA. Il y a aussi la question de l'organisation. Quand on est amateur et on veut exceller, il faut avoir une licence. Quand tu veux une licence, il faut appartenir à un club. Quand on est dans un club, il faut s'acquitter des cotisations et d'autres engagements.
Est-ce que le jeu de boules entretient entre vous des relations de solidarité, comme on aime à l'entendre, la pétanque constitue-t-elle une famille ?
Une question assez intéressante. Si je prends mon propre cas, c'est un sport qui donne l'occasion à l'individu de faire la connaissance de pas mal de personnalités. Dans la pétanque, on rencontre facilement tous les corps de métier : des enseignants, moi-même je suis enseignant de formation, des corps habillés, des gens de la santé, du secteur informel, des commerçants, etc. c'est vraiment un brassage, et ce brassage-là, permet à l'individu de faire connaissance avec pas mal de personnes, de se faire des amis. Socialement, c'est l'un des sports ou loisirs qui vous permet le plus de vous épanouir. Quand vous êtes dans la pétanque, vous connaîtrez beaucoup de gens, quand vous allez dans un service, ou dans les lieux de commerce, vous croiserez des personnes qui vous ont reconnu, que vous avez eu à côtoyer sur un terrain de pétanque, en tant que partenaire ou adversaire. La pétanque, c'est vraiment une famille. Dans la pétanque on gagne beaucoup. Physiquement, on se maintient en bonne santé, on se fait plaisir et il y a le brassage social. En la matière, il n'y a pas un sport ou un loisir qui puisse égaler la pétanque.
ITW réalisée par Barthélemy KABORE
Dans le communiqué ci-après, l'Organisation professionnelle des médias (OPM) réagit à la suspension de radio Omega par le gouvernement. "Cette suspension de Radio Oméga est à tout point de vue illégale. Loin de toutes considérations professionnelles, cette suspension est politique. Le gouvernement n'a aucune compétence pour connaître du respect ou non des règles d'éthique et de déontologie dans un média" a relevé l'organisation.
Pour elle, par ces actes, "le gouvernement contribue à mettre en péril le droit du public à l'information et sape la crédibilité d'une institution comme le CSC".
Lefaso.net
Déclaration des OPM sur la suspension de Radio Oméga
Les Organisations professionnelles des médias (OPM) ont appris avec stupéfaction la décision de suspension « jusqu'à nouvel ordre » de la Radio Oméga FM. C'est à travers un communiqué signé de son porte-parole, M. Jean Emmanuel Ouédraogo, que le gouvernement burkinabè a pris cette décision aussi grave qu'inédite ce 10 août 2023.
Le gouvernement sanctionne Omega pour avoir donné la parole à M. Ousmane Abdoul Moumouni, se réclamant porte-parole du Conseil de la résistance pour la République (CRR) au Niger. Le gouvernement cite, entre autres griefs contre la radio, la violation des règles d'éthique et de déontologie et le reniement de sa responsabilité en tant que média. Le gouvernement dit au final suspendre les programmes de la Radio Oméga « au nom de l'intérêt supérieur de la Nation ».
Nous, Organisations professionnelles des médias, réunies le 11 août 2023 à Ouagadougou, condamnons fermement cette énième intrusion du gouvernement de Transition dans la régulation des médias. Le gouvernement s'est ainsi substitué au régulateur qu'est le Conseil supérieur de la Communication (CSC).
Cette suspension de Radio Oméga est à tout point de vue illégale. Loin de toutes considérations professionnelles, cette suspension est politique. Le gouvernement n'a aucune compétence pour connaître du respect ou non des règles d'éthique et de déontologie dans un média. Cela relève des attributions du CSC, conformément à la loi organique N° 004-2018/AN du 22 mars 2018 portant modification de la loi organique N° 015-2013/AN du 14 mai 2013, portant attribution, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC).
Du reste, le CSC s'était saisi déjà de la question sur interpellation du gouvernement d'ailleurs et s'apprêtait à l'examiner lorsque le même gouvernement est passé outre pour prendre cette décision totalement irrégulière. En tout état de cause, si le gouvernement a un problème avec un média, qu'il saisisse l'Observatoire burkinabè des médias (OBM), le CSC ou le juge. Dans le cas contraire, ce ne serait que de l'arbitraire.
Cette suspension de fait de Radio Oméga n'est pas une première. RFI et France 24 ont été tout autant victimes de la régulation politique du gouvernement du MPSR 2. Par ces actes, le gouvernement contribue à mettre en péril le droit du public à l'information et sape la crédibilité d'une institution comme le CSC. Par ce fait, il viole la Constitution du Burkina Faso que le Président de Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a pourtant juré de défendre. En effet, le droit à l'information (article 8 de la Constitution) et le CSC (article 160.3 de la Constitution) font partie intégrante de notre loi fondamentale et aucune autorité ne devrait se permettre d'y porter atteinte, ou alors nous sommes en face d'un parjure.
L'histoire récente du Burkina Faso montre que les droits comme celui à l'information, la liberté d'expression et de presse, ont été arrachés de haute lutte. De même, le niveau de crédibilité d'une institution telle que le CSC a été obtenu au prix d'énormes sacrifices de l'ensemble de notre peuple. L'histoire enseigne également que le peuple burkinabè s'est toujours mobilisé pour défendre ses acquis et il en sera toujours ainsi.
Au nom du droit du public à l'information en temps de paix comme en temps de crise, nous, Organisations professionnelles des médias (OPM), signataires de la présente déclaration, constatant que cette suspension est irrégulière et illégale :
condamnons la suspension de Radio Oméga ;
exigeons du gouvernement la levée immédiate et sans conditions de cette suspension ;
apportons notre soutien au groupe Oméga Médias ;
invitons le gouvernement à inscrire désormais ses actions dans la légalité ;
encourageons les journalistes et les médias à continuer sereinement leur travail avec professionnalisme et abnégation en dépit des pressions et des intimidations ;
appelons les hommes et femmes de médias ainsi que les organes de presse à rester solidaires, mobilisés et à l'écoute pour tout mot d'ordre que commanderait l'évolution de la situation ;
invitons les défenseurs des droits humains, de la liberté d'expression et de la presse, ainsi que les démocrates, à s'opposer à cette forfaiture en vue de préserver les acquis démocratiques arrachés au prix d'énormes sacrifices ;
interpellons le CSC à jouer son rôle régalien de régulation en assumant pleinement son autorité.
Fait à Ouagadougou, le 11 août 2023
Pour le CNP-NZ,
Le Président
Siriki Dramé
Pour l'AJB,
Le Président
Guézouma Sanogo
Pour la SEP,
Le Président
Inoussa Ouédraogo
Pour le SYNATIC,
Le Secrétaire Général Adjoint
Aboubakar Sanfo
Pour Reporters du Faso,
Le Président
Moumouni Simporé
Pour l'AEPJLN,
Le Coordinateur
Evariste Zongo
Pour l'AEPML,
Le Président et PD / Le Secrétaire Général
Amidou Kabré
Pour l'APAC,
La Présidente de la transition
Bénédicte Sawadogo
Pour l'AMC
André Eugène Ilboudo
Pour l'UBESTV,
Le Président
Ismaël Ouédraogo
Pour l'UNALFA,
Le Président
Lamoussa Jean-Baptiste Sawadogo
Pour l'OBM,
Le Président
Hamado Ouangraoua
Depuis quelque temps circule sur Internet et les réseaux sociaux une vidéo présentée comme la « charte de l'impérialisme ». Pour le Pr Magloire Somé, professeur titulaire d'histoire contemporaine à l'Université Joseph Ki-Zerbo, ce document, que certains veulent même faire enseigner à l'école, est un faux. Démonstration.
Bonjour à tous,
J'ai été saisi par un collègue angliciste qui m'a transféré, il y a un an, un document qui circule depuis un certain temps et que l'on dénomme la charte de l'impérialisme. Quelques mois plus tard, un agronome me saisit avec une vidéo dans laquelle l'activiste et influenceur camerounais Banda Kani dit avoir retrouvé la source de ladite charte.
L'agronome voulait connaître ma position sur la véracité de la charte de l'impérialisme dont l'existence supposée a été diffusée par une chaine de télévision africaine et reprise de façon virale sur les réseaux sociaux au Burkina Faso. Je me suis fait alors le devoir de publier courant janvier 2023 ma réponse sur ma page Facebook.
Le contexte actuel du retour en force des coups d'Etat, du souverainisme et de l'anti-impérialisme en Afrique de l'Ouest réactualise l'information de la vidéo en lui conférant un caractère de vérité incontestable. Certaines personnes, convaincues de l'authenticité du texte de la prétendue charte, ont même annoté qu'il est absolument nécessaire de l'enseigner dans nos écoles, collègues, lycées et universités pour éveiller la conscience de la jeunesse africaine.
Je me fais de nouveau le devoir de publier en la développant davantage ma réponse dans la presse en ligne afin d'atteindre un plus grand lectorat.
Après avoir écouté, réécouté la vidéo qui circule et lu le document de la « charte » sur les réseaux sociaux, j'avoue que les sources et le contenu de ce document me posent problème. Ils sont contrariants avec le cours des événements historiques. D'abord, l'introduction, faisant office de préambule de la charte, contient déjà deux anachronismes importants :
Premièrement, l'idée de « puissances Occidentales » qui se partageaient l'Afrique à la conférence de Berlin de 1885. Le concept de « puissances occidentales » est anachronique dans le contexte du XIXe siècle finissant. Si la notion d'Occident est née en Europe depuis la subdivision de l'Empire romain en deux empires (d'Occident et d'Orient), cette subdivision de caractère politique prend une connotation culturelle à partir du grand schisme dans le christianisme en 1076.
L'Occident a symbolisé dès lors l'empire romain dont la religion est le christianisme romain. L'Orient est représenté par l'Empire byzantin dont la religion dominante est le christianisme orthodoxe. Au siècle des Lumières, la notion d'Occident en opposition à l'Orient devient une réalité géopolitique. L'Occident à ce moment désigne l'Europe chrétienne par opposition à l'Orient asiatique de culture confucéenne, bouddhique et hindoue. A mi-chemin entre les deux pôles, on a le Moyen (Iran, Irak, Péninsule arabique) et le Proche Orient (Palestine, Liban, Jordanie, Syrie, Turquie) dont la religion dominante est l'islam.
Quant à la notion de puissances occidentales, elle n'est née qu'à partir de la guerre froide. Elle ne saurait se retrouver dans la charte dès Yalta. Et si elle y est intégrée, c'est la toute dernière version qui se révèle pourtant introuvable ! Les Etats-Unis ont pris part à la conférence de Berlin, certes, mais pas au partage de l'Afrique, puisque s'étant déclarés anti-impérialistes, ils refusèrent d'aller prendre part à la compétition pour conquérir des colonies.
Deuxièmement, l'auteur ou les auteurs du document font précéder la deuxième guerre mondiale à la Société des Nations (SDN) et intègrent l'ONU dans les dispositions d'une charte élaborée à l'époque de la traite négrière.
Venons-en maintenant à la source américaine du document de charte. La charte aurait été élaborée à Washington pendant la traite négrière. C'est à quelle date précisément ? La période de la traite négrière va de la colonisation de l'Amérique au XVIe siècle jusqu'en 1865 pour les Etats-Unis et 1878 pour le Brésil. Soit, considérons la période de la traite négrière : si Washington est citée comme le lieu de l'élaboration de la charte, cela suppose que c'est probablement après l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique proclamée le 4 juillet 1776. C'est donc sans doute après 1776. Cette hypothèse me paraît fort probable à condition que la charte soit vraie. Le mouvement abolitionniste britannique date de 1807 (pour la métropole) et 1830 (pour les colonies). Celui de la France remonte à 1815 (métropole) et 1848 (colonies).
Les Etats-Unis étant indépendants de la Grande Bretagne n'étaient plus concernés par l'application des lois et règlements britanniques. Il existait bien sûr le phénomène de contrebande de la traite négrière après les mouvements abolitionnistes en Europe. A partir de 1830, pour la Grande Bretagne, 1848 pour la France, on ne parle plus de période de l'esclavage ou de la traite négrière. La période esclavagiste américaine s'était poursuivie du XVIIe siècle jusqu'à 1865, date de l'abolition de l'esclavage et de la libération des esclaves aux Etats-Unis. Elle s'était nourrie de la contrebande du commerce du bois d'ébène. On peut penser qu'un tel document ait pu être élaboré et signé entre 1776 et 1865. Mais si la charte avait existé, pourquoi ne précise-t-on pas la date de sa signature et les pays signataires ? En raison du mouvement abolitionniste européen, dont les origines remontent aux idéaux humanitaristes du siècle des Lumières, ce document ne serait donc qu'un texte étasunien qui ne saurait avoir une valeur de convention, de traité ou d'accord entre plusieurs Etats.
Je rappelle qu'à la conférence de Berlin, les États-Unis, en raison de leur position anticolonialiste de principe, avaient intervenu en observateurs, argumentant pour défendre les intérêts du roi belge, Léopold II. Si la charte y avait été secrètement renégociée, il devait en exister les deux variantes. Mais même la deuxième version ne saurait parler de « puissances occidentales ». A la conférence de Yalta, les États-Unis s'étaient montrés comme toujours anticolonialistes, exigeant des puissances colonisatrices l'autodétermination des peuples colonisés. Et si renégociation il y avait eu, elle devrait introduire sans doute encore une autre variante et faire l'objet de signature entre les Etats-partie. Mais le document qui circule et que j'ai lu n'est pas signé. Bien plus, le concept de « tiers monde » y est employé. Or, à la conférence de Yalta de février 1945, ce concept n'était pas encore forgé. Il n'a été forgé qu'en 1952 par Alfred Sauvy, un économiste et démographe français, en référence à la société à ordres française de l'ancien régime, celui du XVIIIe siècle.
Bien plus, dans l'article 10, l'on parle des « pays du Sud », concept encore nouveau datant de l'après indépendance des territoires coloniaux. Le concept de « crime contre l'humanité » (article 14) est forgé seulement en 1945 au Tribunal de Nuremberg. L'emploi d'autres concepts comme « l'aide au développement » (article 15), les « armes de destruction massive » (article 18), semble indiquer que la prétendue charte ne serait probablement qu'une parodie tragicomique des pratiques actuelles de l'impérialisme que quelques dramaturges politistes africains ont voulu traduire sous la forme d'une charte. Mais il fallait lui donner un semblant d'existence réelle, une certaine authenticité pour susciter une adhésion massive au mouvement anti-impérialiste en Afrique.
La prétendue charte de l'impérialisme reprend astucieusement l'idée étasunienne de l'accès aux ressources naturelles et aux matières premières. En effet, la position des États-Unis, depuis la charte de l'Atlantique d'août 1941, était que les empires coloniaux, régis par le pacte colonial, prennent fin pour permettre l'ouverture de leurs ressources à tous les États, grands ou petits. Avec la fin du pacte colonial devait s'ouvrir une nouvelle ère, celle d'une organisation du commerce au niveau mondial.
Cette position défendue par les Etats-Unis depuis 1941 est la part du vrai dans le faux. Je fais observer qu'aucun spécialiste de l'impérialisme colonial ou du capitalisme, historien ou économiste, n'a jamais évoqué l'existence de la charte et cité ce document comme un traité, une convention ou un accord international. Je ne crois pas que les universitaires ou les chercheurs, occidentaux ou africains, vendangeraient leur conscience professionnelle en occultant un fait aussi important dans l'histoire de l'humanité.
Enfin, outre les incohérences et les anachronismes ci-dessus évoqués contenus dans la charte, je ne peux, en tant qu'historien, la valider comme document authentique. Le vraisemblable ne doit pas être pris pour une vérité historique.
Magloire Somé
Professeur titulaire d'histoire contemporaine